Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

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yayoune
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guidher
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Message par guidher »

Oran: un projet pour le classement de "l’île Plane" comme aire marine protégée
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ORAN- "L’île plane", dénommée "Paloma" par les Oranais, fait l'objet d’une étude en vue de son classement comme aire marine protégée, a-t-on appris de l’association écologique marine "Barbarous", initiatrice du projet.
L’île plane, d’une superficie de 4 hectares, est située à quelque 7 km de la plage de Bousfer (Ain El Turck), a rappelé le secrétaire général de l’association Amine Chakouri, expliquant que la présence d’espèces animales et végétales endémiques à la région fait d’elle un pool de biodiversité, "ce qui justifie la nécessité de son classement", a-t-il souligné.
La sur-fréquentation de l’île par des pêcheurs, des plaisanciers et des plongeurs et la dégradation de plus en plus rapide de ce site, font de surcroît sa protection une urgence, a-t-il encore souligné.
Un inventaire des espèces animales de l’île, réalisé par l’antenne d’Oran du Commissariat national du littoral (CNL), fait état de la présence de plusieurs espèces rares. Le faucon d’Eléonore et le puffin cendré ainsi que le lézard à lunettes étant les plus importants.

Le faucon d’Eléonore, un rapace migrateur qui hiverne en Afrique orientale et à Madagascar, rejoint l’île plane en avril/mai pour se reproduire en été.

Il s’agit d’une espèce protégée par la législation nationale, selon le décret n°83-509 du 20 août 1983 relatif aux espèces animales non domestiques protégées.

Le puffin cendré est une espèce purement pélagique, qui passe la majeure partie de sa vie en mer. Il ne revient à terre que pour les besoins de la reproduction.
Il niche uniquement sur des îles et îlots, dans des fissures de falaises, des terriers ou sous des blocs de rochers.
"Cette année, les puffins n’ont pas niché à l’île Plane", regrette Amine Chakouri. Alors qu’une dizaine de couples de puffins cendrés au moins sont recensés chaque année sur cette île, aucun individu de cette espèce n’a été repéré cette année, ce qui reflète l’importance de la protection du site.
Cette absence serait le résultat de la sur-fréquentation de l’île par les plaisanciers et les pêcheurs, qui perturbent cet oiseau très demandeur de tranquillité. "Si vous touchez le nid d’un puffin cendré, l’oiseau ne reviendra pas s’y nicher l’année prochaine", explique M. Chakouri.

Le puffin cendré est une espèce endémique à la Méditerranée. En voie de disparition, cet oiseau de haute mer, de la taille d’un goéland, est protégé par la convention de Barcelone, note Abdelkader Laalaoui, chef d’antenne d’Oran du CNL, ajoutant qu’il n’y a toutefois pas de texte de loi algérienne protégeant l’espèce.
L’étude pour le classement, lancé depuis quelques mois, est à un taux d’avancement de 30%, note M. Chakouri, ajoutant que ce travail sera achevé dans un délai maximal de 8 mois.
Le dossier pour le classement du site sera déposé à la direction de l’Environnement d’Oran, qui l’étudiera, notera ses appréciations et le transmettra à la commission de wilaya, créée récemment, suite à un arrêté stipulant la décentralisation la décision du classement des zones à protéger.
http://www.aps.dz/regions/51560-oran-un ... A9g%C3%A9e

AAF 2020
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Message par AAF 2020 »

Ghardaïa: plus de 7.100 oiseaux migrateurs observés au lac Sebkhat El-Maleh

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GHARDAIA - Quelque 7.179 oiseaux migrateurs ont été dénombrés par les ornithologues dans la zone humide classée du lac de Sebkhat El-Maleh, située à la sortie sud d’El-Menea (Ghardaïa), a-t-on appris mardi auprès de la Conservation des forêts de la wilaya.

Ce recensement hivernal des sujets avifaunes, utilisant la zone humide d’El-Menea comme une halte et une zone de nidification sur l’axe migratoire entre l’Europe et l’Afrique, a été établi à la faveur du traditionnel recensement international des oiseaux migrateurs effectué le 15 janvier de chaque année par le Réseau national des observateurs ornithologues algérien (R.N.O.O.A) de la région Sud-Est II, a indiqué le chef du bureau de la protection de la flore et la faune, Abdelwahab Chedad.

