Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

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numidia
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Faune et Flore Algériennes

Message par numidia »

anzar a écrit :Pour les amateurs de nature comme moi je vous propose un petit thread sur la faune et la flore présentent en Algérie :roll:

Etant grand amateur d'oieaux je commence par quelques photos de spécimens dont j'ai observé les congénéres en live :D

:star: Upupa epops (Trés impressionnant en été car ils vivent en grands goupes, surtout lorsqu'ils déploient leur huppe et leurs ailes ) L'Algérie fait partie de leur habitat permanant. Mais son chant est trés agaçant :lol:

Observation : Colonie d'une trentaine d'individus (décharge El-Harrouche wilaya de Skikda août 1997 )

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:star: Mésange bleue (il existe une espèce endémique en Kabylie) trés discrète elle ne fût décrite que dans les années 70 .

Observation : Individu isolé (Ouacif - wilaya Tizi-Ouzou Mars 2005 )

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:star: Aigrette garzette : Trés commune de par le monde elle pullule dans les zones humides et dans les champs (pratiquement tout au long de l'année) Surtout avant et aprés les semis (à cause des insectes.... :) )

Observation : Colonie d'une trentaine d'individus (champs, Drâa Ben Khedda Wilaya Tizi-Ouzou Octobre 2007 )

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:star: Le chardonneret : Pour les amatteurs d'oiseaux chanteurs :lol:

Observation : Couple (Prairie sauvage, Isser wilaya Boumerdes avril 2005)

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:arrow: To be continued ;)
anzar a écrit ::star: Cigogne Blanche (ou bellaredj ) Trés répandue en Algérie au nord de l'atlas tellien cet oiseau tabou :!: (et oui les croyances populaires interdisent de l'importuner ou de le chasser) nédifie à son aise aux sommets des cheminées et les poteaux éléctriques. Grand prédateur de serpents et de grenouilles ainsi que d'insectes en tout genre.

Observation : La dernière en date :roll: comme pour les aigrettes d'ailleurs. 6 couples nédificateurs perchés au sommet de pilônes éléctriques (Route nationale Tizi-Ouzou Azazga octobre 2007 )

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:star: Rouge Gorge. (Aâzii) Trés craintif (contrairement à ces congénéres européens) il se laisse dificilement surprendre.

Observation : Individu isolé en sous-bois (zone résidentielle ceinturée de cônifères) (Tipaza Avril 2005)

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:star: Hirondelle de cheminée (iferless) De passage dans le nord du pays à l'automne et au printemps (mais de plus en plus rarement) Grands voltigeurs cet oiseaux n'a pas froid aux yeux (comme d'ailleurs les pilotes des OVT :roll: )

Observation : Plusieurs couples nédificateurs (Constantine, octobre 1997)

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:star: Grives (zerzour) Formant de larges nuées durant les mois d'octobre novembre cet oiseau migrateur fais des haltes durant son périples vert le sud.....délicieux :roll: Malheuresement depuis quelques années les passages sont plus rares et moins dense aussi

Observation : Nuées de plus de 200 individus (Route Alger-Bouira, octobre 2007)

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:arrow: To ben continued.....

cesam a écrit :Parc de Chréa : 199 plantes médicinales répertoriées

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Parc de Chréa

le 25.03.12 | 10h00
D’après le dernier inventaire des espèces floristiques du Parc de Chréa et qui avait été effectué en 2011 par des chercheurs universitaires, ce parc naturel contiendrait 199 plantes médicinales.

«La partie concernée par les études n’est finalement que la partie visible de l’iceberg. La vraie richesse de notre parc réside dans ses tréfonds et dans ses endroits inaccessibles».

Notre interlocuteur nous fera savoir que des arbustes centenaires, voire même millénaires, appelés les ifs, existent au Parc de Chréa. Ils sont un bon remède pour les maladies cancéreuses. Des molécules toxiques de cet arbuste sont utilisées par de grandes firmes pharmaceutiques pour ses propriétés anticancéreuses, mais sans pour autant être exploitées en Algérie.

