L'Economie Algérienne

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Sifax
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Plus de 40 nouvelles zones industrielles à l’échelle nationale d’ici à 2017 (ANIREF, 06 JUIN 2012)

La nouvelle génération de zones industrielles au nombre de 42 sites répartis sur le territoire national sera "totalement prête d’ici à 2017", a affirmé mardi à Biskra la directrice générale de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF).

"Ce réseau de nouvelles infrastructures sera réceptionné progressivement à partir de 2014", a précisé M. Hassiba Mokraoui à l’APS, en marge du séminaire régional consacré au thème "foncier et investissement, vecteurs de développement".

Ces zones seront dotées de tous le moyens et structures "satisfaisant aux normes internationales y compris l’aménagement de vastes allées, l’éclairage, la restauration et la sécurité", a-t-elle ajouté.

Le choix d’implantation de ces zones tient compte de critères précis, dont la proximité de villes et agglomérations et du réseau routier, a affirmé la même responsable assurant que plusieurs de ces zones sont proposées le long du tracé de l’autoroute Est-Ouest.

L’ANIREF a déjà procédé à l’élaboration des cahiers de charges relatives aux études préliminaires de cette opération et le choix des bureaux d’études spécialisés en aménagement, a fait savoir sa responsable qui a précisé que c’est son agence qui prendra en charge la gestion des futures zones.

Pour Mme Mokraoui, l’objectif de toute cette opération est de "dégager des espaces attractifs d’investissements, densifier le réseau industriel national, et valoriser les potentialités naturelles et humaines des wilayas concernées".

Elle a également relevé que la mission de l’ANIREF consiste notamment à soutenir l’investissement et la croissance industrielle, aplanir l’entrave du foncier industriel et exécuter le nouveau schéma d’aménagement territorial.

Les futures zones industrielles seront réalisées à travers 34 wilayas sur une superficie globale de 9.572 hectares et pour un coût total de 88 milliards de DA, selon l’exposé présenté par Mme Nadia Boukari, cadre à l’ANIREF.

L’une de ces zones sera créée dans la commune de Oumèche (20 km au Sud de Biskra) sur 250 hectares, selon cette responsable. Organisée conjointement par l’ANIREF et le Centre de recherche scientifique et technique sur les zones arides, la rencontre a réuni des directeurs exécutifs et investisseurs de sept wilaya de Biskra, Khenchela, Batna, Oum El Bouaghi, M’sila, Laghouat et d’El Oued. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... niref.html

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Première usine algérienne de tramways au 2ème trimestre 2013 (09/06/2012)

La première usine algérienne d’assemblage et de maintenance de tramways, en réalisation à Annaba, sera livrée au cours du 2ème trimestre 2013, a-t-on appris samedi à Oran d’un responsable de la société Alstom-Algérie, partenaire dans cette opération aux côtés des entreprises publiques Métro d’Alger (EMA) et Ferrovial.
Cette future usine, appelée CITAL, est le fruit d’une joint-venture entre le constructeur ferroviaire français Alstom et les deux Sociétés algériennes EMA et Ferrovial à Annaba, a précisé à l’APS M. Nadjib Bahbah, Directeur des ressources humaines à Alstom-Algérie, en marge de sa participation au Salon du recrutement « Talents et emploi ».

La sortie de la première rame de tramway est prévue avant la fin 2013, a-t-il fait savoir, affirmant que l’usine de Annaba sera pourvue d’une capacité de production à même de couvrir « la totalité des besoins du marché algérien ». Il a rappelé, dans ce contexte, qu’en plus des tramways d’Alger, d’Oran et de Constantine, il reste encore à réaliser 14 projets similaires inscrits au profit de différentes villes du pays.

L’entreprise CITAL, abréviation composée du nom de la rame (citadis) et d’Algérie, assurera l’assemblage et la maintenance des rames de tramway citadis qui circuleront sur l’ensemble du territoire national, générant ainsi près de 400 postes d’emploi directs, selon M. Bahbah.

