Patrimoine historique et culturel de l'Algérie

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Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie

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Découverte d'ustensiles domestiques remontant à 12.000 ans avant notre ère à Galma.
الطبعة الـ16 من ملتقى التاريخ والآثار
حفريات تكشف جذور قالمة لأزيد من 12 ألف سنة قبل التاريخ


17-05-2012 فالمة: م.أم السعد
قال أستاذ علم التاريخ، إسماعيل سامعي، أمس، إن الحفريات والدراسات التي أجريت على منطقة فالمة، كشفت أنها تعود إلى أزيد من 12 ألف سنة قبل التاريخ، مستدلا في ذلك على الأدوات المنزلية التي عثر عليها بـ ''غار جماعة'' الواقع بإقليم بلدية بوهمدان، والتي اكتشف فيها باحثون الحبوب وبعض الهياكل العظمية لحيوانات.
وأضاف إسماعيل سامعي، خلال افتتاح الطبعة الـ16 من الملتقى الوطني للتاريخ والآثار، التي نظمتها جمعية ''الآثار والمعالم الأثرية''، تحت شعار ''المدينة تاريخ وآثار''، أن الطبعة تتضمن محورين مرتبطين ببعضها البعض، من حيث الحديث عن الجذور التاريخية للتمدن في فالمة خصوصا والجزائر عموما، قصد التعريف بالمدن. معدّدا في ذلك بعض المدن التي وصفها بـ''المهمة'' في فالمة، منها الركنية، عين مخلوف، عين العربي ومنطقة ''عين النشمة'' المتواجدة بإقليم بلدية بن جراح.
بالموازاة، ألقى المؤرخ محمد شرقي مداخلة حول ''الاستيطان بمنطقة فالمة''، إلى جانب الأستاذ عبد الغني بوصنوبرة الذي تحدّث عن تاريخ منطقة ''حمام المسخوطين''، إضافة الى عدد من الباحثين.
http://www.elkhabar.com/ar/culture/289920.html

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Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie

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Patrimoine : pour une meilleure protection des trésors archéologiques du pays
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MILA - Les trésors archéologiques de la région de Mila ainsi que ceux de tout le pays "devraient bénéficier d’une meilleure protection et mise en valeur", ont affirmé jeudi les chercheurs et universitaires participant au 7ème séminaire sur l’histoire du vieux Mila.

La vieille ville de Mila figure parmi ces trésors inestimables pour la sauvegarde de l’histoire du pays, a souligné à ce propos, Youcef Aibèche de l’université Ferhat Abbas de Sétif.

Cet universitaire encadre une recherche sur la bâtisse et l’urbanisme dans le vieux Mila, qui, a-t-il dit, illustre l’importance de la continuité dans la civilisation d’un pays ou d’une région.

Nabil Bouaouira, membre de cette équipe de recherche pluridisciplinaire, a signalé que les sites archéologiques de la vieille ville de Mila "subissent de nombreuses dégradations qui les menacent de disparition".

Les insuffisances en matière d’application des lois protégeant ces sites, a rendu ces témoins de l’histoire vulnérables, la dégradation qui se poursuit risque de causer leur disparition, faute d’entretien ou d’actions de restauration non étudiées.

Le cas de la mosquée de Sidi Ghanem qui a été fondée par le Compagnon du Prophète (QSSSL), Abou Mouhadjer Dinar, a été cité en exemple dans ce sens.

Selon une thèse défendue par de nombreux chercheurs, notamment Bouba Medjani de l’université de Constantine, Abou Muhadjer Dinar se serait établi pendant 2 ans à Mila et a fait de la mosquée de Sidi Ghanem un centre de rayonnement de la religion musulmane au Maghreb pendant la fin du 6ème siècle.

La conférencière cite à l’appui de cette thèse, le livre d’histoire de Khelifa Ben Khiat el Basri, qui lui-même se réfère à un cadi égyptien connu sous le nom de Naziaâ el Masri.

Abderrahmane Khalifa, chercheur en archéologie, a, de son côté, souligné que les vestiges archéologiques constituent des "documents importants pour l’écriture de l’histoire", appelant, à ce propos, à l’ouverture des sites historiques archéologiques aux chercheurs nationaux et étrangers.

Abordant les efforts déployés par son secteur en vue de la réhabilitation du patrimoine et sa protection Mohamed Zetili, Directeur de la Culture de la wilaya de Mila, a fait état de l’étude, en cours, en vue de la restauration du palais de l’agha de Ferdjioua.