Cela concerne aussi d’autres plantes médicinales aux vertus phytopharmaceutiques, à l’instar de la verveine, la lavande, l’origan et l’ortie, lesquelles existent en abondance sans être utilisées en industrie phytopharmaceutique.
http://www.elwatan.com/regions/centre/b ... 36_150.php

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honneur à un arbre emblématique et au combien attaché aux cultures de Méditerranée
cesam a écrit :L'olivier en Algérie (olea europaea - lapperrinei)

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L’olivier est un arbre de la famille des oléacées cultivé dans les régions de climat méditerranéen pour son fruit, l'olive, qui donne une huile recherchée : l'huile d'olive. Arbre méditerranéen par excellence, l'olivier exige un climat doux, lumineux, et supporte tout à fait bien la sécheresse.

Très rameux, au tronc noueux, au bois dur et dense, à l'écorce brune crevassée, il peut atteindre quinze à vingt mètres de hauteur, et vivre très longtemps. Cependant, sous l'action d'animaux de pâture, ou dans des zones extrêmement ventées, ou exposées aux embruns, il conserve une forme buissonnante, de défense, et maintient la forme d'une boule compacte et impénétrable, lui donnant l'aspect d'un buisson épineux. Dans la plupart des modes de culture, les oliviers sont maintenus à une hauteur de trois à sept mètres afin de faciliter leur entretien et la récolte des fruits.
Olea europaea subsp. laperrinei (Algérie, Argentine, Niger, Soudan)

En Algérie, l'espèce cultivée se nomme "Olea europaea subsp. laperrinei", on la retrouve aussi an Argentine, Niger et Soudan. Mais depuis les années 1995, un nouveau ravageur appelé xylophage s'est installé sur la culture de l’olivier, notamment à Béjaia. Les ingénieurs agronomes de la région prédisent que l'espèce algérienne est en voie de disparition à cause du xylophage. :roll:

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Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par Sifax »

Le chardonneret, le singe magot et le cobra y figurent
L’Algérie fixe une liste de 373 animaux sauvages à protéger
(Par Riyad Hamadi)

Le chardonneret élégant, l’aigle royal, la sitelle kabyle, la couleuvre à capuchon algérienne, le porc‑épic, le singe magot, le hérisson, et le cobra d’Afrique du nord font désormais d’une longue liste d’animaux non domestiques protégés en Algérie. Un décret exécutif signé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia paru au Journal officiel no 53 a en effet fixé la liste provisoire des espèces animales sauvages protégées parmi lesquelles figurent aussi des araignées, des tortues, les cigognes, des vautours, des hiboux, des lézards et même des coccinelles. Cette liste comprend plus de 373 animaux dont des mammifères, des reptiles, des oiseaux, des insectes, des amphibiens.

Le décret précise qu’une commission interministérielle sera installée pour fixer la liste définitive des animaux non domestiques protégés et « définir les conditions de reconstitution de leur population, de leur habitat et les exigences de protection pendant les périodes ou circonstances où elles sont particulièrement vulnérables ». Le décret ne précise pas les sanctions prévues contre les contrevenants. Des oiseaux tels que le chardonneret sont capturés en Algérie pour être revendus comme oiseaux de compagnie dans des commerces qui se sont développés notamment dans les grandes villes, loin de tout contrôle. Le décret ne précise pas non plus les moyens mis en place par l’État pour assurer la protection de ces animaux sauvages.
http://www.tsa-algerie.com/divers/l-alg ... 21379.html

Excellente loi. Il faudra maintenant passer à:
-la flore
-les forets en tant qu'ensemble
-et aussi la faune et la flore marines.

Sifax
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par Sifax »

Un crime contre le patrimoine biologique national et une espèce animale rare et protégée:
El-Tarf : 100 kilos de corail royal saisis (par A.Ouelaa)

Dans une opération combinée à laquelle ont pris part les gardes-côtes et la gendarmerie qui a mobilisé deux hélicoptères et plus de trois cent gendarmes qui ont opéré un vaste ratissage le long du cordon dunaire qui s'étend de Berrihane jusqu'à Sebaâ et la perquisition de nombreuses maisonnettes éparses à travers les plages de Marra-Talienne, Machaal Touil et D'Raouch, pas moins de 100 kg de corail brut royal d'une valeur marchande de plus d'un milliard de cts, ont été saisis. Les forces de sécurité ont aussi mis la main sur des équipements de plongée, des bouteilles d'oxygène, des haches et des G.P.S.

