L'Agriculture en Algérie [planification et développement]

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feeback
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Message par feeback »

Bonne nouvelle, j’espère que les profiteur de l'import ne lui mettront pas des bâtons dans les roues :evil:
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(APS) lundi 25 février 2013 16 : 41
Développer l’agriculture pour réduire la dépendance de l’Algérie envers les hydrocarbures (expert)
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ALGER - L’économie algérienne devrait s’orienter davantage vers le développement du secteur de l’agriculture pour réduire la dépendance du pays envers les hydrocarbures et être plus compétitive au niveau international, a estimé, lundi à Alger, Mohammed Khettaoui, chercheur à l’Ecole nationale supérieure des sciences politiques (ENSSP).

Lors d’une conférence-débat sous le thème "les défis énergétiques mondiaux", M. Khettaoui a indiqué qu’il était "primordial" pour l’Algérie de développer une nouvelle source de richesse en dehors des hydrocarbures, et que l’arme alimentaire serait le meilleur moyen de contrer cette dépendance.

Dans les cinquante prochaines années, les réserves de l’Algérie en pétrole s’épuiseront, sa population étant en croissante évolution, il est donc nécessaire de lui assurer une totale sécurité alimentaire, a relevé le conférencier.

Selon M. Khettaoui, "l’avenir serait dans l’agriculture", et l’Algérie devrait tirer les leçons des dernières crises observées dans plusieurs pays du monde, et faire de la sécurité alimentaire son objectif principal.

Le chercheur a estimé que les réformes agricoles menées par l’Algérie constituent des avancées vers l’autosuffisance, cependant, il restait beaucoup à faire dans ce secteur. Les besoins alimentaires de l’Algérie étant couverts à 72% par la production nationale, le reste étant assuré par l’importation.

Abordant les défis énergétiques mondiaux, thème de la conférence, M. Khettaoui a mis en l’accent sur la nécessité d’augmenter la production mondiale en énergie d’ici 2050, sans pour autant affecter l’environnement. Selon cet expert, le pétrole découvert depuis plus d’un siècle et demi et principal moteur de l’industrie mondiale restera pour longtemps la première source d’énergie dans le monde.

"Sans cette source d’énergie, aucune usine ne fonctionnerait, aucun avion ne décollerait, et aucun navire de guerre ne naviguerait", dit-il. Les quelque 11.000 produits dérivés de pétrole sont nécessaires à l’industrie, dont le plastique, les lubrifiants, le bitume, les cosmétiques et même les médicaments, a ajouté cet expert.
http://www.aps.dz/Developper-l-agricult ... 88341.html
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(APS) vendredi 1er mars 2013 13 : 53
L’Algérie et la France sur la "même ligne" en matière de coopération agricole (Le Foll)
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PARIS - L’Algérie et la France sont sur la "même ligne" en matière de coopération agricole et la relation entre les deux pays sera prochainement renforcée dans le secteur, a déclaré vendredi le ministre français de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, Stéphane Le Foll.

"L’Algérie et la France sont sur la même ligne. Nous allons travailler ensemble pour développer trois axes majeurs de coopération", arrêtés lors de la visite d’Etat du président Hollande en Algérie, en décembre dernier, a-t-il indiqué, à l’issue d’un entretien avec son homologue algérien, Rachid Benaissa, qui effectue depuis jeudi une visite de travail en France.

Outre la question de l’agriculture sur l’ensemble de la Méditerranée et les "coordinations" qui seront mises en place entre la France et l’Algérie, le ministre français a cité la coopération bilatérale avec des objectifs "stratégiques" fixés lors du déplacement du président Hollande en Algérie (enseignement, recherche, préservation des ressources), et les relations économiques intéressant plus précisément le domaine agricole (production des intrants, l’irrigation, la génétique).

Pour sa part, M. Benaissa a affirmé que le cadre de coopération agricole algéro-française est désormais "tracé". "Le renouveau agricole et rural a ouvert d’énormes perspectives aux acteurs.

A la base, nous sommes demandeurs de techniques, de formation, de technologie, de nouveaux systèmes d’information, et cette coopération vient accompagner ce mouvement", a-t-il dit.

