Crises Maliennes

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malikos
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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

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http://www.rfi.fr/afrique/20180701-mali ... ais-civils
Mali: attaque contre des militaires français de la force Barkhane
Un véhicule blindé de la force Barkhane partiellement en feu après l'attaque perpétrée ce dimanche aux abords de GAO.
© STRINGER / AFP
Par RFI Publié le 01-07-2018 Modifié le 01-07-2018 à 19:37

Des militaires français de l'opération Barkhane et des soldats maliens qui participaient à une patrouille conjointe ont été attaqués ce dimanche à la périphérie de Gao. C'est la deuxième attaque en deux jours au Mali, contre les forces anti-jihadistes au Sahel, après l'attentat vendredi contre le quartier général du G5 Sahel à Sévaré.
Il n’y a pas encore de bilan précis, mais un tweet du ministère malien de la Sécurité fait état de 4 civils décédés et de 31 blessés graves dont 8 militaires d el'opération Barkhane.

De source hospitalière à Gao, des enfants atteints par le souffle de l’explosion figurent parmi les blessés. L’état-major français dément catégoriquement tout décès côté français et précise que les blessés français ont tous été pris en charge et rapatriés dans la base de Gao.

L'attaque s'est produite vers 11h du matin, heure locale, en périphérie de la ville, à quelques centaines de mètres du check-point de Bourem. Sur les faits précis, deux versions circulent. Selon la première, les véhicules blindés de la force Barkhane ont aperçu un véhicule suspect. Ce véhicule à bord duquel se trouvait au moins un kamikaze a foncé sur les blindés, provoquant une forte explosion.

L’armée française pour sa part ne confirme pas cette version des faits, et précise qu’une partie des troupes françaises venait de quitter les véhicules et se trouvait donc à pied, quand une attaque terroriste s’est produite. Des témoins affirment avoir vu un blindé français en partie en feu. Toujours selon des témoins, après l’attaque un hélicoptère français s’est posé sur place pour repartir avec à son bord des soldats français visiblement blessés.

Cette attaque intervient le jour de l'ouverture du sommet de l'Union africaine, à Nouakchott en Mauritanie. Lundi, Emmanuel Macron doit justement rencontrer les chefs d'Etat du G5 Sahel, les présidents de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

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il ya deux jours....grande attaque sur le G5
Dernière modification par malikos le 01 juillet 2018, 19:13, modifié 1 fois.

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

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Mali / Niger – Communiqué du président en exercice du G5 Sahel

Le Quartier Général de la Force Conjointe du G5 Sahel à Sevaré au Mali a été la Cible d’une attaque terroriste, ce vendredi 29 juin 2018. La réaction efficace de nos soldats a permis de circonscrire rapidement cette tentative d’intrusion.
L’attaque s’est soldée par un bilan provisoire de trois morts, dont deux militaires et un civil, ainsi que huit blessés légers.
Le Président ISSOUFOU MAHAMADOU, Président en Exercice du G5 Sahel condamne fermement cet acte lâche conduit par des organisations criminelles dont le dessein est de déstabiliser l’un des instruments essentiels pour la stabilité de notre sous-région, en l’occurrence la Force Conjointe du G5 Sahel.
Au nom du G5 Sahel, le Président de la République du Niger tient à exprimer sa grande compassion et sa solidarité aux familles et aux frères d’armes des victimes, ainsi que ses souhaits de bon rétablissement aux blessés.
Le Président ISSOUFOU MAHAMADOU réaffirme la détermination des pays membres du G5 Sahel à combattre les forces terroristes avec fermeté afin de rétablir la quiétude et la sérénité habituelles dans lesquelles vivent les populations du Sahel.

Niamey, le 29 juin 2018
https://httpsahel-elite.com/2018/06/30/ ... -g5-sahel/

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Les abus d’État, principale cause de l’extrémisme violent au Sahel (rapport)
juin 27, 2018 à 07:23 386
APA-Dakar (Sénégal)
La montée de l’extrémisme violent au Sahel central est due à l’incapacité des États à assurer la sécurité et la fourniture de services publics de base, révèle un rapport de l’organisation de consolidation de la paix International Alert.

Img : Les abus d’État, principale cause de l’extrémisme violent au Sahel (rapport)
« Cette étude, s’appuyant sur de nombreux entretiens avec les communautés peulhs au Burkina Faso, au Mali et au Niger, explore les raisons pour lesquelles les jeunes décident ou non de rejoindre un groupe armé », explique l’organisation.

