Histoire de l'Aviation [Un Siècle d'Aviation]

[AAF 2020]

Rostec a montré un avion pour intercepter des ballons espions
Avec le début de la guerre froide, les ballons de reconnaissance sans pilote en provenance des États-Unis sont devenus un véritable casse-tête pour le système de défense aérienne soviétique. Pour résoudre le problème, l'intercepteur M-17 Stratosphere a été développé sous la direction du concepteur Vladimir Myasishchev.

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En février 1956, la CIA a lancé plus de 500 ballons au-dessus de l'URSS dans le cadre de l'opération Genetrix. Les Américains s'intéressaient aux centres de transport, aux bases militaires et aux terrains d'entraînement. Au total, l'opération Genetrix a couvert près de trois millions de kilomètres carrés de terres. Des espions volants ont été lancés à partir de cinq points : de la base de l'US Air Force à Incirlik en Turquie, du village écossais d'Evanton, de l'aéroport norvégien de Gardermoen et de Giebelstadt et Oberpfaffenhofen en Allemagne de l'Ouest.
Un altimètre était installé sur chaque sonde espion, ce qui, grâce à un contrôle automatique, ne lui permettait pas de ne pas descendre en dessous d'une altitude de 20-25 kilomètres. La photographie était également contrôlée par des machines automatiques. Ayant une coque synthétique mince, jusqu'à 5 microns d'épaisseur, les ballons étaient pratiquement invisibles aux radars.
Pour intercepter des cibles aussi inhabituelles, les chasseurs ou les systèmes de défense aérienne au sol étaient mal adaptés. Parce que les canons antiaériens n'ont pas été tirés à une hauteur de 25 à 30 kilomètres. Les combattants soviétiques ne pouvaient pas toujours atteindre un tel plafond. C'était du gaspillage de gaspiller des fusées de haute technologie sur des ballons, et d'ailleurs, elles ne tiraient pas toujours lorsqu'elles entraient en contact avec la surface molle des ballons.
En 1970, les employés de l'usine expérimentale de construction de machines du designer Vladimir Myasishchev ont trouvé la solution au problème . En parallèle, le développement d'armes et d'une station de recherche et de ciblage était en cours. Les exigences en matière d'optique étaient si grandes que le pare-brise du télémètre devait être fabriqué à partir d'un seul morceau de cristal brésilien de montagne, car il n'y avait pas de minéraux aussi purs en URSS. Pour une destruction fiable des cibles, des obus à fragmentation de 23 mm avec un fusible particulièrement sensible ont été créés. Ils ont commencé avec des cordes métalliques qui coupaient les coquilles des balles comme des lames.

L'avion anti-aérostatique M-17 Stratosphere a décollé le 26 mai 1982. Au total, trois avions ont été fabriqués. Cependant, il n'a pas été possible de tester le seul intercepteur de ballons au monde - les États-Unis ont réduit le programme d'utilisation de ballons espions. Puis le M-17 a été déclassifié, et en 1990 il est apparu sous le nouveau nom « Stratosphere ». Il a établi 25 records du monde, dont une ascension à 21 860 mètres d'altitude avec une accélération allant jusqu'à 734,3 km/h. Ensuite, M-17 a effectué une série de vols à haute altitude pour étudier la couche d'ozone.

[Le Kairouanais]

Les 10 meilleurs avions de combat au monde

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1. F-22
2. F-35
3. J-20
4. Super Hornet
5. Rafale
6. F-15
7. Typhoon
8. F-16
9. Gripen
10. J-10

[anzar]

lol F-35 en deuxième Je pense que tu es un peu trop influencé par un tropisme US

[Le Kairouanais]

lol F-35 en deuxième Je pense que tu es un peu trop influencé par un tropisme US

Aucun des 10 avions présent dans le classement n'est parfait ils ont tous des points positifs et des points négatifs.

Le partage c'est fait sur 3 points.

1) Capacité multirole
2) Capacité radar
3) Armements et équipements compatible

[anzar]

En ce qui concerne le J-20 je me demande de quel type d'équipements compatibles il s'agit, en plus on ne sait pas grand chose des capacités réelles de l'appareil Pour le classement il faudrait intégrer le paramètre disponibilité et coût de MCO... histoire d'être plus pragmatique C'est bien beau d'avoir des monstres technologiques, mais si ils restent tout le temps dans un hangar l'intérêt est très vite limité

[motu]

