Industrie aéronautique en Algérie

Toutes les discussions a propos de la politique, de l'économie et de la société Algérienne (uniquement)
Avatar de l’utilisateur

mohhaider
Raqib (رقيب)
Raqib (رقيب)
Messages : 418
Inscription : 30 mars 2012, 15:49

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par mohhaider »

http://www.algerie1.com/actualite/le-pr ... -fin-2013/
Une équipe de jeunes ingénieurs chercheurs fabriquent actuellement au centre de soudage et de contrôle (CSC) de Bou Ismail dans la wilaya de Tipasa un prototype de drone algérien. Il sera opérationnel avant la fin de l’année 2013.

C’est ce qu’ont révélé les responsables de ce centre ce jeudi à l’occasion de la visite de ce centre par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Haraoubia.
« Je ne sais pas quelles armes seront utilisées pour la troisième guerre mondiale, si elle a lieu. Mais la quatrième se règlera à coups de massues. »
Albert Einstein
Avatar de l’utilisateur

feeback
Musaïd (مساعد)
Musaïd (مساعد)
Messages : 827
Inscription : 30 mars 2012, 12:40

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par feeback »

Vidéo

Topic author
AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22163
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 6 times

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par AAF 2020 »

Réalisé par une équipe d’ingénieurs Algériens : Un prototype de drone en fabrication à Bou Ismail

http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 39150].jpg

Réalisé par une équipe de jeunes ingénieurs de ce centre, le drone sera opérationnel avant la fin de l’année 2013, ont annoncé
des responsables du CSC au ministre au niveau de l’atelier de développement d’un système avionique avec des matériaux entièrement algériens.

Un prototype de drone algérien est en fabrication au Centre de soudage et de contrôle (CSC) de Bou Ismail, dans la wilaya de Tipasa, a-t-on constaté, jeudi, au cours de la visite de ce centre par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Haraoubia. Réalisé par une équipe de jeunes ingénieurs de ce centre, le drone sera opérationnel avant la fin de l’année 2013, ont annoncé des responsables du CSC au ministre au niveau de l’atelier de développement d’un système avionique avec des matériaux entièrement algériens. L'idée de ce prototype d’avion sans pilote a été lancée en 2010 lors de la visite du Président de la République à l’université de Ouargla. Elle s’est ensuite poursuivie par la réalisation des divers matériaux et équipements au niveau du centre de soudage et contrôle de Bou Ismail grâce à une équipe d’ingénieurs chevronnés qui ont travaillé sur une base de données de 1050 drones, a-t-on indiqué. Se félicitant des efforts des responsables du centre de recherche et du travail réalisé par les jeunes ingénieurs, M. Haraoubia a estimé, à cet égard, que le CSC est "à la pointe en matière de soudage et de contrôle, d’où le nombre important de conventions signées avec de grandes entreprises nationales (Sonatrach, Sonelgaz etc.) et internationales (Mittal steel, Samsung, Sonati)". Le CSC de Bou Ismail est une filiale du Centre de recherche scientifiques et techniques en soudage et contrôle de Annaba. Elle est riche de 30 années d’expérience en expertise et assistance technique spécialisée dans le soudage et contrôle non-destructifs. La délégation ministérielle s’est également rendue au Centre de recherche et d’analyses physico-chimique (CRAPC), installé dans le même site en attendant son transfert dans le nouveau siège en cours de réalisation à Tipasa. Le CRAPC est spécialisé dans le développement des techniques analytiques relatives la chimie des matériaux et de l’environnement. Cette structure de recherche s’est lancée dans un projet de coopération euro-méditerranéenne de contrôle des particules dans l’air qui permettra de faire un état des lieux de la pollution transfrontalière, a-t-on indiqué. Une expérience lancée par l’unité d'analyses et de développement technologique en environnement en milieu fermé est également mise en place sur le site.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/39150
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par tchpako »

(APS) dimanche 7 avril 2013 17 : 05
Le premier salon international de l’aéronautique et de l’espace d’Alger prévu au mois d’octobre

ALGER - Un salon international de l’aéronautique et de l’espace (Algeria International Air Show 2013) sera organisée en Algérie du 8 au 10 octobre prochains, annoncent dimanche les organisateurs.
http://www.aps.dz/Le-premier-salon-inte ... 95540.html
Image Image
Avatar de l’utilisateur

sadral
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 6579
Inscription : 03 avril 2012, 19:55
Has thanked : 1 time