Le ministre de l’agriculture a annoncé un mois de mars "très chargé" sur le plan de coopération sectorielle entre les deux pays. Il a fait part, à cet effet, de la visite de M. Le Foll, début avril à Alger, pour lancer le Comité mixte algéro-français de coopération et de partenariat dans les domaines de l’agriculture, de l’agroalimentaire et du développement rural.

A l’invitation de son homologue français, M. Benaissa a effectué une visite de deux jours à Paris à la tête d’une délégation composée de hauts responsables de son département ministériel, d’opérateurs nationaux, publics et privés, ainsi que de responsables d’organisations professionnelles algériennes du secteur de l’agriculture.

Jeudi au Salon international de l’agriculture de Paris, il avait exposé, devant un parterre de dirigeants d’entreprises françaises des secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des équipements, les objectifs de la politique algérienne de renouveau agricole et rural, avant de s’entretenir avec des acteurs français dans différentes filières agricoles.
http://www.aps.dz/L-Algerie-et-la-Franc ... -meme.html
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(APS) mardi 5 mars 2013 11 : 44
Vers une stratégie de développement de l’agrumiculture algérienne (responsable)
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ALGER - Les intervenants dans la filière agrumicole devraient entamer incessamment une série de rencontres pour sortir avec une "stratégie commune" de production avec une vision à l’export, a-t-on appris auprès de l’ITAFV.

L’agrumiculture, comme l’oléiculture et la viticulture, a besoin d’une stratégie commune, a indiqué à l’APS le directeur de l’Institut technique d’arboriculture fruitière et vigne (ITAFV), M. Mahmoud Mendil.

Un débat sera lancé dans toutes les régions agrumicoles à commencer par la wilaya de Blida, capitale de la Mitidja et région des agrumes par excellence, "pour discuter du développement et de la valorisation de la production nationale d’agrumes", a indiqué ce responsable.

Ces réunions devraient aboutir à l’organisation d’un atelier où les professionnels décideraient ensemble de mener à bien cette stratégie.

"Il faut convier tous les professionnels autour d’une table pour discuter de deux points essentiels. Le premier concerne la définition du marché mondial des agrumes, aujourd’hui, et le deuxième a trait à la place que pourrait avoir notre agrumiculture dans ce marche", a détaillé M. Mendil.

Revenir à la culture de certaines variétés délaissées...

Ce dernier estime, en effet, que la production des agrumes devait se diversifier et être valorisée. "Il faut aller vers des produits non existants actuellement comme les huiles essentielles et revenir à la production de certaines variétés délaissées comme le pomelo, le cédrat qui servait de fruit confit et la Bigaradier (l’orange amère) pour fabriquer la marmelade", note le même responsable.

Au sujet de l’exportation, M. Mendil estime que le produit algérien, de par sa qualité, "peut se positionner sur le marché mondial", mais cette exportation doit être planifiée et organisée. "Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent : on exporte l’excèdent. L’exportation ce n’est pas l’excédent, c’est un objectif. La véritable exportation se planifie, s’organise et se met en oeuvre", a-t-il souligné. "Dans tous les pays du monde, la stratégie d’exportation fait partie de la stratégie de production", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, les professionnels discuteront, lors de ces rencontres, des aspects liés à la recherche notamment le recours à la biotechnologie pour produire du matériel végétal (plants) sain et authentique, mais de façon intensive.

La superficie globale en Algérie destinée à l’arboriculture fruitière, toute culture pérenne confondue, est estimée à un million d’hectares contre 350.000 ha en 1962, a indiqué M. Mendil.

Pour la production agrumicole, l’Algérie produisait environ 3 millions de quintaux à l’indépendance contre 11 millions actuellement, dans l’attente de l’entrée en production de 20.000 ha de nouvelles plantations.

Les rendements ont connu également une hausse puisqu’à l’indépendance, un hectare en extensif produisait 120 à 130 qx contre 190 qx en moyenne actuellement. Des pics de rendements atteignant parfois 300 qx/ha sont enregistrés chez certains producteurs.

