Crises Maliennes

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malikos
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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Mali Niger Mali Niger....du jour au jour on entend des news sur des attaques
…et je pense avec ou sans bases des drones à Agadez, ça reste comme ça. Je pense meme les occidentaux ont une raison pour préserver la situation actuelle pour continuer de justifier leur présence. Et leur présence va causer que plus de motivation pour les combattre, car ils support directement des régimes qui ne font rien pour leurs populations.

...Donc cycle fermer. Et ça va rouler encore plus vite, vous allez voir !

Mali : 4 soldats tués au centre du pays 0
BY FRÉDÉRIC POWELTON ON 17 MAI 2019 TERRORISME

Quatre soldats maliens ont été tués jeudi dans une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés à Diakera, localité située dans la zone de Diafarabé (région de Mopti au centre du Mali), apprend-on vendredi de source officielle.

Les assaillants ont tendu une embuscade à une patrouille des Forces armées maliennes, à 14 km de Diafarabé, dans les environs de 12H00, faisant 4 morts du côté des forces armées maliennes FAMa , selon l’agence de presse malienne (AMAP).

L’AMAP ne précise pas s’il y a eu des morts ou des blessés du côté des assaillants, ni des blessés chez les forces loyalistes encore moins l’identité des terroristes, les moyens qu’ils utilisent et la direction prise après leur forfait.

Selon une source locale, les terroristes se seraient emparés des armes lourdes.http://sahel-intelligence.com/14872-mal ... -pays.html

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Diré : tension entre un groupe armé et la population
bamada.net 18/05/2019
C’est un calme très précaire qui règne désormais dans la ville de Diré, située dans la région de Tombouctou. Une situation née d’une tension entre la population et le mouvement Ganda Koy.



Les éléments de ce dernier sont accusés d’avoir sur un jeune vendeur de glace, le jeudi dernier. Lequel n’aurait pas obtempérer aux cris d’alerte des éléments de ce mouvement alors qu’il était sur l’un de leur poste de contrôle, près des logements sociaux. Transféré au CSREF de Diré, le jeune en question a succombé à ses blessures. Ce qui a provoqué la colère de la population de Diré dont des manifestants qui ont pris d’assaut la base de ce mouvement incendiant le véhicule du commandant et saccageant les lieux. Ainsi, la population a demandé à ce mouvement armé de quitter la ville.

C’est ainsi que des négociations ont été ouvertes à la préfecture qui n’ont débouché sur rien de concret. Les manifestants étaient devenus plus radicaux saccageant même les locaux de la préfecture. Actuellement, le calme est revenu mais la situation peut dégénérer à tout moment car la population est déterminée à chasser ce mouvement des lieux.

Kibaru, http://bamada.net/dire-tombouctou-tensi ... population

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Tessalit et Tombouctou: deux attaques contre les Casques bleus font un mort et trois blessés
Lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/.2019/05

Deux attaques ont été perpétrées samedi contre la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), l’une à Tombouctou et l’autre à Tessalit.

A Tombouctou, un Casque bleu nigérian a succombé à ses blessures à la suite de l’attaque armée menée par des assaillants armés non identifiés. Un autre soldat nigérian a été blessé.

A Tessalit, où un VAB français a été frappé par une explosion mardi dernier faisant au moins un blessé, trois soldats de la paix tchadiens ont été blessés lorsque leur véhicule protégé contre les mines a heurté un engin explosif improvisé.


Voici, par ailleurs, un bilan des actes de violence armée commis au Mali en avril:



http://lignesdedefense.blogs.ouest-fran ... 20243.html

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Mali: 7 personnes tuées dans une attaque armée
BY SAMUEL BENSHIMON ON 20 MAI 2019 TERRORISME

Sept personnes, dont deux gendarmes et un douanier maliens, ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans le sud du Mali, lors d’une attaque au poste de Kouri, frontalier du Burkina Faso, selon des sources sécuritaires.

« Dimanche dans la nuit, le poste de Kouri a été attaqué par des hommes armés. Deux gendarmes, un douanier et quatre civils dont deux Ghanéens ont été tués », a affirmé un responsable de la police locale sous couvert d’anonymat.

Selon une autre source de sécurité, « les assaillants sont arrivés sur trois motos, et à bord d’un véhicule ». « Ils ont tiré sur les gendarmes, les douaniers et des civils chauffeurs de camion », a ajouté cette source, confirmant le bilan de deux gendarmes et un douanier tués ainsi que quatre civils, dont deux chauffeurs ghanéens.

Kouri est un des lieux de passage des marchandises au départ ou à destination du Mali.

