SONATRACH

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numidia
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Re: SONATRACH

Message par numidia »

en théorie c'est une excellente chose que d'avoir une raffinerie, bien entendu
absolument logique
déjà maîtrise de la prospection, extraction, production et vente du produit brut
il manquait la phase transformation en "produits finis"

aussi en ce qui concerne cet achat j'espère que l'investissement sera une excellente chose en vrai en plus du théorique
dans tout ce mic-mac médiatique on constate à nouveau notre grande difficulté à faire de la comm et asseoir notre position
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KHAYBAR
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malikos
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Re: SONATRACH

Message par malikos »

L’ex-DG de Schlumberger North Africa : «N’achetez pas la raffinerie d’Augusta !»
mai 23, 2018 - 12:59 Lyes Khaldoun 15 Commentaires
Sonatrach, raffinerie, Augusta,
Abdelmoumen Ould-Kaddour, PDG de Sonatrach. New Press
Par Hocine-Nasser Bouabsa(*) – Le peuple algérien est-il condamné à être éternellement le dindon de la farce ? Une autoroute qui coûtera en final 25 milliards de dollars, alors qu’elle n’aurait jamais dû dépasser 5 milliards d’euros (si on prend comme référence le prix moyen allemand de 5 millions d’euros par kilomètre, pour une qualité supérieure). Ajoutez à cela les affaires ArcelorMittal, Lafarge, Haliburton, Total, BRC, qui ne sont que la partie visible de l’iceberg de la corruption et la dilapidation criminelles des deniers publics de la nation algérienne.



L’encre qui a coulé pour dénoncer ces crimes qui minent la sécurité du peuple et de l’Etat algériens n’est pas encore sèche et voilà que surgissent à l’horizon les prémices d’un nouveau scandale dont les acteurs nous ont tellement habitués à la gabegie que le contraire nous aurait surpris. Il s’agit bien sûr de l’affaire de la raffinerie italienne Esso, que Sonatrach serait en train d’acquérir de l’américain ExxonMobil. Le PDG du molosse public n’a pas trouvé mieux que de parler d’affaire du siècle ! Possible. Mais certainement pas pour l’Algérie. Pour ExxonMobil très probablement. En effet, la major américaine essaye depuis plusieurs années de se débarrasser de sa plus grande raffinerie européenne à Augusta sans qu’elle puisse lui trouver un repreneur en raison des facteurs suivants :

1- la demande des carburants en Europe – où il y une surcapacité dans les sites de production – stagne depuis longtemps ;

2- la raffinerie Esso en Sicile est vétuste, car construite déjà en 1949. Les investissements de sa rénovation ont été dérisoires, les dix dernières années. Ce qui est normal lorsqu’un propriétaire veut se débarrasser d’un passif problématique ;

3- la région où se trouve la raffinerie est un no-go pour les investisseurs, puisque très polluée, donc à éviter. Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics italiens s’attèlent, d’ailleurs, à réduire la concentration des industries pétrochimiques et mettent le forcing sur les propriétaires des usines ;

4- la pollution est tellement désastreuse que l’opinion publique est très remontée contre les raffineries (il n’y a pas seulement que la raffinerie Esso) et réclame leur fermeture. C’est ce qui a fait réagir en juillet 2017 le procureur de Syracuse, qui a fait sceller temporairement la raffinerie en question et a ordonné à son management de lui fournir un calendrier précis et détaillé des mesures qu’il compte entreprendre pour réduire de manière significative les émissions toxiques ;

5- les ramifications entre les syndicats et la mafia causent un facteur de coût supplémentaire non négligeable au détriment de la rentabilité ;

6- beaucoup d’acteurs majeurs du raffinage, comme ExxonMobil et Total, ont décidé de délocaliser leurs activités en dehors de l’Europe.

En prenant en considération tous ces paramètres, il est très probable qu’ExxonMobil soit prêt à offrir gratuitement le site à tout preneur sérieux qui prendrait aussi le passif lourd et incertain des conséquences de la pollution de l’environnement. Déclarer dans ce contexte que Sonatrach a réalisé «l’affaire du siècle» est plus qu’une aberration. C’est un mensonge !

