Les munitions rôdeuses ! La guerre du futur c'est déjà aujourd'hui !

[anzar]

Avec la guerre en Ukraine, l'intérêt pour les drones en tant qu'outil de premier ordre, et même de game changer sur le terrain n'est plus une vue de l'esprit mais une réalité tangible. Il serait dès lors intéressant d'obtenir des russes (ou des chinois) des licences de productions pour des missiles et des drones incluant les drones de reconnaissance tactique (type Orlan et quadricoptères) mais aussi des munitions rôdeuses type Zala Kub et Lancet de Kalashnikov qui sont maintenant "combat proven" notamment en Ukraine et en Syrie



https://fr.rbth.com/tech/83209-drone-ka ... alachnikov





https://www.armyrecognition.com/defense ... raine.html

[anzar]

Une vidéo du Lancet

[anzar]

[anzar]

[khairou]

Guerre en Ukraine : que sont les redoutables drones kamikazes "Kub", utilisés par la Russie ?

Des drones KUB-BLA ont été repérés en Ukraine près de Kiev. Ces véritables armes de guerre s'utilisent en une seule fois, à la manière d'un kamikaze. La Russie pourrait avoir eu recours à ces appareils, selon plusieurs médias.

La guerre apporte toujours son lot d'évolutions techniques et tactiques. C'est encore le cas ces dernières semaines avec l'utilisation de drones kamikazes. Comme le relayent nos confrères de Capital, les forces russes pourraient avoir utilisé des drones kamikazes Kub ou Kyb en russe.

Un drone doté d'une précision accrue
Ces appareils sont fabriqués par ZALA Aero, une société appartenant au célèbre groupe russe Kalachnikov. Le site du constructeur détaille les principales caractéristiques du modèle "KYB-UAV", qui aurait été utilisé en Ukraine.

Selon le site spécialisé Army Technology, l'appareil a été construit après un retour d'expérience de l'armée russe, lors du déploiement en Syrie entre 2015 et 2018. Présenté lors du salon international de la défense d'Abu Dhabi en 2019, le drone dispose d'une grande précision. Il peut être programmé avant son décollage pour toucher une cible préalablement renseignée. Silencieux et furtif, sa détection reste très compliquée pour les forces armées au sol.



Pour améliorer un peu plus ses objectifs morbides, le KUB est doté d'une intelligence artificielle. Elle est utilisée pour l'identification visuelle des cibles, en temps réel.

L'Ukraine utilise aussi des drones kamikazes
Selon l’Eurasian Times, ces drones auraient été utilisés en Ukraine, dans la région de Kiev depuis plusieurs semaines. Mais l'appareil ne serait pas exempt de défauts techniques. Plusieurs photos publiées sur les réseaux sociaux montrent les restes de drones KUB après leurs crashs supposés en Ukraine. Ces derniers n'auraient donc pas atteint leur cible.



Mais la Russie n'est pas la seule à utiliser des drones kamikazes. Comme nous vous l'expliquions déjà le 10 mars, l'Ukraine, utilise aussi ce type d'arme. C'est le "punisher", développé par UA Dynamics, qui serait employé contre les forces russes. Un pas de plus vers l'automatisation de la guerre.

https://www.midilibre.fr/2022/04/06/gue ... 217999.php

[WasDz]

Ces munitions doivent être acquis en vitesse. Elle révolutionne le champs de bataille. La particularité de certaines de ces munitions rodeuses et qu'elle sont réutilisables ( pour certaines d'entre elles). En d'autres termes, si un drone kamikaze ne trouve pas de cible, il peut atterrir pour être réutilisé. C'est d'ailleurs l'une des principale différence entre un missile et un drone kamikaze. Et je trouve ce concept particulièrement utile. Ces drones peuvent servir de moyen de reconnaissance et de munitions à la fois. L'autre utilité, c'est leurs portée assez élevé.

Pour les fournisseurs je serait plutôt d'avis d'en acquérir du côté chinois. Leurs munitions rodeuses sont beaucoup plus diversifié, il y en a de tout type et de toute taille et en plus de tout ça, certaine d'entre elle sont compatibles avec des systèmes déjà en service au sein de l'ANP comme le SR 5. Le SR 5 peut ainsi devenir une véritable armes de précision à très haute porté en l'equipant avec des drones kamikaze chinois.

L'idéal serait d'avoir une licence de production pour se genre de matériel. En produire en belle quantité directement chez nous sera vraiment un game changer dans la région. Lesquels entre les russes et les chinois serait plus propice à accepter que l'ont produisent leurs munitions rodeuses ?

