Actualité militaire au Niger

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malikos
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Re: Actualité militaire au Niger

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c est vers la escalation....
30 djihadistes tués à la frontière du Mali et du Niger
Publié le jeudi 5 avril 2018

Dans un hélicoptère au sol, un soldat français se tient à côté d'une arme automatique.
Un soldat français de l'opération Barkhane, à Inaloglog, le 17 octobre 2017. Photo : Reuters/Benoit Tessier
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Une trentaine de djihadistes ont été tués dimanche au Mali par des forces françaises et maliennes, près de la frontière avec le Niger, a révélé jeudi l'armée française. Une preuve supplémentaire que les Casques bleus canadiens qui seront bientôt déployés dans le pays se trouveront en terrain hostile.

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE ET RFI
Selon un porte-parole de l’état-major français, le colonel Patrick Steiger, les djihadistes tués faisaient partie d’un groupe d’une soixantaine d’individus interceptés dans la région d’Akabar, dans le sud-est du pays, à environ 90 km au sud de Ménaka et à 3 km de la frontière nigérienne.

Cette zone sert de refuge au groupe armé État islamique au Grand Sahara (EIGS), a précisé le colonel Steiger.

Fondé il y a près de trois ans par un dénommé Abou Walid Al-Sahraoui, EIGS a notamment revendiqué l’embuscade de Tongo Tongo, au Niger, qui s’est soldée par la mort de quatre membres des forces spéciales américaines et de quatre soldats nigériens en octobre dernier.

L’accrochage de dimanche est survenu dans le cadre d’une « opération de reconnaissance et de contrôle de zone » menée depuis le 28 mars par des commandos parachutistes de l’opération Barkhane, qui vise à combattre les réseaux djihadistes actifs dans la région du Sahel.

Les militaires français étaient accompagnés par « des forces armées maliennes, en liaison avec les forces armées nigériennes et accompagnées par un groupe d’autodéfense local », a détaillé le colonel Steiger.

Des « pertes » sont à déplorer « côté malien », a encore dit le porte-parole de l’état-major français, mais personne n’a été tué ni blessé dans les rangs français.

Le Canada bientôt engagé au Mali

Bien que les groupes djihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali depuis 2013, des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU.

Depuis 2015, ces militaires sont régulièrement visés par des attaques, notamment au centre et au sud du Mali.

Un contingent de Casques bleus canadiens se joindra d'ici quelques mois à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) pour une mission d'un an.

Ils doivent essentiellement participer à des opérations de transport et de logistique avec deux hélicoptères Chinook. Quatre hélicoptères Griffon seront aussi déployés pour leur offrir une protection armée.

Des équipes médicales seront aussi envoyées au Mali.

Le gouvernement Trudeau n’a pas dévoilé le nombre de Casques bleus canadiens qui participeront à cette opération, qui pourrait commencer en août, selon l’ONU.

La mission de la MINUSMA, lancée au printemps 2013, est actuellement la plus dangereuse du monde. Selon les plus récents chiffres de l'ONU, 162 militaires et experts y ont perdu la vie.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/10 ... ques-bleus

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Re: Actualité militaire au Niger

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prep. for war on terror in Niger
US special operations troops launch war games in Niger with partner forces

A U.S. Army Special Forces weapons sergeant observes a Niger Army soldier during marksmanship training as part of Exercise Flintlock 2017 in Diffa, Niger, Feb. 28, 2017.

CHRISTOPHER KLUTTS/U.S. ARMY

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By JOHN VANDIVER | STARS AND STRIPES
Published: April 9, 2018

STUTTGART, Germany — U.S. special operations forces kicked off their largest exercise in Africa on Monday in Niger, a country that is at the center of a growing counterterrorism mission.

The focus of the two-week Flintlock 2018, which involves eight African and 12 Western countries, is the day-to-day threats faced by local forces on the ground, the top U.S. commander of special operations troops in Africa told reporters before the exercise.

“The scenarios will be based on real-world threats of the violent extremist organizations currently threatening our partner nations in the greater Sahel,” a belt of territory between the Sahara Desert and the Sudanian Savanna, said Maj. Gen. J. Marcus Hicks, head of Special Operations Command Africa.

The emphasis has shifted from a focus on tactical proficiency of small units to the command and control of joint forces, he said.
Niger has emerged as a hub for U.S. operations in the region. A new drone site is being developed in the central Niger city of Agadez, where a Nigerien military base will play a key role in this year’s exercises.

A joint multinational headquarters for Flintlock will be set up in Agadez, where military teams will conduct command and control over tactical units spread out in Niger, Senegal and Burkina Faso. Those countries, along with Chad, Mali and Mauritania, are part of a joint regional response force involved in regional counterterrorism.

West Africa is home to numerous extremist groups, such as Nigeria-based Boko Haram, the Islamic State and various al-Qaida-aligned organizations. ISIS and al-Qaida affiliates are descending through central Mali, threatening not only Mali but also Burkina Faso and Niger, Hicks said.

In October, four U.S. soldiers were killed in western Niger in an ambush while on patrol with Nigerien forces. The incident has brought increased scrutiny to U.S. efforts in Niger and raised questions about whether American troops are taking on unnecessary risks to counter what is still a regional threat. So far, jihadis in Western Africa have not demonstrated a capacity to strike the U.S. directly.

Niger is an isolated, land-locked country that is among the world’s poorest. The government is struggling with persistent food shortages as the population is set to double in 18 years. The concern is that fragile countries like Niger could become vulnerable to extremists groups looking for potential havens.

“Africa matters to us because it is a preventive-medicine theater versus an emergency-medicine theater,” Hicks said. “What I mean by that is that these threats, as they exist in Africa, are at a level where they can be dealt with ... at a very low cost.”
https://www.stripes.com/us-special-oper ... s-1.521104

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Re: Actualité militaire au Niger

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Republier NIGER
Niger: la société civile renonce à sa manifestation interdite par les autorités
Des manifestants défilent à Niamey contre la loi des finances 2018, fin décembre 2017. (Illustration)
© BOUREIMA HAMA / AFP
Par RFI Publié le 09-04-2018 Modifié le 09-04-2018 à 11:31


Pour la seconde fois, les autorités de Niamey ont interdit ce dimanche une manifestation de la société civile pour des raisons de sécurité. Très tôt, la police s'est déployée sur tous les endroits stratégiques de la capitale nigérienne où devaient passer les manifestants. Mais en l'absence des leaders emprisonnés, les organisateurs ont dû renoncer à la manifestation.
Deux semaines après les violentes manifestations qui se sont soldées par l’emprisonnement de 22 personnes, la société civile est à nouveau interdite de manifester à Niamey. « Les organisations signataires de cette manifestation du 8 ont jugé utile de sursoir dans la mesure où cette question de certaines mesures que nous jugeons antisociale font l’unanimité au niveau des acteurs », témoigne un membre de la société civile.