La rapidité avec laquelle le patron de Sonatrach s’est engagé dans cette affaire soulève beaucoup de questions. D’autant plus que les acquisitions de ce gabarit sont le résultat de longues et difficiles négociations, pendant lesquelles l’acquéreur essaye de tirer le maximum d’avantages du vendeur, des pouvoirs publics et des syndicats. Que M. Ould-Kaddour nous montre son trophée, études et chiffres détaillés à l’appui ! Des sources affirment même que la partie algérienne était tellement pressée que la maire d’Augusta a publiquement exprimé sa surprise et sa consternation concernant la légèreté des négociateurs de Sonatrach. Ceci confirme l’esprit du bricolage dans lequel Sonatrach a été enfermé depuis 20 ans. Dans un secteur névralgique et stratégique comme celui de l’énergie, on ne change pas de caps et de chefs toutes les 24 heures.

Sans rentrer dans les détails des chiffres de rentabilité, que la grande majorité des spécialistes ont jugés irréalisables, les points suivants contredisent les déclarations du PDG de Sonatrach quant à la pertinence de son projet d’acquisition :

1- Le premier et le plus important concerne l’aspect de la défense et la sécurité nationales, car, en cas de guerre ou de conflit, il est clair qu’une raffinerie sur le territoire national assurera mieux la continuité de l’approvisionnement de la population, de l’ANP et des forces de sécurité en carburants ;

2- Avec ses 70 ans, la raffinerie Esso est en fin de cycle. Des sources affirment qu’elle doit fermer définitivement dans onze ans. Et que fera Sonatrach après ?

3- La construction d’une nouvelle raffinerie en Algérie aura un impact positif sur l’emploi local direct et indirect pour une durée d’au moins 50 ans. Une telle usine sera relativement plus profitable en raison des coûts locaux plus compétitifs que ceux d’Italie ;

4- Tout le monde sait que dans la chaîne de création des valeurs, il est plus préférable de transformer localement les matières brutes pour vendre des produits finis localement ou les exporter ;

5- Le Trésor public algérien profitera des impôts que génèreront les opérations d’une nouvelle raffinerie construite en Algérie. Ce qui ne sera pas le cas avec la raffinerie Esso en Sicile qui paiera ses impôts en Italie et non en Algérie.

Le peuple et l’Etat algériens n’ont aucun intérêt dans l’acquisition de cette raffinerie. Ils doivent stopper cette aventure à son début, au lieu de se laisser embarquer sur un bateau dont le commandant de bord ignore même la destination.

H.-N. B.
(*) PhD, ex-directeur général, Schlumberger North Africa
https://www.algeriepatriotique.com/2018 ... -daugusta/

MG-42
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Re: SONATRACH

Message par MG-42 »

Je poste qu'une partie de l'article:

Sans entrer dans les détails, et sur la base d'analyses comparatives quantitatives sérieuses, on peut affirmer que la direction générale de Sonatrach a effectué un investissement intelligent et a priori positif, nonobstant les résultats de l'exploitation de cet investissement.

Ceci apparaît à travers l’analyse détaillée des 47 raffineries fermées depuis 2008 dans le monde (étude UBS/ Valero), d’une capacité moyenne de 70 000 à 200 000 bbl/d (contre 190 000 baril/jour pour Augusta), et dont 5 raffineries aux Etats-Unis (2008-2009), dont 2 pour Exxon en 2012 (Fawley UK et Trecate /Italie, etc). Ainsi, pour l’Algérie, avec l’acquisition de la raffinerie d’Augusta, le management actuel de Sonatrach a réalisé un bon investissement à l’étranger, mais qu’il doit préserver par un management rigoureux de la phase future d’exploitation.

- Aspect exploitation : la participation au conseil d’administration de la raffinerie Augusta constitue un minimum, mais rien devant l’essentiel, lequel, outre la phase investissement, se situe surtout dans la phase future (2019-2025 ou 2030), dite d’exploitation.
L’entreprise nationale Sonatrach devrait occuper les postes et/ou maîtriser les activités suivantes : DGA, programmation de l’exploitation (programmation linéaire, approvisionnement), finances (acquisitions, analyse rentabilité), approvisionnements, dont intrants pétroliers, commercialisation, opérations.

- Recommandations : il faut faire confiance aux managers nationaux, ainsi qu’au management de Sonatrach, engagés dans une politique de rupture avec un passé stérilisant, passif, terriblement malhonnête et indigne de la nation algérienne. Il faut préparer la rupture organique et structurelle avec un passé hexadécimal totalement inefficace et incompétent.
Seule la rupture temporelle, plus la confiance envers nos jeunes, nous préservera des conséquences de la mort subite des vieilles choses et des idées surannées.