La participation de Alstom-Algérie au Salon du recrutement a drainé de nombreux postulants, une affluence due, d’après la même source, à la présence de cette société dans la région Ouest du pays où elle intervient sur plusieurs projets tels le tramway à Oran (rames, électrification et signalisation), la réhabilitation d’une centrale électrique à Mers El-Hadjadj dans la même wilaya, et la construction d’une nouvelle centrale électrique à Terga (Aïn Témouchent).

Les profils professionnels les plus sollicités dans ce cadre sont ceux de l’ingénierie spécialisée (génie mécanique, électrotechnique, électronique), et des fonctions administratives, financières et juridiques.
http://www.algerie1.com/actualite/premi ... stre-2013/

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Coupures d’électricité, difficultés de recruter, manque de matières premières
L’industrie nationale évolue dans un climat hostile
(Par Riyad Hamadi)

L’activité industrielle nationale a renoué avec la hausse durant le 4e trimestre 2011, mais elle a souffert des coupures d’électricité, du manque de main‑d’œuvre et de difficultés d’approvisionnement en matières premières, selon une enquête de l’Office national des statistiques (ONS). Après une hausse durant le 2e trimestre 2011, l’activité industrielle a connu une baisse le 3e trimestre pour reprendre durant les trois derniers mois de la même année dans les deux secteurs privé et public, selon les résultats d’une enquête d’opinion réalisée auprès des chefs d’entreprises par l’ONS, rapporte l'APS. Plus de 66 % des entreprises publiques et près de 57 % de celles du privé ont utilisé leurs capacités de production à 75 %, précise l’enquête.

L’activité industrielle devrait, selon l’enquête, qui a touché 740 entreprises dont 340 publiques et 400 privées, connaître une reprise au 1er trimestre 2012. Les patrons du secteur public misent pour les mois prochains sur des hausses de l’activité, de la demande des produits fabriqués, des prix de vente ainsi que des effectifs, contrairement à ceux du privé qui prévoient une baisse de la production et des effectifs. Par ailleurs, les chefs d’entreprises des deux secteurs prévoient une « meilleure perspective » de leurs trésoreries.

L’enquête, qui porte sur le type et le rythme de l’activité industrielle, révèle que le niveau d’approvisionnement en matières premières reste inférieur aux besoins exprimés, selon près de 40 % des industriels publics enquêtés, et de plus de 11 % des patrons privés. En conséquence, plus de 13 % du potentiel de production du secteur public et plus de 6 % de celui du privé ont enregistré des ruptures de stocks ayant causé des arrêts de travail inférieurs à 10 jours pour plus de 95 % des entreprises du secteur public concernées et inférieur à 29 jours pour plus de 96 % de celles du privé. Sur un autre plan, près de 23 % du potentiel de production du secteur public et près de 63 % de celui du privé ont enregistré des pannes d’électricité ayant provoqué des arrêts de travail de moins de 12 jours pour la majorité des entreprises des deux secteurs. Selon l’enquête, les patrons des deux secteurs ont déclaré que l’approvisionnement en eau a été suffisant durant le dernier trimestre 2011, relevant par ailleurs une augmentation de la consommation d’énergie selon les entreprises publiques et une consommation stable pour le privé.

Chute des effectifs

Malgré la hausse des prix de vente, la demande en produits fabriqués a continué sa tendance haussière durant le 4e trimestre 2011 selon les entreprises publiques, contrairement à ceux du privé qui ont enregistré une baisse de la demande. Près de 70 % des chefs d’entreprises publiques et près de 93 % du secteur privé ont déclaré avoir satisfait toutes les commandes reçues. Cependant, près de 78 % des industriels publics et 57 % privés ont des stocks de produits fabriqués, situation jugée « normale » par la majorité des concernés des deux secteurs, note l’enquête de l’ONS. Quant aux effectifs, ils continuent de chuter en raison des départs volontaires et à la retraite non remplacés, selon les représentants du secteur public.

Par ailleurs, près de 25 % des chefs d’entreprises des deux secteurs jugent que le niveau de qualification du personnel reste « insuffisant » et la majorité des patrons déclarent, d’autre part, avoir trouvé des difficultés à recruter surtout le personnel d’encadrement, de maîtrise et d’exécution.

