Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-1962]

De l'époque numide aux temps modernes.
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AAF 2020
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Baptisation du siège de la Direction Générale de l’Etablissement d’Habillement et de Couchage de Kharouba au nom du Chahid «El Djilali Boudarnane »
En exécution de la décision du Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire et en guise de reconnaissance aux sacrifices de nos valeureux Chouhada et vaillants Moudjahidine, le Commandant régional de la Défense aérienne du territoire a présidé, aujourd’hui 18 mai 2017 au nom du Commandant de la 1ére Région Militaire, la cérémonie de baptisation du siège de la Direction Générale de l’Etablissement, d’Habillement et de Couchage de Kharouba/1èreRM au nom du Chahid «El Djilali Boudarnane »
La cérémonie a connu la présence d'Officiers, de cadres de l'établissement, de représentants des médias nationaux, ainsi que la famille du Chahid, qui a été honorée à cette occasion .
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http://www.mdn.dz/site_principal/index.php?L=fr#

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Mme Dehilès veuve Abane n’est plus : Un destin d’exception

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Izza Bouzekri, veuve de Abane Ramdane, puis du colonel Dehilès, est décédée hier à Alger à l’âge de 89 ans. Elle fut actrice et témoin de premier plan d’événements qui ont marqué la guerre de Libération. Deux jours avant son décès, une équipe d’El Watan s’était déplacée chez elle pour recueillir ses témoignages.
Un des acteurs et témoin d’événements majeurs survenus lors de guerre de Libération nationale vient de s’en aller. Izza Bouzekri, qui a partagé durant quelques mois la vie du géant Abane Ramdane, avant d’épouser, en 1959, un autre grand dirigeant de la Révolution, le Colonel Slimane Dehilès, est décédée. Elle est partie comme elle a vécu : dans la discrétion.
Elle avait 89 ans. Deux jours avant son décès, la rédaction d’El Watan l’avait rencontrée chez sa fille. Récit. «Vous êtes un monument !» C’est sur cette phrase dithyrambique que Omar Belhouchet, plein d’émotion, et votre serviteur quittions, ce lundi 15 mai, celle qui portait le titre de «veuve» à deux reprises. Veuve Abane, ou veuve Dehilès ?
Les deux noms reviennent dans toutes ses discussions et celles de ses invités. C’était le cas ce jour-là, lorsque nous décidions de recueillir le témoignage de cette grande dame qui, en plus d’avoir partagé la vie de ces deux monuments de la Révolution algérienne, fut une militante acharnée du Mouvement national, puis, une fois la guerre d’indépendance déclarée, du combat libérateur. Fatiguée, Izza Bouzekri n’a pas été loquace.
Aimable, affable et malgré le poids de l’âge et de la maladie, elle a gardé, jusqu’à la dernière minute, une mémoire intacte. La fébrilité de son corps, écrasé par le poids des années et les affres des souffrances, n’a pas fait oublier à la grande dame des anecdotes vécues ou partagées avec des hommes et femmes illustres qui ont marqué l’histoire de ce pays. Elle se rappelle, avec amertume, des années de terrorisme et s’émerveille devant l’engagement et le combat des journalistes.
Elle raconte, non sans humour et un sourire en coin, le jour où Abane l’a trouvée réveillée «le corps couvert de puces». C’est dire que l’appartement où elle vivait et travaillait dans la clandestinité n’était «pas propre». La maison est située dans le quartier européen d’Alger. De Abane Ramdane, qu’elle «voyait rarement», car «il travaillait beaucoup», elle garde l’image d’un homme «austère» mais qui «partage avec les autres».
Et contrairement aux idées reçues, l’architecte du Congrès de la Soummam n’était pas «autoritaire». Bien au contraire. «Il se pliait à la majorité», tranche la veuve, qui parle sereinement, calmement mais d’une voix sûre. Même lorsque sa fille qu’elle a eue avec le Colonel Dehilès, présente lors de l’entrevue, lui demande quel mari était Abane, la dame répond, sans amertume : «C’était un grand homme. Evidemment qu’on ne pouvait pas être d’accord sur tout, mais il écoutait, partageait et ne cherchait jamais à avoir le dernier mot.»