[khairou]

Les drones kamikazes dans la guerre de la Russie contre l'Ukraine indiquent de futurs "robots tueurs"

Il existe des preuves que la Russie a peut-être utilisé des drones "robots tueurs" en Ukraine. Même si ce n'est pas le cas, de telles armes seront presque certainement utilisées dans un proche avenir.

"L'intelligence artificielle est l'avenir, non seulement pour la Russie, mais pour toute l'humanité. Elle s'accompagne d'opportunités colossales, mais aussi de menaces difficiles à prévoir. Celui qui devient le leader dans ce domaine deviendra le maître du monde. [1] – Le président russe Vladimir Poutine, 2017.

La guerre choquante de la Russie contre l'Ukraine – la plus grande guerre en Europe depuis 1945 – est également l'une des premières guerres majeures à avoir commencé après une décennie de progrès exponentiels dans le domaine de l'IA. En fait, un "robot tueur" sous la forme d'un "drone kamikaze" a peut-être été utilisé pour la première fois. Que ce soit le cas ou non, ces drones ont été largement utilisés par l'Ukraine et la Russie, et seront certainement bientôt utilisés avec la fonctionnalité d'IA. Dans cet article, j'expliquerai ce que nous savons de l'utilisation de drones compatibles avec l'IA dans cette guerre, et j'aborderai les implications de cela pour l'avenir.

ÉDITORIAUX
Les drones kamikazes dans la guerre de la Russie contre l'Ukraine indiquent de futurs "robots tueurs"
Il existe des preuves que la Russie a peut-être utilisé des drones "robots tueurs" en Ukraine. Même si ce n'est pas le cas, de telles armes seront presque certainement utilisées dans un proche avenir.
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Note éditoriale : en raison de la nature urgente de ce sujet, nous le publions immédiatement à tous les lecteurs plutôt qu'à nos abonnés payants uniquement. Ceci est le premier d'une série d'articles couvrant l'impact de l'IA dans la guerre de la Russie contre l'Ukraine ; abonnez -vous pour lire les prochains. Vous pouvez soutenir l'Ukraine avec ces organisations caritatives hautement cotées .

"L'intelligence artificielle est l'avenir, non seulement pour la Russie, mais pour toute l'humanité. Elle s'accompagne d'opportunités colossales, mais aussi de menaces difficiles à prévoir. Celui qui devient le leader dans ce domaine deviendra le maître du monde. [1] – Le président russe Vladimir Poutine, 2017.

La guerre choquante de la Russie contre l'Ukraine – la plus grande guerre en Europe depuis 1945 – est également l'une des premières guerres majeures à avoir commencé après une décennie de progrès exponentiels dans le domaine de l'IA. En fait, un "robot tueur" sous la forme d'un "drone kamikaze" a peut-être été utilisé pour la première fois. Que ce soit le cas ou non, ces drones ont été largement utilisés par l'Ukraine et la Russie, et seront certainement bientôt utilisés avec la fonctionnalité d'IA. Dans cet article, j'expliquerai ce que nous savons de l'utilisation de drones compatibles avec l'IA dans cette guerre, et j'aborderai les implications de cela pour l'avenir.


Une capture d'écran de la munition vagabonde connue sous le nom de KUB-BLA en anglais. Crédit : Groupe Kalachnikov.
Les inquiétudes concernant les systèmes d'armes létaux autonomes (LAWS), alias les « robots tueurs » qui peuvent participer à la guerre sans contrôle humain, ont été exprimées pendant des décennies. Aujourd'hui, de nombreuses armes sont semi-automatisées, mais les armes non-LAWS semi-automatisées sont soit "humaines dans la boucle" - un humain doit prendre la décision d'utiliser la force létale - soit "humaines dans la boucle" – un humain supervise les décisions du système et peut les annuler en temps réel. En revanche, une fois déployé, LAWS pourrait éventuellement utiliser l'IA pour percevoir les cibles, les catégoriser comme des ennemis et prendre des mesures mortelles contre elles sans intervention humaine.

