L'Economie Algérienne

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AAF 2020
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Contrôle fiscal : des recettes de près de 68 milliards DA en 2011 (DGI)
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ALGER - Le contrôle fiscal effectué par la Direction générale des impôts (DGI) a permis de générer un rappel de droit de près de 68 milliards DA en 2011, contre 85 milliards DA en 2010, soit une baisse de 20%, a-t-on appris dimanche auprès de la DGI.

"La situation consolidée des résultats du contrôle fiscal effectué par les vérificateurs de la DGI en 2011, a permis de constater un rappel de droit, pénalités incluses, de 67,7 milliards de DA, contre 84,7 milliards de DA en 2010", a précisé à l’APS, Abdelkader Malki, cadre à la direction des recherches et vérification auprès de la DGI.

Au cours du 1er semestre 2011, le contrôle fiscal effectué par la DGI a permis de générer des droits et pénalités de plus de 20 milliards DA. Les produits des constatations des vérifications fiscales, tous types de contrôle fiscal confondus, sont ainsi en nette baisse par rapport à l’année 2009 où le contrôle fiscal a généré 107, 5 milliards DA.

La tendance baissière observée ces deux dernières années dans les résultats du contrôle fiscal s’explique essentiellement par "la baisse des constats issus du contrôle sur pièce" et par "la baisse des droits constatés en matière de vérification comptable".

En Algérie, il existe 5 types de contrôle fiscal : le contrôle fiscal externe qui inclut la vérification comptable (VC), la vérification ponctuelle (VP) et la vérification approfondie de situation fiscale d’ensemble (VASFE), le contrôle des évaluations (CEV) qui touche essentiellement les transactions immobilières, ainsi que le contrôle interne, autrement dit le contrôle sur pièces (CSP).

Selon ce responsable, le contrôle sur pièces (CSP) qu’un chef d’inspection effectue de son bureau à partir des déclarations du contribuable et éventuellement des informations qui lui parviennent, a généré des recettes de 26 milliards DA en 2011 contre 32 milliards DA en 2010. "Le nombre de dossiers contrôlés au niveau des inspections locales en 2011 est de seulement 27.291 contre 30.000 en 2010 d’où cette diminution dans les recettes", a indiqué M. Malki.

La vérification comptable (VC) effectuée par les services de la DGI a permis de générer des droits et pénalités de l’ordre de 34 milliards DA en 2011, en baisse comparativement à 2010 où ce type de contrôle a généré 41 milliards DA de recettes. "1.444 affaires ont été contrôlées en 2011 au titre de la VC, contre 1.989 dossiers en 2010", a-t-il ajouté.

Le montant des produits des constatations des vérifications fiscales effectuées au titre de la vérification approfondie de situation fiscale d’ensemble (VASFE) n’était que de 1,6 milliard DA en 2011 pour 204 personnes contrôlées, en baisse de 4 milliards DA par rapport à 2010, a encore fait savoir ce responsable.

Pour ce qui est de la vérification ponctuelle (VP), introduite en 2011, cette nouvelle mesure a permis à la DGI de constater un rappel de droit de 1,5 milliard DA pour 590 dossiers contrôlés.

Le contrôle fiscal externe (CFE) ainsi effectué a permis de générer des droits et pénalités de plus de 37 milliards de DA. Le contrôle des évaluations (CEV), autrement dit la vérification des transactions immobilières (CEV), a permis de constater des recettes de 4,4 milliards DA pour 31.600 transactions contrôlées.
http://www.aps.dz/Controle-fiscal-des-recettes-de.html

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Message par AAF 2020 »

Industrie du papier : perspectives encourageantes à moyen terme
[quote]L’industrie nationale du papier est en perte de vitesse face aux flux des importations de papier, carton et produits chlorés.


Pendant que le gouvernement s’empêtrait dans ses querelles judiciaires autour de la reprise de Tonic Emballage, les importations gagnaient du terrain face à la production nationale, dont la part dans la couverture des besoins nationaux s’est rétrécie au fil des années comme peau de chagrin. Aujourd’hui, la valeur des importations de papier, carton et produits chlorés pèse 500 millions de dollars dans le budget de l’Etat. La demande nationale en papier et carton est estimée à 493 000 tonnes ; elle est satisfaite à hauteur de 1% par Gipec (4387 tonnes) et de 5% par Tonic Industrie (26 255 tonnes), tandis que le restant de la demande (462 358 tonnes) est couvert par les importations, soit une part de 94%. Pour ce qui est des produits chlorés, la tendance est moins décevante que ce qui est constaté dans le segment papier/carton.