Une vie de combattante

Plus en profondeur, la moudjahida raconte que des hommes comme Abane, Ben m’hidi, Benkhedda, Ouamrane et son dernier mari, Slimane Dehilès qu’elle appelle par pudeur «Le Colonel», «ne se trouvent pas partout». Elle se souvient que lorsqu’elle se maria avec Abane, il souffrait d’un ulcère. Mais, «il refusait d’améliorer son alimentation, parce qu’il estimait que c’était l’argent des Algériens», se souvient-elle.

Puis, c’était encore pour des raisons budgétaires que le chef historique avait tergiversé à ramener sa famille, une fois poussé à l’exil à Tunis. De ses années de clandestinité, vécues aux côtés de Abane, mais également de Ben m’hidi, Benkhedda et d’autres, c’est dans une maison clandestine qu’elle tapait et ronéotypait des tracts du FLN et d’autres documents.

Elle se souvient du jour où sa compagne de combat, l’autre secrétaire du CCE (Comité de coordination et d’exécution), s’était faite arrêter par l’armée coloniale. «Je suis venue voir Nassima Hablal pour qui je ramenais des documents. Je trouve le quartier bouclé. Pour faire diversion, j’ai dit à sa mère que je suis venue les inviter à une fête de mariage !» Rires. «Ah, la pauvre Nassima», soupire Izza Bouzekri qui se rappelle de cette dame morte il y a quelques années.

Ces témoignages sont parfois entrecoupés par des silences. C’est le signe que notre illustre hôte est fatiguée. «Mais tu auras d’autres occasions de raconter», plaisante sa fille. «Ah, pour le peu qui me reste à vivre», répond, taquine, la vieille maman qui déclenche des rires mêlés à un peu de mélancolie.

Nous nous disions au fond de nous-mêmes que cela pouvait être une prémonition. Devant l’état de santé de la vieille combattante, nous avons décidé de la laisser se reposer avec la promesse de la revoir pour arracher un maximum de témoignages. Mais le sort en a décidé autrement. Car, si elle a décidé d’observer la stricte discrétion durant les 50 ans d’indépendance, Izza Bouzekri traîne derrière elle une riche vie de militante.

Cette native de La Casbah en 1928 a tété à la mamelle du militantisme dans les années 1940. Elle fréquente les cours d’arabe dispensés alors par l’illustre Tayeb El Oqbi. Elle se souvient avec émotion des chants patriotiques qu’elle entonnait avec ses camarades. Elle nous «psalmodie» un morceau de Min djibalina. Dès le déclenchement de la guerre, celle qui épousera Abane Ramdane en 1956 fait tout pour intégrer le FLN. Un rêve exaucé. Elle a dactylographié l’essentiel des documents du CCE dans un minuscule appartement de la capitale.

Avec Nassima Hablal, elle classait méticuleusement une bonne partie de la documentation qui a servi au Congrès de la Soummam. Ses mains avaient également dactylographié les premiers numéros du journal El Moudjahid. Izza Bouzekri, pour qui le ministère des Moudjahidine a rendu hommage, sera inhumée, aujourd’hui au cimetière El Alia.
http://www.elwatan.com/actualite/mme-de ... 84_109.php
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geronimo
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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-1962]

Message par geronimo »

Rabi yarhamha encore un monument de l'histoire qui nous quitte,repose en paix et le paradis soit sa demeure Amin
:algerie01: :algerie01: :algerie01:

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Jijel: baptisation de L’Ecole d’application des troupes marine au nom du chahid Ali Benour

JIJEL - L'Ecole d'application des troupes de marine (EATM) de Jijel a été baptisée dimanche au nom du chahid Ali Benour lors d'une cérémonie présidée par le général major, Noureddine Hambli, commandant adjoint de la 5e Région militaire.

En présence des autorités locales civiles et militaires, des membres de la famille du chahid, et des moudjahidine, le général major Noureddine Hambli a procédé à la levée de voile sur la plaque inaugurale avant d'honorer la famille du Chahid.

Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre des instructions du haut commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) visant à baptiser les structures et unités militaires aux noms de Chouhada, a souligné le général Ahmed Merzoug, directeur de l’EATM, dans une allocution prononcée à cette occasion.