A l’intérieur du pays, seule la ville d’Agadez a autorisé une marche et un meeting. A Zinder, les organisateurs de la société civile se sont contentés d’une prière collective, ce qui fait dire à ce militant de la société civile, que le gouvernement doit revoir sa copie : « Le gouvernement se doit quand même de délier son vin et de créer des conditions pour qu’il y ait une négociation de libérer d’abord ceux qui sont détenus et qu’il y ait une négociation avec ces acteurs de la société civile. Qu’il soit au gouvernement ou de la société civile, tout le monde a besoin que ce pays prospère ».

Pour ce responsable du Réseau Education et citoyenneté, il faut créer les conditions d’une vraie recherche de solution dans ce bras de fer : « La société civile doit créer une situation pour qu’elle puisse se faire entendre par le gouvernement. Il est tout à fait normal dans un régime démocratique que des gens contestent un certain nombre de situations. Mais on ne peut pas contester, il faut créer des conditions pour dialoguer ».

Les leaders de la société civile sont toujours sur mandat de dépôt en attendant leur jugement.
http://www.rfi.fr/afrique/20180409-nige ... -autorites

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http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/ ... a7db_M.jpg
troupe Nigeriane participant à Flintolk 2018 armés de tavor israélien et publié sur l'APS.

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people are playing flintlock games while others kidnap...

German national kidnapped in western Niger: Niger attorney general
Reuters Staff

2 MIN READ

NIAMEY (Reuters) - Armed men on Wednesday kidnapped a German man in western Niger near the border with Mali, Niger’s attorney general said.

Cheibou Samna said the kidnapping was carried out by men riding motorcycles about 25 kilometers (15 miles) south of the town of Inates. Samna identified the kidnapped man as Joerg Lange, a humanitarian worker.

He provided no further details. Germany’s foreign ministry had no immediate comment.

Jihadist groups, including some affiliated with al Qaeda and Islamic State, have repeatedly attacked military and civilian targets along the porous border between Mali and Niger.

Islamic State’s affiliate in West Africa claimed responsibility for an attack last October near the border that killed four U.S. special forces and at least four Nigerien soldiers.

Western powers, including France and the United States, have thousands of troops in the semi-arid Sahel region to combat what they see as a growing Islamist militant threat and also support a task force of five regional armies.
Deutscher Entwicklungshelfer in Niger entführt
Er soll in einem Hilfskonvoi unterwegs gewesen sein: Ein deutscher Entwicklungshelfer wurde in Niger von Bewaffneten verschleppt. Vermutlich handelt es sich um einen Angriff von Islamisten.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/n ... 02472.html
Dernière modification par malikos le 17 avril 2018, 12:39, modifié 1 fois.

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Message par malikos »

saf a écrit :
09 avril 2018, 21:18
http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/ ... a7db_M.jpg
troupe Nigeriane participant à Flintolk 2018 armés de tavor israélien et publié sur l'APS.
oui je vois tout ca tres sceptique...

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Re: Actualité militaire au Niger

Message par malikos »

Au Sahel, beaucoup d’armées étrangères mais peu de solutions en vue
L'Actualité en temps réel Par: Walid Abdelbari 16 Avril 2018 à 09:18
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Quelque 1.500 militaires africains, américains et européens ont entamé mercredi 10 avril des manœuvres dans l’ouest et le nord du Niger, pour s’exercer face aux menaces terroristes qui planent sur ces régions. Trois régions nigériennes sont concernées par l’exercice Flintlock : Tillabéri et Tahoua (ouest), proches du Mali, et Agadez au nord, proche de la Libye, de l’Algérie et du Mali.

Quelques succès sporadiques
Cet exercice, appelé Flintlock, mené par le commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) avec la participation de militaires venus de 8 pays africains et 12 pays de l’Union européenne (UE), en est cette année à sa cinquième édition depuis 2013.


Alors que les drones de l’armée américaine sont installés au Niger depuis 2013, l’opération française Barkhane, déployée au Sahel depuis 2014 en est à sa quatrième année. Le bras armé du G5 Sahel, une coalition de 5 armées sahéliennes (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso) soutenue par la France, a de son côté du mal à se mettre en mouvement faute de financements. Depuis la conférence des donateurs pour le G5 Sahel tenue le 23 février dernier à Bruxelles, seuls 50 millions d’euros promis par l’UE auraient été effectivement débloqués sur les 441 millions d’euros promis par les 30 pays participants.

Bien que ces initiatives enregistrent quelques succès sporadiques, comme l’élimination en 3 ans d’environ 450 terroristes par l’opération Barkhane selon les autorités françaises, ou celle plus récente de l’un des chefs d’Aqmi par des frappes américaines en Libye, il reste que la situation ne présente pas d’amélioration substantielle sur le terrain.

Les attaques terroristes de fin 2017 et celles de ce début d’année survenues successivement au Niger, au Mali et au Burkina Faso contre des cibles civiles et militaires, montrent bien que les armées des pays du Sahel et celles des puissances étrangères, ont du mal à faire face à l’insécurité dans la région et à contrôler le vaste espace sahélien. Pendant ce temps-là, la région est toujours en proie à un manque de développement qui ne cesse de s’aggraver. Alors, à quoi peut-on imputer ce semi-échec ?

Une stratégie sécuritaire peu cohérente
L’un des éléments de réponse réside certainement dans la multiplication des initiatives sécuritaires sans que leurs initiateurs ne réfléchissent ni à leur articulation entre elles ni à leur cohérence avec les efforts déjà entrepris dans ce domaine.

Dès 2009, les pays sahéliens, à savoir le Mali, la Mauritanie et le Niger, sous l’impulsion de l’Algérie, avaient mis en place un Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC), dont la mission est de coordonner la lutte antiterroriste au Sahel sur les plans opérationnels et du renseignement mais aussi d’assurer un suivi de la situation sécuritaire dans la région, y compris au Tchad et en Libye.

On se souvient de la déclaration à la presse du premier ministre, Ahmed Ouyahia, lors du sommet UA-UE à Abidjan en novembre 2017 dans laquelle il révélait que l’Algérie avait mobilisé sur « sept ou huit ans » près de 100 millions de dollars pour la formation d’une dizaine de compagnies de forces spéciales et la fourniture d’équipements militaires à des pays comme la Libye, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger. Ces efforts initiaux des pays de la région n’ont pas suffi seuls à répondre à l’ampleur du défi du terrorisme au Sahel, mais ils ont au moins eu le mérite de poser un cadre d’action cohérent et en phase avec la réalité du terrain.



Les puissances étrangères, que des pays de la région accusent d’avoir exacerbé le terrorisme en raison de leur intervention en Libye, auraient dû soutenir, renforcer et aider à perfectionner ce cadre d’action tout en aidant à l’élargir progressivement à d’autres pays du Sahel. Les partenaires internationaux des pays du Sahel auraient pu – et dû – se limiter à apporter de la formation, du renseignement technique et des équipements supplémentaires aux dispositifs déjà existants.

Cela aurait permis d’avoir une véritable stratégie sécuritaire pour le Sahel qui soit à la fois globale, inclusive, cohérente et efficace. Depuis tout ce temps, il aurait certainement été possible d’avoir un plus grand contrôle sur la situation sécuritaire dans la région et de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité du Sahel : le développement.

