Le cargo spatial russe Progress n'a pas réussi à s'arrimer à la Station spatiale internationale (ISS) à cause d'une défaillance du système radar d'amarrage Kours, a annoncé mardi la NASA sur son site internet.
Le cargo Progress s'est désarrimé de l'ISS dans la nuit de lundi à mardi. Lors d'un deuxième arrimage les spécialistes devaient procéder à une série de tests du système radar modernisé, destiné à accueillir les prochains cargos non pilotés russes.
Toutefois, une défaillance du système Kours a entraîné l'annulation automatique de l'arrimage.
Actuellement, les spécialistes analysent les causes de la défaillance et mettent au point les procédés permettant d'y parer.
Selon la NASA, la seconde tentative d'arrimer le cargo Progress à l'ISS aura lieu le 27 juillet, après l'arrimage du cargo spatial japonais HTV-3.
ISS: le cargo Progress rate son arrimage, pas de menace pour la station (TsOUP)
Le cargo spatial russe Progress n'a pas réussi à s'arrimer dans la nuit de lundi à mardi à la Station spatiale internationale (ISS) en raison d'une défaillance technique, ce qui ne présente aucun danger pour l'ISS, a annoncé mardi à RIA Novosti un représentant du Centre russe de contrôle des vols (TsOUP).
"Le cargo ne présente aucune menace pour l'ISS. Il se trouve à une distance de 484 kilomètres de la Station, il n'y a absolument aucun danger", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Il a ajouté que cette situation n'aurait aucune conséquence pour l'arrimage du cargo spatial japonais HTV-3, prévu le 27 juillet à 16h04 heure de Moscou (12h04 UTC).
"Dans tous les cas, l'arrimage du cargo spatial japonais à la Station spatiale internationale se déroulera comme prévu", a affirmé le représentant du TsOUP.
Le cargo Progress s'est désarrimé de l'ISS dans la nuit de lundi à mardi. Lors d'un deuxième arrimage les spécialistes devaient procéder à une série de tests du système radar modernisé Kours, destiné à accueillir les prochains cargos non pilotés russes.
Toutefois, une défaillance du système a entraîné l'annulation automatique de l'arrimage.
Actuellement, les spécialistes analysent les causes de la défaillance et mettent au point les procédés permettant d'y parer.
Selon le TsOUP, le cargo Progress essayera de s'arrimer de nouveau à l'ISS le 29 juillet à 05h00, heure de Moscou (01h00 UTC).
Le lanceur russe Rockot tiré le 28 juillet depuis Plessetsk
Lanceur russe Rockot
Le lanceur russe Rockot avec trois satellites civils décollera depuis le cosmodrome russe de Plessetsk (région d'Arkhangelsk) le 28 juillet prochain, a annoncé mardi à Moscou le porte-parole des Troupes russes de défense aérospatiale Alexeï Zolotoukhine.
"Le tir du lanceur Rockot depuis le cosmodrome de Plessetsk est programmé pour le 28 juillet. Cette date doit être approuvée par une commission d'Etat à la veille du lancement au cosmodrome de Plessetsk", a indiqué le colonel Zolotoukhine devant les journalistes.
Initialement prévu pour début juillet, le décollage de Rockot a été reporté il y a deux semaines par le ministère russe de la Défense. Certains médias ont annoncé que cette décision s'expliquait par des défaillances du bloc d'accélération Breeze-M conçu par le Centre de production et de recherche spatiale russe Khrounitchev.
En février 2011, le satellite militaire russe Geo-IK-2 mis en orbite par une fusée-porteuse Rockot, n'a pas émis de signal à l'heure indiquée. Les spécialistes russes l'ont retrouvé plus tard sur une orbite plus élevée que prévu. Les tirs des Rockot ont été suspendus jusqu'à la fin de l' enquête.
La Chine lance son troisième satellite de télécommunications
La Chine a lancé mercredi soir avec succès le troisième satellite de télécommunications Tianlian I-03, rapporte l'agence Chine nouvelle.
Développé par l'Académie chinoise des technologies spatiales, le satellite a été lancé depuis le site de Xichang (sud-ouest) par une fusée-porteuse Long Marche-3C.
Le Tianlian I-01 a été mis en orbite en avril 2008 et le Tianlian I-02 en juillet 2011. Après l'ensemble des procédures de vérification et de coordination, le troisième appareil se joindra à ses deux prédécesseurs pour former un réseau mondial de retransmission.
L'élargissement du groupe de satellites devrait améliorer la couverture du réseau chinois afin d'offrir des services de mesure et de contrôle des vaisseaux spatiaux habités, ainsi que des futurs laboratoires spatiaux et stations spatiales.