"La baptisation de cet établissement du nom d’un Chahid de la Révolution, issu d’une famille comptant plusieurs chouhada, contribue à la perpétuation de la mémoire de nos valeureux chouhada et moudjahidine, tout en renforçant, en nous, notre fierté à l’égard de notre glorieuse Révolution", s'est félicité le directeur de l’Ecole.

Né le 10 mai 1927, au douar Beni Chenchana dans la wilaya de Tizi Ouzou, le chahid Ali Benour a entamé son parcours en tant que militant en 1947 avec son adhésion au mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) avant de rejoindre l’organisation spéciale (OS) en 1948.

Au déclenchement de la Révolution de novembre 1954, le chahid a participé dans plusieurs actions et batailles contre le colonisateur.

En 1956, le chahid a été promu au grade de lieutenant et a poursuivi ses missions dans les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) jusqu’à ce qu’il soit arrêté emprisonné en 1959.

Torturé dans les geôles du colonisateur, Ali Benour a été fusillé le 21 octobre 1959.
http://www.aps.dz/regions/57944-jijel-b ... ali-benour

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ANP: baptisation de l’école des cadets de la nation de Blida du nom du chahid Zamitte Hamoud


ALGER - L’école des cadets de la nation de Blida a été baptisée jeudi du nom du chahid Zamitte Hamoud, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale.

"Dans le cadre de la baptisation des édifices et des structures relevant du ministère de la Défense nationale aux noms de nos vaillants chouhada et moudjahidine de la glorieuse Révolution, en commémoration du 61ème anniversaire de la Journée nationale de l'étudiant et en exécution de la décision du Haut commandement de l'Armée nationale populaire, le Général-major Habib Chentouf, Commandant de la 1ère Région militaire a présidé, le 18 mai 2017, la cérémonie de baptisation de l'Ecole des cadets de la nation de Blida au nom du chahid Zamitte Hamoud et ce, en présence des autorités militaires et civiles, ainsi que la famille du Chahid qui a été honorée à cette occasion", précise la même source.

http://www.aps.dz/regions/57859-anp-bap ... tte-hamoud

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Baptisation du Quartier Général de la 8° Division Blindée

En application de l’Arrêté du Haut-Commandement de l’Armée Nationale Populaire, il a été procédé, le 02 Juillet 2017, à la baptisation du Quartier Général de la 8° Division Blindée – Ras-El-Ma/Sidi-Bel-Abbès/2°RM au nom du Chahid «FARHAT Lakhdar».
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La cérémonie de baptisation a été présidée par monsieur le Général-Major, Adjoint au Commandant de la 2ème Région Militaire.

Ce cérémonial a vu la présence de nombreux Officiers et cadres, des représentants des autorités de la Wilaya, et un nombre de Moudjahidine et compagnons d’arme du Chahid.
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Aux termes de cette cérémonie, la famille du Chahid «FARHAT Lakhdar» a été honorée, et des cadeaux symboliques lui ont été remis, en cette occasion.
http://www.mdn.dz/site_principal/index.php?L=fr#

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OUARGLA:LE 258È REGIMENT DE MISSILES BAPTISE ’’CHAHID MOHAMED TAMERNI’’

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OUARGLA - Le siège du 258ème régiment de missiles à Ouargla, relevant de la 4ème région militaire (RM), a été baptisé mardi du nom du Chahid Mohamed Tamerni et ce dans le cadre des festivités du 55ème anniversaire de la fête de l’Indépendance.

Présidée par le commandant de la 4ème RM, le général-major Cherif Abderrazak, l’opération, qui s’inscrit dans le cadre de l’application des instructions du haut commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) appelant à baptiser les établissements militaires du nom de Chouhada de la glorieuse Révolution, s’est déroulée en présence de membres de la famille du Chahid et de représentants des autorités locales.

Des cadeaux symboliques ont été remis à la famille du Chahid lors de cette cérémonie présentée, à travers une allocution présentée par un officier de l’ANP, comme étant un geste de reconnaissance pour à la fois honorer le Chahid Mohamed Tamerni qui s’est sacrifié pour l’indépendance de l’Algérie mais aussi immortaliser les noms et les actions des Chouhada. Natif en 1931 d’El-Fetaït, commune d’El-Alia (Ouargla), le Chahid, issu d’une famille modeste, a été mobilisé par l’armée coloniale pour combattre en Indochine d’où il est revenu en 1956.

