L'Economie Algérienne

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AAF 2020
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La hausse des prix devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année:La Banque d’Algérie prend deux mesures pour juguler l’inflation
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L’influence de l’inflation continue de peser sur l’économie algérienne. Le rythme d’inflation annuel en Algérie a atteint 5,9 % au mois de mars dernier, contre 5,3 % en février et 4,9 % en janvier de la même année, soit un taux supérieur à celui observé durant toute l’année 2011 (4,5 %), selon les chiffres officiels de l’Office national des statistiques (ONS).

Alors que le gouvernement semble impuissant face à cette situation, la Banque d’Algérie a pris la semaine dernière deux mesures techniques destinées à juguler l’inflation. Selon nos informations, elles concernent une hausse des reprises de liquidités et un relèvement du taux de réserve obligatoire. But : récupérer une partie des importantes sommes d’argent qui dorment dans les banques et éviter une expansion du crédit.

La reprise de liquidités, jusque‑là plafonnée à 1 000 milliards de dinars (10 milliards d’euros, environ) passe à 1 250 milliards de dollars, soit une hausse de 25 %. La reprise de liquidités correspond aux sommes que les banques sont autorisées à déposer au niveau de la Banque centrale en échange d’une rémunération. Pour sa part, le taux de réserve obligatoire passe de 9 % à 11 %. Autrement dit, chaque banque devra déposer auprès de la Banque d’Algérie 11 % des dépôts issus des ménages et des entreprises. Autant de sommes qui sortent des circuits des crédits aux ménages et aux entreprises.

Mais malgré ces mesures techniques, la hausse des prix devrait se poursuivre au moins jusqu’à la fin de l’année, avec un pic qui pourrait se situer entre 6 et 9 %. Les prix devraient connaître une tendance baissière à partir du début de l’année prochaine. Selon nos sources, la principale raison de cette inflation réside dans les dernières hausses de salaires accordées aux fonctionnaires, après le printemps arabe, conjuguées à un dysfonctionnement du marché local.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 20642.html

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Re: Economie de l'Algérie et IDE

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Investissements en Algérie: L’offensive des Britanniques
“Il faut que le Royaume-uni exporte plus. Nous avons identifié l’Algérie comme un marché où nous pouvons exporter plus”, admet Martyn Keith Roper, l’ambassadeur britannique à Alger.

Ils n’ont pas l’ambition de détrôner la France dont l’Algérie est considérée comme sa zone naturelle d’influence, ni bousculer les Américains, mais juste avoir une place sous le soleil d’Algérie pour leurs entreprises : les Britanniques se montrent de plus en plus offensifs en direction du marché algérien où ils perçoivent des opportunités d’investissement à un moment où l’économie anglaise, comme la plupart des économies européennes, est confrontée à une situation budgétaire difficile. “Il y a des opportunités ici en Algérie. Le rôle du gouvernement britannique est d’encourager les investisseurs anglais à venir en Algérie. C’est important pour notre économie confrontée à une situation difficile.
Il faut que le Royaume-Uni exporte plus. Nous avons identifié l’Algérie comme un marché où nous pouvons exporter plus”, admet Martyn Keith Roper, l’ambassadeur britannique à Alger. Très actif depuis sa venue en Algérie, le diplomate multiplie les sorties à travers plusieurs wilayas du pays. Un pays qu’il admire et avec lequel il souhaite renforcer les passerelles sur le triple plan politique, économique et culturel. Il y a quelques jours, il était à Oran.
Dans sa hotte : des idées, des propositions de coopération et des engagements pour un partenariat durable. “Nous avons fait beaucoup de progrès, il faut faire beaucoup plus”, soutient-il devant des opérateurs de l’Oranie, réunis dans la belle salle du siège de la Chambre de commerce d’Oran. Accompagné de la présidente du Conseil d’affaires algéro-britannique, Mme Lady Olga Maitland et de Marcus Grazette, attaché commercial, le diplomate écoute les préoccupations des opérateurs économiques, une bonne dizaine, conviés par le responsable de la Chambre de commerce d’Oran. “On cherche des partenariats”, dit un des opérateurs.
À cette requête, Lady Olga qui rappelle au passage avoir “lancé le conseil d’affaires avec le soutien des algériens pour établir les échanges”, met sur la table une série de propositions ; la première : l’établissement d’un hôpital de classe mondiale en Algérie ; la deuxième est liée à la distribution des produits laitiers pour remédier à l’importation de la poudre de lait, un projet pour lequel elle a proposé une liste de trois compagnies ; la troisième proposition a trait à la construction et à l’architecture, à laquelle également elle a proposé trois compagnies ; enfin elle s’est montrée disposée à appuyer la formation des enseignants en anglais en collaboration avec le British Council. “Ma mission est d’identifier vos besoins pour y répondre. Je pourrais organiser des rencontres avec les différents opérateurs pour bénéficier de l’expertise anglaise.
On peut également travailler sur le développement du sport, des loisirs et l’environnement”, a suggéré à ses hôtes Mme Lady Olga. Pour Martyn Keith Roper, son rôle à lui est d’aider les entreprises britanniques à exporter plus et à encourager les investisseurs anglais. “Bien entendu, les hommes d’affaires cherchent toujours des endroits les plus attractifs possibles. Il y a beaucoup d’opportunités d’investissement en Algérie. Je pense que nos hommes d’affaires doivent s’adapter à la situation en Algérie. Le rôle du gouvernement britannique est d’encourager les investisseurs car c’est important pour notre économie”, explique-t-il à des journalistes qui l’accompagnaient lors de son séjour oranais.