La majorité des représentants des deux secteurs jugent qu’en embauchant du personnel supplémentaire, les entreprises ne vont pas produire davantage. Le taux d’absentéisme est inférieur durant le 4e trimestre 2011 par rapport au précédent, ajoute l’enquête. Près de 18 % des entreprises publiques et seulement 2 % de celle du privé ont enregistré des arrêts de travail en raison de conflits sociaux, inférieurs à 12 jours pour l’ensemble des concernés.

Durant le 4e trimestre 2011, la trésorerie des entreprises est jugée « mauvaise » selon près de 39 % des gestionnaires du secteur public, mais reste « bonne » selon plus de 28 % de ceux du privé. En outre, « l’allongement des délais de recouvrement des créances, les charges élevées et le remboursement des emprunts, le ralentissement de la demande et la rigidité des prix continuent d’influer sur la situation de la trésorerie des entreprises », avertit l’enquête. Ainsi, près de 22 % du potentiel de production du secteur public et près de 58 % de celui du privé ont eu recours à des crédits bancaires, et plus de 41 % des chefs d’entreprises du public et plus de 5 % de ceux du privé ont trouvé « des difficultés à les contracter », relève l’office.

Par ailleurs, l’enquête précise que près de 61 % du potentiel de la production du secteur public et plus de 57 % de celui du privé ont connu des pannes d’équipements, dues essentiellement à leur vétusté et à la sur‑utilisation des équipements, selon les représentants des deux secteurs. Près de 74 % des chefs d’entreprises publiques et plus de 71 % du privé affirment pouvoir produire davantage, seulement en réorganisant le processus de production sans renouvellement ni extension des équipements.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 21111.html

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Un "pacte de non-concurrence" entre maghrébins dans la sous-traitance
La Tunisie est en avance sur l’Algérie dans la sous-traitance
(22 JUIN 2012)

La Tunisie et l’Algérie ont adopté une approche de « complémentarité » dans le domaine de la sous-traitance industrielle, selon Abderrahmane Bouali directeur de la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest (BSTPO). Cette démarche qui s’apparente un « pacte de non-concurrence », non officiel va être élargie au Maroc pour renforcer les atouts du Maghreb qui tend à être la destination des projets de sous-traitance à l’avenir.

« La Bourse de sous-traitance algérienne et son homologue tunisienne ont adopté le principe de la complémentarité des économies maghrébines dans le domaine de la sous-traitance pour un partenariat gagnant-gagnant », a indiqué Abderrahmane Bouali directeur de la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest (BSTPO) lors d’une journée d’information et de sensibilisation sur le Salon international de la sous-traitance de Paris (MIDEST). « La sous-traitance industrielle doit être intégrée sous une vision maghrébine », a-t-il insisté. Selon lui, les deux parties se sont mises d’accord pour ne plus « se considérer en concurrence dans ce domaine mais plutôt en complémentarité », à l’occasion de la tenue du Salon International du partenariat industriel et de l'innovation « Tunis-Medindustrie », il y a moins d’une semaine. « Une entreprise si elle n’a pas les capacités de produire doit solliciter en premier une entreprise maghrébine avant de recourir aux étrangers », a expliqué le directeur de la BSTPO. Cette initiative prise par les deux parties sera versée incessamment dans un cadre officiel, a ajouté notre interlocuteur, pour ensuite l’élargir au « voisin » marocain. L’Algérie, de l’aveu d’Abderrahmane Bouali, dispose du tissu d’entreprises sous-traitantes le moins étoffé du Maghreb. Sans donner de chiffres précis, il concède que la Tunisie est la mieux placée du Maghreb dans ce domaine. Sur certains marchés la Tunisie a été beaucoup plus en avance sur l’Algérie. Vers la fin des années 1970 la Tunisie était déjà positionnée sur le marché français de la sous-traitance notamment. Ce qui n’était pas le cas pour l’Algérie.