Sur ce plan, l’Agence française de développement a annoncé, mercredi 11 avril, le lancement prochain d’un programme commun de développement avec son homologue saoudienne, pour un montant de 200 millions d’euros, destiné en priorité à l’Afrique et au Sahel en particulier. À la conférence des donateurs pour le G5 Sahel du 23 février 2018, près de 500 projets de développement ont été présentés, pour un montant total de 6 milliards d’euros sur la période 2018-2022.

Selon les données de la Commission européenne, les pays membres de l’Union européenne restent les premiers contributeurs à l’aide au développement pour le Sahel avec 8 milliards d’euros pour la période 2014-2020. Cependant, selon des études crédibles sur la question, cette aide est trop fragmentée entre les différents pays et organismes émetteurs tandis que ses objectifs sont parfois inadaptés aux réalités locales. De plus, les montants de l’aide initialement prévus peuvent fluctuer, souvent à la baisse, au gré des priorités communes fixées lors des négociations budgétaires de l’UE. Cette aide est en définitive peu efficace.

Le rôle du FMI
À cela s’ajoute le fait que les pays du Sahel se débattent dans le remboursement d’une dette extérieure héritée des plans d’ajustements structurels du Fonds monétaire international (FMI). Dans les années 1980 et 1990, les subventions aux exportations et les aides accordées aux producteurs de certains pays développés ont provoqué une baisse durable des cours mondiaux de beaucoup de produits agricoles conduisant à une réduction des recettes d’exportation des pays en développement exportateurs de produits de base tels que le coton, le sucre et le riz.

Les pays du Sahel, fortement dépendants de leurs exportations agricoles, se sont retrouvé, après des années de politiques de développement volontaristes, face à de sévères difficultés financières. Beaucoup d’entre eux ont fait appel au FMI pour contracter des prêts, en échange desquels ils ont été contraints de démanteler leurs systèmes de subventions, réduire leurs dépenses dans les services publics tels que la santé et l’éducation, privatiser leurs secteurs productifs nationaux et ouvrir totalement leurs marchés à la concurrence internationale.



Ces prêts, dont le but était de relancer l’appareil productif, ont pour la plupart échoué à atteindre cet objectif car inadaptés aux réalités économiques locales. Ces prêts ont en réalité bénéficié à des multinationales, souvent issues des pays prêteurs, qui se sont assuré des positions de monopoles dans des marchés africains totalement dérégulés, tout en rapatriant leurs profits sans les réinvestir dans les économies locales.

En plus de causer un manque à gagner énorme aux économies sahéliennes, cette situation a privé les États de la région d’importants revenus fiscaux tout en les obligeant à rembourser leurs prêts souvent assortis d’intérêts mais aussi de pénalités en cas de retard ou de défaut de paiement.

Jusqu’à aujourd’hui, la dette extérieure peut représenter près de 80% du PIB de pays sahéliens comme le Mali, le Burkina Faso ou encore le Niger, selon les données de la Banque mondiale. La dette prive ces pays de ressources précieuses pour le financement de leur développement national et les empêche tout simplement d’assurer une présence de l’État sur l’ensemble de leurs territoires.

Une des mesures de bonne volonté que pourraient prendre les partenaires internationaux, serait d’annuler, en partie ou en totalité, les dettes qu’ils détiennent auprès des pays du Sahel, ou tout du moins, de les convertir en investissement. Les financements qui seraient dégagés de telles opérations pourraient être alloués à des projets de développement de l’agriculture par exemple. Cela permettrait à ces pays étranglés par la dette de freiner le cycle infernal de la paupérisation de leurs classes paysannes, dont les jeunes en mal de débouchés, fournissent le gros des contingents des groupes terroristes et des bandes armées de la région.

L’Algérie avait pour sa part procédé dès 2013 à l’annulation de plus de 900 millions de dollars de dettes détenues sur 14 pays africains dont 4 pays sahéliens : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le Niger. Pour un pays comme l’Algérie, cela représentait un effort financier considérable mais surtout un exemple à méditer sérieusement.
https://www.tsa-algerie.com/au-sahel-be ... ns-en-vue/

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Message par malikos »

KSK aussi au Niger!
Deutschland und USA in Afrika
Deutsche und Amerikaner bleiben auf Distanz
Von Christoph Reisinger 12. April 2018 - 17:34 Uhr

US-Militärausbilder und malische Soldaten beim jährlichen US-Spezialkräfte-Manöver im Sahel. Foto: AFP
US-Militärausbilder und malische Soldaten beim jährlichen US-Spezialkräfte-Manöver im Sahel.
Foto: AFP
Die Sicherheitslage in der Sahelzone ist schlecht. Deshalb helfen EU und USA der neuen Antiterror-Truppe fünf afrikanischer Staaten. Aber weniger mit- als nebeneinander her.

Stuttgart - Duncan Hunter, Republikaner im US-Repräsentantenhaus, wollte es genau wissen. Bei einer Anhörung im Verteidigungsausschuss im März befragte er Thomas Waldhauser, den Kommandeur des Stuttgarter Kommandos der US-Streitkräfte für Afrika, zur militärischen Kooperation mit den Europäern, speziell mit den Deutschen. Und zwar entlang der wichtigsten Routen für afrikanische Migranten auf ihrem Weg nach Europa: „Die deutschen Behörden und die europäischen Behörden kommen natürlich auf Sie zu, Sie geben ihnen Informationen, und die geben Ihnen Informationen, die ihnen dabei helfen in Afrika zu operieren? Oder haben Sie diese Art von Absprachen überhaupt?“, fragte Duncan.

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Die Antwort Waldhausers, eines der ranghöchsten US-Generäle: „Ich würde sagen, dass wir mit den Deutschen in dieser Hinsicht nicht derartig zusammenarbeiten. (...) Da müsste ich noch einmal auf Sie zukommen, ob wir spezifisch da irgendetwas mit den europäischen Ländern unternehmen. Größtenteils, würde ich sagen, ist dies wahrscheinlich sehr sehr wenig, wenn überhaupt etwas.“ Auch im Nachhinein gab es jenseits von Höflichkeitsbesuchen fast nichts, das Waldhauser hätte benennen können.

Das fällt speziell vor dem Hintergrund auf, dass Deutschland in engem Schulterschluss mit Frankreich im EU-Rahmen die G5FC unterstützt, eine afrikanische 5000-Mann-Truppe von Militär und Polizei. Gemeinsam aufgestellt durch die G5-Sahel-Staaten Burkina Faso, Mali, Mauretanien, Niger und Tschad im vergangenen Herbst. Im Auftrag der US-Regierung tut Africom in Stuttgart für die G5-Truppe so ziemlich dasselbe, was die Bundeswehr im Auftrag der EU für sie tut.