Une autre perception de l’Algérie
Le diplomate est d’autant emballé à l’idée d’encourager les hommes d’affaires de son pays qu’il a perçus, d’une part “une volonté chez ses interlocuteurs algériens” et d’autre part, la levée de certains obstacles, comme le volet sécuritaire et la langue. “Ce que j’ai vu, il y a une volonté pour coopérer avec le Royaume-Uni dans plusieurs domaines. Les entreprises britanniques ont un savoir-faire. Il va y avoir un transfert technologique.
Ce qui est important de faire aujourd’hui, c’est de trouver des liens directs entre opérateurs algériens et britanniques. On a identifié quelques projets. Le wali qui a une vision stratégique pour la wilaya d’Oran nous a exposé pas mal d’idées et désormais nous avons une idée sur ce que nous pouvons faire”, dit-il avant, d’ajouter, rassurant : “Par le passé, nous étions confrontés à deux problèmes : le sécuritaire et la langue. De nos jours, ce ne sont plus des obstacles. La situation sécuritaire dans le Nord est réglée et il n’y a pas de problèmes pour visiter les villes du pays, alors que pour la question de la langue, il y a même de la qualité.” Même la question de la bureaucratie qui souvent finit par avoir raison des plus téméraires et des plus ambitieux ou encore la question du visa ne constituent plus des handicaps, selon lui. “Beaucoup de pays ont des problèmes similaires. Les hommes d’affaires doivent s’adapter à la situation”, assure-t-il. En tout cas, les Britanniques ont identifié plusieurs créneaux ou visiblement ils sont intéressés d’investir.
Outre les hydrocarbures où ils sont déjà présents, il y a aussi les infrastructures, la construction, la santé, la langue, la formation professionnelle et l’éducation.
D’ailleurs, au cours de son séjour à Oran, Martyn Keith Roper a rencontré les étudiants à l’université de Es-Sénia et inauguré une école de langue anglaise appartenant à Rahmouni Laâziz, une réalisation rendue possible grâce au concours de British Council. “On a eu une image positive et impressionnante d’Oran. Il y a toujours un décalage entre la perception et la réalité. Il appartient à nous et à l’ambassade d’Algérie à Londres de changer la perception qu’ont certains de l’Algérie. À chaque visite au Royaume-Uni, j’organise des rencontres avec des opérateurs pour les inciter à venir investir en Algérie”, avoue Martyn Keith Roper. Signe de sa volonté à consolider les échanges, il n’hésite pas à lancer l’appel aux Algériens pour se rendre à Londres pour les Jeux olympiques.
Des jeux où le spectacle et la sécurité seront garantis. “Nous avons une grande expérience dans la lutte contre le terrorisme. Toutes les mesures de sécurité ont été prises pour assurer la sécurité des jeux ou il y aura un spectacle formidable”, promet le diplomate.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... rie-177615

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Une filiale de Sonatrach se lance dans la fabrication de chauffe-eaux solaires
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ALGER - L’Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (GTP), filiale du groupe Sonatrach, a présenté mercredi à Alger son prototype de chauffe-eau solaire à grande capacité, confirmant ainsi son ambition de se lancer dans cette application liée au développement des énergies renouvelables.

Le premier prototype de ce kit d’une capacité de 200 litres a été présenté lors d’une cérémonie tenue au siège de GTP à Reghaïa en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, et du PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine.

Ce dispositif, le premier du genre totalement fabriqué en Algérie, fonctionne selon un système à thermosiphon, c’est-à-dire en deux circuits fermés afin d’empêcher le liquide caloporteur (de chauffage) d’entrer en contact avec l’eau sanitaire et la maintenir chaude même quand l’ensoleillement est limité.

La température maximale de l’eau produite par cet appareil est de 90° C au bout de trois heures d’ensoleillement, a-t-on expliqué. Le coût de fabrication de l’appareil est de 135.000 dinars et pourrait être réduit à 112.300 DA avec une fabrication annuelle moyenne de 2.500 unités.

Les kits produits par GTP seront destinés, dans un premier temps, à répondre aux besoins des structures industrielles, administratives et socioprofessionnelles des compagnies pétrolières opérant dans le sud, selon le PDG de cette entreprise, Mohamed Seghir Laouissi.

Dans une déclaration lors de la cérémonie de présentation du prototype, M. Yousfi exhorté les responsables de GTP a fédérer leurs efforts avec ceux des laboratoires et centres de recherche spécialisés dans le développement de l’utilisation des énergies renouvelables afin de concevoir et de fabriquer un chauffe-eau solaire performant et avec un prix à la portée du citoyen.

"L’Etat est prêt à soutenir, dans des proportions raisonnables et selon certaines conditions, l’acquisition de kits de chauffe-eau solaire auprès des citoyens", affirme le ministre, appelant à établir une alliance entre les chercheurs et les industriels afin de développer la fabrication locale d’équipements d’usage domestique et industriel comme les climatiseurs et les installations de dessalement d’eaux saumâtres fonctionnant en énergie solaire.

Il a, à cet effet, appelé la directrice de l’Unité de développement des équipements solaires (UDES), Nachida Kasbadji Merzouk, à travailler avec les cadres de GTP en vue de développer, d’ici fin mai, un dispositif de chauffage plus performant et surtout moins cher pour les besoins de Sonatrach dans le Sud avant d’élargir l’offre pour répondre aux autres besoins institutionnels, industriels et domestiques.

Le ministre a aussi mis l’accent sur la formation de jeunes industriels aux métiers relatifs à la fabrication de ces équipements, particulièrement dans les Hauts plateaux et le Sud à travers l’organisation de séminaires de formation et de sensibilisation.

Selon Mme Kasbadji, l’UDES a déjà conçu un prototype de kit d’une capacité de 150 litres pour un coût inférieur à 100.000 DA. Elle a également ajouté que l’unité qu’elle dirige, filiale du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), vient de mettre au point un prototype de climatiseur solaire performant, affichant sa disponibilité de partager ce savoir
-faire avec la GTP ou tout autre opérateur industriel national pour l’industrialisation de cet équipement en Algérie.
http://www.aps.dz/#fragment-47001

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Mise à niveau des entreprises : plus de 5000 PME ont adhéré au dispositif
1729 entreprises ont fait une demande directe et 3348 PME nouvellement créées par le biais de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej).


Plus de 5000 entreprises ont formulé des demandes pour bénéficier du programme national de mise à niveau des PME, selon Rachid Moussaoui, directeur général de l’Agence nationale de développement des PME (ANDPME), seul gestionnaire et organe chargé de l’exécution des activités dudit programme. Dans ce quota, on dénombre 1729 entreprises qui ont fait une demande directe et 3348 PME, entreprises nouvellement créées par le biais de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej), a ajouté ce responsable qui s’exprimait lors d’une conférence de presse animée hier au siège de l’AGEA à Alger, en présence d’un responsable du ministère de l’Industrie.

Le programme en question prévoit la mise à niveau de 20 000 entreprises d’ici 2014. Il touche essentiellement des entreprises issues des secteurs de l’industrie, du BTPH, de la pêche, du tourisme et de l’hôtellerie, des services, des transports et des technologies de l’information et de la communication (TIC). Directeur général de la PME auprès du ministère de l’Industrie, M. Brahiti a estimé que quelque 310 décisions d’octroi d’aides aux PME ont été signées depuis octobre 2011 à ce jour, dont la moitié des PME sont du secteur des BTP. M. Moussaoui s’est empressé de dire que son organisme a atteint ses objectifs, en sa première année d’exécution. Validé lors du Conseil des ministres en juillet 2010 et lancé en janvier 2011, ce plan a accusé un retard «considérable», à telle enseigne que «certaines PME» du secteur des BTP «n’y croient plus», selon un document de l’Association générale des entrepreneurs algériens, remis à la presse.

Interrogé à ce propos, l’orateur ne voit aucun retard, avouant qu’il fallait «mûrir» l’organisation du programme, doté d’un financement de 386 milliards de dinars. «Nous avons mis en place une batterie d’organisations pour étudier les dossiers. Et nous avons mis sur pied un logiciel pour faciliter la tâche. Une dizaine d’experts y travaillent. Ce temps était consacré à mûrir l’organisation du programme. Plus de 15 procédures d’application ont été mises en place. Ce n’est pas une perte de temps», s’est-il défendu. Il a soutenu que la durée d’application du programme pourrait être prolongée, si des entreprises adhéraient de manière plus massive dans ce processus. Kheloufi Mouloud, président de l’AGEA, a annoncé qu’une convention de partenariat sera paraphée la semaine prochaine entre son association et l’ANDPME, ce qui permettra à des entreprises du BTP de bénéficier de la mise à niveau.