Le verger agrumicole algérien compte plus de 40 variétés du genre ’’citrus’’, dont 70% sont des oranges.
http://www.aps.dz/Vers-une-strategie-de.html
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(APS) mardi 5 mars 2013 19 : 23
30 exposants au 3ème salon national de l’agriculture de Batna
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BATNA - La troisième édition du salon national de l’agriculture, des matériels et des produits agricoles s’est ouverte mardi à Batna en présence de 30 exposants venus de plusieurs régions du pays.

Organisée par la chambre de commerce et d’industrie CCI-Aurès, la manifestation a réuni nombre de producteurs nationaux qui ont émis le vœu de voir cette manifestation constituer un "trait d’union" entre eux et les agriculteurs de la région.

Le stand d’une entreprise privée de Laghouat propose plusieurs installations à usage agricole fonctionnant à l’énergie solaire.

Selon son directeur, Rachid Mokhnath, cette entreprise présente, à ce salon, "le premier réfrigérateur fonctionnant à l’énergie solaire de fabrication algérienne".

Mohamed Baki, directeur-adjoint d’une grande laiterie de la wilaya de M’sila, a indiqué que son entreprise projette d’installer, à Batna, une unité spécialisée dans la production de lait et de dérivés devant générer 310 emplois.

Le salon offre aussi aux visiteurs une occasion de faire du shopping à la faveur des prix promotionnels pratiqués pour la vente de divers "produits de la ferme" proposés par des producteurs.

Une journée d’étude sur l’exportation des produits agricoles sera organisée, mercredi, en marge de ce salon, avec le concours de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), a indiqué le directeur de la CCI Aurès.
http://www.aps.dz/30-exposants-au-3eme-salon.html
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(APS) mercredi 6 mars 2013 11 : 56
Foncier agricole : 320.000 ha en attente de mise en concession à Ouargla (responsable)
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HASSI MESSAOUD (Ouargla) - Une superficie globale de 320.000 hectares de terres agricoles dans la wilaya de Ouargla est en attente de mise en concession, a annoncé mercredi le directeur des services agricoles (DSA) de cette wilaya, Zoubir Ahmed.
http://www.aps.dz/Foncier-agricole-320-000-ha-en.html
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40 millions de dinars au profit des éleveurs
Écrit par A. A. B.
Dimanche, 10 Mars 2013 03:15

Environ 40 millions de dinars ont été débloqués au profit des éleveurs de vaches laitières dans la wilaya de Annaba. Cette louable initiative a été prise par la laiterie de l’Edough, qui octroie cette aide sous forme de soutien financier aux éleveurs, dans la perspective d’augmenter la production de lait cru et d’améliorer la collecte de cette denrée stratégique.

Ainsi, cette aide sera répartie durant ce mois. Cette opération concerne, dans un premier temps, un nombre précis d’éleveurs, avant de toucher d’autres qui sont dûment répertoriés. Ces éleveurs de vaches laitières disposant de fermes ou d’écuries sont connus pour être des partenaires de la laiterie de l’Edough. Ces derniers sont retenus sur la base de critères établis, dont le professionnalisme. Pour information, la wilaya de Annaba compte quelque 1 000 éleveurs disposant d un cheptel bovin s’élevant à 20 000 têtes d’une race améliorée et 30 000 autres de race locale.

Ce cheptel est concentré principalement dans les zones rurales, savoir les communes de Berrahal, de Chorfa et d’El Eulma. Mais ce nombre reste insuffisant et le problème de l’absence de diversification de l’aliment de bétail reste posé avec acuité. L’aliment de bétail coûte actuellement extrêmement cher et se limite au fourage concentré et aux herbes sèches.

De plus, il existe un marché informel de lait cru, qui compte d’importantes quantités qui ne subissent aucun contrôle sanitaire et sans que les vaches ne soient suivies par un vétérinaire, malgré les épidémies qui menacent le cheptel bovin et ovin. La production annuelle de lait cru dans la wilaya de Annaba tourne autour de 40 millions de litres.
http://www.reporters.dz/index.php?optio ... etit-titre
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Il se tiendra mercredi à l’Hôtel Hilton
Symposium sur la valorisation des produits agricoles dans les boissons
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Créer une corrélation entre le monde agricole et l’industrie agroalimentaire, notamment celle des boissons.

