Tension au Burkina Faso

Venez débattre et discuter de l'actualité géopolitique et militaire

zeitrecht
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par zeitrecht »

Le Burkina,aussi appelé la patrie des hommes intègres.J'éspère que ce Traoré sera assez intégre pour mener le combat jusqu'au bout afin de débarrasser son pays des requins français :prie:

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numidia
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

zeitrecht a écrit :
09 octobre 2022, 20:09
Le Burkina,aussi appelé la patrie des hommes intègres.J'éspère que ce Traoré sera assez intégre pour mener le combat jusqu'au bout afin de débarrasser son pays des requins français :prie:
sa plus grande aide c'est le peuple + les militaires de terrain, c'est vraiment un plébiscite pour cet homme qui résonne à travers tout le pays.
c'est semble-t-il un homme intègre, humble et patriote, ... enfin il y en a un à la tête du pays, depuis l'assassinat de Thomas Sankara, paix à son âme.
quant à savoir s'il est à la hauteur des enjeux et de la situation actuelle ?
sur la ligne militaire je pense que c'est un homme sur qui l'armée burkinabè peut compter et construire, donc oui il pourrait être d'une efficacité redoutable dans la lutte contre le terrorisme et le bandistisme.
mais je ne te mentirais pas, je crois qu'il n'est pas assez "costaud" politiquement, il se montre trop humble, trop soucieux de ne froisser personne, il risque soit de se faire zigouiller (peut être même pas des hommes de Damiba, donc de la FranceAfrique, ses requins comme tu dis ('acha les requins) sont très présents dans la sphère politique, économique, militaire et culturelle, c'est un énorme chantier que de nettoyer ctte m***) soit de jeter l'éponge par pression politique et intrnationale (pression notamment des USA qui savoure chaque désastre français en Afrique).
il doit s'entourer d'hommes de haute qualité et ne pas lâcher. tous attendent ses premiers engagements en partenariat économique mais surtout militaire, Russie ou pas Russie, ce sera le point de départ pour lui et le Burkina.
cet homme porte sur ces épaules une responsabilité énorme, pas uniquement burkinabè mais plus globalement sahélienne et africaine.

j' espère qu'il écoutera les conseils des pays africains amis ... si tu vois ;)
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numidia
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

Clôture des assises nationales : la Charte de la Transition signée, le Capitaine Ibrahim Traoré Président du Faso
(Présidence du Faso) par La Rédaction Le 14/10/22 à 23:45

(Ouagadougou, 14 octobre 2022). Le Capitaine Ibrahim TRAORE a signé ce vendredi nuit la Charte de la Transition et de l’acte de confirmation de sa désignation comme Chef de l’Etat, Président du Faso et Chef suprême des armées.

La signature de ces deux documents marque l’accord du Capitaine Ibrahim TRAORE à répondre à l’appel des forces vives de la Nation pour conduire la Transition en tant que Chef de l’Etat et l’entrée en vigueur de la Charte.

L’adoption de cette Charte de la Transition de quatre titres et de 27 articles intervient après plusieurs heures d’échanges et d’amendements sur la proposition de document soumis aux forces vives. A l’issue des travaux des Assises nationales sur la conduite de la Transition, les participants ont retenu que les organes de la Transition seront le Président de la Transition, le Gouvernement de la Transition et l’Assemblée législative de Transition (ALT).

Le gouvernement de la Transition est composé, selon la Charte, d’un Premier ministre et de maximum 25 ministres. Quant à l’organe législatif de Transition, il doit être composé de 71 membres, exerçant un mandat gratuit. La durée de la Transition est fixée à 21 mois pour répondre aux ambitions du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) de travailler à la restauration de l’intégrité du territoire nationale. Cette signature de la Charte de la Transition marque la clôture des Assises nationales qui étaient prévues pour deux jours.

Direction de la communication de la Présidence du Faso
https://www.fratmat.info/article/224385 ... ce-du-faso
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

Burkina Faso: les Occidentaux s’agitent déjà
Publié le: 11 octobre 2022

Alors qu’il est toujours trop tôt à pouvoir déterminer l’orientation que privilégieront les nouvelles autorités burkinabés, l’inquiétude grandit au sein des cercles occidentaux. Après les échecs subis dans de nombreux pays africains, le Burkina Faso risque de devenir la goutte de trop pour un establishment occidental largement rejeté en Afrique.

Des inquiétudes et diverses interprétations de Paris jusqu’aux pressions et mises en garde de Washington, décriées par les experts africains, la tendance semble aller assez clairement en direction de nouveaux défis pour l’establishment occidental.

Après les échecs au Burundi, en Centrafrique, en Ethiopie ou plus récemment au Mali – le processus de la chute d’influence non plus seulement du système françafricain, mais plus globalement occidental, ne semble pas pouvoir être stoppé en Afrique. Et si bien même que Washington a tenté de surfer sur la vague panafricaine, en utilisant des éléments qui reprenaient le discours anti-français tout en promouvant la ligne pro-étasunienne, en d’autres termes en poignardant son propre allié, aujourd’hui lui aussi doit se rendre à l’évidence d’être largement rejeté, au même titre que Paris.

D’où les nouvelles menaces et mises en gardes, notamment à destination des nouvelles autorités burkinabés. Le seul souci pour les élites atlantistes, c’est qu’elles oublient une fois de plus que dans la réalité contemporaine, elles n’ont plus seulement en face des leaders de plus en plus à l’écoute de leurs populations, mais justement ces mêmes populations – déterminées à en découdre une bonne fois pour toute avec le système néocolonial occidental sur leur sol.

Les élites occidentales, dans l’extrême arrogance et sentiments de prétendue supériorité qui les caractérisent, pensent fortement à tort que leurs assassinats des grands leaders panafricains, dont Patrice Lumumba, Thomas Sankara, plus récemment Mouammar Kadhafi, et bien d’autres encore – ont été oubliés dans la mémoire collective africaine. Il n’en est rien.