Par ailleurs, il a soumis au directeur général de la PME auprès du ministère l’Industrie une série de suggestions concernant les états généraux de la PME, prévus en octobre prochain à Alger.
Regroupant 1200 entreprises, l’AGEA réclame l’assainissement du secteur du BTP, confronté à de multiples difficultés administratives et fiscales.
http://www.elwatan.com/economie/mise-a- ... 96_111.php

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Rapport du CNES : les 50 vérités qui accablent le gouvernement
Dysfonctionnements, anachronismes, disparités sociales et déséquilibre régional en matière d’emploi, d’éducation, de logement, de transport, de santé publique, de relation entre administration et administrés et entre élus et citoyens.

Ahmed Ouyahia applique le programme d’Abdelaziz Bouteflika
C’est ce qui ressort en substance du rapport du Cnes sur le développement local qui a été remis au président de la République. Il comporte cinquante recommandations et prône “un plan d’urgence” pour sortir du marasme. Cependant, avec un gouvernement qui est logiquement en fin de mission, occupé par une campagne morose pour les élections législatives, les populations qui avaient entrevu une lueur d’espoir dans des assises inédites qui leur ont été destinées, sont toujours dans l’expectative, alors que leurs conditions de vie ne cessent de se détériorer de jour en jour.

“Le changement doit être radical”

Sur saisine du président Bouteflika et après une tournée marathon du Cnes qui a sillonné les quatre coins du pays pour palper de visu la réalité du terrain, l’institution que préside Mohamed Seghir Babès a, au terme de 7 rencontres régionales puis deux rencontres nationales, fait un constat sans complaisance. “Le changement doit être radical. Les méthodes de gestion doivent changer afin de parvenir à une nouvelle dynamique apte à réaliser un véritable développement local à la hauteur des aspirations des citoyens et de leurs ambitions”. Le Cnes, en qualifiant sa mission dans le rapport, dont nous avons obtenu une copie, de “démarche visant à analyser et évaluer la problématique de développement local à travers l’écoute des doléances des citoyens et de leur vécu réel et dans un véritable esprit critique”, relève que “les Algériens demandent l’amélioration de leurs conditions de vie, ce qui est une revendication légitime”. “Le rapport a gêné bon nombre des membres du gouvernement, nous a-t-on dit, car il met le doigt sur leur mauvaise gestion et leur absence de vision.”

Un camouflet

Le document semble être un camouflet au gouvernement et avec lequel le président a voulu court-circuiter les notes optimistes de l’exécutif voyant que le front social est constamment en ébullition. La feuille de route du Cnes appelle à l’application de réformes globales, à court, moyen et long terme, et met l’accent sur la nécessité de rattraper le retard et de rectifier le tir et ce, en intégrant ce plan dans l’action du gouvernement. Parmi les axes ayant eu un pan important de l’expertise du Cnes, nous citerons :

Redéfinition du rôle de l’Etat et de ses démembrements

Pour atteindre un nouveau système de gouvernance dans une approche de la base au sommet, le Cnes recommande la décentralisation des pouvoirs. L’objectif étant de définir les missions et les rôles de chaque acteur pour éviter le chevauchement et les interférences entre l’administration centrale, l’administration locale et les élus. La décentralisation permettra également aux collectivités locales une autonomie d’action. Pour ce faire, le rapport insiste sur la “libération des énergies créatrices et innovantes, l’instauration d’une démocratie participative qui impliquerait la société civile”. La révision de la fiscalité locale est également au menu des recommandations. Il est conseillé aussi plus de prérogatives aux walis pour qu’ils soient “en mesure de prendre des décisions, superviser la création d’entreprises et les accompagner, notamment celles créées par les jeunes promoteurs et ce travail pourra être renforcé par la création d’un observatoire national du développement local ayant pour mission l’étude, l’analyse et l’évaluation des projets pour le compte des collectivités locales”. Une dynamique qui devra également être “expurgée des contraintes de la bureaucratie, et apte à instaurer des canaux d’écoute et de dialogue avec l’administration et les élus pour répondre à la demande sociale”. En outre, “le développement des villes doit se faire dans le respect des normes universelles et sur des bases scientifiques avec une plus grande implication du mouvement associatif, notamment des comités de quartier, et une consécration de la culture civique et celle du vivre-ensemble”.

Inefficacité des dispositifs d’emploi de jeunes

Le document élaboré par le Cnes explique que “l’emploi est l’une des préoccupations majeures des citoyens et suite aux pertes de postes d’emploi aussi bien dans le secteur public que privé, la seule alternative notamment pour les jeunes reste les mesures décidées dans le sens de la création d’emplois”, cependant note le Cnes, “en dépit des coûts exorbitants engagés dans la lutte contre le chômage, les dispositifs mis en place n’ont pas prouvé leur efficacité. Les jeunes qui ont eu à s’exprimer lors des consultations se sont dits exaspérés par ces dispositifs et ce, à cause des passe-droits, de la bureaucratie et la mainmise de certains réseaux occultes”. Le Cnes recommande “la révision globale de tous ces dispositifs et la possibilité de transformer les projets individuels en projets collectifs orientés, sous l’égide de l’Ansej et de la Cnac, et d’inclure la notion de l’emploi pérenne dans l’essence même du développement local, tout en accompagnant les jeunes promoteurs en leur accordant des avantages incitatifs pour la création de PME (petite et moyenne entreprise), TPE (très petite entreprise), ainsi que des start-up (entreprises émergentes)”.

Le rapport insiste sur “l’élaboration d’une stratégie politique en faveur des jeunes”. Si on part du principe que plus de 75% de la population est constituée de jeunes, on peut dire sans complexe que le peuple algérien est jeune et pourtant leur exclusion des domaines de la vie sociale, politique et économique est flagrante et ne répond à aucune logique. Déblocage du programme des 100 locaux par commune Le programme lancé en grandes pompes et qui devait constituer une bouffée d’oxygène pour les jeunes porteurs de projets est en stand-by et souvent quand les jeunes se rapprochent des APC pour s’en enquérir, ils ont cette phrase en guise d’explication “l’opération n’est pas encore terminée”. Le Cnes a son point de vue là-dessus et analyse la situation en mettant le doigt sur les dysfonctionnements qui entachent l’exécution dudit programme. Le document souligne que le programme présidentiel des 100 locaux par commune “est une très bonne initiative mais son application est truffée de problèmes”. Le Cnes précise que “ce programme enregistre un grand retard inexpliqué dans son exécution” et relève “les choix inappropriés des assiettes de terrain qui sont éloignées des habitations, la distribution opaque des locaux, leur l’exiguïté et les conditions inadéquates en rapport avec leurs activités”. Le Cnes conseille de “revoir l’application de ce programme et lui donner toute l’attention qu’il mérite”.