Depuis 2015, des violences se sont propagées du nord au centre du Mali, se mêlant très souvent à des conflits intercommunautaires, un phénomène que connaissent également le Burkina Faso et le Niger voisins.

http://sahel-intelligence.com/14941-mal ... armee.html

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Le JNIM fait son carnaval
Ousman K-20-05-2019

Depuis maintenant plus d’un an les terroristes au Mali utilisent des costumes : pour le carnaval? Non, ces barbares du JNIM s’habillent d’uniformes ou de costumes traditionnels pour attaquer sournoisement nos forces de sécurités mais aussi notre population en son cœur. Macabre stratagème pour ces lâches qui cherchent à créer de fortes tensions communautaires pour prendre le pouvoir au centre du Mali. Mais comment ces djihadistes ont-ils utilisé cette technique à leur profit ?

Le 14 avril 2018 à Tombouctou le camp de l’ONU et celui de Barkhane étaient frappés par le JNIM, c’était une attaque d’un nouveau genre. En effet, les djihadistes utilisaient pour la première fois des uniformes, des pickups et autres véhicules aux couleurs des FAMa et de l’ONU. Faisant un mort et de nombreux blessés ils ont alors dévoilé leur nouvelle tactique toujours plus sournoise.

Le 1er janvier 2019 une centaine d’hommes armés, vêtus de la tenue des chasseurs dozos attaquent le village Peul de Koulogon et tuent 37 civils (hommes, femmes et enfants). Lors de cette attaque les assaillants était équipés d’AK47 et d’armes lourdes et non des fusils traditionnels dozos. Cet acte barbare a été trop rapidement attribué aux dogons car la rivalité ancestrale qui existe entre ces 2 communautés est bien connue. Le 23 mars 2019 vers 05h le même scénario (tenue dozos) s’est reproduit à Ogossagou. Le bilan, 160 morts et une cinquantaine de blessés, en fait le plus grand massacre de civils depuis le début de la guerre en 2012. Ce massacre a de nouveau été rapidement attribué aux Dogons.

Pourtant c’est bien au JNIM et à ses djihadistes que ces crimes profitent le plus. Ceux-ci sont commis à l’aide d’armements que les terroristes apprécient particulièrement. Les macabres méthodes et les tueries de masse portent une signature on ne peut plus claire. Tout ceci dans un seul but, attiser les tensions intercommunautaires.

Dernière preuve de l’utilisation de ces méthodes, l’attaque de Guiré le 21 avril 2019. Un poste FAMa a été attaqué par des djihadistes, des habitations ont été incendiées, des véhicules FAMa pleins de matériels et de tenues ont été volés. Pourquoi voler des uniformes et des pickups si ce n’est pour commettre des exactions qui seront attribuées de fait aux FAMa. La question se pose puisque 4 jours après ces faits, à Intahaka, 3 hommes ont été tués par des soi-disant soldats FAMa…
La violence de ces derniers mois dans notre pays ne ressemble pas à notre Mali. Les apparences sont souvent trompeuses, sachons démêler le vrai du faux. Mais surtout ne jouons pas le jeu des terroristes qui créent toujours plus de tensions entre nos communautés. A terme cela ne sera bénéfique qu’au JNIM et à lui seul. Tout ceci dans un seul but, rendre les populations encore plus vulnérables et manipuler notre pays pour y régner en maître.

http://www.tamoudre.org/geostrategie/te ... -carnaval/
Ousman K
@kouare

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Niger, Mali-Azawad : Revenir aux origines politiques de la crise au Sahel
27 MAI 2019 PUBLIÉ DANS IDÉES ET OPINIONS

eLes milliards, les armes et les forums n’y feront rien tant que perdureront l’injustice, l’impunité et la mal gouvernance. Plus que toute autre chose, les pays sahéliens ont d’abord besoin d’une gouvernance inclusive pragmatique et soucieuse des équilibres nationaux constitutifs de la légitimité des États, une gouvernance destinée à produire des récits nationaux partagés et susceptibles de générer un patriotisme effectif chez chaque citoyen.

La paix et la stabilité au Sahel passent nécessairement par une évaluation audacieuse des politiques publiques conduites depuis les indépendances. La manière dont les Etats ont appréhendé la diversité ethnoculturelle de leurs populations constitue en effet une grille de lecture essentielle à la compréhension des maintes difficultés qui font aujourd’hui le lit des groupes jihadistes. L’iniquité et les injustices inhérentes au fonctionnement de ces Etats devraient constituer le premier écueil à surmonter plutôt que d’exhorter les populations concernées à s’inscrire dans des agendas qui n’ont finalement pour objectif que la perpétuation et la consolidation des systèmes qui les ont toujours marginalisées.