Au contraire et plus que jamais des millions et des millions d’Africains reprennent le flambeau des leaders tombés. L’Occident avait beau tenté à détruire, humilier leur mémoire – rien n’y fait, c’est le retour des flammes à l’envoyeur. Et rien ne semble être en mesure non seulement à éteindre les dites flammes, mais même ne serait-ce qu’à faire baisser leur intensité.
2210-36.jpg
Dans cette perspective, les nouvelles agitations, menaces, intimidations occidentales ont vraisemblablement le mérite d’augmenter la puissance du feu dans lequel brûlent leurs projets malsains pour le continent africain. Faibles en analyse des peuples non-occidentaux, peut-être par manque de capacité intellectuelles, mais surtout car étant incapables de se défaire de la posture néocoloniale ancrée en eux depuis des siècles, Washington, Londres comme Paris continueront à cueillir les «fruits» de leur politique.

Encore une fois et quels que soient les futurs choix stratégiques de Ouagadougou, les autorités nationales ne pourront rester sourds aux appels de la population du pays. Les mobilisations populaires ne sont pas prêtes à s’arrêter et la vague panafricaniste continuera à balayer l’arrogance occidentale. Et si aujourd’hui en Ukraine se déroule le combat contre les derniers vestiges de l’unipolarité atlantiste, c’est notamment en Afrique que se jouera très certainement l’avenir du monde multipolaire post-occidental.
https://afriquemedia.tv/2022/10/11/burk ... tent-deja/
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

1) ré-inhumation de Thomas SANKARA
paix à son âme
2) situation sécuritaire, lutte anti-terroriste
3) départ des forces françaises en cours

_____________________________
Screenshot_20230218-112153-1024x736.jpg
Les familles des défunts avaient manifesté leur hostilité à l’enterrement de leurs proches au Conseil de l’Entente. 
L’inhumation des restes du Président Thomas Sankara et de ses douze compagnons assassinés le 15 octobre 1987 aura lieu le jeudi 23 février 2023, rapporte le gouvernement, dans un communiqué lu à la télévision nationale.
Le porte-parole, Jean-Emmanuel Ouédraogo qui a signé le communiqué, explique que le choix du site « est principalement fondé sur des impératifs socioculturels et sécuritaires d’intérêt national ».
Il précise que « la cérémonie se fera selon les rites coutumières et religieux dans la stricte intimité des familles des défunts » et, qu’elle n’est donc pas ouverte au public.
L’exécutif invite la population au recueillement en vue d’honorer la mémoire de ces martyrs, en attendant la cérémonie solennelle d’hommage, prévue pour le 15 octobre 2023.
Le gouvernement tranche la question du choix du site idéal pour la réinhumation des restes du Président Thomas Sankara et ses compagnons. Les familles des défunts étaient opposé au choix du Conseil de l’Entente, évoquant de « douloureux souvenirs ».
La famille Sankara avait demandé une « grâce Présidentielle afin que les restes du Président Thomas Sankara ne soient pas réinhumés au Conseil de l’Entente ».
DS/ac/APA
https://fr.apanews.net/now/burkina-sank ... vernement/
___________________________________
Burkina_Faso_290909092.png
Burkina : une soixantaine de terroristes tués après une attaque contre l’armée
Date: 20 Février 2023

L’armée annonce, lundi, avoir neutralisé au moins 60 terroristes après avoir subi une attaque, vendredi dernier qui coûté la vie à huit (08) militaires.


Des soldats burkinabè ont été la cible d’une embuscade suivie de « tirs nourris » de jihadiste, vendredi 17 février 2023, entre les localités de Oursi et Déou, dans la région du Sahel, rapportent des sources concordantes.

L’armée parle « d’intenses combats » au cours d’une « attaque complexe » qui a couté la vie à huit (08) soldats et blessé trois autres. « Plusieurs militaires sont toujours recherchés », ajoute l’Etat-major général de l’armée qui fait savoir que tous les moyens sont mis en œuvre pour les retrouver.

Des renforts ont été, par la suite, déployés en appui et pour procéder à des opérations de ratissage. Ils ont ensuite pris en chasse plusieurs colonnes de terroristes rescapés qui se sont rendus dans une forêt près de Soum-Bella, à la frontière malienne, où se trouve leur base, croit savoir l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Nos sources indiquent que l’armée y a mené des frappes aériennes, neutralisant plusieurs dizaines d’hommes armées, affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et détruit du matériel de guerre.

« Une soixantaine de terroristes ont été tués lors de la contre-offensive aérienne qui a visé les colonnes ennemies qui tentaient de s’exfiltrer en direction de la frontière au Nord », assure l’armée qui soutient avoir détruit sept véhicules armés et des dizaines de motos.

L’armée salue le courage des soldats et invite les populations à s’abstenir de diffuser des bilans qui ne corroborent aucune constatation sur le terrain.

Depuis 2015, le Burkina est la cible d’exactions des groupes jihadistes qui ont fait des milliers de victimes et entrainé le déplacement de près de deux millions de personnes.

Copyright Malijet © 2008 - 2023. Tous droits réservés
Source: APA https://malijet.com/actualite_internati ... ue-co.html

Burkina Faso : au moins 51 soldats tués dans une embuscade
Au moins 51 soldats ont été tués vendredi lors d'une embuscade tendue par des jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, où les attaques des groupes armés "terroristes" s'intensifient depuis le début de l'année.

Cette embuscade dans la région du Sahel frontalière du Mali et du Niger, dont le bilan provisoire a été annoncé lundi par l'armée, pourrait s'avérer la plus meurtrière jamais commise contre les forces de sécurité depuis celle de novembre 2021 à Inata (nord): 57 gendarmes avaient alors été tués après avoir vainement lancé des appels à l'aide.

Lundi soir, "ce sont 43 nouveaux corps qui ont été retrouvés, établissant le bilan provisoire à 51 militaires tombés", indique l'armée burkinabè dans un communiqué. Elle avait donné lundi matin un bilan de huit soldats tués.

L'armée affirme que "les opérations se poursuivent avec une intensification des actions aériennes qui a permis de neutraliser une centaine de terroristes et de détruire leurs matériels. Ce chiffre s'ajoute à la soixantaine de terroristes neutralisés depuis le début de la riposte".

L'état-major de l'armée "invite l'ensemble des Forces armées nationales à maintenir la mobilisation qui nous a permis d’engranger des victoires importantes ces dernières semaines", selon le communiqué.

