L'Agriculture en Algérie [planification et développement]

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tchpako
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Re: L'agriculture en Algérie [planification et développement

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(APS) mardi 9 avril 2013 16 : 46
Vers une coopération algéro-française dans l’agriculture écologique

ALGER - Des experts algériens et français se sont réunis, mardi à Alger, pour débattre de l’agro-écologie et jeter les bases d’une coopération algéro-française dans le domaine de l’agriculture durable.

Dans un atelier algéro-français sur "l’agro-écologie : une voie d’avenir", des experts algériens et français ont présenté leurs approches et expériences en matière d’agriculture durable pour essayer de répondre à la problématique : comment produire plus et mieux ?.

La notion d’agro-écologie est apparue depuis 20 ans avec l’émergence de la question environnementale.

Présent à cette rencontre, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a souligné que cet atelier marquait le "début d’un processus qui pourra aider les deux parties à construire une coopération structurée et bénéfique".

"Vous allez nous donner les éléments nécessaires pour construire l’agriculture de l’avenir au niveau des deux rives de la Méditerranée", a-t-il dit aux experts.

L’Algérie veut faire de son retard, en matière de faible utilisation de produits chimiques et phytosanitaires, un atout pour la mise en place de nouveaux systèmes de production qui peuvent assurer une double performance économique et environnementale.

"Nous sommes en train de construire l’agriculture de demain qui pourrait trouver un équilibre entre le respect de l’environnement et l’intérêt économique des agriculteurs et des populations", a expliqué le ministre.

Cette coopération algéro-française dans le domaine de l’agro-écologie permettra à l’Algérie de bénéficier des expériences menées par d’autres pays dont la France et éviter les erreurs commises par le passé en matière d’utilisation d’engrais et de pesticides, selon le directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique (INRAA), Foued Chehat.

"Les expériences et les recherches engagées dans les autres pays en vue de faire de l’agriculture intensive et raisonnée peuvent profiter aux Algériens", a-t-il dit.

Il s’agit aussi de mettre au point des variétés plus adaptées aux nouvelles conditions de sécheresse, de stress hydrique et d’apparition de maladies sous l’effet des changements climatiques, selon M. Chehat.

En France, des politiques publiques d’innovation et de nouvelles pratiques sur la question de l’agriculture écologique sont actuellement en débat.

"Le gouvernement français est en train de repérer les expériences nouvelles qui émergent dans le pays autour de cette question", selon Bertrand Hervieu, vice-président du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux.

"Nous faisons confiance aux agriculteurs et aux producteurs pour trouver, avec les chercheurs, les innovations les plus adaptées au développement d’une agriculture écologique, c’est à dire, trouver les meilleures façons de produire dans des écosystèmes fragiles", a-t-il expliqué.

Cet atelier devrait aboutir à la mise en place d’une dynamique d’échanges et de concertation entre agriculteurs, chercheurs et responsables politiques des deux payse et monter ensemble des actions dans la formation et la recherche, a indiqué cet expert.
http://www.aps.dz/Vers-une-cooperation-algero.html
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(APS) mercredi 10 avril 2013 10 : 59
Opération de recrutement des jeunes pour l’accès au foncier agricole dans le Sud
GESTION DE L’EMPLOI DANS LES WILAYA DU SUD
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GHARDAIA - Une opération de recrutement de jeunes candidats postulants à la concession agricole dans les wilayas du Sud sera lancée prochainement, a annoncé mercredi à Ghardaïa Abdelmalek Ahmed Ali, directeur de l’organisation foncière et de la protection du patrimoine au ministère de l’agriculture et du développement rural (MADR).

Pilotée par l’entreprise algérienne de génie rural (EAGR), cette opération vise à renforcer les compétences des jeunes à la concession agricole par une formation technique adaptée dans des centres de formation agricole, a indiqué M Ahmed Ali, à l’issue d’une rencontre mercredi de vulgarisation des dispositions d’assouplissement de l’accès au foncier agricole à travers la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevages.

Les jeunes seront formés à la réalisation d’actions structurantes au niveau des périmètres agricoles et à la sécurisation du domaine foncier agricole, a-t-il ajouté.

Cette rencontre de vulgarisation de ces procédures d’accès au foncier agricole dans les wilayas du sud, énoncées dans l’arrêté interministériel N°196 du 14 mars dernier vise à contribuer à la création de l’emploi durable, notamment dans les zones rurales, l’accroissement de SAU plus productives, respectueuses de l’environnement et rentables, a-t-il fait savoir.

Quelques deux cents jeunes de la wilaya de Ghardaïa ayant postulé à l’accès au foncier agricole, dans le cadre de la concession, seront recrutés par l’EAGR pour être formés et placés dans trois périmètres agricoles.