Le rapport souligne que les idéologies d’inspiration religieuse ne sont pas forcément à l’origine de la radicalisation, mais que « les abus d’État et la corruption généralisée y apparaissent comme les principaux facteurs déclencheurs du ralliement de certains jeunes peulhs aux groupes armés. »

En outre, il établit clairement « un manque total de confiance des communautés locales envers les forces de défense et de sécurité. »

Les conversations avec certains jeunes dans la zone cible ont aussi permis de comprendre qu’il y a une relation entre l’engagement dans les groupes terroristes et le désir d’amélioration du statut social des radicalisés.

Dans cette partie de l’Afrique, la force conjointe du G5-Sahel a été mise sur pied par cinq armées nationales pour combattre Boko Haram, mais le rapport soutient que « cette force soutenue financièrement et politiquement par des acteurs internationaux risque sérieusement d’aller à l’encontre de ses ambitions de réduction de la violence et au contraire de porter préjudice à la stabilisation régionale et au bien-être des populations. »

En conclusion, l’organisation de consolidation de la paix International Alert invite « les partenaires internationaux des pays sahéliens à encourager les gouvernements nationaux à rendre des comptes à leurs citoyens, à favoriser l’accès à la justice et à réduire les inégalités qui poussent les jeunes en marge de la société et dans les rangs des groupes extrémistes. » http://mobile.apanews.net/index.php/fr/ ... el-rapport

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Re: Conflit des Azawad au Mali

Message par malikos »

Next escalation awaiting...
Des responsables du GATIA attaqués à Gao / TinkarAzeyna
bamada.net 29/06/2018
Gao / TinkarAzeyna: Selon des sources locales, ce 29/06/18, deux responsables du GATIA dont un colonel ont été tués par des hommes armés dans la commune de N’Intililt



Au même moment, des hommes armés non identifiés ont attaqués un poste de contrôle du mouvement d’autodéfense (Ganda Izo) situé à une dizaine de kilomètres au Nord de la ville de Gao

Bilan provisoire: 6 (six) combattants blessés, un véhicule équipé, des armes et munitions emportées.

Moussa Nimaga, http://bamada.net/des-responsables-du-g ... nkarazeyna

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Re: Conflit des Azawad au Mali

Message par malikos »

Many ethinique groups will want to fight for their cause...
Mali: manifestation de Peuls contre les exactions dont ils sont victimes
RFI Publié le 01-07-201

Quelques centaines de Maliens ont marché ce samedi à Bamako pour dénoncer les exactions, notamment de l’armée, l’impunité et l’inaction de l’État. Dans la région de Motpi, dans le centre du pays, les militaires maliens sont couramment accusés d’abus contre des civils appartenant à la communauté peule.



Plusieurs centaines de personnes ont participé à la manifestation, à Bamako.
© HABIBOU KOUYATE / AFP
Sur l’une des artères principales de Bamako, quelques centaines de personnes marchent silencieusement, les mains en l’air en signe d’indignation. Ils dénoncent des exactions commises contre des civils dans la région de Mopti où « c’est la loi du plus fort qui règne aujourd’hui, il n’y a pas de justice ».

« La dernière fois qu’on s’en est pris aux Peuls, on les a mis de côté et on les a assassinés. Ça s’appelle comment ? C’est pas dans ce Mali que je suis née ! » s’indigne une manifestante.

(Re)lire notre revue de presse : A la Une, au Mali, des Peuls visés par une attaque meurtrière samedi
Originaire du centre, Hamadoun Dicko, de l’association Tabital Pulakuu, dénonce un amalgame : « Quand tu parles peul ou que tu ressembles aux Peuls, tu es une cible tout de suite ». Il a « même peur de retourner » dans la région, « parce que quand tu es là-bas les jihadistes te prennent pour cible, vont dire « toi tu étais à Bamako, tu es avec les autorités » et les militaires se lèvent pour aller nous tuer, soi-disant que tous les Peuls sont des jihadistes ».

Au moins 43 morts dans le centre du Mali en 2018

Tous insistent : il n’y a pas de conflit entre Peuls et Dogons. « Nous nous sommes originaires de ces régions-là. On a des amis Dogons, on a des amis peuls » assure Oumar Barry, l’un des organisateurs de la marche. Il ne veut pas « que l’Etat oppose ces populations ».

Selon l’ONU, au moins 43 civils ont été tués et 24 blessés lors d’attaques ciblées et de conflits intercommunautaires dans le centre du pays depuis le début de l’année. L’un des derniers exemples en date : les évènements de Boulkessy où des soldats maliens sont accusés d’avoir tué arbitrairement 12 civils le 19 mai. Bavure confirmée en début de semaine par la Minusma, après enquête.

http://www.rfi.fr/afrique/20180701-mali ... ions-armee

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Le Sahel : négocier, combattre, gouverner ?
afrique.latribune.fr-Ahmedou Ould Abdallah, président du Centre des stratégies pour la sécurité du Sahel Sahara (Centre 4s) | 30/06/2018, 17:41

Karl von Clausewitz notait déjà : «Une grande partie de l’information obtenue en temps de guerre est contradictoire, une partie encore plus grande est fausse, et de loin la plus grande partie est sujette à une incertitude considérable». Ce weekend, en évoquant le conflit du Sahel lors de son adresse au sommet de l’Union africaine de Nouakchott, le président Macron, pourrait penser à ces mots de von Clausewitz.

