Exportations d'Armes dans le Monde

[sadral]

La perspective d'une finalisation en mars 2014 du contrat du Rafale en Inde s'éloigne

Le ministre de la Défense indien a suggéré ce mercredi 30 octobre que le contrat de 15 milliards de dollars portant sur l'achat de 126 Rafale de Dassault Aviation ne serait pas conclu rapidement. Le dénouement pourrait intervenir après les élections législatives indiennes, pas avant juin 2014, alors que la Confédération de l'industrie indienne avait évoqué une signature définitive avant mars 2014.


Nouveau rebondissement dans la finalisation du contrat de 15 milliards de dollars portant sur l'achat de 126 Rafale de Dassault Aviation par l'Inde. Le ministre de la Défense indien, Arackaparambil Kurian Antony, a indiqué ce mercredi 30 octobre qu'il restait de nombreuses étapes à franchir.

UN PROCESSUS LOURD POUR ÉVITER TOUTE CORRUPTION

Le ministre a précisé qu'il ne pouvait s'immiscer dans le travail du Comité de négociation de contrat (CNC) qui étudie actuellement ce contrat qui doit permettre à l'Inde de moderniser sa défense aérienne.
Après le passage devant le CNC, le contrat passera au filtre de "quatre ou cinq mécanismes" avant d'être étudié par les ministres de la Défense et des Finances et enfin d'être visé par le cabinet du gouvernement, a-t-il expliqué, justifiant toutes ces étapes par l'impératif d'éviter toute corruption.
Les chances de conclure ce premier contrat à l'export pour le Rafale avant les élections législatives indiennes au printemps prochain se réduisent fortement. Pourtant, le 17 octobre dernier, Reuters révélait qu'une signature devait intervenir au cours de cette année fiscale, soit d'ici mars 2014.

RISQUE D'UN REPORT DE LA PREMIÈRE LIVRAISON À 2017

La date de la signature est d'autant plus importante que le projet de loi de programmation militaire 2014-2019, examiné au Parlement, prévoit que les exportations de Rafale prendront le relais de la commande publique en 2016.
Or, Dassault considère qu'il faudra trois ans à partir de la signature du contrat pour livrer le premier appareil commandé par l'Inde. Une signature après les élections indiennes reporterait la première livraison à 2017.

http://www.usinenouvelle.com/article/la ... ne.N213592

[AAF 2020]

Drones: la Russie lorgne sur 5% du marché mondial (Rosoboronexport)
ù

Au cours des 10 prochaines années, la Russie pourrait s'adjuger jusqu'à 5% du marché mondial des drones, a annoncé vendredi à RIA Novosti Mikhaïl Zavaliy, chef de la délégation de l'exportateur d'armements russe Rosoboronexport au 13e Salon aérospatial international Dubai Airshow 2013 qui s'ouvre le 17 novembre.

"Avec une bonne organisation des travaux, nous pourrions occuper 3 à 5% du marché mondial", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Des drones de différents usages ont été fabriqués en URSS au XXe siècle. Cependant, dans les années 1990, l'expérience acquise en la matière a été négligée, ce qui a amené la Russie à prendre du retard par rapport aux principaux constructeurs mondiaux de ce matériel.

Selon M. Zavaliy, le pays produit actuellement des drones compétitifs tels que ZALA-421-16, Orlan-10, Eleron-10 et autres. Ces appareils répondent aux exigences requises et surpassent même en autonomie, altitude et durée de vol les engins similaires de fabrication étrangère.

L'expert a rappelé que des avions sans pilote étaient largement utilisés dans les forces armées.

"Il est indispensable de développer la production de drones militaires. Selon les principaux experts internationaux, les chasseurs de sixième génération seront télécommandés, tandis que la part des avions et des hélicoptères pilotés chutera dans l'armée de l'air des pays industrialisés à 40%", a indiqué le responsable de Rosoboronexport.

