Crises Maliennes

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malikos
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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Tombouctou : Au moins trois personnes tuées suite à un raid de Barkhane
kibaru – 10-06-2019

Les faits se seraient produits depuis le samedi 8 juin dernier, dans le secteur de Raz El Ma, dans la région de Tombouctou.

Les forces françaises de l’Opération Barkhane y ont mené un raid sur un véhicule suspect. Trois personnes dont les noms suivent Ahmad AG Assadeck , Hamama AG Hamaty et Ali AG Abdallah, ont été tuées. Il s’agit selon des sources d’un père de famille Ahmad AG Assadeck et ses deux enfants. Selon le chef de la communauté Kel Razzaf Ichirifene, Mohamed Ali AG Mattahel, les personnes tuées n’étaient que de simples civils ne représentant aucune menace. Le père de famille laisse derrière lui une veuve et des orphelins sans assistance.Tombouctou : Au moins trois personnes tuées suite à un raid de Barkhane

Ainsi, la communauté, tout en condamnant « fermement cet acte odieux, demande que la justice soit rendue ». Cela, en plus de l’ouverture d’une enquête internationale afin d’établir les faits.

http://malijet.com/actualite-politique- ... e-bar.html

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Message par FULCRUM »

Ils ont ancrés le terrorisme pour de bon en Afrique, déjà que ces pays étaient dans la merde maintenant les occidentaux ont trouvé un nouveau moyen pour envahir militairement l'Afrique.

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Re: Conflit des Azawad au Mali

Message par malikos »

Oui, c’est tout simplement un pré-texte pour établir la base et exercer du pouvoir.


Même avant tout problème, les États-Unis voulaient des nouvelles bases en Afrique.
Et fondamentalement, aucun pays n’a accepté, étant donné le bilan des États-Unis et son impact une fois qu’ils ont établi une base. (Considérations de puissance pure et dure)

Les Français ont pour principal intérêt de protéger l'approvisionnement en uranium d'Arlit et à titre gratuit. Pour les prochaines générations, en soutenant les dirigeants corrompus du Mali et du Niger.

........................................................................................................................

Et oui, comme le "conflit" sert leurs intérêts mêmes, il n'y aura aucune incitation à réellement lutter contre le terrorisme ou à développer les pays. Tout cela est contraire à leurs intérêts. Ils bénéficient de la situation actuelle et la feront durer le plus longtemps possible ...

...........................................................................................................................

Personnellement, j’inviterais les Russes (Annaba) et les Chinois à établir une base "à côté" (Ain Guezzem) comme ils l’ont deaj fait à Djibouti. Pour les Chinois, je proposerais également un contrat pour la mise en place d'une installation (Ain Guezzem) de gaz / pétrole, mais principalement d'uranium d origine du Mali et du Niger…mais aussi d'Algérie.

...........................................................................................................................

En même temps, le coût de l'occupation devrait être plus élevé ... et je suppose qu'il le deviendra. Personnellement, je n'ai rien contre une nouvelle rébellion touareg ... Cela ouvrirait la voie à une approche plus offensive de la part des Algériens en supportant une autonomie à ces régions.
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Re: Conflit des Azawad au Mali

Message par FULCRUM »

Non ce n'est pas une bonne idée d'avoir des bases ici, les russes ne sont pas fiables et les chinois ne s'engagent jamais avec leurs alliés autant oublier ça!

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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FULCRUM a écrit :
12 juin 2019, 15:31
Non ce n'est pas une bonne idée d'avoir des bases ici, les russes ne sont pas fiables et les chinois ne s'engagent jamais avec leurs alliés autant oublier ça!
Transfer de la discussion si vous êtes d’accord. (Pour ne pas être dans l’autre trop HS)
https://forcesdz.com/viewtopic.php?f=24 ... 35#p244135

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Mali : le «jihad de la vache»
Giovanni Zanoletti , doctorant à l’Université de Paris Nanterre — 12 juin 2019 à 07:16
Au Sahel, le jihadisme est un produit des traumatismes qu’ont engendrés cinquante années d’accaparement foncier et de titrisation des terres.