Tendances prometteuses

Le besoin d’investir dans la sous-traitance n’a jamais été aussi pressant pour la Tunisie que ces derniers mois, après l’effondrement des flux touristiques. La Tunisie est consciente que la coopération en matière de sous-traitance avec l’Algérie ne lui sera que bénéfique dans la mesure où elle jouit d’une grande expertise. Donc, cette coopération ne fera que renforcer ses parts dans « un marché qui s’oriente davantage vers le Maghreb » qui dispose, selon Thierry Carment, directeur des ventes internationales du MIDSET, d’importants atouts à faire valoir. Selon lui, les pays maghrébins vont accueillir à l’avenir plus de projets de sous-traitance, et l’Algérie et le Maroc tout autant que la Tunisie doivent travailler faire émerger des entreprises qualifiées capables de répondre aux donneurs d’ordres internationaux. Il faut noter que les donneurs d’ordres sur la planète ont comme choix actuellement d’aller vers le marché asiatique réputé être « à bas coûts », mais avec des problèmes de qualités. Leurs stratégies est de diversifier leurs fournisseurs, en se positionnant sur les marchés de l’Est de l’Europe et de plus en plus dans les pays du Maghreb. Ce choix a été adopté par les donneurs d’ordres européens, le plus grand réseau de sous-traitance au monde évalué à plus de 400 milliards d’euros, après avoir constaté des niveaux de défaillance trop importants par rapport à leurs critères de qualité surtout que les coûts de production en Asie tendent à augmenter sans oublier que ces marchés sont très éloignés.
http://maghrebemergent.info/economie/72 ... tance.html

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http://www.latribune.fr/actualites/econ ... gerie.html




La Chine dépasse la France sur la liste des pays fournisseurs de l'Algérie

Hamid Guemache, à Alger

La république passe devant la France sur la liste des pays fournisseurs de l'Algérie durant les cinq premiers mois de 2012. Après les grands travaux, les Chinois sont en passe de conquérir tout le marché algérien.

A quelque 15 km d'Alger, dans la ville d'Ezzouar, vivent plusieurs centaines de commerçants et de travailleurs chinois Copyright AFP
Après l'avoir talonnée ces dernières années, la Chine a dépassé la France sur la liste des pays fournisseurs de l'Algérie sur la période portant sur les cinq premiers mois de 2012. Une première depuis l'indépendance de l'Algérie il y a 50 ans ! Selon les chiffres officiels, l'Algérie a importé, durant cette période, pour 475 millions de dollars de produits « made in China » contre 425 millions de dollars de France. L'Algérie a importé pour 18,27 milliards de dollars durant la période de référence.

"Il faut regarder poste par poste"

En 2011, la France avait gardé sa première place avec 7,03 milliards de dollars, suivie de l'Italie (4,61milliards de dollars) et de la Chine (4,58 milliards). En 2011, l'Algérie avait importé pour 46,45 milliards de dollars, en hausse de 14,77 % par rapport à 2010 (40, 47 milliards de dollars). « C'est encore trop de tôt pour dire que la Chine est passée devant la France. Ces chiffres concernent seulement les cinq premiers mois de l'année et il faut regarder poste par poste pour connaître les raisons de la baisse des importations algériennes de France », explique une source diplomatique française.

En fait, la France fournit à l'Algérie essentiellement des médicaments, des voitures, des produits alimentaires et des biens équipements. Excepté les médicaments et l'automobile qui ont enregistré des hausses, les importations algériennes de produits alimentaires et de biens d'équipements industriels ont nettement reculé respectivement de 10,78% et de 26,77% durant les 5 premiers mois de 2012.

Importations massives de blé français en 2011

En 2011, les importations algériennes de céréales avaient augmenté de 125% à 2,82 milliards de dollars. L'Algérie avait importé massivement du blé pour constituer des stocks de sécurité pour éviter des pénuries dans le contexte des révoltes arabes. Pour le deuxième semestre de 2012, le gouvernement a annoncé qu'il n'importera ni blé dur, ni orge, en raison d'une bonne récolte locale et de la disponibilité des stocks.

