Décès de Hocine Aït Ahmed

[tayeb]

@Sepof, il y a beaucoup de préjugés dans ton poste. C'est ta réaction qui pollue le sujet. J'ai le droit d'exprimer mes idées sans que tu joues aux choqués, et surtout sans les attaques personnelles. Il n y a aucune personne saine d'esprit qui cautionne le meurtre et la dictature comme mode de gouvernance.

J'ai pointé la volonté d'Ait Ahmed d’être enterré dans son village natal et non à El-Alia. Il serai naïf de ne pas comprendre que beaucoup de personnes contre lesquels il se battait politiquement sont enterrés à El Alia. Certains d'entre eux l'ont emprisonné, l'ont condamné à mort, l'ont poussé à l'exil . La plupart d'entre eux ont opté pour la dictature comme mode de gouvernance: Ait Ahmed à passé les 50 dernières années à se battre contre la dictature. C'est logique qu'il refuse d’être enterré parmi ces gens là.

Allah yerhem nos martyres.

J'aimerais bien savoir qui a du sang sur les mains selon toi Vu que tu exprimes le droit d'exprimé ton opinion, des insinuations graves comme celles que tu portes à notre connaissance mériteraient un plus large développement, donc dis moi qui sont ceux qui sont enterrés à El-Alia et qui ont du sang sur les mains

[Sifax]

J'aimerais bien savoir qui a du sang sur les mains selon toi Vu que tu exprimes le droit d'exprimé ton opinion, des insinuations graves comme celles que tu portes à notre connaissance mériteraient un plus large développement, donc dis moi qui sont ceux qui sont enterrés à El-Alia et qui ont du sang sur les mains

Je te répondrai volontiers dans un sujet approprié. Là n'est ni la place, ni le moment.

[sepof]

Tu as le droit d'exprimer tes idées et j'ai également le droit d'exprimer les miennes, y compris sur ce que tu dis, que tu le veuilles ou pas. J'ai le droit de dire que ta démarche et tes idées sont dégueulasses et je me suis justifié. C'est aussi ça la démocratie ou alors tu n'y as rien compris. Lorsqu'on dit quelque chose, il faut s'attendre à des réactions et des commentaires, favorables comme défavorables. Si tu t'attends à un silence permanent sur ce que tu postes, tu n'as pas non plus compris le principe d'un forum.(...)

On disserte long et large quand on ne sais pas discuter sans attaquer les autres...

Il y a une phrase qui fait mal à un certain endoctrinement courant. Je me contenterait de la répéter:

Ait Ahmed étant un militant de la démocratie, refuse d’être enterré à coté de ceux qui ont du sang algérien entre les mains (donc par définition criminels) et de dictateurs. Au coté de ceux qui l'ont emprisonné, l'ont condamné à mort et l'ont forcé à l'exil. A coté de ceux qui ont spolié la révolution du peuple et la voix du peuple. C'était le combat de sa vie.

Logistiquement, un petit village perdu au milieu de Kabylie ne peut pas accueillir une cérémonie importante (en nombre de personnes). Mais le message politique est plus important que les aléas logistiques.

Çà c'est mon message. Le reste n'est que littérature.

Tu n'as surtout rien à dire quand je te mets face à tes contradictions, en plus du fait que tu n'assumes pas tes propos en refusant de nommer ceux que tu insultes alors que tu fais du HS depuis le début. Tu vois décidément de la propagande partout ô maître de la bien pensance .

Il refuse d'être enterré à El Alia ? Mais qu'est ce que t'en sais ? N'as tu pas envisagé la simple possibilité qu'il ait voulu être enterré dans son village natal sans aucune considération ?
Pourquoi vouloir politiser un enterrement et en plus cracher sur des gens qui sont morts ?

PS : Heureusement que t'as édité ton post. Tu as toi-même senti le vide qui l'entourait.

