L'Economie Algérienne

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numidia
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Re: L'Economie Algérienne

Message par numidia »

Faire de la route transsaharienne un corridor de croissance économique par Mehdi Messaoudi - 4 mars 2021

Faire de la route transsaharienne un corridor de croissance économique

La route transsaharienne est en mesure de constituer un moteur de croissance économique si elle est érigée comme corridor de commerce entre les pays membres du projet de l’infrastructure intra-africaine de 9.900 km, a estimé jeudi à Alger le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Reda Tir.

Intervenant à l’occasion d’une Journée d’étude sur la route transsaharienne organisée par le CNESE et le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), M. Tir a souligné l’intérêt de concrétiser le projet de la route transsaharienne notamment via la création d’un corridor économique entre les pays membres de ce projet, vecteur, a-t-il dit, d’intégration régionale et de développement commercial intra-africain. “Pour cette raison, les pays membres de la route transsaharienne sont appelés à lancer un débat pour promouvoir cette route stratégique en un corridor devenant un véritable moteur de croissance économique et de développement en Afrique”, a plaidé M. Tir, notant l’opportunité offerte par la mise en œuvre de la zone de libre-échange africaine (Zlecaf) offrant “un nouveau souffle” pour la route transsaharienne.

En présence des secrétaires généraux de plusieurs départements ministériels et de représentants diplomatiques des pays membres du CLRT (Tunisie, Mali, Niger, Tchad et Nigéria), le président du CNESE a affirmé que l’ouverture vers un nombre encore plus important de pays africains permettra d’augmenter le volume des échanges et attirera davantage d’investissements.

Rappelant que “cette ambition est conforme aux objectifs de l’Union africaine et aux stratégies de soutien des partenaires internationaux de développement”, M. Tir a estimé nécessaire pour les pays membres de la route transsaharienne, afin d’atteindre cet objectif, de prendre certaines mesures incluant l’établissement d’un accord stratégique définissant un mécanisme de collaboration et un système de gestion durable.

Il a également cité l’intérêt de créer un forum économique réunissant annuellement les dirigeants d’entreprises et responsables politiques des six pays membres afin d’échanger sur les problématiques d’ordre économique et commercial de la région, proposant aussi la création d’un conseil d’affaires mixte regroupant les chambres de commerce et d’industrie et des institutions similaires des pays membres dans le but de coordonner la concertation entre les adhérents des actions visant le développement des différents secteurs économiques de la région. Pour sa part, le secrétaire général du CLRT, Mohamed Ayadi, a rappelé qu’en 2009, le comité avait lancé une étude sur les potentialités d’échanges commerciaux entre les pays membres, dont les recommandations “toujours d’actualité” ont porté sur l’instauration d’un système corridor et la création d’une instance commune chargée du soutien et de la promotion des échanges commerciaux entre les pays du CLRT.

“Le projet de la route transsaharienne est physiquement mûr pour la concrétisation des objectifs, à savoir, l’accélération des échanges entre les membres pour une plus grande intégration régionale”.

Un taux d’avancement de plus de 90%

M.Ayadi a également souligné le taux d’avancement, de plus de 90%, de la route transsaharienne soit 9.000 km bitumés sur 9900 km de linéaire total. De plus, les six pays membres représentent 27% du PIB du continent et 25% de sa population.

De son côté, l’expert et Professeur Nacer Bourenane, a fait observer que la route transsaharienne est un projet considéré comme l’un des plus structurants du continent que le NEPAD a retenu comme projet phare.”Ce projet est également essentiel car le continent se dirige dans toutes ses régions vers une approche en termes de corridor. Il y a le corridor de Maputo (Mozambique), celui de Beira (Mozambique) et le plus récent reliant Addis-Abeba (Ethiopie) au port de Monbasa (Kenya) en passant par Nairobi”, a énuméré M. Bourenane.

De plus, il a noté au plan mondial, une redistribution des chaines de valeur rendant celles-ci plus “régionalisées et plus proches du consommateur”.

En outre, le membre du CNESE, Sofiane Mazari, a fait observer que la route transsaharienne relie six pays répartis dans trois des huit communautés économiques du continent.

Il a indiqué que les résultats attendus d’un corridor transsaharien résident dans l’accroissement des échanges commerciaux par voie terrestre et la réduction des coûts de transport, notant le manque de développement des échanges commerciaux intra-africains au vu du potentiel existant.”En générant des économies d’échelle, les corridors compétitifs permettent aux pays concernés d’offrir des services de transport de grande capacité qui réduisent les coûts et les délais de transport, minimisant ainsi les coûts commerciaux globaux”, a-t-il expliqué.