Dr. Abdelaziz Segueni, président de l’association des amis du vieux Mila, a indiqué, pour sa part, que "la sauvegarde et la valorisation de ce site millénaire nécessite la conjugaison des efforts de tous, pouvoirs publics, société civile et chercheurs".
http://www.aps.dz/Patrimoine-pour-une-meilleure.html

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Les Maisons d’Abane Ramdane et de Krim Belkacem proposées au classement comme patrimoine national (Par La Rédaction, 16/05/2012)

La direction de la culture de Tizi- Ouzou vient d’introduire un dossier au niveau de la commission nationale de sauvegarde et de gestion des biens culturels, proposant le classement en « patrimoine national » , les maisons parentales des deux héros de la Révolution, en l’occurrence Abane Ramdane et Krim Belkacem , a indiqué , mercredi, le responsable du patrimoine au niveau de la direction locale de la culture.

Selon Mouloud Hachour, Les maisons de ces deux historiques situées , respectivement, à Larbaa Nath Irathène et Ait Yahia Moussa, «ont fait l’objet, en 2007, d’un classement en tant que patrimoine de wilaya».

Par ailleurs, pour la valorisation du legs ancestral, la direction de la culture fait état de la finalisation, en cours, d’un projet de classement des villages typiquement berbères d’Aourir et de Moknéa dans la commune d’Ifigha, daira d’Azazga. La zaouia de Sidi Abderrahmane , dans la commune de Bounouh, ainsi que la grotte préhistorique d’Ifigha, figurent également parmi les monuments projetés pour leur classement comme patrimoine culturel.

Evoquant d’autres actions de sauvegarde du patrimoine dans la région, la même source a fait cas du recensement de plus de 200 sites et monuments historiques disséminés à travers le territoire de la wilaya, dont , entre autres, le village berbère d’Ait El Kaid, situé dans la commune d’Agouni Gueghrane, dont un bureau d’étude a été chargé de mettre au point un plan permanent quant à la sauvegarde de ce pittoresque site.

La Maison des Ait Kaci , implantée au chef lieu de wilaya, ainsi que le bordj turc de Boghni ont bénéficié d’opérations de restauration d’ «urgence », a-t-on signalé à la direction de la culture.
http://www.algerie1.com/info-des-region ... -national/

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Le pillage du patrimoine archéologique, classé 2ème trafic après celui de la drogue (20 MAI 2012)

Le pillage du patrimoine archéologique est classé au 2ème rang des trafics mondiaux après celui de la drogue, a affirmé à l’APS une spécialiste de l’archéologie.

Contactée samedi à Jijel au lendemain d’une conférence organisée dans cette ville et consacrée au patrimoine archéologique, Mlle Dalila Houglaouène, enseignante au département Archéologie à l’université Mohamed-Seddik Benyahia, a souligné que le pillage et le trafic de vestiges interésse de nombreuses personnes, aussi bien en Algérie que dans le monde, qui se livrent à des ’’transactions douteuses’’ sur des pans entiers de l’Histoire des peuples.

Dans une communication qu’elle a présentée au cours de cette conférence, l’universitaire a tenté de faire la lumière sur les recherches et les fouilles archéologiques réalisées par Adolphe Hedwige Alphonse de La Mare, arrivé dans cette ville côtière en 1884.

De La Mare s’était illustré, selon la conférencière, par de nombreuses découvertes archéologiques dans cette région bimillénaire. Ses "trouvailles" sont devenues une sorte de référence pour des archéologiques, historiens et chercheurs contemporains s’intéressant au passé de l’antique Igilgili.

L’universitaire a également souligné que nombre de vestiges, de pièces archéologiques ou numismatiques ont disparu de la région pour se retrouver placées, à ce jour, au musée parisien du Louvre, pendant et après la période coloniale. Il s’agit de fragments archéologiques, de mosaïques, de pièces de monnaie et autres ’’extorqués’’ de la région pour être placés outre-méditerranée, alors qu’ils font partie de la mémoire et du patrimoine national.

La région de Jijel, musée à ciel ouvert, regorge effectivement de nombreux vestiges qui nécessitent protection et sauvegarde. Au chef-lieu de wilaya, l’on citera, entre autres le site de Errabta (ex- pointe noire), riche en tombes puniques, aujourd’hui presque enfouies sous des chapes de béton, à Tissilil (région de Settara) ou encore Ziama Mansouriah.

Mlle Houglaouène a, tout au long de son exposé, insisté sur la nécessité de sensibiliser le grand public par divers moyens (médias, affiches, spots publicitaires...) à la, protection et à la sauvegarde du potentiel et du patrimoine archéologique qui constitue, a-t-elle rappelé, un ’’pan important de l’histoire du pays’’.