(Crédits : DR)
De fait, sommes-nous véritablement bien informés des réalités militaires et sécuritaires du Sahel Sahara ? La réponse est essentielle à la compréhension de ce conflit vieux de plus de six ans. Un conflit au départ malien, mais désormais régional et international.

Faute d’une victoire militaire qui tarde à se concrétiser, comment éviter l’enlisement des Etats sahéliens et de leurs alliés dans «le brouillard de la guerre» ? Dans ce contexte, des voix appellent à négocier sans préciser qui devrait négocier et avec lesquels des groupes nombreux armés ?

Négocier avec qui ?
Depuis 1964, peu après son indépendance, le Mali a connu une succession de guerres civiles ayant pour principal enjeu le nord du pays. Rebellions et accords de paix font partie de l’actualité malienne des cinquante dernières années. Le présent conflit remonte à 2012 avec l’occupation du nord du pays par des groupes armés composites : irrédentistes Touaregs, islamistes nord-africains : commerçants, trafiquants et leurs alliés de diverses origines.Au cours de la même année, de nombreux combattants étrangers forcent leur entrée dans le pays où débarquent,en janvier 2013, les troupes françaises appelées à la rescousse.

Le conflit s’est alors internationalisé et transformé. Si les radicaux ne peuvent pas contrôler Bamako leur capacité de nuisance reste forte et celle de s’étendre à la région est bien réelle. Cependant, la vocation des troupes étrangères, plus de 15 000 hommes, n’est pas de s’éterniser au Mali.

Par ailleurs, si toute crise finit par un règlement, quel sera celui qui prévaudra au Sahel ? Plusieurs possibilités existent : une victoire militaire,la poursuite d’un long conflit de faible intensité, et enfin, une négociation aboutissant à la paix. Des précédents, illustrant ces trois situations, peuvent servir de modèles pour le Sahel. L’écrasement de l’insurrection (Sri Lanka, Ouganda, Tchétchénie) ou l’amnistie après une ou plusieurs décennies de combats (Algérie, Colombie) et enfin, la perpétuation d’une crise de plus ou moins forte intensité (Egypte, Pakistan, Somalie, Soudan, Yémen).

Au cours des décennies passées, ces approches ont été appliquées au Mali. Chacune a abouti à un accord entre parties, mais chaque fois, le conflit renaissait de ses cendres.

Parmi les plus connus de ces accords, celui de Tamanrasset, Algérie, est conclu en janvier 1991.Puis suivit le «Pacte national», en avril 1992.Célébré par la «Flamme de la Paix» en 1996, une cérémonie organisée à Tombouctou. Une nouvelle rébellion éclate en mai 2006 et est réglée par les Accords d’Alger du 4 juillet 2006. Une autre, avec à sa tête Ibrahim Ag Bahanga, a lieu en 2008.

Le 17 janvier 2012 commence une nouvelle guerre avec le Mouvement pour la libération nationale de l’Azawad (MLNA) / Ansar Eddine. Entre Bamako et le MLNA les négociations aboutissent à «l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali» signé en juin 2015 à Alger.Trois ans plus tard, le conflit perdure, s’étendant à tout le Sahel.

Combattre sur plusieurs fronts ?
Affectant simultanément plusieurs pays, il est plus complexe que les guerres civiles déjà citées où, en effet, chaque pays ne gère que sa rébellion.Au Sahel, celles-ci sont multiples : au niveau de leurs composantes, des idéologies qui les animent et des intérêts attendus.Leurs soutiens extérieurs sont également divers et en concurrence. Dans ce contexte, une négociation peut engendrer des effets pervers en faisant éclater des mouvements radicaux en groupuscules plus extrémistes les uns que les autres.Comme en Irak, en Afghanistan, au Nigéria, au Pakistan ou en Somalie, la négociation avec les groupes radicaux n’est pas une panacée.

D’abord, négocier et conclure un accord dans un seul état n’est pas un gage de paix pour la région. Celui d’Alger signé en 2015 en est un exemple. Il a déplacé-et en l’aggravant par un transfert de combattants -le conflit vers les pays voisins et les Etats côtiers (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée et Liberia) quand bien même le but des radicaux reste l’Europe et en particulier la France où les relais sont plus nombreux. Deuxièmement, les rebelles qui acceptent de négocier sont souvent qualifiés de traîtres et exclus de leur groupe. S’ils sont majoritaires, la minorité entre en dissidence pour se déclarer la seule détentrice de la légitimité. Dans les deux cas, le conflit se poursuit avec violence.