Ces jeunes auront à choisir d’être salariés ’’temporaires’’ auprès de l’EAGR, avant de mettre en valeur leurs exploitations agricoles ou de s’insérer dans le dispositif de l’ANSEJ pour le financement de leur investissement agricole, a-t-on expliqué.

De son côté, le secrétaire général de la wilaya de Ghardaïa, M Ali Boulatika, a mis en exergue les actions multiples mises en place par les pouvoirs publics pour réduire le chômage et créer de l’emploi durable notamment dans le monde rural.

’’Ces mesures visent à résorber la précarité et la pauvreté et à lutter contre le chômage et l’exode rural, a-t-il souligné’’.

Cette rencontre, qui a regroupé les représentants des ministères de l’agriculture, des ressources en eau, de l’Office national des terres agricoles, ainsi que ceux de la société civile et des responsables locaux, a été l’occasion de soulever les différentes difficultés rencontrées par les acteurs de l’agriculture saharienne et d’engager une réflexion sur les solutions à adopter.

Les participants ont, dans ce sens, estimé que des contraintes d’ordre bureaucratique sont à l’origine du marasme du secteur agricole dans la wilaya de Ghardaïa, notamment dans l’établissement d’actes de propriété.

Le directeur du foncier agricole au MADR a annoncé la régularisation de quelques 220.000 exploitations agricoles avant la fin du mois d’août prochain.

Cette rencontre de vulgarisation des dispositions mises en œuvre pour l’accès au foncier agricole par la concession, dans les wilayas du Sud, s’inscrit dans le cadre des actions lancées pour adapter les objectifs de développement local aux attentes des populations du sud, signale-t-on.
http://www.aps.dz/Operation-de-recrutement-des.html
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Comité agricole mixte algéro-français
Réunion demain à Alger

Le comité agricole mixte algéro-français tiendra jeudi une réunion au siège de la Chambre nationale d'Agriculture (CNA), indique mercredi un communiqué du ministère.

La signature de plusieurs conventions institutionnelles portant sur la formation des vétérinaires officiels, la documentation, les archives agricoles, l'élevage et la valorisation des équidés figurent au menu de cette rencontre qui se tiendra en présence du ministre de l'Agriculture et du développement rural, M. Rachid Benaissa, précise le ministère.

Une convention de partenariat professionnel sera également signée et concernera l'appui à la structuration et au développement de la filière bovine en Algérie, la conduite d'un programme d'échanges dans les filières lait, des légumes et des viandes ainsi qu'une convention cadre destiné à la relance de l'activité de la lévurerie en Algérie et la création d'une société mixte.

La réunion des professionnels de ce comité mixte prévoit aussi la signature d'un protocole d'accord portant création d'une société mixte pour les semences céréalières et légumineuses, une occasion qui verra aussi la tenue d'une table ronde dédiée aux entreprises activant dans le domaine de l'agriculture des deux pays.
http://www.leconews.com/fr/depeches/reu ... 60_312.php
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Réunion du Comité agricole mixte algéro-français
Huit conventions signées
11 avr 2013 19:50

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Le comité agricole mixte algéro-français de coopération et de partenariat dans les domaines de l’agriculture, de l’agroalimentaire et du développement rural a tenu sa première réunion, aujourd’hui à la Safex (Alger).

Cette réunion s’est concrétisée par la signature de huit conventions et de deux protocoles d’accord pour la création de sociétés mixtes entre des acteurs du développement ainsi que par l’identification et l’ouverture de plusieurs nouveaux créneaux de coopération, a indiqué le ministre de l’agriculture Rachid Benaissa, au siège de la Chambre nationale de l’agriculture, lors de la signature de ces conventions en présence des signataires et l’ambassadeur de France à Alger.

Il s’agit de trois conventions institutionnelles, à savoir, une convention de coopération dans le domaine de la formation des vétérinaires officiels, une autre convention cadre dans les domaines de la documentation, des archives agricoles et de l’audiovisuel et la troisième concerne un partenariat dans le domaine de l’élevage et de la valorisation des équidés.

Il s’agit également de cinq conventions de partenariat professionnel et économique, à savoir un partenariat économique et appui à la structuration et au développement de la filière bovine algérien, un autre pour la conduite d’un programme d’échanges techniques dans le secteur laitier.

Une autre convention cadre a été paraphée. Elle a pour objet la conduite d’un programme d’échanges techniques dans le secteur des légumes et des viandes. Pour ce qui est des deux dernières conventions, il s’agit d’un protocole d’accord portant création d’une société mixte pour la production des semences de céréales et légumineuses et l’autre pour relancer l’activité levurerie en Algérie à travers la création d’une société mixte.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 86_291.php
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Message par tchpako »

(APS) mardi 16 avril 2013 18 : 42
Création de 19 nouveaux périmètres agricoles au profit des jeunes d’Illizi
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Illiz- Dix neuf nouveaux périmètres agricoles au profit des jeunes de Illizi ont été créés, dans le cadre des efforts visant la création d’emplois dans la région, a-t-on appris mardi de la direction locale des services agricoles (DSA).