La rencontre avait également été mise à profit pour aborder les légendes et autres mythes entretenus par les populations à l’égard du patrimoine matériel et immatériel enfouis sous terre.

L’une des plus célèbres légendes qui court encore à Jijel est celle d’un ’’cheval en or massif’’’ qui serait enfoui quelque part du coté de l’actuelle Errabta où de nombreuses constructions ont poussé comme des champignons à la lumière de l’urbanisation effrénée constatée ces dernières années dans ce site qui renferme des tombes puniques avec des mobiliers funéraires. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... rogue.html

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Les fontaines de la Casbah d’Alger : sources de vie et...d’espoir pour le renouveau de la vieille médina
ALGER- Voir l’eau couler des quelques rares fontaines encore en fonction dans les ruelles de la Casbah d’Alger avec leur décoration originelle propre à l’époque ottomane, quoique défraîchie par endroits, atteste que le c£ur de l’ancienne médina ne s’est pas arrêté de battre faisant oublier un instant ce fait que les grands travaux de restauration de la cité tardent à démarrer.

Six seulement des quelque deux cents fontaines datant du 16ème siècle ont résisté à l’usure du temps et continuent d’alimenter les gens en eau potable fraîche : Aïn Sidi Ramdan, Aïn M’zaouqua, Aïn Bir Djebah, Aïn Sidi M’hamed Chérif, Aïn Sidi Benali et Aïn Bir Chebana.

Ces "sources de vie" d’antan, qui portent des noms calligraphiés sur de la céramique pour certaines, des carreaux de faïence d’origine ou encore des colonnes en marbre pour d’autres, coulent en continu pour le plus grand bonheur des riverains comme des simples passants.

Très appréciée comme durant des siècles, l’eau pure qui jaillit de ces fontaines sert toujours malgré le raccordement de toutes les demeures au réseau moderne d’alimentation en eau potable mais leur état de conservation mériterait peut-être plus d’attention, s’accorde-t-on à dire.

Les six fontaines donnent, à première vue, l’apparence de petits monuments historiques bien conservés n’étaient-ce les touffes de mousse qui les envahissent ici et là, les carreaux de faïence fissurés pour certaines ou carrément décollés par endroits pour d’autres. En plus, les robinets bon marché montés sur ces ouvrages séculaires cadrent mal avec l’esthétique de la décoration d’origine.

Selon des natifs de la Casbah, c’est un peu le résultat de "l’indifférence" de la population en place composée majoritairement d’ "indus occupants" des maisons encore debout.

Servie gracieusement par la nature et destinée à de petits usages, l’eau des fontaines est outrageusement utilisée aussi pour divers nettoyages et autres grands travaux par simple branchement, peste Hadj Zoubir, pour qui, "au delà de la restauration du bâti de la Casbah, le civisme de sa population est aussi à l’origine de pas mal de désagréments".

Fontaines disparues, souvenirs vivaces

L’historien Abderrahmane Khelifa, auteur de plusieurs livres sur des villes algériennes, rappelle la Casbah d’Alger comptait à l’origine 175 fontaines intégrées dans un système hydraulique "très élaboré" et alimentées par quatre aqueducs. En plus, note-t-il, elles étaient "toutes bien décorées avec des inscriptions mentionnant la date de leur fondation".

Selon lui, la remise en service et la restauration des quelques fontaines taries est "quelque chose de facile" car il s’agit d’édifices "non compliqués".

A ce propos, l’architecte Nabila Chérif, qui a mené en 2008 une recherche sur les bains et les fontaines d’Alger de l’époque ottomane, affirme qu’il n’y a aucune difficulté technique à restaurer une fontaine même si cela nécessite un vrai travail d’artisan tout en jugeant utile d’identifier d’abord "très clairement" la valeur historique ainsi que la toponymie de chaque fontaine.

Pour récupérer les fontaines disparues dont les emplacements se sont transformés pour la grande majorité, selon ses dires, en "dépotoirs", elle propose d’essayer d’imaginer des scénographies de manière à rappeler l’emplacement d’une fontaine disparue à partir du réseau d’alimentation en eau.

S’abreuver d’eau fraîche à volonté, remplir chaque jour des jarres entières pour ravitailler la famille, rencontrer les amis et voisins autour d’une source d’eau naturelle, voilà les premiers souvenirs qui se bousculent dans l’esprit encore vif du vieux Abderrahmane Hammou lorsqu’il évoque la fontaine Aïn Bir Chebana, tout près de chez lui dans cette médina qui l’a vu naître en 1927.