Il a aussitôt quitté l’Armée coloniale et rejoint, la même année, les rangs de l’Armée de libération nationale dans la région de Sétif.

Il y a pris part, aux côtés de ses compagnons d’armes, à plusieurs actions fidayies, avant de poursuivre ses actions dans la région de Batna, sous le commandement du Chahid Mustapha Benboulaid, et de tomber au champ d’honneur, en 1961, lors d’une bataille livrée contre les forces coloniales dans les monts des Aurès.
http://www.ouargla-aps.dz/spip.php?article26371

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BECHAR:LE 3E REGIMENT DE TRANSPORT BAPTISE BEN MAHDI DRISS

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BECHAR- Le siège du 3ème régiment de transport et de la circulation routière à Kenadza, relevant de la 3ème région militaire (RM), a été baptisé mercredi dans la soirée au nom du Chahid Ben Mahdi Driss, et ce dans le cadre des festivités du 55ème anniversaire de la fête de l’Indépendance et de la jeunesse.

La cérémonie de baptisation de cette unité militaire, qui a été présidée par le commandant de la 3ème RM, le général-major Saïd Changriha, en présence d’officiers supérieurs de la RM et de membres de la famille du Chahid, s’inscrit dans le cadre de l’application des instructions du haut commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) appelant à baptiser les établissements militaires du nom de Chouhadas de la glorieuse Révolution.

Lors de cette cérémonie, des cadeaux symboliques ont été remis à la famille du Chahid, comme signe de reconnaissance des sacrifices consentis par le Chahid Ben Mahdi Driss pour l’indépendance de l’Algérie mais aussi pour immortaliser les noms et les actions des Chouhadas.

Né le 25 mars 1937 à Bechar, le Chahid, issu d’une famille modeste, a rejoint dès 1955 les rangs de la prestigieuse Armée de Libération Nationale (ALN) dans la région de Bechar ou il a pris part, aux cotes de compagnons d’armes, à plusieurs actions et opérations militaires, avec le grade d’aspirant et sous le nom de Moulay Al-Abbas, avant de tomber au champ d’honneur le 04 octobre 1959 lors d’une bataille à Djebel Menounat dans la région d’Abdala.

Les festivités du 55ème anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse ont été aussi marquées par une réception offerte par le commandement de la 3ème RM aux retraités de l’ANP, cadres de la wilaya et représentants de la société civile, et ce au centre de loisirs familial de la 3ème RM.

Présidée également par le général-major Saïd Changriha qui a réitéré, à cette occasion, l’engament de l’ANP à apporter sa contribution au développement du pays de même que son engament à la lutte contre le terrorisme et toutes formes de criminalité et de contrebande aux frontières sud du pays.
http://www.ouargla-aps.dz/spip.php?article26390

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DEPOT REGIONAL D’INTENDANCE BAPTISE GUEMMAMA ILLOU

TAMANRASSET -Le 61ème dépôt régional de froid et de soutien d’intendance, relevant de la 6ème Région militaire (6RM) à Tamanrasset a été baptisé jeudi du nom du défunt Moudjahid Guemmama Illou, dans le cadre de la célébration du 55ème anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse.

La cérémonie de baptisation, présidée par le commandant de la 6RM, le général-major Souab Meftah, en présence d’officiers supérieurs et cadres militaires de la 6RM, ainsi que de moudjahidine, a donné lieu à une réception en l’honneur de la famille du défunt Moudjahid Guemmama Illou.

Né en 1919 dans la wilaya de Tamanrasset, le défunt avait rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) en 196, chargé, outre sa participation à certaines batailles, de participer à l’acheminement d’armes à partir de pays limitrophes et ce jusqu’à l’indépendance. Il décéda le 20 novembre 1991.