Grund für Abschottung schwer auszumachen
Die Abgrenzung geht in diesem Fall eindeutig von den Deutschen aus. „Eine unmittelbare, im engeren Sinne auf die G5FC bezogene Zusammenarbeit mit dem Africom findet – über grundsätzliche regionale Abstimmung im Rahmen wiederkehrender Stabsgespräche zwischen dem Ministerium und dem US-Africom hinaus – aus deutscher Sicht nicht statt“, heißt es im deutschen Verteidigungsministerium.

Ein Grund für diese Abschottung ist schwer auszumachen. Direkt darauf angesprochen, sagte Verteidigungsministerin Ursula von der Leyen unserer Zeitung schon im März 2017: „Afrika machen wir mit der EU, und ganz besonders mit Frankreich.“ Präziseres zu diesem Thema war danach nicht mehr zu hören. Mit der Quasi-Funkstille zwischen Berlin und Stuttgart hebt sich Deutschland selbst von engsten europäischen Verbündeten ab. Ein Sprecher des EU-Militärstabs in Brüssel, der Europas Hilfe für die G5-Truppe koordiniert, sagte unsere Zeitung: „Es gibt regelmäßige Treffen zwischen dem EU-Militärstab und Africom, ebenso mit den Generalstäben Frankreichs und des Vereinigten Königreichs. Wir versuchen, uns gegenseitig informiert zu halten über unsere jeweiligen Aktivitäten, um eine Verdoppelung unserer Aufwände zu vermeiden.“ Eine militärische deutsch-amerikanische Zusammenarbeit im Sahel gibt es derzeit zumindest bei Flintlock 2018. Ein Manöver in Niger, Burkina Faso und im Senegal, zu dem die USA Spezialkräfte aus Ländern der Region einladen. Daran nehmen auch Soldaten des Kommandos Spezialkräfte aus Calw teil. Wie prekär die Lage in der Region ist, zeigt nicht zuletzt der Fall eines deutschen Entwicklungshelfers, der vor Kurzem in Niger entführt worden ist.

An fundamentalen Unterschieden in der Analyse der Sicherheitsprobleme im Sahel und möglichen Lösungen kann die Distanz zwischen Berlin und Stuttgart kaum liegen. Ähnlich wie Außenexperten von Union und SPD im Bundestag, ähnlich wie die Regierung sagt US-General Waldhauser über die G5-Truppe: „Es ist eine Anstrengung der Afrikaner, die sich darum bemühen, ein afrikanisches Problem zu lösen.“ Africom helfe bei der Ausbildung, Beratung und Unterstützung dieser armen Länder in der westlichen Sahelzone, führte der General bei seiner Anhörung aus, „um ihnen dabei zu helfen, den gewaltsamen Extremismus einzudämmen und ihre Grenzen zu schützen“.

Kompetente Regierungen nötig
Konkret hat Washington 50 Millionen Euro zugesagt. Allerdings, da US-Präsident Donald Trump zu den Vereinten Nationen auf Distanz geht, als bilaterale Hilfe. Die USA haben rund 800 Soldaten in der Region, Spezialkräfte und Militärs, die im Niger eine zweite Drohnenbasis in Agadez bauen. Zudem wird die 4000 Soldaten umfassende französische Militäroperation Barkhane in der Region unterstützt, vor allem mit Aufklärungsdaten.



Immer wieder mit dem Vorwurf konfrontiert, die Afrika-Politik zu militarisieren, betont US-General Waldhauser, dass „sehr wenige der Herausforderungen in Afrika durch militärische Gewalt gelöst werden können“. Zwar brauche es eine sichere Umgebung, aber langfristig sei vor allem Entwicklung wichtig – Jobs, Bildung, Gesundheitsversorgung. Das Problem bei Militär- wie bei Entwicklungshilfe ist am Ende ähnlich: Für eine erfolgreiche Umsetzung sind kompetente lokale Regierungen nötig.
https://www.stuttgarter-nachrichten.de/ ... 84634.html
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Message par tahiadidou »

malikos a écrit :
17 avril 2018, 12:36
saf a écrit :
09 avril 2018, 21:18
http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/ ... a7db_M.jpg
troupe Nigeriane participant à Flintolk 2018 armés de tavor israélien et publié sur l'APS.
oui je vois tout ca tres sceptique...
:roll: Il n'y a pas a s'étonner. Le Nigeria et Israel ont des relations militaires depuis longtemps.

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Re: Actualité militaire au Niger

Message par malikos »

make Africa Afghanistan.....The Afghanistan-ization of Africa
Happy that this journalist put an article together.
The Afghanistan-ization of Africa
BY CHRIS PATERSON 1 DAY AGO
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Africa



The United States’s relationship with the African continent is receiving unusual scrutiny following the former US Secretary of State’s brief pre-firing visit earlier this month and a trickle of new information about a failed anti-ISIS mission in October. Minimal coverage by international media has left Americans, and much of the world, unaware that US troops have recently been active in almost every African country. Thousands are believed to be stationed across the continent, but years of extraordinary secrecy and non-cooperation with journalists have sown confusion about precisely how many there are, where they are, and what they do. We know there are 500 in Somalia and 800 in Niger for example. Most American military activity is that of Africom, the US Africa Command, established in 2007 with headquarters in Stuttgart, Germany.

Over the past decade, international media have rarely independently assessed Africom’s presence, mostly reporting a story told to them by the US government. The ways media describe, or obscure, new forms of imperialism in Africa – including that vast US military presence – are a topic of my research.  Along with Dr. Toussaint Nothias of Stanford University, we’ve examined how Chinese and US expansions in Africa are represented by three prominent global media organizations online: Al Jazeera English, BBC, and CNN. In one part of this research, we found that these outlets reported on the US military in Africa slightly more than it did China’s ongoing economic expansion. However, US military activity in most of the countries where it was known to occur was neglected, and few critical or investigative stories have appeared. This has left the US military in Africa to operate in the shadows, and it is a concern that the US government fails to account for the apparent violation of the War Powers Resolution requiring Congressional approval of foreign combat: US troops are known to have been involved in combat in at least three African countries (and the Pentagon is seeking approval of combat pay for some US troops in Africa).  Investigations by enterprising net-native journalists – in contrast to the near silence of traditional (legacy) media – have shed light on two stories revealing that US combat, on the Niger-Mali border and in Somalia.

The first case was that of La David Johnson, the best known of four US soldiers killed in what a Buzzfeed journalist found to be “a poorly executed mission intended to gather information about three senior ISIS militants.” The deaths in early October 2017 of the four, and four Nigerien soldiers with them, would have quickly faded from public concern if it hadn’t been for a US Congresswoman speaking out about an insensitive phone call by the US President to Johnson’s widow. That dominated headlines long enough to inspire some politicians and journalists, to question why American soldiers were fighting in the Sahara; a New York Times columnist criticized “sending soldiers to fight a problem that is clearly being exacerbated by climate and population trends, while eliminating all our tools to mitigate these trends.”


