L'Economie Algérienne

Toutes les discussions a propos de la politique, de l'économie et de la société Algérienne (uniquement)
Répondre

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: L'Economie Algérienne

Message par AAF 2020 »

Plus de 480.000 inscriptions au registre du commerce en 2011
Le nombre des inscriptions au registre du commerce en 2011 s'est élevé à 480.050, en hausse de 31,7% par rapport à 2010, ce qui porte le nombre total des commerçants en Algérie à 1.516.642, selon un bilan du Centre national du registre du commerce (Cnrc).
Sur ces 480.050 inscriptions recensées par le Cnrc, il y a eu 246.946 nouvelles créations d'entreprises (ou immatriculations) dont 233.564 constituées en personnes physiques (94,6%) et 13.382 personnes morales (sociétés - 5,4%), précise cet organisme.
«Comparativement à l'année 2010, il est enregistré un accroissement de 31,7% des inscriptions totales, dont 47,4% pour les immatriculations et 25,6% pour les radiations de commerces et de sociétés", explique-t-on de même source.
Le nombre des modifications effectuées par les opérateurs économiques inscrits au registre du commerce s'est élevé à 72.428 cas opérés notamment par des entreprises avec 72,5% du total, alors que les radiations de registres de commerce ont atteint à la fin de l'année écoulée 160.666 cas.
C'est dans le secteur des services où l'on a enregistré le plus grand nombre de nouvelles créations d'activités commerciales en 2011, avec 59,6%, devançant de loin le commerce de détail (22,5%), selon les données du Cnrc, qui signale aussi que 12,8% des nouvelles immatriculations ont été enregistrées dans les secteurs du BTPH/Industrie, suivis du commerce de gros (2,8%), de l'import-export (2%) et de la production artisanale (0,3%).
Les chiffres du Cnrc montrent aussi une hausse de 5,5% des nouvelles inscriptions au registre du commerce des opérateurs dans le secteur de l'import-export, dont le nombre total s'est élevé à 35.891 à fin 2011 alors qu'il était à 34.013 opérateurs un an auparavant.
http://www.lexpressiondz.com/linformati ... -2011.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: L'Economie Algérienne

Message par AAF 2020 »

LE CONCEPT AVAIT ÉTÉ DÉFINITIVEMENT ABANDONNÉ EN 2006:retour aux zones franches ?
Mohamed Benmeradi a indiqué, mercredi, que le gouvernement algérien envisageait de relancer la zone franche de Bellara. Pourtant, ce concept avait été définitivement abandonné suite à l’abrogation, en 2006, de l’ordonnance présidentielle 03-02 relative aux zones franches.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement a annoncé, mercredi, la décision du gouvernement de créer une zone franche à Bellara. Mohamed Benmaradi a évoqué ce sujet en s’exprimant sur le dossier de l’usine que le constructeur automobile Renault envisagerait de construire dans la wilaya de Jijel. La petite phrase du ministre peut paraître anodine mais elle remet en cause une décision prise par les pouvoirs publics voilà près de six années. En effet, au mois de juin 2006, les deux chambres du Parlement adoptaient la loi 06-10 portant abrogation de la l’ordonnance présidentielle 03-02 relative aux zones franches. Le texte, qui avait été approuvé en 2003 par les mêmes parlementaires, définissait les conditions de création de ces espaces dans lesquels les investisseurs devaient bénéficier d’un régime fiscal exceptionnel. En fait, la question de la création des zones franches est apparue en Algérie il y a près d’une vingtaine d’années. La première mesure a été inscrite en 1993 dans la loi de finances et du budget. En octobre de la même année, un décret législatif consacré à «la promotion de l’investissement » définit les avantages accordés aux projets réalisés dans les «zones spécifiques». Il faudra attendre 1997 pour voir la création de la première zone franche algérienne. Elle était précisément à Bellara, localité proche de la ville de Milia. D’une superficie de 523 hectares, ce site offre l’avantage d’être situé à proximité du port de Jenjen et de l’aéroport de Jijel. En 2003, le gouvernement confirme sa volonté de développer les zones franches. Abdelaziz Bouteflika signe l’ordonnance présidentielle 03-02 qui définit clairement les modalités de création et de gestion de ces espaces. Et c’est donc ce même texte qui sera abrogé trois années plus tard par le Parlement dans le cadre d’une loi déposée par le gouvernement d’Ahmed Ouyahia. Comme argument principal, le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub en l’occurrence, avait expliqué que cette annulation «contribuerait à mettre fin aux blocages qui entravaient les négociations entre l’Algérie et l’OMC». Un argument qui, six ans plus tard, semble discutable puisque l’Algérie n’est toujours pas membre de l’Organisation mondiale du commerce. Mais aujourd’hui, qu’est-ce qui pourrait justifier le retour des zones franches ? Est-ce la formule la plus intéressante pour attirer les investisseurs ? Un texte de loi est-il en préparation au niveau de l’exécutif ? Ou alors est-ce un simple leurre lâché par Mohamed Benmeradi dans le seul but de justifier son échec dans la gestion du dossier de l’usine Renault.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/ ... 3496&cid=2

Topic author
Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: L'Economie Algérienne

Message par Sifax »

La loi des 49-51% est vidée de son esprit avec cette déclaration:
La règle des 51/49 ne concerne pas les profits des joint-ventures algéro-étrangères

Selon le conseiller économique de la Chambre de commerce algéro-allemande, Georg H. Przikling, le ministre algérien de l’Industrie, Mohamed Benmeradi, a récemment déclaré à des hommes d’affaires allemands que la part des bénéfices de chacun des partenaires d’une joint-venture entre Algériens et étrangers pourrait être fixée indépendamment de la règle des 51/49 %, « par contrat et dans les statuts ».
(...)
http://maghrebemergent.info/economie/63 ... riens.html

Cela veut dire qu'un étranger qui aurai 49% d'un projet d'investissement pourra avoir 90% des bénéfices si la partie algérienne est d'accord.