En effet, la demande nationale, évaluée à 108 000 tonnes, est couverte par Gipec à hauteur de 37% (39 520 t) et d’autres opérateurs (ENIP et privés) à hauteur de 34%, soit 36 480 tonnes. Le taux de couverture des besoins nationaux en matière de produits chlorés par les importations est estimé à 29%, soit l’équivalent de 32 000 tonnes. Les perspectives de production à moyen terme, à l’horizon 2016, s’annoncent encourageantes si l’ont tient compte des prévisions d’une étude réalisée par les services du ministère de tutelle. Bien qu’elle soit en évolution permanente, la demande nationale en papier et carton, qui devrait se situer à 618 000 tonnes en 2016, sera supportée à hauteur de 31% par Gipec (194 000 t) et de 16% (100 000 t) par Tonic Industrie.

La part des importations ne devrait, à cet effet, avoisiner que 53% durant la même année de référence, soit 324 000 tonnes. La part des achats à l’étranger de produits chlorés devrait se resserrer également au profit de la production nationale pour un taux de couverture de 43% par le groupe Gipec et 20% par l’ENIP et certains autres opérateurs privés. Les importations, elles, devraient se situer à 80 000 tonnes seulement en 2016, soit 37% des parts de couverture des besoins nationaux.
Les chiffres pour 2016 tiennent compte de l’entrée en production de certaines unités ainsi que du retour de Tonic Industrie sur le marché national, absent pendant plusieurs années suite aux démêlés avec la justice de l’ancien staff dirigeant du groupe. Le gouvernement ambitionne de réduire de 50% d’ici 2016 la facture des importations, dont la valeur est estimée à 500 millions de dollars.

Au plan interne, la production nationale est portée essentiellement par les deux groupes Tonic Industrie et Gipec, lesquels se livrent une concurrence sur des segments de production et de solutions pour l’emballage liés surtout à la fabrication de matières intermédiaires pour la transformation, les produits d’emballage finis ainsi que les opérations d’impression. quote]
http://www.elwatan.com/economie/industr ... 48_111.php

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Exportations hors hydrocarbures : la tendance haussière maintenue au 1er trimestre 2012
ALGER - Les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie ont maintenu durant le premier trimestre 2012 leur tendance haussière avec 564 millions usd, contre 469 millions usd à la même période l’année écoulée, en progression de 20,26%, indiquent mardi les Douanes algériennes.

Malgré cette hausse, ces exportations restent "marginales" représentant seulement 2,85% du volume global des exportations de l’Algérie, selon les chiffres provisoires du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis) obtenus par l’APS.

Les principaux produits exportés sont constitués essentiellement de dérivés des hydrocarbures et de produits agroalimentaires. Il s’agit notamment du phosphate de calcium, qui a connu une hausse de 64,74% pour atteindre 41,68 millions usd lors des trois premiers mois 2012 contre 25,30 millions usd à la même période en 2011, précise le Cnis.

D’autres produits exportés ont également enregistré d’importantes hausses, tels que les ammoniacs (+27,7%), totalisant 92,2 millions usd contre 72,2 millions, les pneumatiques en caoutchouc (+42,2%), soit près de 4 millions usd. Les peaux tannées, qui ont enrichi récemment les exportations algériennes, ont augmenté de 6,7% pour un montant de 3,81 millions usd, ajoute-t-on de même source.

Les exportations des eaux y compris les eaux minérales se sont également améliorées de plus de 6%, soit 5,63 millions usd. Par ailleurs, le Cnis relève une baisse d’autres produits exportés, il s’agit notamment des huiles et produits provenant de la distillation des goudrons, qui malgré une chute de près de 35%, ont totalisé 151,4 millions usd durant le premier trimestre de l’année en cours.

Il est à signaler que les huiles et produits provenant de la distillation des goudrons représentent la part la plus importante du total des exportations hors hydrocarbures, avec une part de 26,85%. Les exportation de zinc sous forme brute ont chuté de plus de 50%, passant de 7,91 millions usd à 3,95 millions usd, ainsi que celles de l’hydrogène et gaz rares qui sont passées de 10,43 millions usd à 7,07 millions usd, en baisse de 32,2%, durant la période de référence, précise le Cnis.