Des drones sans pilote et des chars télécommandés ont vu le jour au cours des dernières décennies, les drones étant largement utilisés dans la guerre russo-ukrainienne, mais ils sont toujours fondamentalement contrôlés par l'homme. Cependant, les drones qui agissent comme des " munitions vagabondes " autonomes , c'est-à-dire qu'ils survolent une zone jusqu'à ce qu'ils détectent une cible en dessous d'eux, puis plongent pour la frapper, ont - dans quelques cas - peut-être été utilisés sous le contrôle de l'IA. En 2021, un rapport de l'ONU sur la fin de la deuxième guerre civile syrienne Le Kargu-2 comprenait la citation suivante :

Les convois logistiques et les HAF en retraite ont ensuite été pourchassés et attaqués à distance par les véhicules aériens de combat sans pilote ou les systèmes d'armes autonomes meurtriers tels que le STM Kargu-2 (voir annexe 30) et d'autres munitions en errance. Les systèmes d'armes létaux autonomes ont été programmés pour attaquer des cibles sans nécessiter de connectivité de données entre l'opérateur et la munition : en fait, une véritable capacité « tirer, oublier et trouver ».


Comme bien couvert par The Verge , des articles avec des titres tels que "L'ère des robots tueurs autonomes sont peut-être déjà là" ont rapidement suivi, malgré le fait que les munitions qui traînent ne sont pas du tout nouvelles ; La question de savoir si les drones Kargu-2 doivent être considérés comme des LAWS est discutable étant donné que des munitions de vagabondage autonomes telles que l' IAI Harpy ont été développées il y a des décennies. Cette question - et la question de savoir comment réglementer les LAWS de manière plus générale - revient une fois de plus au premier plan alors que la Russie et l'Ukraine utilisent des munitions de vagabondage de type "drone kamikaze" :

Les drones plus petits et explosifs actuellement utilisés par la Russie et l'Ukraine diffèrent des drones plus anciens et plus traditionnels. Au lieu de décoller, de lancer des missiles puis de retourner à une base, ils volent au-dessus du champ de bataille et se transforment eux-mêmes en missiles, bombardent en piqué des véhicules ou des groupes de soldats et explosent à l'impact. Certains peuvent être transportés dans un sac à dos et lancés au milieu des combats, ce qui les rend particulièrement meurtriers dans la guerre urbaine ou la guérilla.

… La plupart des munitions qui traînent sont toujours contrôlées par l'homme, mais pourraient être mises à niveau avec un logiciel qui leur permet de choisir leurs propres cibles. Cela a suscité des inquiétudes parmi les experts en contrôle des armements qui craignent de permettre aux ordinateurs de prendre des décisions sur qui tuer, ce qui pourrait conduire le monde vers un avenir où les armes mortelles et autonomes sont la norme dans les grands et les petits conflits.

En fait, tout comme avec le drone Kargu-2 en Syrie, la Russie a peut-être déjà utilisé un « drone kamikaze » autonome dans cette guerre :

À l'aide d'images d'Ukraine montrant une cellule métallique froissée, des analystes open source du conflit disent avoir identifié des images d'un nouveau type de drone de fabrication russe , qui, selon le fabricant , peut sélectionner et frapper des cibles grâce à des coordonnées saisies ou de manière autonome. Lorsque les soldats donnent une image téléchargée à la munition de vagabondage Kalachnikov ZALA Aero KUB-BLA, le système est capable de "reconnaissance et classification en temps réel des objets détectés" en utilisant l'intelligence artificielle (IA), selon l'organisation basée aux Pays-Bas Pax for Peace ( citant Jane's International Defence Review). En d'autres termes, les analystes semblent avoir repéré un robot tueur sur le champ de bataille.

Zala affirme que ce drone est doté de "détection et reconnaissance intelligentes d'objets par classe et type en temps réel". Cependant, tout comme en Syrie, il reste difficile de savoir si le drone agissait réellement de manière autonome :

Le drone semble suffisamment intact pour que la criminalistique numérique soit possible, mais les défis de la vérification de l'utilisation d'armes autonomes signifient que nous ne saurons peut-être jamais s'il fonctionnait de manière entièrement autonome. De même, il n'est pas clair non plus s'il s'agit de la première utilisation par la Russie d'armes autonomes basées sur l'IA dans un conflit : certaines analyses publiées suggèrent que les restes d'un drone mystérieux découvert en 2019 en Syrie provenaient d'un KUB-BLA (bien que, encore une fois, le drone n'ait peut-être pas utilisé la fonction autonome).