- Conclusions sur l’étape 2019-2025 : Augusta constituerait un investissement intelligent à moindre risque, mais le diable est dans le détail, dans l’exploitation, et comment transformer le gain en free cash flow intertemporel. Comment ? Par une politique rigoureuse de gestion de l’exploitation.
Dr Ali Kefaifi
http://www.elwatan.com/economie/raffine ... 29_111.php
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sadral
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Message par sadral »



Rachat d’une raffinerie en Italie : les nouveaux arguments du management de Sonatrach
https://www.tsa-algerie.com/rachat-dune ... sonatrach/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Message par sadral »

Projet de raffinerie de Hassi Messaoud: ouverture des plis des offres la semaine prochaine

L'opération d'ouverture des plis des offres pour la réalisation du projet de raffinerie de Hassi Messaoud (Ouargla) est prévue pour la semaine prochaine, a indiqué mercredi à Alger le P-dg du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour.

Une quinzaine de compagnies ont soumis des offres depuis le lancement de l’appel d’offres pour la réalisation de ce projet d'une capacité de production de 5 millions de tonnes/an, a déclaré M. Ould Kaddour en marge d’une conférence de presse sur le bilan d'activités trimestriel de Sonatrach et sa stratégie de raffinage.

"Il y a une quinzaine d’entreprises qui souhaitent réaliser la raffinerie de Hassi Messaoud, et j’espère que le choix sera fait d’ici la fin de l’année 2018 ou début 2019", a-t-il ajouté.

Pour rappel, les capacités de production des carburants seront augmentées à la faveur de l'extension et du réaménagement de la raffinerie de Baraki (Alger) qui devrait entrer en service en octobre 2018 et de la réalisation de deux nouvelles raffineries à Hassi Messaoud (Ouargla) et à Tiaret lesquelles entreront en service en 2021.

Avec la mise en œuvre de ces raffineries, les capacités nationales de raffinage de pétrole devraient atteindre 40 millions de tonnes/an.

Ce programme permettra de répondre à la hausse de la demande nationale de produits pétroliers, sachant que celle en carburants a augmenté de 7% en moyenne annuelle au cours des 10 dernières années.

Cette importante progression s'explique par l'augmentation de la taille du parc automobile national, l'amélioration du niveau de vie et les prix bas des carburants.
http://www.aps.dz/economie/74414-projet ... -prochaine
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Message par sadral »

Discussions soutenues entre Sonatrach et Exxon Mobil

Le gisement de pétrole de Hassi-Messaoud a été abordé au cours des discussions, révèlent nos sources.