Buzzfeed’s Dakar correspondent did what more established news organizations had not bothered to do by traveling into the desert to find sources other than the US government. Interest isn’t confined to the net-natives: The New York Review of Books recently provided an exposé of aspects of Africom’s expansion, and this month the New York Times published their own investigation in a similar vein to Buzzfeed’s, signaling a new willingness by even the most mainstream of media to ask what US soldiers are doing in Africa.

In the second story, over 500 people died in a truck bombing in the bustling civic district of Mogadishu in mid-October. Somali officials who knew the bomber’s backstory describe a motivation of vengeance for a US military attack on his village which left ten civilians dead. Recently, journalists dug into that attack in the Somali village of Barire in August. According to Christina Goldbaum, a reporter for The Dailybeast, witnesses report “US Special Operators firing on unarmed civilians, using human intelligence from sources widely considered untrustworthy to Somalis in the region,” and that they photographed the bodies of the dead after placing weapons next them which had been found nearby.  The reporter was told “American diplomats also pressured the Somali government to bury the unfavourable findings of a Somali Federal Government-led investigation.” Africom told the press that the Somali army was in the area, with the US acting in a supporting role, but The Dailybeast was shown bullet casings from US weapons, not Somali ones.


These investigations contrast with what our research has shown to be a generally supportive, and very limited, media portrayal of US activity. It is not an easy story to report — reporters working on the larger Africom story have been met with consistent obfuscation. Prior to the Mogadishu bombing, US military activity in Somalia had been reported mostly in terms of “anti-terrorist” successes described to journalists by Africom press releases issued from their Stuttgart headquarters. Our research has found that China and the US both portray their engagements across Africa as welcome, collaborative, and benign. We found global media mostly present a narrative of a predatory China and supportive United States. An ongoing follow-on project examines the extent to which African’s are portrayed as having control over foreign involvements in their countries.

The rare journalistic investigations I’ve referred to are welcome, given the need for accountability and consideration of the impacts of foreign militaries. It is encouraging that investigation-hungry net-native correspondents, like those cited here, are willing to challenge official storylines, but if precedent holds sway, Tillerson’s visit may have allowed the US government to reclaim the media narrative, shifting the focus from secretive and unaccountable combat operations to one of welcome security collaborations with African partners.

Two related trends threaten more unaccountable military expansion. One is that the current US administration seems to feel entitled to secure foreign resources through military means. In the age of Trump, it is not clear that the exposure of covert warfare in Africa (established by Bush and Obama) will raise an eyebrow at home; and it is not difficult to imagine escalation, rather than embarrassed retrenchment, as the US’ response to publicity. A lack of concern for international opinion is also implied by the Trump administration’s decision give local commanders the authority to order drone attacks without seeking permission from Washington, resulting in the extent of lethal drone attacks in Africa more than doubling since 2017, as the Bureau of Investigative Journalism has found.

The other trend is that US mercenary companies which grew rich on US contracts in Iraq and Afghanistan are going to work around Africa, not just for the US but for China, threatening an unaccountable and unstoppable foreign militarization of the continent. At the center of this new dawn for mercenaries is Erik Prince, the founder of Blackwater and brother of a billionaire member of the Trump cabinet. His company is now called “Frontier Services Group,” and part Chinese-owned, it is based in Hong Kong. Prince’s private air force has been seen flying US troops in Central Africa, and Prince himself was in Maputo in December, boasting of a deal with the Mozambican government to operate and secure their controversial state-owned fishing fleet.

This month’s abortive US diplomatic foray to Africa has offered news media a chance to highlight America’s creeping Afghanistan-ization of Africa — as some intrepid net-natives (and a few others) have, or the option to slip back into a decade-long pattern of echoing a US government script about amicable partnership with the continent while hidden militarization escalates. Time will tell which way they go.
http://www.herald.ng/the-afghanistan-ization-of-africa/


Afghanisation du Sahel, les médias reprennent la terminologie.
C’est le deuxième article, qui reprend cette terminologie, mais le premier de ce calibre.
Anti-Terror-Krieg in Mali
Afghanistan in Afrika
Gigantische Rückzugsgebiete in der Sahara, eine schwache Regierung in der Hauptstadt: Mali bietet Terroristen beste Bedingungen. Für westliche Truppen, auch aus Deutschland, wird das Land immer gefährlicher.
Anti-terror war in Mali
Afghanistan in Africa
Gigantic retreats in the Sahara, a weak government in the capital: Mali offers terrorists the best conditions. For Western troops, also from Germany, the country is always dangerous
http://www.spiegel.de/politik/ausland/m ... 03522.html

https://forcesdz.com/viewtopic.php?f=36 ... an#p222461
https://forcesdz.com/viewtopic.php?f=36 ... an#p220764
Dernière modification par malikos le 22 avril 2018, 17:11, modifié 3 fois.

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Re: Actualité militaire au Niger

Message par malikos »

tensions et repression au Niger
Niger, Issoufou est devenu violent et brutal
Par La rédaction de Mondafrique - 20 avril 20180

Depuis quelques mois, sinon depuis quelques années, la renaissance à l’épreuve du pouvoir, n’a de moyen que la force pour faire face aux revendications populaires : elle brutalise, fonce sur tout, matraque, arrête, emprisonne, humilie, et gaze ceux qui osent le braver, osent marcher sur les espaces de liberté que leur laisse la démocratie.

Chronique par Walé

Seini Oumarou lui-même, devenu l’allié de la 25ème heure, sécheresse oblige, avait eu, on s’en souvient au siège de son parti alors qu’il était en réunion, sa dose de gaz lacrymogène, étouffant avec ses militants dans l’espace où le régime les traquait. Mais il a fini par se rendre : combattre n’est pas donné à tous les hommes. Il faut être brave. Mais des hommes aiment l’argent et le confort perdus et qu’il leur fallait reconquérir à tout prix même s’il faut sacrifier une dignité.

En d’autres temps, le PNDS alors convaincu des principes de la démocratie, n’avait de slogan que « la force des arguments », fier de ce qu’il incarnerait dans le paysage politique, l’élite du pays. Et les Nigériens avaient cru à cette prétention, à cette vanité. Aujourd’hui, alors qu’il devait donner le bon exemple, après avoir critiqué pendant près de vingt ans toutes les gouvernances que le pays avait connues, le parti de Bazoum Mohamed, montre des peurs, son incapacité à s’accommoder de la démocratie, ne voyant par un manichéisme débridé le pays qu’en deux versions irréconciliables : les bons et les mauvais ; les mauvais étant tous ceux qui ne pensent pas comme eux et qui défendent une autre opinion dans la démocratie. Le pire chez le socialiste n’est pas tant d’avoir ce regard réducteur sur la démocratie, mais de refuser qu’un autre puisse avoir une existence normale dans la démocratie, cherchant tout le temps à anéantir tous ceux – journalistes, acteurs de la société civile et hommes politiques – qui refusent de « s’aligner », défendant une autre opinion dans le pays. Il est réfractaire à la contradiction parce que chez lui, le Camarade président est un ‘’demi-dieu’’ à ne pas contrarier, un autre à vénérer presque et dont les volontés sont des ordres qui devraient s’imposer à tous. Les Nigériens, après le discours qu’ils avaient entendu chez l’homme socialiste opposant, ne pouvaient jamais imaginer en 2011, qu’ils élisaient des monarques. Submergés par les aléas du pouvoir, les socialistes se rendent vite compte que gouverner n’est pas un jeu d’enfant et qu’il ne suffisait pas de lire Machiavel pour croire qu’on peut être un bon dirigeant.