Après des hausses enregistrées l’année dernière, le sucre et les dattes ont baissé au 1er trimestre 2012. Le sucre a chuté de 26,47%, passant de 25,9 millions usd à 19,08 millions usd et les dattes avec -9,3% ont totalisé 5,32 millions usd.

L’Algérie n’étant pas un pays producteur de sucre, la matière première est donc totalement importée par des opérateurs privés qui la transforment et la commercialisent à l’étranger.

En 2011, les exportations hors hydrocarbures du pays ont atteint 2,15 milliards usd, en progression de 41%, par rapport à 2010, année durant laquelle elles ont connu une "importante" hausse de 52% (1,52 md usd).

Les principaux produits exportés sont essentiellement des dérivés des hydrocarbures et de produits agroalimentaires. Il s’agit notamment des huiles et produits provenant de la distillation des goudrons, qui ont enregistré une hausse de 66,82% (931,58 millions usd), les ammoniacs (+91,38%), totalisant 375 millions usd et les alcools acycliques (+51,23%), soit 41,77 millions usd.

Les produits agroalimentaires exportés ont concerné en 2011 le sucre (+16,54%) et les dattes (+2,69%). Les peaux tannées, nouveau produit hors hydrocarbures exporté, ont bondi de 77,31% en 2011.
http://www.aps.dz/Exportations-hors-hyd ... 43850.html

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Placement des réserves de change de l’Algérie : les limites d’une gestion à court terme
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En mal de liquidités, le Fonds monétaire international (FMI) en appelle aux contributions des Etats membres afin d’augmenter ses ressources.


Celui-ci compte sur les apports de pays disposant d’importantes réserves de change, à l’image de la Chine ou encore de l’Arabie Saoudite, pour augmenter la dotation de son mécanisme anticrise. Avec ses 182 milliards de dollars de réserves de change, l’Algérie intéresse le Fonds, lequel n’a pas hésité mettre en avant ses indicateurs macroéconomiques positifs. On y voyait les signes avant-coureurs d’une sollicitation, comme en 2009, de l’institution de Bretton Woods envers l’Algérie afin de prendre part à une levée de fonds. Sollicitation confirmée hier, à partir de Washington, par le ministre des Finances, Karim Djoudi. L’argentier du pays a ainsi déclaré à l’agence de presse APS que «l’Algérie allait étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera proposée dans les détails».

S’il est clair que tout pays se doit légitimement et souverainement d’examiner sérieusement toute opportunité de placement de ses ressources aux conditions les plus favorables, la position des autorités monétaires souffrent de quelques ambiguïtés. Le fait est que Karim Djoudi, qui a avancé l’alibi de «la gestion prudente des réserves de changes», a évoqué, en plus de la préservation du nominal et de la couverture des risques de change, la liquidité des placements et leur rémunération. Ce qui donne déjà un avant-goût de la réponse négative au FMI. Aussi, voir le ministre des Finances déclarer que l’Algérie rendra sa réponse d’ici la prochaine assemblée annuelle des institutions de Bretton Woods, c’est-à-dire dans 6 mois, laisse présager une réédition du scénario de 2009 où, après moult tergiversations et polémiques autour de sa participation dans l’allocation de DTS, l’Algérie a choisi de dire non.

Le refus de l’Algérie d’augmenter ses contributions au FMI et, par ricochet, son influence dans l’institution de Bretton Woods et loin de recevoir l’assentiment des experts. L’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abderrahamne Hadj Nacer, y voit l’absence totale de bon sens politique et surtout de vision ; il estime que si l’Algérie compte actuellement sur sa présence parmi les membres du comité monétaire et financier et du comité de développement pour maintenir une certaine influence au sein du Fonds, elle n’est pas à l’abri d’un retournement de situation. Il explique que les différentes levées de fonds opérées par le FMI modifient l’équilibre de répartition du capital et, par voie de conséquence, des droits de vote.
Aussi, le refus systématique des Algériens de contribuer aux emprunts pourrait réduire considérablement leur droit de cité auprès de leurs partenaires.

