La classe politique rend hommage à Serge Dassault
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LE SCAN POLITIQUE - Nicolas Sarkozy et Manuel Valls ont très vite rendu hommage à l'industriel, tout comme le président de la République, Emmanuel Macron.
Des personnalités politiques issues de tous les bords ont réagi à la disparition de Serge Dassault. Le président de la République, Emmanuel Macron, a publié un communiqué dans lequel il adresse ses «sincères condoléances» à «sa famille, à ses amis, à ses collaborateurs et à tous les salariés du Groupe Dassault». Le chef de l'État y salue l'industriel, qui «aura veillé avec une attention extrême aux choix stratégiques» de son groupe ; le patron de presse, qui «soutint avec ardeur le développement du Figaro (*)» ; et l'homme politique, dont l'«engagement (...) se fonda sur un fort enracinement dans l'Essonne». «La France perd un homme qui a consacré sa vie à développer un fleuron de l'industrie française», a-t-il écrit.
Ému par le décès de son «ami», Nicolas Sarkozy a rendu hommage à un «visionnaire capable d'anticiper le monde à venir sans pour autant perdre le sens du quotidien, de ses beautés comme de ses nécessités». «Avec la disparition de Serge Dassault, la France perd un très grand industriel, le monde l'aviation, un pionnier, l'opinion publique un grand patron de presse», estime l'ex-chef de l'État. «C'est le pays tout entier qui voit disparaître un artisan acharné de la grandeur française», a-t-il ajouté.
Quant à François Hollande, il salue auprès du Figaro la mémoire d'un «ingénieur qui croyait à la technologie française». «Il a été capable de donner à l'industrie française une place éminente», relève l'ancien président de la République. «Si on veut garder une image de Serge Dassault, c'est celle de l'abnégation et de la force de conviction», ajoute l'ancien chef de l'Etat qui est parvenu à exporter le Rafale pendant son quinquennat. «Abnégation aussi sur le plan politique. Il voulait une terre d'élection et est devenu maire de Corbeille-Essonnes», glisse-t-il. François Hollande se souvient également du patron de presse «qui assurait la propriété du Figaro avec un éditorial par an qui n'était pas en ma faveur mais qui témoignait de ses convictions». «Il avait un père, Marcel Dassault, qui avait un prestige considérable. Il a ensuite voulu donner un prénom à ce nom», conclut-il.
Hommage de Valls
De nombreux élus de la droite, à laquelle appartenait l'ancien élu francilien, lui ont rendu hommage. Le sénateur de Seine-Saint-Denis Philippe Dallier a fait part de sa «grande tristesse» et s'est remémoré le travail accompli avec son collègue.