Les TIC en Algérie

[sepof]

On imagine ce qui se passerait si des journalistes parlaient comme ça de leur maitre sacré envoyé des cieux Ils m'ont bien fait rire en tout cas

[Sifax]

Condor s’attaque au marché du smartphone haut de gamme avec un nouveau téléphone (14 novembre 2015 | Par Karim A.)

Condor a organisé, vendredi 13 novembre, une cérémonie de lancement officielle pour son nouveau smartphone, l’Allure A100. Un modèle qui embarque un capteur photo de 24 mégapixels ainsi qu’une panoplie de fonctionnalités dédiées à la photo. Un modèle qui sera commercialisé dès ce samedi 14 novembre au prix de 59.900 DA.

« Condor est encore une jeune marque dans le domaine de la téléphonie mobile, mais malgré cela elle a réussi à sortir pas moins de 20 modèles qui ont suscité, à chaque fois, un engouement de la part des consommateurs algériens », a déclaré le président du Conseil d’administration de Condor, Abderrahmane Benhamadi, en affichant clairement ses ambitions de concurrencer les géants du mobile.
« On est arrivé en retard sauf que nous avons la volonté de concurrencer des marques de renom, de durer et de nous développer. À ce titre, nous sommes n° 2 du marché des Smartphones en Algérie», a-t-il ajouté.
Le patron du géant algérien de l’électronique grand public a souligné les efforts déployés par Condor afin de développer, en parallèle, du contenu pour ses smartphones. « Nos jeunes ingénieurs et développeurs ne cessent de sortir de nouvelles applications. Quatre à cinq d’entre elles sont utilisées tous les jours et facilitent la vie de nos clients », a-t-il détaillé.

Le Mobile Payment lancé dans 10 jours avec un opérateur

Abderrahmane Benhamadi a annoncé, en outre, le lancement, dans les 10 jours à venir, d’un nouveau service de paiement mobile, grâce à l’application Mobile Payment, et cela avec un opérateur de téléphonie mobile. Ainsi, il sera possible d’effectuer des achats sur Internet en les réglant avec son crédit de communication.

De plus, Condor propose une autre application, Aurora, qui permet de télécharger tout le contenu stocké sur son téléphone pour le transférer sur son PC ou son laptop en moins de trois minutes. Une application qui se révélera utile en cas de vol de son mobile.

Cette application est la première étape avant le lancement du Condor Space qui permettra non seulement le stockage mais aussi la synchronisation des données. Ce sera le Cloud de Condor. De plus, le patron de Condor a évoqué le lancement prochain d’un nouveau smartphone professionnel très haut de gamme baptisé A55.

http://www.tsa-algerie.com/20151114/con ... telephone/

Condor mise sur l'avenir avec le développement du contenu DZ (application, e-payment). Etre le premier sur ce secteur est très porteur sur le long terme.

[tahiadidou]

Toujours a leurrer leur monde en faisant croire que le produit A100 est développé en Algérie. Pire, en faisant des shows a la Apple
voir ici http://www.gsmarena.com/gionee_elife_8_ ... w-1320.php pour l'original. Condor fait du re-branding tout simplement.
Quant aux apps en général dans la mesure qu'il est basé sur Android (donc Open) je ne vois pas pourquoi ils perdent leur temps a développer des apps in-house comme on dit.