M. Hadj Nacer qualifie la administration des réserves de change par le ministère des Finances et la Banque d’Algérie de «gestion de court terme». Il met à l’index le souci des autorités algériennes de disposer avant tout de liquidités permettant de couvrir trois années d’importations. Ceci reflète, selon lui, un manque de confiance envers ses partenaires, ou plutôt une peur viscérale du lendemain. Or, conclut l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, ceci ne peut en aucun cas protéger notre pays d’un retournement prolongé du marché pétrolier ; bien au contraire, il pourrait être assujetti à des institutions où il n’aura aucune voix au chapitre.
http://www.elwatan.com/economie/placeme ... 48_111.php
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Message par l'adjudant/chef »

Les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie restent marginales

En dehors des hydrocarbures et des produits dérivés du pétrole, les exportations algériennes restent très marginales. Durant le premier trimestre 2012, les exportations hors hydrocarbures ont augmenté de 20,26 % pour atteindre 564 millions de dollars, contre 469 millions de dollars (USD) à la même période de l’année écoulée, a indiqué ce mardi 24 avril le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des douanes. Ces exportations restent « marginales » représentant seulement 2,85 % du volume global des exportations de l’Algérie.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 20459.html
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Re: Economie de l'Algérie et IDE

Message par Madjid-wahran »


Le FMI demande un prêt à l’Algérie

L’Algérie a été sollicitée par le Fond Monétaire International pour qu’elle contribue dans le renforcement des capacités de prêt de cette institution financière internationale dans un contexte d’incertitude économique mondiale. La demande a été faite par le FMI à l’Algérie en tant que pays doté d’excédents financiers pour accroître les ressources de l’institution de Bretton Woods afin de lui permettre d’accorder des prêts aux pays qui en ont besoin. Quant à la réponse qui sera donnée, l’Algérie va étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera proposée dans les détails. En effet, l’Algérie a besoin de savoir si le FMI envisage de réaliser cette opération de renforcement de ses capacités financières à partir de demandes de prêts ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement qu’il compte proposer. C’est à partir de ces conditions que l’Algérie donnera la réponse. Pour le moment, l’Algérie ne dispose pas encore des éléments relatifs aux conditions de cette initiative proposée par le FMI. Quant au délai auquel l’Algérie fera connaître sa position à cette demande, le ministère des finances a avancé qu’elle le fera avant la tenue de la prochaine assemblée annuelle du FMI et de la Banque Mondiale qui aura lieu en octobre prochain à Tokyo au Japon.
http://www.reflexiondz.net/Le-FMI-deman ... 17398.html
« Les chrétiens vont au Vatican, les musulmans à la Mecque et les révolutionnaires à Alger. » Amilcar Cabral

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Message par AAF 2020 »

Démantèlement tarifaire avec l’UE:L’Algérie découvre le bilan désastreux de sa politique
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Le démantèlement tarifaire a eu pour conséquence une perte de recettes pour le Trésor de 3 milliards de dollars.


L’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne illustre une gestion maladroite d’un dossier sensible qui, pourtant, risque d’hypothéquer l’avenir des entreprises locales. Entré en vigueur en septembre 2005, le processus de démantèlement tarifaire a «sensiblement creusé les équilibres des échanges commerciaux hors hydrocarbures», a souligné hier Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, lors d’une réunion de la commission mixte algéro-allemande. Entre 2005 et 2011, les pays membres de l’UE ont exporté vers l’Algérie pour près de 100 milliards de dollars de biens et services alors que les exportations algériennes hors hydrocarbures vers le marché européen n’ont pas totalisé 5 milliards de dollars durant la même période, a-t-il rappelé dans son discours devant des hommes d’affaires allemands.

Pour le ministre, cette situation s’explique «par les difficultés réglementaires auxquelles sont confrontées les entreprises algériennes pour l’accès au marché européen, mais aussi et surtout par le degré encore insuffisant de la productivité et de la compétitivité de ces mêmes entreprises». Même constat pour les échanges agricoles. «Sur les 17 contingents tarifaires au profit des produits algériens, 11 ont connu une consommation nulle et 6 une utilisation symbolique alors que sur les 80 contingents arrêtés pour les produits européens, 52 ont été totalement épuisés et le reste consommé à des niveaux appréciables», a souligné M. Benmeradi.

