Tension au Burkina Faso

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numidia
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Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

Vive tension depuis des mois au Burkina Faso
contexte: lutte anti-terroriste, le Burkina Faso très touché est un pays englué dans la problématique sécuritaire que
"l'aide militaire" étrangère française n'arrive pas à contrer depuis des années.





notamment depuis les événements de Kaya,
le passage d'un convoi militaire français de force blessant des Burkinabe au passage
fin 2021




et surtout dénonciation par les Burkinabe d'un manque d'implication évident des Français dans la lutte anti-terroriste
de leur refus de laisser les forces burkinabe acheter et avoir du matériel militaire auprès des pays UE (veto français qui ont la main au Burkina)


Burkina-France: le Mouvement M30 NAABA WOBGO exige la fin de tous les accords de coopération
Août 20, 2022Tinga Colette
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Ceci est une déclaration du mouvement M30 Naaba Wobgo à l’occasion de sa conférence de presse tenue le vendredi 19 août 2022 à Ouagadougou pour dénoncer les accords de coopération entre le Burkina Faso et la France.

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Le Mouvement populaire M30 NAABA WOBGO adresse à toutes et à tous ses sincères salutations et de remerciements pour avoir répondu à notre invitation.

Avec votre permission, mettons-nous debout et observons une minute de silence pour honorer la mémoire de nos compatriotes FDS et civils injustement arrachés à notre affection.

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

L’ordre du jour de la présente rencontre de presse nous permettra de vous faire part de ce qui suit :

le bilan d’étape de notre manifestation du 12 août 2022
l’explication du caractère léonin des Accords de coopération entre la France et le Burkina
le mot d’ordre de notre Mouvement

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Le bilan d’étape comprend le contexte de la naissance du M30 NAABA WOBGO, l’état de la nation et le devoir de participer à la vie de la nation.

Notre Mouvement est né à partir du déclin provoqué par les propos outrageux dans le contexte où l’insécurité ne reculant pas a fini par éroder le bien-être et occasionner deuils et souffrances.

En ce qui concerne l’état de la nation, il se trouve que la France classée parmi les cinq (5) premières nations puissantes du monde, est très présente au Burkina Faso et s’arroge de nombreux privilèges dans notre pays depuis 1886. La France est l’unique pays étranger au Burkina Faso qui a un détachement militaire depuis 2015. La France est donc un partenaire majeur du Burkina Faso avec qui elle a signé depuis 1961 des accords de coopération couvrant tous les domaines stratégiques de notre pays (militaire, défense, monnaie, éducation, économie, diplomatie, déploiement de personnel).

Malheureusement, le contraste très triste met en évidence les méfaits de la présence française et le caractère léonin des accords avec la France. Des méfaits qui sont observables dans l’instabilité des régimes politiques, la mal gouvernance, la corruption généralisée, la pauvreté abjecte, un système scolaire obsolète, l’économie non industrialisée, l’expansion du terrorisme depuis l’éclatement de la Libye, l’inorganisation de l’armée nationale et son incapacité à vaincre le terrorisme.

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Compte tenu de l’état préoccupant de la nation, le silence équivaut à une complicité et à une culpabilité. Se fondant sur les droits aux libertés individuelles et collectives ainsi que le devoir pour tout citoyen de participer à la vie de la nation, les militants du M30 NAABA WOBGO ont lancé un mot d’ordre d’interpellation à la France sur sa part de responsabilité dans l’expansion du terrorisme au Sahel ?

L’objectif de notre Mouvement est de parvenir à un choix libre de Coopération respectueuse de notre Souveraineté nationale et des aspirations des populations dans tous les Accords internationaux tels que promulgués par l’ONU dans la Résolution 1514 de 1960 d’octroi de l’indépendance aux Etats. Au regard du non-respect de notre souveraineté par la France, nous, le Mouvement M30 NAABA WOBGO, exigeons le départ pur et simple de l’Ambassadeur Luc Hallade, l’abolition des Accords léonins, le démantèlement du détachement militaire de Kamboinsin, la fin de l’expertise technique France et le retrait des assistants et coopérants de nos institutions.

C’est pourquoi, dès le 22 juillet 2022, notre Mouvement a saisi par courrier toutes les institutions de notre pays pour soulever une protestation contre la politique française et susciter débats et réflexions. Jusqu’à ce jour, aucune institution de la République n’a donné une suite.

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Le samedi, 30 juillet 2022, nous avons procédé au lancement de notre Mouvement M30 NAABA WOBGO dans la salle de conférence du site du Mémorial Thomas Sankara. Quelques-uns d’entre vous avez été témoins. Notre conférence a été perturbée par des individus qui nous ont agressés causant des blessés et dégâts matériels. Des plaintes ont été déposées auprès du Procureur du Faso et la Police Nationale. Cependant, des interrogations demeurent :

Pourquoi, nous faisons l’objet d’agression par des individus alors que notre message d’interpellation sur la politique étrangère de la France ne vise nullement un individu qu’il soit burkinabè, africain, français ou autre ?
Pourquoi, l’enquête d’interpellation des auteurs qui nous ont agressés est peu diligente en dépit des indices révélés par les images de la scène remises à l’enquêteur pour le jugement ?

Au demeurant, nous croyons encore à la justice de notre pays. Aussi, nous appelons le Procureur du Faso à demeurer fidèle à son serment d’être le garant des libertés individuelles et des intérêts généraux de notre société quelles que soient les éventuelles influences extérieures aux desseins égoïstes.

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Le 02 août 2022, usant de nos droits constitutionnels à la liberté d’association, d’expression et de manifestation confirmée par le décret n°22/97/II/AN du 21 octobre 1997 qui est un droit fondamental inaliénable, nous avons adressé une lettre de préavis de manifestation pacifique à la Commune de Ouagadougou, dans le but d’obtenir une autorisation d’encadrement, comme requis par ledit décret.

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Le 11 août 2022, nous reçûmes l’acte administratif de la Commune de Ouagadougou notifiant un refus d’autoriser notre manifestation en évoquant trois motifs : le contexte sécuritaire difficile, le risque de troubles à l’ordre public et la zone de l’ambassade qualifiée de sensible.

Cependant, quelques questions méritent des réponses :

La marche ou la manifestation publique est pourtant un acte légal c’est à dire conforme à la loi. Elle n’est pas un acte illégal ou interdit par la loi.
L’acte administratif de la mairie de Ouagadougou n’a pas pour objet de remettre en cause le décret qui est un droit constitutionnel, mais une activité dévolue à elle d’encadrer les manifestations sur les voies publiques pour garantir le maintien de l’ordre.