[tayeb]

J'aimerais bien savoir qui a du sang sur les mains selon toi Vu que tu exprimes le droit d'exprimé ton opinion, des insinuations graves comme celles que tu portes à notre connaissance mériteraient un plus large développement, donc dis moi qui sont ceux qui sont enterrés à El-Alia et qui ont du sang sur les mains

Je te répondrai volontiers dans un sujet approprié. Là n'est ni la place, ni le moment.

Tout ça pour ça....

[Sifax]

Hommage du SG d'un parti (FLN) qui a une fois (dans son histoire) condamné à mort Hocine Ait Ahmed.

Ait Ahmed : Le coup de gueule de Saâdani (Par Rafik Benasseur | 25/12/2015)

De tous les hommages rendus à la mémoire du géant Hocine Ait Ahmed, celui du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, parait le plus émouvant en tous cas le plus sincère. «C’est un moudjahid qui a vécu pour l’Algérie. Mais malheureusement il a été confronté à ce qu’aucun moudjahid ou militant n’a été confronté. C’est-à-dire de l’injustice. Il faut que les Algériens libres lèvent cette injustice et le reconsidèrent. Il ne s’est pas opposé à l’État algérien mais aux personnes qui ne voulaient d’État démocratique. Il était démocrate et il voulait la démocratie que nous revendiquons aujourd’hui et que nous cherchons» a asséné le SG du FLN.

Avouons que Saâdani à étonné tout son monde par sa causticité vis-à-vis des pouvoirs successifs. C’est le seul homme politique, à la tête de la première force politique, qui a osé crier à l’injustice contre Ait Ahmed. Son coup de gueule jeudi devant les journalistes s’apparente à un coup de pied dans la fourmilière du pouvoir à savoir que Dda Lhocine est une victime d’un système.

«On piétine notre histoire et on ne donne pas d’importance à notre glorieuse Révolution», déclarait Saâdani à des journalistes stupéfaits par tant de franchise de la part d’un homme proche des hautes sphères de décision. Le SG du FLN ne s’est pas arrêté là puisque il a même revendiqué une part de son parti dans l’héritage de Hocine Ait Ahmed. Il soulignera notamment son combat pour la démocratie et «l’Etat civil» «qui est aussi le nôtre», a-t-il dit.

Réparer une « injustice »

Sans doute que Saâdani faisait allusion au combat du chef charismatique du FFS contre ce qu’il appelait la «police politique» que symbolisait le DRS et avant lui la redoutable sécurité militaire. Vu sous cet angle, on pourrait supposer que le chef du FLN a décidé d’articuler le combat d’Ait Ahmed sur son «Etat civil» qu’il tente de vendre ces derniers temps comme édifice sur les décombres de l’omnipotent DRS version Toufik.

Il est vrai que le leader Hocine Ait Ahmed a surtout souffert durant les années 90, lorsqu’il a tenté de sauver le pays par le dialogue et la négociation pacifique. Mais en face les clans des «janviéristes» avaient une toute autre feuille de route avec les résultats que tout le monde connait. Des hommes politiques et des médias qui leur sont acquis avaient tiré à boulets rouges contre Hocine Ait Ahmed qui dénonçait la «sale guerre».

A l’époque, cet authentique fils de la Toussaint était traité de tous les noms d’oiseaux par ceux là même qui écrasent aujourd’hui des larmes de crocodiles sur sa mémoire. Amar Saâdani est donc dans son rôle de vouloir s’approprier le combat d’Ait Ahmed même s’il ne peut se défiler de sa responsabilité durant les dix dernières années où il était aux commandes. Mais un péché avoué et à demi pardonné comme on dit.