Entre 2003 et 2012, 38 pays ont acheté des drones pour un montant de 3,57 milliards de dollars. Selon les analystes de Forecast International, le marché mondial des appareils de ce type continuera à croître pour atteindre environ 70 milliards de dollars d'ici 10 ans. Les principaux fournisseurs de drones, Israël et les Etats-Unis, se partagent actuellement 70% du marché. A moyenne échéance, la Chine rejoindra ces deux leaders.

http://fr.ria.ru/defense/20131115/199797801.html

[AAF 2020]

Russie: les exportations d'hélicoptères militaires ont décuplé en 10 ans

Les exportations russes d'hélicoptères militaires et de transport militaire ont décuplé en dix ans, a annoncé vendredi à Moscou Mikhaïl Zavaliy, responsable de l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport), à la veille du 13e Salon Dubai Airshow.
"Rien qu'en 2013, les exportations d'hélicoptères augmenteront de plus de 20% par rapport à 2012. Il s'agit d'une tendance stable. En 2001, nous avions exporté 12 hélicoptères seulement, cette année, nous en exporterons plus de 130", a indiqué M.Zavaliy dans une interview à RIA Novosti.
Les hélicoptères représentent le secteur le plus dynamique de l'industrie de défense russe. "Cela s'explique par la demande croissante du marché pour les hélicoptères et par la politique de l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) visant à promouvoir les hélicoptères russes. Nous avons élargi nos exportations, accédant notamment au marché du Proche-Orient", a indiqué M.Zavaliy.

http://fr.ria.ru/defense/20131115/199797426.html

[Youma]

US Companies Look Overseas For Sales; Non-US Firms Look to US

Nov. 16, 2013 - 01:24PM

WASHINGTON — That major defense companies are trying to find business opportunities outside of their traditional markets is no surprise. Budget crunches in Europe and the US, the traditional powerhouses of defense spending, are already straining contractors.

But the strategies those companies pursue reflects an interesting perspective on how the US market is viewed: US contractors are looking to grow, especially in the Middle East where acquisition dollars are on the rise; European contractors are looking to stake their claim to the US market, still the richest in the world.

“It doesn’t have to be an up cycle, it only has to be an up cycle for us,” said Michael Andersson, executive vice president for Saab North America.

Saab recently moved to consolidate its US holdings, part of an effort to gain greater market share in the US. That may be a surprising move in a market that isn’t flush with cash, but the sheer magnitude of the US budget paired with upheaval in the acquisition world caused by cuts provides real opportunity.

“It’s clearly the biggest market in the world,” Andersson said. “Change is good for us because it means changes in strategy and behavior on the customer side. Change means opportunity for us.”

Other European companies, such as the French group Safran, are also pushing to increase their profile and business in the US. But they aren’t just focusing on the US, joining the scrum turning toward the Middle East where acquisition dollars are flowing.

US contractor Textron Systems has seen its international sales climb from 7 percent of revenue to 35 percent in the past five years, a staggering rise driven by sales in the Middle East.

Part of that increase reflects regional instability, especially due to saber rattling from Iran. But the company is also making a concerted effort to have more of a footprint locally.

“What we’ve done over the last year is really rethought our business development organization, and instead of having people flying over from the states to our customers overseas, what we’re doing is putting people in country,” said Ellen Lord, CEO of Textron Systems.

“One has to think carefully about the individual that you put in country. You want someone who speaks the language, who hopefully has had experience there. We find when you have individuals with strong military backgrounds it’s helpful. It’s just a process of understanding what the requirements are for the job, and then going and sourcing the correct individuals.”

That type of approach, emphasizing local connections, had been a trademark of European operations in the Middle East for years. European executives have been confident in the past that such a presence would give them a leg up over US competitors increasingly focused on the region.

But the US shift to put more local people on the ground is having an effect and helping to create record years for US foreign military sales, the apparatus that allows companies to sell military goods overseas, said Andrew Shapiro, a former senior State Department official.

“What we have found over the last couple of years is that US defense sales overseas have increased,” said Shapiro, who is a managing director at Beacon Global Strategies. “There will be winners and there will be losers. Those companies that will be successful in developing markets overseas will be those that invest in the capacity to meet the needs of those customers.”