Le réseau effectuera également le contrôle nécessaire lors des lancements de vaisseaux spatiaux chinois.
Un cargo japonais s'arrime à l'ISS
Un cargo japonais s'arrime à l'ISS
Le cargo japonais Kounotori-3 (HTV-3) lancé le 21 juillet depuis le cosmodrome de Tanegashima, dans le sud du Japon, a été arrimé vendredi à la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé le Centre russe de contrôle des vols (TsOUP).
"La procédure d'arrimage a pris fin à 19h55 heure de Moscou (15h55 UTC)", a indiqué un porte-parole du TsOUP.
Un membre américain de l'équipage de l'ISS a effectué la procédure au moyen du bras manipulateur Canadarm. Les cosmonautes russes n'ont pas participé à cette opération contrôlée par les centres spatiaux américain et japonais.
Le cargo transporte de l'eau, des vivres, des équipements scientifiques, ainsi que du matériel destiné à la réparation du système d'épuration de l'eau à bord de la station orbitale. Le Kounotori-3 a également pour mission de placer sur orbite cinq petits satellites conçus par des universités japonaises.
Le premier cargo Kounotori a été lancé en septembre 2009, le Kounotori-2 en janvier 2011. Le Japon envisage de lancer sept vaisseaux de ce type d'ici 2016.
Espace: le cargo russe s'arrime avec succès à l'ISS
Le cargo spatial russe Progress s'est arrimé avec succès à la Station spatiale internationale à l'aide du nouveau système radar d'amarrage Kours, a annoncé à RIA Novosti un représentant du Centre de contrôle des vols, aux environs de Moscou.
Dans la nuit du 23 au 24 juillet, le cargo Progress s'est désarrimé de l'ISS afin de procéder à une série de tests du système radar modernisé, destiné à accueillir les prochains cargos non pilotés russes. Toutefois, le Progress a raté son amarrage.
Après une analyse approfondie de la situation et l'ensemble des travaux nécessaires, la deuxième tentative a été effectuée dans la nuit du 28 au 29 juillet. Cette fois-ci, c'était un succès.
ISS: le cargo russe Progress M-15M désarrimé pour un vol autonome
ISS: le cargo russe Progress M-15M désarrimé pour un vol autonome
Le cargo spatial russe Progress M-15M s'est désarrimé de la Station spatiale internationale (ISS) dans la nuit de lundi à mardi pour un vol autonome de trois semaines, a annoncé le Centre russe de contrôle des vols (TsOUP).
"Le Progress s'est séparé du module Pirs à 01h16 heure de Moscou (la veille, à 21h16 UTC)", a indiqué un porte-parole du TsOUP.
La mission autonome du Progress M-15M permettra d'effectuer une série d'expériences scientifiques dans le cadre du projet Radar-Progress appelé à étudier les variations dans l'espace-temps de la densité de l'environnement plasmatique d'un engin spatial pendant le fonctionnement de ses moteurs à ergols liquides. Ensuite le cargo finira ses jours dans le Pacifique.
Le prochain vaisseau de transport automatique, baptisé Progress M-16M, décollera à destination de l'ISS le 1er août, à 19h35 UTC, depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. Il s'arrimera à la station orbitale le 2 août, à 01h24 UTC.
Les cargos précédents ont aussi servi à réaliser des expériences scientifiques avant d'être immergés dans l'océan. Les résultats des expériences sont observés par l'unique radar terrestre à diffusion incohérente de Russie qui appartient à l'Institut de physique solaire et terrestre d'Irkoutsk. Situé à 120 km d'Irkoutsk, le radar à impulsions monostatique a été mis au point sur la base d'un ancien radar militaire Dnepr remis à l'Institut en 1993. Il existe neuf radars de ce type dans le monde - en Russie, au Groenland, aux Etats-Unis, à Puerto Rico, au Pérou, au Japon, en Ukraine, deux radars se trouvant sur le territoire de l'Union européenne.
Espace: le cargo Progress M-16M s'arrime à l'ISS en un temps record (TsOUP)
Progress
Le cargo spatial Progress M-16M s'est arrimé en régime automatique à la Station spatiale internationale (ISS), ayant acheminé sa cargaison en un temps record de six heures au lieu des 48 habituelles, a annoncé mercredi à RIA Novosti un porte-parole du Centre russe de contrôle des vols (TsOUP).