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par sadral »

tchpako a écrit :
(APS) dimanche 7 avril 2013 17 : 05
Le premier salon international de l’aéronautique et de l’espace d’Alger prévu au mois d’octobre

ALGER - Un salon international de l’aéronautique et de l’espace (Algeria International Air Show 2013) sera organisée en Algérie du 8 au 10 octobre prochains, annoncent dimanche les organisateurs.
http://www.aps.dz/Le-premier-salon-inte ... 95540.html
Le 1er salon de l’aéronautique et de l’espace en octobre à Alger

Les amateurs du monde de l’aéronautique et de l’espace seront servis en automne, avec la tenue de la première édition de l’Algeria International Air Show.
Image

Organisé par World Trade Center Algeria et la bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat, l’Algeria International Air Show se veut le 1er salon de l’aéronautique et l’espace.

Les professionnels du domaine, entre constructeurs, sous-traitants et équipementiers, se réuniront pour l’occasion et pour la première fois et ce, afin d’impulser une nouvelle dynamique économique. Les dernières productions du domaine de l’aviation et de l’aéronautique de par le monde seront présentées lors de la rencontre.

Avec pour objectif affiché d’ouvrir le marché de l’aviation en Algérie et en faire un carrefour sur le continent, les organisateurs ont l’intention de renouveler l’expérience si elle s’avère concluante, à raison d’un évènement bisannuel.

Source : RadioAlgérie
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

milah
Djoundi (جندي)
Djoundi (جندي)
Messages : 2
Inscription : 13 janvier 2013, 11:44

Re: Industrie Aéronautique en Algerie

Message par milah »

anzar a écrit :Il y a un zéro en trop et de toutes façons ce genre de projet est toujours étouffé dans l'œuf
Oui en effet, ce projet risque encore aujourd'hui d'être étouffé dans l’œuf, mais la lutte continue, nous attendons encore les autorisations. Quant au 80 sièges, en fait il est en cours de développement, sa capacité a été portée à 100 sièges ou 20 tonnes de fret pour mieux répondre aux exigences du marché.

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par Sifax »

:koi: ça c'est pour le moins ambitieux :koi:
"nous" c'est qui ? (si j'ose demander)

milah
Djoundi (جندي)
Djoundi (جندي)
Messages : 2
Inscription : 13 janvier 2013, 11:44

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par milah »

Nous sommes des investisseurs Algériens et avons des partenaires Canadiens et Européens, il s'agit d'un projet qui doit répondre aux besoins de l'Afrique, du Moyen orient et de l'Asie du sud est. Mais encore une fois, c'est difficile, notre administration fait trainer les choses depuis que nous avons introduit le dossier d'investissement pour examen par le CNI, cad le 06 juin 2010.

Topic author
AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22163
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 6 times

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par AAF 2020 »

Premier essai d’un prototype de drone algérien le 5 juillet à Sidi Bel Abbes
ALGER- Le premier essai d’un prototype de drone algérien devra avoir lieu le 5 juillet prochain à Sidi Bel Abbes, a annoncé jeudi à Alger le directeur du Centre national de recherches en soudage et contrôle (CSC), Mustapha Yahi.

Le responsable qui s’exprimait dans une déclaration à la presse en marge de l’inauguration du nouveau siège du Centre par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a expliqué que l’équipe en charge du projet était à pied d’£uvre pour que le premier essai du drone ait lieu le 5 juillet prochain.

Une équipe de recherche du CSC, situé à Chéraga, a effectué des essais virtuels de ce projet scientifique, le premier du genre en Algérie.

La plate-forme technologique de Bou-Ismail (Tipasa) abrite l’atelier de réalisation du drone.
http://www.aps.dz/Premier-essai-d-un-prototype-de.html
Avatar de l’utilisateur

anzar
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 21645
Inscription : 21 mars 2012, 11:50
Been thanked : 2 times

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par anzar »

Cheb3ouna khorti
Image

Topic author
AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22163
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 6 times

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par AAF 2020 »