Combattre la menace jihadiste : tel est devenu le pilier de la politique étrangère de la France au Sahel. Le bilan en est désastreux. La lecture sécuro-théologique du jihadisme et la militarisation du conflit malien qui s’est ensuivi ont rendu endémique la violence et l’ont étendue au centre du pays, mais aussi au Niger, au Burkina Faso et au Bénin.

https://medias.liberation.fr/photo/1226 ... &width=960
Près de Tessalit, au Mali, en mars 2013. Photo Kenzo Tribouillard. AFP
Or, plutôt que menace «criminelle» et «terroriste», le jihadisme est un produit des traumatismes sociopolitiques qu’ont engendrés cinquante années d’accaparement foncier et de titrisation des terres, au fil de la construction de l’Etat malien. Le processus d’«enclosure» (clôture) des terres «communes» ou «ouvertes» (dont la contribution à l’émergence de l’Etat moderne au Royaume-Uni, aux XVIIe et XVIIIe siècles a été mise en lumière par le grand historien Edward Thompson) est symptomatique du passage des institutions politiques d’«ancien régime» à des institutions stato-nationales qui sacralisent le droit de propriété exclusive de la terre, selon une logique capitaliste d’exploitation des ressources agricoles.

Avec l’indépendance du Mali, en 1960, l’émergence d’une classe nationale de fonctionnaires, de commerçants et d’hommes politiques, a reposé sur la captation des rentes aussi bien publiques que foncières. La titrisation de la terre, la privatisation des ressources agricoles au détriment des modes d’exploitation historiques (qui privilégiaient les droits d’usage sur le droit de propriété) ont entraîné la marginalisation des acteurs – aristocrates nomades, chefs coutumiers, paysans, bergers transhumants, pêcheurs – qui vivaient de ceux-ci et n’ont pu adhérer à la nouvelle Weltanschauung stato-nationale. Elles ont bénéficié aux élites urbaines pour qui l’indépendance et l’Etat dont elles devenaient les légataires représentaient une opportunité sans égale, et qui se sont taillé un habit républicain sur mesure.

Pâturages «ouverts» et «clôturés»
L’insertion des zones pastorales du centre et du nord dans l’espace stato-national s’est faite par la «bambarisation» forcée des modes de vie des populations touarègues, peuls et arabes, et par le renversement des relations historiques de dépendance entre aristocrates nomades et cultivateurs sédentaires, pour une part élevés au statut urbain et avantagés par leur proximité avec l’Etat. Dans un double contexte de réduction des pâturages «ouverts» par rapport aux parcelles «clôturées» et de déplacement vers le sud des parcours de transhumance, à la suite des sècheresses des années 1970-1980, les classes urbaines ont profité des difficultés des éleveurs nomades pour acheter leurs troupeaux. Cependant, ces troupeaux n’ont pas été distribués que dans les parcelles «clôturées» par les classes urbaines : celles-ci ont pu occuper aussi certains pâturages «ouverts» grâce au «confiage» de ce cheptel à ces mêmes bergers qui en étaient les propriétaires, et qui pouvaient faire valoir les droits coutumiers d’exploitation de ces pâturages «ouverts».

L’accaparement foncier s’est imbriqué à l’essor des trafics illicites et les prises d’otages, hautement lucratifs, par les groupes armés du nord dans les années 2000 : les troupeaux ont alors fait l’objet d’investissements massifs de la part de ces notables, ce qui a aggravé les situations multiples de tension autour des pâturages. Si la rébellion touarègue de 1990 a marqué une mise en armes progressive de ces conflits, la crise politique de 2012 est un rebondissement de ce processus.

Dans le même temps, les groupes jihadistes – dont la genèse locale remonte à la fois à la pénétration au Mali des combattants jihadistes du GSPC algérien et à la diffusion d’un islam rigoriste inspiré du wahhabisme, du «salafisme» ou du tabligh pakistanais – reproduisent par d’autres moyens l’accaparement agraire. En niant la validité des titres fonciers sous le prétexte que «la terre et les pluies n’appartiennent qu’à Dieu», ils permettent à leurs affidés, dans le cadre du «confiage» des bêtes, d’occuper des pâturages «ré-ouverts» par les armes, en arguant de droits coutumiers «d’antan». Ainsi, dans le delta du Niger, le jihadiste Amadou Koufa garantit l’accès aux pâturages de nombreux troupeaux conduits selon des liens de «confiage», qui ont été mis en place entre toute une série d’acteurs : fonctionnaires, commerçants, notables plus ou moins liés aux groupes armés, combattants jihadistes qui gèrent l’accès aux ressources, et bergers de la transhumance. La réouverture des terres n’est donc pas forcément synonyme de redistribution.