Le mobile payment est intéressant mais j'attends de voir comment ca fonctionnera car faire des achats sur Internet avec son credit mobile demandera énormément ...de crédit. A true mobile payment solution, tel qu'Apple Pay, utilise les cartes bancaires qui sont storées sur le Passbook/wallet, utilise NFC et des NFC readers au niveau des magasins. Juste pour complement d'information, une perspective sur les top 3 challenges du Mobile Payment http://blog.payvision.com/top-3-global- ... s-in-2015/

[Sifax]

Tu es un peu sévère avec Condor, Tahiadidou.
Le principe que je trouve excellent pour Condor c'est le fait de se lancer vers le contenu qui conduira à un futur "Condor store".
Les apps qui existent en open-source d'accord. Mais au niveau de développement actuelle du contenu en Algérie (c'est-à-dire nul), algérianiser une app. existante (rien qu'une translation depuis l'anglais ou une adaptation aux données dz) est un exploit en soit. Ce n'est pas les initiatives qui manquent mais une plateforme qui propose de rentabiliser ces idées. C'est justement l’intérêt de l'initiative de Condor (La première plateforme qui pourra valoriser les applications DZ).

Pour ce qui est du hardware, c'est vrai qu'il ne fait que de l'assemblage pour les smartphone. Mais le taux d'intégration augmente et c'est en soit positif. Il ne faut pas oublier que ce segment est très concurrentiel (presque fermé dans l'état actuelle des chose).

Imagine un produit algérien (Condor) concurrencer un produit conçu là où technologie est la plus développé au monde (USA, Corée, Japon) et fabriqué là où la mains'ouvre est la moins cher (Chine). Ce n'est pas facile!

[tahiadidou]

Sévère? hmm...peut être. Seulement c'est une industrie que je connais assez bien Et crois moi, ce n'est pas faire dans le négativisme mais être plutôt réaliste. Quand SONELEC faisait des circuits intégrés et transistors dans les années 70-80 a Bel-Abbes on ne pouvait qu'être très fiers.

Pour ce qui est du hardware, c'est vrai qu'il ne fait que de l'assemblage pour les smartphone. Mais le taux d'intégration augmente et c'est en soit positif. Il ne faut pas oublier que ce segment est très concurrentiel (presque fermé dans l'état actuelle des chose).

Quel type d'integration Condor introduit dans un smartphone? ce n'est pas une voiture. La mémoire, l'écran tactile, la/les camera, le/les mike, le boitier, le ou les boards, les antennes internes, la batterie, l'OS, les chipsets, ... a quoi penses tu dans cette chaine de composants? Quel type de ToT a été mis en place? Quel element Condor ou l'industrie locale fabrique? Les apps, ce n'est plus grand chose depuis la revolution du open OS Android et de l'Apple store. On n'est plus au temps de Symbian.

Imagine un produit algérien (Condor) concurrencer un produit conçu là où technologie est la plus développé au monde (USA, Corée, Japon) et fabriqué là où la mains'ouvre est la moins cher (Chine). Ce n'est pas facile!

On peut s'imaginer plein de choses mais soyons pragmatiques également. Par example, Condor, en tant que groupe multi-azimuth, n'est pas Samsung qui génère des centaines de brevets par an avec ses milliers d'ingénieurs bien formés, ou LG, ou Sony. A l'exception de l'unique Apple, tous les fabricants de smartphones sont soit de grand groupes de la téléphonie mobile (equipment suppliers) soit des petites officines. Meme en supposant que Condor maitrise tout (ce dont je doute fortement car meme des OEMs ramènent ce que l'on appelle les reference designs d'ailleurs) cela ne sert a rien d'avoir un autre fabriquant de smart-phones a moins qu'il ne soit lower cost que ce qui se fait ailleurs. Sinon le marché est deja encombré pour toutes les bandes principales. Nous en sommes aujourd'hui a 340 fabricants (dont ce Gionee) et près de 3800 modèles (qui font dans la 4G).

Probablement, la ou nos opinions different est dans la definition de "produit". Pour moi, c'est peut être disons 5% algérien a cause du montage (en l'absence de machines robots), le testing, packaging and marketing

Maintenant, peut être que tu as des éléments sur Condor que j'ignore et si tu peux les partager je suis preneur.

[Sifax]

Comparer Condor à Samsung c'est comme comparer une brique en terre cuite à un château de béton armée et de marbre. Même Apple est très loin derrière Samsung.

