Comme par hasard TSA pond un article mi-choux mi-chèvre pour noyer le poisson
Renault et l’Algérie auraient signé un accord-cadre mais des divergences importantes demeurent
Rafik Tadjer
Le dossier Renault continue d’avancer doucement. Après plusieurs mois de négociations, le gouvernement algérien et le constructeur français Renault ont signé le 25 mai un accord‑cadre pour la création d’une usine en Algérie, rapporte ce jeudi soir le quotidien français Le Figaro. « Les négociations continuent pour un accord définitif, à une échéance non précisée », note le journal français. Mais malgré cet accord‑cadre, le dossier n’a pas vraiment avancé sur le fond, précise Le Figaro. Les deux parties devront s’entendre sur le lieu d’implantation – Renault a refusé Jijel, préférant Rouiba – et la cadence de production.
Selon la même source, Renault produira dans un premier temps 25 000 voitures. Une cadence qui pourrait augmenter en fonction du succès commercial et du développement du tissu fournisseur. « Plus ambitieux, Alger mise de son côté sur une capacité de 75 000 voitures par an, qui pourrait monter à 150 000 », selon Le Figaro.
« Cette implantation commencerait par la fabrication de la voiture la plus vendue par Renault sur ce marché : la Symbol, une Clio 2 avec un coffre apparent, proposée notamment au Maghreb. Ce véhicule serait destiné uniquement au marché algérien. Il s’agit d’une différence majeure avec l’usine marocaine de Tanger, dont 85 % des voitures low‑cost ont vocation à être exportées vers l’Europe », ajoute la même source.
Renault n’a pas commenté l’information. « Renault ne compte pas laisser sa place en Algérie à un rival mais attend un véritable accompagnement de l’État et non pas du dirigisme », explique une source interne citée par Le Figaro. La même source rappelle que « pour attirer Renault, le Maroc a déroulé le tapis rouge ».
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Oui fallait bien rectifier le tir, le Figaro ayant déjà dégager le chemin
Renault signe un accord pour créer une usine en Algérie
Par Cyrille Pluyette, Charles Gautier | Publié le 31/05/2012 à 22:14 | Mise à jour le 31/05/2012 à 22:36
INFO LE FIGARO - Le groupe compte produire des voitures pour le marché local. Mais s’oppose avec Alger sur le lieu d’implantation.
Après plus de deux ans et demi de discussions, Renault est parvenu à un accord préalable avec le gouvernement algérien. Le constructeur a signé le 25 mai un accord-cadre en vue de la création d’une usine en Algérie, pour accompagner le développement du marché local , selon nos informations . Les négociations continuent pour un accord définitif, à une échéance non précisée.
Renault table sur une cadence initiale de 25 000 voitures par an indique au Figaro un bon connaisseur du constructeur. «Elle pourrait augmenter à moyen terme en fonction du succès commercial et du développement du tissu fournisseur», précise-t-il. Plus ambitieux, Alger mise de son côté sur une capacité de 75 000 voitures par an, qui pourrait monter à 150 000.
Cette implantation commencerait par la fabrication de la voiture la plus vendue par Renault sur ce marché: la Symbol, une Clio 2 avec un coffre apparent, proposée notamment au Maghreb. Ce véhicule serait uniquement destiné au marché algérien. Il s’agit d’une différence majeure avec l’usine marocaine de Tanger, dont 85 % des voitures low-costs ont vocation à être exportées vers l’Europe. L’inauguration de ce site géant (il pourra produire 400 000 voitures par an à terme), en février, en pleine campagne présidentielle autour du «made in France», avait créé une polémique.
Un enjeu important pour l’économie algérienne
Renault est intéressé par une production locale sur un marché en croissance sur lequel il se classe numéro un, avec un quart des ventes. L’an dernier, le groupe a écoulé 75 000 voitures en Algérie (dont 28 000 Symbol), soit une hausse de 18 %. Le marché algérien a bondi de près de 32 %, à 297 000 véhicules.
L’enjeu est encore plus crucial pour l’Algérie, qui ne dispose pas d’une industrie automobile, contrairement à son voisin marocain. Et a sollicité Renault pour y remédier.
Malgré cet accord-cadre, le dossier n’a pas vraiment avancé sur le fond. Avant une signature définitive, Renault et Alger devront se mettre d’accord sur les cadences, et surtout sur le lieu d’implantation, à propos duquel ils s’opposent depuis des mois. Alger souhaite que le site s’installe à Jijel, une ville portuaire située à 350 kilomètres à l’est d’Alger, dans le but d’équilibrer les investissements entre les régions.
Fin avril, Renault a refusé cette implantation, la région disposant d’un faible tissu industriel. Le français préfère s’implanter dans la banlieue d’Alger, à Rouiba, « de façon à ce que les voitures soient fabriquées près de là où elles sont achetées et dans une zone où on peut recruter de la main-d’œuvre qualifiée», expliquait en février un responsable de Renault, ajoutant que les négociations étaient compliquées par la « faible culture industrielle» des officiels algériens.
Pour l’heure, Renault, qui ne fait pas de commentaire sur ce dossier sensible, attend les propositions sur le lieu d’implantation . «Renault ne compte pas laisser sa place en Algérie à un rival. Mais attend un véritable accompagnement de l’État et non pas du dirigisme », explique une source interne, qui rappelle que pour attirer Renault, le Maroc a déroulé le tapis rouge.
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