parlons peu et bien, la DAT en l'état actuel des choses ne vaux rien! Radars P-12/14/15/15M/18/35, AN/TPS-70, missiles SA-3 Pechora 2M et peut être une batterie de SA-10 acquise à la fin des années 90. Donc en gros des radars dépassés dont la moyenne d'age varie entre 40 et un demi siècle et qui peuvent être brouillé très facilement, des missiles des années 60 qui ont une portées bonne à défendre des bases et non pas le ciel algérien en somme une force sur la quelle il ne faut en aucun cas compté! Et aux dernières nouvelles ils veulent avoir des S-300PMU2 eux même dépassés! Au lieu de tapé directement dans le S-400. Nous avons des experts en radars de renommé mondiale qui peuvent nous fabriqués des radars spécifiquement algérien mais ils ne font rien en ce sens et ils comptent toujours sur des P-15 vert avec des roues peintes en blanc pour détecter des avions avec des SER inférieures à 0.5m²! C'est quoi ce cirque!
La DAT semble être le parent pauvre de l'ANP... Toutefois les Sa-20B et les AN/TPS-70, quoi qu'en nombre insuffisant, ne sont pas si dépassés que ça.
Le S400 (Sa-21) aurait été l'idéal, mais je crois que les principales différences avec le S300PMU2 (Sa-20B) se trouvent au niveau logiciel et la présence d'un type de missile. Il semble que ces deux aspects peuvent être modifiés sur le Sa-20B de par son fonctionnement par modules... Les stations de tirs pourraient être asservies à un système ayant des caractéristiques proches de celles du S400 (à part les camions c'est fondamentalement la même chose)
Par contre il est indéniable que la couverture en systèmes de surveillance et de détection numériques modernes et sécurisés manquent cruellement, les besoins sont loin d'être remplies par les derniers achats.
Il manque des avions d'alerte avancée, un maillage en stations radar performantes et redondantes, des systèmes de défense moyenne portée modernes et nombreux (Type Grizzly)...etc.
Et je pense que le plus important dans tout ça, est bien sûr la maitrise technique des ces outils afin de ne pas tomber dans le travers du consommateur lambda qui appuie juste sur des boutons et qui doit faire appel à des sous-traitants à grands frais, au moindre petit pépin.....
Je vous propose ce reportage de fevrier 2008 d'el djeich, qu'oreda99 a eu l'amabilité de nous scanner, sur les axes de travail sur lesquels la CFDAT concentre ces efforts