En outre, M. Mazari a estimé qu’un corridor transsaharien offre une nouvelle perspective au Tchad, au Mali et au Niger leur permettant d’accéder aux ports tunisiens et aux ports algériens d’importante capacité, citant également la mise en service prochaine du port centre de Hamdania (wilaya de Tipaza).
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KHAYBAR
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Re: L'Economie Algérienne

Message par KHAYBAR »

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sukhoi33
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Re: L'Economie Algérienne

Message par sukhoi33 »

KHAYBAR a écrit :
05 mars 2021, 15:02
Ouais je l ai bien senti à la pompe à essence 😓 1.44 € le litre du gasoil. Il a pris 20 centimes d euro le litre en quelques jours. Mais content que le cours du pétrole remonte.
L'OTAN c'est plus de 6 millions de morts, vole les richesses des pays, détruit des pays pour garder leur hégémonie et mettre les autres pays sous esclavagisme.
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sadral
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Re: L'Economie Algérienne

Message par sadral »

Le groupe Tosyali Iron Steel Industry Algerie... investissement turc hors règle 51/49 de plus de 2.5 milliards de dollars avec la création de plus de 4000 emplois directs ..qui exporte régulièrement depuis quelques années idem pour le groupe français Lafarge...Cette régle (51/49) qui devait protéger notre économie s'avère être au contraire un frein a l'investissement.....a méditer.
.
Tosyali Algérie : 31 550 tonnes de billettes d’acier exportées, une première


Tosyali Algérie a annoncé l’exportation vers la Turquie de 31 550 tonnes de billettes d’acier produites en Algérie dans le complexe sidérurgique situé à Bethioua à Oran.

Deux cargaisons de 8700 tonnes et de 7850 tonnes ont été déjà expédiées vers la Turquie en ce début mars, a indiqué le complexe sidérurgique qui a fait savoir que 15 000 tonnes seront exportées vers la fin de ce mois vers la même destination.

C’est la première fois que des billettes d’acier sont exportées depuis l’Algérie

Selon le site spécialisé Steel Orbis, c’est la première fois que des billettes d’acier sont exportées depuis l’Algérie. La même source précise que ces billettes d’acier ont été expédiées vers les installations de Tosyali en Turquie. Tosyali Algérie prévoit également d’exporter les billettes d’acier vers d’autres destinations si la situation du marché est avantageuse.

Steel Orbis a indiqué que Algerian Qatari Steel (AQS), le deuxième producteur d’acier en Algérie, implanté dans la zone industrielle de Bellara (wilaya de Jijel), prévoit également d’exporter des billettes d’acier, mais aucun accord n’a encore été conclu. L’entreprise a lancé son usine de production de fer réduit, a précisé la même source.
https://www.algerie-eco.com/2021/03/09/ ... -premiere/
88dab2203d4f327d8d3138da34770548-1597819598863.jpg
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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Message par KHAYBAR »

Le complexe métallurgique d’Al Hadjar va procéder à l’exportation de 15 milles tonnes de bobines métalliques à l’Italie 🇮🇹.

:algerie01:

amg
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Re: L'Economie Algérienne

Message par amg »

KHAYBAR a écrit :
14 mars 2021, 23:20
Le complexe métallurgique d’Al Hadjar va procéder à l’exportation de 15 milles tonnes de bobines métalliques à l’Italie 🇮🇹.

Excellente nouvelle ce complexe doit être exploiter au maximum
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KHAYBAR
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Re: L'Economie Algérienne

Message par KHAYBAR »

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Message par KHAYBAR »

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Re: L'Economie Algérienne

Message par Le Kairouanais »

numidia a écrit :
05 mars 2021, 10:39
Faire de la route transsaharienne un corridor de croissance économique par Mehdi Messaoudi - 4 mars 2021

Faire de la route transsaharienne un corridor de croissance économique

La route transsaharienne est en mesure de constituer un moteur de croissance économique si elle est érigée comme corridor de commerce entre les pays membres du projet de l’infrastructure intra-africaine de 9.900 km, a estimé jeudi à Alger le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Reda Tir.

Intervenant à l’occasion d’une Journée d’étude sur la route transsaharienne organisée par le CNESE et le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), M. Tir a souligné l’intérêt de concrétiser le projet de la route transsaharienne notamment via la création d’un corridor économique entre les pays membres de ce projet, vecteur, a-t-il dit, d’intégration régionale et de développement commercial intra-africain. “Pour cette raison, les pays membres de la route transsaharienne sont appelés à lancer un débat pour promouvoir cette route stratégique en un corridor devenant un véritable moteur de croissance économique et de développement en Afrique”, a plaidé M. Tir, notant l’opportunité offerte par la mise en œuvre de la zone de libre-échange africaine (Zlecaf) offrant “un nouveau souffle” pour la route transsaharienne.