Pourtant, pour autant que nous sachions, les LAWS ne sont pas utilisés dans cette guerre. Mais ces drones contrôlés par l'homme sont très utilisés. La Turquie, Israël et l'Iran ont tous développé des drones ces dernières années, et l'Ukraine utilise efficacement le drone turc TB-2. Ce n'est qu'une question de temps avant que les munitions qui traînent ne frappent des cibles contrôlées par l'IA - d'autant plus que cela s'est peut-être déjà produit. Le développement d'armes alimentées par l'IA est une priorité pour la Russie depuis des années , y compris de telles capacités pour les drones. Par exemple, la société à l'origine du KUB-BLA affirme travailler pour permettre à ses drones d'agir comme une sorte de champ de mines aéroporté :

ZALA dit qu'ils travaillent à transformer le Lancet en un intercepteur de drones. Une formation de Lancets patrouillerait dans l'espace aérien au-dessus des troupes amies, chacune à l'intérieur de sa propre zone carrée de 20 milles, les mettant en place pour s'attaquer à tous les drones hostiles. Les attaquants seraient confrontés à une manœuvre d'éperonnage explosive - vidéo conceptuelle ici , avec un drone de type TB2 visible comme cible.

Des soldats russes testaient ces drones il y a quelques mois à peine :

Juste avant d'envahir l'Ukraine, les forces russes ont été vues en train de tester de nouveaux drones "en essaim" , ainsi que des armes autonomes sans pilote capables de suivre et d'abattre des avions ennemis. Cependant, rien ne prouve qu'ils aient été utilisés en Ukraine à cette fin.

L'investissement dans ces technologies est certain d'augmenter compte tenu de la mesure dans laquelle il a aidé l'armée ukrainienne :

Mais les drones ont également mis en évidence une vulnérabilité clé dans l'invasion russe, qui entre maintenant dans sa troisième semaine. Les forces ukrainiennes ont utilisé un drone de fabrication turque télécommandé appelé TB2 avec un grand effet contre les forces russes, tirant des missiles guidés sur des lanceurs de missiles et des véhicules russes. Le drone de la taille d'un parapente, qui repose sur un petit équipage au sol, est lent et ne peut pas se défendre, mais il s'est avéré efficace contre une campagne aérienne russe étonnamment faible.

En résumé, LAWS a peut-être été utilisé ou non dans cette guerre, mais il est clair que des «drones kamikazes» alimentés par l'IA seront utilisés dans la guerre - et pas seulement dans des cas isolés - tôt ou tard.

https://lastweekin.ai/p/kamikaze-drones ... gainst?s=r

[anzar]

Pour les fournisseurs je serait plutôt d'avis d'en acquérir du côté chinois. Leurs munitions rodeuses sont beaucoup plus diversifié, il y en a de tout type et de toute taille et en plus de tout ça, certaine d'entre elle sont compatibles avec des systèmes déjà en service au sein de l'ANP comme le SR 5. Le SR 5 peut ainsi devenir une véritable armes de précision à très haute porté en l'equipant avec des drones kamikaze chinois.

Intéressant, quelqu'un pourrait nous faire un topo sur ce que proposent les chinois dans le domaine

[khairou]

L’armée chinoise teste des essaims de drones kamikazes

La Chine a développé des « drones suicide » qui peuvent être lancés en batterie depuis un véhicule tactique léger ou largués par un aéronef, révèle le South China Morning Post ce 16 octobre. Ils ont été mis au point par l’institut de recherche d’État Electronics Technology Group Corporation (ETGC), dont la vidéo de démonstration est terrifiante.



Sur les images, réalisées le mois dernier lors d’un test sur le terrain, on peut voir un lanceur placé à l’arrière d’un camion miliaire tirer plusieurs de ces petits drones low cost. Ils volent ensuite en formation avant de fondre sur leur cible. Lestés de charges explosives, ils permettraient ainsi à l’armée chinoise de disposer de machines kamikazes capables de faire de lourds dégâts dans les lignes ennemies, à faible coût.

D’après l’analyse du journal hongkongais, le drone en question serait un modèle CH-901, initialement développé par la China Aerospace Science and Technology Corporation, autre entreprise du secteur de la défense possédée par l’État chinois. Il s’agit d’un drone tactique long d’1,20 m, capable de voler à une vitesse de 150 km/h pendant 120 minutes avant d’exploser. Il peut ainsi frapper une cible située jusqu’à 300 km.

Le vol du drone est bien sûr téléguidé par un opérateur, qui le pilote grâce à un logiciel de guidage sur tablette. « Ils sont encore à un stade peu avancé de leur développement, et des problèmes techniques doivent encore être résolus », a confié une source militaire au South China Morning Post.

