La Russie veut s'imposer sur le marché des services spatiaux (Rogozine)
La Russie envisage de développer ses activités spatiales civiles afin de s'imposer sur ce marché actuellement dominé par les Etats-Unis et l'Union européenne, a annoncé vendredi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine sur les ondes de la radio Echo de Moscou.
Selon M. Rogozine, la Russie doit élargir sa présence sur le marché des services spatiaux.
"Nous sommes actuellement les principaux transporteurs, des cochers, si vous voulez. Nous plaçons en orbite nos propres charges utiles et celles d'autres pays à l'aide de lanceurs russes. Or, ce segment n'occupe pas plus de 3% du marché des services spatiaux. Le reste est dominé par les Américains et les Européens, ce qui n'est pas bien", a indiqué le vice-premier ministre.
Il a fait savoir que l'agence spatiale russe Roskosmos avait été chargée de concevoir un programme à long terme d'activités orbitales.
"Ce document sera échelonné sur plusieurs décennies", a précisé M. Rogozine.
D'après lui, il s'agit d'une feuille de route définissant les démarches à déployer pour "s'adjuger une part plus importante du marché des services spatiaux".
La capsule du vaisseau spatial Soyouz TMA-03M, avec à son bord trois astronautes, a atterri avec succès et à l'heure près de la zone prévue au Kazakhstan, rapporte dimanche le Centre russe de contrôle des vols (TsOUP).
La capsule ramenait de la Station spatiale internationale le Russe Oleg Kononenko, le Néerlandais André Kuipers et l'Américain Donald Pettit.
L'équipage a bien supporté l'atterrissage, a annoncé le représentant du TsOUP citant un officier de l'opération de sauvetage.
Nouveau cosmodrome russe: le chantier passe à la vitesse supérieure
Le chantier d'un pas de tir sur le nouveau cosmodrome russe de Vostochny, dans la région de l'Amour (Extrême-Orient russe), a commencé, a annoncé dimanche le vice-directeur de l'Agence spatiale russe, Vitali Davydov.
"Le chantier du complexe de tir à Vostochny a commencé tout récemment. Les travaux ont aussi commencé, et c'est le principal, pour les connexions du cosmodrome: le réseau énergétique, les transports et l'infrastructure de chantier, c'est-à-dire ce dont nous avons besoin en premier lieu", a déclaré le responsable.
La construction du cosmodrome Vostochny vise à désengager progressivement la Russie du site de Baïkonour qui s'est retrouvé sur le territoire du Kazakhstan après la chute de l'URSS.
A l'heure actuelle, Baïkonour est le principal site spatial utilisé par la Russie, qui le loue aux autorités d'Astana. Des différents ont récemment opposé les autorités russes et kazakhes autour des modalités de tir.
Deux jours après l'atterrissage de la capsule de Shenzhou-9 avec ses trois taïkonautes, c'était au tour des trois membres de l’expédition 31, baptisée PromISSe, de rejoindre la Terre, ce dimanche 1er juillet, à 8h15 TU (10h15 heure de Paris). La capsule Soyouz TMA-03M emmenant l’astronaute européen, Andre Kuipers (@astro_andre), le russe Oleg Kononenko et l’américain Donald Pettit, a atterri, au Kazakhstan, près de la ville de Zhezkazgan. Au cours des 191 jours passés à bord de la Station spatiale internationale (sur 193 jours de mission), les trois hommes ont mené de nombreuses expériences scientifiques ainsi que des opérations de maintenance sur la station. Deux événements marquants resteront dans l’histoire de leur mission : l'amarrage du troisième cargo de ravitaillement de l'ESA, l’ATV Edoardo Amaldi, ainsi que l'accueil du premier véhicule spatial commercial, la capsule Dragon de SpaceX.
Le lanceur européen a placé avec succès deux satellites en orbite dans la nuit du jeudi 5 juillet. Après un départ à l'heure H du centre spatial guyanais (23h36 heure de Paris, 18h36 à Kourou), et un vol nominal, Ariane 5 ECA a comme prévu atteint l'altitude requise pour libérer EchoStar XVII - son premier satellite - à H + 27 min et 1040 km d'altitude. EchoStar XVII est un satellite de communication de 6,1 tonnes destiné à l'Internet large bande. Puis à H + 34 min et 2410 km d'altitude, le lanceur européen a opéré la séparation avec le satellite européen MSG-3, destiné au service Meteosat. Au total, Ariane 5 transportait plus de 9,6 tonnes dans sa coiffe.
Un lanceur russe Proton -M met en orbite un satellite néerlandais
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Fusée russe Proton-M
La fusée russe Proton-M chargée de mettre en orbite le satellite de communications néerlandais SES-5 (Sirius-5) a été lancée lundi soir depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, a annoncé mardi à RIA Novosti un porte-parole de l'Agence fédérale spatiale russe Roskosmos.