Jusque dans les rangs des socialistes, les déçus sont nombreux et souvent non pas parce que leurs leaders ont échoué dramatiquement dans la gestion du pouvoir d’État mais simplement parce qu’ils ne se sont pas élevés à la hauteur des responsabilités que l’histoire et le hasard leur confiaient. Ils n’ont pas de fair-play à recevoir avec philosophie et humilité la critique et tout ce qu’un autre peut dire contre leur gestion, forcément, ne sort que d’une animosité et d’une jalousie, non d’une objectivité par laquelle un autre, voudrait les aider à reconnaître les faiblesses de leur gestion afin de se corriger. Le drame du socialisme n’est pas de ne pas avoir des ambitions pour le pays, mais de manger de flegme et de tact politiques pour rendre possible la réalisation de ses projets. Vous critiquez Gorou Banda ? Vous êtes un ingrat et un jaloux même quand vous expliquez qu’économiquement et écologiquement, le programme Kandadji est de loin préférable pour un pays comme le Niger où, en plus d’être un pays enclavé est surtout un pays où, du fait du coût insupportable de l’énergie, l’industrie ne peut être compétitive. Surtout, ne parlez pas de ce sujet qui fâche, révélé sous l’appellation de l’uraniumgate qui avait secoué le régime comme l’avait fait aussi la vague charliste qui avait fortement agité le pays et fait trembler le système Guri.



La Renaissance est finalement à bout de souffle et face à tout ce qui bouge, il ne réagit plus que par la brutalité, souvent par la violence aveugle en abusant de la force publique qui se soumet à ses ordres souvent « manifestement illégaux » pour blesser les enfants du peuple, les violenter, les mettre en prison. Aujourd’hui, le PNDS, acculé par les épreuves de la gestion du pouvoir d’État, ne sait plus parler de force des arguments, peut-être n’y croit-il plus d’ailleurs. En lieu et place, il s’emploie à se défendre par l’argument de la force, se cachant derrière les muscles de la force publique, quand les siens plus fragiles, ne peuvent la mettre en sécurité. Et on bouscule tout et tout le monde : les lois et les valeurs fondatrices d’une société faite de tolérance et d’humilité, les acteurs de la société civile, les journalistes trop bavards, les opposants intrépides. Il y en a qui sont en prison pour avoir voulu manifester pacifiquement, n’ayant d’arme pour se défendre que la parole. Cependant, un journaliste qui gêne, devait, sous la responsabilité exclusive et historique du ministre de l’Intérieur Bazoum Mohamed, être expulsé du pays, abandonné sur une frontière, sans destination.

Brutalité dans la rue

Le Niger est aujourd’hui un pays instable. L’instabilité a atteint un seuil qui inquiète quand on sait c’est l’ensemble du pays qui bouge et surtout c’est dans l’ensemble du pays que l’on peut entendre des hommes et des femmes, des jeunes et des travailleurs gémir, endurant depuis des années des malaises pour lesquelles, le président ne sait pas les écouter. Chaque deux semaines, en effet, la société civile appelle à manifester, agitant les rues des capitales régionales du pays. Dans un pays où l’agitation ne faiblit pas et où l’indifférence et les réactions provocantes des gouvernants ne font que renforcer les colères populaires, il va sans dire que les partenaires ne peuvent qu’être réticents à investir dans un tel pays, toute chose que Condé aura compris, pour avoir le geste sage et magnanime que l’on sait et qui a permis de désamorcer la bombe sociale en apaisant la tension dans son pays. Celui-ci a compris que dans le désordre, personne ne peut gagner et surtout pas un pouvoir prêt à faire feu de tout bois. Mais la brutalité politique d’un régime qui ne mise plus que sur la force bestiale, brute et brutale, n’est pas que dans la rue. Elle est allée au cœur de la famille, tenue jusque-là à l’écart de nos différends et de nos divergences.

Brutalité dans les familles

Comment ne pas se plaindre de cette attitude de socialistes qui ne savent pas respecter la famille, l’enfant, les socles d’une société tenue solide jusque-là par le ciment des liens matrimoniaux que rien ne peut permettre de délégitimer, de profaner. Combien sont-elles d’ailleurs ces familles qui vivent aujourd’hui les douleurs de la stigmatisation de la part d’un pouvoir qui en a fait un moyen pour gérer ses relations politiques avec les autres et tant pis si cela ne devait pas se faire dans le respect des normes minimales édictées par les procédures. Ainsi, a-t-on vu des socialistes « marcher » sur des corps frêles d’enfants, pour atteindre des parents, offert à la raillerie d’une société qu’on croyait pouvoir instrumentaliser, oubliant qu’elle tient au respect des valeurs de respect, d’humanisme et d’altruisme qui l’ont toujours définie. Alors qu’on pensait que l’échec et l’irritation suscitée par le colportage de cet dossier répugnant de supposition d’enfants concocté dans les officines politiques du système pour faire mal à un homme, allaient pousser le régime à tirer les leçons de l’instrumentalisation de tels sujets au goût fade, on se rend compte avec l’affaire Baba Alpha qu’il n’en démord pas et continue à se servir de telles veuleries pour espérer survivre à ses déboires.

Baba Alpha, une histoire humiliante qui nous rabaisse…

Le Niger est une terre d’accueil, de fraternité, une terre où, même celui qui vient de loin, est reçu comme un frère, jamais comme un étranger. Comment d’ailleurs, peut-on croire qu’un homme né dans ce pays, avec une épouse nigérienne, avec des enfants nés de ce mariage, un homme qui n’a connu de pays que le Niger, puisse-t-il être chassé de ce pays comme un malpropre ? Quel danger peut-il être pour ce pays pour vouloir l’écraser, l’envoyer vadrouiller dans un monde inconnu, fait d’insécurité et d’incertitude ? Pourquoi donc l’homme nigérien est-il devenu si méchant ? Faut-il espérer que le président entendra son conseiller qui l’appelle à refuser de porter cette souillure qu’un autre voudra lui faire porter ? Faut- il, parce qu’on n’a de métier que de parler et de critiquer souvent, mériter autant de venin, autant de blessures sur une conscience pacifique ? Ce geste maladroit du ministre Bazoum nous honnit et jette l’opprobre sur un pays et sur sa réputation. Pourtant, cela ne fait pas longtemps que le Niger courait au Rwanda avec un président qui se faisait l’artisan de l’instauration de la zone de libreéchange continentale qui lui donnait beaucoup de fierté.