Au final, le démantèlement tarifaire a eu pour conséquence une perte de recettes pour le Trésor de 3 milliards de dollars, a encore fait savoir le ministre. L’Algérie aurait payé encore cher sa politique si elle n’avait pas procédé au gel du démantèlement tarifaire en septembre 2010. «Une simulation constante des exportations en provenance des pays membres de l’UE aboutirait, de l’aveu de M. Benmeradi, à une perte additionnelle de 8,5 milliards de dollars pour le Trésor public sur la période allant de 2010 à 2017.»
Toujours d’après le ministre, le démantèlement tarifaire, qui a atteint près de 80%, «suscite déjà de graves préoccupations sur le devenir de l’économie algérienne». «De nombreuses entreprises n’arrivent pas à soutenir la concurrence sur le marché local avec les produits européens importés sans taxes et sont menacées de disparition.

Pour leur part, les investisseurs étrangers hors Union européenne sont découragés car, en dépit des avantages en matière de production (notamment le coût de la main-d’œuvre et de l’énergie), la compétition leur serait difficile face à des produits fabriqués par des entreprises européennes de haute performance et dans un environnement parfaitement adapté», a déploré le ministre. Dans ce cas, l’avenir demeure sombre. «Devant cette situation, le gouvernement est de plus en plus interpellé par les opérateurs économiques quant à leur survie. Il voit enfin surgir des risques sérieux sur la viabilité de ses efforts de modernisation de l’économie nationale avec, de surcroît, les perspectives d’épuisement de la rente des hydrocarbures dans quelques décennies seulement», a-t-il dit.

Avant la signature de l’Accord d’association en 2002, plusieurs observateurs et experts avaient mis en garde les autorités quant aux risques d’adhésion à une zone de libre-échange avant d’entamer les réformes structurelles nécessaires au passage de l’économie nationale vers une économie productive.
Des observateurs soutenaient que la ratification de l’accord répondait davantage à des considérations politiques qu’économiques.
Ce n’est qu’après avoir découvert les dégâts d’un tel processus que le gouvernement a réagi, sous la pression des opérateurs économiques algériens. En 2010, il a soumis une série de propositions pour le report de la date de création d’une zone de libre-échange avec l’UE à 2020 au lieu de 2017, comme prévu dans l’accord paraphé.
http://www.elwatan.com/economie/l-alger ... 47_111.php

Frédjat
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Message par Frédjat »

Bsoir

C'est pas à l'Algérie d'aide les européennes de sortir de leur crisse

philipides7
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Re: L'Economie Algérienne

Message par philipides7 »

"Ceci reflète, selon lui, un manque de confiance envers ses partenaires"

J'aimerais bien qu'il nous dise Hadj Nacer , où étaient-ils "nos partenaires" dans les années 90 , lorsque nous subissions seuls les affres du terrorisme aggravé par une crise économique et une intervention du FMi qui brusquement a mis et sans préavis aucun à la rue des centaines de milliers de travailleurs. Ils étaient où ces "partenaires" lorsque nous avion besoin entre autre de matériel militaire pour combattre les Haloufs ? Et avant cela même ils étaient où nos" partenaire"s après 88 , lorsque l'Algérie mener la première expérience de pluralisme politique dans le monde arabe, 20 avant le "printemps arabe" qui se révéla malheureuse , en même temps qu'une crise économique aiguë, dans laquelle ses "partenaires" l'ont laissé ce débattre . Le Fis n'aurait jamais fait un score aussi écrasant nonobstant les fraudes et les pressions auquel il s'est adonné sans la situation économique et sociale qui était particulièrement délicate ces années là et pour laquelle aucun de "nos partenaires" n'a levé le petit doigt , bien au contraire.

J'aimerais bien que ceux qui veulent jouer l'argent du peuple à la bourse nous parle des centaines de milliards de $ perdus par les pays du Golf lors de la crise financière de 2008... Les réserves de change ne nous protégerons surement pas d'une diminution drastique des cours des hydrocarbures qui irait au delà de cinq ans , mais 5 ans de "protection" , c'est déjà pas mal , c'est mieux que quelques mois ...

Les réserves de changes sont un outil de sécurité national , encore plus importantes que les la S300, les Su-30 et tout le reste...