"Le lancement a eu lieu à l'heure prévue. La séparation de l'appareil spatial du bloc d'accélération Breeze-M s'est déroulée mardi à 07.50 heure de Moscou (03h50 UTC)", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.
Conçu par la société américaine Space Systems/Loral le satellite SES-5 fera partie de la constellation SES de l'opérateur néerlandais SES World Skies. Ils sera doté d'un émetteur en bande C qui couvrira l'Afrique, le Proche-Orient et la partie orientale de l'Amérique du Sud, ainsi que d'un émetteur en bande Ku destiné à couvrir l'Europe du Nord, les pays baltes et l'Afrique équatoriale et du Sud. Le satellite a une durée de vie d'au moins 15 ans. Il sera placé sur l'orbite géostationnaire à 5° Est.
Le tir avait de la fusée Proton-M avait été reporté à plusieurs reprises en raison de défaillances techniques découvertes au dernier moment.
Le milliardaire britannique, pionnier du tourisme spatial, veut aussi lancer des petits satellites à très bas prix. Sa société, Virgin Galactic, proposera des lancements de satellites jusqu'à 225 kilos pour moins de 10 millions de dollars.Le tourisme spatial ne suffit pas à combler l'appétit du milliardaire britannique Richard Branson, il veut aussi lancer des petits satellites à prix très bas. Lors du salon aéronautique de Farnborough, qui se tient près de Londres, le fondateur du groupe Virgin a présenté son nouveau lanceur, « LauncherOne » (voir photo) qui sera tiré depuis le même vaisseau-mère que celui qui emportera la navette à bord de laquelle il propose d'emmener de richissimes touristes.
Les premiers vols commerciaux de cette navette, baptisée SpaceShipTwo (SST), sont prévus en 2016. M. Branson a annoncé qu'il avait déjà reçu des acomptes de réservation de 529 candidats astronautes, soit « plus que le total des gens qui ont été dans l'espace à ce jour ». Le prix du billet a été fixé à 200.000 dollars.
La société Virgin Galactic du milliardaire proposera des lancements de satellites jusqu'à 225 kilos pour moins de 10 millions de dollars. « LauncherOne rend le prix d'un lancement abordable pour tous les innovateurs, des start-ups aux agences spatiales nationales en passant par les écoles », a-t-il affirmé, sans préciser la date du premier lancement.
Le tir d'une sonde lunaire indienne reporté à cause de Moscou (médias)
Le lancement de la sonde lunaire indienne Chandrayaan-2 serait reporté à 2014 à cause de la Russie qui n'arrive pas à réaliser dans les temps sa partie du projet, a annoncé jeudi à Mumbai (Bombay) le quotidien Daily News and Analysis (DNA) se référant à un rapport du comité parlementaire indien pour la science et la technologie.
Selon le journal, la partie russe explique le retard par la nécessité de se consacrer avant tout à ses propres projets spatiaux. Les échecs des trois derniers tirs du lanceur lourd indien GSLV, qui doit emporter Chandrayaan-2, pourraient également être une des causes du report du lancement de la sonde, d'après DNA.
Le vaisseau Soyouz avec trois astronautes décolle vers l'ISS
Sunita Williams, Iouri Malentchenko et Hoshide Akihiko
Le vaisseau Soyouz avec trois astronautes décolle vers l'ISS
Une fusée russe Soyouz-FG portant le vaisseau piloté Soyouz TMA 05-M avec à son bord un équipage international formé de trois astronautes a été lancée en direction la Station spatiale internationale (ISS) depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.
Le lancement du capsule a eu lieu à l'heure prévue. A bord du Soyouz se trouvent le Russe Iouri Malentchenko (ingénieur de bord de l'ISS et commandant du Soyouz), l'Américaine Sunita Williams (ingénieur de bord, puis commandant de l'ISS et ingénieur de bord du Soyouz) et le Japonais Hoshide Akihiko (ingénieur de bord). Ils vont réaliser au total plus de 30 expériences scientifiques au cours d'une mission de quatre mois.
La séparation du vaisseau du troisième étage du lanceur est programmé pour 6h49 heure de Moscou (2h49 UTC). L'amarrage du Soyouz à l'ISS est prévu le 17 juillet à 8h52 heure de Moscou (4h52 UTC).
Espace: le vaisseau Soyouz s'arrime avec succès à l'ISS
Le vaisseau spatial Soyouz TMA-05 M
Le vaisseau spatial Soyouz TMA-05 M, lancé dimanche depuis le cosmodrome de Baïkonour, s'est arrimé avec succès à la Station spatiale internationale (ISS) en régime automatique, a annoncé à RIA Novosti un porte-parole du Centre russe de contrôle des vols (TsOUP).
"L'arrimage a été effectué à l'heure prévue et en régime automatique", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.