Le commandant de la 6RM, le général-major Souab Meftah, a indiqué, dans une allocution prononcée à cette occasion, que la baptisation de cet établissement militaire du nom du Chahid Guemmama Illou est une reconnaissance aux sacrifices des glorieux Chouhada et des vaillants Moudjahidine.
http://www.ouargla-aps.dz/spip.php?article26392

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Baptisation du siège du siège du premier régiment d’artillerie d’Oued Sarnou à Sidi Bel-Abbès

Le siège du 1er régiment d’artillerie de saturation d'Oued Sarnou, à Sidi Bel-Abbès, a été baptisé, jeudi, du nom du défunt moudjahid, le colonel Mahieddine Abdelkader, au cours d'une cérémonie présidée par le chef d’état-major de la 2e Région militaire, le général major Boucena Saïd.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’application de la décision du général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, de baptiser les structures militaires aux noms de chouhada et de moudjahidine, en hommage à leur sacrifice et à leur rôle dans le recouvrement de l’indépendance du pays, a souligné le général major Boucena, lors de son intervention. Il a rappelé «les étapes traversées par cette structure, dans le cadre de la structuration militaire», appelant les éléments de l’ANP «à défendre le pays et à préserver sa stabilité, sa sécurité et son unité». Le défunt Mahieddine Abdelkader est né le 11 décembre 1939 à Maghnia (Tlemcen).
Il a fait partie des rangs de l’ALN, dans la Wilaya historique V, jusqu’à l’indépendance. Il a assumé, ensuite, plusieurs postes à responsabilités, dont celui de chef d’état-major au secteur opérationnel de Mascara, avec le grade de colonel. Il trouvera la mort, lors d’un acte terroriste perpétré le 18 novembre 1996 au niveau du pont de Sidi Slimane, près de Bouhnifia (Mascara). Lors de cette cérémonie de baptisation, la famille du défunt moudjahid a été honorée, en présence des autorités locales et de représentants de la famille révolutionnaire.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/111166

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HOMMAGE À TAHAR AMIROUCHEN : "L'homme essentiel de la Wilaya III"