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: Economie de l'Algérie et IDE

Message par AAF 2020 »

Secteur industriel: 81.894 nouveaux postes créés de 2002 à 2010
Même si les grands projets d’infrastructures initiés dans le cadre des programmes de relance économique ont, à travers la sous-traitance, un grand impact sur l’emploi, comme le projet de l’autoroute Est-Ouest, l’habitat, le rail, c’est le secteur industriel qui devrait en être la locomotive. Une étude du Bureau international du travail datant de 2003 consacré à l’Algérie, a montré toutes les conséquences sur l’emploi des grandes restructurations avec les fermetures d’usines en série. C’est le privé qui devait prendre le relais. Selon une enquête de 2012 de l’Agence nationale d’investissement (ANDI) qui se base sur la période de 2002 à 2010, les 25.015 projets d’investissements enregistrés auprès de l’Agence devraient permettre la création de 226.471 nouveaux emplois directs. Le privé avec 99% des projets, soit 24.745 projets (contre 270, soit 1% seulement réalisés par le secteur public) devrait assurer 89% des emplois, c’est-à-dire 201.910 emplois contre 24.561 emplois pour le public, selon la même enquête. Il faut d’abord noter que ces chiffres ne sont que des « prévisions de création d’emplois » et la plupart du temps, le secteur privé dispose d’un gisement financé par l’Etat, au titre du dispositif du contrat pré-emploi. Il serait intéressant de savoir si ces emplois ouvrent réellement des perspectives de stabilité qui dépassent le cadre d’un CDD (contrat à durée déterminée) comme on a pu le constater au niveau de certaines offres. D’ailleurs, même l’enquête de l’ANDI met en exergue la persistance du secteur des services avec une offre limitée d’emplois. Le transport occupe, à ce titre, la 1re place en termes de projets avec 14.644 réalisations suivi du bâtiment et travaux publics (BTPH) avec 4.796 projets et 72.355 emplois créés. Le secteur industriel a du poids en termes de création d’emplois puisque avec 2.622 projets, mais des investissements lourds estimés à 205 milliards DA, ce sont 81.894 nouveaux postes de travail créés. C’est dire le rôle plus dynamique de secteurs comme l’industrie ou l’agriculture qui peuvent absorber des masses importantes de sans-emploi. Ces derniers sont généralement le fait de grands groupes ou dans la plupart des cas, l’initiative de l’Etat, grand investisseur par excellence… En attendant, le gouvernement a estimé que les microentreprises, bien que leur effectif en termes d’emploi ne dépasse pas en général une dizaine de postes, pouvaient jouer un rôle. Lors du dernier Salon de l’emploi organisé en février, le ministre du Travail a parlé de la création de plus de 60.000 postes au cours de l’année 2012 dans le cadre de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) et la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC). Selon M. Louh, 61.111 microentreprises ont été créées à l’échelle nationale en 2011. Cette augmentation du nombre de PME est due aux mesures incitatives prises en Conseil des ministres. La création de petites entreprises aujourd’hui est liée à la politique d’entreprenariat développée chez les jeunes, notamment les universitaires. Plusieurs opportunités s’offrent à ces derniers, plus particulièrement dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les énergies renouvelables, le développement touristique...
http://www.horizons-dz.com/?81-894-nouv ... s-crees-de

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: Economie de l'Algérie et IDE

Message par AAF 2020 »

L’usine est basée à Boumerdès: Le gazon synthétique made in Algeria exporté vers la France
Image
Inaugurée il y a à peine trois ans, l’usine de l’IRS Deriche, spécialisée dans la production de gazon synthétique, a commencé avant-hier à exporter ses produits "Kits de gazon", qu’elle fabrique à Boumerdès, vers la France. La cérémonie de cette première expédition de produits de gazon synthétique algérien vers un pays européen s’est déroulée en présence des autorités locales, à leur tête le wali et le président de l’APW de Boumerdès.
Ce produit "made in Algeria" est une gamme destinée surtout aux jardins, piscines et balcons. “Nous allons distribuer ce produit très prisé aux grandes surfaces françaises en attendant de commander d’autres produits qui rentrent dans le cadre de l’aménagement des aires de jeux”, a indiqué M. Bernard Delon responsable de l’entreprise PFD "Plantes fleurs distribution" au cours d’une conférence de presse organisée à Boumerdès, au siège de l’entreprise IRS.
Le même responsable a justifié le choix de l’usine algérienne par la qualité de ses produits. “Nous avons fait plusieurs tests avec d’autres fournisseurs, mais le meilleur produit qualité/prix est celui qui est fabriqué en Algérie par l’IRS Deriche”, dira encore M. Bernard Delon.
De son côté, le responsable de l’IRS, M. Deriche Hassen, a indiqué que son entreprise va livrer ensuite un terrain de football en gazon synthétique de dernière génération au Tchad. “Nous allons assurer nous-mêmes la pose du gazon”, a ajouté M. Deriche qui compte faire connaître son label aux autres pays, notamment de la Méditerranée et de l’Europe.
Après avoir limité les importations en devises en produisant sur le sol algérien ses propres produits, l’IRS est passée à la vitesse supérieure pour faire rentrer des devises au pays et conquérir le marché international où la concurrence est rude. “Je vous assure que le produit fabriqué à Boumerdès est de loin l’un des meilleurs dans le bassin méditerranéen”, confie M. Bernard qui ambitionne d’arracher l’exclusivité de la distribution du gazon algérien en France. De son côté, le wali de Boumerdès s’est félicité de cette première opération d’exportation d’un produit algérien vers un pays européen tout en encourageant les autres entreprises qui apportent une plus-value à l’économie du pays.
Évoquant le parcours des activités de l’entreprise devant les journalistes, M. Deriche dira : “Vu la demande croissante nationale et internationale, cela nous a privilégiés et incités à produire notre propre gazon synthétique sur le sol algérien, C'est alors que naît l'unité de production Synthetic Grass Factory, avec une capacité de production d'environ un million deux cent cinquante mille mètres carrés par an.” L’IRS traîne une expérience de 15 ans dans la réalisation et la mise en œuvre des revêtements sportifs, soit plus d’un million de mètres carrés de gazon de dernière génération installés dans 160 stades et terrains de football à travers le territoire algérien.
Maintenant que l’entreprise s’apprête à rentrer dans la cour des grands, ce sont d’autres horizons qui s’ouvre à l’IRS, qui aspire à représenter dignement l’Algérie dans un marché où la concurrence est souvent rude.
http://www.liberte-algerie.com/algerie- ... des-177178

