Armée Libanaise

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Bulgarian made Arsenal 5.56 AR M9F.

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C'est quoi comme avion ça ?

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HellFire on the Cessna

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L’armée libanaise : un état des lieux
27 mai
Par Nayla Moussa, assistante de recherches à l’IRIS, doctorante à Sciences-Po Paris

Contrairement à de nombreux Etats de la région, le Liban n’a pas connu de coup d’Etat militaire. D’aucuns considèrent ainsi que la nature confessionnelle du système politique libanais aurait préservé le pays d’une éventuelle prise de pouvoir par l’armée. La faiblesse de l’institution militaire était d’ailleurs perçue comme une garantie contre le risque de son détournement par une communauté qui chercherait à prendre le pouvoir par la force, aux dépens des autres communautés (1). Toutefois, c’est cette faiblesse même qui est désormais pointée du doigt.

L’armée libanaise est aujourd’hui sous équipée, en sous-effectif (56 000 hommes), et insuffisamment financée (2). Cette réalité est en totale contradiction avec le rôle grandissant qu’elle est désormais appelée à jouer. En effet, le retrait de l’armée syrienne du Liban, le 26 avril 2005, a redéfini la mission de l’armée libanaise. En témoignent toutes les crises dans lesquelles elle a été – directement ou indirectement – impliquée : les manifestations au lendemain de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, les assassinats d’hommes politiques ou de militaires, la guerre de l’été 2006, les combats contre le groupe Fatah-el-Islam (été 2007) (3), pour ne citer que quelque exemples. Cependant, et bien que réussissant rarement à s’acquitter des missions traditionnelles d’une armée, elle demeure la seule institution détenant la confiance des Libanais toutes confessions confondues.

Les évolutions historiques

Le Liban, placé sous mandat français par la conférence de paix de Paris en 1919, a obtenu son indépendance en 1943. Les Troupes spéciales du Levant, mises en place par la puissance mandataire, ont donné alors naissance aux armées syrienne et libanaise. Dès sa création, celle-ci, en raison notamment de l’équilibre communautaire propre au système politique libanais, était conçue pour être une armée défensive et non offensive. Elle n’était pas non plus appelée à jouer un rôle politique et devait rester neutre. Au niveau régional, elle a donc été écartée du conflit israélo-arabe et, mis à part en 1948-1949, elle n’a jamais combattu contre l’armée israélienne. Au cours de la guerre civile qui a ravagé le pays pendant 15 ans (1975-1990), l’armée s’est fragmentée et s’est divisée suivant les mêmes clivages confessionnels que les milices. L’apparition même de ces milices témoigne de la faiblesse de l’institution militaire et de son incapacité à assurer la sécurité des Libanais.

La refonte de l’armée au lendemain de la guerre civile

Au lendemain de la guerre, des moyens très importants ont été mobilisés pour la reconstruction de l’armée. Tout au long des années 1990, ce processus a symbolisé la reconstruction de l’Etat et de la société libanaise, notamment par la réinsertion des miliciens en son sein. Ainsi, 25,9% du budget étatique a été consacré à sa reconstruction en 1992 et 22,9% en 1993 : elle a été en tête des dépenses de l’Etat. Cet effort budgétaire, qui a diminué depuis, n’est paradoxalement pas parvenu à moderniser ses équipements ou à professionnaliser ses membres. Il a surtout servi à intégrer les anciens miliciens (près de 6000) et à accorder des avantages socio-professionnels aux militaires afin de créer une certaine cohésion au sein de l’armée. L’un des buts majeurs de ce processus était donc de rendre l’armée plus « en phase » avec les réalités de la société libanaise. Ainsi, au cours de la période 1991-2000, le poids des chrétiens dans le corps des officiers a diminué pour atteindre 47 % contre 53 % de musulmans.
Toutefois, cette réunification n’a pas pour autant signifié la mise en place d’une armée « homogène », les militaires restant en proie à leurs appartenances primaires – communautaires – ce qui entrave la constitution d’un véritable corps militaire.
Enfin, l’armée devait symboliser l’unité nationale retrouvée, notamment par la transmission de valeurs communes et ce, par le biais du service militaire obligatoire instauré en 1974 mais devenu effectif à partir de 1993, puis supprimé en 2007.
Les résultats de ce processus de reconstruction demeurent mitigés puisque de nombreux obstacles entravent toujours la capacité d’action de l’armée.