Outre le secteur de l’emploi, le Cnes, après ses moult pérégrinations, exhorte le gouvernement à “élaborer une stratégie nationale en faveur des jeunes car il s’avère que les efforts consentis dans les domaines de l’éducation, la formation, l’emploi, la protection sociale, la santé et le sport ont donné des résultats en deçà des attentes de cette frange de la population”. C’est pour cette raison qu’”il faut revoir la perception que l’Etat a des jeunes et rétablir la confiance entre les deux et ce, en faisant une évaluation détaillée des différentes politiques pour déceler les failles et élaborer une nouvelle politique en adéquation avec la réalité”. Et d’ajouter : “Il est impératif d’inscrire la question des jeunes dans les priorités urgentes du gouvernement.” Parmi les propositions, on citera “l’organisation de congrès nationaux de jeunes qui seront un espace de concertation aptes à concentrer les visions, notamment dans l’élaboration des politiques en faveur des jeunes qui regrouperaient tous les secteurs de l’Etat et dans lequel le mouvement associatif sera un acteur principal”.

Révision profonde du code des marchés publics

L’une des plaies de l’économie nationale est incontestablement l’octroi des marchés publics qui est à l’origine de la corruption qui mine l’Etat, notamment avec le lancement des grands chantiers. Le rapport du Cnes voit dans “le code des marchés actuel un texte qui nécessite une révision profonde”. Il est précisé que “le développement local a besoin de ressources financières et de suivi pour la création d’annexes régionales de la commission nationale des marchés publics et afin de réduire les délais s’agissant des études techniques des projets d’investissements. Ce qui a pour objectif d’ouvrir le champ à la consultation et aux appels d’offres pour plus de souplesse, une plus grande participation des entreprises dans l’exécution des programmes. Ce qui évitera les pertes de temps et d’argent”. Le Cnes souligne qu’il faut également “déterminer de manière explicite la définition de la promotion immobilière dans le nouveau code des marchés publics”. Et de poursuivre : “Il faut et de façon solennelle et déterminée utiliser les systèmes électroniques dans les opérations financières et l’octroi des marchés publics et ce, pour lutter contre la corruption et lever les obstacles qui entravent les responsables locaux dans leur action.”

En plus de la révision des codes des marchés, le Cnes table sur la redynamisation du programme des 200 000 PME qui, selon l’entité de Babès, “ne doit pas être improvisée mais émanant d’une initiative locale partant des demandes exprimées localement et soutenue par un accompagnement efficient, un suivi et un contrôle”. Le Cnes exhorte le gouvernement “à impliquer les grandes entreprises publiques ainsi que le privé dans cette opération”. Le rapport du Cnes indique que “parmi les obstacles à l’investissement national et étranger réside la problématique du foncier industriel. Le manque de terrains pour la construction a eu pour conséquence la concentration dans certaines villes urbaines et a causé des dommages irréversibles au foncier agricole, alors que les communes recèlent un énorme patrimoine qualifié de dormant constitué de bâtiments industriels et de terrains appartenant aux OPGI qu’il est utile d’utiliser à bon escient, surtout que ces biens sont déjà équipés de toutes les commodités”. Ajoutez à cela, “l’autoroute Est-Ouest permet aux communes de s’ouvrir de nouvelles perspectives pour proposer des terrains industriels”. Le tourisme est l’un des moteurs du développement local et national et constitue le secteur par excellence à promouvoir pour préparer l’après-pétrole, le Cnes souligne qu’”en dépit des tentatives pour relancer le tourisme, il subsiste beaucoup de points faibles, alors que l’Algérie dispose de ressources extraordinaires, à tous les niveaux, qu’il est urgent d’exploiter”.

Programmes de logements insuffisants

Il est clair que la crise du logement constitue l’un des nœuds gordiens, devant lequel l’Etat reste impuissant. Il ne se passe pas un jour sans qu’une liste de bénéficiaires ne fasse l’objet d’émeutes et de mécontentements. Les programmes de logements accusent des retards considérables qui dépassent largement les délais de plusieurs années sans que cela inquiète les responsables. Le Cnes constate que “la question du logement est récurrente et elle attire particulièrement l’attention de différentes manières. Les programmes sont insuffisants et inadaptés, les conditions d’accès ainsi que la distribution ne sont pas claires”. Le rapport insiste sur “la transparence et l’équité dans la distribution des logements sociaux, l’augmentation des quotas réservés aux jeunes. La redéfinition des critères d’octroi du logement social pour permettre à un plus grand nombre de citoyens d’en bénéficier, l’augmentation des aides aux particuliers désireux de construire leurs propres maisons, notamment dans les zones rurales, ce qui leur permettrait une stabilité et réduirait les exodes, et enfin la construction de logements destinés exclusivement à la location, notamment dans les grandes villes et les agglomérations”. Le rapport du Cnes s’étonne que “les formats de logements soient totalement inadaptés au Sud, alors qu’ils doivent être intégrés à l’environnement saharien avec des cours, des terrasses, et des endroits aménagés pour les bêtes”.

L’agriculture, un secteur sous-exploité

Les prix des produits agricoles ont grimpé de façon fulgurante ces derniers jours et aucune cellule de crise n’a été installée pour en déterminer les causes et y remédier. Il est vrai que le Premier ministre et les autres membres de l’exécutif ont plus important à faire que de s’occuper du pouvoir d’achat des citoyens ! Ils sont en campagne pour glaner les voix de ces mêmes citoyens ! Le rapport du Cnes a ciblé les failles et place le secteur de l’agriculture en pole position des secteurs à forte valeur ajoutée. Il constate que ce secteur “recèle des richesses colossales du nord au sud, d’est en ouest mais, malheureusement, elles sont sous-exploitées et parfois inexploitées”. Le document suggère de “procéder en urgence à un balayage de toutes les terres agricoles sur tout le territoire national en tenant compte des spécificités de chaque région. De protéger les terres agricoles en appliquant les lois avec rigueur, intégrer les énergies renouvelables dans l’agriculture, moderniser et développer toutes les formes d’élevage en mettant en place un mécanisme de protection des races”. Le document préconise d’”organiser des formations techniques en faveur des agriculteurs, encourager les jeunes à s’orienter vers le secteur de l’agriculture en leur octroyant des exploitations agricoles, organiser et créer des marchés pour les produits agricoles et appliquer un contrôle sur les bénéfices des intermédiaires et mandataires afin d’éviter la spéculation, généraliser l’assurance sur les risques liés à la production agricole et, enfin, mettre en place un conseil consultatif supérieur de l’agriculture qui intégrerait toutes les parties prenantes aux fins d’une participation dans l’élaboration des politiques agricoles”.
http://www.batnainfo.com/?p=4354

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Rapport trimestriel du Centre national du registre du commerce (Cnrc):Les inscriptions en baisse
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Il a été recensé 109 616 opérateurs inscrits durant le 1er trimestre 2012, en baisse de 22,7% par rapport à la même période de 2011.