Deux hors-bords ont été arraisonnés mais huit autres ont réussi à prendre la fuite. Cette opération, la deuxième du genre en l'espace d'une année aura duré toute la nuit de vendredi passé jusqu'au petit matin de ce samedi. Plusieurs personnes ont été arrêtées dont un plongeur professionnel qui a donné à son tour le nom de celui qui est considéré, comme l'un des plus grands barons du corail et pour lequel travaillent les mis en cause.

D'El Kala en passant par Oum Théboul et Berrihane de véritables gangs du corail se sont constitués écumant la zone qui s'étend de D'Raouch, Cap Rosa jusqu'au cap Segleb avec plus de deux cent hors bords pour racler le corail avec les croix d'André, où la plongée a fait déjà trois victimes en une année.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5170589

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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

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Quatre des plus beaux cratères météoritiques du monde sont en Algérie (06.07.12)

Des chercheurs européens ont découvert au Groenland un cratère de 100 km de large, vieux d’un milliard d’années avant toute autre collision connue, creusée par la chute d’un astéroïde ou d’une comète massive.

Jusqu’à présent, seulement 180 cratères d’impact ont été trouvés sur Terre. Ils se sont formés sur la Lune suite à des impacts avec des astéroïdes et des comètes il y a environ 3 ou 4 milliards d’années. La Terre doit également avoir subi des collisions à l’époque, mais les preuves ont progressivement été érodées ou recouvertes par des roches plus jeunes. «Le cratère le plus ancien avant cette récente découverte s’est formé il y a 2 milliards d’années, et du point de vue de l’astronomie, les chances de trouver un impact encore plus vieux étaient très faibles», expliquaient les chercheurs. Le cratère le plus ancien et le plus large que l’on avait découvert avant cette étude se trouve en Afrique du Sud. Il s’agit du dôme de Vredefort, âgé, selon les estimations, de 2 milliards d’années, et fortement érodé.

Les 13 plus beaux cratères de météorites du monde se trouvent en Afrique et parmi eux 4 sont dans le désert algérien. Il s’agit des cratères de Tin Bider, Ouarkziz, Amguid et Talemzane. Celui de Talemzane est considéré comme le plus beau d’Algérie. Appelé aussi cratère de Madna, il doit son nom à la dépression de Talemzane. Il est situé à 120 km à l’ESE de Laghouat, dans la commune de Hassi Delaa. C’est une excavation presque circulaire de 1750 m de diamètre, ses bords culminent à 652 m d’altitude et dominent le fond du cratère à plus de 75m. Il a été «découvert» en 1928, bien qu’il se trouve là depuis au moins 3 milliards d’années.

Le cratère d’Ouarkziz, situé près de la frontière algéro-marocaine, à 170 km nord-ouest de Tindouf à une forme circulaire parfaite de 3,5 km de diamètre, mais elle est profondément érodée. Le cratère de Tin Bider est à 270 km au nord-est d’In Salah et se présente sous la forme d’au moins trois anneaux concentriques de 2, 3, 5 et 6 km de diamètre respectivement. Celui d’Amguid, le plus septentrional, à l’est d’Arak, est un accident circulaire de 550 m de diamètre dans un parfait état de conservation. Les bords sont relevés et dominent le fond de 65 m. Le centre du cratère est recouvert d’un limon éolien jaune très brillant. Son âge est estimé à moins de 100 000 ans. Grâce à Google Earth, vous pouvez aller visiter ces monuments sahariens quasiment inconnus. Le Talemzane est aux coordonnées géographiques 33°18’51.32”N et 4° 2’4.96”E. Le Ouarkziz à 29° 0’40.89”N et 7°33’2.25”O°W, le Tin Bider à 27°36’3.76”N et 5° 6’38.24”E et l’Amguid à 26° 5’14.61”N et 4°23’42.04”E.
(Par Slim Sadki)
http://elwatan.com/hebdo/environnement/ ... 37_158.php

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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

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La foret est un immense réservoir de biodiversité et de la vie en général. Dans un pays aussi aride que l'Algérie, ce trésor de vie doit être protégé.
Plus de 60 hectares de forêt détruits par le feu à Tissemsilt (15 JUILLET 2012)