Je vois que ce classement ne concerne que les appareils occidentaux ,les J20 /J10 sont donc des intrus dans cette liste ,il y a des paramètres politiques et idéologiques dans cette hiérarchie ,je veux bien que les appareils russes en soient exclus pour de telles raisons ,mais dans ce cas il en faudrait faire de même pour la Chine, sinon il faudrait être objectif et prendre des paramètres physiques connus pour faire ce classement en commençant par les performances de combat suivants qui sont les premiers à être pris en compte par les forces aériennes dans leur choix :
- Vitesse max
- autonomie
-charge utile
- portée du radar
-portée des missiles
-manœuvrabilité
- facilité de mise en œuvre et disponibilité opérationnelle (ratio heure de vol /temps de maintenance /coût de l’heure de vol )
- durabilité des systèmes ( temps de vie cellule /moteur )
Seulement après ,on prend en compte les paramètres secondaires (avionique -interface homme/machine -contre mesures électroniques -cout d’acquisition -facilité de mise en œuvre -évolutivité -confort de pilotage etc )
Et en plus de tout cela il faut prendre en compte le prix politique d’un tel achat ,car certains pays mettent des limites technologiques aux produits exportés ,d’autre rajoutent des conditions politiques draconiennes ( alignement sur les positions politiques du pays fournisseur - appartenance à une coalition - interdiction ou limitation de l’utilisation des appareils sans autorisation préalable - risque d’embargo technique si divergence politique etc ….)
Alors pour moi cette classification n’a aucun sens

[Le Kairouanais]

Je vois que ce classement ne concerne que les appareils occidentaux ,les J20 /J10 sont donc des intrus dans cette liste ,il y a des paramètres politiques et idéologiques dans cette hiérarchie ,je veux bien que les appareils russes en soient exclus pour de telles raisons ,mais dans ce cas il en faudrait faire de même pour la Chine, sinon il faudrait être objectif et prendre des paramètres physiques connus pour faire ce classement en commençant par les performances de combat suivants qui sont les premiers à être pris en compte par les forces aériennes dans leur choix :
- Vitesse max
- autonomie
-charge utile
- portée du radar
-portée des missiles
-manœuvrabilité
- facilité de mise en œuvre et disponibilité opérationnelle (ratio heure de vol /temps de maintenance /coût de l’heure de vol )
- durabilité des systèmes ( temps de vie cellule /moteur )
Seulement après ,on prend en compte les paramètres secondaires (avionique -interface homme/machine -contre mesures électroniques -cout d’acquisition -facilité de mise en œuvre -évolutivité -confort de pilotage etc )
Et en plus de tout cela il faut prendre en compte le prix politique d’un tel achat ,car certains pays mettent des limites technologiques aux produits exportés ,d’autre rajoutent des conditions politiques draconiennes ( alignement sur les positions politiques du pays fournisseur - appartenance à une coalition - interdiction ou limitation de l’utilisation des appareils sans autorisation préalable - risque d’embargo technique si divergence politique etc ….)
Alors pour moi cette classification n’a aucun sens

Je n'ai exclus aucun pays, il y avait deux avions russes dans la liste élargie le SU-57 et le SU-35. SU-57 est tomber car pas encore rellement en service et le SU-35 par ce qu'il a eu une note éliminatoire sur le point 2.

[Le Kairouanais]

Les 10 meilleurs avions de combat au monde

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1. F-22
2. F-35
3. J-20
4. Super Hornet
5. Rafale
6. F-15
7. Typhoon
8. F-16
9. Gripen
10. J-10

les pays les plus représentés dans le top 10

1. USA 5 avions
2. Chine 2 avions
3. France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne, Suède 1 avion  

[zeitrecht]

L'ancètre du A-10

[AAF 2020]

[AAF 2020]

Le premier "champignon" soviétique: comment le Tu-126 a été créé et testé
Le 23 janvier 1962, le vol d'essai du premier avion de reconnaissance électronique à longue portée soviétique, le Tu-126, a eu lieu. Pour le support caractéristique au sommet du fuselage, sur lequel était fixée une "antenne" rotative de l'antenne de recherche, les avions de ce type étaient appelés "champignons".