C’est la problématique que poseront les participants au symposium sur la valorisation des produits agricoles dans les boissons qui sera organisé demain à l’hôtel Hilton. Et dont le programme a été présenté aujourd’hui par respectivement le président de la Fondation Fillaha et le président de l’Association des producteurs de boisson.

Un symposium qui devrait répondre à beaucoup de questions, surtout qu’il verra la présence des ministres de l’Agriculture et du Commerce. Si on reconnaît au premier ses efforts dans le renouveau agricole qui a porté un tant soit peu ses fruits, il n’en est pas de même pour le département de M. Benbada, auquel on reproche, malgré les acrobaties qu’il a accomplies pour mettre un terme à la contrefaçon et à la fraude, quelques griefs.

Toutefois, ce qui est fondamental, aussi ien pour M. Bensemane que pour M. Hamani, c’est de trouver une solution pour mettre en connexion les deux mondes que sont l’agriculture et la production de boissons. Le but étant de réduire au maximum la facture d’importation. Mais pour ce faire, il faudrait que le premier satisfasse aux besoins du second à travers la disponibilité, la qualité et les prix qui devraient être concurrentiels.

C’est ce que tenteraient de comprendre les deux, désormais « associés » à travers le séminaires de mercredi lequel prévoit l’intervention de plusieurs chercheurs et intervenants dans le monde agricole et agroalimentaire, avec tout ce que cela implique comme mesures à prendre pour le faire évoluer et faire recouvrer au secteur sa notoriété d’antan. A l’époque où l’Algérie inondait les marchés étrangers de ses fruits.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 24_340.php
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Développement de l’agriculture dans le Sud : les projets de Rachid Benaïssa
Lilia Oufella

L’objectif des dernières mesures prises en matière d’agriculture pour le Sud vise à augmenter la participation de ces régions dans la production nationale et à créer des emplois durables, a expliqué, ce mardi 26 mars, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural. « Les zones du Sud et des Hauts-Plateaux représentent un potentiel important. Nous avons une marge de progrès énorme et nous voulons que ces zones participent encore mieux à l’amélioration de la production nationale. Les wilayas du Sud ont participé en 2012 à 18,3% de la valeur de la production nationale, notamment El Oued et Biskra, suivies d’Adrar et de Ghardaïa », a-t-il expliqué sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale.

Selon le ministre, le potentiel agricole de ces régions est important. « Les régions du Sud peuvent faire nettement mieux. Nous avons arrêté le chiffre de 30% à atteindre à moyen terme », a-t-il précisé. M. Benaïssa a insisté sur l’importance de la participation des jeunes du Sud pour améliorer le niveau de la sécurité alimentaire. « Notre regard vers ces jeunes qui viennent pour travailler la terre est un encouragement fort, parce que nous voulons qu’ils participent à l’amélioration du niveau de la sécurité alimentaire et de la souveraineté nationale. Donc, c’est une action en profondeur. Nous voulons créer des emplois productifs durables », a-t-il insisté.

L’allégement des procédures d’accès au foncier agricole dans le Sud a pour objectif de doubler la superficie des terres agricoles dans le pays à moyen terme, selon le ministre. « L’objectif global pour les régions du Sud, c’est d’arriver à un million d’hectares irrigués. Dans la wilaya de Ouargla, ils ont déjà identifié 350.000 hectares. Si nous arrivons à atteindre cet objectif, qui est difficile à faire, on va doubler la superficie qu’on a aujourd’hui à travers tout le pays, qui est d’un milliard d’hectares irrigués. »