L’Algérie en mesure de développer une industrie de maintenance aéronautique performante
Image
ALGER - L’Algérie dispose de moyens humains et matériels pour développer une industrie de maintenance aéronautique performante qui réponde aux normes internationales, le Centre de maintenance de la compagnie nationale Tassili Airlines (TAL) situé à Dar El Beida (Alger), en est une parfaite illustration, a estimé Salah Abdelhali, directeur technique de ce centre.
"La confiance en la compétence des cadres algériens et une bonne gestion de l’entreprise, sont les éléments à la base des performances réalisées par ce centre de maintenance", a indiqué ce responsable dans un entretien à l’APS.
Le centre réceptionné en 2010 par la compagnie aérienne TAL, regroupe une centaine d’ingénieurs et de techniciens supérieurs en aéronautique (TAS) formés en Algérie, permet d’assurer la maintenance en Engineering, d’une flotte composée aujourd’hui de 31 appareils dont 4 Boeing 37-800 NG, 4 Bombardiers Q 400 de 74 places ainsi que quatre Q200 de 37 places acquis en 2008.
C’est qu’au sein de la compagnie TAL, le maître mot étant la "sécurité des passagers avant tout" et ce principe fondamental inculqué aux équipes chargées de la maintenance est nettement perceptible au visiteur dés qu’il pénètre à l’intérieur de cette base.
Une dizaine d’aéronefs et d’hélicoptères de différentes tailles étaient pris en charge par les équipes de maintenance qui s’attelaient à exécuter les opérations de routine exigées par les "chek-visits" (opération de révision) conformément au manuel élaboré par les constructeurs, a-t-on constaté.
D’une largeur de 77,14 mètres et d’une profondeur de plus de 60 mètres, le centre de maintenance de TAL dont les travaux ont été lancés en 2007, est destiné essentiellement à la maintenance des aéronefs qui composent actuellement la flotte de cette compagnie.
Réalisé par une société canadienne, il est protégé par trois systèmes anti-incendies conformes aux standards de la norme NFPA 409. Et par souci de préservation de l’environnement et de la nappe phréatique, à titre d’exemple, le bâtiment est doté d’un système de récupération de produits chimiques non dégradables.
Les huiles, les lubrifiants et kérosène, une fois récupérés, sont mis à la disposition des services compétents de Naftal pour traitement.
Au plan de la formation, TAL a bénéficié des accords conclus avec les constructeurs d’avions qui prévoient des formations pour le personnel technique lors de l’acquisition de nouveaux appareils, selon M. Abdelhali.
De même, la compagnie adopte une politique de formation qui va au-delà de ces accords en formant ces propres formateurs à l’étranger.
"Dans ce contexte, deux instructeurs ont été envoyés fin 2013 en Europe pour se spécialiser dans les techniques de maintenance et assurer, par la suite, la formation de cadres en Algérie", a fait savoir ce responsable technique, mettant en exergue les avantages de cette formule en termes de coût et de transfert de savoir-faire.
"L’objectif visé étant d’avoir des formateurs algériens de haut niveau au lieu de faire venir des étrangers à des coûts excessifs", a-t-il souligné.
A titre d’exemple, la prestation de service pour la réparation d’un moteur d’un bombardier Q400 coûte la bagatelle de 100.000 euros (plus d’un milliard de centimes) sans compter les frais de déplacement de l’appareil (vers l’étranger) et le coût de l’immobilisation, alors que la même opération peut être assurée en trois semaines avec six techniciens algériens en respectant les normes de sécurité internationales en la matière.
M. Abdelhali a fait ressortir, dans ce sens, les gains en devises réalisés par TAL en prenant en charge, par ses propres moyens, les opérations de maintenance au niveau de sa base.
Concernant l’approvisionnement en pièces de rechange, un volet important du département maintenance, des avis d’appels d’offres sont lancés par la compagnie au gré des besoins, pour sélectionner les meilleures offres.
"Nous prenons en considération les délais de livraison et les prix des pièces tout en respectant les procédures de passation de marchés conformément à la réglementation en vigueur", a-t-il affirmé.
Aussi, TAL a signé une cinquantaine de conventions avec des fournisseurs en pièces aéronautiques qui sont disposées dans son magasin principal attenant au centre de maintenance.
"Les conditions de stockage de ces pièces sont réglementées dans ce dépôt qui répond aux normes imposées par les organismes de transport aérien internationaux, liées entre autres, à la température de stockage".
Le hangar au standard international répond à toutes les normes, y compris les normes anti-incendie. En cas de feu, en 12 minutes le site sera inondé en totalité d’une mousse pour empêcher la propagation de l’incendie, selon les explications fournies à l’APS par les équipes de maintenance de TAL.
Interrogé sur les difficultés rencontrées dans l’accomplissement de leur tâche, M. Abdelhali a relevé notamment l’ensablement des moteurs lors des vols à destination du Sud et les hautes températures qui caractérisent ces régions et détériorent les moteurs.
En dépit de ces aléas, le personnel de la maintenance "veille au grain" pour assurer régulièrement les prestations de service vers le Sud d’autant que les pouvoirs publics accordent la priorité au désenclavement de ces régions, a-t-il rappelé.
Au volet partenariat public-public, les compagnies nationales Tassili Airlines et Air Algérie travaillent en complémentarité et développent au niveau de la maintenance une coopération "exemplaire", a estimé ce directeur technique. Ainsi, la maintenance périodique des quatre Boeing de TAL est assurée par les équipes techniques de la compagnie d’Air Algérie, qui assure également une assistance dans les escales à l’étranger au profit des avions de TAL.
"Notre objectif est la complémentarité avec Air Algérie à travers une coopération active avec cet opérateur public ce qui profite aux voyageurs".
En 2013, TAL qui couvre à ce jour 14 wilayas, a inauguré en décembre 2013, la ligne Adrar-Oran-Adrar renforçant ainsi son réseau domestique.
La compagnie aérienne, créée en mars 1998, en vertu d’une joint-venture entre Sonatrach et Air Algérie avant de devenir une filiale à 100% de Sonatrach en avril 2005, a transporté prés de 600.000 voyageurs, un chiffre en "nette évolution" par rapport à 2012.
http://www.aps.dz/#fragment-144672