Le recul des importations de biens d'équipements industriels est due en grande partie à la situation de l'industrie locale, en grave crise, et au retard dans le lancement du plan quinquennal 2010-2014 d'investissements publics d'un montant de près de 300 milliards de dollars. « Le secteur du BTP est en stagnation depuis 2009, en plus la Chine est le premier fournisseur de l'Algérie de matériels de travaux publics », explique la même source.

Une part des paiements à la Chine peut se faire au noir

Insignifiantes au début des années 2000, les importations algériennes de Chine ont considérablement augmenté alors que le part de marché de la France a chuté de 25% à 15% en volume. Cette hausse peut s'expliquer aussi par le fait que les opérateurs locaux préfèrent faire leurs courses dans l'ex-Empire du Milieu où ils peuvent importer des produits de tous genre et payer une partie au noir alors que le commerce avec la France est strictement réglementé. Par ailleur, les tensions politiques entre Alger et Paris, entre 2008 et début 2012, ont également impacté négativement le commerce entre les deux pays

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http://www.algerie1.com/actualite/plus- ... -importes/
Plus de 984 millions de dollars de produits pharmaceutiques importés

Les importations de l’Algérie en produits pharmaceutiques ont atteint 984,85 millions de dollars durant les cinq premiers mois de 2012 contre 704,72 millions à la même période en 2011, en hausse de 39,75%, a appris dimanche l’APS auprès des Douanes algériennes.

Les quantités de médicaments importées par l’Algérie ont aussi augmenté de 48,13%, passant de 8.867 tonnes durant les cinq premiers mois de 2011 à 13.136 tonnes à la même période en 2012, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes.

La facture des médicaments à usage humain reste la plus importante avec 938,33 millions dollars, contre 673,727 millions usd durant la période de référence, enregistrant une hausse de 39,27%, selon le Cnis.

Les produits parapharmaceutiques viennent en seconde position avec 34,259 millions usd, contre 21,03 millions usd, en hausse de 62,94%, relève le centre.

Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l’Algérie de l’étranger se sont établis à 18,9 millions dollars durant les cinq premiers mois de 2012 contre 50,839 millions à la même période en 2011, enregistrant une baisse de 62,64%, ajoute la même source.

Les importations de l’Algérie en produits pharmaceutiques ont entamé une sensible progression dès 2011 avec une hausse de 16,86% pour atteindre 1,95 milliard de dollars.

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Mise à niveau : attribution des décisions d’éligibilité à 122 PME de l’est du pays
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SETIF- Des décisions d’éligibilité pour la mise à niveau de 122 petites et moyennes entreprises (PME) activant dans divers domaines économiques, dans neuf wilayas de l’est du pays, ont été remises, lundi matin à Sétif, aux entreprises concernées.

La cérémonie s’est déroulée à l’Institut de formation professionnelle (IFP) de Sétif, en présence du ministre de l’Agriculture et du développement rural, M. Rachid Benaissa, qui effectuait une visite d’inspection dans cette wilaya.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture de la cérémonie à laquelle ont également assisté les autorités locales et le Directeur général de l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME), M. Benaissa a mis en évidence l’importance de la mise à niveau des PME dans le cadre des réformes économiques en cours, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’un accompagnement permanent de l’entreprise pour assurer sa compétitivité.
http://www.aps.dz/Mise-a-niveau-des-ent ... s-122.html

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Entrée en exploitation de la centrale électrique de Terga
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AIN TEMOUCHENT - La centrale électrique en cycle combiné de Terga (Ain Temouchent) est entrée en production au mois de juin, a affirmé lundi le Directeur de l’antenne locale de la Société de distribution de l’ouest (SDO).

Ce mégaprojet, d’une puissance de 1.200 mégawatts (3X 400 MW), "est entré en exploitation ce mois-ci et sa production sera largement suffisante pour couvrir les besoins de la wilaya et ceux d’autres régions du pays", a indiqué Hasni Boutouil lors d’une conférence de presse consacrée au bilan d’activités 2011.