That logic — investing locally to establish a base — can also be applied to the European companies trying to grow in the US. Creating that base will help some companies capitalize on what some experts view as one of the weakest incumbency advantages for Pentagon contractors in years. Budget cuts inherently push the acquisition workforce toward innovation, Shapiro said.

“I wouldn’t say across the board that it’s open season for any company to penetrate the Pentagon market, but what I would say is for companies that have unique capabilities that fill unique niches in a cost-effective way, there may be opportunities worth exploring,” Shapiro said.

Andersson said Saab isn’t trying to supplant prime contractors but to leverage existing technology to partner with US contractors.

“Some of what we have in our portfolio creates good partnerships with the larger primes,” he said. “We’re starting from a fairly small footprint and are trying to grow. To some extent we’re a niche player, we have niche products for certain niche customers.”

What triggered Saab’s decision to grow in the US is the same issue that’s triggering US firms to push overseas, especially in the Middle East: domestic budget cuts. In Saab’s case, the Swedish government drastically cut funding.

“We learned through that transformation that we have to go global,” Andersson said.

And even with some of the changes to US spending in the past five years, the company is confident in its decision.

“The challenges that most people see here today, are something that we saw back then,” he said. “Depending on where you come from and the perspective you have, the glass is either half empty or half full. For us it’s half full or more. It’s a long-term strategy and we’re a very patient company.”

http://www.defensenews.com/article/2013 ... ms-Look-US

[Youma]

Major Sales Expected as Dubai Airshow Changes Venues

Nov. 16, 2013 - 01:33PM

WASHINGTON AND LONDON — Organizers describe the Dubai Airshow as the world’s “fastest growing air show,” and this year it is getting even bigger.

As the US and European military markets have cooled in recent years, Middle Eastern defense markets have boomed and the Dubai Airshow has been no exception.

This year, the show is the inaugural event for the exhibition center at Dubai World Central, a vast logistics, airport and industrial complex emerging from the desert at Jebel Ali between Dubai and Abu Dhabi.

The airport opened for its first commercial flight in late October. The air show was previously held at Dubai International Airport.

Organizers are expecting a considerable number of high-value contract announcements at this year’s show.

“We have a healthy order book in place, and I do see a perfect storm forming [again] and hope we can match and even beat our previous records,” said Sharief Fahmy, chief executive of F&E Aerospace, the Dubai Airshow organizer. “We announced $63 billion worth of [airline] orders in 2011. However, a perfect storm in 2007 led to $150 billion in announcements.”

Fahmy noted that many Middle Eastern nations are looking for an “interim solution” since the Lockheed Martin F-35 joint strike fighter “is not ready for the region as of yet.”

The Eurofighter Typhoon, Boeing F/A-18 Super Hornet and the Dassault Rafale are all scheduled to fly this year.

The air show will consume the entire 645,000-square-foot exhibition space in a single hall about the size of seven American football fields. The space is double the size of the previous Dubai Airshow location.

A major advantage of moving the show from the international airport to Dubai World Central is less commercial flight traffic. This is expected to aid the flight demonstrations.

A US Air Force Boeing B-1 bomber and a Lockheed Martin F-22 fighter, which are both deployed in the region, are expected to conduct flybys during the show.

Fahmy said F&E Aerospace estimates a 5 percent rise in industry attendance. More than 60,000 people are expected to attend. The number of exhibitors booked for the show tops 1,000, up 11 percent on the previous show.

While many US companies have scaled back attendance at European air shows, they are participating heavily in Middle Eastern and Asian exhibitions. US attendance at the show is also expected to increase by 11 percent, Fahmy said.

Dubai is the “world’s fastest growing air show” according to Fahmy. “With Dubai and the Middle East continuing to attract aerospace industry growth, we expect the air show to be part of that expansion,” he said.

“I see Dubai as an international show,” he added. “It is already doing very well connecting east with west, and we intend to improve on that.