Au Niger, la relative stabilité que connaît le pays depuis plus de vingt ans n’a pas été suffisamment mise à profit pour résorber les problèmes de fond qui avaient abouti à la rébellion des années 90. Le court-termisme et le clientélisme ont prévalu sur une gestion sérieuse des questions de gouvernance. Le terrain demeure éminemment fragile et les élites politiques du pays tardent à prendre enfin la mesure des conséquences périlleuses des politiques menées depuis les indépendances.

Au Mali, contrairement à une idée répandue à dessein, par certains esprits partisans, la crise libyenne n’est pas à l’origine de la décomposition actuelle de l’Etat. La cause, réelle et profonde, est plutôt à rechercher dans le fonctionnement d’un système qui a, depuis toujours, choisi de se structurer autour de certaines communautés, en maintenant d’autres à la marge de la décision politique. Vouloir réduire le conflit actuel à une conséquence du chaos libyen est un déni du véritable problème qui oppose l’Azawad à l’Etat central du Mali depuis la création des frontières actuelles. Les moyens matériels et humains venus de Libye, après la chute de Kadhafi, ont certes contribué à la reprise des hostilités en 2012 mais ils ne constituent pas l’origine réelle du conflit.

De manière générale, n’en déplaise à certains, la participation des populations locales aux politiques sécuritaires constitue un impératif incontournable si l’on souhaite construire un espace de stabilité et de paix. Continuer à les maintenir à l’écart de ces enjeux, témoignerait d’une persistance de la méfiance vis à vis d’elles, risquant ainsi de les précipiter dans les bras des forces dont l’action est combattue par les États. L’absence de perspectives conduit une partie de la jeunesse à verser dans la délinquance et l’expose aux sirènes des organisations mafieuses qui s’adonnent aux différents trafics dans cet espace sahélo-saharien. Les mesures mises en place, notamment avec le soutien de l’Union européenne, ne donnent pas des résultats suffisants pour se substituer aux activités économiques habituelles rendues impossibles par l’insécurité.

La structure actuelle des armées nationales, caractérisée par une certaine forme de discrimination ethnique, constitue un point de blocage. Aucune stratégie sécuritaire ne pourra être efficace sans l’adhésion et la confiance de l’ensemble des populations. L’insécurité ne pourra être vaincue durablement sans le respect, par les Etats, des équilibres politiques, des droits et intérêts des différentes composantes de leurs populations.

Le G5 Sahel, dont l’objectif est de permettre à ses membres de mutualiser un certain nombre de moyens, gagnerait à renforcer sa vigilance et à montrer plus de volontarisme en matière de bonne gouvernance et de la consolidation de la démocratie. Un accompagnement audacieux et sans complaisance des États membres serait nécessaires pour les encourager à se défaire des habitudes qui empêchent toute évolution porteuse d’espoir pour les populations sahéliennes. Le risque est, en effet, très grand de voir ce projet ambitieux englué dans les mêmes pratiques qui ont amené ces pays dans l’impasse politique actuelle.

En outre, la culture de l’impunité illustre l’absence de volonté politique des gouvernants à traiter et à résoudre les tensions de ces dernières décennies entre les Etats et certaines franges de leurs populations. Il n’est, en effet, ni acceptable, ni compréhensible qu’aucun procès n’ait suivi les différents massacres de populations civiles depuis les années 90, alors qu’auteurs et victimes sont connus de tous. Cette faiblesse ou forfaiture est un des vrais points de rupture qui seront toujours une aubaine pour ceux qui veulent diviser et déstabiliser ces pays.

En conséquence, la communauté internationale ne pourra stabiliser cette région et y instaurer la paix, tant qu’elle n’aura pas fait preuve de sa volonté à demander des gages aux différents États sur leur gestion des questions de droits de l’Homme et de la gouvernance en général. Cela mettrait fin à une hypocrisie qui n’a que trop duré !

Les moyens financiers déversés aujourd’hui dans ces pays, avec le souci de juguler les velléités et ramener la paix, emprunteraient souvent les mêmes canaux de corruption et de redistribution du système qui a abouti à la situation actuelle. Au lieu d’apaiser les frustrations, cela les amplifie.