De l’impératif sécuritaire
Le «jihad de la vache» est un phénomène politique à part entière, une manifestation de la distorsion de l’Etat au Sahel. Les acteurs locaux se sont approprié les institutions et la logique capitaliste implantées en Afrique lors de la colonisation. Ces dernières coexistent avec des institutions historiques, des relations économiques, des symboles statutaires hérités du passé. Cette complexité de l’enjeu jihadiste met en lumière les contradictions d’une politique étrangère française prisonnière d’une «sur-interprétation» religieuse systématique. L’impératif sécuritaire l’emporte sur la prise en considération de facteurs socio-économiques, tels que l’enclosure, qui n’ont pas en soi grand-chose de «radical».

En outre, l’excommunication quasi ontologique, et en tout cas bien «radicale», des groupes jihadistes entraîne des contraintes rédhibitoires en termes d’action politique. Le soutien apporté au président Keita et à une élite nationale incapables de renouveler le jeu politique ou de se renouveler eux-mêmes, le choix d’épauler certains groupes armés contre d’autres, la «milicianisation» et la militarisation de la bande sahélienne au nom de la «lutte contre le terrorisme» non seulement soufflent sur les braises de l’imbroglio malien et légitiment les entrepreneurs locaux de la violence, mais encore excluent d’autres types d’interventions, notamment dans les domaines du développement du secteur primaire et dans l’industrialisation de la filière bétail, qui pourraient se focaliser sur les conséquences politiques de l’enclosure.

Giovanni Zanoletti, Jean-François Bayart et Ibrahima Poudiougou sont les auteurs de l’Etat de distorsion en Afrique de l’Ouest. Des empires à la nation (Karthala, 2019).

https://www.liberation.fr/debats/2019/0 ... he_1733025

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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malikos a écrit :
11 juin 2019, 18:51
Tombouctou : Au moins trois personnes tuées suite à un raid de Barkhane
kibaru – 10-06-2019

Les faits se seraient produits depuis le samedi 8 juin dernier, dans le secteur de Raz El Ma, dans la région de Tombouctou.

Les forces françaises de l’Opération Barkhane y ont mené un raid sur un véhicule suspect. Trois personnes dont les noms suivent Ahmad AG Assadeck , Hamama AG Hamaty et Ali AG Abdallah, ont été tuées. Il s’agit selon des sources d’un père de famille Ahmad AG Assadeck et ses deux enfants. Selon le chef de la communauté Kel Razzaf Ichirifene, Mohamed Ali AG Mattahel, les personnes tuées n’étaient que de simples civils ne représentant aucune menace. Le père de famille laisse derrière lui une veuve et des orphelins sans assistance.Tombouctou : Au moins trois personnes tuées suite à un raid de Barkhane

Ainsi, la communauté, tout en condamnant « fermement cet acte odieux, demande que la justice soit rendue ». Cela, en plus de l’ouverture d’une enquête internationale afin d’établir les faits.

http://malijet.com/actualite-politique- ... e-bar.html
plus de detail...et vue francaise:
Mali: 3 civils tués par l’armée française 0
BY CHERKAOUI ROUDANI ON 12 JUIN 2019 TERRORISME

Trois civils, dont un adolescent, ont été tués samedi dans la région de Tombouctou, au Mali, par un tir français contre leur véhicule, jugé suspect et qui avait refusé de se soumettre à un contrôle, a annoncé mercredi l’état-major français dans un communiqué.

Le tir, provenant d’un détachement de la force antiterroriste au Sahel Barkhane, a déclenché l’incendie du pick-up concerné, qui transportait « une quantité importante de carburant », a ajouté l’état-major.