Par contre, sur le marché algérien des smartphones, Condor est arrivé à avoir la deuxième position en terme de part de marché (je vais chercher le chiffre). Donc peut concurrencer les grands.

Pour l'intégration, je suis tout à fait d'accord avec toi sur le constat, mais pas sur l'évaluation qu'on donne à ce constat.

Le montage local avec un faible taux d'intégration des smartphones par une initiative privée 100% algérienne ne peut qu’être positif pour l'économie dz pour plein de raisons (emploi, acquis de savoir faire, diminution des coûts, la dynamique que ça engendre, taxes pour le contribuable, infrastructures acquises...).
Voici ce que déclarait hier à TSA (14/11/2015) le président de Condor (à propos de la diminution des coûts des smartphones)

Nous sommes en train de voir où il est possible d’intégrer mais aussi là où c’est rentable de le faire. Il faut savoir que ça ne sert à rien de faire de l’intégration juste pour le faire. Dès qu’on trouvera une opportunité, on foncera.

Il y a quelques mois seulement de ça, il ne faisait qu'importer simplement et purement ces smartphones. Si ils décident de s'attaquer à ce segment (smartphones) aujourd'hui (très difficile, presque fermé), d'ici 5 ans, 10 ans, 15 ans ils réaliserons peu être quelques chose dont on serait très fier. Ou ils serons au moins donneurs d'ordre pour fabricant d'un ou plusieurs composants entrant dans la fabrication dudit smartphone. Restons optimistes.

J’espère que d'autres (comme Stream System) suivrons.
https://www.youtube.com/watch?v=Qwh8IuC1oPw

[FULCRUM]

Condor ne fabrique rien et ne développe rien, c'est une société d'importation qui achète tout en Chine et qui revend le tout ici sous son label, tout comme Enie, Eh oui, notre bonne vieille Enie qui fabriquait des merveilles et bien toutes ses télés sont fabriquées en Chine, fini le contra avec LG, ses chaines stéreo, ses home cinéma, tout est fabriqué et importé directement de Chine!

[tahiadidou]

J'admire ton optimisme Sifax.
Je faisais allusion a Samsung et autres car tu parlais d'imaginer un jour que cette entreprise aille concurrencer les grands noms de l'industrie. Sinon, je suis plus nationaliste que tu ne le penses mais je comprend assez bien les enjeux d'ici et la, et n'ait pas dans l'habitude de faire des comparaisons illogiques.

Je vais être plus honnête cette fois-ci, je connais très bien cette industrie. Donc je reste très sceptique sur les affirmations de qui que ce soit. Cette compagnie est un revendeur qui 'rebrand' ou met son label comme Fulcrum l'a noté, donc a un Reseller Agreement avec Gionee ou une partie tierce. La difference entre les deux et que rebranding implique des efforts de marketing (donc des couts) pour attirer la clientele. Point a la ligne. Etre le premier revendeur sur le marché local ne veut pas dire que tu concurrences les grands et que tu viens de développer le meilleur produit. Si un iPhone ou un Notebook se vend a 50,000 DA et que l' Allure 100 se vend a 40,000, disons avec les memes specs ou meilleur, la part du marché sera tributaire du 'profit margin' recherché par le revendeur. Cela ne veut absolument pas dire que Condor concurrence Apple ou Samsung.

Maintenant si Condor acquiert Gionee ca deviendra une autre paire de manches . En fait ce serait la seule façon pour l'industrie algérienne d'évoluer réellement. Rebrab semble l'avoir compris.

Pour ce qui est du content DZ, c'est a tout le monde, les entreprises, les universités, les commerçants, les centres de recherche etc. que revient le role de créer du content, que ce soit en termes d'apps, de e-business, de web, etc. Pas a une compagnie car ca n'a aucun sens. Le pays a atteint une telle médiocrité que l'on est tenté de croire toutes les balivernes car le borgne y est roi.