L'état-major appel en outre "les populations à l'union sacrée autour des Forces de défense et de sécurité en ces moments difficiles. C'est ensemble que nous vaincrons le terrorisme".

Une patrouille militaire "en mouvement" a été victime d'une attaque "complexe" vendredi entre Deou et Oursi (province de l'Oudalan) dans la région du Sahel, avait précisé samedi l'armée sans alors donner de bilan. Elle ajoutait que "d'intenses combats" avaient opposé les membres de l'unité militaire prise à partie "à un groupe armé terroriste".

Les raids meurtriers attribués à des jihadistes se sont multipliés ces dernières semaines au Burkina. Avec l'attaque de vendredi, près de 200 - civils et militaires - sont mortes au cours des deux dernières, selon un décompte de l'AFP.

Le Burkina Faso, théâtre de deux coups d'Etat militaires en 2022, est pris depuis 2015 dans une spirale de violences jihadistes apparues au Mali et au Niger quelques années auparavant et qui s'est étendue au-delà de leurs frontières.

Les violences ont fait depuis sept ans plus de 10.000 morts - civils et militaires - selon des ONG, et quelque deux millions de déplacés.

- Le traumatisme d'Inata -

Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition issu d'un coup d'Etat le 30 septembre 2022, s'était alors donné pour objectif de "reconquérir" les quelque 40% du territoire burkinabè contrôlé par les groupes jihadiste affiliés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique.

Mais depuis sa prise du pouvoir, les attaques attribués à ces groupes n'ont fait qu'augmenter.

Pour tenter d'enrayer cette tendance inquiétante, le capitaine Traoré, qui a exigé le départ des forces spéciales françaises de Ouagadougou, entend nouer de nouveaux partenariats "gagnant-gagnant" avec de nouveaux pays, dont la Russie.

L'armée burkinabè est sous-équipée et il cherche à acquérir du matériel militaire auprès de n'importe quel pays prêt à lui en fournir.
Il a cependant démenti toute présence des mercenaires de la société russe Wagner, que les occidentaux accusent d'être présents au Mali, également dirigé par des militaires issus de putschs et qui ont bouté les forces française de Barkhane hors de leur pays. Selon les autorités maliennes, les Russes présente sur leur territoire sont des "instructeurs".

"Nous avons nos Wagner, ce sont les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l'armée) que nous recrutons. Ce sont eux nos Wagner", a-t-il affirmé début février. Peu après sa prise de pouvoir, il a lancé une campagne de recrutement de ces supplétifs qui payent eux aussi un lourd tribut à la lutte anti-jihadiste. Sur des besoins estimés à 50.000, 90.000 se sont inscrits.

L'attaque la plus meurtrière jamais commise au Burkina, reste à ce jour celle commise à Solhan en juin 2021, qui avait fait de 130 à 160 morts civils, selon les bilans.
Mais l'attaque contre les gendarmes d'Inata laissés à eux-mêmes en novembre 2021, avait provoqué un profond traumatisme au sein de l'opinion et des forces armées.
Elle s'était produite peu avant le premier coup d'Etat de janvier 2022 qui avait renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré, accusé d'"incapacité" face aux jihadistes.
https://fr.africanews.com/2023/02/20/bu ... embuscade/

Au moins 70 soldats burkinabè sont morts en quatre jours dans deux attaques dans le nord, près du Mali, qui confirment le regain des violences djihadistes au Burkina Faso depuis le début de l'année.

Les raids meurtriers attribués à des groupes djihadistes ont fait au Burkina plus de 200 morts, civils et militaires, depuis début janvier.

Lundi soir, au moins une quinzaine de soldats ont été tués dans la province de l'Oudalan dans l'extrême nord du pays, à quelques kilomètres de la frontière malienne, selon des sources sécuritaires.
"Le détachement de Tin-Akoff a été la cible d'une violente attaque", a indiqué une première source, évoquant un bilan d'une "quinzaine de morts" et des "éléments qui manquent à l'appel". Le bilan pourrait s'alourdir : une deuxième source sécuritaire a avancé un bilan de 19 morts et "des dizaines de disparus".
Embuscade

Selon la première source, la riposte aérienne et terrestre de l'armée burkinabè a permis de "neutraliser" (tuer, ndlr) des "dizaines de terroristes". Et les opérations se poursuivent, selon cette source, "concentrées dans la province de l'Oudalan qui connaît un regain de violences depuis quelques jours".
C'est dans cette province, près de Déou, qu'au moins 51 soldats ont été tués vendredi dans une embuscade, un bilan encore provisoire, selon l'armée.
Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, lors d'un putsch fin septembre 2022 : c'est aussi celle qui a fait le plus de morts au sein de l'armée depuis novembre 2021. A l'époque, 57 gendarmes avaient été tués après avoir vainement lancé des appels à l'aide.

Cette attaque avait alors provoqué un profond traumatisme au sein des forces armées et de l'opinion et s'était produite peu avant le premier coup d'Etat de janvier 2022 qui avait renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré, accusé d'"incapacité" face aux djihadistes.
Unité nationale
Dans une réaction mardi à l'embuscade de Deou, le capitaine Traoré a affirmé que dans ce "combat parsemé d'embûches", le "sursaut patriotique" et la "détermination" des autorités restaient "intacts jusqu’à la victoire finale" contre les groupes djihadistes.

Selon l'armée, la riposte à cette attaque de vendredi a permis de tuer 160 djihadistes. Le chef de la junte peut compter sur le soutien de plusieurs partis politiques et organisations de la société civile
. "En ces heures difficiles, j'exhorte tous les Burkinabè à cultiver l'esprit d'unité nationale, et à soutenir les autorités de la transition, dans leur détermination à restaurer notre intégrité territoriale", a ainsi déclaré dans un communiqué Zéphirin Diabré, président de l'Union pour le changement (UPC) et ancien ministre du président Kaboré.