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: Economie de l'Algérie et IDE

Message par AAF 2020 »

Plus de 21% des entreprises créÉes en 2011 dissoutes
Un plan “Marshall” pour sauver le secteur de la PME ?

Image
Le Conseil consultatif de la PME a établi un diagnostic et proposé un traitement de choc pour le secteur.

Le taux de mortalité des PME ne cesse d’augmenter d’année en année en Algérie. Si l’on se fie aux statistiques du Conseil national consultatif des PME (CNC), plus de 21% des petites entreprises créées en 2011 ont été radiées. Rien que pour le 1er semestre de l’année écoulée, il a été recensé près de 3 000 radiations pour plus de 14 200 PME créées. L’autre irrégularité relevée par le CNC a trait à la répartition géographique de ces sociétés qui montre un déséquilibre flagrant entre les différentes régions du pays. Quatre wilayas, Alger, Tizi Ouzou, Oran et Béjaïa se partagent, selon le conseil, près de 27% de la population des PME. Il serait toutefois judicieux de savoir les véritables raisons à l’origine de cette situation. Ce à quoi le CNC s’est intéressé afin d’effectuer une autopsie du secteur. Pour les experts du conseil, ce sont les insuffisances dont souffrent les PME qui constituent un frein à leur développement. Ils soulèvent le problème de la provenance du capital qui, pour la quasi-totalité de ces PME, reste essentiellement d’origine familiale. Cela a des “inconvénients qui ne peuvent être levés que par la prise de conscience des propriétaires que l’époque actuelle exige de nouvelles règles de gouvernance”, soulignent-ils. Leur capitalisation demeure insuffisante et ne permet pas un financement à même d’offrir la possibilité à la PME d’être un acteur actif dans son domaine. Le CNC estime que les petites entreprises affichent un manque d’agressivité et une certaine frilosité dans la prise de risque. Les PME hésitent aussi à faire appel à l’expertise externe ou à se lancer dans des partenariats qui, en réalité, peuvent être nécessaires à leur développement. La PME est également victime de l’existence de marchés informels qui portent préjudice à des secteurs dans lesquels elle est présente.
“On compte plus de 2 000 points de vente informels fixes en Algérie en liaison avec des importateurs qui préfèrent écouler leur marchandise à travers les circuits du marché parallèle”, déplore le conseil dans son bilan.

Plus de 2 000 points de vente informels fixes
Face à cette situation, le CNC a engagé une réflexion dans le but de chercher des solutions idoines. Pour les analystes du conseil, le secteur de la PME a besoin d’un vrai plan “Marshall”. Ils proposent de ce fait un plan “prioritaire et urgent”, ayant “de multiples facettes, simple dans son application et élaboré par des experts en concertation avec les différents acteurs publics et privés”.
Ils suggèrent, en outre, d’adopter une nouvelle approche quant à la mise en application des mesures prises par l’État, telles que le fonds national d’un montant de 386 milliards de dinars, destiné à la mise à niveau de 20 000 PME à l’horizon 2014 et les autres enveloppes sectorielles…
Car, arguent-ils, “que ce soit en termes de consommation des budgets disponibles ou qu’en ceux du nombre et de l’importance des PME ayant réellement bénéficié de la stratégie de développement souhaitée et mise en place par l’État, les résultats ne sont pas encourageants compte tenu de l’immensité de la tâche”.
Par ailleurs, le CNC exhorte les propriétaires de PME à s’adapter aux exigences de la gestion moderne d’entreprises. Le conseil estime que les PME demandant beaucoup de main-d’œuvre, celle dont la production est destinée à l’exportation, celle qui fabrique des produits en substitution à l’importation et celle qui est tournée vers la recherche et l’innovation doivent être prioritairement avantagées.

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: L'Economie Algérienne

Message par AAF 2020 »