Plus de 60 hectares d’arbres fruitiers et forestiers ont été ravagés par cinq incendies qui se sont déclarés ces dernières 48 heures dans la wilaya de Tissemsilt, ont indiqué dimanche les services de la Protection civile. Ces incendies ont détruit, depuis vendredi dernier, 53 ha d’espèces de pin d’Alep, de chêne et d’eucalyptus, 7 ha d’arbres fruitiers et 7 ha de maquis, a-t-on ajouté de même source.
Les feux ont touché les massifs de forêt «Arour» (commune de Youssoufia) ainsi que les sites de Djebel Amrouna et Chaaba, relevant de la commune de Theniet El-Had. Les foyers d’incendie ont été éteints dimanche matin, à l’exception de celui de la forêt «Amrouna». Les éléments de la Protection civile, appuyés par les services des forêts continuent de lutter pour maîtriser les feux. Cette zone boisée est caractérisée par son relief accidenté. L'intervention des éléments de la Protection civile et des services des forêts a permis de sauver des flammes de grandes superficies boisées ainsi que dix habitations riveraines de ces zones, a-t-on précisé. Ces mêmes services ont fait état de la mobilisation de 44 pompiers renforcés par 14 agents de la Conservation des forêts. Sept camions ont été utilisés pour combattre les feux ainsi que quatre véhicules 4x4 pour l'intervention rapide aux endroits difficile d’accès. Les services de la Protection civile ont imputé ces sinistres à la vague de chaleur intense sévissant dans la région depuis le début de cette semaine, ainsi qu’aux vents de l'est accompagnés d’air chaud, qui ont contribué à la propagation des foyers d'incendie.
R. N.
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... tissemsilt

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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

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Chaque destruction de foret est une destruction à petit feu de la vie. C'est la morts de beaucoup d’espèces animales, d'insectes et de végétaux dont certaines endémiques, ou certaines pas encore découvertes à nos jours! C'est aussi la destruction de l'espoir. L'espoir d'une nouvelle molécule en médecine, d'une nouvelle source d'énergie, d'une nouvelle inspiration technologique, et tout simplement de l'air que nous respirons.
Tlemcen : 215 hectares de couvert végétal détruits par le feu dans la forêt de Honaïne (17/07/2012)

Deux cents quinze (215) hectares de couvert végétal ont été détruits par un incendie qui s’est déclaré depuis le début de cette semaine dans la forêt de Honaïne (Tlemcen), a-t-on appris mardi auprès des services de la Protection civile.
La superficie endommagée dans cette zone côtière porte sur 110 hectares de pins d’Alep et de broussailles, 25 ha d’arbres fruitiers et 80 ha d’herbes sèches, selon la même source, qui a noté que ce feu dont les causes restent inconnues à ce jour, a nécessité plusieurs heures pour l’éteindre et cerner ses foyers pour éviter la propagation des flammes aux zones voisines.

Tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés pour éteindre cet incendie, dont l’équipe spéciale de lutte contre les incendies de forêt relevant de la colonne de la wilaya de Tlemcen, avec l’appui de la colonne de la wilaya de Sidi Bel Abbes, des brigades de la Conservation des forêts et les moyens propres aux collectivités locales limitrophes à la zone sinistrée.

Les services de la Gendarmerie nationale territorialement compétents ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet incendie, a-t-on ajouté.
(APS)
http://www.algerie1.com/info-des-region ... a-honaine/
Parc national du Djurdjura (Bouira) : le feu a ravagé 250 hectares de forêt (le 17.07.12)

L’incendie, qui s’est déclenché samedi dernier sur les hauteurs du Djurdjura, à quelques encablures du Centre national des sports et loisirs de Tikjda (CNSLT), s’est soldé par la dévastation de près de 250 hectares de forêt, avons-nous appris, hier, auprès de la Protection civile.
Un peu plus, d’une quinzaine d’hectares de cèdre de l’Atlas sont partis en fumée, indiquent les mêmes sources. Pour le chêne vert, c’est une superficie d’une centaine d’hectares que les flammes ont ravagée, ainsi que 130 hectares de broussailles.
Le départ de l’incendie, samedi dernier, a eu lieu depuis la localité d’Agouni, d’après un agent du Parc national du Djurdjura (PND).
Les conditions météorologiques aidant, les flammes ont réduit en cendres tout le flanc nord du Chapeau de gendarme. Hier dans l’après-midi, le feu a pu être maîtrisé.