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Il y a 58 ans le lieutenant Tahar Amirouchen tombait au champ d'honneur dans le Djebel Boutaleb, dans la région de Sétif. C'était le 9 juillet 1959 qu'il trouva la mort au cours de durs combats lors de l'opération «Etincelles».
Né le 7 août 1930 à El Kseur (Béjaïa), le jeune Tahar avait ouvert les yeux, comme de nombreux adolescents sur les réalités de son époque, en suivant autour de lui, les événements et les faits jusqu'aux plus anodins qui le marquèrent pour toujours. Avant d'adhérer au Mtld, il était scout aux côtés de ses aînés, comme Abdelhamid Benzine, Said Sfayah, Khelil Saâdi...Après des études au Cours complémentaire, il devient commis greffier près le tribunal d'El Kseur où il était apprécié par ses chefs, notamment un juge français anticolonialiste et de ses camarades, comme Hocine Salhi, Oukmamou Arezki... Le groupe d'El Kseur faisait déjà partie de l'élite de la ville. Au déclenchement de la guerre de Libération nationale, le groupe fit partie de la première cellule de la ville. Après son démantèlement, il rejoint les maquis au début de l'année 1956 où Tahar rencontra Amirouche Ait Hamouda. Les deux hommes comprirent aussitôt qu'ils devaient bientôt présider aux destinées de la Wilaya III historique. Tahar était un seigneur de la guerre; il fut l'un des hommes qui ont fait la gloire de la Wilaya III et du colonel Amirouche; il a marqué de son empreinte tous les responsables et tous les combattants qui l'ont approché ou qui, comme moi, ont eu le privilège de collaborer avec lui. Très proche d'Amirouche, on lui doit la mise en place du PC de la Wilaya III historique qui donna un souffle nouveau à l'état-major de la Wilaya III et à l'organisation des archives. Tahar Amirouchen est devenu l'homme essentiel de la Wilaya III qui a eu une chance inouïe de l'avoir dans ses rangs. Il lui a insufflé un type d'organisation, le choix des hommes, une discipline, à l'image d'Amirouche. Il prenait des initiatives, toujours dans l'intérêt de la révolution. Son action permanente était d'organiser, d'ordonner, de contrôler et de commander. Ce fut un honneur pour moi de l'avoir comme premier chef dans les maquis. Et c'est à ce titre que je devais lui rendre hommage. Alors que j'étais encore adolescent, c'est lui, avec Amirouche qui ont complété mon éducation et ma formation. Avec une taille comme la sienne, de 1m80, il était imposant et avait le sens du commandement et de l'autorité, deux qualités qui étaient innées chez lui. De l'avis des proches de l'état-major de la Wilaya III, il n'avait d'égal qu'Amirouche. Son comportement, sa ténacité et son acharnement dans l'organisation de la Wilaya III ont fait son aura d'une façon spontanée et ce, jusqu'à ce qu'il tombe au champ d'honneur en juillet 1959. C'était une chance pour moi d'avoir été à ses côtés pendant plusieurs mois, d'avoir combattu à ses côtés, de collaborer avec lui Nous avons pu relever chez lui plusieurs facettes: mystérieux, autoritaire, même à l'égard des commandants, à l'exception de Mira, le seul avec qui il ne s'est jamais entendu. Tous les autres étaient sur le qui-vive devant lui, comme s'ils attendaient des ordres et qu'ils étaient prêts à les exécuter. Nous voyions en lui, un homme plein d'avenir, un tribun et peut-être un futur grand commis de l'Etat dans une Algérie indépendante. Amirouche Ait Hamouda en le découvrant avait trouvé en lui, le collaborateur idéal; il comptait déjà sur lui pour être l'un des cerveaux de la Wilaya III. Le flair d'Amirouche ne l'a pas trompé. Ils créèrent tous les deux le premier PC de la Wilaya III à Mezouara (Sidi Aich), en même temps que Salhi Hocine. Il est vrai qu'à l'époque, il y avait déjà deux autres responsables aux côtés d'Amirouche, à savoir son frère Hamid Amirouchen et son ami Rachid Tariket qui n'étaient certainement pas étrangers à ce choix, ainsi que Hamid Mahdi et Tayeb Mouri, ses deux gardes du corps. Avec Amirouche, ils faisaient un parfait duo. Ils se complétaient et collaboraient en symbiose, à notre grand bonheur et pour l'intérêt de notre révolution. Tous les deux se sont découvert en commun plusieurs traits de caractère: sentiment patriotique, la fougue dans le combat libérateur, l'esprit d'initiative, un caractère inébranlable, la rigueur et l'art du commandement, le sens de l'autorité, le don de la perfection et un tempérament tenace et infatigable. Tous les deux étaient pondérés et se vouaient un respect mutuel et une confiance absolue, une admiration de l'un pour l'autre sans qu'elle ne soit jamais désavouée; l'estime insoupçonnée entre ces deux grands hommes était sans commune mesure. Ils se comprenaient sans se parler; leur langage était perceptible à leur regard. Tahar a géré à la perfection le PC de Wilaya. Il en a fait une machine qui fonctionnait bien, malgré l'état de guerre permanent, la vétusté du matériel et toutes les difficultés que nous rencontrions. Malgré les insuffisances, le travail se faisait à merveille. Chacun de nous donnait le meilleur de lui-même et compensait les insuffisances par le souci permanent de bien faire, par la foi du combat libérateur et par l'esprit de sacrifice. Chacun de nous se sentait responsable de la réussite de la mission du PC de la Wilaya III. Tahar Amirouchen était conscient du rôle qu'il devait jouer en Wilaya III et il le prit à bras-le-corps. Conseiller politique avisé, Amirouche l'appréciait. Soucieux du bon fonctionnement des structures de la Wilaya, il prenait la liberté de rédiger des notes et de les adresser aux responsables des Zones et aux membres du Conseil de la Wilaya, le tout bien sûr dans l'esprit du colonel Amirouche. Le colonel Mohamedi Said, le tout nouveau chef de la Wilaya III, était cantonné dans la région de l'ex-Fort-National, à cause de sa corpulence qui l'empêchait de se déplacer et de se mouvoir allègrement en cas d'accrochage ou d'alerte. Il fallait compenser son absence sur le terrain par une activité intense du commandant Amirouche et Tahar Amirouchen. De l'allure princière de Si Tahar se dégageait la confiance, la sérénité. Malgré son aspect autoritaire, sa droiture et sa démarche lente et confiante, nous avions remarqué chez lui, la modestie, la politesse, l'amabilité et une humilité perceptible. En somme, l'homme avait un gant de velours dans une main de fer, tout à fait à l'image d'Amirouche. Il était à la fois mystérieux et réservé que seuls quelques compagnons au PC arrivaient à lui arracher un sourire qui disparaît aussitôt à l'image d'un rayon de soleil à travers un nuage, au moment d'une éclaircie. Ses compagnons qu'il respectait le plus par rapport à leur âge, comme Hamel Lamara, Amyoud Smail, Ferhani Abdenour, Aissani Md Said, Maître Youcef Benabid; il les considérait comme ses égaux et il voulait qu'ils ne souffrent d'aucune autorité qui pèserait sur eux; leur âge, leur culture et leur modestie y étaient pour quelque chose! Nous sentions chez lui et pour eux, un respect, une amitié et peut-être une complicité. Ensemble, nous constituions l'équipe du PC de la Wilaya III à notre grand bonheur et au grand bonheur d'Amirouche. Cette atmosphère, cette ambiance allait susciter chez toute l'équipe, un travail de qualité, une répercussion de bon aloi à travers la Wilaya III qui forcera l'admiration de l'ennemi en la situant au sommet de la révolution. Il organisa la circulation de l'information en amont et en aval, comme les notes, les tracts, les instructions, les rapports et analyses et ce jusqu'à la mort du colonel Amirouche. Alors, il devint l'ombre de notre ancien chef de Wilaya et atténuait quelque peu, cette perte immense. A l'arrivée du commandant Abderahmane, l'ambiance avait changé au niveau du PC. Ne pouvant supporter ce désaccord avec le nouvel arrivant de Tunis, il obtint sa mutation vers les Aurès où il tomba au champ d'honneur dès son arrivée. Aujourd'hui, ses compagnons se remémorent son souvenir avec beaucoup d'émotion. Il a laissé en nous, l'image d'un chef, d'un redoutable guerrier. Et c'est pour toutes ces considérations que je lui consacre un livre, à titre d'hommage, et qui sera le 9ème de mes publications. Il est intitulé «Tahar Amirouchen, l'homme essentiel de la Wilaya III».
Janvier 1957 à Mezouara (Akfadou): Tahar Amirouchen, secrétaire général du PC de la Wilaya III historique.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... a-iii.html

