La Régence d'Alger

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Inscription arabe en relief qui provient de l’entrée du fort ottoman dont elle commémore l’édification et qui fut détruit en 1860 par les colonisateurs français.
C’est là l’unique témoin découvert de Cherchell qui porte une inscription mentionnant Aroudj Ben Yaqoub, l’un des frères Barberousse.
Il est écrit :
Au nom d'Allah, le Clément et le Miséricordieux
Que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur le Prophète.
Ce fort [de] Cherchell mis en place par le commandant Mahmoud Ben Fares Az-Zaki.
Au service de son Emir (Barberousse) qui combat pour l'amour d'Allah Aroudj fils de Yacoub. 924 de l'Hégire. (1518)

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Quelques monnaies algériennes de l'époque du beylerbeylicat et du deylicat
- Monnaie frappée à Tlemcen en 1574 au nom du calife-sultan Mourad III.
- Monnaie frappée à Alger en 1806 au nom du calife-sultan Sélim III
- Monnaie frappée à Alger en 1825 au nom du calife-sultan Mahmoud II
Le fait que l'Algérie frappe sa propre monnaie est un signe d'indépendance et de souveraineté. L'écrit est en arabe.
Les frappes de monnaies se font traditionnellement au nom du calife dans le monde musulman comme la khotba de jumu'a.

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pièce1

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Document de Salah Bey, Bey de l'Est, qui attribue un poste au savant Ibn Al Fara Al Baghaoui dans l'université musulmane de Constantine en 1783.
Salah Bey était connu pour sa piété et son soutien aux oulémas par la fondation de plusieurs madrasas. Il est d'ailleurs enterré de nos jours près de l'une d'entre elles.
Source : Salahedin Ben Naoum, chercheur en histoire.

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Pistolet à silex datant de l'époque deylicale algérienne (XIXeme siècle). Les pistolets de haute valeur appartenait probablement à une personne de haut rang au sein du régime deylical.
Canon à pans puis rond, entièrement gravé de fleurs et feuillages, signé et réhaussé à l’or ; rattaché au fût par un manchon en argent découpé à décor de volutes et un ajour en cœur, en argent découpé.Queue de culasse gravée et damasquinée d’or.
Platine à silex à corps plat, décorée en suite. Chien à col de cygne, bassinet et couvre bassinet, gravé, ciselé et damasquiné d’or.
Le bois en noyer est entièrement recouvert d’une décoration en argent découpé et gravé.
Le pontet et ses prolongements sont en argent massif gravés. Calotte en argent gravé avec croissants. Clou de calotte en argent façonné en étoile.Baguette en bois à embout en argent, comme les passants. Restauration sur un couvre bassinet et un chien.
Source : FCP Corridon

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Lettre en arabe de Baba Hassan, Dey d'Algérie, datant de juin 1683 lors de l'attaque d'Alger par les Francais.
Le choix de négocier avec les Français ne plait pas aux Algériens, Baba Hassan est finalement renversé la même année. Hussein Mezzomorto prend sa place et repousse l'attaque française qui se solde par une victoire du Deylicat.
Notons que Dusquene, amiral français avec lequel le Dey negocie, utilise le terme "d'Algériens" dans ses lettres en français qui sont ensuite traduite en arabe pour communiquer avec la partie adverse.

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Pendant que le Beylerbey d'Algérie Kheirredine Barberousse défendait le pays contre les colons espagnols. Certains pactisaient avec l'ennemi pour faciliter leur invasion.
C'est ainsi que l'émir vassal de Koukou, Abu Abdallah Al Qadi, transmet cette lettre datant du 27 décembre 1539 au roi Charles Quint afin de l'appuyer dans sa guerre contre l'Algérie.
Ce qui se déroula effectivement en 1541, puisque le roi espagnol attaqua le Beylerbeylicat algérien avec une immense armada. Mais face à la résistance et suite à une tempête devastatrice, il dût lever son siège précipitamment.
En defendant le dar al islam, les Beylerbeys (XVIeme siècle), les Pachas (XVIIeme siècle) puis surtout les Deys (1670-1830) ont préservés l'identité musulmane arabe et berbère de l'Algérie pendant 3 siècles.
Source : Salah Ben Salem