Ce qui me fait horreur chez beaucoup de nos "experts" et "chefs d'entreprises", c'est l'ardeur qu'il mettent à défendre les intérêts de "nos partenaires". J'ai notamment jamais vu dans un pays, des entrepreneurs locaux qui s'élèvent contre une loi qui oblige les étrangers à s'associer à entrepreneur local pour investir , le FCE lui l'a fait ...

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Re: L'Economie Algérienne

Message par Firdaous »

philipides7 a écrit : J'ai notamment jamais vu dans un pays, des entrepreneurs locaux qui s'élèvent contre une loi qui oblige les étrangers à s'associer à entrepreneur local pour investir , le FCE lui l'a fait ...
Ah bon, ils ont carrément fait ça, t'es sérieux ? :koi:

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Re: L'Economie Algérienne

Message par philipides7 »

Firdaous a écrit :
philipides7 a écrit : J'ai notamment jamais vu dans un pays, des entrepreneurs locaux qui s'élèvent contre une loi qui oblige les étrangers à s'associer à entrepreneur local pour investir , le FCE lui l'a fait ...
Ah bon, ils ont carrément fait ça, t'es sérieux ? :koi:
J'aurais adorais, mon ami, que ce soit une blague , car c'est vrai ça y ressemble fortement. En fait les chancelleries de "nos partenaires" n'ont même pas besoin de service pour faire du Lobbying pour leur entreprises ce qui serait de bonne guerre , le FCE s'en charge à merveille..

Economie: Le FCE appelle à l’abandon de la règle 49/51%

http://www.presse-dz.com/info-algerie/2 ... -cent.html


Benmeradi indépendamment du ridule dont il s'est couvert dans l'affaire Renault leur a répondu très justement :

Algérie, Benmeradi critique les positions du FCE sur la règle du 51/49 sur les IDE


http://www.maghrebemergent.info/politiq ... s-ide.html

Firdaous
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Re: L'Economie Algérienne

Message par Firdaous »

Merci de la réponse, désormais quand je verrais les raclures du FCE se plaindre du régime, je me réjouira de leurs lamentations en me disant je suis rassuré sur notre régime malgrès ses nombreuses tares. Je me dirais que tout n'est pas aussi pourri finalement. Heureusement que ces gens n'ont pas le pouvoir du medef en france, sinon on serait cuit. Quelle bande de khoubattas. Pas étonné quand on se rappelle de la position ehonté d'un de leurs membres qui est soit disant proprio d'une ligne d'avion commercial, et à qui on a reproché de desservir l'état hébreux. Il avait répondu traîtreusement que sa société était une société de droit français, ce qui ne l'empêche pas de siéger au sein du FCE au lieu d'aller traîner au MEDEF. Vas y comprendre quelque chose. J'éspère qu'un jour on verra un patronat digne de ce nom, c'est pas demain la veille avec de telles canailles.

Firdaous
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Re: Economie de l'Algérie et IDE

Message par Firdaous »

http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 20487.html

Il réalisera deux nouvelles cimenteries avec le groupe privé algérien


Investissements étrangers : Ahmed Ouyahia réhabilite le français Lafarge


Katia Mehdi



Après avoir été malmené pendant plusieurs années à cause du dossier Orascom Cement, le français Lafarge semble revenir dans les bonnes grâces du gouvernement algérien. Le groupe privé algérien de matériaux de construction Sagremac vient de défaire son accord avec le saoudien Swicorp pour s’associer avec le cimentier dans un grand projet : la réalisation de deux cimenteries à Biskra et Oum El Bouaghi, d’une capacité totale de quatre millions de tonnes par an.

Selon des documents officiels obtenus par TSA (voir image), le premier ministre Ahmed Ouyahia a donné, le 5 avril, une suite favorable à la requête présentée par Sagremac pour la conclusion d’un avenant à la convention conclue avec l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) pour modifier l’actionnariat de la cimenterie de Biskra, en raison de « l’évolution négative de ses relations avec Swicorp ».






« S’agissant d’un changement de partenariat extérieur, qui est du ressort du promoteur du projet, et dans la mesure où cette nouvelle association respectera les clauses législatives pertinentes en vigueur, j’ai l’honneur de vous charger d’indiquer à M. Le directeur général de l’Andi que cette agence est autorisée à conclure l’avenant sollicité par la société Sagremac », écrit Ouyahia dans une correspondance adressée à Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement. Le Premier ministre a expliqué dans sa lettre qu’il a été saisi par Sogremac d’un recours « en sa capacité de Président du Conseil national de l’investissement (CNI) ».