Pour améliorer le taux de croissance du secteur agricole, le ministre compte sur l’introduction des nouvelles techniques et la mise en valeur des terres agricoles. Le ministre s’appuie également sur l’industrie agroalimentaire pour encourager les agriculteurs à produire plus. « Les agriculteurs vont travailler plus quand ils seront assurés que le marché est garanti. Le dispositif de régulation qu’on met en place, d’un côté. De l’autre côté, les unités industrielles prendront tous ces produits pour les valoriser et joueront le rôle de moteur de développement et apporteront leur part dans la modernisation de l’activité agricole. C’est cette mobilisation de tous les acteurs qui fera en sorte que de nouveaux pôles réels durables de production agricole et agroalimentaire s’installeront et qu’on passera vraiment à un niveau de modernisation de notre agriculture », a expliqué M. Benaïssa.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 24176.html
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Boumerdès : cap sur l’amélioration de la production agricole
27 mar, 2013
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Dans le cadre de l’amélioration de la production agricole, la Chambre de l’agriculture de Boumerdès a lancé une campagne de sensibilisation sur l’importance d’analyse des sols au niveau des 9 subdivisions agricoles que compte la wilaya. Cette opération, qui est réalisée en collaboration avec l’entreprise «Fertial», a débuté au niveau de la localité de Khemis-el-Khechna. Elle vise à effectuer des analyses physico-chimiques des sols agricoles. Dans cette optique, les agriculteurs ont été invités à suivre un documentaire sur les méthodes employées concernant les analyses du sol .Des spécialistes dans le domaine ont expliqué aux fellahs l’intérêt et l’importance de celles-ci. Les résultats permettront d’utiliser au mieux les engrais et les semences pour une meilleure exploitation des terres agricoles. Selon les spécialistes, cela va engendrer une augmentation de la production agricole avec une meilleure qualité des produits. Cette action de sensibilisation et d’explication au profit des fellahs durera jusqu’au 3 avril prochain, a déclaré le président de la Chambre de l’agriculture de Boumerdès ,en précisant le caractère bénévole de celle-ci. L’entreprise Fertial procèdera au prélèvement des échantillons des sols pour les besoins d’analyse dans les laboratoires spécialisés. Les résultats vont déterminer la nature du sol et les engrais adéquats à utiliser pour une meilleure exploitation. Revenant sur le travail de la commission technique relative à l’oléiculture, le président de la chambre dira qu’un riche programme d’aides et de subventions matérielles et techniques a été arrêté avec tous les partenaires de la filière dont l’objectif est d’augmenter la production. « Nous avons réuni tous les partenaires de la filière oléicole, les paysans, les responsables de l’agriculture et des forêts, les propriétaires des huileries, les techniciens et les spécialistes du domaine pour mettre en exécution le programme tracé afin de relancer le développement de cette importante activité », dira le président en évoquant le travail de proximité basé sur l’assistance technique, les subventions et les conseils prodigués par la Chambre au profit des fellahs.
http://lecourrier-dalgerie.com/boumerde ... -agricole/
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(APS) lundi 1er avril 2013 14 : 53
Installation du Conseil interprofessionnel de la filière pomme de terre
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ALGER- Le Conseil national interprofessionnel de la filière pomme de terre (CNIFPT), chargé de gérer et réguler cette filière, qui brasse annuellement un chiffre d’affaires de plusieurs milliards de dinars et emploie plus de 75.000 travailleurs entre saisonniers et à plein temps, a été installé lundi à Alger.

Selon le président du CNIFPT, Bachir Seraoui, le Conseil se pose en tant que "pôle de réflexion et de décision" et qu’à ce titre, "toute problématique doit trouver sa solution au sein de notre organisme". Il a aussi mis l’accent sur le rôle de concertation et de dialogue que va jouer le conseil.

M. Seraoui a cité plusieurs chantiers qui "doivent être rapidement ouverts" comme ceux de la production des semences, de la mécanisation et de l’extension des superficies consacrées à la culture de la pomme de terre.

Pour mener à bien cette mission, le directeur général de l’Office national interprofessionnel des légumes et viandes, Sahraoui Ben Allal, explique que le nouveau conseil est composé de représentants d’agriculteurs, de producteurs de semences, de professionnels du stockage, de distributeurs d’intrants agricoles et des consommateurs.

A ceux-là s’ajoutent, entre autres, des représentants de la BADR, des sociétés de gestion de participation viandes et développement agricole.

En marge de cette rencontre, le président du CNIFPT, a abordé la question du prix de la pomme de terre sur le marché en indiquant que le producteur cède le produit "à 28 dinars le kg pour être vendu au double au consommateur", imputant cette surenchère sur les prix de la pomme de terre à la spéculation.