Peut-on aujourd’hui convaincre ses paires, qu’il est un héraut du panafricanisme, de l’intégration même à la dimension de la CEDEAO dont peut se réclamer Baba Alpha ? Et que fait-on de sa femme, nigérienne, de ses enfants nigériens aussi forcément ? Leur pays tientil compte d’eux, lorsqu’il bafoue un homme qu’ils ont choisi, un mari et un père qui a quand même des droits dans le pays de ses enfants qui est aussi le pays qui l’a vu naî- tre et dans lequel, il s’est formé et construit une carrière ? Pour quel zèle, aura-t-on alors signé la montagne de la table ? Est-ce par mégalomanie ? Ce geste tient-il compte des ressortissants Nigé- riens qui vivent ailleurs en terre africaine ? Et Dieu sait combien ils sont nombreux à travers le continent. D’ailleurs, le Gabon a-t-il extradé le Nigérien qui avait attaqué des touristes européens dans le village artisanal de Libreville ? Sa faute est pourtant plus grave. Et pourtant, le Gabon était resté serein, la tête sur les épaules, rassurant les étrangers qui vivent sur son territoire ! On ne gère pas un État sur un coup de tête, camarades Socialistes ! Baba Alpha n’est pas un homme dangereux. C’est un frère. C’est un journaliste ! Comment des hommes qui disent commercer avec des terroristes qui se rendent, peuvent-ils ne pas être capable de comprendre un journaliste dans son travail qui ne l’oblige pas à plaire à un autre ? Mais il ne faut pas croire que la Renaissance ne brutalise que les enfants qu’elle ne reconnaît pas. D’autres enfants du pays, à l’image de ces jeunes commerçants et enseignants, face aux harcèlements d’un système, ont complètement oublié souvent qu’ils sont aussi des Nigériens. En détruisant leurs commerces, on les envoyait dans la poudrière de la société.

Brutalité à l’école

Élèves, étudiants, enseignants, ont connu des situations difficiles sous la Renaissance. Dans les rangs des premiers on a même tué et pire, après plus d’un an, l’on ne voit aucune volonté de faire la lumière sur le lâche assassinat de Bagalé. Et bien de Nigériens se demandent, si lui aussi est mort inutilement ? Peut-on se servir de son âme pour le monnayer contre du confort par lequel on pourrait aujourd’hui entretenir ceux qui doivent défendre sa mémoire ? L’USN et l’UENUM, peuvent-elles se soustraire à leur devoir générationnel pour se contenter, comme pour les autres du 9 février 90, de commémorations fastueuses aux frais de la princesse, abandonnant l‘exigence de vérité ? Ces questions graves doivent interpeller ceux qu’on pousse sous les feux des bâillonnâtes, sacrifiés presque inutilement, pour verser après des larmes de crocodile. Les enseignants, ne sont pas plus heureux. Sous la Renaissance, ils vivent l’enfer. Ils ont connu la galère, la persécution, l’humiliation. On a dit au monde entier qu’ils sont les pires de la terre.

Être enseignant au Niger, la pire des humiliations ? Sacré socialisme !

Alors que l’homme est à protéger, que l’économie est à renforcer, le régime mettait toute sa hargne pour les bousculer aussi, poussant tous à la faillite, heureux d’avoir fait payer à des enfants de la nation, leur liberté de choix porté sur un autre. Ils devaient payer pour leur opinion. Ces princes ont vraiment de petits cœurs…

Brutalité dans l’économie

Sans état d’âme, comme aimait à le dire le « pleureur » qui souffrait de perdre un poste, avec toute une armada, alors que la marie de l’époque manquait même de moyens pour payer régulièrement ses agents, on détruisait boutiques et kiosques qui, selon les embellisseurs de Niamey, encombraient la capitale et salissaient la nouvelle ville-lumière qu’inventait le socialisme. Des hommes avaient pleuré en voyant leur fortune soulevée dans la poussière des pelleteuses méchantes et des bulldozers arrogants. Des centaines de boutiques furent ainsi dé- molies, laissant les débris désolés d’un vandalisme organisé, et dans les poussières soulevées par les cynismes calculés d’hommes prétendument de Gauche des hommes et des femmes, des jeunes surtout dans le désarroi, dé- sormais sans emploi, s’ils ne sont pas dans l’errance, reprenant les durs chemins de l’exil, allant se chercher ailleurs quand leur pays ne sait plus les protéger et les aimer.

Face à tant de brutalités, l’instabilité s’installe et se corse dans le pays avec aujourd’hui une éducation en crise, une économie exsangue, une situation politique fragile et explosive, une vie sociale agitée.

Basculement vers l’extrémisme

L’extrémisme s’installe dans tout le pays. Les gouvernements qui ne peuvent plus être capables d’écouter optent pour la brutalité dans la gestion de leurs conflits avec les différentes couches de la société. Et l’on ne fait qu’arrêter et emprisonner, incapable d’entendre même ceux qui, loin des tropiques s’en indignent pour le respect des droits humains dans le monde et notamment dans toute démocratie. Et l’image de la Renaissance en pâtit, perdant de son aura dans le monde que n’ont pu préserver que ses connivences avec un Occident qui a cherché vainement à travers le continent des partenaires africains dans « sa » lutte contre le terrorisme et l’immigration que soutient finalement le seul régime nigérien avec un larbinisme qui frise la servilité. Les classes sociales en lutte, lorsque les gouvernants ne peuvent pas les écouter, n’ont de choix que de se radicaliser elles aussi, s’offusquant d’interdictions qui, s’il faut s’en tenir à leur « légalité » brandie, ne peuvent jamais permettre aux Nigériens de se battre pour leur dignité.

Dans le choix de la lutte, les acteurs nigériens de la société civile sont aujourd’hui rassurés que le monde observe la situation dans le pays et l’apprécie. Depuis, bien de partenaires ont compris qu’il est difficile de considérer que le Niger est aujourd’hui une démocratie. L’Allemagne et l’Amérique commencent à se démarquer d’une position complice pour avoir un dialogue avec d’autres structures nigé- riennes qui ne peuvent pas être la « minorité » à laquelle faisait allusion le président de la République. Amnesty International, Oxfam, l’UIP, Reporter sans Frontières, depuis des jours expriment leurs préoccupations par rapport à la situation des droits de l’homme au Niger où les libertés sont bafouées et menacées. La France se tait. Et les Nigériens regardent tous. Il y a trop de fronts alors que d’autres ne sont pas vaincus : la faim, la soif, le sous-développement, l’ignorance. Ce ne sont donc pas des défis qui manquent à la Renaissance pour ne s’inventer chaque jour que de nouvelles bagarres.

Et on continue à jouer de notre sort…
https://mondafrique.com/niger-issoufou- ... nt-brutal/

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Re: Actualité militaire au Niger

Message par malikos »

Agadez : un policier lâchement assassiné par des individus armés
Publié le vendredi 20 avril 2018
| ActuNiger

Police Nationale est en deuil ! Le 17 Avril 2018 aux environs de 18 Heures, des individus armés de fusils AK 47 ont froidement abattu le gardien de paix Ismael Seydou, en service à la Compagnie Nigérienne de Sécurité (CNS) d'Agadez.