En réalité, la longévité de la crise a transformé les pays sahéliens en vases communicants. Des vases entre lesquels, à travers les frontières nationales, les radicaux circulent aisément avec armes et sergents recruteurs. L’attaque meurtrière du siège de la Force du G5 Sahel à Savaré au Mali, ce vendredi 29 juin, par les radicaux prouve une fois cette situation.

Cet enlisement ne peut être lié à la qualité des troupes des pays du G5 Sahel. Auprès de leurs camarades français, elles se sont distinguées sur les champs de bataille lors des deux guerres mondiales. Loin de leurs pays et dans un environnement climatique des plus hostiles.

Les défaillances des armées de la région ont plusieurs causes. Elles sont plus le fait des gestions politiques que de la qualité intrinsèque des soldats, gendarmes, gardes nationaux et policiers.Très souvent les équipements ne sont pas adaptés ni de première main, les ressources pour la formation et les manœuvres sont notoirement limitées ou non affectées à leurs objectifs officiels.Ceci est vrai pour les gendarmeries, gardes nationales, polices et les autres services. Par-dessus tout, les recrutements, rarement transparents, laissent peu de place au mérite et engendrent frustrations et refus d’engagement sur le terrain.

Enfin, la connivence, équivoque ou avérée, entre des cercles dirigeants et des groupes armés conforte le radicalisme.Mettre plus de lumière sur ces collusions d’intérêts devrait aider.

Dans cette ambiguïté, où les «brouillards de la guerre» sont des plus épais, la crise a de beaux jours devant elle et la question -continuer le combat ou négocier- apparaît, au mieux, comme un simple exercice de style. Un exercice d’autant plus difficile à résoudre que les acteurs régionaux ne jouent pas la même partition.

Gouverner mieux ?
L’action gouvernementale doit être soutenue par des mesures cohérentes et complémentaires.La priorité doit viser à contenir le conflit, limitant ses effets de contagion. Mais celui-ci se métastase, rendant sa gestion plus incontrôlable. Des actions simultanées menées sur plusieurs fronts, y compris l’économique et le social, peuvent réduire les risques de contagion transfrontalière.

Dans cet esprit, les gouvernements doivent aider en consolidant leur base politique (cohésion nationale), diplomatique (cesser d’encourager la xénophobie et la retribalisation de leurs sociétés) et sécuritaire (professionnalisation des services de sécurité). La lutte contre la corruption, thème du sommet de l’Union africaine, doit être plus qu’un slogan.

Enfin, une des priorités essentielles de l’action de ces gouvernements devrait être de mettre fin au double langage en matière de gestion du terrorisme. Un discours officiel qui enrobe, sous des slogans martiaux, une connivence avec les mouvements radicaux, a fait des ravages partout où il a sévi. L’instabilité chronique en Afghanistan et en Somalie est largement liée à ce double langage.

Au Sahel, les populations sont alertes, les structures étatiques fragiles et la circulation de l’information rapide pour que les gouvernements continuent de privilégier un jeu suicidaire. Ce déni des réalités enfonce davantage la région dans la crise et piège ses partenaires extérieurs.

Une région qui a besoin du soutien extérieur de pays concernés et intéressés par sa situation : Europe, Etats- Unis, Maghreb, pays du Golfe, etc. De part et d’autre, chacun sait que les inerties bureaucratiques et le saupoudrage des ressources engendrent frustrations et malentendus parmi les donateurs et autant chez les récipiendaires. Avec,in fine,suspicion et inefficacité.

A ce niveau, et se remémorant von Clausewitz, la France, comme principal acteur extérieur dans la région, devrait concentrer ses moyens sur le seul Sahel et, concernant surtout la Libye, prendre plus de recul et moins d’engagements. La Libye est un pays retribalisé et déstructuré depuis des décennies et dont les voisins égyptiens et italiens privilégient essentiellement leurs savoir-faire.

https://afrique.latribune.fr/think-tank ... 83687.html

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Re: Conflit des Azawad au Mali

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Defois je me dit, ils ont rien compris...