Lyon le 21 mai 2019 - Temoust, Lyon (France)

Abdoulahi ATTAYOUB aabdoulahi@hotmail.comhttps://nigerdiaspora.net/index.php/idees-et-opinions-nigerdiaspora/6535-niger-mali-azawad-revenir-aux-origines-politiques-de-la-crise-au-sahel

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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ca va pas marcher mais bon...essayez
Mali: le gouvernement se dit prêt à dialoguer avec les jihadistes
RFI Publié le 30-05-2019 à 15:23

Pour sortir de l’impasse militaire et du cycle infernal de violences intercommunautaires dans le centre du Mali, le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) recommande au gouvernement malien de tenter un dialogue avec les jihadistes et leurs partisans. L’ICG considère que le succès d’une telle initiative est incertain, mais qu’elle vaut d’être tentée. Il préconise « un changement de cap », combinant pression militaire, dialogue et désarmement pour amener à la table des négociations les chefs de la « katiba du Macina » du prédicateur radical peul Amadou Koufa, apparue en 2015 dans cette région, devenue la plus sanglante du pays. « Nous sommes d’accord sur le principe et nous y travaillons déjà », assure le ministre malien de l’Administration territoriale, Boubacar Alpha Ba.

Patrouille militaire mixte de soldats de l’armée malienne et d’ex-combattants des groupes armés. Gao, le 23 février 2017. (Photo d’illustration)
© AFP
« On a des expériences dans la région du Centre, où les représentants des chefferies locales ont eu langue avec certains membres de ces groupes, donc le dialogue existe. Maintenant, comment le formaliser ? Quelle pédagogie faut-il pour qu’il y ait un dialogue véritable entre eux et nous. »

http://www.rfi.fr/afrique/20190530-mali ... i8gjEd_K6M

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

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MAPPING ARMED GROUPS IN MALI AND THE SAHEL

Violence is tearing Mali and the Sahel apart. But who are the armed groups behind the bloodshed? Where are international actors stationed in the region? And what motivates them all? This project maps jihadist and non-jihadist groups and pinpoints the presence of external actors in the region as of May 2019.

INTRODUCTION
FOREIGN ARMED ACTORS
Operation Barkhane United States European Union United Nations - MINUSMA
JIHADIST ARMED GROUPS

NON-JIHADIST ARMED GROUPS
OPERATION BARKHANE
The French-led Operation Barkhane succeeded Operation Serval in August 2014, but with a much wider geographic focus. The force, with approximately 4,500 soldiers, is spread out between Mali, Burkina Faso, Niger, and Chad. While its headquarters is in N’Djamena, Chad’s capital, it also has fighter aircraft and bases for intelligence collection and operations in Niger’s capital Niamey, Agadez, Arlit, Tillabéry, and several other sites, as well as around 1,500 troops in northern Mali scattered between the large base at Gao, others at Kidal, Timbuktu, and Tessalit, and more recently a base at Gossi closer to central Mali as well as the border with Burkina Faso. France’s Special Operations Task Force for the region, Operation Sabre, is in Burkina Faso.

Operation Barkhane is France’s largest overseas operation, with a budget of nearly €600m per year. It engages in everything from combat patrols alongside Malian forces and partner militias to intelligence gathering and training to local development activities meant to fill the hole left by an absent government. Despite this range, French officials insist that Barkhane’s priority is counterterrorism and it has undertaken operations to kill important jihadist leaders, including two of the five founding leaders of the Group for the Support of Islam and Muslims (Jama’at Nusrat al-Islam wa al-Muslimeen, JNIM) as well as Almansour Ag Alkassoum and a number of others.

https://www.ecfr.eu/mena/sahel_mapping/ ... n_barkhane

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

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MAPPING ARMED GROUPS IN MALI AND THE SAHEL
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Violence is tearing Mali and the Sahel apart. But who are the armed groups behind the bloodshed? Where are international actors stationed in the region? And what motivates them all? This project maps jihadist and non-jihadist groups and pinpoints the presence of external actors in the region as of May 2019.


INTRODUCTION
FOREIGN ARMED ACTORS
JIHADIST ARMED GROUPS
NON-JIHADIST ARMED GROUPS
INTRODUCTION
Andrew Lebovich
Since 2012, Mali has faced a succession of violent conflicts. The Tuareg rebellion and subsequent jihadist occupation of northern Mali in that year revealed several cleavages in society and governance that, while not new, have grown worse with time. The departure of the government from more than half of the country’s landmass and the pressure placed on local areas by resource competition, weapons proliferation, and clashing ideologies have all exacerbated Mali’s internal conflicts, patterns that have also played out elsewhere.

