leraincy a écrit : ↑23 octobre 2018, 19:11
Je respecte les kabyles mais moi comme je suis un arabe de l'ouest je n'ai pas a apprendre le kabyle,mais des cours de kabyles en Kabylie ,des cours de chaoui a Batna pas de problème.En France il y a des cours de breton,occitan dans certaines régions mais c'est optionnel donc pourquoi ne pas faire ça.
1) dommage que certains s'expriment avec autant d'immaturité d'un sujet si passionnant et riche et en font un raccourci démago pour une propagande bien connue
2) le jour où ces mêmes "personnes" arrêteront de toujours vouloir que l'Algérie fasse comme en France, on pourra enfin les prendre un petit peu au sérieux
3) nous sommes obligés de gérer un problème initié et développé par la France coloniale pour ceux qui connaissent la problématique
ils ont voulu diviser pour mieux régner,alors même que chez eux en France, ils interdisaient certaines langues locales, ils ont joué à la division chez nous en Algérie
4) nous avons les dirigeants qu'on mérite, et je rajoute, nous avons l'opposition qu'on mérite
donc le travail n'est pas uniquement politique ni simplement au niveau du ministère de l'Education
le travail est entre nos mains, chacun.
notre patrimoine et nos richesses ne nous appartiennent pas, on doit les protéger, les faire croitre et les transmettre
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et pour ta gouverne Leraincy, dans ta France que tu cites en exemple, sais-tu réellement quelque chose de ces langues locales ?
tes messages prouve que non, tu as une vue très limitée des choses dont tu parles.
sais-tu qu'elles étaient interdites pendant longtemps, que des gens ont été emprisonnés pour avoir osé la diffuser, l'écrire ?
sais-tu que ce n'est que très récent (environ 30/40 ans) l'usage de ces langues à l'école, dans les journaux, à la télé ? alors même que la République des "droits de l'homme" existe depuis 1789 !?!?!
sais-tu qu'en 2018 des interdits et des discriminations vis à vis des langues locales pourtant reconnues sont persistants, pour le travail, l'école, etc... tiens voilà quelques liens
premier exemple, en 2018:
L’Education nationale le leur avait interdit, ils l’ont fait quand même : 15 lycéens de Diwan ont passé leur épreuve de mathématiques en breton, ce vendredi,
© Le Télégramme
https://www.letelegramme.fr/bretagne/ba ... 3yjtIP0.99
mais aussi 2008:
fin 2008, le Pôle Emploi de Guebwiller, suite aux recommandations insistantes de la HALDE*, refuse de publier une annonce d’emploi dans laquelle l’employeur signale
souhaiter la connaissance de l’alsacien. Cette énième gifle que porte la République Française au visage de l’Alsace est justifiée par la sacré-sainte lutte contre les discriminations, fer de
lance du droit de l’hommisme et de l’antiracisme triomphant, qui sont le nouveau catéchisme de la vieille République et de l’Europe nouvelle. Ils constituent la nouvelle
idéologie française et européiste, successeur du poussiéreux jacobinisme de la IIIème République. Après la première guerre mondiale, les Alsaciens étaient sommés de renoncer à leur langue
qui était celle de l’ennemi allemand, ils se devaient d’abandonner sans condition leur identité et leur culture au nom des valeurs du « pays de la liberté », au nom de l’universalisme français, au nom de la France et de son roman national. Aujourd’hui on les force et on leur demande encore abandonner leur langue
http://emig.free.fr/ALSACE/pdf/PE-1.pdf
https://www.simonemorgenthaler.com/lals ... interdite/
http://www.langue-bretonne.org/archives ... 28046.html
L’interdiction du breton en 1902 : une étape vers la Séparation
https://books.openedition.org/pur/23581?lang=fr
Sous la IIIe République, les pouvoirs publics désirent assurer l’unité française et faciliter la promotion sociale au sein de la nation. Pour ces raisons, les responsables de l’enseignement public commencent à proscrire l’usage de tous patois ou parlers régionaux à l’école. À partir du milieu du XIXe siècle, le breton est appelé yezh ar moc'h, « la langue des oies et des cochons »22. En 1902, le ministère Combes promulgue par décret l’interdiction de « l’usage abusif du breton. » Les écoles religieuses suivent rapidement et le breton n’est plus enseigné à partir du début du XXe siècle mais continue à être transmis de génération en génération par voie orale.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breton#Po ... A9publique
http://www.langue-bretonne.com/livres/I ... n1902.html
interdiction.jpeg
S’il faut reconnaître le caractère régionaliste de ce type de revendications, la responsabilité semble en incomber aux autorités qui ont progressivement permis que des épreuves d’un examen national fussent rédigées en langue régionale. Mais c’est à l’Europe (une fois de plus ?) qu’en revient la responsabilité première. Dans les années 1990, le Conseil de l’Europe a lancé une Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, qui vise à protéger et à promouvoir ces langues en tant qu’« aspect menacé du patrimoine culturel européen » et à favoriser leur « emploi dans la vie publique et privée ». Signée en 1999 par Lionel Jospin, cette charte n’a toujours pas été ratifiée : elle comporte, en effet, selon le Conseil constitutionnel, « des dispositions susceptibles de remettre en cause les principes d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple français ». C’est là tout le problème. On pressent les risques que font courir à l’unité de la France ces revendications autonomistes de la Bretagne, de la Corse, du Pays basque, voire d’autres régions. La charte a beau préciser qu’elle ne comprend pas les langues liées à l’immigration récente, on imagine aisément les pressions qui pourraient être exercées. [...]
À gauche, ce fut la position constante de Jean-Pierre Chevènement, qui s’oppose à « la fragmentation de l’espace républicain et la dissolution de la nation française ». C’était aussi, pendant sa campagne de 2007, celle de Nicolas Sarkozy, qui déclara : "Je ne veux pas que, demain, un juge européen […] puisse décider qu’une langue régionale doit être considérée comme langue de la République au même titre que le français."
Emmanuel Macron, pour sa part, s’est déclaré, en 2016, favorable à la ratification de la charte et a vanté, devant son allié François Bayrou, « toutes ces langues qui, de la Bretagne jusqu’à la Corse, doivent pouvoir vivre dans la République, sans en rien menacer la langue française mais en faisant vibrer notre diversité et notre richesse » : autre version du « et en même temps » qui n’étonne guère chez ce Président qui ne croit pas aux vertus de la nation. [...]
http://www.bvoltaire.fr/on-peut-etre-fi ... francaise/
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