Selon le fonctionnaire du PND, il a fallu la mobilisation des agents du Parc national, des services des forêts et de la Protection civile pour empêcher la propagation des flammes vers la réserve de Tigounatine. Près d’une centaine d’agents de la Protection civile ont été dépêchés sur les lieux, apprend-on.
(Par Ali Cherarak)
http://www.elwatan.com/actualite/parc-n ... 88_109.php

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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

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Tissemsilt Lâcher de 500 faisans dans le parc d'Aïn Antar et la forêt d'Aïn Yellou (22-07-2012)

Une opération de lâcher de 500 faisans a été effectuée, jeudi dernier, au niveau des forêts de la wilaya de Tissemsilt, a-t-on appris, hier, auprès de la Conservation locale des forêts, initiatrice de cette opération.
Prise en charge par des cadres de la Conservation des forêts en coordination avec les autorités locales et des services de la Gendarmerie nationale, cette opération a permis de lâcher 250 faisans à l'intérieur du parc régional d'Aïn Antar (commune de Boukaid) et 250 autres dans la forêt d'Aïn Yellou (commune de Larbaa). Ces oiseaux ont été ramenés du parc nationale cynégétique de la direction générale des Forêts, situé dans la wilaya de Tlemcen, a indiqué la même source. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme de la DGF pour l'année 2012. Elle devra contribuer à la promotion de la chasse récréative, à l'intensification et la diversification et l'enrichissement du patrimoine cynégétiques de la région ainsi que l'équilibre de la biodiversité dans ces régions. Cette opération permettra également la relance et le développement de la recherche scientifique à travers la mise en place d'ateliers universitaires axés sur le contrôle et le suivi de ces oiseaux avec la participation des spécialistes dans le domaine de l'environnement et de l'ornithologie, relevant de la Conservation des forêts de la wilaya, qui effectueront un suivi scientifique minutieux de cet oiseau au parc de Aïn Antar pour observer son adaptation au climat de cette forêt située sur les montagnes élevées de l'Ouarsenis. Il est à noter que la Conservation de forêts de la wilaya de Tissemsilt a procédé, au cours des trois dernières années, au lâcher de 1 250 faisans dans le parc national des cèdres de Theniet El Had et le Centre régional d'Aïn Antar de Boukaid ainsi que dans la forêt d'El Kouassem, dans la commune de Lardjam. Ces opérations étaient couronnées de succès, du fait de l'adaptation de ce type d’ oiseaux à la nature des forêts et au climat de la wilaya, selon la même source.
(Par Hadjari M.)
http://lemaghrebdz.com/lire.php?id=46494

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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

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La côte est de Skikda
un musée naturel à ciel ouvert
(le 28.07.2012)

A Skikda, la mer, en réalité, n’est qu’un must ornemental qui s’étend sur toute la côte est de la wilaya, de la Marsa à Ben M’hidi, en passant par Guerbès.
Un authentique musée à ciel ouvert où s’entremêlent plages, baies, dunes, lacs, grottes, vestiges antiques et une impressionnante collection faunistique et floristique à faire rougir les plus prospères des réserves naturelles mondiales. La côte est de Skikda prend naissance aux pieds du majestueux Cap de Fer (Ras El Hadid) et de son imposant phare de jalonnement construit en 1907 sur une roche ferrugineuse. De ces lieux qui servent d’aire de détente et de pique-nique au printemps et de villégiature en été, on domine tout le golfe de Skikda. On y aperçoit même les fumées épaisses que dégage la plateforme pétrochimique de Skikda à plus de 100 km des lieux. De là, on entame la virée en arpentant une descente vers la Marsa le long d’une route sinueuse ceinturée par une végétation luxuriante. En bas, des plages de galets jalonnent la route jusqu’au village où le paysage change radicalement.

La région qui abritait l’antique Culucinatis et en dépit d’un manque flagrant d’investissements touristiques semble se contenter de ses atouts naturels. Une récente étude du littoral de la wilaya de Skikda a dénombré pas moins de 800 espèces faunistiques et floristiques dans cette région où, malheureusement, la pêche à la dynamite reste très répandue et nuit gravement à une rare biodiversité. De la Marsa jusqu’à l’immense embouchure de l’oued El Kebir et sur plus de 15 km de côtes, des plages dorées formées de particules très fines de sable s’enchaînent dans une impeccable continuité. R’mila, la Masdarelle, Kef Lalla Fatma… Redoublant d’exotisme, les lieux offrent en plus quelques vestiges comme l’abri des Vandales et surtout le plus important massif dunaire du pays qui vient en prolongement à toute la côte, allant de la Marsa à Guerbès.