Or, parmi ces motifs de refus, le contexte sécuritaire est bien la cause noble de notre manifestation pacifique qui vise à interpeller l’Ambassadeur de France sur les méfaits de la politique étrangère française au Burkina Faso et exiger son abolition pure et simple.

Dès le dépôt de notre demande auprès de la Commune de Ouagadougou, nous avons rencontré les décideurs en leur expliquant le caractère légitime et noble de notre manifestation dont le but est de remettre officiellement un message à l’Ambassade de France par les responsables du Mouvement M30 NAABA WOBGO sans encombre.

En plus des dispositions internes, une couverture sécuritaire supplémentaire a été requise auprès de la Police et la Gendarmerie pour garantir le caractère pacifique et organisé de la manifestation.

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« la France doit partir ! la decolonisation du Burkina Faso, c’est maintenant ! la liberation du Burkina Faso est non negociable ! »

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Le vendredi, 12 dans la matinée, l’Ambassade de France a confirmé par quatre (4) appels téléphoniques sa disponibilité à recevoir notre Message publiquement au sein de l’enclave.

Au regard de tout ce qui précède, nous pensions que notre message n’est pas compris par la commune de Ouagadougou puisque nous avions précisé que notre Manifestation est pacifique. C’est ainsi que nous avions décidé collégialement de maintenir notre manifestation en réajustant l’itinéraire dont le rassemblement se limite au rond-point des Nations Unies et un groupe de militants délégués du M30 NAABA WOBGO se déplaceront pour remettre le massage à l’ambassade.

A 14h45mn, le groupe délégué du M30 NAABA WOBGO est nez -à-nez avec les policiers de la Brigade Anti – Criminelle (BAC) au rond-point des Nations-Unis et ces derniers nous ont empêchés d’avancer vers l’ambassade de France. Nous avons expliqué être porteur d’un Message d’interpellation pour l’Ambassade qui en est informée. La police de la BAC a dit qu’elle n’est pas au courant, mais se propose de se renseigner auprès de sa hiérarchie.

Alors que l’Agent de police BAC nous dit d’attendre afin qu’il se renseigne auprès de ses supérieurs, des projectiles de gaz lacrymogènes s’écrasèrent sur nos têtes à bout portant.

La Coordonnatrice en détresse respiratoire fut portée par ses gardes-corps et obtint un asile humanitaire dans l’enceinte de la Brigade Garde de Sécurité Pénitenciers (GSP) du TGI. Des bombes de gaz continuèrent de s’écraser au sein de cette brigade occasionnant une brouille entre les deux corps. Dans cette course-poursuite, le camarade Hermann Timbwaoga ZOUNGRANA fut arrêté et déféré au Commissariat central de Police.

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Cette scène d’une violence inouïe laisse que des questionnements :

La police de la BAC nous a empêchés de remettre notre message en dépit de l’information donnée à elle que l’Ambassade a confirmé sa disponibilité à recevoir ledit message. Qui a intérêt à ce que notre Message d’interpellation de la France et de son Ambassadeur n’arrive pas à destination ?
La police de la BAC nous a dit qu’elle n’a pas reçu d’information. L’Ambassade qui est une enclave, pouvait elle omettre d’informer l’autorité nationale qu’elle reçoit un groupe de citoyens porteurs de message ?
Qui a ordonné une telle répression violente sur des citoyens burkinabè qui dénoncent les méfaits de l’occupation française ?

Nous, membres du Mouvement M30 NAABA WOBGO, condamnons fermement cette répression violente ! Nous condamnons les velléités de privation de libertés au Burkina Faso ! Nous appelons les Acteurs de la justice de notre pays ainsi que les Organisations de défense de Droit de l’Homme à veiller au respect des libertés individuelles et collectives de plus en plus menacées au Burkina Faso.

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Le Camarade Hermann Timbwaoga ZOUNGRANA fut détenu injustement du vendredi 12 au mardi 16 août 2022. Cependant, nous affirmons fermement que, dans le fond, nous avons des raisons pertinentes de croire que nos autorités doivent se rallier à notre lutte de dignité, de souveraineté tant et si bien que nous avons la conviction que notre lutte est noble et est la voie idoine de retour durable de la sécurité, la paix, la stabilité et le développement endogène dans notre pays.

Le camarade Hermann Timbwaoga ZOUNGRANA fut présenté au procureur ainsi que la coordonnatrice Yéli Monique KAM, le mardi, 16 août 2022. Le fait reproché est qualifié de flagrant délit constitué par l’existence d’un acte de refus de manifester sur la voie publique délivré par la commune de Ouagadougou à l’endroit du Mouvement M30 NAABA WOBGO et un rassemblement de dudit Mouvement appréhendé sur la voie publique sur le fait objet de l’acte de refus.

Etant des républicains respectueux des institutions de la république, nous avons naturellement plaidé coupable en reconnaissant les faits commis d’une part et en brossant le fond comme circonstance atténuante en lien avec l’objectif noble de notre manifestation qui vise à interpeller la France, un partenaire majeur dont l’assistance militaire contre le terrorisme est inféconde.

Plaider coupable, nous a valu la décision du procureur de nous accorder une liberté provisoire en entendant le jugement enrôlé pour le vendredi 26 août 2022 à 8h00 afin que nos conseils juridiques se préparent pour défendre le fond de l’affaire qui vise à dénoncer la politique de la France au Burkina.

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

En définitif, le Mouvement NAABA WOBGO termine cette première étape non sans difficulté mais avec une note de satisfaction en ce sens que :

La parole est maintenant libérée sur la problématique de la politique étrangère de la France.
La masse populaire qui est réunie au sein du Mouvement constitué des laisser-pour-compte, la force ouvrière, les diplômés chômeurs, le secteur informel, les jeunes et femmes, viennent enfin de prendre conscience en découvrant des Accords de coopération avec la France du 24 avril 1961 à caractère léonin. Les Accords, Assistants et Coopérants français ont aliénés, dévoyés et sabordé toutes nos politiques de développement en exposant plus de la moitié de la population à la misère abjecte et aux conflits.
Les arènes médiatiques, publiques, politiques, juridiques, institutionnelles nationales et internationales seront désormais obligées d’adresser la problématique des accords de coopération avec la France.
La graine de la libération du Burkina Faso a été définitivement semée dans les consciences et pour une des rares fois, dans le fond, une manifestation de dénonciation de la politique française est en débat dans nos parquets.

Peut être une image de texte qui dit ’FRANCE, DEGAGE’Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,
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Les perspectives s’articulent sur le caractère léonin des Accords de coopération entre Burkina et la France et le mot d’ordre de la lutte jusqu’à la libération totale de notre pays de l’occupation française.