Ces nouveaux périmètres agricoles sont répartis entre les six communes de la wilaya, à l’instar de celles de Djanet, Bordj Omar Driss et Illizi qui ont bénéficié de trois périmètres chacune.

Les communes de Bordj El-Haouès et Debdeb ont bénéficié de quartes périmètres chacune, et celle d’In-Amenas de deux, a précisé le DSA, M. Ahmed Brahimi.

Sur ces périmètres annoncés, d’une superficie globale de 4.314 hectares, cinq, soit 460 ha, ont vu leurs procédures d’annonce et de réception des dossiers complétés, et devront générer 115 emplois.

Dix autres périmètres, d’une superficie globale de 2.710 ha, sont à l’étude depuis mars dernier au niveau du bureau national des études de développement rural (BNEDER), alors que quatre autres périmètres sont en instances, en raison de considérations financières, selon la même source.

Dans ce cadre, 1.140 demandes ont été déposées par des jeunes au niveau des trois commissions de daïra, selon le même responsable.

Cette opération entre dans le cadre de la directive interministérielle N°-196, datée du 14 mars 2013, et l’entreprise algérienne de génie rural a été chargée de la réalisation du forage des puits, de l’ouverture de pistes agricoles et de l’alimentation de des périmètres en électricité, a indiqué le directeur du secteur. La réalisation de ces périmètres agricoles au profit des jeunes de la région devra permettre la création d’emplois permanents et contribuer à l’extension des surfaces agricoles et au développement de l’agriculture dans la wilaya.
http://www.aps.dz/Creation-de-19-nouvea ... etres.html
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(APS) jeudi 18 avril 2013 18 : 06
Les nouveaux mécanismes de développement de l’agriculture mis en exergue à Adrar
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ADRAR- Les nouveaux mécanismes de développement de l’agriculture ont été mis en exergue lors d’une rencontre d’information et de concertation, jeudi à Adrar, en présence de représentants des ministères des Ressources en eau et de l’Agriculture et du Développement rural.

Regroupant les partenaires du secteur de l’agriculture et de nombreux jeunes détenteurs de titre de concession agricole, la rencontre vise à expliquer les nouveaux mécanismes mis en place pour le développement de l’activité agricole dans la région, ont indiqué les organisateurs.

Intervenant à cette occasion, le wali d’Adrar a passé en revue les différentes mesures engagées localement pour encourager les jeunes, qui ont bénéficie au total de 700 parcelles de terre au niveau du périmètre agricole ’’Ghezala’’, à investir le secteur agricole.

Les participants ont, de leur côté, soulevé une série de doléances liées notamment à l’électrification des périmètres agricoles, la mobilisation des eaux d’irrigation, l’ouverture de pistes agricoles et l’exploitation du nouveau périmètre de ’’Stah Azzi’’, dans la daïra de Zaouiet Kounta.

M. Abdelhafidh Saci Ahmed a également évoqué le soutien apporté par les institutions chargées du financement des projets, dont les dispositifs d’emploi et les banques locales, avant de signaler que plus de 30 projets agricoles ont été avalisés jusqu’ici par les dispositifs d’emploi et des institutions financières.

Les autorités locales ont annoncé, à ce titre, la réalisation d’un linéaire de 150 km de lignes électriques sur un réseau global de 450 km retenu en faveur de la wilaya.

Les jeunes de la wilaya d’Adrar ont, pour leur part, sollicité le lancement de projets d’aménagement de périmètres agricoles avant l’attribution des parcelles de terre, afin faciliter leur exploitation et assurer l’efficience à l’activité agricole.
http://www.aps.dz/Les-nouveaux-mecanismes-de.html
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Investissement agricole
Près de 1.200 hectares de plantations pour Cevital Abonnez-vous au flux RSS des articles
19 avr 2013 18:52

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La filiale du groupe Cevital spécialisée dans la production agricole, CeviAgro, créée en 2007, a réalisé une extension remarquable de ses superficies plantées.

Selon les statistiques fournies par la direction, CiviAgro dispose désormais d’une pépinière de production de plants d’agrumiculture qui s’étend sur une superficie entre 700 et 1 000 hectares.La pépinière compte quelque 800 000 plants agrumicoles de 23 variétés d’orange, clémentine, mandarine et citron.