Quand il parle de cette fontaine encore en marche, c’est le savoir-vivre et la cohésion sociale dans laquelle baignaient les habitants du vieil Alger ainsi que la douce nonchalance des porteurs d’eau, appelés "Biskris", qui lui reviennent, car ces scènes reflètent pour lui des moments irremplaçables d’une vie modeste, paisible et sereine. Remplir de l’eau de cette fontaine faisait partie des tâches qu’il accomplissait avec plaisir à la sortie de l’école, sans bousculade ni longue queue, encore moins de chamailleries. "Tout allait de soi, à l’époque", résume-t-il avec nostalgie.

Entre utilité, efficacité, esthétique et nostalgie, les fontaines encore "vivantes" de la Casbah d’Alger, interpellent les regards, font oublier, le temps d’une visite, l’état délabré dans lequel se trouve la plus grande partie de l’ancienne médina et redonnent l’espoir de revoir un jour ce site historique renaîtr
http://www.aps.dz/Les-fontaines-de-la-C ... Alger.html

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Le vieux ksar d’El-Menea en quête de valorisation et de protection
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GHARDAIA - Le vieux ksar d’El-Menea, anciennement dénommé El-Goléa, (275 km au sud de Ghardaïa) souffre d’un manque flagrant de valorisation et de protection contre les agressions de toutes sortes et se retrouve dans une situation de dégradation avancée.

Implanté à la croisée des pistes commerciales qui reliaient l’Afrique du Nord de l’époque médiévale à l’empire Songhaï subsaharien, sur une colline de 75 mètres d’altitude surplombant la palmeraie, ce ksar, qui porte aussi l’appellation de "Taourit" (colline en Tamazigt), constitue une configuration urbaine témoignant depuis des siècles de vestiges d’une civilisation citadine organisée ayant existé dans la région et évoquée par les chroniques du sociologue Ibn-Khaldoun et également de l’historien arabe El-Aichi (1862).

Pourvu d’une tour de forme pyramidale, le ksar d’El-Menea (cité impériale) comporte de nombreuses habitations troglodytiques et semi-troglodytiques étroites caractérisées par une architecture simple et dépouillée, truffée de niches et étagères, ainsi que de petites ouvertures pour l’éclairage et l’aération.

Selon des historiens, ce vieux Ksar qui a connu de nombreuses appellations "Taourirte", "Kalaâ" et "El-Goléa", a joué par le passé un rôle de refuge pour la population et un grenier pour leurs récoltes dans les moments difficiles.

L’histoire du ksar d’El-Menea reste toutefois sujette à controverses dont certains historiens la font remonter jusqu’au 4ème siècle.

La configuration urbaine du ksar, fondé sur une colline surplombant le flanc Est de la palmeraie, avec une mosquée comme point focal autour duquel gravite une spirale descendante d’habitations creusées à même la roche calcaire, un puits collectif et des dépôts de stockage de denrées alimentaires, constitue une curiosité pour de nombreux chercheurs, universitaires et autres touristes étrangers.

Considéré comme un des sites les plus visités par les touristes étrangers dans la région d’El-Menea, l’idée de la réhabilitation de ce patrimoine vernaculaire et sa mise en valeur, constitue, pour les responsables de la culture, une opportunité pour un développement durable, notamment dans le secteur touristique pourvoyeur d’emplois et générateur de valeur ajoutée.

Il est également un témoin sociologique et historique de la région en reflétant les capacités créatrices de ses bâtisseurs à s’adapter à leurs environnements, un environnement hostile caractérisé par un climat désertique, pour subvenir à leurs besoins.

Dans ce sens, de nombreuses associations soutiennent que la réhabilitation de ce joyau permettra d’exploiter, en parallèle, les richesses et les métiers artisanaux que recèle la région d’El-Menea, notamment la tapisserie, afin de permettre aux nombreuses femmes tisserandes d’écouler leurs produits et par la même encourager les jeunes à s’orienter vers les emplois de service pendant la période touristique.
http://www.aps.dz/Le-vieux-ksar-d-El-Me ... quete.html

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Saisie de pièces archéologiques et armes anciennes à Batna (22 MAI 2012)

Plusieurs pièces archéologiques et armes anciennes exposées à la vente dans un commerce de la ville de Batna ont été saisies dernièrement par la brigade de lutte contre les crimes touchant au patrimoine culturel relevant du service de la police judiciaire, a-t-on appris dimanche auprès de la sûreté de wilaya.

Il s’agit notamment de 107 pièces de monnaies romaine, numide et ottomane (une seule pièce frappée en 1836) et deux lampes à l’huile en terre cuite de l’époque romaine remises à la direction de la culture qui en a confirmé l’authenticité.