Ce décompte a permis de répertorier 37 espèces avifaunes, dont une trentaine d’espèces d’oiseaux d’eau pour la plupart (Cigogne blanche, Ibis Falcinelle, Canard souchet, Canard siffleur, Flamant rose, Canard colvert, Canard Chipeau, Sarcelle marbrée, Tadorne Casarca, Tadorne de belon, Avocette élégante, Chevalier sylvain, Grèbe Castagneux, etc.), a-t-il signalé en précisant que la Grue cendrée, le Grand Cormoran et le Fuligule morillon ont été observés dans la région pour la première fois.

Ces sujets avifaunes ont été observés sur l’ensemble du site de Sebkhat El-Maleh, classé zone humide d’importance internationale en 2004 par la convention de Ramsar, et qui s’étend sur 18.947 hectares, dont 1.600 ha de plan d’eau et une périphérie végétale, a fait savoir le même responsable.

"Ce nombre d’avifaunes et d’espèces hivernant dans cette zone humide, devenue un sanctuaire pour ces volatiles, constitue un indicateur biologique de l’état de santé de l’écosystème de cette zone humide et de sa biodiversité", a fait savoir M. Chedad.

Ce site d'un grand intérêt écologique est une escale incontournable pour des milliers d’espèces d’oiseaux migrateurs qui s’y réfugient pour échapper à l’hiver rigoureux régnant dans l’hémisphère Nord, profitent du climat doux à El-Menea pour renouveler leur plumage avant la saison de reproduction.

La zone humide de Sebkhat El-Maleh constitue un parfait pied-à-terre pour ces sujets avifaunes migrateurs diversifiés et variés, dont une partie inscrite sur la liste des oiseaux menacés, élaborée par l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) telle le Tadorne Casarca et le Fuligule Nyroca, a souligné le chef du bureau de la faune et la flore.

Ce site naturel aquatique qui recèle des potentialités naturelles susceptibles de promouvoir un tourisme écologique, est également un véritable laboratoire à ciel ouvert pour les scientifiques et autres chercheurs dans le domaine de l’écologie, l’environnement et l’ornithologie, et un outil pédagogique pour les étudiants de la science de la terre, a-t-il ajouté.
http://www.aps.dz/societe/52341-gharda% ... t-el-maleh

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Message par AAF 2020 »

Oran: 55.039 oiseaux d'eau migrateurs recensés dans les zones humides

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ORAN- Pas moins de 55.039 oiseaux d’eau migrateurs ont été recensés, cette année, dans les huit zones humides réparties à travers le territoire de la wilaya d’Oran, a-t-on appris mardi de la conservation des forêts.

L’inventaire annuel mondial des oiseaux d’eau, qui s’étale du 8 au 21 janvier en cours, a été enregistré à travers les zones humides, recense 42 espèces d’oiseaux migrateurs dont 18 protégées, a indiqué le président du service protection végétale et animale à la conservation.

L’opération a fait ressortir la présence, dans les plans d’eau, d’une nouvelle espèce d’oiseaux migrateurs, le goéland loucophe qui est un oiseau gibier, a ajouté Chami Mohamed.

En comparaison avec les deux dernières années, les zones humides d’Oran enregistrent une baisse permanente du nombre d’oiseaux migrateurs estimé à 79.082 l’année dernière et à 83.864 en 2015, a-t-on fait remarquer.

Le chef de service protection végétale et animale a imputé cette baisse aux changements climatiques.

La wilaya d’Oran recèle quatre zones humides classées à l'échelle mondiale au titre de la convention Ramsar, que sont la Grande Sebkha, El Mactaa s’étalant sur les wilayas de Mascara et Mostaganem), les Salines d’Arzew et lac Tilamine et quatre autres classées à l’échelle nationale (Dhayet Oum Ghellaz, Dhayet El Bagra, Dhayet Morsli et Lac Sidi Chahmi).