"En ces moments difficiles", le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF), organisation de la société civile proche de la junte, a invité dans un communiqué "tous les jeunes à une union nationale et sacrée autour" des forces armées, de leurs supplétifs civils et des autorités "dans leur détermination à restaurer notre intégrité territoriale".
Épreuve
Le pays, théâtre de deux coups d'Etat militaires en 2022, est pris depuis 2015 dans une spirale de violences djihadistes apparues au Mali et au Niger quelques années auparavant et qui s'est étendue au-delà de leurs frontières. Les violences ont fait depuis sept ans plus de 10 000 morts - civils et militaires - selon des ONG, et quelque deux millions de déplacés.
Peu après avoir pris le pouvoir, le capitaine Traoré s'était donné pour objectif de "reconquérir" les quelque 40% du territoire burkinabè contrôlé par les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique.

Mais depuis, les attaques qui leur sont attribuées n'ont fait qu'augmenter et l'embuscade de vendredi est "la première vraie épreuve du capitaine Traoré", titre mardi L'Observateur Paalga, un influent quotidien indépendant.
Son lourd bilan interpelle. "Comment comprendre que sept ans après, malgré les modes opératoires connus de tous, nos forces combattantes tombent toujours dans des embuscades de ce genre ?", s'interroge ainsi l'analyste politique Harouna Traoré.

Souveraineté

Soucieuse de retrouver leur "souveraineté" dans la lutte anti-djihadiste, les autorités du Burkina ont demandé le mois dernier à la force française Sabre, composée de 400 militaires des forces spéciales, de quitter le pays.
Ce retrait se déroule "dans des conditions de coopération convenable avec les Burkinabè", a estimé mardi la ministre française des Affaires étrangères sur la chaîne de télévision France 5. "Les choses se passent bien", a précisé Catherine Colonna.
L'attaque la plus meurtrière jamais commise dans le pays reste à ce jour celle de Solhan (nord) en juin 2021, qui avait fait de 130 à 160 morts civils, selon les bilans.
https://fr.africanews.com/2023/02/22/bu ... -attaques/

_______________________

le Burkina Faso fait valoir sa souveraineté :arrow: départ de la force française en même temps qu'une accentuation de la violence terroriste, même situation qu'il y a qlq mois quand ils ont quitté le Mali, avec des attaques très intenses et ciblées


Le Burkina Faso a annoncé dimanche la fin officielle des opérations des troupes françaises sur son sol.

L’état-major burkinabè a déclaré qu’une cérémonie solennelle de descente de drapeaux a été organisée avec le commandement de la force française Sabre au Burkina samedi.

L’événement qui s’est déroulé dans l’enceinte du Camp Bila Zagré en périphérie de Ouagadougou la capitale est intervenu quelques semaines après la dénonciation par le gouvernement de transition des accords de défense liant les deux pays. Dans un courrier daté du 18 janvier, le gouvernement de burkinabè avait donné un mois aux forces françaises pour quitter le pays. Paris avait acté ce départ une semaine après.
Les relations entre la France et le Burkina se dégradaient de plusieurs mois.

La force française Sabre était composée d’un contingent de 400 forces spéciales. Le nombre de soldats français encore au Burkina n'était pas connu dimanche soir.
Selon une source sécuritaire burkinabè, "une grande partie des militaires sont déjà partis". Une source gouvernementale française a de son côté indiqué que des militaires français étaient toujours présents au Burkina, sans en préciser le nombre.
Interrogé sur la date de départ effective des derniers soldats, un porte-parole de l'armée française n'a pas souhaité communiquer.
https://fr.africanews.com/2023/02/20/bu ... wsource=cl


C'est officiel. Annoncé le mois dernier, le retrait des opérations françaises au Burkina Faso est acté.

Dès samedi, une cérémonie de descente du drapeau avait été organisée pour marquer le coup. 
Le Burkina Faso avait annoncé la fin de l'opération Sabre quelques semaines après la dénonciation par le gouvernement de transition des accords de défense liant les deux pays, dont les relations se sont dégradées ces derniers mois. 

A Ouagadougou, la capitale, la nouvelle est bien accueillie.
".... C'est bien parce que la France a respecté les règles du jeu. C'est-à-dire qu'il y avait un contrat qui nous liait, je crois, et le Burkina a décidé que le contrat ne convenait plus, donc ils ont essayé de le dénoncer. Par rapport à cela, la France a compris, il n'y a pas eu de débat, donc c'est très bien.", commente cet artisan.
pour Patrick Sawadogo, étudiant burkinabé, "... quand vous êtes dans un pays et que la population elle-même demande votre départ, c'est bien de respecter les consignes données par la population. Donc je pense que le départ de l'armée française est très bien."

Si la date de départ effectif des troupes reste encore inconnue, une source sécuritaire burkinabè affirme que "la plupart des soldats (français) auraient déjà quitté le territoire".
Ce départ marque une nouvelle étape importante dans la réduction de la présence militaire française dans la région. Le Mali voisin a également insisté sur le départ des troupes françaises et, en 2022, le président français Emmanuel Macron a mis fin à la mission anti-djihadiste Barkhane dans ce pays après une décennie.
https://fr.africanews.com/2023/02/21/bu ... isfaction/

Coopération : Fin des opérations de la Task Force SABRE à partir du sol Burkinabè
dimanche 19 février 2023

L’État-major Général des Armées et le commandement de la TF SABRE ont organisé ce samedi 18 février 2023 dans l’enceinte du Camp Bila Zagré à Kamboincin, une cérémonie solennelle de descente de drapeaux marquant la fin officielle des opérations de la Task Force à partir du sol burkinabé.

Cette cérémonie a été présidée par le colonel Adam NERE, Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre, représentant le Chef d’État-Major Général des Armées et le lieutenant-colonel Louis LECACHEUR, représentant le COMMANDANT de la TF SABRE.

En rappel, cette cérémonie intervient après la dénonciation par les autorités politiques du Burkina Faso de l’accord de 2018 régissant la présence des Eléments des Forces Armées Françaises au Burkina Faso.

Le désengagement des équipements et matériels restants de Sabre sera finalisé par une équipe de logisticiens déployés à cet effet, selon un chronogramme défini en accord avec l’Etat-Major Général des Armées.
https://lefaso.net/spip.php?article119600
arton119600.jpg
CEGMA
Entre la France et le Burkina, une relation historique en dents de scie
Publié le: 20 février 2023


L’armée burkinabè a annoncé dimanche la fin des opérations de la force française Sabre au Burkina Faso, dernier épisode d’une relation intime et souvent houleuse entre ce pays sahélien et l’ancienne puissance coloniale.