The French intervention under the guise of Operation Serval in January 2013 dislodged the jihadist groups from Mali’s cities, but did not eliminate them. They slipped away and reorganised, coming back to attack the United Nations peacekeeping mission established in Mali, MINUSMA, as well as Malian and French forces and civilian targets in the capital Bamako and even beyond Mali’s borders. The signing of peace accords in Algiers in June 2015 did not appreciably improve the situation. MINUSMA is the largest UN peacekeeping mission in the world but efforts to restore state authority have faltered, jihadist groups have grown and spread into Burkina Faso and parts of Niger, and local conflicts have also erupted in new and deadly ways.

Anyone trying to understand the landscape of armed conflict in Mali and the broader Sahel faces a dizzying array of challenges. The first is that these conflicts often overlap. Linked conflicts between different social and ethnic communities, between jihadist groups and the government, and between different armed groups often have no clear boundaries. Another challenge is that there are numerous armed groups operating in the region, sometimes with different and sometimes with shared goals and territories. Even the lines between “jihadist” and “non-jihadist” armed groups are often unclear. There are credible allegations of cooperation between ostensibly non-jihadist and jihadist armed groups. Fighters often pass back and forth between all types of groups, based on geography or local circumstances. This fluidity has led to frequent allegations that both pro-government and formerly separatist or non-jihadist armed groups have collaborated with various jihadist groups. Given the ongoing shifts of the security and political situation in the region, any attempt to map this multitude of groups is by its nature inexact.

We can say that jihadist groups largely seek to reimpose their version of Islamic law and to drive out foreign forces in Mali and the broader Sahel, while also seeking to capitalise on communal tensions and resentment against local governments to implant themselves more securely. They also take part in local conflicts and have presented themselves at times as protecting local communities from attack, whether Tuareg in the north or Fulani (locally referred to as Peul) in more central regions. As for the other groups, they sometimes represent local or communal interests, while others promote broader political goals, like independence or widespread autonomy in northern Mali or new, less hierarchical modes of governance and communal structure. The following is a broad overview of these groups and their areas of operations, with the understanding that this is not an exact or a comprehensive description. It focuses on Mali and touches on the wider Sahel, though it excludes the Islamic State in West Africa Province (ISWAP), more commonly referred to as Boko Haram, which is active in the Lake Chad region.

The involvement of armed groups in the peace process has been a tumultuous affair, owing to problems of the accords themselves, the numerous different actors and interests involved on all sides of the conflict, and the question of jihadist groups themselves and whether they can or should ever be included in an eventual peace deal. The signatories of the 2015 accords are the Malian government, an alliance of pro-government militias known as the Plateforme (its official name is Plateforme des Mouvements du 14 Juin 2014 d’Alger), and the Coordination of Azawad Movements (CMA), a coalition of groups which includes ethnic Arabs and Tuareg, although members of other communities are also included in these groups. But various splits have occurred since the accords were signed and the groups of the Coordination des Mouvements de l’Entente (CME), as well as another faction of the Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA), have demanded inclusion in the process. Various other armed groups and militias have demanded access to some of the benefits of the accord, particularly Disarmament, Demobilisation, and Reintegration (DDR) programmes that would guarantee economic benefits and possibly reintegration into Mali’s defence and security forces for some fighters.

The institutions of the accords have also been sites of contention and violence from jihadist groups and non-jihadist groups. While the Interim Authorities – temporary local governing bodies established by the accords that are meant to help restore basic services to the north’s regions – contain representatives of most of the armed groups, they have been slow to become functional, and they regularly complain of shortages of money, training, and support. Similarly, the Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC), meant to regroup combatants for an eventual DDR process, have suffered delays and setbacks in Gao, Kidal, and Timbuktu. In Gao, a devastating bombing of the camp in January 2017 killed dozens of combatants, while in Timbuktu Jama’at Nusrat al-Islam wa al-Muslimeen (JNIM) claimed credit for killing the CMA’s MOC commander there, Salem Ould M’Begui, in September 2018.

The government and the signatory armed groups have disagreed on a number of issues related to DDR and Security Sector Reform. There is still no agreement on what military ranks to give officers who deserted during the rebellion, or on the final number of combatants to be integrated into the armed forces, for instance. The CMA and the Plateforme have both at different times suspended their participation in parts of the process in protest of decisions taken or not taken by the government. The CMA has especially pushed issues of political reform, including promises under the accords to pass constitutional reform and new decentralisation laws.

In response to complaints from the UN Security Council about the slow implementation of the peace accords, the UN and Mali’s government have agreed on an “accelerated DDR” structure to help jumpstart the reintegration of deserters and former fighters. The 1,800 fighters who will pursue this initially – which will eventually include members of armed groups beyond the signatory parties – are to undergo an accelerated registration process, a brief period of military and civic training in southern Mali, and then redeployment to the north as part of a “Reconstituted Malian Army.” However, initial stages of a programme like DDR in central Mali are unclear on how they will function, who they will recruit, or whether former jihadists will be able to participate.