« L’une de nos préoccupations principales est son système de communications, il faut garantir qu’il fonctionne en permanence et empêcher qu’il puisse être brouillé. L’armée s’est rendue compte que le système d’intelligence artificielle qu’elle utilise est encore trop lente à réagir. » Malgré ce retard, la nouvelle course aux armements à laquelle on assiste entre la Chine, la Russie et les États-Unis n’en est pas moins engagée sur une voie très dangereuse.

https://www.ulyces.co/news/larmee-chino ... kamikazes/

[khairou]

L'explication des différents drones kamikaze en anglais.

[khairou]

Drone-suicide Rainbow CH-901 (munition de flânerie CH-901)

Drone suicide arc-en-ciel CH-901

Le drone suicide CH-901 est un drone à voilure fixe de configuration conventionnelle avec un fuselage cylindrique et une configuration à aile haute. La propulsion est assurée par une hélice bipale entraînée par un moteur poussoir monté en bout d'empennage. Le drone suicide CH-901 est conçu comme un UCAV。

Le drone suicide CH-901 est lancé depuis un conteneur et peut être prêt à l'emploi en moins de 3 minutes.

Le drone suicide CH-901 est destiné à combiner les avantages d'un drone et d'une bombe et peut planer pendant 40 minutes avant de fondre sur une cible. Il peut être utilisé par les forces spéciales lors d'opérations antiterroristes.

Le drone suicide CH-901 China est un drone tueur portable qui pèse 9 kg et peut être facilement transporté par un seul soldat et lancé depuis le terrain pour traquer et attaquer des adversaires.

Le drone suicide CH-901 peut être équipé d'ogives ou d'une caméra pour effectuer des missions de reconnaissance et localiser les positions ennemies. Le CH-901 peut voler à une vitesse de 7 à 120 km/h avec une portée de 10 km et, chargé d'ogives explosives, le drone peut pénétrer des véhicules blindés légers.

Le drone suicide CH-901 peut être armé d'une charge à fragmentation ou d'une ogive à charge creuse capable de pénétrer 10 cm de blindage et de détruire des chars et des véhicules blindés légers. Le drone suicide CH-901 est capable de détecter des cibles à une distance de plus de 1,5 km à partir d'une altitude de 450 m.

Caractéristiques
Longueur : 1,2 m
Pèse : 9 kg
Vitesse maximale：150 km/h
Rayon de vol : 15 km
Espace séjour : 120 min
Il y a une caméra électro-optique qui peut détecter des cibles jusqu'à 2 km. Si nécessaire, il peut percuter une cible ennemie et faire exploser son ogive embarquée.

Le système de combat pèse 45 kilogrammes et comprend trois drones, un tube de lancement et un ordinateur portable comme système de contrôle. Le système peut être transporté par un soldat ou un petit SUV.

https://fr.militarydrones.org.cn/rainbo ... 167p1.html

[WasDz]

Pour les fournisseurs je serait plutôt d'avis d'en acquérir du côté chinois. Leurs munitions rodeuses sont beaucoup plus diversifié, il y en a de tout type et de toute taille et en plus de tout ça, certaine d'entre elle sont compatibles avec des systèmes déjà en service au sein de l'ANP comme le SR 5. Le SR 5 peut ainsi devenir une véritable armes de précision à très haute porté en l'equipant avec des drones kamikaze chinois.

Intéressant, quelqu'un pourrait nous faire un topo sur ce que proposent les chinois dans le domaine

Il faudrait demander à @Numide de nous faire un petit récapitulatif
Ou sinon sur la page 16 et 17 du topic Zuhai airshow 2021, certains drone kamizake chinois destiné à l'export y figure.

Concernant le drone kamikaze compatible avec le SR 5 que j'ai mentionné, il s'agit du Dragon 60a. Un superbe drone kamikaze à réaction, doté d'une très haute portée et pouvant être équipé sur le MLRS chinois déja en service au sein de l'ANP. Honnêtement, voir ces véhicules perdre leurs rôles de MLRS pour adopter celui d'un lanceur de munitions de haute précision et de haute portée, je dit pas non

En plus de ce drone kamikaze lourd, les chinois propose également des véhicules MRAP disposant à l'arrière un dispositif pouvant déployé un essaim de plusieurs dizaines de petit drone kamikaze. Et bien d'autre encore. Ce serait bien d'en faire un résumé général ici.

[khairou]

Drone + « Kamikaze » : de nouvelles capacités pour les troupes au sol

Le conflit militaire entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan démontre clairement l'importance croissante des drones sur le champ de bataille. Si l'utilisation de missiles guidés antichars par des drones moyens (classe MALE) est monnaie courante, l'utilisation de drones kamikazes pour détruire des cibles par autodestruction reste une nouveauté. Bien qu'Israël ait depuis longtemps remarqué la valeur potentielle de l'utilisation de tels drones avant l'Azerbaïdjan.