Durant les trois mois de l’année en cours, le nombre d’opérateurs économiques inscrits au registre du commerce est en baisse en comparaison à la même période de l’année 2010.
Le Centre national du registre du commerce (Cnrc) en a enregistré 109 616 au cours du 1er trimestre 2012, en baisse de 22,7%. Sur l’ensemble de ces inscriptions à fin mars dernier, le CNRC a enregistré 56 012 immatriculations,
33 202 radiations, ainsi que 20 400 modifications et 2 réimmatriculations au registre du commerce. “Le nombre des inscriptions a régressé de façon considérable, principalement les radiations”, indique le rapport trimestriel du Cnrc.
Au cours du 1er trimestre de l'année écoulée, le bilan du centre rappelle que les inscriptions s'étaient élevées à 141 722, dont 57 264 immatriculations ou nouvelles inscriptions, 65 117 radiations, alors que les modifications avaient avoisiné les 19 000 et 6 réimmatriculations.
Hormis Adrar, Bordj Bou-Arréridj et Tamanrasset, les autres wilayas du pays ont enregistré une baisse des inscriptions au registre du commerce au niveau des antennes locales du Cnrc, souligne encore le rapport. Alger occupe la première place en termes de nombre d'inscriptions avec 13 224 opérateurs inscrits, suivie de Sétif, Oran et Tizi Ouzou qui ont avalisé respectivement 5 419, 4 917 et
4 253 inscriptions.
Concernant les activités économiques les plus exercées par les opérateurs et entreprises nouvellement immatriculées au registre du commerce, l’on note essentiellement les services, le commerce de détail et l'import-export. Près de
99 000 opérateurs, soit plus de 44% des nouveaux opérateurs immatriculés entre janvier et mars exercent dans le secteur des services en qualité de personnes physiques.
Près de 37% sont versés dans la production industrielle et le Btph alors que plus de 15% activent dans le secteur du commerce de gros et la production industrielle. Par ailleurs, 32,1% des 11 184 personnes morales (entreprises) nouvellement immatriculées activent dans l’import-export et 27,7% ont choisi le secteur des services et la production industrielle.
Comparativement à fin 2011, le nombre de commerçants et entreprises inscrits au registre du commerce a augmenté de 1,63% à fin mars 2012 à 1 541 370, a indiqué le Cnrc. Le tissu économique national comptait, faut-il le rappeler, à la fin de l'année dernière 1 516 642 opérateurs économiques entre commerçants et entreprises.
Sur un autre registre, le nombre de sociétés et commerçants étrangers en Algérie s'est élevé en 2011 à 8 605 opérateurs, contre 8 309 en 2010, soit une hausse de 3,56%, selon les données du Cnrc.
Sur le nombre total des commerçants étrangers, 6 641 opérateurs sont constitués en personnes morales (sociétés) dont 194 succursales, alors que 1 964 sont des personnes physiques, précise la même source, qui affirme que les commerçants étrangers représentent quelque 80 nationalités différentes.
Pour les personnes physiques, les opérateurs de nationalité tunisienne arrivent en tête des commerçants étrangers détenteurs de registres du commerce avec 30,30%, suivis des Marocains (22,15%) et des Syriens avec 18,64%. Quant aux personnes morales, les nationalités les plus répandues sont constituées à hauteur de 19,89% françaises, 12,23% syriennes et 9,56% chinoises, indique encore le CNRC.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... nrc-177761

habiban
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Re: L'Economie Algérienne

Message par habiban »

L'essence de toute information ,c'est d'etaler le pourquoi du comment ?
S'il y a augmentation d'inscription ,l'important se serait de dire la finalité de ce surplus ?
Est-ce par exemple le commerce a trouvé une vitalité ?
Dans le cas contraire ,c'est à dire une a baisse,là aussi l'important ,c'est pourquoi ?
Est-ce tout le monde rejoint l'informel pour se soutraire à l'impot ???
Quand le prix du pain augmente , la liberté diminue.

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Re: L'Economie Algérienne

Message par AAF 2020 »

L’Agence française estime que le potentiel à l’investissement est favorable
UbiFrance organise à Paris les 6 et 7 juin les Rencontres Algérie 2012
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UbiFrance, l’Agence française pour le développement international des entreprises, organise à Paris les 6 et 7 juin les Rencontres Algérie 2012. Dans une de présentation, UbiFrance indique que “l'Algérie, avec ses 37 millions d'habitants, dont 70% ont moins de 35 ans, son ambitieux programme d'investissements publics de 286 milliards de dollars sur 4 ans, est incontestablement un pays attractif pour investir”. UbiFrance évoque des fondamentaux macroéconomiques solides : une croissance économique estimée par le FMI à 3,1% en 2012 (5% hors hydrocarbures), des réserves de changes de 180 milliards de dollars fin 2011, couvrant 3 années d’importations, une économie peu affectée par la crise de la zone euro. L’Agence française rappelle le programme d’investissements publics très important, de 285 milliards de dollars sur la période 2010-2014. Elle estime que le potentiel à l’investissement est favorable, citant une demande intérieure soutenue, dispositif incitatif (avantages fiscaux), développement de nouvelles zones industrielles, cadre des affaires réformé et stabilisé depuis 2009. Pour UbiFrance, l’Algérie est un “marché de premier plan pour la France, avec des exportations qui ont atteint 5,75 milliards d’euros en 2011 (+ 9% par rapport à 2010)”. Avec une part de marché en très légère progression à 15,12%, la France demeure le premier fournisseur de l’Algérie. “Son commerce extérieur, caractérisé par l'importante manne financière générée par les exportations d'hydrocarbures, représente les trois quarts du produit intérieur brut. Pour les exportateurs français, le marché algérien a été plus résistant à la crise que le reste du monde, l'année 2011 a même été une année record pour les exportations françaises”, souligne UbiFrance.
Près de 450 entreprises françaises sont déjà présentes en Algérie, représentant 35 000 emplois directs. “En pleine expansion économique, enregistrant en 2011 le PIB le plus élevé d'Afrique du Nord et le quatrième du continent, l'Algérie offre de nouvelles opportunités et les secteurs porteurs sont nombreux pour les entreprises françaises, de l'agroalimentaire aux télécommunications, en passant par le bâtiment, les matériaux de construction, les biens d'équipements industriels, l'environnement, l'industrie pharmaceutique, la formation professionnelle...”, plaide UbiFrance, indiquant que “l’Algérie et la France poursuivent la consolidation de leur relation économique, qui concerne tant les grands dossiers d’investissements ou les grands projets que le développement des partenariats entre PME des deux pays”. Présidées par des personnalités économiques de haut niveau issues des deux pays, ces Rencontres composées d'un séminaire le 6 juin et d'un forum d'affaires le lendemain constitueront un moment privilégié pour échanger avec les meilleurs experts, ceux qui disposent d'une expérience de terrain et d'une présence permanente en Algérie. Les Rencontres Algérie 2012 seront aussi un moment fort pour débattre des potentialités de ce marché export avec des experts sectoriels (agriculture, industrie, santé, BTP, TIC, services, etc.), des prestataires de services dans les domaines juridique, fiscal, bancaire, des ressources humaines, de la formation, et des partenaires institutionnels d’UbiFrance au service des entreprises. “Malgré le caractère parfois contraignant des lois de finances 2009 et 2010, les IDE en provenance de France augmentent deux fois plus vite que la moyenne des investissements étrangers en Algérie. L’implantation française devrait se renforcer en 2012”, indique UbiFrance dans le Guide des affaires Algérie 2012.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... ble-177951