Voici les principaux événements ayant jalonné les relations, en dents de scie, entre les deux pays.

La » Haute-Volta » et les violences de la colonisation
Le royaume Mossi devient un protectorat français en 1896. Le territoire alors dénommé « Haute-Volta » est intégré à l’Afrique occidentale française.

Au cours de la Première Guerre mondiale, les habitants de plusieurs régions se révoltent contre les recrutements forcés de tirailleurs par l’armée française. Environ 30.000 seront tués. Dans le sillage de plusieurs pays d’Afrique francophone, la Haute-Volta accède à l’indépendance le 5 août 1960.
Sankara, pionnier de la lutte contre la « Françafrique »

Le capitaine Thomas Sankara accède au pouvoir par un putsch en 1983 et instaure un régime d’inspiration marxiste et « anti-impérialiste ». La Haute-Volta devient le Burkina Faso, la « patrie des personnes intègres » et entame sa « révolution », qui passe par une remise en cause des relations avec la France.

Lors d’une visite du président de la République François Mitterrand en 1986, Thomas Sankara critique violemment la politique française devant les caméras de télévision.

Un an plus tard, le leader révolutionnaire est assassiné avec douze de ses compagnons lors d’un coup d’Etat orchestré par son bras droit, Blaise Compaoré qui prend le pouvoir. L’an dernier, M. Compaoré a été condamné par contumace par la justice burkinabè à la prison à perpétuité pour son rôle dans cette affaire.

« Jusqu’à aujourd’hui, pour une bonne partie de l’opinion burkinabè, l’assassinat de Sankara a été orchestré depuis le fameux séjour de Mitterrand au Burkina Faso », rappelle l’expert burkinabè en relations internationales Oumarou Paul Koalaga.

« Parmi ceux qui se définissent aujourd’hui comme des révolutionnaires, beaucoup attendaient de prendre une revanche sur cette partie de l’histoire », souligne-t-il à l’AFP. Entre 2018 et 2021, la France avait transmis à la justice burkinabè des documents déclassifiés sur cet assassinat.
La parenthèse dorée Compaoré

A son arrivée au pouvoir, Blaise Compaoré entame une normalisation des relations avec l’ex-puissance coloniale. Il est élu pour la première fois à la présidence de la République en 1991, malgré une faible participation (25%).

Peu de temps après sa réélection en 1998, le célèbre journaliste Norbert Zongo est assassiné alors qu’il enquêtait sur la mort du chauffeur de François Compaoré, le frère du président. Un crime qui soulève une vive émotion et entraîne des manifestations dans tout le pays.

« L’assassinat de Norbert Zongo ou de Thomas Sankara étaient des dossiers emblématiques en matière de droits humains et on n’a pas senti de soutien véritable de la France », souligne l’analyste Oumarou Paul Koalaga.

Après 27 ans de règne, Blaise Compaoré est finalement contraint de quitter le pouvoir par une insurrection populaire en 2014. A l’aide de moyens militaires français, il est exfiltré vers la Côte d’Ivoire voisine, où il vit toujours.

« Pour une certaine opinion, c’est une complicité manifeste, et ça fait partie de certains éléments de justification des rapports difficiles avec la France qui existent aujourd’hui », résume Oumarou Paul Koalaga.
La difficile lutte contre le terrorisme

Dès 2008, des soldats français prennent position au Burkina Faso. Les premières attaques jihadistes frappent le pays en 2015. L’une d’entre elles vise en mars 2018 l’ambassade de France à Ouagadougou, tuant huit militaires burkinabè.

L’insécurité grandissante conduit de nombreux expatriés français à quitter le Burkina Faso. Depuis 2015, les groupes jihadistes progressent sur le territoire et multiplient les attaques contre les forces burkinabè et les exactions contre les populations civiles.

« La France est toujours perçue comme le colonisateur qui, malgré la présence d’une force spéciale, peine à aider le Burkina pour mettre fin aux attaques terroristes. Rester sous cette coupe est perçue par les jeunes comme une soumission qui perdure », pointe l’analyste Drissa Traoré.



Le coup d’État d’Ibrahim Traoré, nouvelle rupture

Le 30 septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré prend le pouvoir par un putsch, soutenu par une large frange de la jeunesse qui exige une remise en question du partenariat avec l’ancienne puissance coloniale.

En janvier 2023, la France rappelle son ambassadeur au Burkina Faso, Luc Hallade, sur demande des autorités burkinabè. Dans la foulée, le régime de Ouagadougou donne un mois aux forces françaises pour quitter le pays.

« Il existe des raisons légitimes de critiquer la politique française, mais pour les dirigeants, notamment le régime actuel, il suffit d’exhiber quelques situations, de dire qu’on est pro-Sankara et révolutionnaire, pour créer une certaine adhésion au sein de l’opinion. C’est devenu un fond de commerce, et ça fonctionne », estime l’analyste Oumarou Paul Koalaga.

 Source: Voa Afrique

https://afriquemedia.tv/2023/02/20/entr ... s-de-scie/
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

Terrorisme au Burkina : Deux ou trois choses apprises du rapport « Global terrorism index 2023 »
Accueil > Actualités > DOSSIERS > Attaques terroristes • Lefaso.net • samedi 25 mars 2023


L’année 2022, a été une année éprouvante pour notre pays. Chacun sait ce qu’il a vécu avec deux coups d’Etat survenus à huit mois d’intervalle. Ces moments d’instabilité à la tête de l’Etat, et de division au sein de l’armée ont impacté la lutte contre le terrorisme dans notre pays. 2022 est la pire des années pour notre pays en termes d’impact du terrorisme dans le pays. C’est ce qui ressort du rapport publié par l’Institut pour l’économie et la paix (IEP) qui analyse chaqu’année l’impact du terrorisme dans le monde.

Sur la base des données collectées par plusieurs sources comme TerrorismTracker sur les attaques terroristes, le nombre de personnes mortes et blessées, les dommages occasionnés. Tous ces critères sont pondérés. Le critère le plus important est le nombre de morts. Le rapport analyse près de 163 pays regroupant 99,7 de la population mondiale. Notre pays a été observé par le think thank qui produit ce rapport. Quelques constats et données le concernant sont intéressants dans ce rapport, et nous les partageons avec vous.