"L'arrimage s'est déroulé sans accroc en régime automatique lors du quatrième tour de la Terre. De cette façon, pour la première fois dans l'histoire de l'exploitation de l'ISS, le cargo spatial Progress M-16M a réussi à acheminer les cargaisons en l'espace de seulement six heures', a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Selon lui, le cargo a acheminé des composants de combustible, de l'oxygène, du matériel pour les expériences scientifiques, des denrées, de l'eau, ainsi que des colis pour les membres de l'équipage de l'ISS. La charge utile du cargo est de plus de 2,5 tonnes.
GLONASS: Poutine compte déployer une station en Grande-Bretagne
GLONASS: Poutine compte déployer une station en Grande-Bretagne
La Russie souhaite déployer une station terrestre du système de navigation GLONASS en Grande-Bretagne, a annoncé jeudi le président russe Vladimir Poutine au terme de sa brève visite à Londres.
"Nous envisageons de lancer plusieurs satellites anglais. Nous attendons une réaction positive à notre proposition de déployer une station de correction au sol de GLONASS ici, en Grande-Bretagne, pour augmenter la précision de ses signaux en Europe", a indiqué M.Poutine.
"Nous pouvons également coopérer dans le domaine militaire et technique, ce qui est profitable du point de vue économique et améliore la confiance politique", a conclu le président russe.
Créé en 1993, le système de navigation GLONASS est destiné à déterminer les coordonnées des objets sur terre, sur mer, dans l'air et dans l'espace avec une marge d'erreur d'un mètre. Il couvre l'ensemble du globe depuis décembre 2011. L'accès aux signaux civils du GLONASS est gratuit et illimité pour les utilisateurs russes et étrangers.
Après un voyage de huit mois, le rover américain Curiosity s'est posé avec succès sur Mars, rapporte lundi la NASA.
Curiosity effectuera des études géologiques et géochimiques, surveillera l'atmosphère et le climat de la "planète rouge" et recherchera de l'eau et ses traces ainsi que des substances organiques.
Les données collectées par le rover américain aideront à déterminer si Mars était auparavant habitable et si elle l'est actuellement.
Espace: le succès de Curiosity bénéfique pour la Russie (scientifique)
Atterrissage du rover américain Curiosity sur Mars
Le succès de l'atterrissage du rover américain Curiosity sur Mars favorisera les projets d'études de la Planète rouge dans d'autres pays, a annoncé à RIA Novosti Igor Mitrofanov, chef du laboratoire de spectroscopie gamma spatiale de l'Institut russe des études spatiales.
"Je suis très heureux que l'atterrissage sur Mars ait été un succès. A mon avis il a une importance historique parce qu'il favorisera la conception de nouveaux projets d'exploration de la Planète rouge non seulement aux Etats-Unis mais aussi dans d'autres pays et en Russie", a insisté M.Mitrofanov.
Un groupe de scientifiques russes a créé sous ses ordres un appareil pour le rover américain, à savoir un détecteur à neutrons destiné à déterminer la présence d'eau et de minéraux hydratés dans le sol martien.
"Cette réussite permettra le développement à long terme de l'astronautique", a indiqué M.Mitrofanov avant d'ajouter que les technologies testées grâce à la mission de Curiosity seraient utilisées lors des atterrissages d'appareils lourds avec des capsules habitées.
La Russie coopère avec l'Agence spatiale européenne dans le projet ExoMars qui prévoit notamment l'envoi d'un rover européen vers Mars. "Je pense que ce projet est réalisable et qu'aujourd'hui ses chances ont augmenté", a souligné le scientifique russe.
Lancement échoué de deux satellites de télécoms par un Proton-M
Lancement échoué de deux satellites de télécoms par un Proton-M. Archives
Le lancement d'une fusée russe Proton-M chargée de mettre en orbite les satellites de télécommunications Express-MD2 et Telcom-3 s'est soldé par un échec en raison d'une défaillance du bloc d'accélération Briz-M, a annoncé mardi à RIA Novosti une source au sein de l'industrie spatiale russe.
"Selon les données provisoires, la défaillance s'est produite dans le bloc d'accélération Briz-M construit par le Centre Khrounitchev", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.
La fusée a été tirée dans la nuit de lundi à mardi depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Les satellites devaient se séparer du lanceur mardi à 8h44 et 9h14 (heure de Moscou).
"En raison de l'accident du bloc d'accélération, les satellites peuvent être considérés comme perdus", a déclaré la source.
L'agence spatiale fédérale russe Roskosmos a indiqué mardi sur son site Web que le bloc Briz-M avec les deux satellites en question se trouvait sur une orbite erronée. Selon l'agence, le bloc d'accélération s'est mis en marche à l'heure prévue, mais ses moteurs se sont éteints sept secondes après au lieu des 18 minutes 5 secondes prévues.
A présent, l'évolution du bloc est suivie par Roskosmos et les troupes de défense aérospatiale russes.
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