ALORS QU'UNE GRÈVE GÉNÉRALE EST ANNONCÉE AUJOURD'HUI: La situation s'enlise au groupe Cevital
Image
Plusieurs appels sont lancés pour tenir un rassemblement le 1er Mai devant l'entrée principale du complexe Cevital.
La grève de la faim entamée par les travailleurs licenciés est-elle annonciatrice d'un printemps social au sein du plus grand groupe agroalimentaire d'Algérie, Cevital? Au septième jour de grève des 16 employés de ce groupe, la situation ne fait qu'empirer.
La solidarité s'organise et une grève générale est annoncée pour aujourd'hui qui risque de paralyser le Groupe de Isaad Rebrab. Ainsi, la célébration de la journée internationale des travailleurs, appelée communément «Fête du travail» dans la wilaya de Béjaïa, se tient désormais dans un climat de tension sociale qui règne depuis ces derniers jours au sein du groupe Cevital. Ce dernier offre, ainsi, une opportunité sans pareille aux travailleurs pour célébrer cette symbolique date, chère à la classe ouvrière.
A Béjaia, cette date prendra donc une tout autre coloration, et aura un tout autre goût. Le 1er Mai sera célébré en signe de solidarité avec les travailleurs grévistes de la faim de Cévital qui entament aujourd'hui leur 7e jour de grève de la faim illimitée sans réaction du patron de Cevital, Isaad Rebrab. La majorité des syndicats qui activent sur le territoire de la wilaya de Béjaia ont exprimé leur soutien indéfectible à ces travailleurs. Ainsi, plusieurs appels sont lancés pour tenir un rassemblement le 1er Mai devant l'entrée principale du complexe Cevital pour exiger la réintégration sans conditions des travailleurs grévistes de la faim. L'Ugta, le Snapap, la Snte, le Cnapest, l'Unpef ont exprimé leur solidarité avec les grévistes. Chaque syndicat essaie de son côté d'initier des actions pour faire aboutir leur cause. Mais il n'y a pas que les syndicats. Les partis politiques se sont aussi mis de la partie et ont exigé que cesse cette situation à la veille de la fête internationale des travailleurs. Le parti majoritaire, le FLN, a eu à exprimer son soutien lors d'un meeting de campagne organisé avant-hier dans la ville des Hammadites. Idem pour le parti de Louisa Hanoune, connu pour ses positions tranchées et qui ne fait pas dans le compromis quand il s'agit des droits des travailleurs. Sur la même longueur d'onde, le PST très implanté dans le milieu syndical, a alerté l'opinion publique sur les dangers de cette grève. En effet, le PST a été le premier parti politique à avoir dénoncé publiquement la situation et exprimé son soutien. Pas seulement, le parti compte organiser une marche ce 1er mai, de la wilaya vers le complexe Cevital. C'est dire que la riposte est organisée. La cause de ces travailleurs s'est répandue comme une traînée de poudre. Jamais une grève de la faim, ou plutôt une grève tout court, n'a fait autant de bruit. Une action qu'on n'oubliera pas de sitôt, quelle que soit son issue. «Quand de simples travailleurs déchirent la camisole de la peur, brisent le mur du silence et disent les quatre vérités à une puissance financière, à la veille de la fête du 1er Mai, il faut inscrire cette victoire en lettres d'or dans la lutte syndicale», jubile un syndicaliste de Béjaïa. Cevital défraie la chronique au point de devenir le sujet de discussion à chaque coin de rue, dans chaque foyer, dans les cafés et marchés de la capitale des Hammadites. Le conflit s'invite chaque jour dans les débats des candidats à la députation. Sinon, quelle explication donner à cet élan de solidarité qui se concrétise et s'amplifie de jour en jour? Le coin du piquet de grève est devenu un lieu de pèlerinage au nom de la solidarité syndicale. Ils sont nombreux à s'y rendre chaque jour pour manifester leur solidarité et s'enquérir de l'état de santé des grévistes de la faim. «M.Rebrab ferait mieux de revenir sur sa décision avant qu'il ne soit trop tard. Car il sera seul responsable des conséquences négatives qui découleraient de l'action des grévistes et de l'élan de solidarité qui se concrétise davantage», déclare un groupe de syndicalistes solidaires rencontrés sur le lieu du piquet de grève. «Le patron de Cevital risque de voir une simple revendication concernant la réintégration des travailleurs se propager pour gagner d'autres domaines, notamment ceux relatifs à l'environnement», ajoute le même groupe. De leur côté, malgré la fatigue, la faiblesse qui les gagne, les grévistes se déclarent plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de leur action. «Nous sommes les producteurs de la richesse de Cevital. Aujourd'hui, nous ne lâcherons pas prise jusqu'au dernier souffle de notre vie», déclarent-ils, déterminés. Seule la lutte paie désormais! Les travailleurs grévistes sont à un doigt de la victoire. L'élan de solidarité pour leur cause se concrétise davantage. Les soutiens sont nombreux pour mettre fin à l'arbitraire. Les travailleurs de Cevital, clandestinement organisés, comptent paralyser le complexe aujourd'hui par une grève générale spontanée. Affaire à suivre.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... vital.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: Economie de l'Algérie et IDE

Message par AAF 2020 »

Ciment : généraliser les grands centres de distribution pour faire baisser les prix
Image
ALGER - Le ministre du commerce, Mustapha Benbada a appelé mercredi à Alger à généraliser l’expérience des grands centres de distribution du ciment, lancée par certains producteurs de ce produit, en vue de baisser ses prix sur le marché national.

En marge d’une rencontre avec les cadres du secteur, le ministre a précisé que durant sa rencontre avec les responsables de certaines cimenteries, il a appelé ces derniers à généraliser cette expérience qui a été déjà lancée, consistant à créer de grands centres de distribution au niveau des wilayas et à mettre ce produit essentiel à la disposition des consommateurs.

"La question du ciment est sensible", a estimé le ministre, car elle se posera toujours avec l’amélioration des conditions météorologiques et la relance des activités des ateliers de construction, menant ainsi à "la hausse de la demande et à la spéculation sur ce produit".

Le problème d’approvisionnement en ciment se pose pour les particuliers, notamment le citoyen ordinaire qui achète ce produit pour son utilisation personnelle, alors que les grandes sociétés de réalisation peuvent s’approvisionner au niveau des cimenteries, a-t-il ajouté.

Les ministères du commerce et de l’habitat et de l’urbanisme ont élaboré un plan pour le renforcement des réseaux de distribution au niveau des wilayas où sont concentrées les constructions individuelles, en vue de mettre le ciment à la disposition des citoyens, a-t-il indiqué.

Les walis ont de leur côté pris des initiatives à travers l’ouverture de grands dépôts qui ont été mis à la disposition des sociétés de construction pour acheminer le produit directement de l’usine vers les ateliers, a souligné M. Benbada.