En effet, tous les Accords de coopération avec la France ne sont pas valables à cause des vices de forme et de la violation massive des droits de l’Homme contraires à la Résolution 1514 de l’ONU de 1960 portant octroi de l’indépendance complète et de l’exercice total de la Souveraineté nationale par les peuples eux-mêmes.

En fait, l’analyse de forme des Accords de coopération entre le Burkina Faso et la France a relevé des vices de forme qui valent nullité de ces Accords. Au terme de l’article 61 de la constitution du Burkina Faso, le Président du Faso est obligatoirement saisi des Accords internationaux préalablement soumis à l’examen de l’Assemblée nationale représentant les intérêts du peuple.

Or, la signature de l’Accord autorisant le déploiement du détachement militaire français sur le territoire du Burkina Faso, précisément à Kamboinsin, le 09 janvier 2015 par Moussa B NEBIE,

Ministre Délégué auprès du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, Chargé de la Coopération Régionale pour le compte du Gouvernement du Burkina Faso et Gilles THIBAULT, Ambassadeur de France au Burkina Faso, établit clairement un vice de forme.

L’article 15 de ce même Accord vicieux du 09 janvier 2015 mentionne comme suit : «Article 15 : le présent accord n’a pas pour effet d’abroger l’accord d’assistance militaire technique du 24 avril 1961». Cet article nous révèle que la Coopération avec la France en date du 24 avril 1961, soit neuf (09) mois après la déclaration d’indépendance de notre pays est en vigueur à ce jour.

La recherche documentaire nous a conduit à découvrir un document de 48 pages intitulés Traité de coopération conclu le 24 avril 1961 entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République de la Haute-Volta. Ledit Traité est une réunion d’au moins neuf (9) Accords de coopération compilés couvrant tous les domaines stratégiques de la gouvernance de notre pays, à savoir :

un Accord économique, monétaire et financier,
un Accord d’assistance militaire,
un Accord en matière judiciaire,
un Accord de coopération en matière d’enseignement du primaire au supérieur,
un Accord de déploiement de personnel français,
un Accord de coopération culturelle,
un Accord de coopération en matière d’Aviation civile,
un Accord en matière de transit marchande,
un Accord en matière de postes et télécommunication.

Dans ces Accords avec la France, il est également fait mention que la République de la Haute-Volta est intégrée dans une Communauté des États d’Afrique et entend maintenir son association à la Communauté économique européenne.

Le Mouvement M30 NAABA WOBGO, après analyse de ce texte, révèle encore un vice de forme car ces Accords ne sont pas passés devant les représentants du peuple Voltaïque. Ces Accords sont signés par Michel DEBRE, Premier Ministre et Jean Foyer, Secrétaire d’Etat aux relations avec la Communauté européenne pour le compte du Gouvernement de la République Française et Maurice Yaméogo, Président pour le compte de la République de la Haute-Volta.

Sans la prétention d’être rompus aux rouages du droit international en matière de coopération entre les Etats indépendants conformément à la Résolution 1514 de l’ONU de 1960, néanmoins au regard du rappel à l’article 15 de l’Accord additionnel de 2015, le M30 NAABA WOBGO s’offusque et s’indigne du caractère léonin des Accords de coopération du 24 avril 1961 en ce sens qu’ils établissent clairement des liens de subordination du Burkina à la France. En favorisant l’exploitation, l’asservissement et l’avilissement de notre pays au profit de la France, Ces clauses sont purement léonines.

Le caractère léonin se confirme par le délabrement de notre pays surtout dans les domaines susvisés de coopération. Ces Accords avec la France dénotent d’une grave violation massive des droits du peuple burkinabè au bien-être. L’aberrance du système de gouvernance de notre pays démontre à suffisance le dol, les abus et le caractère léonin des Accords de coopération avec la France qui maintiennent notre pays sous tutelle comme une colonie, un pseudo-état, une République bananière. L’indépendance de notre pays est simplement une illusion au regard de la pauvreté ambiante malgré la densité de la population jeune et de nos ressources naturelles.

A travers ces Accords, les membres du Mouvement M30 NAABA WOBGO découvrent leurs missions et s’autodéterminent à lutter, à partir de cette année 2022, pour la libération totale de notre chère et unique patrie, Burkina Faso, de la domination de l’empire impérial français. LA FRANCE DOIT PARTIR ! LA DECOLONISATION, LA LIBERATION DU BURKINA EST NON NEGOCIABLE, IRREVERSIBLE ET IRRESISTIBLE ! LA DECOLONISATION DU BURKINA FASO, C’EST MAINTENANT ! L’INDEPENDANCE TOTALE DU BURKINA FASO, C’EST MAINTENANT TELLE QUE PROMULGUEE PAR LA RESOLUTION 1514 DE L’ONU DE 1960 !

Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Quel sera donc notre Mot d’ordre à partir du moment où les causes de la crise multiforme sont connues et la patrie appelle à l’aide de tous ses filles et fils afin de la remettre debout ? Allons-nous trahir nos missions ? Non ! C’est pourquoi, nous, les membres du Mouvement M30 NAABA WOBGO se réclament d’un Mouvement Populaire et selon les sociologues, un Mouvement populaire est assimilable à «un arbre qui pousse». Les 30 juillet et 12 août 2022, notre Mouvement a semé la graine définitivement de l’arbre de la libération de notre patrie commune, Burkina Faso. Comme vous avez fait le constat des membres du Mouvement M30 NAABA WOBGO nous faisons partie de la minorité active, la racine, la base de notre société. Nombreux parmi nous sont très touchés par le déséquilibre structurel causé par les méfaits visibles des Accords de coopération avec la France depuis le 24 avril 1961 qui exposent à la pauvreté et au chômage aggravés par l’insécurité.

Burkina Faso : Le Mouvement M30 Naaba Wobgo insiste, persiste et signe, pour « l’abolition des accords léonins de la France »Filles et fils du Burkina Faso, chers compatriotes, chers panafricains,

Nous, membres du Mouvement NAABA WOBGO, nous sommes ce bataillon de femmes et d’hommes en marche vers la liberté et la Refondation d’une nouvelle République du Burkina Faso et entendons actionner les leviers suivants :

Tous les Actes administratifs des communes seront attaqués au Tribunal administratif.
Une pétition est lancée pour collecter des signatures afin de déposer auprès des tribunaux une plainte de Dénonciation Publique du caractère léonin et de violation des droits du peuple burkinabè en demandant l’abolition pure et simple de tous les Accords avec la France.
Une Pétition sera déposée à l’ONU de dénonciation du non-respect par elle de sa Résolution 1514 d’octroi de l’indépendance complète au peuple indépendant et de l’exercice de leur Souveraineté nationale.
Les sensibilisations se poursuivront par tous moyens pour mobiliser et redynamiser les masses populaires à prendre définitivement conscience pour opérer un déclic, une décolonisation des mentalités et exiger des dirigeants des actions correctives, coercitives et des politiques endogènes respectueuses de la souveraineté nationale et des aspirations populaires.