« Les rébellions au nord du Mali », écrit par Pr. Issiaka Ahmadou Singaré et Choguel Kokalla Maïga, une falsification de l’histoire
Zeidan AG SIDALAMINE -02-07-2018

Le Livre coécrit par Choguel Kokalla Maïga et Issiaka Ahmadou Singaré intitulé ‘’LES REBELLIONS AU NORD DU MALI, des origines à nos jours ’’ officiellement lancé et dédicacé par ses auteurs impartiaux , le jeudi 28 juin 2018 à la Maison de la Presse à Bamako ( Mali) est un acte de réécriture idéologique , de falsification politique de l’Histoire des Rébellions , de négation civilisationnelle , de division raciale et de mépris ethnoculturel partisan du peuple Touareg dans sa diversité identitaire construite autour de la langue Tamachaqt_ Tamajaght et de son alphabet Tifinagh.

Ce Livre dénie aux Touareg toute valeur historique, conteste la victoire de la Rébellion Touareg en 1990 sur le Gouvernement UDPM du Général Moussa TRAORÉ dont le Chef d’État Major Général des Armées, le Colonel Ousmane COULIBALY a été militairement contraint sur le terrain des opérations de négocier et de signer l’Accord de Tamanrasset du 6 janvier 1991.

Non au révisionnisme historique de mauvais aloi !

Bamako, le 02 juillet 2018

Zeidan AG SIDALAMINE
Ancien Rebelle malien d’origine



Situation sécuritaire : Dr. Choguel Kokalla Maïga et Pr. Issiaka Ahmadou Singaré retracent l’historique de la rébellion


Par bamada.net 29/06/2018
« Les rébellions au nord du Mali », c’est le titre d’un ouvrage écrit par Pr. Issiaka Ahmadou Singaré et Choguel Kokalla Maïga. Sa dédicace a eu lieu hier jeudi 27 juin 2018 à la Maison de la presse de Bamako, en présence du président de la Maison de la Presse, des anciens ministres et plusieurs membres du gouvernement.




Ce livre retrace l’historique de la rébellion au Mali de l’indépendance à nos jours.

Face à des invités et à la presse nationale et internationale, les deux auteurs de cet ouvrage intitulé : « les rébellions au nord du Mali », ont expliqué brièvement les causes profondes des rébellions au nord de notre pays.

Pour le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné, les hommes politiques sont trop avares. « Nous sommes toujours contents quand on parle du nord. Nous invitons d’autres hommes politiques à prendre l’exemple sur ces deux auteurs pour renforcer le niveau des jeunes », a-t-il souligné.

Selon les explications du Pr. Issiaka Ahmadou Singaré, co-auteur du livre, de 1960 à nos jours, les rébellions dites touaregs ne sont pas en réalité toutes conduites par cette communauté ethnique, il ne s’agit là qu’une minorité toujours là à tirer la ficèle.

Pour sa part, Dr. Choguel Kokalla Maïga a remercié les autorités pour leur encouragement. Il a dédié ce livre à tous ceux qui sont tombés sur les champs de l’honneur, pour la patrie.

Pour lui, le nord a été délaissé sous la domination de quelques groupuscules. « Le Mali est tombé dans le coma suite à la crise de 2012. C’est un faux procès qu’on fait au Mali par les étrangers. La rébellion est devenue un fonds de commerce. Les deux premiers présidents ont géré cette rébellion à la satisfaction du peuple Malien », a martelé Dr. Choguel Kokalla Maïga.

L’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga a salué cet exercice des deux auteurs qui rapporte pour leur part des vérités sur les rébellions au nord du Mali. Il les a encouragé à poursuivre la lutte pour éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale en général. « Ce que j’ai aimé dans le livre, c’est que les auteurs ont très pesé. Ils n’ont pas voulu faire un éloge simplement, mais de rappeler le cursus, l’historique de la rébellion au Mali… », a salué un participant.

Adama Diabaté

L’Indicateur du Renouveau, http://bamada.net/situation-securitaire ... lhistoire/

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Re: Conflit des Azawad au Mali

Message par malikos »

Les djihadistes maliens s’invitent au sommet de l’Union africaine
LE MONDE Le 02.07.2018 à 10h32-Christophe Châtelot (avec Nathalie Guibert)

Deux attaques à l’explosif ont eu lieu à Sévaré et à Gao contre les militaires français de « Barkhane » et la force conjointe du G5 Sahel.A leur façon, violente, les groupes armés maliens viennent de rappeler en trois jours qu’il n’était pas vain que le sommet de l’Union africaine (UA), lundi 1er et mardi 2 juillet à Nouakchott, en Mauritanie, se penche prioritairement sur les questions de sécurité du continent. La portée symbolique des dernières attaques menées contre les contingents militaires malien et étrangers démontre une fois de plus que le Mali est loin d’être stabilisé, à moins d’un mois de l’élection présidentielle du 29 juillet.

L’attaque contre la force française « Barkhane » à Gao, le 1er juillet 2018, a fait quatre morts et vingt-quatre blessés parmi les civils. Quatre militaires français ont été sérieusement blessés.