"Cette centrale est appelée à jouer un rôle déterminant dans le cadre de l’interconnexion des réseaux nationaux d’électricité", a-t-il ajouté. Le chef de ce mégaprojet avait avancé la date du 15 juin 2012 pour sa réception lors de la visite ministre de l’Energie et des mines, Youcef Yousfi en septembre dernier, a-t-on rappelé.
http://www.aps.dz/Entree-en-exploitation-de-la.html

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Boualem Aliouat : "Le partenariat public-privé, c’est cela l’avenir de l’Algérie" (25 JUIN 2012)

L'économiste Boualem Aliouat: Il faut que la peur de perdre le contrôle disparaisse!

Le secteur privé algérien continue de faire face à beaucoup de réticence de la part de l’administration note BoualemAliouet, professeur d'économie à l'université de Nice et directeur de recherche au CNRS (France). La « peur de perdre le contrôle » doit disparaitre. Le pouvoir économique détenu par le privé n’est pas pris au pouvoir politique. Pour lui, l’avenir de l’Algérie est clairement dans un partenariat public-privé.
Interview:
Q: Pour quel type de gouvernance économique a opté l'Algérie au cours de ces quinze dernières années ?

R: Du point de vue économique, il y a une gouvernance plus au moins partagée mais relativement centralisée. Cela pour des raisons historiques avant tout. Il est important de signaler que l'Algérie est dotée d'un régime présidentiel relativement affirmé avec un schéma parlementaire un peu moins prononcé. Ce qui fait que globalement l'injonction présidentielle est fondamentale dans l'administration économique qui reste très présente. En dessous, on a un gouvernement qui est en harmonie avec le pouvoir présidentiel.

Q: Pourquoi selon vous, L'Algérie n’a pas réussi jusqu'à ce jour à faire émerger un secteur privé fort… ?

R: Les raisons sont encore une fois historiques. En 1962, on hérite d'une situation particulière liée à la situation coloniale qui va faire de l'Algérie une économie au service de l'économie française. A cette époque, entre 6 et 7 % de la population active était dédiée à des formes primaires d'industrie. Le reste de la population active étaient essentiellement rurale. A l'indépendance, on avait donc des entreprises faibles avec une capacité de ressources humaines très carencée. C'est ce qui a conduit ensuite à un régime d'autogestion car on a financé d'une manière syndicale des salariés qui sont incapables de reprendre leur entreprise. C'était un véritable fiasco économique, suivi de « l'industrie industrialisante » qui a achevé ce processus de mutation économique aux résultats très discutables. Le problème de l'Algérie dès le départ est qu'elle n'a pas de ressources humaines qualifiées pour reprendre les entreprises publiques. Cela malgré les politiques incitatives qui vont aider le privé, au-delà des PME nées dans le giron de grandes industries publiques. Au départ, nous avions un privé excessivement faible, aujourd’hui il devient émergent. Mais on est au balbutiement du développement du privé. C'est à peu près, l'équivalent des années 1940 et 1950 aux Etats-Unis. Tout est à faire. D’où l'importance de l'administration et des instances gouvernementales dans ce processus de mutations économiques. Il faut libérer les initiatives et aider d'une manière forte le secteur privé.

Q: Justement, quel rôle pourraient jouer les institutions publiques dans la constitution d'un secteur privé dort ?

R: L'administration va jouer encore et pendant longtemps un rôle important, le secteur économique dominant demeure celui public, avec Sonatrach et Sonelgaz en particulier. C'est l'équivalent de 98% des rentrées de devises et 65 % des dépenses publiques. Le privé étant ce qu'il est, l'avenir, ce sera le partenariat public-privé. L'Etat devra développer d'une manière considérable ses partenariats avec le privé. C'est cela l'avenir de l’Algérie.

Q: Quels types d'opérateurs privés pourraient émerger dans les années à venir ?