Selon le communiqué publié par le service de presse de la Direction générale de la police nationale (DGPN), la victime se rendait à 15Km de la ville d'Agadez en direction d'Arlit pour apporter à manger à un de ses parents, conducteur de citerne, en panne quand des individus ont ouvert le feu sur lui, le blessant mortellement avant d'emporter sa moto. Aussitôt, une mission de ratissage a été entreprise par les FDS. L’opération a permis d’interpellés quatre (4) individus en possession de trois (3) AK 47 et trois (3) chargeurs. Par ailleurs, un véhicule et une moto ont également été immobilisés au cours de la même opération.
L'enterrement du défunt a déjà eu lieu le 18 Avril 2018 à Agadez selon la même source.

Que son âme repose au pays et toutes nos condoléances à sa famille, ses collègues et ses amis
http://news.aniamey.com/h/85395.html

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Re: Actualité militaire au Niger

Message par malikos »

tahiadidou a écrit :
19 avril 2018, 06:26
malikos a écrit :
17 avril 2018, 12:36
saf a écrit :
09 avril 2018, 21:18
http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/ ... a7db_M.jpg
troupe Nigeriane participant à Flintolk 2018 armés de tavor israélien et publié sur l'APS.
oui je vois tout ca tres sceptique...
:roll: Il n'y a pas a s'étonner. Le Nigeria et Israel ont des relations militaires depuis longtemps.

....aparament populaire au cameroun aussi.
TAHOUA, NIGER
04.16.2018
Photo by Sgt. Heather Doppke
U.S. Africa Command
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Cameroonian soldiers practice aid and litter techniques as part of an exercise during Flintlock 2018 in Tahoua, Niger, April 16, 2018. Flintlock is an annual, African-led, integrated military and law enforcement exercise that has strengthened key partner nation forces throughout North and West Africa as well as western Special Operations Forces since 2005. (U.S. Army Photo by Sgt. Heather Doppke/79th Theater Sustainment Command
https://www.dvidshub.net/image/4313619/ ... l-training

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Re: Actualité militaire au Niger

Message par malikos »

Un shelter de 23 x 50 m et un de 23 x 27 m deja construit a AGADEZ et 2 nouveau en construction..... (voir video, a la seconde 23)
(je dit ces measures car je mesure par google earth, image du 01.12.2017).
Donc au moins 4 shelter.....

comme reference:
http://www.af.mil/News/Article-Display/ ... ghanistan/

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Re: Actualité militaire au Niger

Message par malikos »

Special operations soldiers shift training emphasis to help Africans fight terror groups

U.S. Special Forces provide guidance to Niger troops during Flintlock 2018. The two-week war game, which ended Friday, was intended to boost combat capabilities of eight African nations taking part in the drills.

SPECIAL OPERATIONS COMMAND AFRICA

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By JOHN VANDIVER | STARS AND STRIPES
Published: April 21, 2018

AGADEZ, Niger — The Nigerien troops, 250 miles from their higher headquarters in Agadez, were at first reluctant at first to call their commanders with information about the unfolding battle simulation.

During Flintlock 2018, the largest U.S. special operations exercise in Africa, a contingent of Green Berets aimed to eliminate that hesitancy.

“I think they realized they can give feedback back up to the headquarters to provide senior level commanders tactical guidance and vision of the battle. This exercise definitely facilitated that conversation,” said Capt. Neal, a detachment commander with the 3rd Special Forces Group who is identified by his first name only for security reasons.

Since 2005, U.S. special operations forces have been conducting the Flintlock exercise in western Africa. Yet this is the first year when the effort has focused on developing higher level command and control capabilities of the militaries in the region, where local forces are involved in a battle against militant groups that commanders say has gained momentum in recent years.

The transition from training centered on small unit combat skills to advising higher level teams coincides with shifts in how missions involving U.S. troops in Niger will be conducted.

In the wake of the October ambush in the Nigerien village of Tongo Tongo, the risk U.S. forces face in isolated parts of Africa was brought into focus. Four U.S. soldiers were killed in the attack while on a joint patrol with local forces.


Nigerien soldiers train with the 20th Special Forces Group during Flintlock 2018 in Niger on April 16, 2018.
JEREMIAH RUNSER/U.S. ARMY

“The threat has been increasing since last fall and Tongo Tongo was simply an indicator of that, and we have adjusted our activities accordingly,” said Special Operations Command Africa commander Major Gen. Marcus Hicks, who was in Niger to observe the Flintlock exercise. “We mitigate risk as we always do.”

Green Berets still conduct patrols with Nigerien forces; however, decisions on when to join Nigerien patrols are given more scrutiny now, Hicks said.

I would certainly not say we have scaled back. If anything, we’ve probably increased focus on our personal investment and intellectual activity to better understand the threat,” Hicks said.

Even ahead of the October ambush, there was growing recognition inside SOCAFRICA that more attention must be paid to ensuring local forces can conduct counterterror missions independently, a military official said.

That meant developing more command and control capabilities. At Flintlock, a joint multinational headquarters was set up in Agadez to manage missions in Niger, Burkina Faso and Senegal, where some 1,900 troops were war gaming in remote camps. The headquarters and ground forces coordinated air and ground operations and examined intelligence.

The larger aim is to help soldiers assigned to the new G-5 Sahel, a regional alliance, to be better prepared to fight groups that include Al-Qaida and Islamic State affiliates.

“Any time a country can solve its own security issues or threats, that’s what you want and that’s what we are trying to help with,” Neal said.

Col. Brad Moses, commander of the Fort Bragg-based 3rd Special Forces Group — the unit aligned with the SOCAFRICA mission-- said there was a concerted effort to make this year’s Flintlock more about countering day-to-day threats local troops face.

“If we are going to come forward, we might as well tie it to something that is happening,” said Moses. “At the end of this, everyone can go back and say they’ve learned more about our partners in Africa.”

However, Green Berets say they will continue to roll in the dirt with their local partners, doing the kind of combat tactical work that has been a training mainstay.

“We are still training with tactical units across the continent. As those tactical units gain proficiency and capability and capacity, we are adding the focus on higher level command and control,” Hicks said. “We are building capability and capacity to deal with threats we see in the Sahel and Lake Chad basin.”


Vandiver.john@stripes.com
https://www.stripes.com/special-operati ... s-1.523308

I guess things will get much tougher with that attitude. Certainly, the Sahel countries do nothing and there partners only minimum level of socio/economic development in the region.
That is however what combats terrorism, schools and infrastructure and jobs....
What do more revenge driven Green berets contribute to that?

I foresee that Americans will be a hard but attractive target to some groups. Without the help of the local touarek, there is no point in even attempting to leave your base.
None of the western powers provides anything good, they just took their livelihood which was migrant transportation, which is totally legal.
Thus, what should replace that income? Dozens of millions are needed for the north of Niger and hundreds of millions for the north of Mali, for local touarek development. Administered by touarek themselves.
What do we see on the ground? Soldiers from all nations pouring in at the same cost per year, but with worsening security.
Mhmmm some people think with their balls….
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