Des dunes à profusion ceinturent une zone humide d’importance internationale, celle de Guerbès-Sanhaja, en l’occurrence, qui s’étend sur plus de 42 000 ha. En poursuivant la ballade, on parvient à Guerbès, l’antique Paratianis. Des vestiges (les ruines saintes) veillent sur la plage et des fragments d’une mosaïque attestent encore de la prospérité de cette ancienne cité romaine. Ici, on trouve aussi des bains romains uniques en leur genre à travers le pays. Taillées à même la roche, ces petites «piscines» s’incrustent dans le récif pour puiser l’eau de mer. Non loin, la grotte Ghar Hmam (la grotte des pigeons) reste une autre curiosité, tout comme ces oléastres penchés à toucher le sol et qui donnent à la région le nom de Lemsajed (les prosternés).

En quittant Guerbès pour arpenter le col du mont de Filfila, on ne peut se refuser une petite virée à oued Saboune qui clôture la bande sablonneuse de la côte est. C’est à Bab Dzira que prennent naissance les immenses falaises du mont de Filfila, connu surtout par la noblesse de son marbre et la richesse ferrugineuse de ses eaux. Une fois parcouru à travers le CW12 au milieu d’un forêt dense, on laisse alors le massif pour arpenter la descente vers la fameuse plage de Ben M’hidi qui prend naissance à partir de la commune des Platanes. De là, 7 km de plages se déroulent pour accompagner les plagistes jusqu’aux limites de la zone pétrochimique. Plus loin encore, on aperçoit enfin le bleu de Skikda et de Stora. Mais ceci reste une autre histoire, une autre ballade qu’il faudra raconter… un des ces jours.
(Par Khider Ouahab)
http://www.elwatan.com/culture/un-musee ... 14_113.php

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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par Sifax »

Plus de 76 000 hectares ravagés par les feux en deux mois (Par Riyad Hamadi)

Pas moins de 76 558 hectares ont été ravagés par les feux de forêt dans plus de 1 487 incendies enregistrés à l’échelle nationale du 1er juin au 30 juillet, a indiqué ce lundi 30 juillet la direction générale de la Protection civile. Ces pertes se répartissent à raison de 6 247 hectares de forêts, 1 727 hectares de maquis et 4 248 hectares de cultures céréalières (blé et orge) en plus de 3 360 hectares de palmeraies, a précisé à l’APS le responsable de la communication auprès de la Protection civile, le commandant Farouk Achour.
Ces incendies ont causé la perte de 64 000 hectares d’arbres fruitiers dans plusieurs régions du pays. La wilaya de Constantine est la plus touchée par ces dégâts avec 673 hectares. Les incendies de récoltes céréalières sont en nette hausse comparativement à l’année dernière, a souligné la même source. S’agissant des dégâts occasionnés par les incendies, la wilaya de Sidi Bel Abbes vient en tête de par la quantité des superficies ravagées durant cette période, selon les chiffres fournis par M. Achour. Dans sept incendies seulement, cette wilaya a perdu 1 765 hectares, suivie de la wilaya de Tizi Ouzou où 83 incendies enregistrés en deux mois ont causé la perte de 411,5 hectares de végétations.

Dans la wilaya de Médéa, 325 hectares sont partis en fumée dans 33 incendies enregistrés entre juin et juillet, ce qui la classe en 3e position suivie de la wilaya de Béjaïa (334 hectares ravagés dans 27 incendies). Les incendies enregistrés dans la wilaya de Biskra durant la même période ont causé la perte de 1 269 palmiers et 796 autres dans la wilaya de Béchar, a noté en outre le commandant Achour. Au moins 984 palmiers dattiers étaient en proie à des incendies en juin et 132 en juillet à Biskra.