En présence des secrétaires généraux de plusieurs départements ministériels et de représentants diplomatiques des pays membres du CLRT (Tunisie, Mali, Niger, Tchad et Nigéria), le président du CNESE a affirmé que l’ouverture vers un nombre encore plus important de pays africains permettra d’augmenter le volume des échanges et attirera davantage d’investissements.

Rappelant que “cette ambition est conforme aux objectifs de l’Union africaine et aux stratégies de soutien des partenaires internationaux de développement”, M. Tir a estimé nécessaire pour les pays membres de la route transsaharienne, afin d’atteindre cet objectif, de prendre certaines mesures incluant l’établissement d’un accord stratégique définissant un mécanisme de collaboration et un système de gestion durable.

Il a également cité l’intérêt de créer un forum économique réunissant annuellement les dirigeants d’entreprises et responsables politiques des six pays membres afin d’échanger sur les problématiques d’ordre économique et commercial de la région, proposant aussi la création d’un conseil d’affaires mixte regroupant les chambres de commerce et d’industrie et des institutions similaires des pays membres dans le but de coordonner la concertation entre les adhérents des actions visant le développement des différents secteurs économiques de la région. Pour sa part, le secrétaire général du CLRT, Mohamed Ayadi, a rappelé qu’en 2009, le comité avait lancé une étude sur les potentialités d’échanges commerciaux entre les pays membres, dont les recommandations “toujours d’actualité” ont porté sur l’instauration d’un système corridor et la création d’une instance commune chargée du soutien et de la promotion des échanges commerciaux entre les pays du CLRT.

“Le projet de la route transsaharienne est physiquement mûr pour la concrétisation des objectifs, à savoir, l’accélération des échanges entre les membres pour une plus grande intégration régionale”.

Un taux d’avancement de plus de 90%

M.Ayadi a également souligné le taux d’avancement, de plus de 90%, de la route transsaharienne soit 9.000 km bitumés sur 9900 km de linéaire total. De plus, les six pays membres représentent 27% du PIB du continent et 25% de sa population.

De son côté, l’expert et Professeur Nacer Bourenane, a fait observer que la route transsaharienne est un projet considéré comme l’un des plus structurants du continent que le NEPAD a retenu comme projet phare.”Ce projet est également essentiel car le continent se dirige dans toutes ses régions vers une approche en termes de corridor. Il y a le corridor de Maputo (Mozambique), celui de Beira (Mozambique) et le plus récent reliant Addis-Abeba (Ethiopie) au port de Monbasa (Kenya) en passant par Nairobi”, a énuméré M. Bourenane.

De plus, il a noté au plan mondial, une redistribution des chaines de valeur rendant celles-ci plus “régionalisées et plus proches du consommateur”.

En outre, le membre du CNESE, Sofiane Mazari, a fait observer que la route transsaharienne relie six pays répartis dans trois des huit communautés économiques du continent.

Il a indiqué que les résultats attendus d’un corridor transsaharien résident dans l’accroissement des échanges commerciaux par voie terrestre et la réduction des coûts de transport, notant le manque de développement des échanges commerciaux intra-africains au vu du potentiel existant.”En générant des économies d’échelle, les corridors compétitifs permettent aux pays concernés d’offrir des services de transport de grande capacité qui réduisent les coûts et les délais de transport, minimisant ainsi les coûts commerciaux globaux”, a-t-il expliqué.

En outre, M. Mazari a estimé qu’un corridor transsaharien offre une nouvelle perspective au Tchad, au Mali et au Niger leur permettant d’accéder aux ports tunisiens et aux ports algériens d’importante capacité, citant également la mise en service prochaine du port centre de Hamdania (wilaya de Tipaza).
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Le projet en sois est bon, mais la situation au nord Mali bloque tout, si j'été parano ( ou lucide) j'aurais dis que c'est fait exprès pour empêché l'Algérie et la Tunisie d'exporté via la transsaharienne et favorisé des routes plus a l'ouest lol

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Re: L'Economie Algérienne

Message par amg »

Le Kairouanais a écrit :
21 mars 2021, 10:26
numidia a écrit :
05 mars 2021, 10:39
Faire de la route transsaharienne un corridor de croissance économique par Mehdi Messaoudi - 4 mars 2021

Faire de la route transsaharienne un corridor de croissance économique

La route transsaharienne est en mesure de constituer un moteur de croissance économique si elle est érigée comme corridor de commerce entre les pays membres du projet de l’infrastructure intra-africaine de 9.900 km, a estimé jeudi à Alger le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Reda Tir.