Le gouvernement examine la possibilité de confier certains projets- à travers un cahier des charges, aux sociétés qui font l’effort d’investir dans l’utilisation du béton armé industriel prêt à l’emploi ne contenant pas de ciment empaqueté, "qui fait l’objet de spéculation", a rappelé le ministre.

L’utilisation du béton armé industriel prêt à l’emploi qui est transporté directement de l’usine vers l’atelier à bord de camions-citernes est susceptible de réduire la spéculation sur ce produit, a-t-il estimé.

Le ministre a regretté l’implication d’entrepreneurs et de sociétés étrangères aux opérations de spéculation sur le ciment, précisant que celles-ci s’approvisionnent au niveau des cimenteries pour réaliser leurs projets, mais envoient une partie de leur ciment au marché parallèle en vue de le revendre à des prix exorbitants.
http://www.aps.dz/Ciment-generalisation-des-grands.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: Economie de l'Algérie et IDE

Message par AAF 2020 »

Les négociations pour l’exportation de gaz vers l’Italie se poursuivent (ministre)
Image
EL TARF - Les négociations pour l’exportation de gaz vers l’Italie via la Sardaigne se poursuivent toujours, a déclaré, mercredi à El tarf, le ministre de l’Energie et des mines, Youcef Yousfi.

Il a également annoncé, démentant certaines rumeurs, que le groupe Sonatrach reprendra normalement et "incessamment" ses activités en Libye. M. Yousfi qui effectuait une visite d’inspection d’une journée dans cette wilaya, a visité le "terminal arrivée" gazoduc GK3, situé à Koudiat Draouch, dans la commune de Berrihane, dont les travaux sont achevés à 100%.

Il s’est enquis in situ des mesures prises pour desservir en gaz de nouvelles localités de la wilaya d’El Tarf pour favoriser le développement économique de toute cette région et l’alimentation en gaz naturel de tout l’Est algérien.

Le ministre a souligné à cette occasion que le gazoduc qui reliera Hassi R’mel au "terminal arrivée" de Koudiat Draouch permettra, par ailleurs, l’alimentation en gaz de la station GPL de Skikda et la couverture des besoins en gaz de la wilaya d’El Tarf dans son ensemble.

M. Yousfi a également inspecté le projet de réalisation de la centrale thermoélectrique 1.200 mégawatts (MW) de Koudiat Draouch dont le taux d’avancement des travaux a dépassé les 90%.

Cette centrale à cycle combiné permettra l’exploitation et la commercialisation de l’électricité produite et l’évacuation de l’électricité en 400 kilovolts (400 kV) vers le poste haute tension de Cheffia que le ministre avait mis en service dans la matinée. "Cette centrale thermo-électrique produira de l’électricité par la vapeur à partir de l’eau de mer et sera réceptionnée et mise en service en février 2013" a affirmé M. Yousfi.

Le ministre a également inspecté, au cours de cette visite, le site retenu pour la réalisation d’une unité de dessalement de l’eau de mer, un projet actuellement en phase de maturation.
http://www.aps.dz/Les-negociations-pour-l.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: Economie de l'Algérie et IDE

Message par AAF 2020 »

le potentiel d’Isarene revu à la hausse
Image
La mise en évidence d’un important gisement de gaz humide par la compagnie irlandaise Petroceltic constitue l’une des plus grandes réussites dans le domaine minier national ces dernières années.


Les travaux d’essai et de délimitation dans le périmètre d’Isarene ont donné lieu à une révision à la hausse des quantités d’hydrocarbures contenus par ce gisement. Selon les données de Petroceltic, le gisement contiendrait près de 283 milliards de mètres cubes de gaz naturel avec la possibilité d’une récupération de près de 70 milliards de mètres cubes et plus de 200 millions de barils de liquide. Pour le gaz naturel, le potentiel aurait doublé par rapport aux premiers essais qui indiquaient 140 milliards de mètres cubes de gaz naturel. L’investissement nécessaire serait d’environ 1,7 milliard de dollars avec un démarrage attendu de la production en 2017. Le plan de développement conçu par Petroceltic, où sont consignés les résultats des travaux du programme d’exploration, de forage et de délimitation, doit être approuvé par Sonatrach avec la déclaration de commercialité avant approbation par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures qui doit donner son feu vert pour le développement. Le périmètre d’Isarene est situé au sud du bassin d’Illizi, dans le sud-est du pays.

Il dispose d’un grand avantage vu la proximité des installations qui existent dans la région et la possibilité d’évacuation des hydrocarbures vers le nord du pays. Au départ, le permis était détenu par Sonatrach (25%) et Petroceltic (75%). Pour pouvoir financer l’important travail de forage qui était devenu nécessaire, Petroceltic a cédé 18,375% de ses parts à la compagnie italienne ENEL qui est un client historique de Sonatrach et un partenaire dans le domaine minier. Petroceltic a obtenu le périmètre lors du 5e avis d’appel d’offres en juillet 2004. Ce succès était la première participation de la compagnie à un appel d’offres en Algérie. Petroceltic, qui est considérée comme une petite compagnie, est présente en Irlande, en Italie et en Tunisie où elle a obtenu en 2003 un permis d’exploration. Avant sa venue, six puits avaient déjà été forés sur Isarene, un travail qui avait permis de faire des découvertes et de considérer la présence d’un potentiel. Le contrat signé en septembre 2004 prévoyait, pour une première phase d’exploration d’une durée de trois ans, des travaux sismiques 2D sur 600 km² et le forage d’un puits d’exploration avec un investissement estimé à 7,6 millions de dollars.