Topic author
AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22163
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 6 times

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par AAF 2020 »

Un drone réalisé à Oran grâce au partenariat université-industrie
Image
ORAN - Un drone à usage environnemental a vu le jour à l'Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran (USTO-MB) qui signe sa première réalisation dans ce domaine en partenariat avec le secteur industriel, a indiqué jeudi le responsable du laboratoire compétent de cet établissement d'enseignement supérieur.
Porté par une thèse de recherche en post-graduation, ce prototype "Made in Algeria" matérialise "la première opération de partenariat avec le secteur économique", a précisé à l'APS le Professeur Bachir Imine, directeur du Laboratoire d'aéronautique et systèmes propulsifs (LASP) de l'USTO-MB.
Des appareils de même type ont été déjà produits au niveau de ce laboratoire de recherche créé en 2009, mais le nouveau modèle est "le premier à marquer la contribution de l'USTO-MB au titre de la coopération avec l'industrie aéronautique algérienne", a fait valoir le Pr. Imine.
Le drone en question a pour vocation essentielle "le vol de reconnaissance pour diverses missions à caractère environnemental", a-t-il expliqué, citant, entre autres applications, la surveillance des forêts (prévention d'incendies), le contrôle de la pêche et les prévisions météorologiques.
Grâce aux images transmises par le biais d'une caméra embarquée, cet appareil fournira des informations utiles à la gestion des secteurs cités et d'autres encore comme la régulation du trafic routier et les mesures cartographiques.
Ce nouveau prototype qui peut être catapulté à la main du fait de sa légèreté (3 kg) et de sa petite envergure (1,40 m), se distingue également par ses spécificités techniques lui permettant de voler jusqu'à 400 m d'altitude avec une durée d'autonomie estimée à une heure.
En outre, une nouvelle impulsion est escomptée au plan de la recherche à la faveur de la prochaine acquisition, par ce même Laboratoire, d'un équipement de pointe appelé "soufflerie", qui consiste en un canal d'essai permettant d'expérimenter l'effet du vent sur l'appareil.
Cette dotation soutenue par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT) offrira "une meilleure précision des résultats expérimentaux", a souligné le Pr. Imine.
Par ailleurs, une équipe de chercheurs de ce laboratoire effectuera un séjour académique en mai prochain à la faculté de l'aérospatiale de l'Université nationale technique de l'Ukraine, au titre d'une convention signée en ce sens en novembre dernier à l'USTO-MB.
http://www.aps.dz/fr/regions/4351-un-dr ... -industrie

Topic author
AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22163
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 6 times

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par AAF 2020 »