« Le 8 juin 2019, dans la région ouest de Tombouctou au Mali, dans une zone connue pour l’évolution de groupes armés terroristes, un détachement de la force Barkhane a été confronté à un véhicule suspect qui a refusé de se soumettre à un contrôle », a écrit un porte-parole de l’état-major.

« Après plusieurs tirs de sommation de la part des soldats français, auxquels le véhicule n’a pas obtempéré, il a été procédé à un tir pour stopper le véhicule alors qu’il se dirigeait vers les militaires français ».

« Les trois occupants du véhicule, deux adultes et un adolescent, sont décédés » et ont été inhumés sur place « conformément au droit international et dans le respect des coutumes locales », selon le communiqué, qui précise qu’une « enquête est en cours afin de faire toute la lumière sur les faits »

http://sahel-intelligence.com/15307-mal ... caise.html
..."un tir": un seul....mhmm......avec un 155m?...je pense plutôt un missile.
... d'où venait ce "tir" de part avant? Comme si c'était un tire de défense pour stopper une voiture qui c est enfonçais envers eux?: mhmm, no probablement de par arriere parceque le cargo as pris du feu, tres brusquement. Si on veux croire bien sur c etait un simple "tir"

..."Les trois occupants du véhicule, deux adultes et un adolescent": mhmm si tout ça scène était carboniser,comment ils savent que c était que un enfants?

Comme les trois sont mort par un "tir" et tout était inflammee d une manière imminent, pourquoi ils n ont pas transmit les corps au hôpital pour une autopsi? Quand est-ce on voit une analyse de la voiture? Au moins aucune arme as était trouver sur les victimes, qui aparament ne se dirigais pas direct envers les français.
C est un cas classique pour la police militaire et un crime potentiel de guerre.


allah yerhamhoum.

ici la version locale...tres different, et assez enrage. Ca va causer des "actions" de vengence je croix...
Dernière modification par malikos le 19 juin 2019, 19:22, modifié 1 fois.

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

..."Verschleißerscheinung"....(librement traduit: "au bout du souffle").... :lol: :lol:
Ca devins lourd....ha?.......fatige?......Maaazzzzaaaal
La France veut enrôler des forces spéciales européennes au Sahel
par Sophie Louet
4 MINUTES DE LECTURE

PAU, Pyrénées-Atlantiques (Reuters) - La France a souhaité jeudi associer les forces spéciales de pays européens à l’opération Barkhane au Sahel, soulignant que le partage de ce fardeau sécuritaire de plus en plus pesant obéissait à des intérêts géopolitiques communs.

La France a souhaité jeudi associer les forces spéciales de pays européens à l’opération Barkhane au Sahel, soulignant que le partage de ce fardeau sécuritaire de plus en plus pesant obéissait à des intérêts géopolitiques communs. /Photo d'archives/REUTERS/Benoit Tessier
Confrontée à la multiplication des foyers djihadistes dans la bande sahélo-saharienne, la France - qui mobilise quelque 4.500 hommes pour Barkhane, dont plusieurs centaines de forces spéciales – peine à trouver un relais en la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), opérationnellement balbutiante.

L’idée d”une “fédération” de forces spéciales a été évoquée pour la première fois publiquement par la ministre des Armées, Florence Parly, lors d’un déplacement à Pau (Pyrénées-Atlantiques) auprès des forces spéciales françaises, sur le thème de la lutte contre le terrorisme.

Elle a annoncé avoir soumis ce projet aux partenaires européens de la France, en lien avec les autorités maliennes, et précisé que les retours étaient “encourageants”.

“Si l’on ne stabilise pas le Mali, le Niger ou le Burkina Faso, l’Europe aura durablement sur sa tête non pas une mais deux épées de Damoclès : celle du terrorisme et des prises d’otages, et celle des migrations illégales, dont beaucoup transitent par ces territoires”, a déclaré Florence Parly lors d’un discours.

“Il faut accompagner les forces armées sahéliennes après les avoir formées, y compris lorsqu’elles vont au combat, et pas seulement dans les états-majors”, a-t-elle poursuivi en référence à la force du G5 Sahel. “Mais si les Européens, qui sont directement concernés, ne le font pas, qui le fera ?”, a lancé la ministre.