Pour protéger ces zones humides et le patrimoine forestier, la conservation des forêts a mis en place un numéro vert (041622222) à la disposition des citoyens.
http://www.aps.dz/regions/52383-oran-55 ... es-humides

Sifax
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par Sifax »

Un membre d'équipage d'un pétrolier sauve une petite baleine (ou un baleineau) pas loin de Skikda. Bravo :avo:

https://www.youtube.com/watch?v=zOF2j62drzs*
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geronimo
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par geronimo »

Sifax a écrit :Un membre d'équipage d'un pétrolier sauve une petite baleine (ou un baleineau) pas loin de Skikda. Bravo :avo:

https://www.youtube.com/watch?v=zOF2j62drzs*
A Big Whale Rescued by Cargo Ship's Crew le titre une grande balaine,j'ai bien regarder la video sa ressemble a un dauphin,un baleineau a la naissance il fait 7 mètres
:algerie01: :algerie01: :algerie01:

Sifax
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par Sifax »


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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par numidia »

sahitou
très très beau geste
merci pour l'info Sifax
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En voyant ce baleineau pris dans des filets, ce marin algérien n’a pas hésité une seconde à venir à son secours, sautant sans aucun équipement depuis la hauteur spectaculaire du pont du navire. Cette vidéo partagée sur Youtube a été visionnée plus d’un million de fois.

Alors que le pétrolier Cheikh El Mokrani croisait calmement à proximité du port de Skikda, dans le nord-est de l'Algérie, en attendant de prendre la mer, un marin a remarqué un petit baleineau pris au piège dans les filets entre le pétrolier et le bateau qu'il remorquait.

Peiné par cette image du bébé baleine en détresse, ce marin courageux n'a pas hésité à sauter à la mer du pont du navire pour lui porter secours. Comme on peut le voir sur la vidéo diffusée sur Youtube, il a plongé sans aucun équipement spécial.

D'ailleurs, deux camarades l'ont rejoint dans l'eau pour libérer une dizaine de minutes plus tard ce mammifère en détresse.
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yayoune
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par yayoune »


Madjid-wahran
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Message par Madjid-wahran »

Je suis sans mots.
Magnifique.

« Les chrétiens vont au Vatican, les musulmans à la Mecque et les révolutionnaires à Alger. » Amilcar Cabral

zeitrecht
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par zeitrecht »

Comme disait Olivia Burton l'Algerie c'est beau comme l'Amerique et c'est tout a fait vrai. :Algeria:
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sadral
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Message par sadral »

Modernisation du Parc de Ben Aknoun : Hamid Melzi dévoile les détails et s’explique

La gestion du Parc zoologique et des loisirs de Ben Aknoun (Alger) a été officiellement confiée à la Société d’Investissement Hôtelière (SIH). Une décision prise par le président Abdelaziz Bouteflika, selon Hamid Melzi, PDG de la SIH, pour sauver le parc de « la dégradation irréversible ».

« 35 ans après son ouverture, c’est un parc vétuste qui a subi des outrages du temps et les conséquences d’un manque d’entretien généralisé », a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse, organisée, ce dimanche 8 avril, au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, au Club des Pins, à l’ouest d’Alger.

Une vidéo a été diffusée pour montrer les aspects d’abandon dans ce qui est présenté comme « le poumon d’Alger ». On y voit des enclos et des cages délabrés « avec une collection appauvrie d’animaux vieillissants » (88 espèces), des plans d’eau souillés, des plaques signalétiques illisibles ou absentes, une clinique vétérinaire « réduite à un rôle administratif », des manèges obsolètes ou dangereux au niveau du parc d’attraction, un cimetière d’engins rouillés abandonnés par une entreprise de construction. On y trouve aussi deux hôtels (Moncada et Mouflon d’or) insalubres avec des équipements vétustes, une clôture dévastée et des murs démolis « qui favorisent un climat d’insécurité », des accès principaux fermés, un salon de thé « fermé depuis vingt ans », un train en panne et de deux télécabines à l’arrêt depuis 2005.

« Nous avons reçu des orientations (du président de la République) pour moderniser le parc et le remettre aux normes internationales afin qu’ils remplissent ses missions. Il s’agit notamment de la protection de la faune et de la flore, de la promotion des richesses naturelles et de la création des espaces de loisirs et de divertissement », a-t-il précisé.