Institut d’aéronautique et des études spatiales de Blida : Le premier drone algérien décollera en 2015
Image
L’université de Blida a abrité un workshop international sur les matériaux composites.
Des Américains, des Français et des représentants d’Airbus ont participé à une rencontre sur l’aéronautique.
La recherche en matière d’études aéronautiques s’oriente de plus en plus vers l’innovation dans le domaine des matériaux composites, plus légers, plus durs, moins chers et, donc, moins consommateurs d’énergie.
L’Algérie, avec un territoire aussi étendu et une géologie très riche, présente une réelle opportunité dans le développement des recherches/innovations dans la conception de nouveaux matériaux ayant trait au domaine de l’aéronautique.
La recherche dans le domaine des matériaux dits composites concerne aussi bien le militaire que l’aviation civile (transport, climatologie, surveillance des forêts…). Les Airbus A350 fabriqués à hauteur de 90% en matériaux composites seront probablement commercialisés dans quatre à cinq ans, a-t-on appris lors du premier workshop international tenu récemment à l’université de Blida et portant sur les matériaux composites dans le domaine de l’aéronautique. Cette rencontre, organisée par l’Institut d’aéronautique et des études spatiales de Blida (IAES), a réuni les pionniers de l’aéronautique au niveau mondial (USA, France, Belgique, Allemagne, Afrique du Sud, le représentant d’Airbus…).
Selon Amina Benkheda, directrice de l’IAES. Cet événement se tient dans une optique de rapprochement des trois pôles, chercheurs, étudiants et concepteurs. «L’université de Blida1 va voir tout prochainement l’installation officielle d’un consortium qui va regrouper, dans le cadre d’une vision intégrée, tous les acteurs au niveau national activant dans le domaine de l’aéronautique. L’université se doit de travailler avec le secteur utilisateur. Nous avons des chercheurs algériens qui ont obtenu des brevets dans la recherche en matériaux composites. En ce qui nous concerne, et déjà en première phase, l’IAES de Blida va se lancer dans le management aéroportuaire et des études spatiales, ceci pour se mettre au diapason de la demande sociale» a-t-elle déclaré.
Budget de recherche plus souple
Par ailleurs, il faut aussi rendre l’allocation et la gestion de budgets de recherche plus souples. «La technologie, c’est soit qu’on l’achète, soit qu’on l’invente. Actuellement, on est toujours à l’échelle du laboratoire en matière de technologie aéronautique qui est très coûteuse, pointue et consommatrice de moyens financiers. Sur le plan réglementaire, on demande, plus d’autonomie dans la gestion des budgets au niveau de nos laboratoires de recherche mais, aussi, on demande des opportunités de partenariat avec tous les acteurs économiques» a déclaré le Dr Rahmouni, enseignant-chercheur au niveau de l’IAES (université Blida 1).
Le premier drone algérien décollera en 2015, a-t-on appris lors de ce workshop. «Le premier drone algérien à usage civil sera opérationnel en 2015. Le plus grand problème des drones est la sécurisation du matériel volant dans sa partie commande. Ce dernier fonctionne avec un système de pilotage à distance qu’il faut sécuriser avant toute tentative de premier vol» a déclaré, lors de cet événement, S. Bouchouchi, directeur de la gestion technique à Air Algérie. Imine Bachir, directeur du laboratoire de l’aéronautique et système de pilotage à l’université d’Oran, a parlé, quant à lui, d’une proposition de projet de conception, de réalisation et de mise en service d’un drone de surveillance des infrastructures de l’entreprise Sonatrach, en partenariat avec un laboratoire vénézuélien.
http://www.elwatan.com/regions/centre/b ... 90_150.php

Topic author
AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22163
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 6 times

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par AAF 2020 »