“We want to grow the level of engagement with delegations from around the world as we continue to grow as an air show. What I’m hoping to do is develop a global air show for the industry.”

http://www.defensenews.com/article/2013 ... ges-Venues

[AAF 2020]

Russie: pour plus de 13 mds USD d'exportations d'armements en 2013 (Rostec)

L'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) livrera en 2013 à l'étranger pour plus de 13 milliards de dollars d'armements et de matériels militaires, a annoncé lundi à Dubaï le président du holding russe de hautes technologies Rostec Sergueï Tchemezov.

"Cette année, les exportations de Rosoboronexport dépasseront légèrement 13 milliards de dollars", a déclaré M.Tchemezov devant les journalistes au 13e Salon aérospatial international Dubai Airshow 2013 qui s'est ouvert dimanche 17 novembre.

Et d'ajouter qu'à ce jour, le carnet des commandes de l'exportateur d'armements russe Rosoboronexport se chiffrait à près de 38 milliards de dollars.

http://fr.ria.ru/defense/20131118/199814888.html

[Youma]

Trés bon article !!!

http://www.defensenews.com/article/2013 ... ion-Market

[sadral]

French firm pitches ‘off-the-shelf’ frigate as AG shipbuilding report looms

[img]http://ipolitics_assets.s3.amazonaws.com/wp-content/uploads/2013/11/DCNS-FREMM-1024x680.jpg[/img]

A major French shipbuilder is prepared to offer Canada its “off-the-shelf” design to replace the country’s ageing destroyers and frigates.

At a dinner at the Chateau Laurier in Ottawa Wednesday night, French naval defence company DCNS presented its plan to replace Canada’s surface combat fleet.

DCNS Chairman and CEO Patrick Boissier said the already-designed French multi-mission frigate, also known as FREMM, is the best option for Canada’s plan to build 15 new service combatants. The company prides itself on the fact that it has designed customized warships for more than 30 countries.http://www.ipolitics.ca/2013/11/21/fren ... ort-looms/

[AAF 2020]

La Russie livrera 12 chasseurs Su-30K dans un pays africain

Douze chasseurs russes de type Su-30K seront livrés dans un pays d'Afrique du Sud, a annoncé vendredi Mikhaïl Zavaliy, le chef de la délégation de l'exportateur d'armements russe Rosoboronexport au 13e Salon aéronautique international de Dubaï.
"Des chasseurs seront fournis à un pays d'Afrique du Sud. Dans un premier temps, nous y livreront 12 unités sur 18", a indiqué l'interlocuteur de l'agence avant d'ajouter que la livraison de six appareils supplémentaires était encore débattue.
En octobre dernier, une délégation gouvernementale russe conduite par le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine a examiné les perspectives de la coopération militaire et technique avec l'Angola. La partie russe a alors précisé que Moscou envisageait d'élargir son influence dans la région. Des médias ont fait entendre que les parties avaient conclu un contrat prévoyant la livraison de chasseurs russes en Angola.
Le Salon aéronautique de Dubaï se tient tous les deux ans depuis 1989 sous le patronage du ministère émirati de la Défense. Cette année, il a réuni 23 organisations russes, dont le holding russe de hautes technologies Rostec, l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport), le groupe aéronautique Oboronprom, les avionneurs Sukhoi et MiG, le motoriste Saliout.

http://fr.ria.ru/defense/20131123/199854820.html

[AAF 2020]

PO/Afrique du Nord: la Russie livrera des hélicoptères pour 5 mds USD

La Russie possède un portefeuille de contrats prévoyant la livraison d'hélicoptères pour près de 5 milliards de dollars au Proche-Orient et en Afrique du Nord, a annoncé vendredi Mikhaïl Zavaliy, le chef de la délégation de l'exportateur d'armements russe Rosoboronexport au 13e Salon aéronautique international de Dubaï.
"Le volume total des commandes constitue à présent près de 5 milliards de dollars", a indiqué M.Zavaliy à RIA Novosti.
Le Salon aéronautique de Dubaï se tient tous les deux ans depuis 1989 sous le patronage du ministère émirati de la Défense. Cette année, il a réuni 23 organisations russes, dont le holding russe de hautes technologies Rostec, l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport), le groupe aéronautique Oboronprom, les avionneurs Sukhoi et MiG, le motoriste Saliout.

http://fr.ria.ru/defense/20131123/199854617.html

[sadral]

Des services secrets étrangers empêchent la Russie d'exporter ses armements

Des services secrets étrangers cherchent souvent à empêcher la Russie de vendre ses armements lors des salons internationaux, a déclaré mercredi l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport).