Dès lors, nous maintenons notre mot d’ordre de Dénonciation publique en trois (03) points :

le départ pur et simple de l’Ambassadeur Luc Hallade.
l’abolition de tous les Accords léonins avec la France et le démantèlement du détachement militaire de Kamboinsin.
la fin de l’expertise technique France et le retrait des assistants et coopérants de nos institutions.

En fonction de l’évolution de la situation nationale, cette plate-forme est susceptible d’évoluée.

Nous lançons un appel solennel à tous les concitoyens, femmes, hommes, jeunes à rejoindre le Mouvement Populaire M30 NAABA WOBGO dans la lutte pour la libération de notre pays de la domination française.

Alors, Filles et Fils du Burkina Faso, quelles que soient nos positions, levons-nous maintenant pour entamer la lutte véritable pour la survie de notre patrie, en nous érigeant en ses défenseurs invétérés ! LA FRANCE DOIT PARTIR ! LA DECOLONISATION DU BURKINA FASO, C’EST MAINTENANT ! LA LIBERATION DU BURKINA FASO EST NON NEGOCIABLE ! L’INDEPENDANCE DU BURKINA FASO, EST IRREVERSIBLE ET IRRESISTIBLE ! TOTALE DU BURKINA FASO ET DE L’AFRIQUE, C’EST MAINTENANT TELLE QUE PROMULGUEE PAR LA RESOLUTION 1514 DE L’ONU DE 1960 ! TOUS UNIS, NOUS LIBERERONS LE BURKINA FASO !

LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS !

Ouagadougou, le vendredi 19 juillet 2022

Le Coordinatrice du M30 NAABA WOBGO, Yéli Monique KAM
https://tinganews.com/burkina-france-le ... operation/


manifestations régulièrement depuis des mois, exemple mars 2022


tension diplomatique en juillet suite aux propos de l'ambassadeur de France :arrow:
Monique Kam « demande le départ de l’ambassadeur de France au Burkina, avec effet immédiat »
B24 Opinion Envoyer un courriel 19/07/2022
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Ceci est une tribune de Monique Yéli Kam, ancienne candidate à l’élection présidentielle, sur les propos tenus par l’Ambassadeur français au Burkina Faso intitulée « Je demande le départ de l’ambassadeur de France au Burkina, sans condition, avec effet immédiat ».

Ce 14 juillet, comme à l’accoutumée, l’ambassade de France commémorait sa fête nationale. A cet effet, monsieur Luc Hallade, Ambassadeur de France au Burkina Faso, n’a pas manqué l’occasion de frustrer davantage le peuple Burkinabè avec des propos discourtois, orduriers et anti-diplomatiques.

Je n’imagine pas l’ambassadeur du Burkina Faso en France tenir un tel langage contre le peuple français, sans que Kossyam ne soit appelé et réprimandé. Monsieur Luc Hallade s’est trompé d’époque ! Pourtant, la jeunesse Burkinabè fière de son éthique, de sa liberté et jalouse de sa souveraineté est désormais consciente.

Un proverbe africain dit : « C’est la patate (Le Burkinabè) qui accepte d’être mangée crue, quand au tarot (le Malien), il a refusé cette imposture ». Aucun ambassadeur français, s’il en existait encore au Mali, n’oserait tenir de tels propos à l’encontre du peuple malien, sans conséquence. Savez-vous pourquoi ? Le Mali a refusé depuis l’avènement des SOLDATS au pouvoir, de rester PATATES, mais de devenir TAROTS.

Nous, peuple digne du Burkina Faso, nous, jeunesse burkinabé, qui avons encore une once de fierté, un soupçon de patriotisme et de dignité, nous ANNONÇONS UNE MARCHE suivie d’un SIT-IN devant l’ambassade de France à partir du vendredi 12 Août à 14h00, renouvelable tous les vendredis, jusqu’au départ de cet ambassadeur : Nous sommes dorénavant des TAROTS et plus JAMAIS des PATATES.

J’ai personnellement reçu beaucoup de menaces, même ma famille me demande de quitter la scène politique, car elle a peur pour ma vie.

Ma réponse : Comment me taire face au risque de la disparition de mon pays ? Comment me taire face à cet oppresseur que j’ai vu vaincre au Mali ? Comment être poltronne face à l’oppresseur qui vient me dicter sa loi dans ma propre maison ?
Pour moi, être une personnalité politique et se taire face à la situation du Burkina actuel ; c’est être tout, sauf une personnalité politique : je refuse de transférer mes combats d’aujourd’hui à mes enfants de demain.

De toutes façons, qui suis-je devant le président THOMAS SANKARA qui a été martyr de l’indépendance de notre pays ? SEUL LE GRAND DIEU, LE TOUT PUISSANT DECIDERA ! Je n’ai plus peur de la mort depuis que l’ennemi du peuple burkinabè s’est dévoilé à travers le terrorisme.

Si je ne me bats pas, les HANI viendront me trouver, alors même que tout burkinabè est demandé au front. Oui, je ne suis pas militaire, mais je suis MILITANTE & SOLDATE DE LA LIBERTE, alors mon terrain de combat désormais commence dans la rue, dès ce 12 Août 2022 !

J’appelle tous les SOLDATS DE LA LIBERTE, de L’INTEGRITE MORALE et PHYSIQUE DU PEUPLE BURKINABE à répondre massivement !

Nous sommes sur une pente raide, nous sommes obligés de nous battre contre l’ennemi ou de périr. Seule la lutte libère ! La patrie ou la mort, nous vaincrons !
Tous ensemble le 12 Août 2022 pour entamer la marche de la liberté !

Yéli Monique KAM
La Yennega de l’éducation - La Présidente du MRB
Écouter l’article :arrow:
https://burkina24.com/2022/07/19/moniqu ... -immediat/
Contestation. Manifestations antifrançaises au Burkina Faso : un simple “grain de sable” ?
Publié le 17 août 2022
Des manifestations ont éclaté le 12 août au Burkina Faso, réclamant le départ de l’ambassadeur de France et des coopérants en exercice. Elles ont été organisées à l’initiative d’un nouveau mouvement, le M30 Naaba Wogbo, qui pourfend les propos tenus au mois de juillet par le diplomate français au sujet de la situation sécuritaire.
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Départ de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, rupture des accords de coopération économique et militaire franco-burkinabè, retrait des assistants techniques français présents dans les institutions nationales… Telles sont les revendications du mouvement M30 Naaba Wogbo, qui a appelé à marcher le 12 août à travers le pays.