Le rapport du GTI nous dit que notre région, le Sahel, est aujourd’hui l’épicentre du terrorisme mondial. C’est au Sahel que se passe le terrorisme avec près de 43% du nombre total de décès, en 2022. Ce rapport nous dit qu’en 2007, on en était au Sahel, seulement à 1% du nombre total des incidents terroristes. Et en 16 ans nous avons eu une augmentation de 2000%. Nous faisons « mieux » si on peut s’exprimer ainsi en matière de nombre de personnes décédées du fait du terrorisme que l’Asie du sud, le Moyen Orient, et l’Afrique du nord réunis. Les attaques terroristes augmentent au Sahel mais sont en déclin en Afrique du nord et au Moyen Orient de 32%.

Cette tendance baissière est même mondiale avec un taux des décès en baisse de 9%. L’année 2022 a été en baisse de 38% par rapport au pic de décès de 2015 qui a fait 10 699 morts. Le nombre des attaques terroristes diminuent aussi dans le monde de 28%. Mais contrairement à cela notre pays, a connu en 2022 une hausse importante du nombre de décès dû au terrorisme passant de 759 à 1135 selon le GTI. C’est la première fois que le pays atteint le chiffre de 1000 morts. Le nombre de personnes décédées dans notre pays représente 17% du nombre total des décès dans le monde.

Le Mali avec 944 morts en 2022 fait 14% des pertes humaines. Le Nigéria ne compte que pour 6% et notre voisin de l’Est, le Niger ne prend que 3%. Raisonnons CEDEAO avec ses statistiques, en 2022, les personnes ressortissantes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest mortes du fait du terrorisme représentait 40% du total des décès, en ne s’en tenant qu’aux quatre pays Burkina, Mali, Nigeria, Niger. Par le passé la communauté a regardé les deux pays Nigeria, Mali, se débattre seuls jusqu’à ce que l’incendie se propage au Burkina et au Niger et est en passe de gagner le Togo, le Bénin la Côte d’Ivoire et les autres pays côtiers.

Si le « Sahelistan » est une réalité, l’Afghanistan reste le pays le plus impacté par le terrorisme ces quatre dernières années. Le Burkina est monté sur le podium avec la médaille d’argent et le bronze pour la Somalie. Le rapport nous dit que le nombre des attaques a augmenté ainsi que le nombre des décès et la létalité des attaques dans notre pays. Le Burkina, le Mali et l’Irak ont en commun d’avoir le plus grand nombre d’attaques non revendiqués.

Il y a parmi les assaillants de ces pays beaucoup de pêcheurs en eaux troubles que sont les bandits, trafiquants et autres contrebandiers qui s’attaquent à l’Etat pour le gain facile. Le rapport dit que c’est le JNIM, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans(GSIM) qui est responsable de la plupart des attaques revendiquées au Burkina. Le connaître bien et le combattre est une des clés du succès de la lutte contre le terrorisme dans notre pays.

Dix pays comptent pour 85% des décès du terrorisme selon GTI
Le tableau suivant provient du rapport GTI 2023 il fait le classement des dix pays les plus impactés par le terrorisme et leur évolution depuis 2011
et_le_burkina_devient_le_premier_pays_le_plus_impacte_par_le_terrorisme_en_2022-9f893.jpg
Si on observe la situation du Burkina à partir de 2011, il était très peu touché par le terrorisme comparé au Mali et au Niger, et dès qu’il a été touché en 2015, il n’a fait que s’écrouler par paliers successifs. Une descente continue. Nos voisins du Mali et du Niger n’ont pas eu le même parcours. Qu’est- ce qui peut expliquer le nôtre ? Est-ce légitime de regarder ce passé peu glorieux ? Oui s’il nous enseigne quelque chose et si nous apprenons de nos erreurs et utilisons le tremplin du passé pour des victoires futures.

Plusieurs raisons expliquent à notre descente aux enfers que le graphique montre : la faible connaissance de l’ennemi, la réponse inadéquate au problème. On l’a déjà dit le pouvoir MPP a cru que le terrorisme était une réaction du pouvoir déchu du CDP. Tout le monde sait que ce mauvais diagnostic nous a fait perdre beaucoup de temps. On n’a pas étudié l’ennemi pour le connaître et le combattre. On a fait plus confiance à l’appui des partenaires étrangers. On n’a pas fait un point de nos forces et faiblesses. On s’est disputé entre nous sur des questions subsidiaires au terrorisme par la suite.

Maintenant que nous savons que cette guerre contre le terrorisme, est la nôtre, pas celle d’un allié étranger et que c’est sur nos propres forces qu’il faut compter, il faut s’atteler à réunir nos forces, l’armée, les FDS, les VDP, la population. Il ne faut pas diviser notre propre camp. Tout le monde ne peut pas se battre avec des fusils et ce n’est pas pour autant qu’ils ne servent à rien ou sont pour les terroristes.

Donc il est essentiel d’affiner notre connaissance de l’ennemi et de le combattre à tous les niveaux, comme l’assèchement de ses sources de financement, l’empêcher de faire de nouvelles recrues par la cohésion sociale et la non stigmatisation des ethnies, la formation et l’emploi des jeunes. C’est ce que le gouvernement propose et il doit continuer de le faire tout en tendant le bras à ceux qui déposent les armes, car la paix même si elle est chère, elle est à meilleur prix que la guerre. Et nous qui disons cela, c’est aussi notre contribution pour la défense de la patrie, en aidant nos compatriotes de bonne volonté à réfléchir pour le pays et son avenir.

Sana Guy - Lefaso.net
https://lefaso.net/spip.php?article120392
Lutte contre l’insécurité : La Côte d’Ivoire offre du matériel militaire au Burkina Faso
Accueil > Actualités > Diplomatie - Coopération • LEFASO.NET - © Image d’illustration : Shutterstock • dimanche 19 mars 2023
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Selon nos confrères de Radio France international qui citent des sources militaires ivoiriennes, la Côte d’Ivoire a livré du matériel au Burkina d’une valeur de plus de 2 milliards de francs CFA.