Cher compatriote, je te laisse le dernier mot

[Sifax]

1- Je t'assure, tahiadidou, nous faisons le même constat. Condor ne fait que du rebranding pour la majorité de ses produits. Il n'a ni la taille, ni les moyens, ni la culture de "développer" un smartphone et fabriquer ses composants.

C'est un point qu'il faut signaler (tu fais bien toi et Fulcrum de le signaler), tout ce qui porte la marque Condor, n'est pas forcement fabriqué ou même assemblé par Condor. Condor fait souvent du rebranding. ça d'une part.


2- D'autre part, Il y a des produits que Condor assemble localement. Et il y a des articles où Condor arrive à intégrer localement quelques "éléments" les plus simples.
On a le droit d’être sceptique (vu la qualité de notre presse, et l'industrie en Algérie). Mais il y a beaucoup d'articles dans la presse DZ, des photos et peut être même des vidéo tv où on voie les petits ateliers ou des machines, et des inaugurations un peu médiatique de Condor. Un moule en plastique ou un support métallique n'est quant même pas une révolution technologique. L'article qui a généré ce débat n'est qu'un exemple parmi d'autres.


3- Maintenant si on est d'accord sur ça (c'est les faits), le reste n'est qu'une question d'appréciation et de jugement.

Mon appréciation et mon jugement sont les suivants:

On Algérie d'aujourd'hui, et vu l'état de notre industrie (qui est nulle), une entreprise privée algérienne qui assemble des smartphones, qui arrive à intégrer ne serai ce que du plastique, c'est une action positive qui participe à la naissance d'une industrie électronique en Algérie. (Qui change de l'import-import).

Positive pour les raisons que j'ai cité:

- Plus de main d'ouvre (emploi) que si c'était de l'import.
- Plus de taxes pour l'état que si c'était de l'import.
- Acquisition d'une certaine ingénierie et savoir faire technique (même si basique).
- Acquisition d’infrastructures (foncier, atelier, machines) qui par synergie pousserons à d'autres
- Le produit devient moins cher.
- L'effort marketing (très important, souvent négligé par les entités publiques).
- La balance commercial dz s’allège un peu (moins de devises à l'import des pièces).
- Et l'effet dynamique, ou l'effet psychologique que ça engendre.

En tout cas, c'est ce que je vais essayer de prouver tout au long de ce sujet (la naissance d'une industrie électronique en Algérie). Tu sembles connaitre le sujet. Je t'invite à participer souvent.

Et merci pour tes interventions, (un avis réaliste ça recadre le sujet dans le bon sens).

[Sifax]

Clic’Doc d’ORAFINA Technologie, un logiciel 100% algérien de gestion de cabinet médical

Lancé il y a près de trois ans, le logiciel de gestion de cabinet médical "Clic’Doc" compte environ un millier d’utilisateurs. Edité par ORAFINA, filiale de la société Alliance Assurance, Clic’Doc a l’ambition de fédérer une véritable base données nationale. Explications.
Un des principaux soucis de l’acte médical c’est l’historique du malade et ses antécédents. La gestion par dossiers physiques est non seulement encombrante, mais fait aussi perdre énormément de temps aux praticiens de la santé. Un logiciel pour automatiser l’enregistrement des actes médicaux pour chaque patient, dresser un historique détaillé des médicaments prescrits et des analyses effectuées, existe. Il s’agit de Clic’Doc, un logiciel édité par ORAFINA Technologie, filiale de la société Alliance Assurance. A 100% algérien, le logiciel compte déjà un millier d’utilisateurs parmi les médecins et spécialistes algériens. « Facile à utiliser, Clic’Doc permet d’automatiser de nombreuses tâches et libère le médecin de certains contraintes, dont la plus importante est de recourir à un dossier physique et de parcourir des pages pour voir l’historique du malade », nous explique Amine Zermoun, chargé d’affaires chez ORAFINA Technologie.