À Bobo Dioulasso, deuxième ville du Burkina, “les ouailles du M30 sont sorties pour crier leur ras-le-bol [du] ‘néocolonialisme français’. Bravant l’interdiction de manifester [en vigueur depuis le 1er avril], des Bobolais du M30 ont d’abord animé une conférence de presse, avant d’inviter les uns et les autres à battre le macadam. Dénonçant tantôt ‘l’impérialisme occidental’, tantôt ‘exigeant la liberté et la souveraineté’, ces partisans du M30 ont vitupéré […] l’Occident, en particulier […] la France”, résume le quotidien burkinabè Aujourd’hui au Faso.

À Ouagadougou, la capitale, l’initiative a toutefois tourné court. “Les marcheurs, avec le drapeau de la Russie en main pour la plupart, se sont regroupés à la place de la Nation avec pour destination finale l’ambassade de France, relate le quotidien gouvernemental Sidwaya. Mais [ils] ont été dispersés par des éléments de la police.”
................
https://www.courrierinternational.com/a ... n-de-sable
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

à nouveau ce pont qui permet la circulation vers le nord-est et donc vers la zone des 3 frontières a de nouveau fait l'objet d'une attque terroriste,
la zone se retrouve ainsi isolée
Insécurité au Burkina : Le pont de Naré mis en ruine par les terroristes lundi 22 août 2022
Les terroristes s’en sont pris une fois de plus au pont de Naré sur l’axe Kaya-Dori, dans la commune de Tougouri, nous rapporte Sahel security alerts. L’événement s’est produit dans la nuit du 21 au 22 août 2022. Rappelons que cela fait la troisième fois que ce pont se voit saccagé par des groupes armés.
Par ailleurs, selon la même source d’information, des militaires qui tentaient de regagner le pont pour constater les dégâts sont tombés dans une embuscade entre Dori et Bani. Pour l’heure, aucun bilan n’a été communiqué. "Les terroristes veulent montrer qu’ils sont plus forts que nous. Chaque jour ils sont sur la voie et contrôlent tout. Le pont est complètement détruit. On ne peut aller nulle part" nous confie un habitant de la zone, joint au téléphone.
https://lefaso.net/spip.php?article115515
Opérations de sécurisation au Burkina : 110 terroristes neutralisés en un mois vendredi 19 août 2022
Le bilan mensuel (15 juillet-15 août 2022) de l’armée fait état de plusieurs opérations de sécurisation menées sur le terrain.
Il s’agit notamment de la neutralisation d’au moins 110 terroristes sur l’ensemble du territoire national.
Ces opérations de neutralisation des terroristes ont également permis de détruire leurs bases logistiques, récupérer du matériel et interpeller plusieurs de leurs informateurs et logisticiens. Toujours courant le mois écoulé, les forces engagées ont procédé à des opérations de ravitaillement en vivres dans plusieurs zones coupées d’accès.
En plus de ces opérations de ravitaillement en vivres, des agents de l’administration et des sociétés publiques ont été conduits dans ces dites zones. À ces actions s’ajoutent des escortes de commerçants et des consultations médicales gratuites en faveur de la population.
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https://lefaso.net/spip.php?article115459
Nayala : Des HANI prêchent dans la mosquée de Biba
Le mardi 16 août 2022, des hommes armés non identifiés (HANI) ont prêché dans la mosquée de Biba, un village de la commune de Yaba dans la province du Nayala, situé à 10 km de Toma. C’était dans l’après-midi, selon des sources locales et sécuritaires. Ils seraient arrivés dans le village en binômes sur des motos aux environs de 10 h. Ils se promenaient dans les lieux de rassemblement pour dire aux hommes de se rassembler dans la mosquée. « Ils avaient des armes à feu et des couteaux. C’est dans la peur que nous nous sommes rendus à la mosquée, mais ils nous ont dit qu’ils ne nous veulent aucun mal », nous confie un témoin joint au téléphone. Ces hommes auraient passé plus d’une demi-heure dans la mosquée avant de repartir vers Siéna, localité située entre Saran et Biba. Dans la nuit du 15 août, à la veille, une alerte de prudence sur l’axe Toma-Tougan dans les environs de Saran avait été publiée par Wendpouiré Charles Sawadogo sur sa page Facebook. « Hier, nous avions appris qu’il y avait des hommes armés dans les environs de Siéna, apeurés, nous sommes rentrés nous coucher plus tôt que d’habitude. C’est ce matin qu’ils sont arrivés armés dans notre village, juste après la pluie », nous a dit un autre témoin au téléphone.
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https://lefaso.net/spip.php?article115438
Messages audios à caractère xénophobe dans la région du Sud-Ouest : Le gouverneur invite les populations à la retenue mardi 16 août 2022
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Des messages audios émis par "des individus mal intentionnés", invitent les populations autochtones à s’unir pour chasser certaines communautés qu’ils estiment étrangères et complices des terroristes , principalement à Yerefoula , dans la commune de Loropeni.
Face à ce triste constat, le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo a, dans un communiqué en date du 14 août 2022, invité la population à se départir de tels comportements. Tout en faisant remarquer que le terrorisme n’est lié ni à une religion, ni à une communauté ou à une ethnie, il a rappelé que des mesures étaient prises pour faire face à la menace terroriste présente dans la région depuis 2019. Le gouverneur a aussi ajouté que les services techniques compétents sont déjà à pied d’œuvre pour que les auteurs de ces messages répondent de leur forfait.
https://lefaso.net/spip.php?article115381
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

quand j'ai vu cet article, j'ai pensé que ce mouvement est aussi un clin d'oeil à l'histoire africaine,
le FLN algérien a beaucoup oeuvré pour la libération de notre continent son histoire depuis 54 est très riche.
nous verrons ce qu'il adviendra de ce nouveau mouvement burkinabe.
Crise sécuritaire au Burkina : Un Front de Libération Nationale pour le retour de la paix

Le lancement du Front de Libération Nationale a eu lieu ce 18 août 2022 à Ouagadougou. Ce Front est composé de 62 organisations de la société civile et entend, selon ses initiateurs oeuvrer au retour de la paix au Faso. « Ma patrie d’abord ». Tel est le slogan de ce nouveau regroupement d’OSC, le Front de Libération Nationale. Selon ses pères fondateurs c’est en réponse au fléau sécuritaire qui sévit au Burkina, que le FLN a vu le jour. « Plusieurs morts, plusieurs écoles fermées et des milliers de déplacés internes ont été enregistrés à cause du terrorisme, sous le règne du MPP et de ses alliés », a déclaré Marcel Tankoano, président du FLN. Pour lui, ce sont ces nombreux évènements qui ont amenés les militaires, notamment le MPSR, à prendre le pouvoir, car ayant ras-le-bol. Chose que le FLN soutient vivement car selon lui, l’échec de ce Front constituera l’échec de tous les Burkinabès dans la lutte contre le terrorisme.