Etablissement de construction aéronautique de Tafraoui (Oran): présentation d'un nouveau type d’avion dédié à l’agriculture
Image
L’établissement de construction aéronautique relevant de l’ANP, basé à Tafraoui (Oran), expose son nouveau type d’avion dédié au domaine de l’agriculture
ORAN - L’établissement de construction aéronautique relevant de l’Armée nationale populaire (ANP), basé à Tafraoui (Oran), a exposé mercredi son nouveau type d’avion dédié au domaine de l’agriculture.
"Ce nouveau modèle d’avion reflète le développement technologique requis par l’entreprise dans le domaine de la fabrication aéronautique. Cet appareil est doté d’options et est caractérisé par des normes qui répondent aux différentes exigences du domaine agricole", a affirmé le directeur général de l’établissement, le colonel Boulenouar Ziani, en marge d’une visite guidée au profit des journalistes, présidée par le commandant air de la 2ème Région militaire (RM), le général Abdelkrim Douaissia.
A cette occasion, les cadres de l’ECA ont présenté les différentes options et caractéristiques de ce nouvel appareil "Safir 43 E Agricole", qui constitue le troisième type d’avions réalisés par l’établissement, après les deux premiers de types "Firnas 142" et "Safir 43", construits respectivement en 2003 et 2004.
Ce nouvel avion 100% made in Algérie, qui constitue la nouveauté dans cet établissement, est équipé par des accessoires et des moyens couvrant les besoins du domaine agricole, notamment pour l'aspersion de pesticides et la lutte anti-acridienne, selon le colonel Ziani.
En réalisant ce modèle d’avion, le fabricant a pris en considération l’extension de la capacité de stockage des liquides d’aspersion. L’avion "Safir 43 E agricole" est ainsi doté d’un réservoir de 300 litres et des systèmes modernes d’arrosage.
Selon les explications fournis à la presse, cet avion a la capacité de traiter, en une opération, une superficie de 300 hectares dans une durée d’épandage de 40 minutes.
Cet appareil peut également effectuer des missions agricoles à hauteur de 10 mètres d’altitude, un plafond de 5.000 mètres et à une vitesse maximale de 330 kilomètres/heure. Il regroupe des caractéristiques des deux anciens modèles, en plus d’autres options, a indiqué le même responsable.
Inscrite dans le cadre du plan de communication élaboré par l’état-major de l’ANP visant la concrétisation d’une politique d’ouverture sur la société, cette visite guidée a permis aux représentants de la presse nationale de s’informer des moyens et outils modernes dont est doté cet établissement à caractère industriel et commercial, à savoir les laboratoires dédiés au développement des moteurs d’avions et leur maintenance et les ateliers de fabrication de pièces de rechange et de montage.
L’ECA vise à promouvoir son activité industrielle à travers le développement de différents types de moteurs aéronautiques tels ceux des hélicoptères et les accessoires d'avions, en plus de l’intégration à la sous-traitance industrielle.
Cette entreprise, qui emploie 80 % de personnel civil dont 34 % féminin, a été créée en 1993.
http://www.aps.dz/economie/7515-etablis ... griculture

The_Iceman
Djoundi (جندي)
Djoundi (جندي)
Messages : 18
Inscription : 13 septembre 2013, 03:24

Re: Industrie Aéronautique en Algérie

Message par The_Iceman »

Il regroupe plusieurs entreprises et instituts de recherche
L’Algérie se dote d’un consortium aéronautique



07
juil. 2014 13:08

L’université de Blida a reçu un avion Bombardier à des fins pédagogiques


L’Algérie veut se lancer dans l’industrie aéronautique. Elle compte aligner les premiers jalons de cette industrie en se dotant d’un consortium d’entreprises dédié exclusivement à la recherche et au développement susceptible d’aboutir par la suite en une plateforme de sous-traitance de l’aéronautique et du spatial.



L’initiative de la création d’un consortium devant prendre en charge tout ce qui est en relation avec la pédagogie, la recherche et le développement, émane d’une vingtaine d’entreprises économiques, d’instituts de recherche et développement et de compagnies aériennes.

Le consortium regroupe en effet l’Institut d’aéronautique et des études spatiales de l’université Saâd-Dahleb de Blida, de la Direction générale de la recherche scientifique, de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), de la Direction de l’aviation civile (DACM), l’Établissement national de la navigation aérienne (ENNA), l’Office national de météorologie (ONM). Il est également composé de plusieurs entreprises à l’image de Air Algérie, Tassili Airlines, Tassili Travail Aérien, Air Express, Star Aviation, de la Société de gestion de services et d’infrastructures aéroportuaires (SGSIA), et de l’Entreprise de gestion de services aéroportuaires Alger (EGSA Alger).

S’érigeant en une entité de consultation, d’orientation et de concertation scientifique, ce consortium devrait permettre à l’Algérie de disposer d’un outil performant à même d’optimiser les capacités existantes dans le domaine du transport aérien, de l’aéronautique et de l’aérospatial.

Lors de la cérémonie officielle de l’installation de ce consortium, l’Institut d’aéronautique et des études spatiales de l’université Saâd-Dahleb de Blida a reçu, à titre gracieux et à des fins pédagogiques, un prototype de l’avion challenger 300 de la firme canadienne Bombardier.

L’occasion était également pour les présents à cette cérémonie de lancer un appel aux entités formatrices pour qu’elles se focalisent davantage sur les «petits métiers» professionnels en relation avec le secteur. L’Algérie en dispose de plusieurs d’ailleurs, mais ils préfèrent exercer dans la discrétion. Somemi en est la parfaite illustration. Cette entreprise implantée à Taher, dans la wilaya de Jijel, produit en sous-traitance et depuis 2001 des pièces aéronautiques pour plusieurs constructeurs d’avions.

http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 72_340.php
Répondre

Revenir à « Actualités en Algérie »