La filière de la pomme de terre procure des emplois à 75 000 travailleurs et la valeur de sa production est de 130 milliards de dinars par an, a indiqué par ailleurs le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa.

En 2012, la production nationale de pomme de terre s’est établie à 42,2 millions de quintaux, contre 38,49 millions en 2011, 32 millions en 2010, 26 millions en 2009 et 22 millions en 2008, alors que près de 100.000 hectares sont consacrés à cette filière.
http://www.aps.dz/Installation-du-Conseil.html
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01-04-2013
Les capacités de stockage de produits agricoles portées à un million de m3
13 appels d'offres nationaux et internationaux bientôt lancés

Les capacités de stockage de produits agricoles passeront à un million de m3 d'ici à 2014, a indiqué hier Kamel Chadi, président du directoire de la SGP-Proda.

Il a précisé, en marge de l'installation du Conseil national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIF), que l'entreprise algéro-serbe Frigomedit, relevant de la SGP Proda, a entrepris un large programme de réalisation et de réhabilitation de chambres froides.

Depuis 2011, cette entreprise s'est engagée dans un programme d'investissements pour réhabiliter 100 000 m3 et en coopération avec le ministère de l'Agriculture elle s'est chargée de réhabiliter 250 000 m3 appartenant auparavant aux ex-Onafla (Office des fruits et légumes d'Algérie) et Onapsa (Office national de l'approvisionnement en produits agricoles).

Pour ce dernier projet, une superficie pouvant contenir 200 000 m3 est déjà finalisée et est mise en exploitation. Le même responsable a parlé d'un autre programme de nouvelles infrastructures qui porte sur la réalisation de 11 bases logistiques, 9 entrepôts de collecte proches des zones de production et de 29 entrepôts de distribution. L'objectif, a noté M. Chadi, est de disposer d'un entrepôt dans chaque wilaya. Il annoncera le lancement prochain de 13 appels d'offres nationaux et internationaux pour la réalisation des projets programmés.

L'augmentation des capacités de stockage contribuera «de manière efficace à réguler le marché des produits agricoles», a-t-il soutenu. Les wilayas du Sud comme El Oued et Ouargla sont priorisées pour accueillir les nouveaux projets car elles accusent un déficit en aires de stockage et de moyens de collecte. Les nouveaux complexes seront dotés de toutes les infrastructures pour répondre aux besoins de la production agricole et animale, a-t-il déclaré.
http://www.letempsdz.com//content/view/90237/1/
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(APS) mercredi 3 avril 2013 16 : 35
Plus de 3,5 milliards de dinars consacrés au soutien à l’investissement agricole consommés à Tizi-Ouzou

TIZI-OUZOU - L’investissement agricole réalisé dans la wilaya de Tizi-Ouzou durant ces trois dernières années a bénéficié d’un soutien global de 3,6 milliards de DA, a-t-on indiqué à la Direction des services agricoles.

Ce soutien de 3,6 milliards de DA représente près de 80% du montant cumulé de 4,5 milliards de DA affecté aux trois fonds conventionnels de soutien à l’investissement et à la promotion des activités agricoles, a-t-on précisé.

Selon le DSA, les dotations financières mobilisées sur les trois fonds se répartissent, d’après leurs structures, à concurrence de 1,8 milliard pour le Fonds national pour le développement des investissements agricoles (FNDIA), 2,6 milliards pour le Fonds national de régulation des productions agricoles (FNRPA) et 42 millions de DA pour le Fonds national de protection phytosanitaire et zoo sanitaire (FPZPP).

Le niveau de consommation des dotations mises en place au titre de ces trois fonds est jugé "satisfaisant" par Boulariah Boussad, qui a fait cas d’une "nette prépondérance" du FNPRA , dont les dépenses réalisées ont dépassé l’objectif fixé sur ce Fonds, sur lequel il a été consommé 3,2 milliards de DA pour une dotation de 2,6 milliards de DA, soit un taux de réalisation de 121%.

Ce Fonds, dont le soutien revêt la forme de primes incitatives à la production, a consacré 92% du montant global pour le soutien de la filière lait, a fait observer ce responsable.