Au cours de la même opération, il a été procédé également à la saisie d’un pistolet, de marque française, datant de 1973, un canon miniature de 16 mm avec une ancienne cartouche, une grenade défensive dégoupillée, deux douilles et projectiles d’anciennes armes lourdes, ajoute la même source qui a précisé qu’après l’expertise concernant l’origine et la datation de ces armes, certaines pièces ont été déposées au musée du moudjahid.

Le canon et des pièces d’une carabine classée arme de chasse ont été également saisis.(APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... batna.html

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La création d’un musée Abdelhamid Benbadis recommandée à Constantine (23 MAI 2012)

Les participants au colloque international sur la pensée politique du Cheikh Abdelhamid Benbadis, clôturé lundi à Constantine, préconisent dans leurs recommandations rendues publiques mardi la création d’un musée dédié à cet illustre réformiste algérien.
Le Dr. Abdelaziz Filali, président de la Fondation Benbadis, a indiqué que ce projet qui "gagnerait beaucoup à être implanté à Constantine, la ville natale de l’Imam", constituerait "le moyen le plus sûr pour la conservation du legs du Cheikh et servirait de référence et de repère pour les générations futures et aux chercheurs désireux de s’imprégner de la pensée du co-fondateur de l’Association des oulémas musulmans algériens".

Cet héritage, a-t-il rappelé, est notamment composé de milliers de documents historiques de grande valeur, d’ouvrages, de journaux, de magazines, d’imprimés et de recherches réalisées par le Cheikh ou qui lui sont consacrées.

Les séminaristes, venus d’Egypte, du Liban, de Syrie, d’Arabie Saoudite, de Tunisie, de France et de toutes les régions du pays, ont également suggéré "l’intégration des cours et des méthodes pédagogiques de Benbadis dans le cursus scolaire de l’Education nationale" et souligné "l’importance de s’investir dans la vision politique de l’Imam qui stipulait que la volonté du peuple doit être la source réelle de tout pouvoir épris de justice".

La nécessité de traduire toutes les œuvres de l’Imam dans les autres langues du monde, notamment l’anglais et le français, a également été recommandée par les séminaristes qui ont proposé de retenir le thème de "l’Association des oulémas musulmans et la Révolution du 1er novembre 1954" pour la prochaine édition du colloque international sur le Cheikh Abdelhamid Benbadis. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... ntine.html

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Le masque de Gorgone sera remis aux autorités algériennes (ministre, 29 MAI 2012)

''La pièce archéologique, le masque de Gorgone, est bien protégé et surveillé à l'Institut national du patrimoine de Tunis (INP) et sera remis, après le parachèvement des procédures légales aux autorités algériennes" a confirmé le ministre tunisien de la culture Mehdi Mabrouk à l'agence Tunis Afrique Presse.

Nouvellement nommé, le directeur de l'INP Adnene Louhichi, a précisé "avoir eu écho de l'existence d'une pièce archéologique algérienne d'un certain poids volé dans le cadre du trafic illicite du patrimoine" mais sans avoir cependant tous les détails de l'affaire étant donné qu'il vient de prendre ses fonctions aujourd'hui même, a-t-il signalé.

Selon une dépêche de l'agence algérienne APS, il s'agit d'une pièce "volé en 1996 du site antique d'Hippone (Annaba) à l'est algérien, retrouvé à l'intérieur de la maison de Sakhr el Materi, gendre du président déchu".

Elle aurait été, rapporte l'APS "authentifié récemment par un groupe d'experts du ministère de la Culture en mission en Tunisie".

Il s'agit, selon cette même source d'un masque en marbre blanc pesant 320 kg, et qui ornait la façade d'une fontaine publique". (TAP)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... istre.html

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Aménagement du site de Tiddis à Béni H'Midène
L’étude bientôt relancée
(le 30.05.12)

Cette ville antique, d’une importance stratégique, n’a pas bénéficié de toute la considération qu’elle mérite, avec toutes les tergiversations ayant parasité les projets initiés pour sa valorisation.

Le projet d’aménagement du site archéologique de Tiddis, ou Castellum Tidditanorum, -ville-forteresse romaine à 17 km au nord de Constantine (Beni H’midène) érigée sur 42 ha-, programmé en 2005 pour un montant de 25 millions de dinars, puis relégué aux oubliettes durant sept longues années, est de nouveau exhumé. Le président de l’association éponyme, M. Mechati, nous a annoncé qu’après approbation du comité des marchés, c’est le bureau d’étude public Urbaco qui a été chargé de la délimitation du territoire et de sa superficie globale avec l’aménagement des abords. Une étude exhaustive pour sa mise en valeur sera incessamment amorcée pour une enveloppe financière avoisinant les 30 millions de dinars.