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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-1962]

Message par numidia »

Le défunt Redha Malek a voué sa vie au service de l'Algérie durant la révolution et après l'indépendance
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APS
Redha Malek inhumé au cimetière d'El Alia

par Z. Mehdaoui
  Rédha Malek a été inhumé, hier, au cimetière El Alia, dans le Carré des Martyrs, à Alger. Une foule nombreuse a accompagné l'ancien chef du gouvernement, à sa dernière demeure.

Des milliers de personnes ont, en effet, pris part à la procession funèbre qui a démarré vers 14h. Des anciens compagnons d'armes, des moudjahidine, des responsables de partis politiques ainsi que de nombreux membres du gouvernement sont venus assister à l'enterrement de l'un des principaux négociateurs des Accords d'Evian.

Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, était le dernier à arriver sur lieux. Avant lui, de nombreux ministres étaient déjà présents et attendaient, dans le salon d'honneur du cimetière. On citera notamment, le ministre de la Justice Tayeb Louh et le ministre de l'Intérieur Noureddine Bedoui. Les présidents des deux chambres parlementaires étaient, également, présents aux obsèques. Le secrétaire général Ahmed Ouyahia était parmi les premiers à arriver au cimetière, quadrillé pour l'occasion par un important dispositif des services de sécurité.

Même si l'accès n'était pas interdit aux citoyens, à l'intérieur du cimetière, il n'en demeure pas moins que de nombreuses personnes ont préféré rester dehors à la vue du déploiement des policiers, à l'entrée et à l'intérieur.