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Message par AAF 2020 »

Un nouveau projet de transformation de phosphate en cours de discussion
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ALGER - Un projet nouveau de transformation de phosphate pour la production d’engrais, d’une capacité annuelle de 35 millions de tonnes, "est en train d’être discuté avec des partenaires étrangers", a annoncé dimanche à Alger le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi.

Le projet s’inscrit dans la politique publique visant à développer le potentiel minier national pour répondre aux besoins internes et à la demande internationale, a indiqué M. Yousfi à des journalistes en marge d’une rencontre sur le secteur minier.

Le ministre n’a pas donné de détails ni sur le lieu de la réalisation du projet ni sur la nationalité des partenaires étrangers.

La nouvelle politique des pouvoirs publics dans le domaine minier porte sur la période 2012-2016 et s’articule notamment sur le renouvellement des réserves existantes, l’intensification des efforts de recherche de nouvelles substances ainsi que le développement à grande échelle de certaines matières comme le phosphate dont l’Algérie dispose de réserves "extrêmement importantes", indique le ministre.

Cette stratégie porte aussi sur la relance de l’activité d’exploration et de production aurifère dans le sud du pays en plus de la prospection de l’important potentiel algérien en diamant également dans le sud, ajoute le ministre.
http://www.aps.dz/Un-nouveau-projet-de.html

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Message par AAF 2020 »

OPEP : l’Algérie respectera son quota malgré une augmentation de ses capacités
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ALGER - L’Algérie respectera son quota de production pétrolière, même si ses capacités devraient être optimisées à la faveur de l’entrée en production de nouveaux gisements d’ici début 2013, a assuré dimanche à Alger le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi.

"De nouveaux gisements pétroliers devraient entrer en production pour fin 2012 et début 2013, ce qui permettra à l’Algérie d’optimiser ses capacités de production. Mais cela ne veut pas dire que nous allons augmenter notre production", affirme M. Yousfi à des journalistes en marge d’une rencontre sur le secteur minier.

Le ministre a tenu ses propos suite aux déclarations récentes faites par le ministre saoudien du Pétrole, Ali al Nouaimi, dans lesquelles il avait assuré que son pays disposait des capacités nécessaires pour augmenter son approvisionnement du marché international du brut.

"Nous parlerons de cette question (hausse de l’offre) lors de la prochaine réunion de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) prévue en juin à Vienne", a poursuivi M. Yousfi.

"Nous en parlerons également du le rôle de l’OPEP en ce qui concerne l’approvisionnement du marché", a-t-il ajouté.

L’Algérie produit 1,2 million de barils par jours (mbj) depuis le 1er janvier 2009, contre 1,4 mbj auparavant, soit moins de 200.000 bj suite à la décision de l’OPEP de réduire son plafond de production pour soutenir les cours du brut.
http://www.aps.dz/OPEP-l-Algerie-respectera-son.html

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Message par DZpatriot »

notre économie est dans un très mauvais état, nous dépendons des hydrocarbures, notre industrie est faible et non préparé à la concurrence étrangère... il n'y a aucune innovation

en comparaison, l'économie marocaine est meilleure que la notre... c'est triste à dire mais c'est la réalité
Algérien, oui ! Mais je n'oublie pas que je suis musulman et en tant que tel, je ne critiquerai pas gratuitement mes frères auquel cas, je ferais parti des hypocrites ! qu'Allah nous guide tous dans le bon chemin..

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Message par AAF 2020 »

Algérie : Le nombre de commerçants a doublé en dix ans
Le nombre de commerçants inscrits au registre du commerce en Algérie est passé de 784.940 en 2002 à 1.541.370 opérateurs en 2011.


Selon les données du Centre national du registre du commerce (Cnrc) les opérateurs économiques ayant un registre du commerce étaient constamment en hausse d’une année à une autre passant de 873.375 inscrits en 2003 à 1.123.415 opérateurs en 2006.

La progression du nombre des opérateurs économiques, personnes physiques et morales (entreprises) entre 2002 et 2011, est expliqué par l’évolution constante des immatriculations ou nouvelles inscriptions au registre du commerce durant cette décennie, a précisé le CNRC cité par APS.

Cette progression est due, selon la même source, aux « facilitations fournies aux jeunes, dans le cadre de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale d’assurances chômage (Cnac) à partir du début de 2011 ».

D’autre part, les Français arrivent en tête des opérateurs économiques étrangers à avoir un registre de commerce (1.380 opérateurs), suivis des Syriens (1.226) et des Tunisiens (1.015). Le nombre des opérateurs chinois inscrits au registre du commerce s’est élevé à 747 opérateurs à fin mars. Le nombre des commerçants étrangers en Algérie s’est élevé à fin mars à 8.804 opérateurs représentant 81 nationalités différentes.

Le bilan du Cnrc précise que 50.700 sociétés ont procédé au dépôt de leurs comptes sociaux pour l’exercice de 2010 au niveau du Centre, soit un taux de 58,3% comparativement au nombre total des entreprises concernées par cette mesure obligatoire
http://www.elwatan.com/economie/algerie ... 07_111.php

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Message par AAF 2020 »

Dix milliards de dollars pour cinq raffineries en Algérie: un choix contesté
Cinq nouvelles raffineries sont projetées en Algérie pour répondre à une demande croissante notamment en gasoil. L'opportunité d'un tel investissement est contestée par des experts qui estiment qu'une prise de participation dans des raffineries en Europe serait plus judicieuse. Pour d'autres, il ne faut pas renoncer à l'idée de contrer l'explosion de la demande de gasoil en Algérie.