La compagnie nationale Sonatrach et le géant pétrolier américain Exxon Mobil mènent des discussions assez soutenues depuis quelque temps. Des discussions qui ne concernent pas que le rachat de la raffinerie d’Exxon Mobil en Italie par Sonatrach, a-t-on appris d’une source proche de la partie américaine.
À l’issue de plusieurs rounds de discussion, qui se sont tenus aux États-Unis et à Alger, les deux parties ont convenu de conclure un accord global portant sur plusieurs domaines de l’activité pétrolière. En premier lieu, sur ce qui constitue le cœur du métier des deux groupes pétroliers : l’exploration et l’exploitation de gisements. Il est clair que, compte tenu de son poids, Exxon Mobil s’attend à ce que Sonatrach lui permette d’accéder à un gros gisement pétrolier ou gazier.
Le gisement de pétrole de Hassi-Messaoud a été abordé au cours des discussions. “La compagnie américaine a la conviction que l’Algérie recèle encore d’importantes richesses dans le gisement géant de Hassi-Messaoud et à la périphérie, voire dans le bassin d’Amguid-Messaoud”, a laissé entendre la même source.
Hassi-Messaoud recèle 7 milliards de tonnes de pétrole, dont 20% seulement ont été consommés Sur quoi pourrait porter ce partenariat avec Sonatrach dans ces gisements du Sud-Est algérien. Il faut savoir que Hassi-Messaoud recèle 7 milliards de tonnes de pétrole, dont 20% seulement ont été consommés.
Sonatrach est intéressée par l’amélioration du taux de récupération de ce champ qui est loin d’être optimal. Si on améliore d’un point son taux de récupération, c’est comme si on découvrait un nouveau gisement, soit l’équivalent de 500 millions de barils, soutiennent d’anciens P-DG de Sonatrach qui ont eu à gérer ce champ. Cette optimisation passe nécessairement par la conclusion d’un partenariat. Pour plus d’une raison, Hassi-Messaoud a été toujours écarté de la liste des gisements à ouvrir au partenariat dans ce domaine précis de l’amélioration du taux de récupération. Il ne faut pas oublier que Sonatrach a déjà permis l’accès d’une grande compagnie à un gros gisement dans le cadre de la loi 86-14.
Il s’agit du champ pétrolier de Rhourde Baguel, confié à la multinationale BP. Cette compagnie devait porter la production de 25 000 barils à 100 000 barils/jour de pétrole grâce à l’amélioration du taux de récupération du champ. Pour dépasser ces considérations, les deux compagnies pourraient s’entendre sur un partenariat technique pour augmenter la production de ce gisement géant. Ce qui constituera une première. Mais plusieurs spécialistes doutent qu’un accord puisse être trouvé concernant ce champ. Par ailleurs, l’accord global ne se limitera pas à l’engagement d’Exxon sur un gisement ou plusieurs gisements conventionnels mais s’étendra à ceux recelant des ressources non conventionnelles, a ajouté la même source. À l’issue de ces discussions, il a été convenu également qu’Exxon accompagne Sonatrach dans la confirmation du potentiel de gaz de schiste algérien, considéré comme le troisième dans le monde. Cet accord comme on l’a vu porte également sur la pétrochimie. Outre le rachat de la raffinerie Augusta en Italie, Exxon Mobil pourrait remporter le marché portant réalisation et exploitation d’un grand projet pétrochimique en Algérie.
Il faut savoir enfin que les discussions se poursuivent entre les deux compagnies. Un dernier round s’est tenu très récemment à Alger, a ajouté la même source. Les deux parties, au terme de ces discussions, ont convenu de conclure ce grand deal une fois promulguée la nouvelle loi sur les hydrocarbures, soit vraisemblablement en 2019.
https://www.liberte-algerie.com/actuali ... bil-293616
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Message par sadral »

La vidéo Global Platform d’Oxford Business Group présente une entrevue exclusive avec le PDG de Sonatrach



« Les choses bougent positivement. Nous avons toujours besoin d’énergie fossile. Nous développons de plus en plus les ressources renouvelables, mais nous allons utiliser le gaz et le pétrole pendant encore une longue période. L’énergie fossile est vouée à un bel avenir en Algérie. » Dans une entrevue exclusive diffusée sur la Global Platform du cabinet de recherche économique et de conseil Oxford Business Group (OBG), le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, livre sa vision pour l’avenir de son entreprise et du secteur énergétique algérien dans le cadre de la mise en place de la stratégie SH2030 qui a été dévoilée aux médias lors d’une conférence de presse le 30 Avril 2018 au siège de la compagnie.

« Nous voulons augmenter notre production de gaz et lui donner une valeur ajoutée. L’Algérie n’a pas de contraintes, aucune limite quant aux nombres de mètres cubes qu’elle peut vendre, contrairement au pétrole, pour lequel l’OPEP impose des quotas à l’exportation. » De plus, « la pétrochimie sera le secteur de développement le plus important pour Sonatrach au cours du prochain siècle », explique M. Ould Kaddour, docteur en génie chimique diplômé de l’université américaine Massachusetts Institute of Technology (MIT) et nommé à la tête de l’entreprise publique en mars 2017.

La plus grande société du secteur en Afrique, chargée d’assurer la sécurité énergétique pour les générations à venir en valorisant les ressources nationales d’hydrocarbures, est devenue un important exportateur d’énergie à l’échelle mondiale.

La société dispose de pipelines pour le transport de gaz naturel ainsi que de navires-citernes qui permettent l’exportation du gaz non seulement vers l’Europe, son principal client à ce jour, mais aussi vers de nouveaux marchés, dont l’Asie. « Nous avons commencé à exporter une partie de notre GNL en Corée du Sud, en Chine et ailleurs », précise M. Ould Kaddour. L’entrée en production du champ gazier de Timimoun en mars 2018 doit ainsi pleinement contribuer à cette dynamique. Le projet, qui devrait produire selon les estimations 1,8 milliards de mètres cubes de gaz par an, est opéré conjointement par Sonatrach (qui détient 51% des parts), Total (37,75%) et Cepsa (11,25%). De même, le lancement d’exploitation du champ gazier de Touat, partenariat entre Sonatrach (35%), Engie (30%) et Neptune Energy (35%) doit également intervenir avant la fin de l’année.