Intervenant à l’occasion d’une Journée d’étude sur la route transsaharienne organisée par le CNESE et le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), M. Tir a souligné l’intérêt de concrétiser le projet de la route transsaharienne notamment via la création d’un corridor économique entre les pays membres de ce projet, vecteur, a-t-il dit, d’intégration régionale et de développement commercial intra-africain. “Pour cette raison, les pays membres de la route transsaharienne sont appelés à lancer un débat pour promouvoir cette route stratégique en un corridor devenant un véritable moteur de croissance économique et de développement en Afrique”, a plaidé M. Tir, notant l’opportunité offerte par la mise en œuvre de la zone de libre-échange africaine (Zlecaf) offrant “un nouveau souffle” pour la route transsaharienne.

En présence des secrétaires généraux de plusieurs départements ministériels et de représentants diplomatiques des pays membres du CLRT (Tunisie, Mali, Niger, Tchad et Nigéria), le président du CNESE a affirmé que l’ouverture vers un nombre encore plus important de pays africains permettra d’augmenter le volume des échanges et attirera davantage d’investissements.

Rappelant que “cette ambition est conforme aux objectifs de l’Union africaine et aux stratégies de soutien des partenaires internationaux de développement”, M. Tir a estimé nécessaire pour les pays membres de la route transsaharienne, afin d’atteindre cet objectif, de prendre certaines mesures incluant l’établissement d’un accord stratégique définissant un mécanisme de collaboration et un système de gestion durable.

Il a également cité l’intérêt de créer un forum économique réunissant annuellement les dirigeants d’entreprises et responsables politiques des six pays membres afin d’échanger sur les problématiques d’ordre économique et commercial de la région, proposant aussi la création d’un conseil d’affaires mixte regroupant les chambres de commerce et d’industrie et des institutions similaires des pays membres dans le but de coordonner la concertation entre les adhérents des actions visant le développement des différents secteurs économiques de la région. Pour sa part, le secrétaire général du CLRT, Mohamed Ayadi, a rappelé qu’en 2009, le comité avait lancé une étude sur les potentialités d’échanges commerciaux entre les pays membres, dont les recommandations “toujours d’actualité” ont porté sur l’instauration d’un système corridor et la création d’une instance commune chargée du soutien et de la promotion des échanges commerciaux entre les pays du CLRT.

“Le projet de la route transsaharienne est physiquement mûr pour la concrétisation des objectifs, à savoir, l’accélération des échanges entre les membres pour une plus grande intégration régionale”.

Un taux d’avancement de plus de 90%

M.Ayadi a également souligné le taux d’avancement, de plus de 90%, de la route transsaharienne soit 9.000 km bitumés sur 9900 km de linéaire total. De plus, les six pays membres représentent 27% du PIB du continent et 25% de sa population.

De son côté, l’expert et Professeur Nacer Bourenane, a fait observer que la route transsaharienne est un projet considéré comme l’un des plus structurants du continent que le NEPAD a retenu comme projet phare.”Ce projet est également essentiel car le continent se dirige dans toutes ses régions vers une approche en termes de corridor. Il y a le corridor de Maputo (Mozambique), celui de Beira (Mozambique) et le plus récent reliant Addis-Abeba (Ethiopie) au port de Monbasa (Kenya) en passant par Nairobi”, a énuméré M. Bourenane.

De plus, il a noté au plan mondial, une redistribution des chaines de valeur rendant celles-ci plus “régionalisées et plus proches du consommateur”.

En outre, le membre du CNESE, Sofiane Mazari, a fait observer que la route transsaharienne relie six pays répartis dans trois des huit communautés économiques du continent.

Il a indiqué que les résultats attendus d’un corridor transsaharien résident dans l’accroissement des échanges commerciaux par voie terrestre et la réduction des coûts de transport, notant le manque de développement des échanges commerciaux intra-africains au vu du potentiel existant.”En générant des économies d’échelle, les corridors compétitifs permettent aux pays concernés d’offrir des services de transport de grande capacité qui réduisent les coûts et les délais de transport, minimisant ainsi les coûts commerciaux globaux”, a-t-il expliqué.