This project drew in part on data from ACLED. I would like to thank ACLED researcher Héni Nsaibia for his gracious help in reviewing the materials for this project.

Andrew Lebovich is a visiting fellow at the European Council on Foreign Relations.

https://www.ecfr.eu/mena/sahel_mapping

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

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Mali : vaste opération de Barkhane dans la région du Gourma à la frontière du Burkina
05 juin 2019 à 17h55 | Par Jeune Afrique avec AFP
Mis à jour le 05 juin 2019 à 17h56

Une dizaine de jihadistes ont été mis hors de combat au cours d'une opération aéroterrestre menée vendredi par les militaires français de la force Barkhane dans le Gourma, région malienne frontalière du Burkina Faso. En parallèle, l'armée française a mené du 20 mai au 3 juin une opération « majeure » avec l'armée burkinabè dans le nord du Burkina
https://www.jeuneafrique.com/784727/pol ... u-burkina/
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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

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Général Clément-Bollée: G5 Sahel? «On va dans le mur»
Christophe BoisbouvierRFI-06-06-2019

« Au Sahel, arrêtons le massacre », écrit le général Clément-Bollée dans sa dernière tribune. L’officier français à la retraite a commandé notamment l’opération Licorne en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, il est consultant international en matière de sécurité. Il porte un diagnostic très sévère sur le dispositif Barkhane et sur le G5 Sahel. « On va dans le mur », dit-il. Bruno Clément-Bollée répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Général Clément-Bollée: G5 Sahel? «On va dans le mur»
Le général Bruno Clément-Bollée. (Photo: Claude Verlon / RFI)
RFI : Au Sahel, vous parlez de « descente aux enfers ». Est-ce que vous n’y allez pas un peu fort ?

Bruno Clément–Bollée : Je trouve que le bilan est de plus en plus lourd et surtout j’ai le sentiment qu’avec les solutions que nous proposons, tant au niveau de la communauté internationale qu’à celui des acteurs locaux, nous allons dans le mur. Et on peut imaginer d’arriver à des choses qui pourraient être effroyables. Je vois quelque chose qui ressemblerait à une situation à la centrafricaine, avec des seigneurs de guerre locaux qui se sont arrangés des fiefs dans lesquels ils règnent en maîtres. Ou pire, et ce que j’observe de pire, ce sont des affrontements intercommunautaires qui commencent à se multiplier. On a parlé des Dogons contre les Peuls, avec 200 morts au mois de mars…

A Ogossagou, au centre du Mali ?

Exactement… On a parlé des Mossis contre les Peuls, un peu plus au sud, au Burkina Faso, on a également entendu parler de la dizaine de morts entre Baoulés et Malinkés en Côte d’Ivoire et on a parlé également du Tchad, avec des confrontations entre ouaddaïens et arabes, à l’est du Tchad, à la frontière soudanaise… Moi, je me dis : mais, où est-ce qu’on va ?

La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, constate que les efforts de l’Europe et des États membres en faveur du G5 Sahel augmentent, mais que le niveau de sécurité se détériore.

C’est exactement ce que je constate, moi aussi. Non seulement cela n’arrange pas la situation, mais même, cela empire. Quand je vois la perception que les populations locales ont maintenant des forces dites étrangères, des acteurs étrangers qui sont venus pour les aider, c’est assez effrayant. Quand on me dit qu’une colonne française qui sort de son cantonnement se fait caillasser, je me dis qu’il y a quelque chose qui se passe qui n’est pas normale.

Au nord du Mali ?

Pas seulement. On l’a entendu aussi au Niger, puisque le président Issoufou a même été mis au courant de cette situation. Bien sûr, on se pose des questions, comme tout le monde. Au total, quand j’essaie de prendre un peu de recul, je dis stop. Arrêtons ! Compte tenu du volume d’engagement que nous consentons aujourd’hui dans la région sahélienne, avec les bilans humains, les bilans financiers… On pourrait aussi parler du coût de la Minusma, qui est à un milliard de dollars par an, du coût de la force Barkhane qui est à 700 millions d’euros annuels.

Sous l’impulsion de cinq États sahéliens, avec le soutien de François Hollande, puis d’Emmanuel Macron, a été lancé le G5 Sahel. Est-il vraiment opérationnel ?