Avec le ‘first gas’ du projet Reggane Nord effectué fin 2017, ces trois projets devraient entraîner une hausse de la production totale de gaz d’environ 9 milliards de mètres cubes par an ; ils seront reliés au nouveau gazoduc GR5, qui, long de quelque 765 km, transportera le gaz jusqu’au centre de traitement de Hassi R’mel dans le centre-nord du pays.

En parallèle, l’achat d’une raffinerie et de trois terminaux pétroliers situés en Italie et appartenant à Esso Italiana, filiale de la firme américaine Exxon Mobil, constitue une première qui s’inscrit dans la stratégie d’internationalisation de Sonatrach.

Autre axe essentiel, Sonatrach envisage d’utiliser l’énergie solaire dans tous les champs de pétrole ou de gaz. « Chaque installation consomme jusqu’à 20% de sa production. L’utilisation de l’énergie solaire pour répondre aux besoins de chaque installation est absolument nécessaire. D’ici 2030, tous les champs pétroliers et gaziers utiliseront l’énergie solaire pour faire fonctionner leurs installations », affirme M. Ould Kaddour, qui souligne le rôle des partenaires étrangers dans la réalisation de ces objectifs. « Les partenaires sont importants pour le développement du pays pour de nombreuses raisons. »

Fort d’une expérience dans la direction de projets complexes en partenariat avec des opérateurs internationaux, M. Ould Kaddour s’est attelé, depuis sa prise de fonctions, à régler un certain nombre de litiges latents avec ses partenaires étrangers, permettant ainsi de rétablir le dialogue et la confiance, et de relancer des projets structurants à l’instar de la réhabilitation de la raffinerie d’Alger. Une fois les travaux achevés, la raffinerie verra ainsi sa capacité de transformation passer de 2,8 millions de tonnes à 3,7 millions de tonnes et sa capacité de stockage du carburant augmenter de 73%.

Cette démarche est saluée par les partenaires de Sonatrach, comme souligné par Claudio Descalzi, PDG d’Eni, Pedro Mirό Roig, PDG de Cepsa et Arnaud Breuillac, Président E&P de Total, à l’occasion des Journées Scientifiques et Techniques (JST) organisées par Sonatrach à Oran en avril. Un constat partagé auprès d’OBG par Marvin Welsh, Global Manager de Petroceltic : « l’amélioration récente de la collaboration avec Sonatrach et les entités chargées de la réglementation constituent des signaux positifs qui laissent augurer un meilleur rendement des projets ».Evoquant les concertations préalables à une adaptation du cadre réglementaire, M. Ould Kaddour déclare « nous allons de l’avant, nous modifions notre loi sur les hydrocarbures, nous devons mener le changement afin de devenir encore plus efficaces. »

Avec un nouveau slogan, “leading the change”, Sonatrach entend mettre l’accent sur la modernisation de la gestion, les ressources humaines et l’innovation afin de faire de la compagnie non seulement un leader dans l’exploitation des énergies fossiles, mais aussi de s’inscrire comme un acteur global de la nouvelle économie énergétique du XXIe siècle. Un plan d’investissement de 56 milliards de dollars pour la période 2018-2022 a d’ores et déjà été annoncé pour soutenir cette stratégie. « J’aime l’Algérie. Nous allons faire des choses prometteuses pour ce pays et pour sa population » conclut le PDG de Sonatrach.

Selon le directeur des communications d’OBG et directeur général de Global Platform, Marc-André de Blois, cette entrevue exclusive démontre l’importance de l’industrie énergétique et de Sonatrach, dont la contribution à l’économie nationale s’élève à 30 % du PIB. « Dans cette vidéo exclusive, le président-directeur général résume bien le potentiel du secteur énergétique algérien et les perspectives de développement et de diversification à moyen et long terme. » Le virage stratégique entrepris par la direction de Sonatrach à travers sa vision SH2030 doit ainsi pleinement faire entrer l’entreprise dans une nouvelle dynamique adaptée aux mutations du secteur énergétique mondial.

La vidéo est disponible sur le site d’Oxford Business Group

https://oxfordbusinessgroup.com/video/a ... -sonatrach
https://www.algerie360.com/la-video-glo ... sonatrach/
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L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: SONATRACH

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« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

malikos
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Re: SONATRACH

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Algeria intensifies investment in oil and gas sector by launching new projects
OBG highlighted the start of production of Timimoun gas field, which is expected to produce 1,800 million cubic meters of gas.