Ce matériel offert dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, selon la radio, est constitué « d’une cinquantaine de véhicules pickup de type Azawad, 1000 fusils d’assaut AK47 avec 100 mille munitions ».


« Le matériel a été remis ces jours-ci », indique RFI qui cite la source militaire qui n’a pas donné plus de précisions. Ce don fait suite à une demande de soutien que les autorités burkinabè ont adressée à la Côte d’Ivoire. Mais selon nos confrères du groupe Oméga Médias qui citent également une source sécuritaire burkinabè, l’opération s’est déroulée en toute discrétion en janvier et février et le gouvernement ivoirien a reçu, il y a juste quelques jours, une lettre de remerciements du gouvernement burkinabè.

Cet important matériel militaire permettra sans doute au Burkina de mieux sécuriser une frontière longue de plus de 500 kilomètres qu’il partage avec son voisin ivoirien.
Ce don intervient alors que certaines voix appellent à des relations diplomatiques plus apaisées entre les deux pays. La Côte d’Ivoire accueille plus de 8 000 réfugiés burkinabè sur son territoire. Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), en 2021, près de 20 000 Burkinabè ont fui vers les pays voisins (Côte d’Ivoire, Mali, Niger et Bénin).
Lefaso.net - Source : RFI
https://lefaso.net/spip.php?article120246
Le Burkina Faso suspend la diffusion sur son territoire de France 24
Par Mehdi Messaoudi - 27 mars 2023

Les autorités burkinabé ont ordonné ce lundi 27 mars la suspension «sine die» de la diffusion de la chaîne française France 24,sur son territoire, après qu’elle ait accordée , il y a quelques jours,une interview au chef de l’organisation terroriste l’AQMI, en l’occurrence Abou Obeida Youssef al-Annabi.
«En ouvrant ses antennes au premier responsable d’AQMI, France 24 (…) offre un espace de légitimation des actions terroristes.
Le gouvernement a donc décidé en toute responsabilité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, de la suspension sine die de la diffusion des programmes de France 24 sur l’ensemble du territoire national», indique un communiqué du gouvernement burkinabé.
Le 6 mars dernier, France 24 avait diffusé des réponses écrites d’Abou Obeida Youssef al-Annabi, le chef d’AQMI, à une quinzaine de questions posées par le journaliste-maison, spécialiste des questions liées au terrorisme, Wassim Nasr.
Début décembre, les autorités de Ouagadougou avaient déjà suspendu la diffusion de Radio France Internationale (RFI), du même groupe que France 24, France Médias Monde. RFI était notamment accusée d’avoir relayé «un message d’intimidation» attribué à un «chef terroriste». RFI et France 24 sont également suspendues au Mali.
«Dans le noble combat engagé pour libérer notre pays de la barbarie des hordes terroristes et des bandits armés, le gouvernement prévient qu’il demeurera intransigeant dans la défense des intérêts vitaux de notre peuple contre tous ceux qui joueraient les mégaphones dans l’amplification des actions terroristes et des discours de haine et de division véhiculés par ces groupes armés», note le gouvernement.
https://algerie54.dz/2023/03/27/france- ... kina-faso/

Burkina Faso: vers la réouverture de l’ambassade de Russie à Ouagadougou
25 Mars 2023

-Depuis la fermeture de l'ambassade russe au Burkina Faso en 1992, c'est la mission diplomatique russe à Abidjan qui s’occupe des relations diplomatiques entre Moscou et Ouagadougou

L’ambassadeur russe en Côte d’Ivoire, Alexeï Saltykov, a exprimé samedi son optimisme quant à la réouverture de l'ambassade de Moscou à Ouagadougou, cela est conforme, selon ses dires, à l'orientation stratégique de la Russie vers le développement des relations avec les pays du continent.

Le chef de la diplomatie russe à Abidjan et simultanément au Burkina Faso, a souligné, dans une déclaration à Sputnik, la pertinence de la réouverture de l'ambassade de Russie à Ouagadougou.

Il convient de noter, à cet égard, que c'est la mission diplomatique russe à Abidjan qui s’occupe des relations diplomatiques russo-burkinabè depuis la fermeture de l’ambassade russe à Ouagadougou en 1992.

Le diplomate russe a, par ailleurs, passé en revue les relations russo-burkinabè notamment dans les domaines des livraisons d'engrais, des formations universitaires, et de la lutte antiterroriste.

"Le dialogue entre les deux pays ne s’arrête pas une minute", a-t-il assuré.

A rappeler que la deuxième édition du sommet Russie-Afrique se tiendra du 23 au 24 juillet 2023 à Saint-Pétersbourg et attirera des dizaines de pays du continent, dont le Burkina Faso.

Le président russe, Vladimir Poutine avait adressé une invitation au président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, pour participer à ce sommet.
AA / Tunis / Wejden Jlass
https://malijet.com/actualite_internati ... -ouag.html
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tahiadidou
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par tahiadidou »

@Numidia, au sujet du 1er article, je propose le Rapport complet qui est plus exhaustif, avec pleins de tables et graphiques, et permettrait à chacun d'en tirer les conclusions.
https://reliefweb.int/report/world/glob ... index-2023

Il n'en demeure pas moins qu'au sujet du Burkina, passer de d'un GTI de 108 a 52 en une année (2015) est assez surprenant. En passant, je pensais que les attaques avaient débuté en 2016 mais bon.
Il y a deja, au delà de l'attaque de la Libye en 2011, les operations militaires françaises (Serval+Barkane) qui après 2013 ont du conduire au déplacement des (de certains?) groupes terroristes vers la (longue) frontière entre le Mali et le Burkina. La présence militaire américaine au Niger a également fait que le Burkina subisse le terrorisme de plein fouet. Avec Wagner dans les parages, on verra peut être les terros se déplacer vers le Togo ou le Benin. On verra.

Le rapport ci-dessus essaye de faire une corrélation entre les zones chaudes et la présence de mines d'or. Il y a cette possibilité mais ce n'est pas très convaincant vu la localisation de ces mines.