Le FLN à en croire ses initiateurs a été mis sur pied avec pour modèles à suivre, des personnes qui ont marqués l’histoire du Burkina Faso. Des personnes comme Diaba Lompo, Guimbi Ouattara, Sangoulé Lamizana et bien d’autres icônes ont été énumérés. « Les membres du FLN sont prêts à se battre corps et âme au risque de leur vie pour le retour de la paix au Burkina », a laissé entendre le président du FLN. Il dit aspiré à ce que la jeunesse repousse les partis qui naissent dans le but de se remplir les poches et avec pour dernière préoccupation, l’intérêt de la nation. A cet effet, il a ajouté que les mouvements comme le BUT et le Front Patriotique doivent être considérés comme des ennemis de la nation. Des actions déjà menées par le FLN, l’on note la mise en place de comités d’alertes dans plusieurs régions du pays. Ce qui a permis déjà disent -ils, de prévenir plusieurs attaques terroristes. Le président du FLN a conclu par un appel à rejoindre ce Front, tout ceux qui aspirent à un Burkina sans terrorisme.

Precious Greis OUEDRAOGO (stagiaire)
https://actuburkina.net/crise-securitai ... e-la-paix/
arton115434.jpg
Burkina : « Des gens ont servi de la pacotille quand le pays avait besoin de blindé », réplique le Front de libération nationale

Sitôt porté sur les fonts baptismaux, ce jeudi 18 août 2022 à Ouagadougou, le Front de libération nationale (FLN), une faîtière de 62 organisations de la société civile, selon ses responsables, s’est prononcé sur la situation nationale.

Cette coalition, mise en place par des leaders de la société civile, les uns aussi connus que les autres, se présente comme un « regroupement salvateur ». « Le FLN (Front de libération nationale) épouse le slogan : Ma patrie d’abord. Ce slogan est un cri de cœur. (…). Le FLN est un regroupement salvateur de patriotes témérairement et indéfectiblement déterminés dans la lutte sans merci pour la restauration du territoire national, fusse-t-il au prix du sacrifice suprême(SIC). Le FLN sera conduit par des leaders charismatiques et de grandes notoriétés issues d’organisations de la société civile réputées. Le directoire sera animé par un triumvirat (un trio : ndlr) », a dévoilé Marcel Tankoano, président du M21, lisant la déclaration liminaire de cette conférence de presse de lancement.

« Poussant au rebut les petites querelles de bas intérêts et les spéculations politiques de ceux qui n’ont plus rien à offrir aux honnêtes citoyens, le FLN est engagé dans la seule et unique cause de la patrie. (…). Les ennemis d’hier, ceux qui se regardaient en chiens de faïence, se sont unis pour communier à l’utopie d’une prochaine insurrection, certains dans des envolées lyriques indigestes se donnent le risible objectif de réécrire l’histoire politique au Burkina à l’heure où la priorité des Burkinabè est la restauration de l’intégrité territoriale et la réinstallation des personnes déplacées internes. Dans cette cacophonie et ce ramdam des officines du régime déchu de Roch Kaboré qui font des mains et des pieds pour revenir aux commandes, le peuple a décelé le jeu de dupe et a éloquemment exprimé sa faroucherie et sa frustration. Le dessein mal voilé de ramener le régime déchu dans les affaires est définitivement voué à l’échec », ont décrypté les responsables du FLN.

Ils ont appelé à la solidarité avec les forces combattantes contre le terrorisme. « Nous devons être solidaires avec notre armée. L’armée burkinabè travaille et monte. Celui qui dit que l’armée ne monte pas en puissance est un soutien fort des terroristes. (…). Ceux qui s’asseyent pour critiquer notre armée, retenez une chose : si notre armée échoue, c’est fini, il n’y plus de vie ! », a soutenu Marcel Tankoano, principal orateur à la conférence. Se dressant contre les pourfendeurs de la transition, il lance : « ne fait pas coup d’état qui veut, mais qui peut. Vous savez combien de coups d’État étaient en gestation ? Mais Dieu a voulu que ce soit le groupe de Damiba qui arrive au pouvoir » avant de cracher plus loin : « quand Roch (Kaboré) prenait le pouvoir, il y avait zéro mort, zéro déplacé interne. Quand l’armée prenait le pouvoir, nous étions à combien ? ».

C’est pourquoi s’insurge-t-il également contre ceux-là qui, sous Roch Kaboré, dans les mêmes difficultés, faisaient dans le mutisme pour se révéler aujourd’hui en critiques. « Le BUTS n’est pas loin du Front patriotique. Rosine Sory était ministre du MPP et vous le savez. Quand je la regarde, j‘ai envie de verser des larmes. Son salaire, indemnités y compris, avoisinait les douze millions. Il y a eu Tanwalbougou, elle n’a pas versé des larmes. C’est l’hôpital qui se moque de la charité. Que ce soit le BUTS de Rosine Sory ou autres, la jeunesse burkinabè doit les repousser tout de suite », a scruté Marcel Tankoano, pour qui, le Front patriotique est constitué en grande partie de membres du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, ex-parti au pouvoir), mus par une volonté de revenir aux affaires.

Il rappelle que parmi les membres du Front patriotique, certains, tout en étant muets sous le pouvoir Kaboré, informaient après la chute que les terroristes allaient faire ramadan à Ouahigouya et Tabaski à Ouagadougou. Face à certaines critiques également, les responsables du FLN vont d’abord rappeler que « des gens ont servi de la pacotille quand le pays avait besoin de blindés » avant d’affirmer que le pouvoir déchu était venu pour s’enrichir. Le FLN qui se positionne donc, selon ses leaders, comme un soutien à la transition, qu’il compare à une ambulance, avertit qu’il « ne permettra pas à ceux qui sont animés d’intérêts égoïstes de faire de cette ambulance un corbillard ».

O.H.L.
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

Burkina Faso : deux grands groupes terroristes opèrent dans le pays, selon le PM
French.news.cn | 2022-08-24

OUAGADOUGOU, 24 août (Xinhua) -- Le Premier ministre burkinabè Albert Ouédraogo a déclaré mardi soir que deux grands groupes terroristes opéraient dans le pays, l'un au Sahel et l'autre plus à l'intérieur.