R: Il y aura plusieurs types de privés. Des investisseurs qui vont exploiter des ressources dominantes en Algérie dans le secteur de l'agriculture, une certaine forme d'industrie et les biens de consommation. C’est qu'on pourrait qualifier d'industrie d'opportunités ou de contexte. Ensuite il y aura normalement une industrie émergente comme l'Internet et les technologies de l'information et de la communication. Elles nécessitent beaucoup plus d'intelligence que de moyens financiers. De jeunes entrepreneurs, chercheurs, techniciens peuvent effectivement lancer des projets d'entreprises, des startups, avec très peu de fonds. Il y a une troisième catégorie qui pourrait être constituées de certaines PME, d’entreprises de taille intermédiaire qu’on amènerait à devenir des champions nationaux capable de faire face à la concurrence internationale. On en a quelques-unes aujourd'hui mais elles restent insuffisantes. Certaines pourraient devenir encore plus influentes notamment sur le plan international.

Q: Mais le niveau de développement des institutions et des infrastructures permet-il d'espérer et de prétendre au développement du secteur économique privé ?

R: L'histoire récente de l'évolution économique du tissu industriel c'est un peu comme la danse irlandaise : deux pas en avant et deux pas en arrière. Quand il y avait une pression sur la dette algérienne durant les années 1990, on a constaté une véritable libéralisation en faveur de l'entreprenariat. Quand la situation s'est résorbée, l'Etat est revenu à d'autres pratiques, notamment le protectionnisme économique…etc. L'environnement juridique des entreprises s'est resserré et il est devenu plus complexe. Aujourd'hui, on a encore beaucoup de réticence par rapport au développement du secteur privé. Il faut que les peurs tombent. Il faut que la peur de perdre le contrôle disparaisse. Les administrations économiques doivent intégrer l'idée que si le privé détient du pouvoir économique cela n'est pas un pouvoir qu'il prend au pouvoir politique. Dans ce cas-là on aura beaucoup avancé. Le partage du pouvoir et les synergies font la croissance et non pas la réservation du pouvoir par certains au détriment d'autres. C'est une logique additive qu'il faut avoir et non pas soustractive de la notion du pouvoir.

Q: On a l'impression parfois que le système politique a peur d'une dominance du privé étranger sur le privé national, synonyme à ses yeux de perte de contrôle sur l'économie. Cette peur, est-t-elle justifiée selon vous ?

R: De toutes les façons il y a deux manières de se développer économiquement. Le développement en propre. Ce serait des entreprises algériennes qui vont mobiliser leur propres ressources pur conquérir des marchés et grandir en capital en savoir-faire. Il y a aussi, et c'est plus rapide, le développement par le partenariat étranger. Là encore, il y a deux types de partenariat étranger. Il y a les firmes étrangères qui viendront installer des usines clefs en main. Mais il y a également l'entreprise étrangère qui viendra se mettre en accord avec une firme locale. L'entreprise étrangère dans ce cas de figure ne crée pas d'activités mais va profiter des opportunités qu'offre le marché local. Il faut apprendre à ne pas avoir peur. Parce que, quoi qu'il arrive, le politique maîtrisera toujours les grands axes économiques et sociaux. Il ne faut pas voir l'économie comme un contre-pouvoir politique. Dans les pays développés, l'économique est un support pour toutes les décisions socioéconomiques.
http://maghrebemergent.info/politiques- ... erieq.html

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Tomate industrielle : la production en hausse de 6,5% en 2012
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ALGER - La production de tomate industrielle atteindra 8,2 millions de quintaux (qx) en 2012, contre 7,7 millions qx en 2011, en hausse de 6,5%, selon les prévisions du ministère de l’Agriculture présentées mardi à Alger.

La superficie réservée à la tomate industrielle est presque la même que celle de la saison précédente, soit plus de 18.000 ha, selon les données du ministère communiquées lors d’une réunion du Comité interprofessionnel de la tomate industrielle.

La production de la tomate maraîchère devrait enregistrer aussi une légère hausse de 2,5% par rapport à 2011 avec 7,9 millions qx contre 7,7 millions qx lors de la saison précédente.
http://www.aps.dz/Tomate-industrielle-prevision-de.html

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Re: L'Economie Algérienne

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Hausse de 1,5% de la production industrielle publique durant le 1er trimestre 2012 (ONS)
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ALGER - Après une augmentation modérée observée l’année dernière (0,4%), la production industrielle du secteur public national a poursuivi sa reprise, durant le premier trimestre 2012, enregistrant une croissance de 1,5% par rapport à la même période en 2011, a-t-on appris mardi auprès de l’Office national des statistiques (ONS).