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Ces canons sont couverts d'inscriptions en arabe majoritairement et quelques-unes en turc.
Sur la culasse de la plupart sont écrits les mots suivants en arabe :
Il a été fait sous le règne du sultan des sultans, du maître des, rois de l'Orient et de l'Occident, de sultan Abdulhamid-Khan, de la famille ottomane, à Jazaïr l’occidentale, la bien-défendue, par l'ordre de celui que tous les doigts désignent aux regards : Mohamed Ben Othman. Qu'Allah, source de tous les bienfaits, lui accorde son aide, l'année 1191 (1778) :
Au-dessous est écrit le poids des canons, et sur le milieu de la pièce est indiqué le nom du fondeur.
Les autres écrits en arabe sont :
1 - Ô Toi qui domptes les opiniâtres, soumets-nous ceux qui résistent
2 - Ô Toi qui inspires les sages desseins, ouvre-nous la porte de la victoire
3- Quiconque déploiera son zèle dans cette voie, son nom vivra environné de gloire; tous ceux qui le verront feront des vœux pour lui; le Seigneur lui donnera pour récompense les jardins éternels et el kawthar.
4- Bonheur à toi qui combats avec ardeur dans la voie divine ! quand seront placées les balances du bien et du mal, il te suffira de le dire, et alors t'accueillera le Créateur avec un visage resplendissant.
5 - Ô Allah ! Le meilleur des soutiens, secours nous contre les infidèles !
Deux petits canons portent une inscription en arabe où l'on apprend qu'elle sont été fondues par ordre du dernier dey algérien Hussein.
Enfin, deux gros canons ont des inscriptions en turc :
Le roi du siècle; le monarque, sultan Sélim-Khan, étant monté sur le trône, le haut personnage, payeur du port, Husseïn-Agha Badjous Qadri s'étant entremis, le sultan, dans sa gracieuse bonté, a manifesté sa bienveillance pour les guerriers de l'islam dans l'odjak d'Alger. Année 1206.
Source : Le Magasin Pittoresque (1835)

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Canon

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Canon algérien datant de 1581
Le décor extrêmement raffiné de cette pièce la classe parmi les grands chefs-d’œuvre du musée de l’Armée à Paris.
Partagée en 18 registres séparés par des moulures, ce canon est finement ciselé : des motifs végétaux courent sur toute sa longueur, et la surface de la pièce est entièrement poinçonnée.
Elle comporte également trois cartouches contenant des inscriptions arabes qui mentionnent qu’elle a été fabriquée à Alger entre le 29 septembre et le 8 octobre 1581 par le fondeur Jafar al-Mu’allim.
Ce canon a été volé par les Français lors de l'invasion coloniale de 1830.

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Pièce de monnaie en or frappée en Algérie en 1566 au nom du Calife Sélim II.

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L'émir algérien Ali Pacha, député de Damas au Parlement ottoman, fils de l'émir Abdelkader Al Jazairi, 1910.
Source : Page archives impériales ottomanes

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Pièce d'or frappée sous le Deylicat d'Algérie en 1758. On voit le terme "Al Jazair" sur le côté face.
Le nom du sultan et calife ottoman Mustafa III est mentionné ce qui indique la vassalité symbolique des Algériens vis-à-vis de lui.
Le fait que l'Algérie frappe sa propre monnaie montre la quasi-independance du pays à cette époque, seul un Etat possède ce privilège.

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La bataille de Setif (1153) معركة سطيف
Cette bataille oppose les Berbères Almohades aux Arabes des Banu Hilal dans les environs de Setif en 1153.
Lancés dans la conquête du Maghreb, les Almohades animés par une idéologie s'opposant à l'orthodoxie musulmane affrontent les Banu Hilal qui tiennent le Maghreb central.
30 000 soldats almohades battent les Banu Hilal, pourtant réputés pour leur force militaire. Le butin est énorme, les Hilaliens sont contraints de se retirer précipitamment en abandonnant biens, femmes et enfants sur place.
Selon l'historien Ibn Al Athir, le calife almohade Abdalmumin, vivant à Marrakech, installa les familles hilaliennes convenablement dans la ville et les traita avec beaucoup d'égards.
Une partie des Banu Hilal, touchés par cette magnanimité, allèrent alors dans la capitale almohade prêter allégeance au souverain et integrèrent son armée.
Cette bataille décisive eut des conséquences très importantes puisqu'elle assura l'autorité almohade sur un Maghreb unifié, chose qui n'arriva jamais auparavant.
Bien que très virulent face à l'orthodoxie musulmane et malikite du Maghreb, cet événement montre le pragmatisme des Almohades lorsque cela s'avère nécessaire.

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Nimcha algérienne appartenant au vice-amiral britannique Thomas Hopsonn.
En 1676, il s'empara de la nimcha de son adversaire sur un chebec algérien lors d'un combat.
Elle exposée de nos jours au musée maritime de Londres