Le G5 Sahel, une force comme celle-là, de 5 000 hommes – puisque chaque pays a 1 000 hommes à fournir –, j’observe que cette force du G5 Sahel, en fait ce n’est pas une force coordonnée entre cinq pays. Ce sont cinq pays qui se coordonnent de façon bilatérale sur leurs frontières respectives. Et donc il n’y a pas vraiment d’effort commun.

Ce sont juste quelques patrouilles mixtes en certains endroits ?

Oui, c’est peut-être un peu plus que cela, mais guère plus.

Est-ce qu’il y a des maillons faibles dans le G5 Sahel ?

Dans la liberté d’action qu’ont acquise les mouvements islamistes radicaux, nous voyons bien qu’il y a des pays qui sont plus sensibles que les autres. Le Mali et le Burkina Faso, actuellement, sont vraiment les points faibles. Étonnamment, un pays comme le Niger, qui est placé entre tous les groupes islamistes, semble s’en sortir un peu mieux que les autres.

Et comment expliquez-vous cette réussite relative de l’État du Niger ?

Je crois qu’il y a d’abord une motivation, au plan politique, qui est peut-être un peu supérieure au Niger qu’ailleurs. Quand je vois les efforts qu’a déployés le président Issoufou pour dialoguer avec l’extérieur, pour accueillir des bases, pour mettre des bases de drones chez lui, etc. Je pense qu’ils sont plus attentifs et plus motivés. Je connais bien l’armée nigérienne, comme les autres armées dont nous venons de parler. L’armée nigérienne est une armée qui, quand même, avait une certaine cohésion. Une armée qui se tenait. Mais à quel prix ? Quand on voit l’effort de défense nigérien, c’est un peu plus de 15% du PNB du pays, c’est énorme !

Selon beaucoup, l’armée malienne est construite autour de gens du sud. Mais ceux-ci ont-ils la capacité d’intervenir au nord du Mali ?

Actuellement, non. Nous voyons bien que les armées, les outils de sécurité et de défense au Mali et au Burkina Faso se font étriller. Donc il y a manifestement un problème de cohésion au sein de l’idée de sécurité et défense malienne, parce qu’il n’y a pas d’unité nationale au Mali et que les revendications autonomistes ou indépendantistes du nord font que ces armées originaires du sud sont mal acceptées.

Pour contrer l’influence grandissante des jihadistes, l’Europe mise sur le développement. L’alliance Sahel va financer plus de 600 projets dans la zone pour un montant total de 9 milliards d’euros. Est-ce une réponse ?

Je demande à voir l’exécution sur le terrain. Parce que, au résultat sur le terrain – j’y vais régulièrement –, je ne vois pas grand-chose sortir. Vous savez, la communauté internationale ne fait pas confiance aux acteurs locaux. Mais on aurait peut-être intérêt à changer complètement notre vision des choses et à faire plus confiance aux acteurs locaux. La confiance n’exclut pas le contrôle.

Il y a quelques mois, vous avez écrit au directeur de l’Agence française de développement : « Monsieur le directeur, osez le privé en Afrique ». Pourquoi cette lettre ouverte ?

J’ai fait la connaissance, au Mali, du patron des patrons. Mamadou Sinzi Coulibaly, qui, lui, dit exactement ce que je viens de vous dire : « Osez le privé ». Nous sommes des acteurs privés. Au Mali, au Niger, au Burkina Faso, au Tchad, en Mauritanie, nous pouvons faire des tas des choses. Il a lui-même, d’abord, donné l’exemple de l’engagement et du courage, en apostrophant, il y a quelques semaines, les autorités judiciaires de son pays, et en les dénonçant publiquement et nommément à la télévision pour leur corruption au Mali. Cela a fait, bien sûr, une petite bombe ! Et c’est la rue qui le protège.

Le partenariat aujourd’hui, au Sahel, entre les militaires français et les développeurs français de l’AFD, est-ce que cela ne risque pas de mettre en danger ces derniers, c’est à dire les développeurs ?

Je pense que, si notre force Barkhane peut être accompagnée par des projets de développement, possiblement d’ailleurs tenus par des privés, eh bien pourquoi pas, cela pourrait être une bonne façon de les aider à s’intégrer. Mais aujourd’hui, nous en sommes loin.

Nous sommes loin de l’adhésion des populations locales ?

Oui, nous sommes loin d’une force intégrée. Si notre action a été saluée au Mali en 2013, reposez la même question aujourd’hui dans les rues de Bamako et vous allez voir…

http://www.rfi.fr/emission/20190606-gen ... -va-le-mur

malikos
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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

L’armée burkinabée contre Barkhane!