Pour la deuxième phase additionnelle de deux ans, il était prévu la réalisation de travaux sismiques 2D sur 100 km² et le forage d’un puits d’exploration pour un investissement de 4,6 millions de dollars. Le travail accompli a permis de faire la plus importante découverte de ces dernières années avec les quantités de gaz naturel en place ainsi que les volumes de condensat et de GPL. Une première découverte de gaz a été annoncée par Sonatrach au mois d’avril 2007 en association avec la compagnie Petroceltic au puits HTT-2 (Hassi Tabtab-2). Ce puits a produit dans le dévonien (F2) 7905 m3/h de gaz sous duse 32/64» avec une pression de 1141 psi.La deuxième découverte de gaz réalisée en association qui faisait suite au forage Aïn Tsila-1 (AT-1) a été annoncée en novembre 2009.

Le puits a produit 9124 m3/h de gaz et 1,58 m3/h de condensat à partir du réservoir ordovicien unité IV dans l’intervalle 1915 – 1919 m avec une pression en tête de 1458 psi sous duse 32/64’’. Au total, il y a eu 4 découvertes : Aïn Tsila, Isarene Nord-Est, Isarene Nord-Ouest et Hassi Tabtab. Le travail d’exploration s’est poursuivi avec plusieurs forages pour délimiter les réserves en place et le potentiel du gisement. Après une décennie d’efforts, le travail d’exploration a payé et le potentiel mis en évidence est important.
http://www.elwatan.com/economie/le-pote ... 36_111.php

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: Economie de l'Algérie et IDE

Message par AAF 2020 »

En attendant une «autosuffisance» promise pour 2013 : Sonatrach va importer 180.000 tonnes de gasoil
La compagnie nationale d'hydrocarbures Sonatrach a émis un appel d'offres pour l'achat de 180.000 tonnes de gasoil livrables au cours du mois de mai. Cet appel d'offres a entraîné un raffermissement des prix en Méditerranée dans un contexte où plusieurs raffineries sont soit à l'arrêt ou bien fonctionnant à un rythme réduit, comme c'est le cas de la raffinerie de Miazzo en Italie. La raffinerie espagnole de Castelon restera fermée jusqu'en juin. La demande algérienne en gasoil reste importante même si elle a baissé en 2011 à 226.598 contre 291.617 tonnes achetées en 2010, selon de récentes données douanières.

En 2011, c'est la Russie qui a été le plus grand fournisseur de l'Algérie avec 117.067 tonnes suivie de la Lituanie avec 68.067 tonnes. Cet appel d'offres vise à compenser la baisse sensible d'activité de la raffinerie de Skikda, la plus grande du pays avec 335.000 barils par jour, qui a entamé, le 30 avril, un programme de maintenance. La raffinerie continuera de traiter des quantités limitées de pétrole brut mais le recours à l'importation reste impératif pour couvrir des besoins nationaux en hausse. Une tendance à l'importation importante au cours des dernières années qui risque de se poursuivre jusqu'en 2013, en raison des travaux programmés de réhabilitation des raffineries d'Alger, de Skikda et d'Arzew.

DES REHABILITATIONS POUR AUGMENTER L'OFFRE

Les prévisions de Sonatrach tablent sur la réalisation d'une autosuffisance en gasoil à partir de 2013 et ce, jusqu'en 2019. Les travaux de réhabilitation des raffineries existantes devraient permettre d'augmenter de 5 millions de tonnes/an les capacités de traitement et d'assurer largement les besoins à partir de l'an prochain. Les capacités de la raffinerie de Skikda vont être portées de 15 millions de tonnes/an à 16,5 mt/an, celle d'Alger, de 2,7 mt/ an à 3,6 mt/an et celle d'Arzew, de 2,5 à 3,75 mt/an. Les responsables de Sonatrach avaient d'ailleurs prévu qu'il y aurait encore recours aux importations pour l'année 2012. Récemment, des tensions sur le gasoil ont été enregistrées dans certaines wilayas du pays et notamment dans les régions frontalières où les «hallaba» sévissent. M. Youcef Yousfi a déclaré récemment qu'un «programme d'importation de carburants a été mis en place par Sonatrach» tout en précisant que «pour satisfaire la demande à long terme du pays, nous démarrons un programme de doublement de nos capacités avec la construction de nouvelles raffineries». Le prix «extrêmement bas» du gasoil, selon la formule de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, qui a tenté, en vain, d'augmenter le prix du gasoil (actuellement 13,70 dinars à la pompe), a favorisé une forte diésélisation du parc automobile algérien. Au détriment des énergies propres et disponibles comme le GPL.

ABSENCE DE POLITIQUE INCITATIVE AU GPL

Il n'existe pas d'effort politique pour inciter à changer le mode de consommation plutôt gaspilleur et pollueur. Les administrations publiques ne donnent guère l'exemple d'un recours aux carburants alternatifs. Des projets de réalisation de nouvelles raffineries vont permettre de mettre une offre plus importante pour satisfaire une demande nationale en hausse. Mais en termes de perspectives, si l'Algérie ne fait pas des découvertes pétrolières nouvelles substantielles, ces raffineries devront, dans 20 ans, être alimentées par des importations. Or, le pétrole continuera, selon toutes les projections, à avoir un prix soutenu sur le marché mondial alors que les prix du gaz risquent de rester bas en raison de l'explosion de la production du gaz non conventionnel. Les Etats-Unis sont déjà en situation d'être exportateurs de gaz. Il est donc «raisonnable» d'essayer de préserver la ressource pétrolière grâce à des politiques incitatives pour encourager le recours au gaz. L'autre volet qui reste peu développé malgré l'existence de l'Aprue est celui d'une rationalisation de la consommation et la chasse au gaspillage. Mais le refus persistant de déplaire en augmentant les prix du gasoil et de l'essence ne favorise pas les efforts d'aller vers le GPL carburant.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5167757

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: L'Economie Algérienne

Message par AAF 2020 »