En outre, M. Mazari a estimé qu’un corridor transsaharien offre une nouvelle perspective au Tchad, au Mali et au Niger leur permettant d’accéder aux ports tunisiens et aux ports algériens d’importante capacité, citant également la mise en service prochaine du port centre de Hamdania (wilaya de Tipaza).
https://algerie54.com/2021/03/04/travaux-publics-3/
Le projet en sois est bon, mais la situation au nord Mali bloque tout, si j'été parano ( ou lucide) j'aurais dis que c'est fait exprès pour empêché l'Algérie et la Tunisie d'exporté via la transsaharienne et favorisé des routes plus a l'ouest lol
Cette route peut être une artère économique pour les pays du sahel mais pour sa il faut pouvoir gérer ma situation au Mali en plus une telle route apporterais un souffle économique à toutes les villes dans son passage

Le projet dans son ensemble n'est pas seulement une route qui traverse le sahara et le Sahel mais une route qui descend jusqu'en Afrique du Sud

Numidian_Cavalry

Re: L'Economie Algérienne

Message par Numidian_Cavalry »

Le Kairouanais a écrit :
21 mars 2021, 10:26
numidia a écrit :
05 mars 2021, 10:39
Faire de la route transsaharienne un corridor de croissance économique par Mehdi Messaoudi - 4 mars 2021

Faire de la route transsaharienne un corridor de croissance économique

La route transsaharienne est en mesure de constituer un moteur de croissance économique si elle est érigée comme corridor de commerce entre les pays membres du projet de l’infrastructure intra-africaine de 9.900 km, a estimé jeudi à Alger le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Reda Tir.

Intervenant à l’occasion d’une Journée d’étude sur la route transsaharienne organisée par le CNESE et le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), M. Tir a souligné l’intérêt de concrétiser le projet de la route transsaharienne notamment via la création d’un corridor économique entre les pays membres de ce projet, vecteur, a-t-il dit, d’intégration régionale et de développement commercial intra-africain. “Pour cette raison, les pays membres de la route transsaharienne sont appelés à lancer un débat pour promouvoir cette route stratégique en un corridor devenant un véritable moteur de croissance économique et de développement en Afrique”, a plaidé M. Tir, notant l’opportunité offerte par la mise en œuvre de la zone de libre-échange africaine (Zlecaf) offrant “un nouveau souffle” pour la route transsaharienne.

En présence des secrétaires généraux de plusieurs départements ministériels et de représentants diplomatiques des pays membres du CLRT (Tunisie, Mali, Niger, Tchad et Nigéria), le président du CNESE a affirmé que l’ouverture vers un nombre encore plus important de pays africains permettra d’augmenter le volume des échanges et attirera davantage d’investissements.

Rappelant que “cette ambition est conforme aux objectifs de l’Union africaine et aux stratégies de soutien des partenaires internationaux de développement”, M. Tir a estimé nécessaire pour les pays membres de la route transsaharienne, afin d’atteindre cet objectif, de prendre certaines mesures incluant l’établissement d’un accord stratégique définissant un mécanisme de collaboration et un système de gestion durable.

Il a également cité l’intérêt de créer un forum économique réunissant annuellement les dirigeants d’entreprises et responsables politiques des six pays membres afin d’échanger sur les problématiques d’ordre économique et commercial de la région, proposant aussi la création d’un conseil d’affaires mixte regroupant les chambres de commerce et d’industrie et des institutions similaires des pays membres dans le but de coordonner la concertation entre les adhérents des actions visant le développement des différents secteurs économiques de la région. Pour sa part, le secrétaire général du CLRT, Mohamed Ayadi, a rappelé qu’en 2009, le comité avait lancé une étude sur les potentialités d’échanges commerciaux entre les pays membres, dont les recommandations “toujours d’actualité” ont porté sur l’instauration d’un système corridor et la création d’une instance commune chargée du soutien et de la promotion des échanges commerciaux entre les pays du CLRT.

“Le projet de la route transsaharienne est physiquement mûr pour la concrétisation des objectifs, à savoir, l’accélération des échanges entre les membres pour une plus grande intégration régionale”.

Un taux d’avancement de plus de 90%

M.Ayadi a également souligné le taux d’avancement, de plus de 90%, de la route transsaharienne soit 9.000 km bitumés sur 9900 km de linéaire total. De plus, les six pays membres représentent 27% du PIB du continent et 25% de sa population.