Il a relevé que ces primes versées aux producteurs, collecteurs et transformateurs de lait ont eu pour effet de "booster la production qui a atteint, en 2012, un niveau de 105 millions de litres de lait cru de vache, soit une jauge supplémentaire de 15 millions de litres comparativement au volume obtenu en 2010, et ce pour une quantité collectée de 66 millions de litres".

Le reste des primes versées sur le FNPRA a concerné la régulation des produits de larges consommations (SYRPALAC), dont notamment le stockage de la pomme de terre et des viandes blanches.

S’agissant du soutien financier accordé aux investissements agricoles réalisés au titre du FNDIA, le niveau des dépenses effectuées durant la période considérée a atteint 380 millions de DA, soit 20% du montant programmé de 1,8 milliard de DA, selon le DSA.

Il a estimé, toutefois, que "cette situation ne reflète pas le niveau réel des investissements réalisés dans le secteur agricole locale, du fait que celle-ci ne tient pas compte des investissements réalisés par les agriculteurs sur d’autres dispositifs autres que le FNDIA".

De plus, a-t-il fait remarquer, "le soutien financier étatique à l’investissement destiné jusque-là à la mise à niveau des exploitations agricoles est appelé, à terme, à céder la place à d’autres formes de soutien consistant en l’accompagnent des agriculteurs sur les plans technique et de formation, dans le but de valoriser le capital productif existant".

Les aides octroyées sur le FNDIA ont servi, entre autres, à l’acquisition d’engrais (113.000 qx), à la production de vêles et génisses, bénéficiant, respectivement de 10.000 et 50.000 DA, ainsi qu’à l’achat de quelque 5700 ruches pleines pour le repeuplement des ruchers affectés par la tempête de neige de 2012 et les incendies, a-t-on signalé à la DSA.

Pour ce qui est du troisième Fonds de protection phytosanitaire et zoo sanitaire, la même source a fait état de la consommation de 23,5 millions de DA sur une dotation mobilisée de 42 millions de DA. Les dépenses réalisées sur ce Fonds l’ont été essentiellement pour le financement des campagnes de vaccination des cheptels, et pour l’indemnisation d’éleveurs pour abattage d’animaux atteints de zoonoses transmissibles.

Dans son appréciation globale de l’investissement agricole dans la wilaya, M. Boulariah a estimé que "la région, bien que pénalisée par la limitation de son potentiel foncier agricole, dispose de marges de productivités intéressantes, notamment dans les domaines de l’oléiculture, de l’aviculture et de l’apiculture".
http://www.aps.dz/Plus-de-3-5-milliards-de-dinars.html
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tchpako
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Re: L'agriculture en Algérie [planification et développement

Message par tchpako »

Souk Ahras: Extension de la surface cultivée en maïs grain
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La surface vouée à la culture du maïs grain devrait passer dans la wilaya de Souk Ahras de 10 à 200 hectares au terme de la saison agricole 2012-2013, a-t-on appris, mardi, auprès de la direction des services agricoles (DSA).

Des surfaces ont été réservées à cet effet dans des zones pourvues de ressources en eau situées dans les communes d’Ouilane, Tifache, Lahnancha ainsi qu’aux abords de l’oued Medjerada, au lieudit Sidi-Badr, 20 km à l’est du chef-lieu de la wilaya et, également, au périmètre irrigué de Sédrata, a précisé le chef de service de l’organisation de la production à la DSA, Rachid Rehamnia.

Il a souligné que le projet d’extension de la culture du maïs vise à diversifier les productions agricoles dans la wilaya et à fournir des aliments de bétail, tout en exploitant les terres en jachère. Toutes les mesures ont été prises pour la réussite de ce programme "ambitieux" de culture du maïs, a affirmé M. Rehamnia, précisant que l’expérience de la culture du maïs a donné des bons résultats avec un rendement de 40 quintaux par hectare dans les 10 hectares où cette culture était pratiquée.

Le responsable a précisé que la semence de maïs est disponible en quantités suffisantes à la coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS). Il a aussi souligné que toutes les mesures concernant la vente de la récolte de maïs à l’Office national des aliments du bétail (Onab) ont été prises de concert avec les agriculteurs.