"Des concurrents de sociétés russes et des services secrets d'Etats étrangers profitent souvent des salons d'armements internationaux pour collecter des informations économiques, militaires et techniques en vue de nuire à la coopération militaire et technique efficace entre la Russie et ses partenaires", a indiqué l'agence dans un communiqué.
Rosobonexport n'a cependant fourni aucun exemple.

http://fr.ria.ru/world/20131127/199887496.html

[sadral]

over the competition

This year, the Russian equity index in the global supply is expected to peak in the last eight years




Russia will retain its position among arms exporters, despite the increasing competition in the global market. This was announced by Director of the Center for Analysis of World Arms Trade (TSAMTO) Igor Korotchenko.


By the volume of conventional arms exports in 2013 Russia ranked second with 13.4 billion dollars.

http://rostec.ru/news/3709

[sadral]

Hollande et Trappier au brésil pour relancer le contrat Rafale



Le jeudi 12 décembre, le président de la république française François Hollande sera en visite officielle de deux jours sur les terres brésiliennes ; il sera accompagné d’un VRP de marque, en la personne d’Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Signe évident que la France cherche à relancer la vente de l’avion de combat Rafale au Brésil, et signe aussi que la vente d’un avion de combat ne peut se faire sans soutien politique et diplomatique.

http://portail-aviation.blogspot.fr/201 ... .html#more

[AAF 2020]

Armement: la Russie pourrait passer des commandes à l'Ukraine (Poutine)


La Russie est prête à mobiliser les capacités de l'industrie ukrainienne d'armement pour les besoins de ses forces armées, a indiqué mardi le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion de la commission interétatique russo-ukrainienne à Moscou.
"Nous sommes prêts à examiner une telle éventualité au fur et à mesure du rapprochement de nos économies, notamment l'engagement des capacités de l'industrie ukrainienne d'armement pour les besoins des forces armées de Russie", a déclaré le chef de l'Etat.
Et d'ajouter que les ministères de la Défense des deux pays avaient préparé des propositions en ce sens.
Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a relevé pour sa part que la mise en œuvre du plan d'action appelé à régler les restrictions économiques et commerciales permettrait d'approfondir le partenariat stratégique sur bien des axes (…). Il a cité l'aéronautique, les constructions navales et le nucléaire civil parmi les secteurs où les projets sont réalisés de façon insatisfaisante.
"Nous avons fixé certaines tâches concrètes. Il s'agit notamment de financer la construction des troisième et quatrième réacteurs de la centrale nucléaire de Khmelnitski, de mettre en place la coproduction en série de l'avion An-70 (…). Il ne nous reste qu'à effectuer certaines démarches concrètes", a conclu M.Ianoukovitch.

http://fr.ria.ru/world/20131217/200040769.html

[AAF 2020]

Défense : Rafale au Brésil, les leçons d’un échec


Vue d'artiste du Rafale aux couleurs brésiliennes
La sélection du Gripen NG suédois par le Brésil est incontestablement un revers pour Dassault Aviation et son Rafale. Une fois encore, le chasseur français perd une compétition qui était à sa portée. Chez l’avionneur, la déception se percevait au ton du communiqué publié hier soir, mais pas l’abattement. Depuis quelques semaines déjà, on n’y croyait plus vraiment, tant chez l’avionneur qu’au plus haut sommet de l’Etat.
A y regarder de plus près, cette défaite est à relativiser et ce, pour au moins trois raisons.