Dimanche matin, ce sont les soldats français de l’opération « Barkhane » – 4 500 hommes déployés dans le Sahel pour lutter contre le terrorisme – qui ont été visés à Gao, la ville qui abrite la base principale de la force. L’attaque s’est produite à 10h50 heure locale, contre une patrouille dans le quartier d’Aljabandia. Les soldats français, une section d’une trentaine de militaires, circulaient dans trois véhicules blindés de combat d’infanterie, non loin d’un groupe de soldats maliens. Une partie d’entre eux avait débarqué et patrouillait à pied en ville.

Première attaque en zone civile
Le ministère de la sécurité malien a évoqué rapidement une « attaque suicide par véhicule piégé », indiquant qu’un « kamikaze à moto a été neutralisé et un autre a déclenché sa charge dans un immeuble de la ville ». « Le bilan est de quatre morts et vingt-quatre blessés parmi les civils, de quatre blessés sérieux chez “Barkhane” », a déclaré l’état-major français, pour qui il s’agit d’une « attaque délibérée visant “Barkhane” sans souci de la population autour ». C’est une première : jusqu’alors les attentats n’avaient visé que des emprises militaires.

Les patrouilles militaires dans Gao sont régulières, elles empruntent toujours des trajets aléatoires. La force française n’avait pas noté de signes de tension ces derniers jours. Comme l’ensemble du nord et de l’est du pays, cette grande ville sur les rives du fleuve Niger était tombée, en 2012, entre les mains d’une coalition instable de groupes indépendantistes touareg et de djihadistes, qui en avait été chassée par l’intervention française « Serval » l’année suivante.


Les groupes djihadistes n’y sont pas implantés, mais y mènent régulièrement des actions violentes. Le 18 janvier 2017, le groupe Al-Mourabitoune, affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), attaquait ainsi un camp où, dans le cadre de l’accord de paix et de réconciliation signé à Alger en 2015, avaient été regroupés des hommes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plate-forme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger. Plus de 70 personnes avaient été tuées dans l’explosion d’une voiture piégée.

Dimanche, l’attaque contre « Barkhane » n’avait pas encore été revendiquée. Le mode opératoire semble désigner le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste du Sahel dirigée par Iyad Ag-Ghali, et dans laquelle figure notamment Al-Mourabitoune.

« Bilan maigre de la force G5 Sahel »
Le GSIM avait déjà assumé le 29 juin la responsabilité d’une autre attaque à la voiture piégée, contre un tout nouveau quartier général de la force militaire conjointe du G5 Sahel (FC-G5S), établi à Sévaré. Cette région centrale du Mali, où « Barkhane » n’intervient pas, est devenue le point focal des violences dans le pays. C’est la première fois qu’est visé un camp de la force multinationale devant, à terme, regrouper 5 000 hommes issus des armées de Mauritanie, du Niger, du Mali, du Tchad et du Burkina Faso. Deux militaires maliens ont été tués.

Lire aussi : Mali : cinq morts dans une attaque contre le QG de la force militaire G5 Sahel

Lancée en 2017 pour lutter contre les groupes armés et les trafiquants évoluant dans ce sous-espace sahélien, la force conjointe a déjà mené des opérations dans ses zones frontalières intérieures, sous une étroite supervision de « Barkhane », dont elle a vocation à prendre le relais. Cette force, soutenue par la France, l’UA et, a minima, par les Nations unies, n’est toutefois pas encore totalement opérationnelle, pas plus qu’elle n’a encore bouclé un mode de financement pérenne. « Le bilan est maigre », concède un diplomate français

Selon le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, hôte du sommet de l’UA, l’attentat du 29 juin contre le QG de la force du G5 Sahel démontre qu’il « y a encore énormément de failles » dans la sécurité qui doivent être « corrigées ». L’attaque « touche le cœur de notre système de sécurité. C’est un message envoyé par les terroristes en ce moment précis où nous nous organisons pour stabiliser, sécuriser notre région ».

Désarroi politique et social
Lundi, à Nouakchott, en marge du sommet de l’UA qui comportera « une dimension sécuritaire africaine très forte », précise l’Elysée, Emmanuel Macron devait s’entretenir conjointement avec les cinq présidents du G5 et le président de la commission de l’UA – le Tchadien Moussa Faki – dans le but d’accélérer la « montée en puissance » d’une structure encore fragile. « Nous soutenons les efforts de plus en plus importants consentis par les Africains pour mettre en place un système de sécurité autonome et prévisible », indique l’entourage du chef de l’Etat. « Il faut faire avancer le débat, notamment sur le volet financier », ajoute-t-on.