On peut dire que l'ogive kamikaze est née pendant la Seconde Guerre mondiale, mais elle n'était pas sans pilote à cette époque. Bien que le projet de missile habité allemand FAU n'ait pas été développé, l'expérience de l'avion kamikaze japonais montre que l'effet de cette arme est le plus élevé.

Projet de missiles de croisière avec pilotes (FAU-4). Au point de visée final, le pilote doit quitter la fusée avec un parachute. Et les pilotes de kamikaze japonais n'ont pas une telle opportunité.

Concept de drone Kamikaze

"Drone kamikaze" est en grande partie un terme relatif. D'autres types de munitions, telles que les missiles de croisière, sont également capables de flâner à long terme et de redirection en vol, mais personne ne les appelle des drones. Théoriquement, la condition limite pour un UAV projectile/kamikaze en errance pourrait être la réutilisabilité de l'UAV, c'est-à-dire la capacité de le renvoyer dans le cas où une cible appropriée pour l'attaque n'est pas trouvée, de sorte que l'UAV puisse être attaqué. Ravitailler et réutiliser. Mais en fait, de nombreux drones kamikazes étaient à l'origine à usage unique.

Une division peut également être faite par la possibilité de redirection vers une cible de pré-entrée (comme un missile de type Tomahawk) et la possibilité de détection directe de cible à travers la munition elle-même, mais certaines munitions qui ne sont pas des drones officiels ont également ces capacités . Par exemple, la série de systèmes de missiles antichars (ATGM) Spike de Rafael a la capacité de transmettre des images directement à partir du chercheur du missile et de changer de direction en vol.

Les missiles de croisière Tomahawk Block IV et Block V peuvent flâner dans les airs, et le système UHF SATCOM permet au missile de recibler n'importe laquelle des 15 cibles prédéfinies en vol, et d'utiliser le système de reconnaissance optique du CR pour prédire la faisabilité.

Les commandes de contrôle et les images vidéo peuvent être transmises via des câbles à fibres optiques bidirectionnels ou des canaux sans fil. Lorsque le lancement de la munition est effectué en se cachant aux coordonnées approximatives de la cible précédemment détectée (non visible pour l'opérateur de l'ATGM) et que la cible est capturée pendant le vol sur la base des données obtenues à partir du GNSS, un tel système peut fonctionner dans mode "lancer et oublier", et peut également fonctionner en mode lancement sans acquisition préalable de cible.

Selon certains documents, la Russie classe généralement les drones comme des missiles de croisière, faisant une réclamation contre les États-Unis dans le cadre du traité sur les missiles à portée intermédiaire et à courte et moyenne portée (traité INF), arguant que le déploiement de moyens et les drones à longue portée (HALE et MALE), de longue durée et de longue portée, ce qui contredit les termes du traité précité.

En général, l'utilisation du terme « drone kamikaze » plutôt que « munitions flânantes » est probablement principalement le résultat du marketing, tout comme le préfixe « nano » est devenu courant dans les cercles scientifiques modernes. En réalité, le nom importe moins que l'efficacité de la munition, notamment si elle répond à des critères de coût/bénéfice.

Série israélienne "Spike" de systèmes de missiles antichars

Si nous parlons de l'utilisation de drones kamikazes contre des véhicules de combat, le critère coût/bénéfice sera très probablement biaisé vers l'utilisation de munitions offensives, car les véhicules de combat coûteront toujours plus cher. Bien sûr, il existe également des véhicules obsolètes, tels que des chars de la Seconde Guerre mondiale encore utilisés dans certaines régions, ou des véhicules de combat camouflés. Dans ce cas, il faut tenir compte non seulement du coût d'être touché, mais aussi des dommages qu'il peut causer.

Divers véhicules de combat de fabrication artisanale utilisés par divers groupes armés illégaux peuvent coûter moins cher que les munitions pour les combattre

Types de drones kamikazes

La plupart des drones kamikazes sont des modèles relativement compacts. Il n'est pas économiquement faisable de fabriquer des drones kamikaze de classe HALE et MALE. Essentiellement, comme mentionné ci-dessus, ce n'est qu'un missile de croisière avec un guidage avancé. De plus, il est beaucoup plus difficile pour un gros drone de s'approcher d'une cible et de l'engager directement que de larguer quelques petites munitions à guidage furtif.