L’étude concernera également la réalisation d’un certain nombre de commodités annexes immédiates, comme la clôture, le parking et les sanitaires. Des ouvrages plus importants, de longue haleine, sont en outre inscrits dans cette étude telles un théâtre de plein air et un musée, pour abriter certains objets de récente découverte (à ce propos, une bonne partie de la collection de pièces anciennes provenant de Tiddis se trouve actuellement au musée national Cirta). Il faut avouer que ce site inestimable, stratégique pour l’histoire antique de la région, découvert par l’archéologue André Berthier qui y avait effectué des fouilles en 1941, et continué jusqu’à son départ dans les années 1970, n’a pas bénéficié de toute la considération qu’il mérite, avec toutes les tergiversations ayant caractérisé les projets initiés pour sa réhabilitation; nonobstant le fait qu’il continue d’attirer un nombre important de visiteurs, notamment dans le cadre du tourisme pédagogique.

A titre illustratif, cette année, plus de 25 000 personnes s’y sont rendues, dont, toutefois, à peine 4% d’étrangers. Cette défection se justifierait par la récente conjoncture politique des pays du Maghreb, nous dit-on. Mais, encore, beaucoup pensent que rien n’a été fait pour la promotion du tourisme dans notre pays. Pour en revenir à ce projet d’aménagement tant espéré, le président de l’association Tiddis insiste sur l’extension sur 27 km du chemin de wilaya n°10 reliant le site à la RN27, lequel est resté en l’état depuis…1949, et sur la pose de l’éclairage artistique devant démarquer le site du reste du paysage. En attendant que le projet voie le jour, il faudrait déjà penser à installer un gardiennage de nuit. Rappelons qu’en 2005 et 2007, des propositions aussi fantaisistes que farfelues avaient été émises par les uns et les autres au sujet de ce site, comme de construire un village modèle avec la réhabilitation de la petite mechta de Sefsafa, précédent Tiddis de 3 km, en en faisant une première halte touristique, et bien d’autres, totalement irréalistes. Mais c’était juste pour meubler les réunions officielles.

En 2008, comprenant enfin la non-faisabilité de ces projets surdimensionnés, les décideurs en ont abrogé le cahier des charges et élaboré une réévaluation selon la nouvelle réglementation (08 338), dans le cadre du plan pour la mise en valeur des sites archéologiques (PPMSA) par décret exécutif 03 323. Un autre silence sidéral a encore suivi. Espérons que cette année sera enfin celle de la concrétisation de ce projet vital pour le tourisme dans la région. (Par Farida Hamadou)
http://elwatan.com/regions/est/constant ... 24_129.php

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Re: Patrimoine Historique et Culturel de l'Algérie

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Ikosim, une revue spécialisée dédiée au patrimoine archéologique nord-africain (Par 12 JUIN 2012)

Le premier numéro d’une revue d’études spécialisée dédiée au patrimoine archéologique nord-africain vient d’être publié par l’association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique (Aasppa).

Complétant le bulletin d’information annuel de l’association, la revue, titrée "Ikosim", du nom phénicien d’Alger, propose des articles d’universitaires algériens et étrangers travaillant et vivant dans la capitale algérienne. Des travaux académiques ayant trait aux divers domaines des sciences du patrimoine (paléontologie, archéologie, architecture...) sont proposés dans ce numéro.

Des résumés de travaux d’étudiants en deuxième et troisième cycles de différentes universités et écoles algériennes, en plus de compte-rendu de publications récentes figurent également au sommaire de ce premier numéro.

S’adressant, en premier lieu, aux chercheurs et étudiants, Ikosim reste accessible au grand public grâce aux résumés des travaux disponibles en trois langues (français, arabe et anglais). Les chercheurs se sont intéressés aux richesses archéologiques de différentes régions du pays, du Sahara au Constantinois en passant par la Kabylie.

Les travaux publiés concernent des aspects divers de l’archéologie, à l’exemple des faunes préhistoriques, de l’art rupestre ou du peuplement ancien de certaines régions du Sahara.

Les chercheurs proposent, pour ce premier numéro, un large panel de travaux en se basant sur les outils d’analyse propres aux sciences du patrimoine : résultats de fouilles archéologiques, fresques antiques, fossiles retrouvés sur le terrain et référence aux travaux menés précédemment.

A l’exemple de Naget Aïn-Seba, maître de conférences à l’institut d’archéologie de l’université d’Alger, qui propose une étude sur les spécificités de l’art rupestre de l’est constantinois en comparant les thèmes et les techniques utilisées dans cette région avec des fresques d’autres sites préhistoriques.