La même source a indiqué que dans l’optique de promouvoir la culture du maïs, une rencontre consacrée à cette plante et à ses qualités nutritives a récemment été organisée à Souk Ahras, réunissant les responsables de la DSA et de l’Onab, ceux de la Chambre de l’agriculture, un représentant de la direction des Ressources en eau et des responsables de l’Institut national des sols, de l’irrigation et du drainage (Insid).
http://www.dknews-dz.com/cms/economie/a ... mais-grain
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tayeb
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Re: L'agriculture en Algérie [planification et développement

Message par tayeb »

Elle sera débattue au Salon international de l'agriculture
Une dépendance alimentaire inquiétante

La dépendance alimentaire de l'Algérie est très élevée et inquiète les professionnels du monde agricole qui ont plaidé, hier à Alger, pour encourager des investissements à l'amont.
La facture des importations des produits alimentaires dépasse la barre de 10 milliards de dollars par an. Lors d'une conférence de presse, organisée et animée par la fondation Filaha-Innove pour annoncer la tenue de la 13e édition du Salon international de l'élevage, du machinisme, santé animale et de l'agroalimentaire (Sipsa et Agrofood) au Palais des expositions, du 15 au 18 mai, des agriculteurs, universitaires et autres professionnels ont mis l'accent sur la forte dépendance de l'Algérie des importations puisque même les produits dits «locaux» sont composés en grande partie d'intrants importés.

La liste des produits importés ne se limite pas aux céréales, la poudre de lait, les grains oléagineux, le sucre, le café mais, s'étend aux génisses, aux semences et autres intrants utilisés dans la production agricole.

A titre d'exemple, «le poulet est importé de toute pièce», a relevé Nacer Idres, vétérinaire et expert en production et santé animale.

Tout en plaidant pour l'organisation et la régulation de la filière avicole ainsi que la création d'un conseil interprofessionnel, M. Idres a évoqué la possibilité de produire le soja utilisé comme aliment au lieu de continuer à l'importer.

Des solutions existent pourvu qu'il y ait une jonction entre les professionnels et les responsables du monde agricole.

Il a proposé aussi la création d'un bulletin agricole spécialisé qui sera comme un bulletin météorologique entre les mains des aviculteurs pour faire leurs prévisions en production.

La filière a besoin d'être régulée afin d'assurer une stabilité de l'activité des producteurs avicoles. La création des abattoirs répondant aux normes est l'autre recommandation du spécialiste, qui a souligné que les abattoirs ne répondent pas aux normes et écoulent sur le marché des volailles à qualité nutritionnelle moindre, voire impropres à la consommation.

Plus de 500 exposants attendus
Par ailleurs, le Sipsa accueillera 550 exposants dont 350 étrangers représentant 30 pays, a indiqué Amine Bensemmane, président de la fondation Filaha-Innove.

Le salon accueillera des professionnels des différentes filières, des entreprises de l'agroalimentaire, des instituts techniques, des chambres agricoles et autres spécialistes du monde agricole.

En collaboration avec la Chambre nationale de l'agriculture, un concours génétique est également prévu pour primer les meilleures vaches laitières, vaches à viande, brebis, chèvres et chevaux.

Dans les prochaines années, les organisateurs du salon envisagent de «primer» les races locales qui doivent être valorisées.

Au salon, différentes races locales de bovins seront présentées afin de susciter l'intérêt des pouvoirs publics pour les développer telles que la Guelmoise et la Brune de l'Atlas dont le potentiel génétique pourrait être amélioré par l'insémination artificielle ou la transplantation embryonnaire.

En créant des partenariats avec des organisations patronales comme le FCE et le Ceimi, la fondation a réussi à placer le Sipsa comme espace interprofessionnel spécialisé de l'agroalimentaire.

La valorisation de produits agricoles, la réduction des importations en produits agricoles, l'organisation des filières sont autant de questions qui seront abordées au cours des forums organisés en marge du salon.

Karima Sebai
http://www.letempsdz.com/content/view/90681/1/
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