"Nous savons très bien qui nous attaque", a-t-il dit à la chaîne publique RTB, en parlant de "deux grands groupes qui nous attaquent", sans donner de nom. "Il y a un groupe qui est très actif dans le Sahel et un autre qui est actif un peu à l'intérieur du pays, donc au Sahel, au Nord, au Centre-Nord, à l'Est, dans les Cascades, dans le Centre-Sud, etc.".

M. Ouédraogo a expliqué qu'au début de la menace terroriste, les groupes étaient constitués essentiellement d'étrangers, mais aujourd'hui "nous savons que pour la plupart, ce sont des Burkinabè", même si très peu d'attaques sont revendiquées sur place, a-t-il noté. Selon le chef du gouvernement, la lutte antiterroriste repose sur "deux piliers essentiels". Le premier repose sur l'action militaire, "mais nous savons très bien que l'action militaire a ses limites", a-t-il dit expliquant que "la balle du militaire tue le terroriste, mais ça ne tue pas le terrorisme". Le second pilier concerne le dialogue. "Nous fondons beaucoup d'espoir sur le dialogue", a assuré M. Ouédraogo en relevant que "ceux qui nous attaquent sont pour la plupart des Burkinabè". Il a en outre insisté sur la diversification des partenariats dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Le Burkina Faso est la cible depuis 2015 d'attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés. Le Premier ministre a indiqué qu'en date du 15 août, près de 970.000 déplacés avaient été pris en charge.
https://french.news.cn/20220824/b942484 ... e21/c.html
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

FLASH INFO :
30 Sep - 13:18 : Situation à Ouagadougou : La Place de la nation sous l’effervescence des jeunes demandant la libération de Zoungrana et le départ de Damiba
30 Sep - 12:39 : Dans un communiqué, le LCL Paul-Henri Damiba parle de "situation confuse créée suite à un mouvement d’humeur de certains éléments des Forces armées nationales et invite les populations à la prudence et au calme.
30 Sep - 12:36 : Burkina Faso. : Situation toujours confuse à Ouagadougou ; Lionel Bilgo dément avoir été arrêté
https://lefaso.net/spip.php

Situation confuse ce vendredi 30 septembre 2022 dans la capitale burkinabè. Des tirs entendus très tôt à plusieurs endroits dont le camp Baba Sy. Plusieurs axes dont la zone du siège de la télévision nationale, sont coupés. Le signal de la RTB est coupé depuis plusieurs heures.

Des sources parlent de soldats mécontents et de pourparlers en cours pour les calmer. Des gendarmes et des militaires seraient à la manœuvre.
Ces mouvements interviennent quatre jours après l’attaque d’un convoi de ravitaillement près de Gaskindé dans le nord du pays et dont le bilan provisoire fait état d’une quinzaine de morts et de nombreux dégâts matériels. Le LCL Damiba, qui s’était rendu sur le front dans la journée du 29 septembre pour réconforter les soldats, serait actuellement en lieu sûr.

Les dernières attaques auraient ravivé les tensions au sein de l’armée où certains proches du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana ne cachent pas leur colère face à sa détention depuis plusieurs mois pour tentative de coup d’Etat et détournement de fonds. Sans oublier certaines unités de la gendarmerie qui s’estiment mal équipées pour faire face conséquemment aux attaques terroristes.
Lefaso.net
https://lefaso.net/spip.php?article116347
URGENT/Burkina: des militaires lourdement armés dans les rues de Ouagadougou
Sep 30, 2022Tinga Colette

La ville de Ouagadougou s’est réveillée avec des coup de feu. depuis 6h30mn la télévision nationale a cessé d’émettre. la situation est très confuse et il n’y a pas de communiqué officiel.Ces coups de feu venaient principalement du camp Baba Sy situé près du quartier Ouaga 2000. Selon plusieurs témoins des militaires lourdement armés ont été aperçus dans des véhicules stationnés non loin du camp sur l’avenue Mohamar Kadhafi et dans des axes stratégiques de la capitale burkinabè.
https://tinganews.com/urgent-burkina-de ... agadougou/
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par aures40 »


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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »


Burkina Faso : Un groupe de militaires renverse le LCL Damiba
vendredi 30 septembre 2022 à 23h04min

A la suite d’une journée de confusion entamée dès l’aurore avec des tirs dans plusieurs zones stratégiques de Ouagadougou, un groupe de militaires a annoncé ce soir la destitution du LCL Damiba, accusé de dérives par rapport à l’idéal du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR).

Conduits par le capitaine Ibrahim Traoré, les nouveaux putschistes, qui se réclament toujours du MPSR,.ont annoncé plusieurs mesures :
- la suspension de la constitution
- la suspension de la charte de la Transition
- la dissolution du gouvernement
- la dissolution de l’Assemblée législative de la Transition
- l’instauration d’un couvre-feu de 21h à 5h00
- la fermeture des frontières jusqu’à nouvel ordre
- la suspension de toute activité politique
- la suspension des activités des OSC
- la convocation prochaine des forces vives de la nation pour écrire une nouvelle charte et désigner un président civil ou militaire.

img-20220930-wa0273_1_-9c792.jpg
Capitaine Ibrahim Traoré

Le capitaine Ibrahim Traoré était, selon certaines sources, en poste à Kaya (Centre-Nord) en tant que responsable de l’artillerie.

Lefaso.net
https://lefaso.net/spip.php?article116358
309654395_5609123175845649_8194643426529585677_n.jpg
https://tinganews.com/coup-detat-au-bur ... la-cedeao/
émission plus tôt dans la soirée d'hier, avant l'annonce de la destitution de Damiba


situation décrire par la DW allemande en anglais pour nos membres anglophones
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

zeitrecht a écrit :
01 octobre 2022, 22:26
l'ambassade de France a été prise pour cible par des manifestants après le coup d'Etat



Ouagadougou : Une partie de l’ambassade de France en feu
samedi 1er octobre 2022 à 21h05min

Après l’Institut français de Bobo-Dioulasso qui a été attaqué par des manifestants, c’est au tour de l’ambassade de France au Burkina Faso d’être prise à partie par une foule dans la soirée du samedi 1er octobre 2022. Une partie de l’Ambassade a été incendiée par des manifestants qui disent soutenir le nouvel "homme fort", le Capitaine Ibrahim Traoré. De loin, on peut entendre les manifestants scander : "On veut que la France dégage", "Nous ne voulons plus traiter avec vous", etc.