Un article de Nacéra Bensedik, universitaire, s’attache quant à lui à étudier la survivance du culte d’Hercule, par les différentes manifestations de cette croyance, notamment sur des fresques, depuis l’époque numide jusqu’à la période romaine.

Se proposant d’étudier un vestige relativement plus récent, Nabila Bencherif, enseignante à l’Epau (Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme), s’intéresse à l’histoire de la mosquée de Ketchaoua (bâtie en 1436, agrandie en 1613 avant d’être détruite puis reconstruite en 1794), en se basant sur des archives ottomanes et françaises inédites afin d’établir un diagnostic des dégradations de l’édifice en vue d’une restauration plus efficace.

La problématique de la restauration est notamment liée aux diverses transformations du lieu, reconverti en cathédrale, la cathédrale Saint-Philippe, en 1832 par l’occupation française, avant de retrouver à l’indépendance sa fonction originelle de mosquée.

Le manque d’informations relatives aux travaux de réalisation et de réaménagement de la mosquée de Ketchaoua (à l’époque ottomane, puis française) participe à rendre, actuellement, sa restauration plus problématique, écrit en substance l’universitaire dans sa contribution. La dégradation de l’édifice est aussi due à la structure de l’emplacement sur lequel il fut bâtit, avant l’époque ottomane, et qui était près d’un point d’eau.

Fondée en 1989, l’association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine travaille en concertation avec d’autres associations algériennes et du Maghreb en organisant des rencontres et des conférences, en Algérie et à l’étranger, et en participant avec d’autres associations à la formation de guides touristiques dans plusieurs régions d’Algérie.

Les membres de l’association tentent de créer un réseau en proposant des campagnes de sensibilisation des populations locales sur la nécessité de préserver le patrimoine archéologique algérien et, au-delà, le patrimoine nord-africain. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... icain.html

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11 pièces de monnaie et 2 canons de pistolets datant de l’Etat de l’Emir Abdelkader découvertes à Tissemsilt (14/06/2012)

Onze pièces de monnaie et deux canons de pistolets datant de l’époque de l’Émir Abdelkader ont été découvertes récemment lors des fouilles archéologiques menées au fort de Taza à Tissemsilt, a-t-on appris jeudi auprès de l’équipe de chercheurs.

Il s’agit de dix pièces en cuivre et d’une autre en argent, utilisées à l’époque de l’État algérien moderne fondé par l’Émir Abdelkader, et de deux canons de pistolets, l’un simple et l’autre à double, trouvés dans un état de dégradation avancée.

L’ensemble des pièces découvertes sont conservées actuellement au laboratoire de recherche archéologique de l’Université d’Alger (2) à Bouzareah. Les deux canons de pistolets sont en phase de restauration, selon les précisions de Azeddine Bouyahiaoui, enseignant-chercheur dans cette université et chef de fouilles.

Il a qualifié ces objets, notamment, la pièce en argent dont la date d’utilisation, 1839, a été identifiée au laboratoire de recherche, des « plus importantes » découvertes depuis 2001, date du lancement des fouilles sur le site de Taza.

Les recherches archéologiques sur ce site historique, fondé en juin de l’année 1838 par le Khalif Allal, se poursuit encore, a ajouté M. Bouyahiaoui en rappelant que le site représentait un grand champ patrimonial, témoin du passage de plusieurs civilisations. L’Émir Abdelkader avait fait de ce site un bastion de la résistance populaire, a précisé le chercheur.

Par ailleurs, une pièce de monnaie datant de l’époque des Almohade et une trentaine d’autres de l’Antiquité ont été mises au jour.
http://www.algerie1.com/flash-dactu/11- ... issemsilt/

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Un "musée des sciences" prochainement à Oran (responsable, 14 JUIN 2012)

Un "musée des sciences" sera prochainement réalisé dans la wilaya d’Oran, a annoncé mercredi le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, Abdelhafid Aourag.

Cet espace constituera une référence pour l’histoire des différentes sciences et un édifice pour consacrer la "culture de la science" et faire connaître son rôle dans l’édification sociale, culturelle et civilisationnelle, a souligné le même responsable, en marge du Salon national de l’innovation universitaire jumelé au Salon de vulgarisation des sciences, ouverts mercredi, pour deux jours, à Oran.

Les études de ce projet seront lancées au mois de septembre prochain dans le cadre de la coopération entre la Direction générale de la recherche scientifique et de développement technologique et de l’Université de Nice (France), a ajouté M. Aourag.