Dans la production maraichère, la filiale du groupe Cevital dispose de 120 hectares, dont 30ha de plantations sous serre et 90ha en plein champ.Entre autres types de cultures qui y sont produites : Pomme de terre (consommation et semence), tomate, poivron, piment, courgette, pastèque et fraise.

Pour ce qui est du volume de production, la société a fait état de 33.000 quintaux dans la catégorie des productions maraichères.Les activités du groupe Cevital dans le domaine agricole ont permis, par ailleurs, la création de 1 500 emplois directs, a encore fait savoir la direction de l’entreprise.

En outre, CeviAgro vient d’étendre ses activités au domaine des fertilisants, étant le distributeur exclusif des engrais et différents produits phytosanitaires de la gamme Yara, de marque française, avec un objectif de 50.000 tonnes par année.

Depuis son lancement dans la production agricole, le groupe Cevital ambitionne l’intensification de ses activités dans le domaine avec une ambition de renforcer ses terres agricoles par le biais de nouvelles acquisitions.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 04_291.php
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(APS) lundi 6 mai 2013 18 : 48
Des Allemands étudient les possibilités de partenariat dans le secteur agroalimentaire à Biskra

CONSTANTINE - Une journée d’information sur les opportunités dans le secteur de l’agroalimentaire, entre les opérateurs algériens et allemands a été organisée lundi à Biskra.

Initiée par la chambre de commerce et d’industrie (CCI-Ziban), cette journée a constitué une occasion pour le directeur de la CCI-Ziban Larbi Bouhali, de détailler les potentialités agricoles de la région de Biskra, caractérisée par la culture de fruits et de légumes précoces, et de dattes dont la production atteint annuellement les trois (3) millions de quintaux.

De son côté, Mohamed Boukhalfi, cadre à la CCI-Ziban, a rappelé à l’adresse des hôtes de la wilaya, les mesures incitatives prises par le gouvernement pour encourager les exportations hors hydrocarbures, citant notamment la contribution de l’Etat dans les frais de transport et "le couloir vert" encourageant les exportations de produits agricoles, spécialement de dattes.

La représentante de la chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK) Rebekka Hilz, a indiqué, lors de son intervention, que le marché allemand est "très prometteur" pour les produits algériens, en particulier pour la filière des dattes. Elle a ajouté que son passage dans la capitale des Ziban est, pour elle, l’occasion de se "familiariser" avec les autres produits agricoles de la région.

Mme Hilz a déclaré à l’APS, en marge de cette rencontre, qu’il est important pour l’organisme qu’elle représente "d’accompagner" les opérateurs économiques dans les éventuelles opportunités de partenariat, et précisé que les dattes algériennes figurent parmi "les produits alimentaires les plus appréciés par le consommateur allemand".

La responsable allemande devait également visiter une unité de conditionnement de dattes, dans la commune de Tolga.
http://www.aps.dz/Des-Allemands-etudient-les.html
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Message par abdelK »

Trop de pomme de terre en Algérie, pas assez au Maroc et en Tunisie
http://www.maghrebemergent.info/actuali ... nisie.html
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l'Algérie qu'on insulte dans tous ses gestes quotidiens
rappellera que la discorde ne naît jamais d'un malentendu
mais de la méconnaissance et de l'irrespect.


Malek Haddad
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Message par tchpako »

Coup d’envoi de la campagne moisson battage à Biskra
01 JUN 2013 20:15

Le coup d’envoi de la campagne moisson battage a été officiellement donné samedi dans une ferme de la commune de Doucen dans la wilaya de Biskra en présence d’une délégation de cadres du ministère de tutelle et d’organisations professionnelles.

La cérémonie de lancement de cette campagne s’est déroulée au niveau de l’exploitation agricole "Saïd Brahimi" située au lieudit Barrout où 50,16 hectares ont été consacrés à la céréaliculture dont 47 hectares irrigués. Le rendement moyen à l’hectare escompté dans cette exploitation est de 30 quintaux.

La campagne moisson battage cible au total dans cette wilaya 26.023 hectares dont 12.420 emblavés de blé dur, selon le directeur des services agricoles qui a estimé que la récolte prévisionnelle devra avoisiner les 633.173 quintaux dont 365.151 de blé dur.

92 moissonneuses batteuses sont mobilisées pour la campagne ainsi que 10 points de collecte ouvert à Doucen, Zéribet El Oued et Oumèche, selon le même cadre. Le directeur de la régulation et du développement de la production agricole au ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, M. Youcef Redjam Khoudja a souligné que dans la perspective de développement de la filière, il a été mis à la disposition des producteurs plusieurs mécanismes d’assurance agricole, d’accompagnement financier et de fourniture des facteurs de production.