Le vaisseau a acheminé vers l'ISS l'équipage de la nouvelle mission internationale, comprenant le Russe Iouri Malentchenko (ingénieur de bord de l'ISS et commandant du Soyouz), l'Américaine Sunita Williams (ingénieur de bord, puis commandant de l'ISS et ingénieur de bord du Soyouz) et le Japonais Hoshide Akihiko (ingénieur de bord). Lors de leur mission de quatre mois, les cosmonautes réaliseront au total plus de 30 expériences scientifiques et accueilleront plusieurs cargos.
Espace: la Russie envisage de créer une nouvelle station orbitale
Vladimir Popovkine
La Russie envisage toujours de lancer une nouvelle station spatiale, a annoncé mardi à Moscou le directeur de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos) Vladimir Popovkine.
"Nous n'abandonnons pas cette idée (de créer une nouvelle station orbitale-ndlr.) Il importe d'avoir une station garantissant la réalisation de toutes nouvelles missions. Elle devrait sans doute évoluer sur une autre orbite, les cosmonautes qui s'y rendront seront formés et travailleront selon un autre calendrier, la station doit aussi avoir d'autres nœuds d'arrimage", a indiqué M.Popovkine devant les journalistes.
Chute des étages de fusées russes: Moscou aspire à un accord avec Astana
Directeur de l'agence Vladimir Popovkine
L'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos) compte signer un accord avec le Kazakhstan en 2012 portant sur un nouveau lieu de chute des débris de fusées spatiales russes, a annoncé mardi à Moscou le directeur de l'agence Vladimir Popovkine.
"Notre mission consiste à signer un accord à ce sujet avec le Kazakhstan durant cette année", a indiqué le directeur devant les journalistes.
Moscou et Astana n'arrivent pas à s'entendre sur un secteur de chute des premiers étages des fusées russes Soyouz tirées depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) et empruntant sur un "itinéraire septentrional" rarement utilisé. Cet itinéraire permet de placer des engins spatiaux sur une orbite héliosynchrone. Les premiers étages des Soyouz tombent ainsi dans le nord du Kazakhstan, les deuxièmes dans la région russe de Perm et les troisièmes entre les îles du Groenland et le Spitzberg.
Espace: tir réussi du cargo Kounotori-3 vers l'ISS
Station spatiale internationale
Le cargo spatial japonais Kounotori-3 a été lancé avec succès vers la Station spatiale internationale (ISS) depuis le cosmodrome de Tanegashima, a annoncé samedi l'agence aérospatiale japonaise JAXA.
Le vaisseau doit faire parvenir à l'ISS de l'eau, des produits alimentaires, des équipements scientifiques, ainsi que du matériel destiné à la réparation du système d'épuration de l'eau à bord de la station orbitale.
Le Kounotori-3 a également pour mission de placer sur orbite cinq petits satellites conçus dans des universités japonaises.
Le cargo spatial a été mis en orbite par le lanceur japonais H2B. Il doit s'arrimer à l'ISS le 27 juillet avant de brûler le 7 septembre dans les couches denses de l'atmosphère en transportant les déchets de la station.
Le premier cargo Kounotori a été lancé en septembre 2009, le deuxième en janvier 2011. Le Japon envisage de lancer sept vaisseaux de ce type d'ici 2016.
Le lanceur russe Soyouz-FG avec cinq satellites décolle de Baïkonour
Lanceur russe Soyouz-FG
Le lanceur russe Soyouz-FG avec cinq satellites a décollé dimanche à 06h41 UTC du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, le propulseur Fregat avec les cinq satellites s'est déjà séparé de la fusée-porteuse, a annoncé à Moscou un porte-parole de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos).
"Le décollage et la séparation du propulseur de la fusée se sont déroulés sans problèmes, à l'heure prévue. Le propulseur placera en orbite cinq engins spatiaux dans quelques heures", a indiqué le porte-parole.
Fregat emporte deux satellites russes - Kanopus-B et MKA-FKI (Zond-PP, MKA-PN1), le satellite de télédétection biélorusse BKA, le satellite allemand TET-1 destiné à tester de nouvelles technologies en orbite et le satellite canadien d'identification des cargos en mer ADS-1B.
Soyouz-FG: les cinq satellites placés en orbite
Fusée-porteuse russe Soyouz-FG
Les cinq satellites - deux russes et trois étrangers - lancés dimanche par la fusée-porteuse russe Soyouz-FG depuis le cosmodrome de Baïkonour, ont été placés en orbite par le bloc d'accélération Fregat, a annoncé un porte-parole de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos).
"Les cinq satellites se sont séparés du bloc d'accélération comme prévu", a indiqué le porte-parole.
Le satellite de télédétection biélorusse BKA a été le premier à se séparer de Fregat, à 07h26 UTC. "Les autres engins spatiaux ont suivi: Kanopus-B à 07h31 UTC, TET-1 à 07h33 UTC. ADS-1B et MKA-FKI se sont tous les deux séparés à 09h00 UTC", a-t-il ajouté.
Kanopus-B est un satellite de télédétection russe qui fournira des données entre autres au Service fédéral pour l'hydrométéorologie et le suivi de l'environnement (Roshydromet).
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