“Dès lors, pourquoi ne pas faire appel aux forces spéciales des pays européens ? Elles en sont parfaitement capables dès lors qu’elles le veulent”, a-t-elle estimé. “C’est ce que j’ai proposé à plusieurs de nos partenaires, en lien avec les autorités maliennes. Les retours sont encourageants et j’ai bon espoir que ce projet pourra prospérer”.

“EMBRYONNAIRE”
L’Estonie, dont des représentants étaient présents jeudi à Pau et qui collabore déjà avec Barkhane, dispose de forces spéciales, ainsi que la République tchèque, le Danemark, la Suède, la Norvège, l’Italie ou encore la Grande-Bretagne.

On livre peu de détails de sources militaires sur les modalités du projet français.

“On y travaille depuis un certain temps, mais nous sommes au stade des discussions, il n’y aura rien de concret avant l’année prochaine”, indique l’une de ces sources. “C’est embryonnaire et nous attendons une décision au niveau politique”, ajoute-t-on.

Florence Parly a défendu devant des journalistes une “initiative extrêmement prometteuse qui je crois sera très fructueuse”.

“J’espère pouvoir vous en montrer rapidement les premiers effets”, a-t-elle dit.

Le débat sur l’efficacité et la pérennité de Barkhane, lancée en août 2014 à la suite de l’opération Serval, est récurrent en France.

Les militaires, qui contestent tout “enlisement”, soulignent que l’opération doit s’inscrire dans le temps long mais concèdent contrôler difficilement l’expansion djihadiste.

L’action de la France au Sahel, a fait valoir Florence Parly, “combine d’une part l’action de haute intensité et l’accompagnement au combat des armées sahéliennes et d’autre part un mélange d’action politique et d’action civile”.

“Avons-nous trouvé le pouvoir parfait ? C’est en tout cas un effort d’adaptation permanent.”

Edité par Yves Clarisse

PROCHAIN ARTICLE
https://fr.reuters.com/article/topNews/ ... E244-OFRTP

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Re: Conflit des Azawad au Mali

Message par malikos »

...c’est ça. Encore une foi on voit que les indiques sont tues, sans aucune justice.
C’est pour ça les néo-colonisateur ne sont pas bien, car il ne se soumet pas à la justice locale. Ils peuvent faire ce que ils veulent, sans responsabilité légale, sans régler les comtes, et sans aucune compensation (même si ils les compensations c’est quelque milliers c’est tout pour une vie humane).

Vous les Maliens, il faut se poser la question, vous avez gagné quoi de leur présence?
Appart la sécurisation, d’une "Elite" à Bamako qui est complice des forces étranger, tout est devenue plus difficile.
• Sécurité....en bas.
• Economie...en bas.
• Development/Education...en bas.

...mais dans "votre" propre pays, vous êtes soumis a des harcèlements, des restrictions/sous-pressions, et même la mort. REVEILLER VOUS!


TOMBOUCTOU (2) : Raid de barkhane
June 13, 2019029

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Les faits se seraient produits depuis le samedi 8 juin dernier, dans le secteur de Raz El Ma, dans la région de Tombouctou. Les forces françaises de l’Opération Barkhane y ont mené un raid sur un véhicule suspect. Trois personnes dont les noms suivent Ahmad AG Assadeck , Hamama AG Hamaty et Ali AG Abdallah, ont été tuées.


Il s’agit, selon des sources, d’un père de famille Ahmad AG Assadeck et ses deux enfants. Selon le chef de la communauté Kel Razzaf Ichirifene, Mohamed Ali AG Mattahel, les personnes tuées n’étaient que de simples civils ne représentant aucune menace. Le père de famille laisse derrière lui une veuve et des orphelins sans assistance. Ainsi, la communauté, tout en condamnant « fermement cet acte odieux, demande que la justice soit rendue ». Cela, en plus de l’ouverture d’une enquête internationale afin d’établir les faits.

Source: L’Aube

Tags: Tombouctou

http://newsafricanow.com/2019/06/13/tom ... -barkhane/

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

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Mali: une vingtaine de jihadistes « neutralisés » par les forces françaises et maliennes
Slateafrique.com/16/06/2019 à 6:46


Une opération conjointe de l’armée malienne et de la force française antijihadiste Barkhane, en cours dans le nord-est du Mali, a permis la « neutralisation » d’une vingtaine de jihadistes, ont annoncé samedi soir les Forces armées maliennes (FAMa).