Des ordonnances… lisibles

Le logiciel est optimisé pour les besoins complets d’un médecin et ne nécessite pas une configuration très sophistiquée pour fonctionner sur un PC Windows. Il est doté d’un agenda numérique qui permet de noter les rendez-vous par l’assistant du médecin « à qui une autorisation d’accès à cette fonction peut être attribuée ». Clic’Doc est conçu pour fonctionner dans un cabinet médical et gère ainsi plusieurs spécialités. Il est doté d’une « liste de 7000 médicaments les plus couramment utilisés ». « Le médecin peut faire une recherche par DCI ou nom commercial du médicament. Il peut savoir si le médicament est remboursable ou non, ainsi que d’autres informations actualisées sur le produit. Il peut imprimer l’ordonnance et la garder en mémoire dans le dossier (numérique) de son client. Ce qui lui permettra de savoir, lors d’une prochaine consultation ce qui a été déjà administré », explique notre interlocuteur.
En adoptant le logiciel Clic’Doc, le médecin ne repart pas à zéro avec ses patients. Il peut scanner les fiches des anciens dossiers, et même des documents comme des résultats d’analyses et autres radiographies. Le logiciel est également doté d’un petit outil de gestion de trésorerie pour que le médecin puisse évaluer les rentrées de la journée. Ce n’est pas un module de comptabilité très développé, mais juste l’encaissement et les dépenses de caisse. Des laboratoires médicaux ont déjà acheté des dizaines de licences pour les octroyer à des médecins. Mais le gros des ventes se fait par le "porte-à-porte" de l’équipe technico-commerciale de ORAFINA qui sillonne le pays pour proposer le logiciel aux praticiens (généralistes et spécialistes).

Protection des données

« La première préoccupation des médecins à qui le logiciel est proposé est la sécurité des données », explique Karim Zermoun. La solution Clic’Doc offre des outils de sauvegarde locale sur l’ordinateur sur lequel elle est installée ainsi que sur des supports de stockages amovibles. Les médecins bénéficient d’une formation d’utilisation du logiciel dont la partie sauvegarde des données et leur dédoublement sur des disques durs externes pour éviter les risques de pertes accidentelles. « Le logiciel est construit sur une base Oracle Database Express Edition (XE) – une application open source – qui permet des sauvegardes », explique Amine Tarik Belkacemi, Business Analyst chez ORAFINA Technologie.
« Le choix de la solution Oracle était tout destiné parce que dès le départ de la conception de Clic’Doc l’idée était d’aller vers un ERP. Le logiciel est donc construit de fonctionnalités autour d’un noyau. Demain, si le logiciel sera destiné à une clinique, on pourra facilement ajouter d’autres modules, comme la gestion des lits, de l’hôtellerie, le stocke, la restauration, la pharmacie et autres fonctionnalités jusqu’à devenir un ERP (Enterprise Resource Planning – un progiciel de gestion intégré) », affirme de son côté Yassine Boudib, Business Analyste chez ORAFINA Technologie.

http://maghrebemergent.info/high-tech/i ... dical.html

Quand les assurances se mettent a créer du contenu numérique c'est qu'il y a vraiment un manque de plateforme pour développeur des logiciels dz.

[tahiadidou]

C'est bien meme si ce n'est pas extraordinaire (SW is SW et en termes de simple SQL c'est pas grandiose comme effort) mais je suis satisfait que l'article precise

Clic’Doc est conçu pour fonctionner dans un cabinet médical

Je ne sais pas si je pense a la meme chose mais c'est deja un pas.
Cependant, le problème qui se pose quand tu développes des 'point' solutions pareilles c'est que ton dossier demeure au niveau de la machine du praticien. Qqes points a relever:
Si tu changes de médecin comment le transfert (portabilité) du dossier se fait-il? d'une manière sécurisée (afin de preserver la confidentialité du patient)? Comment l'autre médecin peut consulter le dossier si son logiciel est different (problèmes d'inter-operabilité)?
Tant que des normes n'existent pas c'est a tout va. Maintenant si ce logiciel s'impose d'une façon ad-hoc sur le marche et que certaines regulations sont adoptees en matière de confidentialité etc. ce serait un grand pas.
Aux US, on en est toujours a la paperasse pour la très grande majorité des officines médicales.