« Le facteur humain », surtout « le manque de vigilance », demeure la « principale cause » du déclenchement de ces incendies, ce qui nécessite « l’intensification des campagnes de sensibilisation des citoyens » notamment à travers les médias d’autant que « la saison estivale ne fait que commencer », a‑t‑il conclu.
http://www.tsa-algerie.com/divers/plus- ... 21628.html

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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par Sifax »

El-Khabar du 06 juillet 2012
احتراق أكثر من 1200 هكتار من غابات الجزائر في 4 أيام
http://www.elkhabar.com/ar/autres/derni ... 98106.html

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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

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Une plante endémique est une plante propre à un espace donné et qui n'existe pas ailleurs. Nous avons 300 plantes endémiques en Algérie, (300 espèces de plantes qui poussent en Algérie et nul part ailleurs dans le monde). El-Kala et le Djurdjura sont les plus grandes réserves de biodiversité y compris de plantes endémique en Algérie.
Les plantes endémiques d’Algérie passent de 224 à 300 espèces (12-08-2012)

Les résultats d’une étude sur la biodiversité de la région méditerranéenne parue le 6 août dans le Journal des espèces menacées1 viennent renforcer le caractère exceptionnel de la biodiversité en Algérie.
En 2010 et dans le but d’entreprendre des actions de conservation, un travail d’identification des végétaux a été lancé dans le nord de l’Algérie pour identifier les aires importantes pour les plantes (Important Plants Areas, IPA), et les zones-clés pour la biodiversité dans le sud et l’est de la région méditerranéenne, Au départ, les auteurs précisent que les connaissances sur les espèces endémiques et les menaces qui les guettent sont rares, mais indépendamment de cela, le nombre d’espèces endémiques, passé de 224 à 300 pour un total de 4000 espèces, est relativement élevé. Ce taux d’endémisme est partagé avec la Tunisie et le Maroc.

Vingt-deux API ont été identifiées et délimitées des monts de Ghar Rouban (Tlemcen), El Kala (Tarf). Ils couvrent au total 10 656 km2, soit 2,5% de la région méditerranéenne considérée. Ils rassemblent des types d’habitats qui s’étendent du littoral aux reliefs de l’Atlas saharien en englobant les zones humides. Ces sites constituent autant de petits points chauds (hotspots) dans une région, la Méditerranée, elle-même élevée au rang point chaud mondial pour la biodiversité en raison du nombre et de la diversité de sa flore et dans lequel figurent le complexe Kabylie-Numidie-Kroumirie récemment reconnu comme un centre d’endémisme et de zone de refuge. Ces sites, ajoutent les auteurs, sont d’une importance extrême pour la conservation.

Certains d’entre eux bénéficient déjà de statuts de protection lorsqu’ils sont inclus dans les parcs nationaux, les réserves ou les sites Ramsar pour les zones humides. Pour les auteurs, il est impératif de poursuive le travail sur une connaissance plus approfondie de la flore, d’une part pour mieux cerner l’ensemble du patrimoine, mais également pour permettre aux chercheurs d’appliquer des critères de classement compatibles avec ceux en usage dans la communauté scientifique.

(Un numéro spécial sur les aires-clés pour la biodiversité
http://www.threatenedtaxa.org/)
(Par Slim Sadki)
http://www.elwatan.com/hebdo/environnem ... 93_158.php

Sifax
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par Sifax »

Fichier PDF de l'étude en question:

http://www.threatenedtaxa.org/ZooPrintJ ... ntents.pdf

Sifax
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

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Protection des végétaux : L’Algérie respecte ses engagements internationaux (20/09/2012)