La conférence de Bruxelles, en février, a certes permis de mobiliser « 423 millions d’euros sur les 480 millions nécessaires au fonctionnement du FC-G5S la première année », rappelait récemment le diplomate français Hugo Sada. « Il reste ensuite à trouver chaque année 75 millions », ajoutait-il, tout en précisant qu’une « grande incertitude plane sur la fiabilité des estimations et du financement ».

Les pays membres du G5 Sahel, parmi les plus pauvres du monde, dépendent de la générosité de donateurs extérieurs, institutions internationales ou pays partenaires, qui tardent à se mobiliser. De passage à Paris début juin, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, s’est plaint de « ne pas arriver à faire décaisser les promesses de financement » tout en rappelant que la mission des Nations unies au Mali, la Minusma, avec ses 15 000 casques bleus, engloutit chaque année 1 milliard de dollars.


« L’argent pour le FC-G5S ne réglera pas tous les problèmes », ajoute Hugo Sada. L’Etat malien et ses administrations sont absents de larges portions du territoire, et le Mali est entraîné dans une spirale de violences qui déborde sur le Niger et le Burkina Faso voisins. Chacun s’accorde à dire que la solution militaire est insuffisante pour lutter contre une insécurité qui se nourrit du profond désarroi politique et social des populations locales.

Pour certains observateurs, tel l’historien Charles Grémont, l’intensification des opérations militaires – françaises, maliennes ou du G5 Sahel – dans ce contexte seraient même « un facteur d’instabilité dans la région et de désagrégation des communautés ». Il en veut pour preuve l’utilisation par l’armée malienne, mais aussi par « Barkhane », de groupes armés touareg « coopératifs » comme le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) ou le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA). L’armée malienne comme ces groupes sont accusés de graves violations de droits de l’homme sous couvert de lutte antiterroriste.

https://lemonde.fr/afrique/article/2018 ... _3212.html

malikos
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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »


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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

Sombres perspectives militaires pour la France au Sahel
AFP , publié le 02/07/2018 à 15:37
Paris – Même si le mot « enlisement » reste tabou à Paris, la position de la France au Sahel, où se multiplient les attaques jihadistes contre son contingent et les forces internationales, n’incite pas à l’optimisme, estiment des experts.

Un soldat malien porte un enfant blessé lors d'une attaque contre des soldats français le 1er juillet au Mali

Un soldat malien porte un enfant blessé lors d’une attaque contre des soldats français le 1er juillet au Mali

afp.com/STRINGER

Alors que le président Emmanuel Macron rencontre, lundi à Nouakchott en marge d’un sommet de l’Union africaine (UA), ses homologues du G5 Sahel, organisation régionale regroupant la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, les résultats de l’opération Barkhane, qui a succédé à l’opération Serval au Mali en 2013, ne laissent pas entrevoir la possibilité d’un désengagement à court ou moyen terme, face à des groupes jihadistes qui se renforcent et étendent leur rayon d’action.

« Je ne pense pas qu’il soit possible de régler le problème au Mali en moins de dix à quinze ans, si tant est que nous le puissions« , avait admis fin février le général François Lecointre, chef d’état-major des armées françaises. « L’évolution de la situation au Mali n’est guère satisfaisante et nous n’en partirons pas demain, sans qu’il s’agisse pour autant d’un enlisement, avait-il ajouté.

Enfermés dans des bases régulièrement attaquées, victimes de mines cachées sur leurs itinéraires (deux spahis ont été tués en février, quatre soldats ont été blessés à Gao dimanche) les militaires français mènent régulièrement des opérations au Mali, à grand renfort de colonnes blindées, d’avions et d’hélicoptères, « neutralisent des groupes armés terroristes« , mais ne parviennent pas à faire reculer durablement la menace jihadiste.

« Pas du tout satisfaits«
« Mali : la guerre sans fin » titrait en avril le quotidien Libération.

« Les Américains ont tenté cette approche tout sécuritaire en Afghanistan: résultat, les talibans y sont plus forts que jamais » confie à l’AFP Bakary Sambe, directeur du groupe de réflexion Timbuktu Institute à Dakar. « Les Français font de même dans le nord du Mali: non seulement les jihadistes n’ont pas disparu mais ils se sont multipliés. Comble du comble, le jihadisme a contaminé le Burkina-Faso, le Niger et la Mauritanie« .

« Barkhane est désormais enlisée« , estime-t-il. « La force G5 Sahel a été vue par certains comme une possibilité de désengagement de la France dans la région, mais je n’y crois pas. Cette force est nécessaire pour combattre le terrorisme dans la région, mais elle a du mal à devenir opérationnelle« .

La « Lettre du continent« , publication spécialisée sur l’Afrique, a indiqué la semaine dernière que « la force de lutte antiterroriste G5 Sahel, censée être opérationnelle depuis mars, est au point mort« .