Cinq nouvelles raffineries seront construites en Algérie, elles coûteront environ dix milliards de dollars, selon une déclaration du ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, il y a quelques jours. Ces raffineries seront réparties sur tout le territoire national comme suit : trois sur les Hauts-Plateaux, une au sud du pays et une autre au nord, sur la bande côtière. Dans son plan d'investissement, Sonatrach a prévu 4,2 milliards de dollars pour réhabiliter les raffineries d'Arzew, de Skikda et d'Alger et les moderniser. L'opération qui a été mise en route, devrait faire passer les capacités de raffinage de vingt-sept millions de tonnes par an actuellement à trente-trois millions de tonnes. Mais la question est posée chez les spécialistes : mettre dix milliards de dollars dans le raffinage est-il un choix judicieux et réfléchi ? C'est une «mauvaise idée», nous explique un expert en énergie. Il argue que du fait de la crise internationale, le secteur du raffinage, à l'échelle internationale, connaît une mauvaise passe et beaucoup de raffineries sont en surcapacités aujourd'hui. Dans une conjoncture pareille, recommande cet expert, Sonatrach devrait plutôt s'intéresser à des prises de participations dans des raffineries en difficultés, dans des pays affectés par la crise.

Des avantages à prendre des raffineries en Europe

Un point de vue assez partagé par Mustapha Benkhemou, ancien cadre au ministère de l'Energie et des Mines, chargé des études prospectives et stratégiques. «Pourquoi ne pas acquérir des capacités de raffinage à l'étranger ?», s'interroge Benkhemou en soulignant que le raffinage européen (quelque cent quinze raffineries) souffre de surcapacités structurelles. Il y a aujourd'hui vingt à vingt-cinq raffineries qui sont soit à l'arrêt, soit en vente. Pour Mustapha Benkhemou, cette option mérite d'être étudiée attentivement. Elle présente deux avantages : ce serait une manière concrète de renforcer la stratégie d'internationalisation des activités de Sonatrach. Et cela éviterait à l'entreprise nationale de surinvestir on-shore dans des installations de raffinage uniquement à faire face à l'explosion, qui n'était pas, inévitable de la demande en gasoil. La diésélisation accélérée du parc roulant national aurait pu, en effet, être jugulée par une taxation différentielle profitable aux essences légères et au GPLc. Le gouvernement a bien essayé, en 2003, de faire voter une taxe parafiscale qui devait augmenter le prix du gasoil et faire baisser celui de l'essence, du GPL et du GNL. La disposition a été cependant rejetée par le parlement dans un de ces rares, pour ne pas dire unique, niet à un projet gouvernemental. Conséquence, le nombre de véhicules roulant au gasoil a augmenté dans des proportions alarmantes.

«Il faut contenir la demande !»

Cette demande en gasoil au rythme ascendant, il faut la contenir, estime Mourad Preure, président du cabinet Emergy. Selon lui, il n'est pas normal que la consommation de carburant augmente de sept pour cent, par an, en Algérie. Mourad Preure rappelle une évidence et met en relief les prix des produits pétroliers dans les pays développés : quand les cours du brut augment (c'est le cas aujourd'hui), les prix des produits raffinés, dont le carburant, augmentent, sachant que les taxes parafiscales comptent pour 70% dans la structures des prix du carburant dans beaucoup de pays. Pour le président de Emergy, une raffinerie ne peut être rentable (les prix optimums) que si elle dispose d'une capacité de raffinage de trente millions de tonnes par an. Une raffinerie de taille moyenne nécessite environ quatre milliards de dollars d'investissements. Aussi, Mourad Preure estime plus judicieux de mettre les dix milliards de dollars sus-évoqués dans le développement des réserves pétrolières. Beaucoup de compagnies pétrolières ont disparu, parce qu'elles se sont engagées dans du raffinage, rappelle-t-il. Mustapha Benkhemou note, lui, que l'investissement dans une raffinerie dépend d'une série de facteurs, dont la situation géographique (sur la côte, à l'intérieur des terres, l'altitude,… la nature des bruts à traiter -une ou plusieurs qualités, lourd(s) ou léger(s), soufrés ou pas,…). Pour lui, implanter une bonne partie de ces nouvelles capacités de raffinage dans les Hauts Plateaux est «plus contestable». Explication : le pétrole algérien, c'est du «champagne» et il faudra importer du brut lourd pour faire du gasoil. Ainsi l'économie que va générer la distribution de proximité des produits raffinés ne compensera pas les coûts de mise à disposition de bruts lourds importés, indispensables à la production des fractions lourdes demandées par le marché (gasoil notamment). Elle ne compensera pas la pollution de terres à vocation agricole et la désertification des campagnes. Dans ce cadre, il estime que l'implantation d'une grande raffinerie à Tiaret, sur laquelle la décision définitive n'a pas été prise, serait une aberration. Le bilan-eau de ce projet est catastrophique ; pour faire tourner ce futur «pôle industriel», il est prévu de pomper de l'eau dessalée depuis la côte jusqu'à Tiaret. Résultat : l'Algérie risque d'avoir une raffinerie qui tournera à 20% de ses capacités et détournera la population locale de sa vraie vocation, l'agriculture et les industries agro-alimentaires. L'arbitrage, qui n'a pas été encore fait, sera lourd de conséquences…
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5168210

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Message par AAF 2020 »

Une agence pour 25.000 habitants, les banques publiques algériennes à la traîne
Le dynamisme de certaines banques privées au cours des dernières années ne bouleverse pas un paysage financier algérien qui reste caractérisé par une sous-bancarisation persistante. Les compteurs semblent quasiment bloqués depuis des années : une agence pour 28.000 habitants, annonçait-on en mars dernier lors du séminaire du FCE. Une pour 25.000 habitants selon l'ABEF. Loin du Maroc où l'on compte une agence pour 12.000 habitants et de la Tunisie avec une agence pour 9.000 habitants.

Comment expliquer un retard aussi important et qui ne semble pas devoir se combler ?

LA BANQUE D'ALGERIE LACHE DU LEST

Du côté des banques privées et jusqu'à une date récente, l'explication semblait toute trouvée : le principal frein au développement de l'activité des banques privées est constitué par les lenteurs de la procédure d'autorisation d'ouverture de nouvelles agences par la Banque d'Algérie (BA). Une situation dont se plaignaient récemment encore la quasi-totalité des opérateurs. Dans son dernier rapport annuel publié au cours de l'été dernier, BNP Paribas El Djazaïr annonçait 58 agences opérationnelles mais encore 13 agences en attente d'agrément. Même son de cloche jusqu'à la fin de l'année dernière du côté de Société Générale Algérie (SGA) qui déplorait, également dans son dernier rapport annuel, que «le réseau d'agences n'ait pas connu, pour des raisons exogènes, l'expansion souhaitée». Apparemment les choses sont en voie de normalisation. Le nouveau président du directoire de la première banque privée du pays, M. Pierre Boursot, qui succède à un Gérald Lacaze qui avait pris des positions très en pointe dans ce domaine, affirmait en substance voici quelques semaines à l'occasion de la publication des résultats de la banque pour 2011, que SGA, qui a ouvert près d'une vingtaine d'agences au cours de l'année écoulée, ne rencontrait désormais plus de problème de ce point de vue. Même si la tendance indiquée par les dirigeants de SGA reste à confirmer auprès des autres opérateurs privés, les regards risquent de se tourner désormais de façon croissante vers les banques publiques.