Cession du complexe plâtrier de Fleurus : L'ex-représentant de Knauf sous mandat de dépôt
Le juge d'instruction près du pôle judiciaire d'Oran a entendu dans l'après midi de mercredi dernier quatre cadres de l'ERCO, dont un en retraite, et un ancien représentant de Knauf, l'entreprise allemande qui a acquis la plâtrerie de Hassiane Toual (ex-Fleurus). En fin d'après midi, le juge d'instruction a prononcé le mandat de dépôt contre le représentant de Knauf et la mise sous contrôle judiciaire des quatre autres cadres. Selon les avocats rencontrés sur place, l'affaire a démarré suite à une commission rogatoire allemande. Le mis en cause, celui qui a représenté Knauf lors de sa cession à l'opérateur allemand, un algérien installé depuis un bon moment en Allemagne, aurait reçu sur son compte des sommes colossales. Les avocats qui ont pu prendre connaissance d'une partie du dossier ont parlé de plusieurs virements, dont le premier est de 200.000 Euros et le second d'un montant d'un 1 million d'Euros. On parle d'autres virements de la même consistance. Signalons au passage que la plâtrerie de Hassiane Toual (ex-Fleurus) a été cédée à 8 millions d'Euros, ce qui a fait dire à ceux qui ont suivi le dossier de sa cession qu'elle a été « bradée » pour une bouchée de pain. Ajoutons que les équipements de cette entreprise, relevant de l'ERCO, ont été acquis 28 ans auparavant chez un fournisseur allemand.

Concernant les quatre cadres, ils ont été cités par l'ex-représentant de Knauf comme étant des destinataires d'une partie des sommes qui lui ont été versées sur son propre compte en Allemagne. Précisant que l'enquête a démarré en Allemagne, suite au dépôt de bilan d'une filiale de Knauf. Bien évidemment, les quatre cadres, chacun à son tour, ont expliqué au juge d'instruction la procédure de cession d'une entreprise publique à un opérateur étranger. Même étant membre du Conseil d'administration de l'entreprise mère, la décision ne leur revient pas. C'est le CPE (Conseil de Participation des Entreprises) présidé par le chef de gouvernement (ou le premier ministre) qui prend ce type de décision. C'est ce qu'a expliqué d'une manière didactique et claire, une des quatre personnes, enseignant universitaire parallèlement à son poste de responsabilité à l'ERCO, entendues par le juge d'instruction, selon les dires d'un avocat. Pour ces derniers, la mise sous contrôle judiciaire des quatre cadres est une procédure normale et encourageante pour leurs mandants. Notons que la cession de la plâtrerie a eu lieu en Mars 2006. Ce complexe de plâtre, considéré comme le plus grand de toute l'Afrique, jouissait d'une bonne santé financière. Pour preuve, nous assure un cadre de ce même complexe rencontré sur place, en 2005, il a réalisé un chiffre d'affaire de plus de 18 milliards de centimes. En 2003, ce chiffre d'affaires était de 17.8 milliards de centimes. Par ailleurs, jusqu'en 2011, les 156 travailleurs de ce complexe n'avaient pas touché les 10% du montant de la cession, décidé entre les travailleurs et les acquéreurs. Leur démarche pour empocher cet argent a duré plus de cinq ans. L'affaire a été tranchée par voie de justice, à la faveur des travailleurs, à la fin de l'an dernier. Mais on ignore si elle a connu une issue finale ou non. Ce qui est certain, c'est que l'affaire du représentant de Knauf, mis sous mandat de dépôt, risque de faire des vagues et remettre le dossier à plat. Ce dossier, géré séparément en Allemagne et en Algérie, risque de faire beaucoup de vagues.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5167765

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: L'Economie Algérienne

Message par AAF 2020 »

La production publique de ciment atteindra près de 29 millions de tonnes à l’horizon 2020
ALGER - La production des douze cimenteries, relevant du Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), avoisinant actuellement les 11,3 millions de tonnes par an, devrait atteindre près de 29 millions de tonnes à l’horizon 2020, a indiqué un responsable du groupe.

"Le programme d’investissement du groupe GICA sur 8 ans, portant notamment sur l’extension des capacités de certaines cimenteries et la réalisation de nouvelles usines, avoisine les 320 milliards de DA (plus 4 milliards de dollars)", a déclaré à l’APS Abdennour Adjtoutah, PDG du Centre d’études et de services technologiques de l’industrie des matériaux de construction (CETIM), filiale du groupe GICA.

Avec une capacité additive de 17, 5 millions de tonnes, la production du ciment du secteur public atteindra près de 29 millions de tonnes à l’horizon 2020, a-t-il ajouté en marge du 15ème Salon international du bâtiment (BATIMATEC).

Les études ont été finalisées et les avis d’appels d’offres ont été lancés pour l’augmentation de la production de certaines cimenteries, a fait savoir M. Adjtoutah selon lequel un soumissionnaire à déjà répondu pour la cimenterie de Chlef.

Les extensions concernent 6 cimenteries existantes qui sont Zahana (Mascara) pour produire 1,5 million de tonnes supplémentaires, alors que les cimenteries de Ain Kebira (Sétif), de Béni Saf (Ain Témouchent) et de Oued Sly (Chlef) devaient produire 2 millions de tonnes supplémentaires chacune, a indiqué ce responsable.

Quant à la cimenterie de Tébessa, elle devrait produire 0,5 million de tonnes supplémentaires, ce qui portera sa capacité à 1 million de tonnes annuellement, a-t-il ajouté.

Concernant la cimenterie de Meftah, sa capacité de production qui est d’un (1) million actuellement passera à 1,8 million.

M. Adjtoutah a fait savoir par ailleurs, qu’outre les extensions des capacités de production des cimenteries, il est prévu un programme de réalisation de nouvelles usines dans le sud du pays notamment à Béchar, Adrar et Tamanrasset.