Les drones Kamikaze peuvent être divisés en deux sous-types. Le premier est un drone de type avion, qui est conçu pour être proche de la taille d'un missile, avec une aile en forme de croix et une extension relativement longue. L'une des solutions typiques pour les UAV de type avion est le drone "Green Dragon" récemment lancé par Israel Aerospace Industries.

Le lanceur mobile (PU) monté sur le véhicule militaire HMMWV peut accueillir 16 drones et peut détecter et détruire automatiquement des cibles à des distances allant jusqu'à 40 kilomètres, avec un temps de flânerie pouvant aller jusqu'à 1,5 heure. Le poids de l'ogive du drone "Green Dragon" est de 3 kg.

Un autre exemple est le drone kamikaze israélien "Hero-30", qui a été lancé à l'aide d'un lanceur pneumatique. Le drone Hero-30 est très maniable grâce à ses ailes cruciformes et ses moteurs électriques. Il peut effectuer des vols à basse altitude sur des terrains difficiles, des obstacles circulaires. Il peut planer pendant 30 minutes, maintenir une distance de vol de 40 kilomètres à une altitude de 600 mètres et atteindre une vitesse de 200 kilomètres par heure. Le poids total du drone kamikaze "Hero-30" est de 3 kg, dont le poids de l'ogive est de 0,5 à 1 kg.

Le second est un hélicoptère comme un drone commercial ou un drone quad/octa/hexa-wing. Par exemple, le prometteur drone kamikaze de type hélicoptère Firefly d'Israël, équipé de deux hélices coaxiales, a passé avec succès les tests militaires fin 2019 et début 2020.

Une caractéristique distinctive du drone Firefly est sa réutilisation - l'opérateur peut diriger le drone pour qu'il retourne au site de lancement en toute sécurité pour être réutilisé. Le drone "Firefly" pèse 3 kg, a une hauteur de 40 cm, un diamètre de corps de 8 cm et une masse d'ogive de 350 grammes. L'ogive est équipée d'un moteur électrique et d'une batterie rechargeable, lui permettant de rester en l'air pendant environ 15 à 30 minutes. Le drone "Firefly" a une portée d'environ 1 km. L'UAV est capable de détecter et de cibler des cibles mobiles et fixes à l'aide d'un système de guidage électro-optique.

La société canadienne AerialX a développé le drone kamikaze quadrirotor AerialX conçu pour détruire les drones ennemis. Le constructeur positionne le drone AerialX comme un hybride de missile et de drone, avec la vitesse d'un missile et la maniabilité d'un quadricoptère. Le petit drone a une masse au décollage de 910 grammes, une portée allant jusqu'à 4 kilomètres et une vitesse de vol de 350 kilomètres par heure. Il peut automatiquement approcher et attaquer la cible depuis le meilleur point de vue. Le drone est réutilisable - si l'attaque est annulée, il peut être réutilisé.

La société turque STM produit des drones kamikaze quadrotor Kargu depuis 2017 et une version améliorée du Kargu-2 depuis 2019. Le drone a une masse de 15 kilogrammes et une vitesse de vol maximale de 150 kilomètres par heure. Le drone Kargu-2 peut être équipé d'ogives à fragmentation, d'ogives thermobariques ou d'ogives à charge creuse pesant jusqu'à 1,5 kg.

Le drone Kargu peut être directement contrôlé par l'opérateur à une distance maximale de 10 kilomètres, ou en mode semi-automatique, l'opérateur peut définir la zone de recherche et le drone peut détecter et s'engager indépendamment avec la cible. Dans un avenir proche, les drones Kargu prévoient de fournir des opérations en essaim pouvant aller jusqu'à 20 drones.

En 2020, le ministère turc de la Défense a signé un contrat pour la production de 356 drones Kargu-2.

[khairou]

Drone kamikaze russe

Ces dernières années, la Russie a cherché à devenir le leader du marché des drones, notamment des kamikazes. À l'heure actuelle, les UAV Cube et "Lancet-3" de ZALA Aero sont prêts pour la production de masse.

Le drone russe Cube

Le drone Cube peut engager des cibles en fonction de coordonnées prédéfinies, ce qui limite considérablement ses capacités. Cependant, il est dit que des images optiques peuvent être transmises à partir d'une charge utile placée sur le drone, qui peut avoir une masse allant jusqu'à 3 kg (y compris la masse de l'ogive).