Étalé sur 307 hectares (dont 200 de forêt), le Parc de Ben Aknoun est divisé actuellement en trois parties : partie zoologique et botanique sur 67 hectares, partie attraction sur 32 hectares et partie hôtellerie sur 5,5 hectares. Les contrats des 113 concessionnaires (lieux de stockage, buvettes, restaurants, bureaux, boutiques) ne seront pas renouvelés.

Les contrats des concessionnaires ne seront pas renouvelés

« On ne fait pas de commerce dans un parc destiné aux familles. En tant que PDG de la SIH, je ne laisse aucun local à l’intérieur du parc. Nous préparons un centre de restauration pour 50.000 repas/ jour », a annoncé Hamid Melzi.

La SIH, qui envisage d’achever les travaux de réhabilitation et de rénovation en 30 mois à partir de ce mois d’avril 2018, retient onze projets. Il s’agit, entre autres, de remodeler le zoo (avec enrichissement de la collection d’animaux et aquarium pour les espèces marines), de rénover le parc d’attraction avec de nouveaux manèges, de réaliser un parc aquatique (sur 10.000 m² avec jeux d’eau, piscines et toboggans) et un rafting parc (descente rapide de cours d’eau vive), de construire une zone sportive et un centre de loisirs et de restauration (parc familial, parcours sportifs, zone vélo, etc), de rénover le Musée de la mémoire et d’aménager un terrain de golfe (18 trous).

Il est question aussi de nettoyer et de mettre en valeur la forêt ainsi que de créer une vaste zone dédiée à la diversité biologique et botanique et aux sites naturels algériens.

« Nous avons déjà entamé la réalisation d’un mur de clôture avec télésurveillance sur 12,8 km depuis une semaine. Nous devons assurer la sécurité du parc avant d’entamer d’autres infrastructures. Les hôtels Mouflons d’or et Moncada vont être rénovés en établissements haut de gamme 4 étoiles. Ils seront confiés à Sheraton Alger. Pour les espaces verts, aucun arbre ne sera touché. Les 200 hectares de forêt seront préservés », a annoncé le PDG de la SIH.

Un investissement de 59 milliards de dinars

« Nous prévoyons une augmentation sensible du nombre de visiteurs chaque année. Ce nombre annuel va passer de 1 million en 2017 à 7,2 millions après la rénovation du parc », a-t-il promis.

Le projet sera, selon lui, rentabilisé par la SIH sur vingt ans. « C’est un investissement de 59 milliards de dinars, qui a été évalué par le Conseil d’administration de la SIH, et approuvé par le Conseil de participation de l’État. Le projet sera réalisé sur emprunt bancaire, pas par le Trésor public, avec un échéancier de remboursement, avec intérêt. En ce qui concerne la rentabilité, nous avons établi une étude de faisabilité par des experts. Cela donne un chiffre d’affaires de 11 milliards de dinars en 2021 au lieu de 400 millions de dinars en 2017. Vous pouvez faire la différence vous-même », a argumenté Hamid Melzi.

Plusieurs zoos et parc d’attractions ont été, selon lui, consultés, notamment en Espagne, en France, aux Émirats arabes unis (Dubaï Park), en Allemagne (Europa Park à Fribourg) et aux États Unis (Disneyland).

« Nous sommes au stade de négociations. Nous allons réaliser une dizaine de projets au parc. Les études sont en train de se faire par un bureau d’étude espagnol. C’est le même bureau qui a réalisé l’étude de l’École hôtelière de Ain Benian (Alger). Il a fait ses preuves donc. Dès que l’étude du premier projet du parc sera terminée, nous lancerons nos appels d’offres. Cela se fera de la même manière pour tous les projets », a-t-il souligné.

Après sa rénovation, l’accès au parc de Ben Aknoun sera payant. « Dans nos études, nous avons fixé à 100 dinars le droit d’entrée. C’est pour tout le monde. Il n’y a pas de privilèges. Payez, entrez, vous êtes dans une zone sécurisée », a-t-il dit.