Source: Algerie1

Il y a de quoi se mettre à la Derbouka

[numidia]

je suis triste de voir la tournure de ce topic, et surtout les accusations digne de la diffamation, c'est de la politique de bas étage
ce type de propos sont ceux de personne qui voit tout en blanc ou tout en noir
alors même que Aït Ahmed n'était ni blanc ni noir
dommage que le radicalisme crée un tel niveau de manque de discernement et de dialogue
je ne pensais pas en abordant le sujet d'El 'Alya que ça tournerait à ça
j'ai simplement émis le regret (en ce qui me concerne) que ce grand révolutionnaire ne soit pas enterré dans un cimetière symbole et lieu de recueillement
el 'Alya c'est un lieu où tout Algérien peut se recueillir et rendre hommage aux anciens, aux grands de notre histoire (ou moins grands selon les avis)
en tout cas c'est un lieu de mémoire, un lieu que la présence de Révolutionnaires rend particulier et surtout un lieu honorable
qui est l'expression de l'hommage de la Nation algérienne aux siens, un "lieu mémoire", un lieu "patrimoine", un lieu de recueillement
comment peut-on souiller de propos diffamatoires ce lieu où reposent les morts ?
comment peut-on profiter de la mort d'un homme pour insulter allégrement et faire des réglements de compte dignes de la rue ?
globalement notre société a regressé en matière de culture de ce qu'est la notion de Nation, d'Etat, de gestion politique et de symboles nationaux, et donc écoute ceux qui crient le plus fort si possible en insultant (ça fait toujours le buzz) mais sans prouver ni démontrer quoi que ce soit. c'est totalement gratuit. dommage, regarder notre histoire avec discernement se serait bien, il n'y a pas de bons ou méchants, c'est pas hollywood l'histoire, comme la vie c'est jamais hollywood.

les actes des personnages historiques algériens sont malheureusement manipulés au sein des partis/mouvements politiques, les chercheurs ne se font pas entendre (si peu) et les manipulateurs sont influents et médiatiques
en ce qui concerne nos personnages historiques, leurs actes à un moment dans leur vie en a fait des héros et des symboles de notre pays, c'est pour cela que (pour moi) Aït Ahmed aurait amplement sa place au cimetière d'El 'Alya, lieu de reconnaissance du peuple algérien

à partir du moment où il a écrit son nom dans le grand livre de notre Révolution
il n'appartenait plus à sa famille ou à son village
à partir du moment où il a choisi de lutter pour son pays, la Nation algérienne,
il n'appartenait ni à sa famille ni à son village
à partir du moment où il est entré dans l'histoire,
il appartenait à l'Algérie et à tout son peuple

et le lieu d'hommage et de reconnaissance nationale (pour moi) est symbolisait par El 'Alya
mais bien sûr c'était juste l'expression d'un regret personnel, je respecte le choix de sa famille
elle a choisi de faire abstraction des autres ce n'est pas chose facile

Allah yerahmou
Allah yehdina

[anzar]

Continue à applaudir les vautours de la république Sifax, on verra bien ce que ça amènera.... tes accointances et les sous-entendus de tes postes n'ont d'équivalent que l'étendue de ton impudence et ton opportunisme éhonté. Ceci n'est pas un commentaire mais un avertissement Sifax, et un avertissement sérieux, ai au moins le respect des morts au lieu d'essayer d'amener de l'eau à ton moulin de façon maladroite et grossière .... Ceci dit fin du HS

[Sifax]

Toujours à avertir les opinions... reçu ça ne se reproduira plus.

[anzar]

Ta mauvaise foi tu te la garde, regarde ce que tu as foutu comme bazar sur un topic et qu'un minimum de décence aurait évité.... joue la victimisation si tu veux mais ça ne fait pas illusion dans ce cas précis... tu as trollé point barre

[komtara]

Allah y rahmou

[Phillytecc]

إنا لله وإنا إليه راجعون

[Sifax]

Lettre ouverte de Med Arezki Boumedil, journaliste et homme politique (connait pas mais c'est comme ça que c'est signé) pour réhabiliter les martyres du FFS avant l’enterrement d'Ait Ahmed. Ça sera la meilleure façon d'honoré sa mémoire et un grand geste de réconciliation avec notre l'histoire.

http://www.tsa-algerie.com/20151226/reh ... rs-du-ffs/

(A supprimer si ce n'est pas approprié)

[numidia]

[draganov]

[AAF 2020]

Ahmed Taleb Ibrahimi. Ancien ministre des Affaires étrangères et ami de Hocine Aït Ahmed

L’Algérie vient de perdre un fils valeureux et un militant exemplaire

J’ai connu Hocine Aït Ahmed au Caire, en 1953, et déjà on s’attachait à l’homme de conviction doublé d’un patriote intransigeant. Mais c’est dans les prisons françaises où nous avons séjourné entre 1957 et 1961 que se sont renforcés nos liens d’amitié. Je témoigne que lorsque le CEE a adressé aux cinq le projet de plateforme de la Soummam, seul Aït Ahmed l’a approuvé dans son intégralité, alors que ses pairs ont émis des réserves plus ou moins importantes.