L'Algérie respecte ses engagements envers les organisations internationales de protection des végétaux en notifiant l'apparition ou la détection de tout organisme nuisible, a indiqué une responsable de l'Organisation euro-méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP).
"Il y a des pays qui ne respectent pas complètement les obligations des conventions internationales sur la protection des végétaux. Mais, si on prend l'exemple de l'Algérie, c'est un pays qui respecte parfaitement ses engagements envers ces institutions", a indiqué à l'APS, Françoise Petter, directrice adjointe de l'OEPP, en marge des travaux d'un atelier international sur la surveillance des organismes nuisibles des cultures, qui se tient depuis mardi à Alger. Comme exemple, elle a cité la maladie du feu bactérien détectée en 2011.
L'Algérie a aussitôt notifié officiellement l'existence de cette maladie aux organisations internationales concernées. Depuis la confirmation de l'existence de cet insecte ravageur en mai 2011, une superficie de 692 ha a été arrachée pour éradiquer cette maladie. Le respect des mesures phytosanitaires a épargné à l'Algérie de nombreuses questions dans le cadre des négociations avec l'OMC, selon une responsable au ministère de l'Agriculture. "Nous n'avons pas reçu beaucoup de questions, les dernières datent de 2008. Cela veut dire que l'Algérie est conforme sur le plan des mesures phytosanitaires et vétérinaires", a affirmé à l'APS la directrice des services phytosanitaires au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Mme Nadia Hadjeres. En ratifiant les conventions internationales, l'Algérie a l'obligation de les respecter, a rappelé cette responsable. Organisé par l'OEPP et l'Organisation de la protection des végétaux au Proche-Orient (NEPPO), cet atelier international a réuni des experts algériens et internationaux venus d'une douzaine de pays. Les travaux de l'atelier sont axés essentiellement sur les normes internationales pour les mesures phytosanitaires, notamment la directive pour la surveillance, la norme 4 concernant les exigences pour l'établissement de zones indemnes et celles portant sur la détermination du statut de nuisible dans une zone.
Cet atelier a pour but d'échanger les expériences pratiques vécues par les pays de la Méditerranée et ceux du Proche-Orient sur la surveillance des organismes nuisibles spécifiques aux cultures maraîchères, notamment la pomme de terre, la tomate, les arbres fruitiers et les plants d'ornement.
Pour faire partager l'expérience algérienne dans ce domaine, des visites techniques au niveau des exploitations agricoles seront effectuées en marge de cet atelier.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/32832

Pendant ce temps là, l'Algérie laisse brûler des milliers d’hectares de forets...

draganov
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par draganov »

Inna Lileh wa Inna Ileyhi Raji3oun Allah yer7amkom khawti Lamine o Mahieddine

Sifax
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Re: Patrimoine biologique et naturel de l'Algérie

Message par Sifax »

Des espèces encore inconnues dans le désert algérien (04.10.2012)

Au moment où on reparle de l’Outarde et des Gazelles et de leur braconnage organisé par les autorités du pays pour les émirs du Golfe en contrepartie d’un lâcher insignifiant d’Outardes d’élevage diminuées par rapport aux souches sauvages, une étude publiée il y a quelques jours par le bulletin d’information « nature vivante » vient rappeler le statut précaire des grands mammifères du Sahara algérien.

L’auteur, Koen De Smett, ancien professeur à l’Institut national d’agronomie (El Harrach) avant d’occuper les fonctions Directeur général des forêts et de la conservation de la nature du Royaume de Belgique, fin connaisseur de la faune de l’Algérie pour l’avoir sillonnée dans tous les sens, a restitué sous formes d’esquisses cartographiques la répartition spatiale des espèces devenues rares et rarissimes sur la base d’informations, localisées dans une vaste trame territoriale Les données dont éparpillées et fragmentaires avertit l’auteur qui lance un appel pressant pour les combler.

Pour ce faire, l’auteur cite l’exemple de la Belgique où de nombreuses données s’accumulent avec des visites de terrain de chercheurs à titre individuel, même mal documentées, dans un système de collecte de données sur un site web (http://observations.be) où chacun peut faire entrer ses données avec les coordonnées et éventuellement, une photo comme . « On peut ainsi y mettre les photos des gazelles pourchassées, des images de scènes de chasse/braconnage ou d’abattage des mammifères sauvages comme la hyène rayée, les gazelles, les lièvres et chacals/renards » propose le chercheur.

Ce qui cependant retient l’attention dans l’étude qui passe en revue le statut et la situation des grands mammifères du désert est la mention « d’espèces inconnues jusque là dans ces contrées (ou du moins non citées dans la littérature) tels que le loup d’Afrique, la panthère de l’Ahaggar ou autres canidés, fennec, genette et lérot non encore identifiés et dont l’étude approfondie constituerait une valeur ajoutée inestimable à ces territoires » souligne l’auteur.

Les mammifères du désert sont en grands danger de disparition menacés essentiellement par la chasse qui a aussi modifié profondément leur répartition géographique. En fait, on ne sait pas beaucoup de choses par manque de données alors que sur ce plan les techniques ont considérablement progressé. Il est grand temps de pense à la création ’un système d’enregistrement et validation de données pour permettre la mise en place d’un Atlas des Mammifères d’Algérie, outil technique de grande utilité dans l’amélioration des connaissances.
Par Slim Sadki
http://www.elwatan.com/hebdo/environnem ... 56_158.php
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