De son côté, l’expert et Professeur Nacer Bourenane, a fait observer que la route transsaharienne est un projet considéré comme l’un des plus structurants du continent que le NEPAD a retenu comme projet phare.”Ce projet est également essentiel car le continent se dirige dans toutes ses régions vers une approche en termes de corridor. Il y a le corridor de Maputo (Mozambique), celui de Beira (Mozambique) et le plus récent reliant Addis-Abeba (Ethiopie) au port de Monbasa (Kenya) en passant par Nairobi”, a énuméré M. Bourenane.

De plus, il a noté au plan mondial, une redistribution des chaines de valeur rendant celles-ci plus “régionalisées et plus proches du consommateur”.

En outre, le membre du CNESE, Sofiane Mazari, a fait observer que la route transsaharienne relie six pays répartis dans trois des huit communautés économiques du continent.

Il a indiqué que les résultats attendus d’un corridor transsaharien résident dans l’accroissement des échanges commerciaux par voie terrestre et la réduction des coûts de transport, notant le manque de développement des échanges commerciaux intra-africains au vu du potentiel existant.”En générant des économies d’échelle, les corridors compétitifs permettent aux pays concernés d’offrir des services de transport de grande capacité qui réduisent les coûts et les délais de transport, minimisant ainsi les coûts commerciaux globaux”, a-t-il expliqué.

En outre, M. Mazari a estimé qu’un corridor transsaharien offre une nouvelle perspective au Tchad, au Mali et au Niger leur permettant d’accéder aux ports tunisiens et aux ports algériens d’importante capacité, citant également la mise en service prochaine du port centre de Hamdania (wilaya de Tipaza).
https://algerie54.com/2021/03/04/travaux-publics-3/
Le projet en sois est bon, mais la situation au nord Mali bloque tout, si j'été parano ( ou lucide) j'aurais dis que c'est fait exprès pour empêché l'Algérie et la Tunisie d'exporté via la transsaharienne et favorisé des routes plus a l'ouest lol
Sans être parano ou complotiste si l'on considère :

1-Les projections économiques des 20-30 prochaines années qui place la Chine en tête
2-les projections démographiques qui rendent l'Afrique attractive aussi bien en tant que marché mais aussi et surtout comme sites potentiel de production offshore à main d'œuvre bon marché et qui pourrait atteindre l'Europe en deux semaines.
3-Le plan des quatre routes/ports d'Afrique du Nord vers l'Afrique Centrale et de l'ouest : Égypte, Tunisie / Lybie, Tunisie/Algerie, Maroc

Il est très clair et logique que si les routes du centre sont impraticables (déjà le cas pour la lybie et le Mali , compagne intensive de déstabilisation de l'Algérie) le Maroc récupérerait tout le flux Afrique/Europe. Pour moi le Maroc sponsorise les destabilisateurs algeriens et intensifie son occupation du sahara occidental notamment en y ramenant des partenaires y construire des ports dans cette perspective.

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Re: L'Economie Algérienne

Message par numidia »

amg a écrit :
21 mars 2021, 12:59
Le Kairouanais a écrit :
21 mars 2021, 10:26
numidia a écrit :
05 mars 2021, 10:39
Faire de la route transsaharienne un corridor de croissance économique

La route transsaharienne est en mesure de constituer un moteur de croissance économique si elle est érigée comme corridor de commerce entre les pays membres du projet de l’infrastructure intra-africaine de 9.900 km, a estimé jeudi à Alger le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Reda Tir[...]
Le projet en sois est bon, mais la situation au nord Mali bloque tout, si j'été parano ( ou lucide) j'aurais dis que c'est fait exprès pour empêché l'Algérie et la Tunisie d'exporté via la transsaharienne et favorisé des routes plus a l'ouest lol
Cette route peut être une artère économique pour les pays du sahel mais pour sa il faut pouvoir gérer ma situation au Mali en plus une telle route apporterais un souffle économique à toutes les villes dans son passage

Le projet dans son ensemble n'est pas seulement une route qui traverse le sahara et le Sahel mais une route qui descend jusqu'en Afrique du Sud
oui, absolument, ce projet (avec travaux + réalisation en cours) est sans aucun doute l'un des plus importants de notre continent pour les décennies à venir, c'est l'un des plus importants avec celui des circuits énergétiques, pour l'échanges entre nous, pays africains, projet aux conséquences inestimables.
sa réalisation (en très bonne voie) va bouleverser la visage de l'Afrique, va booster son dynamisme et permettra la réalisation optimale d'autres projets d'envergure continentale, réalisation d'une politique de "très grands travaux", appelé et demandé par tout Africain sensé.