Le directeur de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic),M.Mohamed Belabdi, a indiqué que plusieurs mesures incitatives sont mises en place pour encourager l’utilisation par les céréaliculteurs des systèmes d’irrigation économes en eau. Le président de la Chambre nationale de l’agriculture, M. Mohamed Bouhadjara appelé à l’occasion à une pratique intensive de la céréaliculture pour augmenter sa part dans l’économie nationale et contribuer à son développement.
http://www.leconews.com/fr/depeches/cou ... 74_312.php
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Message par anzar »

100.000 vaches acquises et une production nationale de lait pratiquement décuplée en 4 ans :!:
Dans le même contexte, le ministre a également annoncé un nouveau partenariat entre l’Algérie et les Pays-Bas, dans le but d’améliorer la production laitière en Algérie, et ce, par la création d’une école dédiée à la production laitière dans la wilaya de Guelma. Rachid Benaïssa a, en outre, tenu à préciser que “pas moins de 100 000 vaches laitières ont été importées depuis environ 4 ans pour le renforcement de la filière lait. Ainsi, la production nationale est passée de 90 millions de litres de lait collectés en 2009 à 760 millions de litres en 2012, avec l’objectif d’atteindre
800 millions de litres à la fin de cette année”
.

http://www.liberte-algerie.com/algerie- ... ine-200861
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Message par tayeb »

Algérie - 400 fermes d'élevage bovin et avicole de la wilaya de Médéa vont être réhabilitées



Quelque quatre cents (400) propriétaires de fermes d’élevage bovin et avicole, activant dans la wilaya de Médéa, ont bénéficié d’une aide financière pour la réhabilitation de leurs structures d’élevage, à la faveur du dispositif de soutien aux filières lait et avicole, a-t-on appris auprès de la direction des services agricoles.

L’aide octroyée dans le cadre de ce dispositif de soutien a permis, grâce aux travaux de réfection et de modernisation engagés au niveau de ces structures, d’optimiser, d’une part, leur fonctionnement et d’améliorer, d’autre part, leurs performances sur le plan productif, a-t-on signalé de même source.

L’on apprend, dans le même contexte, qu’une opération de réhabilitation des structures d’élevage, à l’abandon ou à l’arrêt, pour divers motifs, sera lancée "incessamment" en vue de les réintégrer à nouveau dans le circuit de production locale, a-t-on indiqué à la DSA.

Sur les 10.098 fermes et étables d’élevage bovin recensées à travers la wilaya, les services techniques de la DSA ont identifié 28 étables, à l’abandon, nécessitant une réhabilitation pour pouvoir être exploitées à l’avenir, selon la même source.

Celle-ci fait état, en outre, du recensement d’une soixantaine de poulaillers, également à l’abandon, susceptibles d’être inclus dans cette opération de réhabilitation, affirmant que des démarches seront entreprises auprès des propriétaires afin de les sensibiliser pour adhérer à cette opération et relancer l’activité d’élevageau niveau des régions concernées.
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... itees.html
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Message par tchpako »

La FAO décerne une attestation de succès à l’Algérie
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19 jun 2013 13:18

Les progrès enregistrés par l’Algérie dans le secteur de l’agriculture ont été salués par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation (FAO).

« L’Algérie a obtenu une attestation de succès », a indiqué ce matin le ministre de l’Agriculture et du Renouveau agricole sur les ondes de la chaine3. La distinction est une recompose pour les objectifs réalisés par l’Algérie en 2012. « La FAO a fixé l’année 2015 pour atteindre certains objectifs à certains pays dont l’Algérie. Mais, l’Algérie a d’ores et déjà réalisé les objectifs en question concernant la sécurité alimentaire et la nutrition, avant l’année 2015 », a expliqué Rachid Benaissa.

L’hôte de la radio a estimé que les résultats enregistrés sont important mais le secteur agricole possède une marge de progression considérable. « Nous devons encore faire des efforts pour assurer définitivement la sécurité alimentaire», a dit le ministre. Dans cette perspective, « il y’a de nouvelles méthodes et techniques à adopter pour augmenter la production agricole.

Le machinisme agricole doit se généraliser sur l’ensemble des exploitations. Les moyens financiers et les aides de l’Etat sont disponible », a résumé le premier responsable du secteur, convaincu par la politique adoptée par l’Etat pour produire davantage et être compétitif. Le ministre est satisfait mais reste mesuré car, pour lui, « il faut enclencher une nouvelle dynamique pour régler définitivement le problème de la demande. »

Concernant le volet de l’exportation après une production agricole abondante cette année, Rachid Benaissa prévoit en effet cette option. « Nous pouvons en effet exporter de la pomme de terre. Le prix de ce produit en Europe augure la possibilité pour les agriculteurs d’exporter », estime l’invité de la radio, rappelant au passage la nécessité de la mise en place de structures adéquates, notamment en ce qui concerne le calibrage des produits, le développement des systèmes d’emballage et les chaines de conditionnement.