Sagremac a saisi Ahmed Ouyahia le 31 mars. Dans sa lettre, le groupe privé justifieson divorce d’avec Swicorp « par les propos injurieux tenus par le groupe envers notre pays ». Aucun autre détail sur ces propos n’a été mentionné dans la correspondance signée par le gérant de la société. Contacté par TSA, le gérant de Sagremac a refusé de donner des explications.[/b]


Sogremac prend 51 % du capital de la cimenterie Lafarge d’Oum El Bouaghi

En échange de son entrée dans le capital de la cimenterie de Biskra, Lafarge a accepté de céder à son partenaire algérien 51 % de la cimenterie qu’il devait réaliser en partenariat avec le groupe public GICA à Sigus, près d’Oum El Bouaghi. « Dans notre stratégie de partenariat avec Lafarge, nous avons exigé que leur participation dans notre société soit conditionnée par notre introduction dans leur projet de réalisation de la cimenterie localisée à Sigus en détenant 51 % du capital de cette dernière », écrit le gérant de Sagremac. Ce dernier précise dans sa correspondance que le nouveau partenaire est bien le groupe Lafarge de droit français et non ACC, la filiale algérienne du géant mondial des matériaux de construction.

Dans sa lettre à Ouyahia, le gérant de Sagremac ne tarit pas d’éloges envers son nouveau partenaire, « leader mondial dans le domaine des matériaux de construction qui dispose d’une capacité technique, humaine et financière à même de contribuer à la réussite de ce projet ». « Nous constatons, par ailleurs et en toute objectivité, que le groupe Lafarge a démontré sa volonté à poursuivre l’investissement, à "algérianniser" la main‑d’œuvre et l’encadrement, au développement de la filière des matériaux de construction et à la promotion de coopérations dans le secteur avec des secteurs privés et publics algériens », écrit‑il.

La démarche de Sagremac lui a permis de gagner une participation majoritaire dans la cimenterie de Sigus et de se retrouver avec deux projets de cimenterie à réaliser. Lafarge a lui aussi conclu une bonne affaire en obtenant une participation dans la cimenterie de Biskra qui lui permettra de renforcer sa position sur le marché algérien. Avec la bénédiction du Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Est ce qu'elle vous parait crédible cette affaire de propos injurieux ou alors sa vous semble un faux prétexte inventé pour justifier un tel choix ? En tout cas moi j'ai du mal a apporter du crédit. Elle est cheloud cette affaire. Sa m'a l'air de ressembler à une gueguerre entre pro-saoud et pro-fafa.
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foxbat250
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Re: L'Economie Algérienne

Message par foxbat250 »

philipides7 a écrit : Les réserves de changes sont un outil de sécurité national , encore plus importantes que les la S300, les Su-30 et tout le reste...

Ce qui me fait horreur chez beaucoup de nos "experts" et "chefs d'entreprises", c'est l'ardeur qu'il mettent à défendre les intérêts de "nos partenaires". J'ai notamment jamais vu dans un pays, des entrepreneurs locaux qui s'élèvent contre une loi qui oblige les étrangers à s'associer à entrepreneur local pour investir , le FCE lui l'a fait ...
+1000

L’aigle parlait toujours de l’idée “après moi le déluge” bah ce caractère ne se limite pas qu’a boutef ou a chadli mais a tas de gens en Algérie…! Y compris les patrons du FCE..etc ! Chacun cherche son intérêt personnel ou de son clan, sa tribu… ou du moins de ses idées..! Heureusement pas tous..sinon c’est le bordel.

Au fait, on est prêt à s’allier avec le diable pour arriver à nos fins…pourvu que l’autre ait tort et que moi j’ai raison…ou pour que je gagne plus! C’est une caractéristique … !
Le fait que les prix des aliments de base flambent en est une preuve qui va au-delà du point de vue du FCE !

A l’ere ou l’Europe et d’autre nations et peuples s’unissent, chez nous on parle de fédéralisme….et j’en passe ! Juste par ce qu’on se croit plus intelligent (un taux de réussite au bac assez élevé..dixit: il se reconnaitra) et qu’on oublie l’intérêt de cette Algérie…pourtant on se vante d’être musulman..