Le wali d’Oran, Abdelmalek Boudiaf, a insisté à cette occasion sur la disponibilité de l’assiette appropriée pour cette infrastructure. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... sable.html

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Des fouilles archéologiques au Kasr d’El Kahina s’imposent (séminaire) (28 JUIN 2012)

Les recommandations ayant sanctionné le séminaire sur "El Kahina, reine des amazighs" ont insisté, mercredi à l’université de Khenchela, sur la nécessité d’effectuer des fouilles archéologiques sur le site de Kasr El Kahina situé à Baghaï (16 km de Khenchela).

Il a été également recommandé le classement, par l’Unesco, de ce site archéologique comme patrimoine de l’humanité et sa dotation d’un panneau signalétique et publicitaire retraçant, sommairement dans plusieurs langues, la vie de cette reine, chef des armées berbères à l’époque des Foutouhate musulmanes.

Les participants à ce séminaire, ouvert mardi et inscrit dans le cadre du programme de la wilaya de Khenchela pour la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance, ont également proposé l’institutionnalisation de cette rencontre et sa transformation en "Journées nationales sur l’histoire d’El Kahina", ainsi que la création d’un musée sur le site du palais de cette reine, à Baghaï.

Il a été également préconisé, au terme des travaux de cette rencontre, la protection de ce site qui recèle un pan important de l’histoire du pays, ainsi que la création d’une section de la langue amazighe à l’université de Khenchela, au même titre que ce qui existe dans les universités de Tizi-Ouzou, de Béjaïa et de Bouira.

Ce séminaire a également recommandé l’introduction de l’enseignement l’histoire d’El Kahina dans le cursus scolaire ainsi qu’un prix pour la meilleure production audiovisuelle et la meilleure recherche historique traitant de l’histoire de cette reine berbère.

Le président de l’association culturelle et scientifique de Khenchela qui a organisé cette rencontre, s’est dit heureux que ce séminaire ait permis de "dépoussiérer et de faire la lumière sur bon nombre d’aspects de la vie et l’histoire d’El Kahina" et ce, malgré une audience plutôt timide.

Le séminaire a, par ailleurs, mis l’accent sur l’importance de la transmission de l’histoire du pays avec tous les maillons de la chaîne qui la composent, notamment la dimension amazighe de cette histoire.

Les conférences présentées lors de ce séminaire ont souligné que l’histoire d’El Kahina demeure encore un "terrain vierge et très peu exploré" et nécessite à ce titre une attention particulière, sous-tendue par des fouilles archéologiques afin de réhabiliter ce pan glorieux de l’histoire du pays.

Les conférenciers ont également insisté sur le devoir de réhabilitation de cette reine qui symbolise la femme algérienne authentique, capable de faits glorieux et jalouse de l’honneur de son pays qu’elle mettait au-dessus de toute considération. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... naire.html

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Signature dimanche du contrat de réalisation à Alger d’un centre arabe d’archéologie (13/07/2012)

Le contrat de réalisation à Alger d’un centre arabe d’archéologie sera signé dimanche prochain dans la capitale entre l’agence nationale de gestion des réalisations des grands projets de la culture (ARPC) et l’entreprise algérienne de construction Travocovia, a annoncé cette agence vendredi.

La création de ce centre scientifique dont le siège est prévu à Tipasa, à 60 km à l’ouest d’Alger, avait été décidée lors de la 17ème conférence arabe sur le patrimoine archéologique civilisationnel à Nouakchott, sur proposition de l’Algérie.

Ce complexe scientifique et culturel aura pour vocation de « promouvoir l’archéologie arabe et de favoriser le dialogue interculturel du monde arabe sur des bases scientifiques », souligne la même source.

Il permettra également de « capitaliser (en Algérie) et de diffuser le savoir-faire et les techniques les plus actuelles de l’archéologie dans le monde ».

Le centre sera composé de plusieurs infrastructures dont un musée arabe d’archéologie et d’arts rupestres, d’un institut arabe d’archéologie et des études sahariennes, et un laboratoire arabe de préservation des biens culturels.

Ces différentes structures seront articulées, selon le communiqué, autour d’un espace « à forte identité représentant un thème en référence à la culture arabe en général et à l’architecture nord-africaine en particulier ».

La conception de ce centre, dont la surface plancher s’élève à 41.000 m2, sera inspirée des trames de fouille des archéologues de même que de la « Tinda » propre au Sahara algérien, souligne l’ARPC.

La pose de la première pierre de cet ouvrage par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, est prévue durant le mois de juillet en cours. (APS)
http://www.algerie1.com/flash-dactu/sig ... cheologie/
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