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

Il y a plein sur le net. Mais je pense ca fait du sense de suivre ces documentaires, malgree ils sont "guider"....

malikos
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Re: Conflit des Azawad au Mali

Message par malikos »

Plein guerre inter-ethnique...( et je dira meme avec annonce) action de BARKHANE = zero...
Si ce n est pas islamisme+AZAWAD ou migration ou Arlit...ca interesse personne. Faut se reveiller...

Nouveau massacre au Mali: Près de 100 morts dans l'attaque d'un village dogon dans le centre du pays
Rédigé par La rédaction de leral.net le 10 Juin 2019 à 13:07


Nouveau massacre au Mali: Près de 100 morts dans l'attaque d'un village dogon dans le centre du pays
Le ministère malien de la Défense a confirmé à France 24, qu'un nouveau massacre au Mali, perpétré dimanche dans la commune de Sangha, dans un village dogon, avait fait au moins 95 morts et 19 disparus.


Un nouveau massacre a été perpétré au Mali, dimanche soir, cette fois dans un village dogon de la commune de Sangha.

Joint au téléphone par France 24, le maire de Sangha qui est sur place, a déclaré que 95 corps calcinés ont été retrouvés pour le moment, un bilan qui, selon lui pourrait augmenter. Il a également fait état d’une vingtaine de disparus.

De son côté, le ministère malien de la Défense a confirmé la découverte de 95 corps et annoncé que 19 personnes étaient portées disparues.

Selon le maire de Sangha, les assaillants ont mis le feu au village, et abattu tous ceux qui essayaient de sortir des habitations. "Le village est en grande partie détruit", a-t-il déclaré.

https://www.leral.net/Nouveau-massacre- ... 51099.html


At least 95 killed in attack on ethnic Dogon village in central Mali


At least 95 people were killed when gunmen raided their village in central Mali late on Sunday, FRANCE 24 has confirmed, marking the latest attack in a region that has witnessed a resurgence of ethnic and jihadist violence.

https://www.france24.com/en/20190610-sc ... ali-sobane

et just pour le mettre en context...
VIDEO. Mali: L'attaque d'un village peul fait plus de 100 morts dans le centre du pays
MONDE L’attaque ce samedi d’un village peul du centre du Mali a fait au moins 115 morts selon un nouveau bilan officiel
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20 Minutes avec AFP
Publié le 23/03/19 à 20h09 — Mis à jour le 25/03/19 à 17h02

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L'attaque d'un village peul au Mali, dans la zone de Bankass, près de la frontière avec le Burkina Faso, a fait plus de 115 victimes le 23 mars 2019.
L'attaque d'un village peul au Mali, dans la zone de Bankass, près de la frontière avec le Burkina Faso, a fait plus de 115 victimes le 23 mars 2019. — Google Maps
Un bilan officiel qui ne cesse de s’alourdir. L’attaque ce samedi d’un village peul du centre du Mali par des membres présumés de groupes de chasseurs traditionnels dogons a fait plus 100 morts, selon les autorités locales. Un bilan confirmé par une source de sécurité et une association.


Un précédent bilan de cette attaque dans le village d’Ogossagou-Peul faisait état d’au moins une cinquantaine de morts. « Le nouveau bilan est de 115 morts », a affirmé à l’AFP Cheick Harouna Sankaré, le maire de la localité proche de Ouenkoro, expliquant que les corps de personnes portées disparues avaient été retrouvés.

Violences intercommunautaires fréquentes
L’attaque s’est produite dans la zone de Bankass, près de la frontière avec le Burkina Faso, où ces violences intercommunautaires sont particulièrement fréquentes.

« Village de Ogossagou-Peul : plusieurs dizaines de morts dont le chef du village et sa famille, le marabout Bara Sékou Issa et toute sa famille », a affirmé dans un communiqué l’association de défense des droits des populations pastorales Kisal, faisant également état d’autres attaques dans des villages avoisinants, sans avancer de bilan.

Selon deux témoins interrogés séparément par l’AFP, « presque toutes les cases du village ont été brûlées par les chasseurs traditionnels ».

« Groupes d’autodéfense »
Depuis l’apparition il y a quatre ans dans le centre du Mali du groupe djihadiste du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l’agriculture, qui ont créé leurs propres « groupes d’autodéfense ».

Ces violences ont coûté la vie à plus de 500 civils en 2018, selon l’ONU.

Les Peuls dénoncent des exactions de la part de groupes de chasseurs, tolérées voire encouragées selon eux au nom de la lutte contre les djihadistes, par les autorités ou l’armée, ce que dément le gouvernement.

https://www.20minutes.fr/monde/2479759- ... entre-pays

malikos
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Re: Conflit des Azawad au Mali

Message par malikos »

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