[Sifax]

IoGrow, la start-up algérienne qui exporte ses services (9 décembre 2015 | Par Zahra Rahmouni)

L’Algérie n’est probablement pas le meilleur endroit pour développer sa start-up. Et pourtant, il ne faut pas aller plus loin que Ben Aknoun, en banlieue d’Alger, pour en trouver plusieurs. Parmi celles-ci, la société de services informatiques Success2i et la start-up ioGrow. Cette dernière développe des services en matière de gestion de relation client.

Une start-up qui s’appuie sur les services de Google

Tout commence en 2013 quand deux ingénieurs, en poste chez Success2i, proposent d’utiliser la technologie Google pour créer un outil CRM (Customer Relationship Management) permettant de faciliter la gestion des relations clients. Ben Abbès Belfodil, PDG de Success2i, et son épouse Ikram Mechernene jugent l’idée pertinente. Ils acceptent alors de financer le projet sur fonds propres.

Le logiciel « ioGrow » permet de créer des fiches client et des « leads » en les complétant manuellement ou en collectant automatiquement les données contenues sur des comptes LinkedIn, Gmail et Twitter grâce à l’outil « Copylead ». La start-up a ainsi développé un système d’extension Chrome qui doit être préalablement installé sur le navigateur Google Chrome et qui fonctionne aussi pour Salesforce.


IoGrow et Copylead permettent « de trouver et gérer des prospects et de structurer le travail des forces de vente sans que les tâches ne deviennent trop administratives », explique M. Belfodil. Le CRM, dont l’utilisation se veut intuitive, propose plusieurs rubriques (opportunités, contacts, comptes, cas, tâches, calendrier) et permet de télécharger les documents et regrouper les informations propres à chaque contact.


Pour l’instant, il est accessible gratuitement (si vous avez un compte Google) mais l’équipe réfléchit à la meilleure façon de monétiser le service, soit par l’intégration d’options payantes ou via un système d’abonnement mensuel.

Reconnaissance à l’international

En attendant, la start-up attire les étrangers et en premier lieu les investisseurs qataris qui ont proposé un financement conséquent en échange de parts dans la société. Idem pour un fond d’investissement koweïtien mais à chaque fois la start-up, qui est à 100% algérienne, a rejeté ces propositions.

Côté clientèle, ioGrow exporte ses services vers plus de 90 pays. Les Européens (25% des utilisateurs), les Américains (24%) et les Indiens (7,5%) apprécient particulièrement l’outil de gestion, qui est continuellement amélioré par une équipe désormais composée de dix ingénieurs algériens. Leur travail a d’ailleurs été plusieurs fois récompensé. Entre 2012 et 2015, la start-up a participé à huit compétitions internationales dans le domaine de l’innovation et a récemment été finaliste lors de la Cloud Innovation World Cup organisée à New-York.

En Algérie, le soutien à l’innovation est inexistant

« Si un pays veut se développer et aider les start-up, il devrait créer un ministère de l’économie numérique », suggère M. Belfodil. « On fait tout par nous-mêmes » ajoute le chef d’entreprise franco-algérien. Il évoque, entre autres, les lourdeurs administratives qui ralentissent le lancement des activités et les problèmes techniques qui perturbent l’activité des start-up.

« C’est tout un écosystème, un environnement start-up qu’il faudrait développer. Il ne suffit pas de mettre des murs comme à Sidi-Abdallah, par exemple. Il faut des bureaux, des trainings de qualité, de vraies formations qui répondent aux standards internationaux. L’Internet à haut débit, les réseaux d’échange entre sociétés, la fibre optique », égrène le dirigeant. Et bien sûr, le paiement électronique.