« Une vingtaine de terroristes neutralisés à #Ménaka. Les #FAMa et #Barkhane mènent une opération conjointe dans la localité d’Akabar, dans le secteur de Ménaka. Cette opération a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes », a indiqué l’armée malienne sur Twitter, sans plus de détails.

Un groupe jihadiste qui se fait appeler « Etat islamique dans le Grand Sahara » (EIGS) est actif essentiellement dans cette région de Ménaka et de l’autre côté de la frontière avec le Niger.

Il a notamment revendiqué l’attaque de Tongo Tongo, en octobre 2017 au Niger. Cette embuscade avait coûté la vie à quatre soldats américains et quatre militaires nigériens.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France. Cette intervention se poursuit avec l’opération Barkhane, qui mobilise quelque 4.500 militaires dans le Sahel.

Mais des zones entières du Mali échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.

Depuis 2015, les violences se sont propagées du Nord vers le centre, voire parfois le Sud. Elles se mêlent très souvent à des conflits intercommunautaires, un phénomène que connaissent également le Burkina Faso et le Niger voisins.

Le village dogon de Sobane Da, près de Bandiagara (centre du Mali), a été le théâtre d’une attaque dans la soirée du 9 juin qui a fait 35 morts, dont 24 enfants.

Les violences dans le centre du pays avaient culminé avec le massacre le 23 mars, attribué à des chasseurs dogons, de quelque 160 Peuls, dans le village d’Ogossagou, près de la frontière avec le Burkina Faso.

http://www.slateafrique.com/965949/mali ... -maliennes

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

confrontatif...mais quand meme interessant.
Pourquoi l’Algérie protège le pire jihadiste du Sahel: Le sort d’Iyad Ag-Ghali apparaît lié aux luttes de pouvoir en cours à Alger.
bamada.net 17/06/2019[/size]
Iyad Ag-Ghali, notable malien d’une puissante tribu touareg, a basculé dans le jihadisme en 2012. Il a alors fondé le groupe Ansar Eddine (les Partisans de la Religion) qui est parvenu à contrôler tout le Nord du Mali en collaboration, entre autres, avec la branche d’Al-Qaida pour le Maghreb Islamique (AQMI). Cet émirat jihadiste du Nord-Mali a été démantelé par l’intervention menée par la France et ses alliés africains en 2013. Mais Iyad Ag-Ghali a réussi à échapper aux multiples raids menés contre lui et il s’est imposé, en mars 2017, à la tête d’un « Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans » (GSIM/JNIM dans son sigle arabe). Cette coalition jihadiste, qui a prêté allégeance à Al-Qaida, a depuis perpétré des attentats sanglants au Mali, au Burkina-Faso et au Niger, visant tout particulièrement la France, ses diplomates, ses militaires et ses ressortissants (le GSIM détient au moins six otages étrangers, dont une septuagénaire française).

IYAD AG-GHALI REPERE EN ALGERIE

« Le Monde », dans une enquête très documentée de juillet dernier, a révélé que les services lancés sur la trace d’Iyad Ag-Ghali l’avaient souvent signalé dans la localité
algérienne de Tin Zaouatine, à la frontière du Mali, où résiderait sa famille
. Le même article affirme que le chef jihadiste, hospitalisé dans un établissement algérien de Tamanrasset, y aurait échappé en 2016 à une tentative occidentale de « neutralisation ». Les autorités algériennes démentent naturellement ces informations avec constance. Les spécialistes du jihadisme au Sahel s’accordent cependant à penser qu’Iyad Ag-Ghali n’aurait certainement pas pu survivre, et encore moins tisser sa toile dans toute région, s’il ne disposait pas de « facilités » en Algérie. Ce n’est pas la nature de ces « facilités » qui sera ici discutée, mais la logique qui aurait amené une partie du pouvoir algérien à les accorder.