La réserve est considérée par certains élites et par pas mal de gens comme étant une « touiza ou wzi3a chez d'autres » et qu’il faut qu’on se la partage à cause du chômage…: je veux ma part du pétrole... Les gens qui prêchent l’idée, le savent très bien, mais non, on s’en fou de ce qui va suivre, pourvu que l’autre camp baisse son froc… typique!
Et le plus grand tort c’est qu’on se compare à des « peuples » qui n’ont pas les mêmes mœurs que nous…

Ce qui m’inquiète le plus en Algérie c’est ce cercle vicieux état/peuple …certains vont dire que c’est la faute à l’état : mais l’état c’est déjà le peuple…tout le peuple! :nono: (je ne cherche pas a blanchir qui que se soit)
Dernière modification par foxbat250 le 28 avril 2012, 12:31, modifié 1 fois.

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Re: L'Economie Algérienne

Message par Sifax »

Firdaous a écrit :
philipides7 a écrit : J'ai notamment jamais vu dans un pays, des entrepreneurs locaux qui s'élèvent contre une loi qui oblige les étrangers à s'associer à entrepreneur local pour investir , le FCE lui l'a fait ...
Ah bon, ils ont carrément fait ça, t'es sérieux ? :koi:
Certains ont d'abord demandé qu'elle soit plus flexible. Après les évènements régionaux qu'on connais, le régime étant plus sensible aux "autres": certains du patronat n'ont pas hésité a remettre en cause ladite loi et demander son annulation.

Personnellement je pense que c'est l'une des meilleures lois économiques de l'Algérie depuis l’indépendance. Mais il faut qu'elle soit un peu "adouci" et "négocié" avec les intéressé, et il faut qu'elle "s’adapte" aux réalités du terrains.

L'Algérie stratégiquement se trouve dans un monde en concurrence acharné, avec les autres pays d’Afrique du nord, du moyen orient, de l’Europe de l'Est et de tout les pays émergents en général. Dont la plupart offrent des avantages qui s'apparente à la "prostitution économique" du moins à la concurrence déloyale. Qui choisira l'Algérie pour autre chose que faire du profit? Sommes nous condamné a des Orascom et Renaultfantasme comme partenaires?

De l'autre coté il y a des grandes entreprises ou multinationales qui malgré leurs tailles et leurs conquêtes planétaires sont très fermées surtout à l'idée d'ouvrir leurs capital.

Une certaine perception de l'économie dirigée, tout étatique (où l'état sera toujours là pour négocier avec Mercedes ou EADS et puis il dira "regarder EADS a accepté la règle") nous conduira à l'échec. L'ouverture au privé et la libre entreprise sont très rancunières, si nous les ignorons aujourd'hui, nous parlerons encore dans 30 ans de comment démarrer économiquement. Donc le fait que l'état a réussi quelques projets de partenariat remarquables n'est pas un argument mais est justement la preuve que cette formule n'est pas facile a appliqué pour l'entreprise lambda. Et puis avons nous des entreprises qui aurons la carrure de négocier des participations avec des Toshiba, Microsoft, Exxon, Toyota, Acer, Boeing, Finmeccanica, Nokia et autres géants? L'état propose le FNI comme bras financier pour accompagner ces entreprises. Y aura t il pas des conflits d’intérêts? Un FNI pourra t il être partenaire de Renault, Volkswagen et Huyndai à la fois?
-->Cette lois ne pourra qu’être modifier et améliorer.

C'est pour tout cela que ma position c'est:
1- Il est hors de question de parler de la remise en cause de cette lois des 49/51. Le marché algérien (étant vierge) n'est pas à vendre gratuitement (Je raconte quoi? il est déjà vendu aux importateurs)
2- Les lois "parachutées" selon les sauts d'humeurs des technocrates, des fakhamatouhoum au meilleur des cas, (des politiciens ou idéologues qui fantasment sur des bêtises économiques d'un siècle révolu au pire) déconnectées des réalités économiques sur le terrain sont vouées à l'échec. Prendre en compte l'avis des intéressés (le patronat) est inévitable. Il faudra donc revoir et adoucir cette lois, la négocier avec le patronat et prendre en compte l'avis d’éventuels investisseurs étrangers.
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