la problématique du Mali et du Niger n'est pas un frein complexe, il s'agit de voir sur une lancée plus longue que les qlq mois à venir.
le Mali et le Niger vivent des moments de changement, tentative de "lybie-nisation" du pays (tentative avortée ? le temps le dira) , cependant ils ont bien conscience des enjeux même s'ils n'ont pas les moyens de répondre avec une dimension souveraine aux exigences de leur pays respectif. Toutes les discussions tournent autour de trouver des liens entre ethnies et nécessité de reprendre l'union nationale comme base de sortie de crise, la politique de "grands travaux" peut être dans ce sens un levier économique à une reconstruction et donc une sortie politique positive pour toutes les parties.

pour répondre au propos sur une route plus à l'ouest, en fait c'est le désir de plusieurs pays pas seulement celui du Maroc(ex: Sénégal), mais il est très difficilement réalisable: les pays ne peuvent pas financer, seront débiteurs de pays occidentaux (surtout de la France qui les pillent allégrement), il n'ya aurait que les pays de l'ouest concernés uniquement, le Sahel ne serait pas au coeur, ce ne serait qu'un projet régional et non continental.

alors que le projet dont nous parlons a plusieurs avantages
1) au coeur de l'Afrique, route qui traverse du nord au sud, et qui peut être le point de convergence d'autres voies ouest + est afin de créer un maillage africain, un véritable maillage cohérent donnant vie à une circulation africo-africaine
cf actuellement les pays au centre du continent sont enclavés, ceux ayant un littoral ont un développement grâce aux ports et à l'étranger
2) les pays traversés sont en grande partie capable de financer et gérer le circuit,
3) cette route est en parallèle des voix énergétiques existantes et à venir, l'énergie verte notamment (challenge africain d'envergure aussi) en plus de l'électrification et des pipe-line
4) le Sahel serait désenclavé et la cassure désertique nord-sud ne serait plus un frein au développement continental
échanges commerciaux
5) développement de pays africains hors des espaces cloisonnés, càd hors d'une appartenance régionale (type CEDEAO comme le souhaiterait le Maroc au quel tu fais allusion, ou autre organisation régionale), là on aura économiquement une implosion des dispositifs régionaux qui cloisonnent l'Afrique en zones [anglophone et francophone (cf héritage colonial) en ouest et est, nord-sahel et sub-sahel], donc ici dimension réellement continentale et non régionale.
etc...
Numidian_Cavalry a écrit :
21 mars 2021, 18:10

Sans être parano ou complotiste si l'on considère :

1-Les projections économiques des 20-30 prochaines années qui place la Chine en tête
2-les projections démographiques qui rendent l'Afrique attractive aussi bien en tant que marché mais aussi et surtout comme sites potentiel de production offshore à main d'œuvre bon marché et qui pourrait atteindre l'Europe en deux semaines.
3-Le plan des quatre routes/ports d'Afrique du Nord vers l'Afrique Centrale et de l'ouest : Égypte, Tunisie / Lybie, Tunisie/Algerie, Maroc

Il est très clair et logique que si les routes du centre sont impraticables (déjà le cas pour la lybie et le Mali , compagne intensive de déstabilisation de l'Algérie) le Maroc récupérerait tout le flux Afrique/Europe. Pour moi le Maroc sponsorise les destabilisateurs algeriens et intensifie son occupation du sahara occidental notamment en y ramenant des partenaires y construire des ports dans cette perspective.
je viens juste de voir ton message, oui les projections économiques sont en faveur de cette trans-saharienne
par exemple, les investissements chinois sont déjà proposés au Mali, sans parler des projets en cours quasiment sur tout le continent (ports, ponts, aéroports, usines, hôpitaux, chemins de fer, etc...)
cette route c'est la route Algérie - Afrique du Sud (à plus long terme) donc la voie qui relie les terres rares du monde (Algérie + Congo)

ya khouya, le Maroc a toujours tout fait pour casser et salir ce qui permet l'émancipation africaine,
là c'est le point de non-retour avec l'arrivée sur tapis rouge des sionistes chez eux
ce pays est aux abois, un animal blessé (même les pires) sont plus dangereux que les autres, oui c'est vrai, mais ils ne pourront plus arrêter le mouvement actuel, c'est trop tard, c'est fini, l'Afrique va avancer sûrement et eux dans leur pays enchanté vont finir à petits feux sur les braises de l'histoire
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Numidian_Cavalry