Iyad Ag-Ghali a une longue histoire de relations avec les services algériens. Alors qu’il dirige en 1990 une guérilla touareg d’inspiration nationaliste, le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) parraine à Tamanrasset sa réconciliation avec des représentants de Bamako. Iyad Ag-Ghali y gagne un poste de conseiller du président malien, puis de consul en Arabie saoudite. Même après son basculement jihadiste de 2012, les responsables algériens sont convaincus qu’ils peuvent jouer Ansar Eddine contre AQMI, et limiter ainsi les effets de la déstabilisation du Nord-Mali sur leur propre territoire. Déjà, les divergences de vues sont criantes entre Alger et Paris, qui juge Iyad Ag-Ghali irrémédiablement engagé dans la subversion jihadiste.

L’OMBRE D’IN-AMENAS

En janvier 2013, Ansar Eddine, AQMI et leurs alliés font conjointement mouvement vers le centre du Mali, menaçant ainsi à terme Bamako. François Hollande, appelé à l’aide par le gouvernement malien, déclenche l’opération Serval. Il obtient d’Abdelaziz Bouteflika l’ouverture de l’espace aérien de l’Algérie à l’armée de l’Air française, ainsi que la fermeture de la frontière avec le Mali, deux conditions essentielles pour le succès de Serval. C’est peu de dire que cet engagement sans précédent ne fait pas l’unanimité chez les généraux algériens, au nationalisme ombrageux. La riposte jihadiste ne tarde d’ailleurs pas, avec l’attaque du complexe pétrochimique d’In-Amenas, alors que jamais des installations liées aux hydrocarbures n’avaient été visées en deux décennies de terrorisme algérien. L’armée reprend le contrôle du site, où 29 jihadistes et 40 otages entre leurs mains ont été tués.
Le chef d’état-major, le général Gaid Salah, accuse ses rivaux du DRS de n’avoir pas su anticiper un tel désastre. Mais il met plus largement en cause l’abandon de souveraineté auquel aurait, à ses yeux, consenti Bouteflika envers la France. Le président algérien, victime d’un AVC en avril 2013, est hospitalisé durant de longues semaines à Paris, dont il ne rentre qu’en chaise roulante. Il se présente néanmoins pour un quatrième mandat en avril 2014 et, réélu avec officiellement 81% des suffrages, n’exerce plus qu’une autorité de façade. Gaid Salah continue de concentrer de plus en plus de pouvoirs et obtient, à l’automne 2015, la tête du chef du DRS, puis le démantèlement de ce service. Alger reprend parallèlement la main au Mali en parrainant un accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés du nord du pays, dont l’ONU a depuis dénoncé la collusion avec Iyad Ag-Ghali.
En cet automne 2018, Gaid Salah apparaît plus que jamais comme le véritable homme fort de l’Algérie, où les appels plus ou moins spontanés se multiplient en faveur d’un cinquième mandat d’un Bouteflika manifestement impotent. Le puissant chef d’état-major s’est posé en rempart contre « le dessein abject que le colonisateur n’a pu atteindre sur la terre d’Algérie ». Cette dénonciation de la France, habituel repoussoir dans les luttes de pouvoir en Algérie, vise désormais le Sahel, et plus précisément le Nord-Mali. Un des bénéficiaires d’un tel raidissement pourrait bien être Iyad Ag-Ghali, dont les réseaux jihadistes continuent de proliférer dans la région.

Source: Le 22 Septembre,http://bamada.net/pourquoi-lalgerie-pro ... en-cours-a

17/06/19 |
Le Radar de l'Adrar des Ifoghas
17 juin 2019 à 14 h 42 min · Répondre
« HCUA, le Cheval de Troie à la solde d’Iyad et de Bilal Ag Chérif » par le Radar de l’Adrar, in MaliJet de mai 2016; extraits!

« Après près de trois ans de déni, la France reconnaissait enfin en juin dernier le «double jeu» du HCUA avec les jihadistes d’Ançar Dine. Et des sources proches du ministre français de la Défense soulignaient que si cela devait être «toléré trop longtemps, la recherche de solutions sera compliquée».

Et, curieusement, la même France s’oppose à un groupe dont le seul tort est de vouloir s’opposer à ce double-jeu. Les jeudi et vendredi derniers (21 et 22 juillet 2016), GATIA était surtout face aux combattants de HCUA qui, en réalité, sont les mêmes que ceux d’Ançar Dine. Et les forces françaises sont intervenues en leur faveur.