Sur les plus de 400 millions d’euros promis pour financer cette force régionale, seulement 500.000 euros versés par le Rwanda ont été réceptionnés, assure la Lettre. « Le fonds fiduciaire devant gérer les contributions au G5 Sahel reste une coquille vide« .

« Nous ne sommes pas du tout satisfaits de la compréhension et de l’aide que nous recevons » a déclaré à ce sujet le président mauritanien Ould Abdel Aziz. « Nous pensons aussi qu’au niveau des Nations unies des portes nous sont fermées« .

Le quartier général de la Force du G5 Sahel, à Sévaré (Mali) a été pris pour cible le 29 juin par un kamikaze à bord d’une voiture piégée, faisant trois morts dont deux militaires.

Censée « gagner la confiance des populations« , selon les termes de son secrétaire général, la force a été dénoncée par des associations de défense des droits de l’Homme pour la participation de ses soldats à des exactions ou des massacres.

Ainsi la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) a conclu que le 19 mai des éléments du bataillon malien de la force avaient exécuté sommairement douze civils dans un marché au bétail d’un village du centre du pays, après qu’un des leurs y eut été tué.

En un an la force conjointe a mené, avec l’appui direct et logistique de la France, trois opérations, dont la dernière s’est achevée début juin, sans résultat plus tangible que les précédentes.

https://www.lexpress.fr/actualites/1/so ... 22117.html

samir_reghaia
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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par samir_reghaia »

Je fais suite aux posts du topic des S-300 dans la DAT.

Concernant le drône abatu par l'armée algérienne et mentionné dans l'article suivant:

https://reseauinternational.net/sahel-l ... nord-mali/

S'il vient du Mali, il ne peu être que français. Connait-on le dispositif militaire français au Mali? Est-il important (moyens importants sur le plan technologiques en en nombre). Autrement dit: constitue-il une menace réelle pour nous?
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par amg »

samir_reghaia a écrit :
11 juillet 2018, 13:35
Je fais suite aux posts du topic des S-300 dans la DAT.

Concernant le drône abatu par l'armée algérienne et mentionné dans l'article suivant:

https://reseauinternational.net/sahel-l ... nord-mali/

S'il vient du Mali, il ne peu être que français. Connait-on le dispositif militaire français au Mali? Est-il important (moyens importants sur le plan technologiques en en nombre). Autrement dit: constitue-il une menace réelle pour nous?
Franchement je ne crois pas cette histoire
Pas de sources verifiable article puisant sa source dun article du journal ennahar :sleep: :sleep: :sleep:

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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par samir_reghaia »

amg a écrit :
11 juillet 2018, 16:24
samir_reghaia a écrit :
11 juillet 2018, 13:35
Je fais suite aux posts du topic des S-300 dans la DAT.

Concernant le drône abatu par l'armée algérienne et mentionné dans l'article suivant:

https://reseauinternational.net/sahel-l ... nord-mali/

S'il vient du Mali, il ne peu être que français. Connait-on le dispositif militaire français au Mali? Est-il important (moyens importants sur le plan technologiques en en nombre). Autrement dit: constitue-il une menace réelle pour nous?
Franchement je ne crois pas cette histoire
Pas de sources verifiable article puisant sa source dun article du journal ennahar :sleep: :sleep: :sleep:
On peut en douter effectivement, mais il est important de connaitre le potentiel de nuisance de la France dans cette région: quel dispositif ils ont en place? En gros, ont-ils les capacités de lancer des attaques dans le sud de l'Algérie (je suppose que non), et ont-ils les moyens de lancer des opérations de déstabilisation en Algérie (je suppose que oui). Voilà les questions qui se posent au Mali, mais aussi en Libye.
Si quelqu'un peut nous éclairer...
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sadral
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Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par sadral »

Selon les données du Sénat, L'opération Barkhane lancé, le 1 aout 2014, c'est environ 4 500 soldats français déployés, pour un coût de 600 millions d'euros par an, avec une emprise régionale sur la bande sahélo-saharienne, à partir de trois bases principales :

- au Niger : Niamey est le point d'entrée central de l'opération, et accueille aussi les drones MALE Reaper (non armés) et un détachement aérien d'avions de chasse et de transport ;

- au Tchad : Ndjamena héberge l'état-major de l'opération ;

- au Mali : le volet terrestre comprend environ un millier de militaires répartis entre différents détachements (à Kidal notamment) s'appuyant principalement sur la plate-forme opérationnelle-désert de Gao.

Au total, l'opération mobilise 21 hélicoptères, 370 blindés, 330 véhicules légers, 8 avions de chasse, 8 avions de transport et 5 drones sur 14 sites.


http://www.senat.fr/rap/r16-085/r16-0851.pdf
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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