Des capacités qui demeurent très limitées

Les combats de Nahr el Bared ont été particulièrement révélateurs des lacunes de l’institution militaire, à laquelle il a fallu deux mois et la mort de plus de 150 de ses soldats pour mettre fin à la rébellion d’un petit groupe d’islamistes. Ses chars datent des années 1950, elle semble manquer de tout, et ses équipements sont vétustes. Les militaires sont peu entraînés : en raison de la mission de maintien de l’ordre qui leur a été assignée ils passent beaucoup de temps sur les barrages et leur entraînement est très limité (4). Pourtant, dès les années 1990, des officiers libanais avaient été formés à Westpoint, à Saint-Cyr, mais surtout aussi à Homs et à Alep, en Syrie.
De plus, depuis 2005, l’aide américaine à l’armée a augmenté, la dernière illustration en date étant la visite du vice-président américain Joe Biden au Liban, le 22 mai dernier, et son engagement à fournir à l’armée libanaise des équipements dont des hélicoptères, des chars, des munitions et des drones.

Mais, à ces faiblesses « logistiques », s’ajoutent d’autres facteurs qui affectent son efficacité. D’un côté, l’armée semble incapable de dépasser les clivages confessionnels de la société et du système politique libanais, ce qui l’empêche d’intervenir dans des conflits internes qui peuvent revêtir un caractère confessionnel, comme ce fut le cas en mai 2008 (5). De l’autre, en l’absence d’une vision commune pour une stratégie nationale de défense, vision qui serait pourtant acceptée par l’ensemble des acteurs politiques libanais, l’armée ne sera pas en mesure d’assumer son rôle.
Enfin, l’implication des militaires en politique pose également la question de leur neutralité. Le Président de la République actuel, Michel Sleimane, ainsi que son prédécesseur, avaient tous deux été commandants en chef de l’armée. Les généraux seraient-ils devenus des hommes politiques comme les autres, et cela ne risquerait-il d’ailleurs pas de nuire à l’émergence d’une armée qui remplisse ses missions sur les scènes intérieure et extérieure ? A défaut d’être tranchée, la question mérite au moins d’être posée.

Dans un pays miné par le confessionnalisme et dont le système politique est complètement paralysé, sans aucune perspective de changement, l’armée a en effet porté tous les espoirs mais également toutes les frustrations. Son unité est placée au-dessus de toute autre considération, certes ; mais quelle serait l’utilité d’une armée qui ne peut ni défendre son territoire parce que trop faible, ni assurer la sécurité intérieure de peur qu’elle ne se divise ?

(1) BELLONCLE, Edouard, « Les événements de Nahr el-Bared et la réforme de la sécurité au Liban » in Maghreb-Machrek, automne 2007, n° 193, pp. 29-46
(2) NERGUIZIAN, Aram, The Lebanese Armed Forces : Challenges and Opportunities in Post Syria Lebanon, Center for Strategic and International Affairs, février 2009
(3) Groupe islamiste réfugié dans le camp palestinien de Nahr el Bared au Nord du Liban.
(4) NERGUIZIAN, loc. cit.
(5) Des affrontements armés ont eu lieu en mai 2008 entre les militants du Hezbollah, et ses alliés, et les partisans du Courant du Futur dans Beyrouth Ouest, à majorité sunnite. Le Hezbollah contestait la décision du Conseil des ministres du 6 mai 2008 de démanteler les réseaux téléphoniques parallèles qui permettaient la communication entre ses dirigeants.