Re: L'Economie Algérienne

Message par Numidian_Cavalry »

numidia a écrit :
21 mars 2021, 20:22

ya khouya, le Maroc a toujours tout fait pour casser et salir ce qui permet l'émancipation africaine,
là c'est le point de non-retour avec l'arrivée sur tapis rouge des sionistes chez eux
ce pays est aux abois, un animal blessé (même les pires) sont plus dangereux que les autres, oui c'est vrai, mais ils ne pourront plus arrêter le mouvement actuel, c'est trop tard, c'est fini, l'Afrique va avancer sûrement et eux dans leur pays enchanté vont finir à petits feux sur les braises de l'histoire
Effectivement, si seulement on pouvait s'activer sur le projet du port del hemdania!!
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motu
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Re: L'Economie Algérienne

Message par motu »

Cette route transsaharienne et panafricaine sera un formidable outil de développement pour notre pays ainsi qu’un puissant levier d’influence sur nos voisins du nord et du sud ,mais une telle infrastructure pour être efficace doit être sûre et fiable et pour cela notre pays se doit d’en assurer la protection même au delà de nos frontières sur les territoires des états sahéliens dont les services de sécurité sont défaillants et où l’instabilité politique engendre la contestation et les insurrections à caractère ethniques ou confessionnel et pire encore la prolifération des mouvances djihadistes à caractère terroriste ,si nous ne pouvons contribuer à pacifier ces pays ou au moins à maintenir un certain niveau de sécurité ,cette route est vouée à l’échec et constituera un investissement à perte ,nous devons regagner de l’influence diplomatique pour forcer les protagonistes à résoudre pacifiquement leurs différents en expliquant que cela sera bénéfique pour tout le monde ,et que le développement économique qui en résultera si il est géré de façon équitable au profit des populations apportera la prospérité et garantira la paix ,mais pour cela on doit garantir cette paix par la force s’il le faut .

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Re: L'Economie Algérienne

Message par praline »

motu a écrit :
21 mars 2021, 23:19
Cette route transsaharienne et panafricaine sera un formidable outil de développement pour notre pays ainsi qu’un puissant levier d’influence sur nos voisins du nord et du sud ,mais une telle infrastructure pour être efficace doit être sûre et fiable et pour cela notre pays se doit d’en assurer la protection même au delà de nos frontières sur les territoires des états sahéliens dont les services de sécurité sont défaillants et où l’instabilité politique engendre la contestation et les insurrections à caractère ethniques ou confessionnel et pire encore la prolifération des mouvances djihadistes à caractère terroriste ,si nous ne pouvons contribuer à pacifier ces pays ou au moins à maintenir un certain niveau de sécurité ,cette route est vouée à l’échec et constituera un investissement à perte ,nous devons regagner de l’influence diplomatique pour forcer les protagonistes à résoudre pacifiquement leurs différents en expliquant que cela sera bénéfique pour tout le monde ,et que le développement économique qui en résultera si il est géré de façon équitable au profit des populations apportera la prospérité et garantira la paix ,mais pour cela on doit garantir cette paix par la force s’il le faut .
Je suis très dubitatif elle traversera des territoires déjà dangereux et peut-être encore plus dangereux dans le futur car malheureusement la majorité des experts s'accordent à dire que l'Afrique ne sera pas en paix dans un futur proche , en plus quid de l'entretien des voies vu que les états en faillites ne vont pas les entretenir les rendant rapidement impraticables. Sans parler de la problématique de l'immigration illégale due à une explosion démographique non plus dirigée vers l'Europe mais désormais vers le Maghreb qui sera grandement facilitée par cette route ainsi que les nombreux groupes terroristes qui pullulent dans la région, à quoi bon rendre plus praticable le Sahara qui constitue une barrière naturelle depuis des millénaire et qui doit le rester pour notre survie . Tu dis toi même que cette voie doit etre sécurisée par notre pays or cela représenterait des efforts énormes, demanderait des sacrifices à nos soldats pour un résultat plus qu'incertain car même les occidentaux ont jetés l'éponge quand à la pacification de l'Afrique , de plus vu la longueur des voies cela est quasiment impossible et l'em n'aurait pas la folie de déployer des hommes dans une zone aussi dangereuse, concentrons nous sur la protection de nos frontières … Après concernant ton passage sur le panafricanisme qui est une doctrine terriblement obsolète auquel plus personne ne croit à part certains nostalgiques et le développement économique, la paix tu es bien trop optimiste, cette route ne sera pas suffisante pour apporter tout cela et au contraire il y a des investissements bien plus intéressants à faire même en Afrique, surtout que vu que nos ressources sont en baisse les mégaprojet politico-humanitaire d'un autre temps doivent laisser place à une dépense minutieuse de nos ressources uniquement au profit du peuple Algérien.
Dernière modification par praline le 22 mars 2021, 01:14, modifié 1 fois.
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