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La nécessité de créer une telle machine volante est apparue au milieu des années 1950, lorsque la menace d'une attaque à l'aide de bombardiers stratégiques est devenue une réalité. La construction de systèmes de défense aérienne avec des systèmes de renseignement électronique qui avertissent de l'approche des avions d'un ennemi potentiel, compte tenu de la grande longueur des frontières de l'URSS, semblait extrêmement coûteuse. Cela était particulièrement vrai dans les régions du nord. Ensuite, il a été décidé de créer un complexe mobile avec placement dans un avion, qui pourrait survoler de vastes territoires pendant le service de combat.
En tant que transporteur du système d'alerte précoce, des options d'utilisation du bombardier Tu-95 et de sa version haute altitude du Tu-96, ainsi que d'autres avions, ont été envisagées. Cependant, en raison de l'encombrement des équipements du complexe Liana, aucun d'entre eux n'était adapté. De plus, il était nécessaire de placer à bord une équipe d'opérateurs travaillant dans des compartiments séparés. Ensuite, ils ont décidé que le paquebot géant Tu-114 serait le mieux adapté à ces fins. Il était assez spacieux et avait une capacité de charge décente. De plus, d'autres paramètres de l'avion - portée, vitesse, etc. répondre aux exigences du gouvernement. L'achèvement du Tu-114 à des fins spéciales a été confié au bureau d'études d'Andrei Tupolev, et l'adaptation du complexe Liana pour une utilisation dans l'aviation a été confiée à NII-17, OKB-373, NII-25 et NII-101.
Ensemble, ils devaient développer le premier avion aéroporté d'alerte avancée (AWACS) en URSS. De telles machines sont déjà apparues dans les pays de l'OTAN et l'Union soviétique ne pouvait pas être laissée pour compte.
Les travaux ont commencé en 1958, le gouvernement exigeant que l'avion soit prêt pour les essais au premier trimestre de 1961. Soit dit en passant, à cette époque, il y avait déjà de l'expérience dans la conversion de gros avions militaires en civils, mais des civils aux militaires - les concepteurs soviétiques l'ont rencontré pour la première fois. En raison de cette circonstance, ainsi que d'autres difficultés, le développement du prototype a été quelque peu retardé.
La voiture a été préparée pour les essais en 1962 et le 23 janvier, un prototype a pris son envol pour la première fois.
Dans la variante Tu-126, l'intérieur du Tu-114 a subi des changements majeurs. Le pont supérieur était divisé en compartiments. Le premier a été donné sous l'ordinateur de bord. Il y avait aussi les postes de travail des opérateurs, ainsi qu'une partie des unités du système Liana et une armoire. Le deuxième compartiment a été laissé vide - pour accueillir de nouveaux équipements à l'avenir. Dans le troisième, il y avait un poste de combat pour un mitrailleur d'une installation arrière à distance (deux canons AM-23, un radar de visée "Krypton" et un téléviseur). Dans le quatrième compartiment placé un salon. Le cinquième compartiment était occupé par les blocs principaux de la station Liana. Et dans le sixième, des blocs du système d'ingénierie radio Kristall ont été placés. Au sommet du fuselage, au-dessus du cinquième compartiment, se trouvait un pylône avec un radôme rotatif d'une énorme antenne radar.
Le pont inférieur du Tu-126 était équipé de systèmes et d'unités de contrôle d'avion, ainsi que d'équipements de contre-mesures électroniques. De plus, le système de refroidissement de la station Liana était fixé sous le "ventre".
Le complexe de vol, en plus de détecter des cibles aériennes, était également équipé de systèmes d'identification de cibles marines. Le bombardier Liana repéré à une distance de 350 kilomètres et des navires de guerre de la taille d'un croiseur - à une distance de 400 kilomètres. En cas de détection, un signal crypté pourrait être envoyé de l'avion vers des systèmes de défense aérienne au sol ou en mer situés à une distance allant jusqu'à 2000 kilomètres. Pour l'époque, c'étaient des caractéristiques exceptionnelles.
La plupart des vols d'essai ont été effectués par le pilote d'essai Vladimir Dobrovolsky: pendant les trois premières années d'exploitation du Tu-126, il a conduit la voiture à la fois vers le nord et pour établir une interaction avec les forces de défense aérienne.
Jusqu'à présent, enfin, le 30 avril 1965, le complexe Tu-126 AWACS a été adopté par une résolution spéciale du Conseil des ministres de l'URSS en service dans les forces de défense aérienne du pays. Déjà en 1966, l'équipement du 67e escadron AWACS séparé a commencé avec de nouvelles machines. La base et l'aérodrome de Tu-126 étaient situés près de la ville de Siauliai dans la RSS de Lituanie. Deux détachements de quatre avions ont été créés ici. Avec le prototype, qui était situé au même endroit, il y avait 9 voitures dans l'escadron.
Le système Liana a été mis à jour à plusieurs reprises, les pays de l'OTAN modifiant périodiquement leurs tactiques de vol. Par exemple, afin de tromper les systèmes de défense aérienne, ils ont commencé à voler à grande vitesse, mais à une altitude extrêmement basse. Et dans le mode de modernisation constante de l'AWACS, le Tu-126 a servi assez longtemps - jusqu'en 1984, date à laquelle il a été retiré du service. Dans le même temps, il n'y a pas eu un seul accident de cet avion. Il s'est avéré assez fiable, bien que des pannes mineures se soient produites de temps à autre.

https://rg.ru/2022/01/23/pervyj-sovetsk ... u-126.html

[AAF 2020]

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