Le HCUA a récusé l’accusation de la France qui était presque la seule à n’avoir pas compris que ce groupe n’est qu’un visage trompeur, un Cheval de Troie, d’Ançar Dine. La majorité des combattants du HCUA sont issus de la supposée dissidence d’Ançar dine.

Le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) est un mouvement politique et militaire créé le 2 mai 2013 par Mohamed Ag Intalla sous le nom de Haut conseil de l’Azawad (HCA) avant d’être rebaptisé le 19 mai. Ce dernier va rapidement bénéficier du soutien de son père, l’Amenokal Intalla Ag Attaher, chef coutumier des touareg Ifoghas qui quitte le MNLA pour rejoindre le HCUA. Son frère, Alghabass Ag Intalla annonce le 19 mai 2013 la dissolution du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA) au profit du HCUA. C’était le jour où le Haut Conseil de l’Azawad s’était réuni à Kidal pour désigner l’Amenokal Intalla Ag Attaher à sa présidence. Son fils, Mohamed Ag Intalla, en est élu secrétaire-général. Le même jour, le HCA a changé de nom pour devenir le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).

Le 2 juin 2013, ce mouvement et le MNLA ont signé un accord pour adopter une position commune lors des négociations qui ont abouti à l’Accord de Ouagadougou (Burkina) ayant permis l’organisation des élections présidentielles et législatives au Mali.

Cela parce que la France avait besoin de légitimer sa présence dans le nord de notre pays. Il fallait sortir de la transition pour doter l’Etat un pouvoir légitime.

Le 2 juin 2013, ce mouvement et le MNLA ont signé un accord pour adopter une position commune lors des négociations qui ont abouti à l’Accord de Ouagadougou (Burkina) ayant permis l’organisation des élections présidentielles et législatives. Et c’est par la suite qu’Alghabass Ag Intalla devient secrétaire-général du HCUA et prend la tête d’une délégation de 30 personnes du MNLA, MAA et HCUA lors des négociations d’Alger ayant abouti à l’Accord pour la paix et la réconciliation signé par les protagonistes le 20 mai et le 15 juin 2015 à Bamako. L’essentiel des forces du HCUA est constitué de «transfuges» d’Ançar Dine. C’est pourquoi il représente l’essentiel de la composante militaire de la CMA.

Supposée combattre le terrorisme, donc Iyad Ag Ghali et acolytes, la France préfère curieusement neutraliser le groupe qui doit être son allié le plus sûr pour atteindre ce but. Il apparaît donc clairement que l’éradication de la menace terroriste n’est pas la vraie motivation de la présence française dans le nord du Mali. » fin des extraits.


http://www.tamoudre.org/geostrategie/te ... s-a-alger/

malikos
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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

Mali: 2 soldats et 1 gendarme maliens tués 0
BY CHERKAOUI ROUDANI ON 17 JUIN 2019 TERRORISME

Deux gendarmes maliens ont été tués dimanche par une mine artisanale à l’entrée d’un poste militaire dans le centre du pays, et un soldat lors d’une embuscade plus au nord qui a également fait un blessé, ont annoncé lundi les forces armées maliennes (FAMa).

« Deux Gendarmes o
nt trouvé la mort lorsqu’un engin explosif improvisé a explosé à leur passage à pied » dimanche à Sokolo, « à l’entrée du site du nouveau poste FAMa », a indiqué l’armée sur Twitter. Sokolo est situé dans le cercle de Niono, dans la région de Ségou (centre).

A la limite du centre et du nord du Mali, un détachement de l’armée en mission d’escorte civile est par ailleurs tombé au retour dans une embuscade entre Niafounké et Tonka (à environ 100 km au sud de la ville de Tombouctou), ont également indiqué lundi les Forces armées, toujours sur Twitter.

« Au cours de cet accrochage, les FAMa ont enregistré un mort et un blessé », précise l’armée.

Malgré la présence des forces armées françaises (Barkhane), maliennes et onusiennes, le Mali est devenu ces derniers mois le théâtre de multiples attaques terroristes, criminelles ou intercommunautaires.
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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par FULCRUM »

Un autre massacre de villageois hier, 42 morts!
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