PILOTAGE

Le pilotage exercé par la Banque d'Algérie semble en effet viser principalement à rééquilibrer le développement des réseaux en faveur des banques publiques. Certains cadres du secteur évoquaient voici quelques mois une correspondance adressée par le Premier ministère à la Banque d'Algérie demandant explicitement à cette dernière d'accélérer la délivrance des agréments en faveur des banques contrôlées par l'Etat. En fait, suivant une autre source, il s'agirait des résultats d'un Conseil interministériel réuni au cours de l'année dernière et dont les orientations principales concernaient également une attribution plus sélective de l'autorisation d'exercer dans le domaine du commerce extérieur. L'Autorité de régulation chercherait à rééquilibrer la part des 2 secteurs en faveur des banques publiques dans une activité dont la généralisation du crédit documentaire (Credoc) a renforcé la rentabilité. Elle devrait également contribuer à orienter davantage l'activité des banques privées vers le financement des PME ou encore le crédit immobilier qui sont depuis près de 2 ans des priorités explicitement désignées par les pouvoirs publics à l'adresse des banques.

LES RESSOURCES NE MANQUENT PAS

Quelles solutions pour stimuler le développement des réseaux bancaires et favoriser un meilleur financement de l'économie ? Un spécialiste du secteur tente de résumer les enjeux. «Si l'objectif des pouvoirs publics est de préserver la part de marché des banques contrôlées par l'Etat dans un secteur considéré comme stratégique, plutôt que de ralentir l'expansion des banques privées, la meilleure option à l'étape actuelle consiste à faire pression sur le management des banques publiques pour les amener à accélérer leurs programmes de modernisation du réseau et d'ouverture de nouvelles agences. Elles ne manquent d'ailleurs pas de ressources financières pour le faire». A l'appui de cette dernière affirmation, on relèvera les résultats financiers des banques au cours des dernières années. Le PDG de la BEA, M. Loukal, annonçait récemment un bénéfice supérieur à 19 milliards de dinars en 2010. Pour le CPA, il s'agit d'un bénéfice net de 12,8 milliards de dinars en 2010. Les bilans publiés par la BNA au cours des dernières années montrent également une croissance rapide de la rentabilité de la banque avec un bénéfice net qui est passé d'un peu plus de 6 milliards de dinars en 2007, et 11 milliards en 2008 à plus de 21 milliards (environ 200 millions d'euros) en 2009. En face de ressources financières aussi importantes, le rythme d'ouverture des agences nouvelles par les banques publiques semble très en retrait de leurs possibilités. A peine une dizaine d'agences nouvelles par an en moyenne, selon le responsable du réseau de l'une d'entre elles qui explique que «les efforts dans ce domaine ont plutôt porté au cours des dernières années sur la modernisation du réseau existant que sur son extension à de nouveaux point de vente».

LE PATRONAT POUR LA SUPPRESSION DES AGREMENTS

Si le statu quo semble aujourd'hui satisfaire les pouvoirs publics, ce sentiment est loin d'être partagé par la plupart des opérateurs économiques. Au cours des dernières semaines, c'est le patronat qui est monté au créneau. Le récent séminaire organisé par le FCE propose parmi les mesures prioritaires formulées par les patrons algériens d'«ouvrir de manière effective aux investisseurs privés nationaux l'ensemble des secteurs d'activité économique qui leur sont aujourd'hui, dans les faits, fermés». Parmi les secteurs concernés figurent ceux des «banques et assurances». Un peu plus loin dans les 50 propositions du FCE, l'organisation patronale dirigée par M. Réda Hamiani réclame la suppression pure et simple de l'agrément préalable de la Banque d'Algérie pour l'ouverture des agences bancaires «de sorte à impulser le développement du réseau bancaire national et à se rapprocher des normes régionales en la matière, soit une (1) agence bancaire en moyenne pour 10.000 habitants (contre 28.000 actuellement). Le FCE propose également «dans le même sillage de développer les réseaux de banques algériennes à l'étranger pour permettre de collecter les ressources financières détenues notamment par l'émigration nationale dans un certain nombre de pays partenaires».
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5168213

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Message par AAF 2020 »

Investissements touristiques : 700 projets privés en cours de réalisation (Mimoune)
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ALGER - Sept cent (700) projets d’investissements dans le secteur du tourisme sont en cours de réalisation, a indiqué mercredi à Alger le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Smail Mimoune.

S’exprimant lors d’une conférence de presse animée en marge du Salon international du tourisme et des voyages, M. Mimoune a relevé qu’une fois ces projets réceptionnés, la capacité d’accueil sera renforcée de 83.000 lits, notant toutefois que l’offre demeure insuffisante.

Le ministre du Tourisme a ajouté que ces projets vont permettre de réduire les prix d’hébergement jugés "élevés".

M. Mimoune a rappelé en cette occasion les différentes mesures incitatives prises par l’Etat pour faciliter l’investissement privé dans le secteur du tourisme notamment dans les Hauts-Plateaux et le Grand Sud (prêts bancaires et fonciers), afin de parer aux insuffisances enregistrées notamment en matière d’accueil.

Pour ce qui est du parc hôtelier public, plus d’un milliard de dollars a été injecté pour sa réhabilitation, a rappelé le ministre qui a souligné que les projets de réalisation de l’hôtel Sheraton à Annaba et Mariotte à Constantine seront lancés durant le mois de juillet prochain.

Le montant consacré par l’état pour ces projets est de 12 milliards de dinars, a-t-il précisé.

M. Mimoune a mis l’accent en outre sur l’importance de la promotion du tourisme saharien qui demeure "l’atout majeur de l’Algérie" et une "destination touristique de choix pour les étrangers".

Flux touristique : augmentation de 35% au premier trimestre 2012 (Mimoune)

ALGER - Le flux touristique a connu une augmentation de 35% durant les trois premiers mois de l’année en cours par rapport à la même période de l’année 2011, a indiqué mercredi à Alger le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Smail Mimoune.

"Le nombre de touristes entrés en Algérie entre janvier et 31 mars 2012 a connu une croissance de 35 % par rapport à la même période de l’année 2011", a déclaré M. Mimoune lors d’une conférence de presse animée en marge du Salon international du tourisme et des voyages qui s’est ouvert mercredi à Alger.

Selon les estimations, le nombre de touristes étrangers pourrait atteindre 3,2 millions à fin 2012, a ajouté le ministre.

Quelque 2.400.000 touristes ont visité en 2011 l’Algérie, soit une hausse de 37,66 % par rapport à 2010, a rappelé le ministre du Tourisme qui a souligné que ces bons résultats sont "le fruit des efforts" consentis ces dernières années pour valoriser la "destination Algérie", et "rétablir la confiance des touristes étrangers".

Pour les Algériens établis à l’étranger, 1.493.245 ont séjourné en Algérie en 2011, soit une hausse de 5,49% par rapport à l’année 2010, a encore rappelé le ministre du Tourisme
http://www.aps.dz/Flux-touristique-augmentation-de.html
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