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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

28 juil. 2023 / 2e Forum économique et humanitaire #Russie_Afrique, extrait du discours du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.
mon premier lien bloqué sur youtube, je le remplace ci-après sur Odysée version complète et sur YT AfriqueMedia en partiel
:arrow: https://odysee.com/@D%C3%A9NONCIATIONS: ... 22.13.35:7
:arrow: https://odysee.com/@ethiopiakama:7/L'hu ... ina-Faso:c
:arrow:
(Ouagadougou, 22 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a rendu une visite inopinée le samedi matin à des familles des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombés sur le champ d’honneur pour la patrie.
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ROUYA DRS
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par ROUYA DRS »

numidia a écrit :
28 juillet 2023, 20:42
28 juil. 2023 / 2e Forum économique et humanitaire #Russie_Afrique, extrait du discours du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.
mon premier lien bloqué sur youtube, je le remplace ci-après sur Odysée version complète et sur YT AfriqueMedia en partiel
:arrow: https://odysee.com/@D%C3%A9NONCIATIONS: ... 22.13.35:7
:arrow: https://odysee.com/@ethiopiakama:7/L'hu ... ina-Faso:c
:arrow:
(Ouagadougou, 22 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a rendu une visite inopinée le samedi matin à des familles des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombés sur le champ d’honneur pour la patrie.
Merci ma.soeur un discours a méditer gloire a cette nouvelle génération
Du Boumedienne avec ça formule nous contestons ce mode .
Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

oui, discours mémorable mon frère et surtout avant-gardiste, près de 50 ans, nous vivons ces moments-là que d'autres préparaient et préparent depuis des décennies ... espérons le meilleur pour nous, notre pays et aussi pour l'humanité
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

BURKINA FASO: RETOUR TRIOMPHAL DE RUSSIE DU PRÉSIDENT IBRAHIM TRAORE

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Re: Tension au Burkina Faso

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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

Burkina-Faso : Des commerçants de Cinkasé ciblés dans une attaque
By Mensah Agbenou - August 8, 2023

Selon des autorités du Burkina Faso, une attaque survenue dans la région du centre-est du pays, près de la frontière togolaise, a entraîné la mort d’au moins 22 personnes. Les commerçants sur l’axe Cinkansé-Bittou auraient été spécifiquement visés lors de cette attaque qui s’est déroulée dans la soirée du dimanche 6 août 2023.

Ils rentraient du marché de Cinkansé, situé près de la frontière avec le Togo, lorsque les commerçants ont été arrêtés par des individus armés à Noaho, à proximité de la commune de Bittou. Sami Bérenger Pooda, un responsable local, a déclaré dans un communiqué que des attaques “terroristes” ont malheureusement entraîné des pertes en vies humaines.

Il a indiqué que les dépouilles ont été transférées à la morgue du centre hospitalier régional de Tenkodogo, et a appelé les jeunes à se mobiliser afin d’assurer des funérailles dignes pour les victimes de cet acte qualifié de “barbare”.

En outre, plusieurs véhicules ont été incendiés, entraînant la perte de toutes leurs marchandises. Des blessés ont également été signalés et transportés à Bittou et Cinkansé pour recevoir des soins.
https://icilome.com/2023/08/burkina-fas ... e-attaque/
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

Le Burkina Faso dénonce une convention fiscale vieille de 58 ans avec la France

Après avoir essuyé deux refus de la France de renégocier une convention fiscale de non double imposition signée en 1965, le Burkina Faso a décidé de la dénoncer. Cette convention, jugée inéquitable par les autorités burkinabè, permettait aux entreprises françaises de ne pas payer d’impôts au Burkina Faso lorsqu’elles y exécutaient des contrats.

Le gouvernement du Burkina Faso a décidé de mettre fin à un accord fiscal qui le liait à la France depuis le 11 août 1965. Il s’agit d’une convention fiscale de non double imposition entre les deux pays. Cette convention prévoyait qu’une entreprise créée en France pouvait venir exécuter un marché au Burkina Faso sans payer d’impôts dans ce pays, mais plutôt en France, et vice versa.

Selon la partie burkinabè, cette convention était beaucoup plus profitable à la partie française car il est rare que des entreprises burkinabè exécutent des contrats en France, révèlent des fiscalistes interrogés par Faso7. Cette dénonciation, qui prendra effet dans trois mois, intervient donc alors que les autorités burkinabè reprochent un silence de la France après deux requêtes de renégociation de ladite convention en 2020 et 2021.

Cette initiative de la part de Ouagadougou pourrait entraîner des changements dans les relations économiques entre les deux pays, en particulier pour les entreprises et les personnes qui étaient auparavant couvertes par la convention. Elle pourrait aussi avoir un impact sur les relations bilatérales à l’avenir, et il n’est pas impossible que cela conduise à des négociations pour une nouvelle convention ou à des changements dans les politiques fiscales des deux pays.

Selon le ministère français des Affaires étrangères, en 2021, le Burkina Faso était le 6ème partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne. Le nombre d’entreprises filiales ou ayant des intérêts français était alors estimé à soixante-dix. On dénombre par ailleurs une cinquantaine d’entrepreneurs français dans le secteur de l’hôtellerie-tourisme. Les investissements des entreprises françaises sont concentrés dans divers secteurs, notamment l’agriculture, l’industrie alimentaire, la construction, les banques et les assurances et les services de communication.

Même si elle intervient dans un contexte de tension entre les deux pays, les autorités burkinabè assurent que cette décision n’a rien à voir avec la situation actuelle. Pour rappel, la France a annoncé, le 6 août dernier, la suspension de son aide au développement et de son appui budgétaire au Burkina Faso. Une suspension qui a été décidée suite au soutien du Burkina Faso et du Mali aux putschistes du Niger. Les deux Etats sahéliens ont publiquement prévenu que toute intervention militaire de la CEDEAO contre le Niger (avec le soutien de la France) pour rétablir le président Mohamed Bazoum renversé par un putsch le 26 juillet 2023, équivaudrait à une déclaration de guerre contre les deux pays.

Lire la suite sur https://www.sikafinance.com/marches/le- ... ance_42035
https://linvestigateur.net/2023/08/12/l ... la-france/
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

L’état-major général des armées communique sur la prise de possession du camp de Ber par les FAMa
13 Aout 2023
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https://malijet.com/communiques-de-pres ... posse.html
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