Maintien de tous les postes d’emploi

Selon Hamid Melzi, les emplois au Parc de Ben Aknoun vont augmenter pour passer de 617 en 2017 à 1017 en 2021. Il est prévu également 650 emplois saisonniers.

Le PDG de la SIH a fait appel à Salim Labatcha, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l’agroalimentaire de l’UGTA qui a annoncé le maintien des 580 postes d’emploi actuel au Parc de Ben Aknoun.

« La dégradation des lieux a eu un impact sur le revenu des travailleurs. Le budget destiné à l’entretien des animaux est devenu source de revenus aux salariés et à l’entreprise. Les 580 salariés bénéficieront de la grille de salaires de la SIH avec l’amélioration des conditions de travail », a précisé Salim Labatcha.

Selon les estimations de la SIH, la fréquentation du parc de Ben Aknoun a baissé pour passer de 1,2 million de visiteurs (en 2013) à 1 million actuellement. Pour rappel, le Parc Zoologique et des Loisirs d’Alger, ouvert en 1982, relevait de la tutelle du ministère de l’Agriculture.
https://www.tsa-algerie.com/modernisati ... sexplique/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par sadral »

Réhabilitation du barrage vert : vulgarisation du plan d’action


La Direction Générale des Forêts (DGF) organise, du 23 au 27 septembre 2018 le premier atelier de renforcement des capacités sur l’utilisation et l’actualisation de la base de données géographique de l’étude relative au barrage vert qu’a réalisé le BNEDER pour le compte de cette direction dans le cadre d’un marché d’application inscrit au contrat-programme 2010-2014.


Selon le BNEDER, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation du plan d’action émanant de l’étude portant sur la réhabilitation et l’extension du barrage vert qui avait pour objectif, après une phase de constat de l’état des lieux et de leurs changements écologiques, d’appréhender les menaces qui pèsent sur le barrage vert, d’évaluer les impacts environnementaux et sociaux de cet investissement, d’analyser l’apport des différents programmes de lutte contre la désertification qui y ont été menés et de proposer un plan d’action opérationnel pour la reprise et son extension.

La même source révèle qu’une vingtaine de cadres des conservations des forêts où existe le barrage vert seront invités à cet atelier pour prendre connaissance du plan d’action proposé dans l’étude et les étapes de sa mise en œuvre. Le contenu de l’atelier portera sur une présentation du cadre d’étude, une présentation de la méthodologie entreprise par le BNEDER, une présentation des résultats de l’étude et la manipulation sur la base de données.

La formation sera encadrée par l’équipe de projet du BNEDER et les cadres de la DLCDRT (direction de lutte contre la désertification et la restauration des terres).

Notons que a la réhabilitation du barrage vert, œuvre emblématique de notre pays leader africain dans la prise de conscience pour lutter contre la désertification, est une des priorités du secteur agricole pour les prochains programmes. Et en guise d’élaboration d’un plan d’action permettant la protection et la réhabilitation de cet ouvrage historique, le ministère de l’Agriculture, à travers la Direction générale des forêts, a confié au Bureau national d’études pour le développement rural (Bneder) la réalisation d’une étude portant sur sa réhabilitation et son extension.

L’étude en question vise comme objectifs d’appréhender les menaces qui pèsent sur le Barrage vert, d’évaluer les impacts environnementaux et sociaux de cet investissement, d’analyser l’apport des différents programmes de lutte contre la désertification qui y ont été menés et enfin de proposer un plan d’action opérationnel permettant la reprise et l’extension de l’ouvrage moyennant une stratégie adaptée au contexte économique, social et écologique qu’impose la réalité d’aujourd’hui.
Le plan d’action prévoit l’extension de la zone du Barrage vert sur plus de 1,7 million d’hectares au niveau de 10 wilayas, la réhabilitation des plantations sur plus de 159 000 ha, l’extension forestière et dunaire sur plus de 287 000 ha, entre autres mesures.
https://www.algerie-eco.com/2018/09/23/ ... n-daction/

Le site du BNEDER http://www.bneder.dz
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par fronov »


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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par fronov »

Jijel
( On dirait un paysage du Game of thrones )
Modération : Merci de joindre les photos en pièces jointes au message.
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