Des discussions sont en cours pour réaliser une cimenterie à Djelfa dans le cadre d’un partenariat entre le groupe GICA et l’égyptien "Asec ciment", a-t-il encore déclaré.
http://www.aps.dz/#fragment-46355

Topic author
Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: L'Economie Algérienne

Message par Sifax »

L’innovation technologique, facteur essentiel de croissance économique (ministre)

L’importance de l’innovation technologique dans la croissance économique a été mise en exergue samedi à Oran lors d’une conférence animée par le ministre de la Prospective et des statistiques, M. Hamid Temmar.

La maîtrise de l’innovation technologique "est essentielle pour assurer au pays une croissance économique endogène, c’est-à-dire indépendante du marché du pétrole", a indiqué le ministre lors de cette rencontre tenue à l’Institut de développement des ressources humaines (IDRH).

"L’entreprise algérienne doit à ce titre promouvoir ses efforts dans le sens de la compétitivité internationale", a souligné M. Temmar en appuyant sa communication par la présentation de son dernier ouvrage intitulé "La transition de l’économie émergente : références théoriques, stratégies et politiques".
L’accompagnement de l’Etat pour la mise en place d’une économie efficiente a été également abordé par le ministre qui a notamment évoqué les programmes de mise à niveau des entreprises et de redéploiement de l’appareil de production.

Concernant l’investissement direct étranger (IDE), M. Temmar a particulièrement insisté sur la notion de transfert technologique à même d’assurer davantage d’efficience au processus de relance de la croissance.

Le développement des ressources humaines a été également mis en relief lors de cette rencontre qui a fait ressortir la nécessité de promouvoir la formation dans le domaine du management et de la prise de décision pour permettre aux entreprises d’être compétitives sur le terrain.

"Les changements fondamentaux intervenus dans la globalisation de l’économie" et "le développement des marchés des biens et services" ont été par ailleurs développés lors de cette rencontre tenue devant des universitaires, des chercheurs et des cadres du secteur économiques.
(APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... istre.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22012
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 2 times

Re: L'Economie Algérienne

Message par AAF 2020 »

Schneider Algérie veut s'offrir plus de parts de marché
En forte croissance, Schneider Algérie, présent dans le pays depuis 45 ans, a connu une stagnation au cours des années 2009-2010 en raison des changements dans le cadre législatif de l'investissement. Depuis, il est adapté en «se recentrant sur ce qu'il sait faire le mieux», indique son directeur général, Christophe Begat.

Schneider Electric Algérie s'apprête à donner de l'épaisseur à sa palette de produits sur le marché algérien : introduire de la vidéosurveillance et le contrôle d'accès, un outil qu'il a mis au point en partenariat avec une entreprise étrangère, mais dont la commercialisation reste tributaire d'un agrément du ministère de l'Intérieur. Christophe Begat souligne que le nouveau produit relève du sophistiqué, impossible à calquer, à imiter, à contrefaire. La contrefaçon, phénomène qui a pris de l'ampleur en Algérie, à la faveur de l'ouverture, à la hussarde, de l'économie nationale, Christophe Begat, directeur général de Schneider Algérie, en parle amplement. L'entreprise a monté un partenariat avec les douanes algériennes pour former des douaniers aux techniques de lutte contre la contrefaçon touchant les produits Schneider, révèle-t-il, avec de «bons résultats» mais aussi des «imperfections». Le DG de Schneider souligne que l'entreprise œuvre à rendre compétitifs ses produits, avec un meilleur rapport qualité/prix. Schneider Algérie réalise déjà une croissance à deux chiffres, dans un marché porteur. Mais cet élan s'est tassé en 2009-2010, la croissance a «stagné» impactée par les nouvelles dispositions sur l'investissement introduites par le LFC 2009 et par le «ralentissement de l'activité Oil and gas». Mais comme les autres sociétés étrangères, Schneider s'est adapté et la croissance a repris. Schneider Algérie «innove» et «se recentre, en même temps, sur ce qu'il sait faire le mieux», affirme Christophe Begat. Que ce soit pour la vérification de la mise en service des installations, l'audit des réseaux électriques et de l'efficacité des équipements, Schneider se maintient dans des disciplines à forte concurrence, dit-il.

UN INSTITUT DE FORMATION ACTIF

L'entreprise dispose d'un réseau composé de 40 partenaires (distributeurs, tableautiers et intégrateurs de système), un site industriel pour le montage de cellules moyenne tension SM6, un centre de distribution local, un entrepôt de 600 m2 et un institut de formation agréé par l'Etat (ISFA). La formation constitue un axe de développement important pour l'entreprise qui a crée, il y a dix ans, l'Institut Schneider Formation Algérie. Il s'agit d'un centre certifié ISO 9001 visant «l'excellence» à travers la mise en place de programmes de formation de «haut niveau», souligne notre interlocuteur. Ce centre s'inscrit dans le cadre des recommandations du gouvernement algérien quant à «la nécessité du transfert des technologies et du savoir-faire», ajoute-t-il. Ainsi, l'ISFA a formé plus d'un millier de professionnels en 2011 à travers des programmes adaptés et performants. C'est le second centre à avoir obtenu, en Algérie, l'agrément de l'Etat. Ces formations professionnelles qualifiantes s'articulent principalement autour de trois domaines de compétences de Schneider Electric : la sécurité, la distribution électrique HTA et BT et l'automatisme et contrôle industriels. Schneider Electric Algérie est implanté dans le pays depuis 45 ans. Un bureau de liaison a été créé en 1994 et la première filiale en 2002. L'entreprise emploie 200 collaborateurs et dispose d'agences régionales à Alger, Oran, Annaba, Hassi Messaoud et Sétif.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5167935
Répondre

Revenir à « Actualités en Algérie »