Le Rafale a d’autres prospects
Première d’entre elles, Dassault a d’autres prospects « chauds » dont le premier d’entre eux est l’Inde. Dans ce pays, le Rafale a été sélectionné, même si une négociation visiblement compliquée dure depuis près de deux ans pour définir les modalités techniques et financières de ce contrat, notamment sur les transferts de technologies.
Avec les Indiens, l’avionneur français explore un domaine assez nouveau pour lui, car son futur client lui demande une transmission de savoir-faire très élevée, d’un niveau jamais atteint. D’où la longueur et la complexité des discussions en cours. Mais contrairement au Gripen NG, le Rafale ne comporte pas de composants américains, ce qui lui épargne de passer par les fourches caudines de la réglementation Itar. Le fait d’être 100 % français peut aussi avoir quelques avantages…
Par ailleurs, on peut se demander si la maison Dassault aurait eu les ressources suffisantes pour mener de front deux contrats, Inde et Brésil. « Il est difficile d’aller jusqu’à dire que Dassault avait fait une croix sur le Brésil, mais de fait, ils vont pouvoir se concentrer à fond sur l’Inde », analyse ce connaisseur du dossier.
Dassault a par ailleurs d’autres prospects, au Qatar et en Malaisie. Mais c’est aux Emirats arabes unis – qui ont exprimé un besoin pour une soixantaine de chasseurs polyvalents – que le Rafale va peut-être reprendre des couleurs. Le retrait du Typhoon d’EADS-BAE Systems-Finmeccanica relance les chances du Rafale… à condition que la France offre une solution financière et opérationnelle acceptable pour les EAU pour reprendre leurs 60 Mirage 2000-9. Par conséquent, le dossier de la vente du Rafale à l’étranger n’est pas (encore) clos.

Peu de conséquences industrielles et financières
Deuxième raison : au plan industriel et financier, l’échec du Rafale au Brésil n’aura aucune conséquence. Cet éventuel vente n’aurait été qu’un bonus pour le constructeur. En effet, la charge industrielle de la chaîne Rafale est assurée par les achats de la France (11 Rafale par an) pour au moins cinq ans : alors que le 125ème avion a été livré, il reste 55 appareils à construire pour la France, sur les 180 commandés dans le cadre de la tranche 4. Donc théoriquement, la chaîne est alimentée jusqu’en 2018 toute choses égales par ailleurs.
De plus, si un contrat export est signé en 2014 avec l’Inde, la Loi de programmation militaire prévoit de geler les livraisons de Rafale France à partir de 2017 pendant environ deux ans, ce qui repousserait les livraisons France à 2021. De quoi voir venir… Autre élément du dossier, la France doit normalement passer la commande de la tranche 5, afin d’atteindre la cible de la LPM soit 225 avions de combat en ligne. Ce qui prolongera la vie de la chaîne de quelques années supplémentaires.

Le poids des Falcon
Troisième raison : il n’y a pas que le Rafale dans la vie de Dassault. Même si c’est une question de prestige, le constructeur tire la grande majorité de ses revenus et de ses bénéfices de l’activité Falcon. Les bureaux d’études vont être bien chargés avec le lancement récent du 5X, et les usines du groupe produisent environ 60 à 70 avions d’affaires par an. Sans oublier que le militaire va continuer à alimenter les bureaux d’études avec la modernisation des ATL2, quelques travaux complémentaires sur le drone de combat Neuron et le standard F3R, dont la notification est attendue pour la fin de l’année.

Conclusion
Cette défaite fait mal au prestige des ailes françaises, c’est incontestable, mais pas à ses usines et ses emplois. Par contre, il ne faudrait pas que le contrat indien échappe à Dassault. Apparemment, du côté de Saint-Cloud, on croit dur comme fer à une signature avant mars 2014, fin de l’année fiscale en Inde.
Par ailleurs, la signature d’un contrat export est aussi une affaire capitale pour les finances de la France. En cas de signature, on repousse deux années de livraisons France, soit environ 2 Md€ de trésorerie gagnés pour Bercy. Car si aucun contrat n’est signé, la France s’est engagée à acheter les 11 Rafale par an à Dassault, via une clause de revoyure. Dans cette affaire, on croise les doigts autant à Saint-Cloud qu’à l’Elysée.

http://www.air-cosmos.com/defense/rafal ... echec.html