Sur un autre point, Rachid Benaissa veut s’attaquer au phénomène de gaspillage, sans donner de chiffres sur cet aspect. En ce qui concerne les prix des fruits et légumes qui risquent de flamber à l’approche du mois de Ramadhan, le ministre a minimisé ce phénomène et appelé les consommateurs à changer de comportement pour déjouer le piège des spéculateurs.
http://leconews.com/fr/actualites/natio ... 23_291.php
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Re: L'agriculture en Algérie [planification et développement

Message par tayeb »

Alors que sa sécurité alimentaire est menacée l’Algérie continue de brader ses richesses semencières . L’expert agronome Amina Younsi tire la sonnette d’alarme : l’Algérie n’a aucune politique de protection de son patrimoine semencier, impunément transféré aux banques de semences internationales où elle n’a plus dessus de droit de regard. Parfois, écrit-elle, ce sont des chercheurs sans scrupules qui « échangent une poignée d’ADN algérien contre 100 euros ou contre un stage ou un voyage d’étude »…


L’Algérie court un grand risque de faire partie des pays qui ne pourront plus se nourrir eux-mêmes, alors que tout son territoire est connu pour sa richesse et sa diversité naturelle. Malgré les efforts pour augmenter les productions dans différentes filières, l’inexistence d’une politique agricole s’appuyant sur la diversification des semences alimentaires, le soutien à la création et à l’innovation variétales et l’intégration des facteurs de durabilité dans toutes les politiques agricoles, menace de conduire le pays au chaos ! Cette situation se complique davantage avec les nouvelles données des changements climatiques qui auront des effets sur toute l’économie et sur l’avenir des populations.

A l’heure actuelle, la négociation de l’Algérie avec l’OMC n’a pas pris au sérieux le domaine relatif aux droits de la propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), notamment la question relative à l’accès aux ressources génétiques, au partage des avantages qui en découlent, au transfert de technologies et à l’applicabilité des brevets pour la protection des obtentions végétales : tant de thèmes qui ont un impact sur la souveraineté alimentaire et la survie du pays.

Cette situation est d’autant plus grave que les institutions publiques du ministère de l’Agriculture non seulement assimilent ces sujets à des faits divers mais sont les premières responsables de la perte des ressources phylogénétiques d’intérêt pour l’agriculture et l’alimentation, et ce, au moins de 1970 à ce jour : l’ADN « made in Algeria » continue à circuler dans des tunnels de la coopération internationale.

Cette responsabilité est partagée par les signataires de conventions, traités et accords qui n’ont pas œuvré correctement pour que le gouvernement algérien soit apte à maîtriser ces sujets et pour que les parlementaires puissent défendre la souveraineté alimentaire nationale et proposer des politiques fortes et durables mettant à l’abri le pays de toute menace extérieure.

Il y a réellement lieu de s’inquiéter, les financements publics pour la recherche agricole servant finalement à appuyer la recherche développement et l’économie… des pays riches. Pis encore, nos institutions sont devenues des champs d’expérimentation de certains centres de recherche et des banques de gènes extérieures, comme l’ICARDA (Centre international de recherche agricole dans les zones arides), le CIMMYT (Centre international d’amélioration du maïs et du blé) et tant d’autres.

A ce sujet, il est regrettable de constater que les chercheurs algériens se basent sur des échantillons « inconnus » qu’ils reçoivent de différentes institutions étrangères de recherche et de banque de gènes, avec des numéros d’identification. Ces échantillons circulent dans nos laboratoires sans qu’aucun contrôle phytosanitaire ne soit effectué dessus ! Comment peut-on négliger le fait que nous sommes au siècle des gènes, que des virus peuvent circuler dans ces semences et que tout un pays peut être effacé rien qu’à cause d’un brin d’ADN vicieux ! Je n’accuse pour l’instant personne mais j’accuse les pouvoirs publics de ne pas avoir une politique de biosécurité très développée et prévoyante. Les chercheurs passent des années à évaluer ces échantillons et les données sont soit partagées soit échangées soit oubliées !



La recherche semencière échappe à toute surveillance



Aujourd’hui, l’ADN sain des semences algériennes est emprisonné dans au moins 13 banques de semences internationales. En moyenne, pour une seule banque on compte quelques 6.750 accessions entre les céréales, les fourrages et autres. Cet ADN ne pourra jamais être récupéré car l’Algérie n’a plus le droit de regard sur les échantillons bradés.

En revanche, l’ADN algérien nous arrive dans les semences que nous achetons et payons si cher car, encore une fois, l’absence de politique algérienne des ressources génétiques ne permet pas à notre pays de jouir de ses droits de souveraineté pour percevoir des royalties sur le progrès génétique algérien qui a permis aux multinationales semencières de le transformer en progrès économique .