Je me souviens de discussions passionnées à la prison de la Santé, notamment après la constitution du GPRA, sur l’avenir de notre pays, où Aït Ahmed se distinguait par de longs développements marqués par la profondeur de la pensée et l’élégance du style. Certains ont reproché à Aït Ahmed un certain angélisme qui l’aurait tenu éloigné des luttes pour le pouvoir. En vérité, le seul groupe auquel il aurait adhéré était celui de Abane, qui a été néantisé après l’assassinat de son chef. A partir de ce moment, Aït Ahmed n’était plus un outsider.

Au lendemain de l’indépendance, il livra un combat à l’Assemblée nationale pour un Etat de droit, de multipartisme, d’élections libres… mais les foudres de Ben Bella ne l’ont pas épargné : emprisonné puis condamné à mort, il doit à ses amis, qui se sont démenés à l’étranger, de n’avoir pas subi le sort de Chaabani. Sous Boumediène, sa libération promise ayant tardé, nous avons assisté à son évasion et à son installation à Lausanne, où nous nous sommes vus à maintes reprises.

En 1989, Aït Ahmed est heureux de retrouver l’Algérie où les événements d’Octobre 1988 ont généré le multipartisme qu’il a toujours appelé de ses vœux ; son parti politique est devenu une force essentielle dans le paysage politique du pays. Mais il va bientôt déchanter devant l’ampleur de la violence qui a caractérisé la décennie rouge. En 1995, nous avons activement soutenu la plateforme du contrat national conclu à Rome et, quatre ans plus tard, nous sommes tous deux candidats à la présidence de la République.

Nous menons campagne la main dans la main sans nous faire d’illusions sur la neutralité du commandement de l’armée, et lorsque nous avons eu la preuve que ce dernier, malgré les promesses publiques du chef d’Etat démissionnaire, avait choisi son candidat et décidé de l’imposer au peuple par tous les moyens par un simulacre d’élection, les six candidats se sont retirés pour continuer individuellement leur combat pour une Algérie nouvelle. Pour ma part, j’ai créé un parti politique, Wafa, que le pouvoir a refusé d’agréer en violation flagrante de la Constitution. Le 13 novembre 2000, la police envahit le siège de ce parti sans mandat de perquisition, confisque documents et matériel, malmène et arrête le secrétaire général, le retient jusqu’à l’aube au commissariat central de police et appose les scellés.

Il m’était impossible de trouver une salle pour tenir une conférence de presse afin de répondre à cette injustice. Tous les dirigeants des partis politiques agréés sollicités, pourtant proches de notre ligne, ont refusé, par peur de la réaction du pouvoir, de nous prêter une salle pour deux heures, le temps de réagir devant la presse. Seul Aït Ahmed a mis à notre disposition le siège du FFS pour deux jours, matériel et personnel administratif compris, et c’est là, grâce à lui, que j’ai pu reprendre contact avec l’opinion publique, en présence d’une trentaine de personnalités politiques dont certaines étaient encore indésirables auprès de la direction du FFS.

Aujourd’hui, si l’Algérie perd un combattant infatigable et un militant exemplaire en la personne de Hocine Aït Ahmed, je perds un ami et un frère. Je prie le Seigneur des mondes de lui accorder Sa Miséricorde et je m’associe au deuil de son épouse et de ses enfants. De même que je partage la douleur des dirigeants et des militants du FFS et de notre peuple, car Aït Ahmed appartient à l’ensemble de l’Algérie.

http://www.elwatan.com/actualite/l-alge ... 49_109.php