Enfin, la création et l’accompagnement de ce type d’entreprises nécessitent un soutien financier. Pour les jeunes start-up, les fonds sont difficiles à lever et aucun organisme étatique ne propose de soutien. Les banques sont tout aussi frileuses à l’idée de financer des projets dématérialisés. Chez ioGrow, l’outil a mis deux ans à être développé et les fonds engagés sortent directement de la poche des co-fondateurs.

Source: Tsa

Une application algérienne qui se vend aux usa.. Bravo

[tahiadidou]

Very interesting and very nice. Ya3tihoum essa7a.
Dommage qu'ils ne trouvent pas de support financier parmi les privés en Algérie.
Il semblerait que ces jeunes présentent ioGrow comme une alternative a Salesforce pour les petites boites. Je ne suis pas un très grand utilisateur de Salesforce, donc je ne connais pas tous ces atouts, mais mon travail m'oblige a l'utiliser de temps en temps; il est chiant ;-)

More details here on ioGrow.

...IoGrow is one of those services whose innovation comes from its simplicity. Convinced that existing CRM platforms, SalesForce included, are generally complicated, expensive, and overloaded with tools and functionalities most small businesses don’t need, Meabiou and Karriche made the decision, in 2013, to create an easy-to-use CRM platform tailored to startups and SMEs.
But there was no need to reinvent the wheel, the two developers realized: Google had already created all the services necessary to build a CRM platform, so they decided to create their CRM platform using only Google services such as Drive, Gmail, and Hangout. It makes double sense: web users already know how to use Google services, and they’re free and ready to be integrated. (This is the same reasoning that led Moroccan-American e-education startup MyVLE to go for Google services too...)

Le reste de l'article est ici
http://www.wamda.com/2014/07/can-you-bu ... oogle-apis

et ces jeunes sont ici
https://www.crunchbase.com/organization/io-grow/people

[sadral]

Good news même si je trouve que le chiffre de 300 est a vérifier.

Pour une valeur de 300 millions de dollars : Condor exporte vers la Libye

Toute la gamme des produits Condor a trouvé acheteur, cela va des téléviseurs aux réfrigérateurs en passant par les climatiseurs et les Smartphones. Condor a trouvé en le marché libyen un autre accès au marché international et une porte d’entrée prometteuse pour l’Afrique.



Dans une déclaration à Leconews, le directeur commercial de Condor M Abdelbaki Kessal a annoncé que la société a exporté cette année une quantité importante de ses produits vers la Libye. Le responsable, a précisé que les quantités vendues sont de l'ordre de 300 millions de dollars indiquant que toute la gamme des produits de Condor a été concernée par l'opération d’exportation comme les téléviseurs, les réfrigérateurs, les climatiseurs ainsi que les Smartphones. Cette première expérience pour le marché libyen est le prélude à d'autres exportations plus importantes. Ce qui a motivé les dirigeants de la société à envisager l'ouverture d'un show-room dans ce pays frère. La piste africaine, se confirme avec l’ouverture d’un show-room au Cameroun. Le rendez-vous est pris pour le courant du premier trimestre de l'année prochaine.
Condor entretient déjà des contacts avec les responsables tanzaniens pour une action similaire. La Tunisie est également au programme.

Rappelons enfin que Condor est déjà installé au Soudan ou il a conclu un programme de coopération avec le groupe local Djiad ce qui, a permis aux produits made in Algeria d'êtres présents dans ce pays, qui se présente comme une porte d’entrée tant au Moyen Orient qu’en Afrique de l’Est.
Deux points de vente sont déjà opérationnels à Khartoum la capitale soudanaise.

http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 26_358.php

[samir_reghaia]

Good news!