De même, le partage juste et équitable des résultats issus de la recherche semencière et de l’exploitation des ressources génétiques n’a jamais bénéficié ni aux laboratoires de recherche agricole ni à la filière semencière. La politique de production de semences est juridiquement vide sur ces aspects.

Ainsi, les collections nationales des ressources utiles pour l’agriculture et l’alimentation continuent à nourrir les banques internationales de semences. Habituellement, ces collections sont prélevées des habitats naturels des plantes par des groupes internationaux après accord des pouvoirs publics. Un duplicata est censé rester en Algérie soit à l’ITGC (Institut technique des grandes cultures) soit à l’INRAA (Institut national de la recherche agronomique d´Algérie) soit dans un département universitaire, pour servir de matériel de base pour la sélection et l’innovation semencière, et un autre duplicata est déposé dans les coffres-forts des pays riches. D’autres échantillons arrivent par le biais des chercheurs qui échangent une poignée d’ADN algérien contre… 100 euros ou contre un stage ou un voyage d’étude. S’il y avait un conseil national pour les ressources génétiques, toutes les activités des chercheurs seraient sous surveillance et contrôle. Mais aujourd’hui qui s’occupe de ces aspects ?

Cette étape appelée « prospection et collecte » devrait, à elle seule, faire l’objet d’une politique sévère, similaire à la prospection et au forage des puits de pétrole. Une telle politique devrait concerner les conditions de prospection, les refus et autorisations et les procédures de contrôle et de surveillance des échantillons. De même, elle devrait déterminer les conditions de stockage et de partage des connaissances ainsi que les rémunérations des détenteurs originaux locaux.

L’Algérie a signé des accords internationaux sans en comprendre les enjeux alors que « toute personne ou groupe qui peut mettre la main sur une variété de ressources génétiques, qu'elles soient dans un entrepôt frigorifique ou dans un milieu protégé, peut en fait disposer d'un pouvoir économique et politique presqu'infini ».



Une banque de gènes ou un simple frigo pour les semences des chercheurs ?



Tout récemment, le ministère de l’Agriculture a annoncé la création d’une banque nationale de gènes alors que l’Algérie ne possède même pas de dispositif réglementaire autorisant sa création et clarifiant son statut. Inutile de croire que le projet de loi sur la protection des ressources biologiques déposé au Secrétariat général du gouvernement couvre toutes ces questions, car les textes qui ont été proposés sont un simple plagiat de la convention sur la diversité biologique et ne touchent aucunement aux questions politiques sur les ressources génétiques.

L’INRAA va se doter d’une banque de gènes qui servira aux chercheurs algériens : il vaut mieux tard que jamais ! Cette institution et d’autres, comme l’ITGC, accusent un retard de plus de 20 ans pour organiser les collections qui servent, depuis de longues années, à la recherche agricole. Une question se pose: à défaut d’entrepôts frigorifiques, où ont été déposées ces semences ? Pourquoi en 20 ans, nous n’avons pas été capables de créer une base nouvelle de production de semences tenant compte des nouvelles exigences ? Que fait-on des résultats de la recherche ? A quoi dépense-t-on l’argent public? Où est passé l’ADN algérien ?

Toutes les collections de semences de notre avenir alimentaire continueront à être menacées de disparaître. Les institutions du ministère de l’Agriculture, comme l’ITGC et l’INRAA, coopèrent avec des organismes internationaux qui, eux, détiennent la gestion des banques de gènes internationales financées par le secteur privé (multinationales semencières). Ces banques de gènes internationales détiennent les duplicatas des ressources génétiques mondiales dans différents coffres-forts, dont la Banque nationale des pays nordiques.

Aujourd’hui, le nombre d’accessions continue, malheureusement, à augmenter dans les banques internationales au même moment où les autorités publiques annoncent un projet de loi sur les ressources biologiques. En 2013, selon mon enquête, de nouveaux échantillons sont déjà arrivés en Norvège. A titre d’information, on compte en moyenne 6.700 accessions dans une seule banque de gènes : des blés, des orges, des vesces, des luzernes, des trèfles, des pois-chiche et tant d’autres espèces.

Par ailleurs, étant donné la situation sécuritaire en Syrie, l’ICARDA a réparti la richesse des collections des pays d’Afrique et du Moyen-Orient entre plusieurs banques de gènes internationales. L’Algérie mesure-t-elle les conséquences d’une telle action? A-t-elle donné son accord pour un tel dispatching de sa richesse ? Si nous avions une politique stratégique, toutes ces questions auraient été prises en charge. L’institution du ministère de l’Industrie chargée de la propriété intellectuelle aurait pu, de son côté, déjouer ce circuit infernal dans lequel sont tombés les ressources génétiques nationales.