Un modèle plus avancé et prometteur est le Lancet-3 UAV, dont le concept est similaire au drone israélien Hero-30 susmentionné. Il a une portée allant jusqu'à 30 kilomètres et une masse de charge utile de 3 kilogrammes, tandis que le poids total du drone peut atteindre 12 kilogrammes. Le drone peut errer jusqu'à 40 minutes à une vitesse de 80 à 110 kilomètres par heure. "Lancet-3" est équipé d'un canal de communication TV, qui peut détecter et cibler les drones. Les développeurs affirment que le drone peut détecter des cibles de manière indépendante.

Le drone russe "Lancet-3"

Le degré de localisation des composants tels que les composants des systèmes de communication, de contrôle et de guidage, les moteurs, les batteries et autres composants des drones russes reste un problème. Les perspectives des drones russes pourraient être remises en question si l'accès aux pièces pouvait être restreint suite à l'introduction de nouvelles sanctions.

Le rôle et le statut des drones kamikazes sur le champ de bataille

Quel est le statut du drone kamikaze et quel est son impact sur le champ de bataille ?

On peut supposer qu'avec le temps, ils feront partie intégrante de l'armement des forces terrestres, au même titre que les mortiers et les véhicules blindés de transport de troupes. Ils peuvent être utilisés comme armes de soutien pour les unités d'infanterie ou comme outils offensifs autonomes. Les UAV Kamikaze peuvent non seulement compléter les capacités des mortiers et des véhicules blindés de transport de troupes, mais aussi les remplacer dans de nombreux cas. Comme mentionné ci-dessus, le drone kamikaze lui-même est conceptuellement similaire au transport de troupes blindé conventionnel de quatrième génération.

Le rôle des drones kamikazes dans les opérations de reconnaissance et de sabotage est indescriptible. On peut s'attendre, dans ce cas, à ce qu'ils soient utilisés au maximum par divers groupes armés illégaux qui produisent des drones kamikazes sur la base de modèles commerciaux et de composants individuels.

Les drones kamikazes peuvent être transportés par une variété de véhicules militaires, y compris des véhicules militaires tout-terrain et des camions. Et comme arme supplémentaire, ils peuvent être placés dans les conteneurs de véhicules blindés - chars, véhicules de combat d'infanterie, véhicules blindés de transport de troupes, systèmes d'artillerie, tout comme les véhicules blindés de transport de troupes sont actuellement placés. La version container est déclinée en plusieurs designs : portable, transportable ou automobile.

On fait valoir que l'utilisation de la guerre électronique moderne (EWL) peut complètement désactiver le fonctionnement des UAV en bloquant les canaux de communication et les systèmes de navigation par satellite. Les partisans des drones, quant à eux, affirment que les canaux de communication modernes sont plutôt difficiles à bloquer, que les systèmes de navigation sont plus complexes et que leur immunité au bruit s'améliore.

Les systèmes de guerre électronique peuvent certes compliquer la durée de vie des drones, mais ils ne peuvent complètement paralyser leur travail. De plus, les systèmes de guerre électronique sont eux-mêmes d'excellentes cibles pour les munitions spécialisées. L'ennemi peut d'abord "nettoyer" le système de guerre électronique, puis toucher la cible correspondante.

L'utilisation d'émetteurs antibruit numériques modernes fonctionnant simultanément dans plusieurs gammes de longueurs d'onde et un réglage de fréquence pseudo-aléatoire (PFC) minimisera l'impact des équipements de guerre électronique. Le système de navigation par satellite et le système de navigation inertielle se complètent, une fois que le drone est hors de portée des moyens de guerre électronique, il peut revenir en toute sécurité même s'il n'attaque pas. À l'heure actuelle, de nombreux pays développent des systèmes de navigation intelligents basés sur l'analyse d'images de terrain, qui sont totalement insensibles aux moyens de guerre électronique. Tout cela semble très "cher", mais en fait, en production de masse, tout cela peut être réalisé à la taille et au coût d'un smartphone moderne.

Épilogue

Pour les pays qui ne sont pas en mesure de prendre des contre-mesures efficaces contre les petits drones, y compris les kamikazes, les petits drones peuvent devenir une énorme menace qu'il est extrêmement difficile d'affronter pour les militaires "arriérés".

https://www.163.com/dy/article/G4T8BLBC0511DV4H.html

[khairou]

En faite, il faut absolument avoir ce genre de drones dans son inventaire ils sont l'avenir des prochaines guerres les conflits en l'Azerbaïdjan, l'Ukraine le prouve. Silencieux, destructeur, fiable,pas cher le mieux est de négocié un transfert de technologie, et de savoir faire soient avec les chinois ou russe. Je pense que l'évolution de ces drones sera rapide surtout avec l'IA. Donc reste la question comment s'en protéger ?