Il faut dire que le dispositif sécuritaire est toujours en place. Le centre ville est vraiment quadrillé de toutes parts. Au moment où nous traçons ces lignes, les manifestants ont commencé à se disperser peu à peu. Peut-être pour ne pas être surpris par le couvre feu qui entre en vigueur à partir de 21h.
arton116377.jpg
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

Les militants burkinabe contre la présence française ont lancé un appel cette nuit pour le départ des forces françaises et la remise de Damiba qui est protégé dans une base française, s'il n'est pas remis, un appel à l'assassinat des ressortissants français systématiquement "soit on meurt tous, soit on vit tous".
la situation est extrêmement grave.
c'est suite à cela que les institutions françaises ont été brûlées.

de notre côté, l'Algérie a appelé ses ressortissants à ne pas sortir de chez soi.
pour rappel toutes les frontières sont bouclées on ne peut ni sortir ni entrer.

hier dans le communiqué n°4 les putchistes ont annoncé leur volonté de travailler avec de nouveaux partenaires militaires, annonce claire.
la France tente de soulever une partie de l'armée burkinabe contre les putchistes actuels, d'où de très nombreux appels à la non-scission de l'armée.
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

numidia a écrit :
02 octobre 2022, 09:37
Les militants burkinabe contre la présence française ont lancé un appel cette nuit pour le départ des forces françaises et la remise de Damiba qui est protégé dans une base française, s'il n'est pas remis, un appel à l'assassinat des ressortissants français systématiquement "soit on meurt tous, soit on vit tous".
la situation est extrêmement grave.
c'est suite à cela que les institutions françaises ont été brûlées.

de notre côté, l'Algérie a appelé ses ressortissants à ne pas sortir de chez soi.
pour rappel toutes les frontières sont bouclées on ne peut ni sortir ni entrer.

hier dans le communiqué n°4 les putchistes ont annoncé leur volonté de travailler avec de nouveaux partenaires militaires, annonce claire.
la France tente de soulever une partie de l'armée burkinabe contre les putchistes actuels, d'où de très nombreux appels à la non-scission de l'armée.
vision française, source officielle française :arrow:
Des partisans du nouveau coup d\'Etat militaire lors d\'une précédente manifestation devant l\'ambassade de France à Ouagadougou (Burkina Faso), le 1er octobre 2022.

France Télévisions
Mis à jour le 02/10/2022 | 11:06

L'ambassade de France à Ouagadougou, au Burkina Faso, a été prise pour cible par des manifestants, dimanche 2 octobre, pour la deuxième fois en deux jours. Quelques dizaines de manifestants ont mis le feu à des barrières et jeté des pierres contre le bâtiment. Des grenades de gaz lacrymogène ont été tirées pour les disperser, selon un journaliste sur place. Ils soutiennent les militaires auteurs d'un coup d'Etat, vendredi. Samedi, ces derniers accusent la France d'aider le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qu'ils ont renversé, à préparer la reprise du pouvoir.

La France déjà visée samedi. Des manifestants s'étaient déjà réunis devant l'ambassade de France en fin de journée, et un incendie s'était déclaré. Un autre feu avait été allumé devant l'Institut français à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays. Le ministère français des Affaires étrangères a condamné les violences et appelé les Français à "rester chez eux jusqu'à nouvel ordre".

Paris dément les accusations des putschistes. Samedi, ces derniers ont affirmé que l'ancien chef de la junte s'était réfugié sur la base de Kamboinsin, où des militaires français forment l'armée burniabé, et d'y préparer une "contre-offensive". Ce dernier l'a démenti dans un communiqué sur Facebook, sans dévoiler où il se trouve. Le quai d'Orsay a fait de même, et sa porte-parole Anne-Claire Legendre a décrit les manifestants comme "manipulés par une campagne de désinformation à notre encontre".

Un coup d'Etat à l'issue incertaine. Des militaires emmenés par le capitaine Ibrahim Traoré ont annoncé avoir pris le pouvoir vendredi, renversant le colonel Damiba, lui-même à la tête du pays depuis un précédent coup d'Etat en janvier. Mais dans un communiqué, samedi, l'armée a affirmé ne pas soutenir le nouveau putsch et a minimisé les événements, les qualifiant de "crise interne" faisant l'objet de "concertations".

Le spectre de la rivalité entre la France et la Russie. Des drapeaux de la Russie ont été brandis, vendredi et samedi, par certains des manifestants appelant au départ du colonel Damiba, critiqué pour son impuissance à mettre fin aux attaques jihadistes au Sahel. Sans citer la Russie, les putschistes ont affirmé samedi leur volonté "d'aller vers d'autres partenaires" que la France pour lutter contre le terrorisme. Un discours rappelant celui de la junte militaire du Mali voisin, qui a fait appel aux mercenaires du groupe russe Wagner et a poussé l'armée française au départ.
29227171.jpg
https://www.francetvinfo.fr/monde/afriq ... 93296.html
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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

consulat, institut français brûlé hier à Bobo Dioulasso au sud ouest de la capitale
d'autres militants encerclent les bâtiments et lieux de présence française partout dans les villes burkinabé au sud notamment, puisque le nord est en grande partie aux mains des terroristes (50 à 60 % du territoire)
des échanges de tirs entre l'armée française de la base où serait Damiba et les Burkinabés, selon des témoignages un hélico français survolerait la zone.

les forces spéciales burkinabès seraient totalement acquises au nouveau commandement

la télé stoppée ne diffuse plus à l'internationale, ne passe plus à l'extérieur
les communications téléphoniques et internet tous 2 sont difficiles, cf contrôle de Orange sur les télécom burkinabè


Burkinafaso_Landkarte.jpg
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Dernière modification par numidia le 02 octobre 2022, 10:48, modifié 1 fois.
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Re: Tension au Burkina Faso

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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

Le capitaine Ibrahim Traoré qui a renversé, vendredi, le lieutenant-colonel Damiba a accordé une interview exclusive à Oméga. Un entretien réalisé par Lamine Traoré. 1 oct. 2022

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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

situation il y a quelques minutes au Burkina Faso en image
manifestation monstre, manifestation populaire
sans conteste les Burkinabè sont acquis au redressement révolutionnaire entamé en janvier, après 9 mois de plaisanterie, le MPSR a pris ses responsabilités, la population approuve
ovation aux hommes armés, dès minutes 40' et suite

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Re: Tension au Burkina Faso

Message par numidia »

malgré les appels au calme de la part du MPSR au commande depuis janvier et désormais commandé par Ibrahim Traoré, la population se déchaine depuis 2 jours contre les symboles français dans leur pays

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