La question des ressources génétiques est un élément de politique nationale de première importance dans tous les Etats qui se respectent. Elle constitue un indicateur stratégique de survie d’un pays aux défis de la mondialisation et des futurs changements climatiques. En Algérie, une banque de gènes n’a de signification que celle d’un frigo pour les semences des chercheurs algériens ! C’est triste pour un pays comme l’Algérie que ses plus hautes instances politiques et militaires ne soient pas encore imprégnées de l’importance de cette question.

Nul ne pouvait imaginer que la crise identitaire que vivent les Algériens aurait pour répercussion la déperdition des ressources génétiques algériennes. Cette haine gratuite de l’ADN « made in Algeria » nous coûtera très bientôt bien plus qu’un tsunami qui mettra le pays, à long terme, dans la liste des pays du Sahel.
http://www.maghrebemergent.com/economie ... ieres.html. C'est ça l'avenir de l'Algérie qu'il faut protéger !!!
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sadral
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Re: L'agriculture en Algérie [planification et développement

Message par sadral »

Benaissa à Rebrab : «On veut des investissements raisonnables et non pas imaginaires»

Pour le ministre de l’agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa, les projets de Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital relèvent de l’imaginaire. Il lui reproche le gigantisme de ces projets implantés dans le Sud algérien qui nécessitent par ailleurs la mobilisation d’importantes ressources hydriques.

Le ministre de l’agriculture, Rachid Benaissa ayant annoncé l’ouverture de son secteur aux investisseurs privés, (nationaux et étrangers) a déclaré lors d’une interview accordée à la télévision d’Ennahar que le projet de Issad Rebrab relève de « l’imaginaire ». « On veut des investissements raisonnables et non pas imaginaires», s’est-il prononcé à propos de la superficie du terrain agricole demandée par le patron de Cevital dans la région saharienne.
D’après M. Benaissa, ce projet gigantesque est techniquement irréalisable. « Il n’y a aucune politisation de la question », a-t-il insisté précisant que c’est « le secteur des ressources en eau qui lui a signifié que du point de vue hydrique, nous n’avons pas 100 mille hectares et un projet de telle ampleur n’est pas possible ». Le ministère de l’agriculture a souligné à l’occasion qu’au niveau de son département, il n’y a pas eu de demande officielle de la part de M. Rebrab et c’est à travers la presse qu’il a entendu parler de ce projet.

Quatre critères d'investissements
M. Benaissa a invité le premier opérateur économique privé en Algérie à se rapprocher des autorités locales pour des éventuels projets d’investissements dans le secteur de l’agriculture. « Tout se décide au niveau de wilaya », a-t-il affirmé. Les investisseurs doivent prendre en considération, selon le ministre, quatre critères essentiels : l’emplacement géographique, les difficultés du terrain, les ressources hydriques et les capacités techniques. S’exprimant par ailleurs sur la production céréalière, M. Benaissa a laissé entendre que l’exportation du blé dur ne relève pas des priorités de son département.

A la question sur la possibilité d’exporter le blé algérien, le premier responsable du secteur agricole préfère mettre l’accent à l’heure actuelle sur l’amélioration du rendement. «L’amélioration du rendement est possible pour le blé dur et l‘orge, et ce, dans le cas où de nouveaux terrains agricoles de la région saharienne entrent en exploitation ». Le ministre s’appuie sur l’expérience des agriculteurs de Oued Souf dans la filière de la pomme de terre. « La dynamique est positive mais on a besoin de temps », conclut-t-il.

Renforcement des capacités de stockage du blé
Par ailleurs, le ministre a évoqué le plan de renforcement des capacités de stockage des céréales. Selon lui, toutes les procédures concernant le projet de renforcer des capacités de stockage avec des silos métalliques et en béton sont finalisées. « Les entreprises se préparent pour la réalisation des silos. Nous avons élargi nos liens avec des minoteries qui ont des capacités de stockage inexploitées afin de nous aider », a assuré M. Benaissa.
Ce projet intervient au moment où le secteur connait un rendement considérable en blé dur. Les prévisions du ministère de l’agriculture pour la production nationale du blé dur pour cette année est de 51 millions de quintaux. Tandis que les capacités de stockage ne dépassent pas 23 millions de quintaux. Pour pallier à ce déficit, le ministre de l’agriculture envisage la réalisation de silos dans les régions sahariennes notamment. « Nous allons encourager celui qui réalise des silos au niveau des exploitations agricoles », a promis M. Benaissa. L’aide de l’Etat peut arriver jusqu’à 50% du coût de réalisation de ces silos dans les régions sahariennes qui se situent loin des coopératives de stockage.
http://www.maghrebemergent.info/actuali ... aires.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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