On remarquera, également, dans la foule la présence de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Chapeau et tenue débrayée, l'ex-chef de la diplomatie algérienne, est resté à l'écart avec les autres citoyens lambda et ne s'est pas mêlé, ne serait-ce qu'un seul instant, à la délégation officielle. Ramtane Lamamra était resté très discret tout au long des funérailles, alors qu'il y a à peine deux mois il était encore la voix officielle de l'Algérie, dans le concert des Nations. En attendant l'arrivée de la dépouille, les journalistes, photographes et caméramans se sont agglutinés autour de trois personnalités qui défraient, encore, la chronique. Il s'agit du patron du FCE, Ali Haddad, du secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd ainsi que l'incontournable frère du chef de l'Etat, Saïd Bouteflika. Les trois hommes ne se sont pas quittés jusqu'à l'arrivée de la dépouille mortelle, ce qui a fait dire à certaines « mauvaises langues » qu'une autre tripartite s'est déroulée, au cimetière d'El Alia. Chacun y allait de son interprétation, pour expliquer la rencontre des trois hommes qui étaient restés, dehors, à parler sous un soleil de plomb alors que toutes les personnalités étaient au frais, à l'intérieur du salon d'honneur. L'arrivée de la dépouille de Redha Malek, décédé, samedi, des suites d'une longue maladie, a mis un terme à tous les « chuchotements » et analyses, parfois farfelues, pour laisser place à des funérailles grandioses. En effet, le défunt a été accueilli par une troupe de la Garde républicaine qui lui a rendu tous les honneurs dus à un homme de sa trempe. Le cercueil drapé de l'emblème national a été porté par des militaires appartenant à la Garde républicaine dans une procession parfaitement synchronisée.

L'oraison funèbre a été prononcée par le ministre de la Culture, Azzedinne Mihoubi qui a retracé le parcours du défunt Redha Malek.

Avant sa mise en terre, une salve a été tirée par la Garde républicaine, en l'honneur d'un véritable patriote qui a consacré sa vie à son pays, que ce soit lors de la guerre de Libération nationale ou lors de la décennie noire qu'a traversée l'Algérie.
http://www.lequotidien-oran.com/index.p ... 2017-07-31
Allah yerahmou
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Chifboubara
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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-1962]

Message par Chifboubara »

Allah yerhem
«Partout où je vais les gens me tendent la main pour demander quelque chose, sauf en Algérie où les gens m'ont tendu la main pour, au contraire, m'offrir quelque chose» Yann Arthus Bertrand
«Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système» Napoléon Bonaparte

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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-1962]

Message par AAF 2020 »

Le Centre d’Information Territorial de Sétif s’honore de porter le nom du Chahid Laifa Bouregba

Dans le cadre de la baptisation des structures et des sites relevant du Ministère de la Défense Nationale aux noms des Chouhada et Moudjahidine de la Glorieuse Guerre de Révolution, et en exécution de la décision du Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire, le Centre d’Information Territorial de Sétif/ 5° Région Militaire s’est honoré, aujourd’hui mardi 19 Septembre 2017, de porter le nom du Chahid Laifa Bouregba, lors d’une cérémonie présidée par le Général Commandant Régional de Défense Aérienne, au nom de Monsieur le Général-Major Commandant de la 5° Région Militaire.
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La cérémonie a vu la présence d’officiers, de cadres de la région et d’autorités locales. A l’issue, des cadeaux symboliques ont été remis à la famille du Chahid.
http://www.mdn.dz/site_principal/index.php?L=fr#

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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-1962]

Message par AAF 2020 »

Complexe d’habillement et couchage de l’ANP d’Aïn Beïda : Baptisation au nom du chahid "Khalaf El Ghazali"

Le complexe d’habillement et couchage de l’Armée nationale populaire (ANP) d’Aïn Beïda (Oum El Bouaghi) a été baptisée jeudi dernier au nom du chahid Khalaf El Ghazali. La cérémonie de baptisation de cette unité a été présidée par le général Rachid Barèche, représentant du commandant de la 5e Région militaire, en présence de la famille du chahid et des autorités locales civiles et militaires. Au cours de cette cérémonie, un des compagnons du chahid a rappelé le courage et la bravoure de Khalaf El Ghazali, agriculteur de son état qui n’a pas hésité à rejoindre les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) au déclenchement de la Révolution libératrice. Né en 1932 dans la région Ezzarg à Aïn El Beïda, Khalaf El Ghazali, a grandi dans une famille de militants et a rejoint, en 1955, le maquis dans la Wilaya historique I (la région 4 - la zone 3).
Le chahid Khalaf El Ghazali est tombé en martyr, en 1956, dans une embuscade tendue par l’armée française à la région 2 (Wilaya historique I). (APS)
http://www.elmoudjahid.com/fr/flash-actu/18593
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