Observatoire dirigé par Barah Mikaïl, chercheur à l’IRIS.
http://www.affaires-strategiques.info/s ... rticle1326

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Hawker Hunter

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[img(100%,100%)]http://i293.photobucket.com/albums/mm65 ... de2-13.jpg[/img]

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les instruments d'espionages que l'armee Libanaise a trouver chez les traitres



ca c'est claire

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modèles des futurs Mig-29 libanais

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Bonjour,

Je suis de retour de mon séjour au Liban, en quelques mots l'armée et la police libanaise c'est pas très impréssionant.
L'armée est beaucoup moins présente au Liban on peut voir encore quelques M 113 par ci par là et des postes de contrôle mais rien d'incroyable par rapport aux années précédantes. Par contre la police est assez présente. une police assez étrange avec des AK 74 très souvent.

Par contre la police et l'armée : ils foutent pas grand chose faut dire les choses comme elles sont. J'en ai vu jouer avec leur portable, fumer une clope , draguer des meufs et tout ça pendant leur service. On voit le niveau ... c'est du sérieux.

On peut appercevoir les nouveaux hélicoptères contre les incendies qui survolent régulièrement le pays et qui sont très agréables à regarder.

J'avais promis quelques photos mais après avoir parler avec un militaire il m'a déconseillé de prendre des photos à cause des risques d'accusation pour espionnage ... Malgrès celà j'a pris une photo des quelques UH-1H et Sikorsky de mon siege d'avion.



J'ai apperçu un avion belge il me semble à l'aéroport , pour la FINUL ? Dites moi en plus si vous reconnaissez l'appareil.




Voilà pour mon petit séjour , un autre petit point , le Liban devrait peut etre faire appliquer ses lois concernant le port d'armes car la ba tout le monde en a et tout le monde fait tourner j'ai pu tester quelques armes moi même ... c'est le Liban !

[l'adjudant/chef]

Bonjour,

Je suis de retour de mon séjour au Liban, en quelques mots l'armée et la police libanaise c'est pas très impréssionant.
L'armée est beaucoup moins présente au Liban on peut voir encore quelques M 113 par ci par là et des postes de contrôle mais rien d'incroyable par rapport aux années précédantes. Par contre la police est assez présente. une police assez étrange avec des AK 74 très souvent.

Par contre la police et l'armée : ils foutent pas grand chose faut dire les choses comme elles sont. J'en ai vu jouer avec leur portable, fumer une clope , draguer des meufs et tout ça pendant leur service. On voit le niveau ... c'est du sérieux.

On peut appercevoir les nouveaux hélicoptères contre les incendies qui survolent régulièrement le pays et qui sont très agréables à regarder.

J'avais promis quelques photos mais après avoir parler avec un militaire il m'a déconseillé de prendre des photos à cause des risques d'accusation pour espionnage ... Malgrès celà j'a pris une photo des quelques UH-1H et Sikorsky de mon siege d'avion.



J'ai apperçu un avion belge il me semble à l'aéroport , pour la FINUL ? Dites moi en plus si vous reconnaissez l'appareil.




Voilà pour mon petit séjour , un autre petit point , le Liban devrait peut etre faire appliquer ses lois concernant le port d'armes car la ba tout le monde en a et tout le monde fait tourner j'ai pu tester quelques armes moi même ... c'est le Liban !

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303-BATROUN 16/9/2006















29/10/2006 Beirut

[dil@w]

l'avion dont tu demandais le type Adjudant/Chef est un Mirage III qui je crois n'a pas fait long feu dans l'armée libanaise ils sont revendu au Pakistan en 2000 après assez peu d'années d'utilisation
et pour les Mig-29 le Liban a finalement refusé le don russe et a demandé a les échanger contre des Mil Mi-35 pour des questions de coûts de maintenance trop élevés pour son budget militaire