Cette croissance a été tirée essentiellement par les "bonnes" performances enregistrées par le secteur de l’énergie, qui demeure un secteur de performance, avec un taux de croissance de 10,6%, précise l’Office.

D’autres secteurs ont également participé à cette hausse : il s’agit des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE), avec également 10,1%, après une baisse de 5,9% enregistrée durant la même période l’année précédente.
http://www.aps.dz/ONS-Hausse-de-1-5-de- ... ction.html

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Re: L'Economie Algérienne

Message par AAF 2020 »

Promotion des exportations hors hydrocarbures : La volonté de l’Etat réaffirmée
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BEJAIA - Le ministre du Commerce, Mustapha Bendada, a réaffirmé, lundi à Béjaïa, la volonté de l’Etat d’encadrer et d’encourager toutes les activités économiques et industrielles, hors hydrocarbures, destinées à l’exportation ou promues dans le sens de la diminution du niveau des importations nationales.

"Il y a une volonté politique réelle", a-t-il affirmé devant un panel de chefs d’entreprises de la région, qui se montraient hésitant à franchir le pas à l’international, malgré leur succès économique évident.

Pour corroborer ses propos, le ministre est revenu sur les mesures prises par le gouvernement lors de la dernière tripartite, évoquant tous les appuis publics retenus à cet effet, y compris en matière de formation, vis-à-vis de laquelle "l’Etat, dès septembre prochain, va assurer 80 % des charges de l’entreprise pour la formation", a-t-il précisé.
http://www.aps.dz/M-Benbada-reaffirme-l ... te-de.html

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Re: L'Economie Algérienne

Message par AAF 2020 »

La capacité de raffinage nationale passera à plus de 25 millions de tonnes de pétrole brut par an (Sonatrach)
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ALGER - La capacité de raffinage de la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, sera portée à 25 millions de tonnes de pétrole brut à l’issue d’un ambitieux programme d’investissements pour la réhabilitation des raffineries de Skikda, Arzew et d’Alger, a-t-on appris samedi auprès du groupe.

La capacité de traitement de pétrole brut du groupe passera, à l’issue de ce programme à plus de 25 millions de tonnes de pétrole brut et de 5 millions de tonnes par an de condensat, soit plus de 30 millions de tonnes de charges traitées, a précisé le groupe.

La production de gas-oil sera assurée avec une quantité supplémentaire de plus de 3 millions de tonnes par an, soit près de 10 millions de tonnes globalement, a-t-il indiqué.
http://www.aps.dz/#fragment-54224

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Re: L'Economie Algérienne

Message par AAF 2020 »

Les chaleurs de l’été 2012 arrivent accompagnées de coupures d’électricité
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ALGER- Comme en 2011, le début des grandes chaleurs à travers le pays, et notamment dans les régions du sud, a ravivé le problème récurrent des coupures d’électricité, alors même que l’Etat à travers le groupe Sonelgaz, a investi d’énormes moyens humains et financiers pour améliorer la production d’électricité.

Entre mercredi, jeudi et vendredi, plusieurs régions du pays, à l’instar de la wilaya de Biskra, ont enregistré de longues périodes de coupures d’énergie électrique, alors même que le thermomètre dépassait les 40 degrés à l’ombre.

Le phénomène a été particulièrement vécu à Biskra, mais également dans d’autres villes du pays, à Blida, Alger ou Constantine, selon différents témoignages recueillis par l’APS.
http://www.aps.dz/Les-chaleurs-de-l-ete-2012.html
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feeback
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Re: L'Economie Algérienne

Message par feeback »

Vue le très grand nombre de centrale électrique construite ces dernière années je ne comprend pas pourquoi il y a encore ces coupure, surtout en ce qui concerne Alger, c'est tout de même la capitale du pays :scratch: , il faudrait construire bien plus de centrale électrique :?:
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