Devdiscourse News Desk 03 Jun 2018, 09:57 PM Algeria
A third project should be launched in the second half of 2018, the development of the Touat gas field. (Image Credit: Twitter)
Algeria has intensified its investment in the oil and gas sector by launching new projects as part of a strategy to increase production and develop the processing industry to create added value, the British company of economic research and consultancy Oxford Business Group (OBG) said.

In this sense, OBG highlighted the start of production in March of the Timimoun gas field, which is expected to produce 1,800 million cubic meters of gas per year in 37 wells, in the framework of an association between Sonatrach (51 percent of the shares ), Total (37.75 percent) and Cepsa (11.25 percent).

The launch of Timimoun's operations, after a series of delays, follows the creation in 2017 of the Reggane Nord gas pipeline, developed by Sonatrach and its European partners Repsol, DEA Deutsche Erdoel, and Edison, to reach an estimated annual production of 4.5 thousand million cubic meters, said OBG.

A third project should be launched in the second half of 2018, the development of the Touat gas field, a partnership between Sonatrach (35 percent), Engie (30 percent) and Neptune Energy (35 percent), which acquired Engie E & P International in February 2018, underlined OBG.

These three projects, which are expected to increase total gas production by about 9 billion cubic meters per year, will be connected to the new 765 km GR5 pipeline that will transport gas to the Hassi R'mel treatment center. This increase in upstream activity occurred when Sonatrach announced its intention to invest 56 billion dollars by 2022.
https://www.devdiscourse.com/Article/10 ... w-projects

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Re: SONATRACH

Message par samir_reghaia »

malikos a écrit :
03 juin 2018, 21:40
Algeria intensifies investment in oil and gas sector by launching new projects


A third project should be launched in the second half of 2018, the development of the Touat gas field, a partnership between Sonatrach (35 percent), Engie (30 percent) and Neptune Energy (35 percent), which acquired Engie E & P International in February 2018, underlined OBG.
https://www.devdiscourse.com/Article/10 ... w-projects
Comment se fait-il que dans ce projet la partie algérienne ne soit pas majoritaire à 51% ?
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

zeitrecht
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Re: SONATRACH

Message par zeitrecht »

samir_reghaia a écrit :
06 juin 2018, 08:22
malikos a écrit :
03 juin 2018, 21:40
Algeria intensifies investment in oil and gas sector by launching new projects


A third project should be launched in the second half of 2018, the development of the Touat gas field, a partnership between Sonatrach (35 percent), Engie (30 percent) and Neptune Energy (35 percent), which acquired Engie E & P International in February 2018, underlined OBG.
https://www.devdiscourse.com/Article/10 ... w-projects
Comment se fait-il que dans ce projet la partie algérienne ne soit pas majoritaire à 51% ?
In this sense, OBG highlighted the start of production in March of the Timimoun gas field, which is expected to produce 1,800 million cubic meters of gas per year in 37 wells, in the framework of an association between Sonatrach (51 percent of the shares ), Total (37.75 percent) and Cepsa (11.25 percent).
https://www.devdiscourse.com/Article/10 ... w-projects

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Re: SONATRACH

Message par malikos »

«L’Algérie doit renouer avec le régime du partage de production»
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le 06.06.18 | 12h00 Réagissez
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- Qu’est-ce qui justifie, selon vous, l’empressement du PDG de Sonatrach et du ministre de l’Energie à faire réviser la loi sur les hydrocarbures ?

Je pense que la situation de la baisse de la production qui est aujourd’hui avérée, conjuguée à cette défection des investisseurs, fait paniquer le secteur qui ne trouve pas de solution, parfois même ne comprend pas pourquoi les appels d’offres lancés par Alnaft reviennent infructueux. Cette situation dure dans le temps et les découvertes faites ces dernières années sont marginales et n’ont pas amélioré les réserves en place.

Pour rappel, depuis la promulgation de la loi 05-07 amendée en 2006 et 2013, l’Algérie a lancé quatre appels d’offres pour l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures qui se sont soldées par de maigres résultats. Le premier appel d’offres lancé en 2008 a débouché sur l’octroi de quatre blocs ; le second organisé en 2009 s’est soldé par l’attribution de trois blocs, et seulement six blocs attribués pour le troisième appel lancé en 2011.

Lancé en 2014, le quatrième appel d’offres – le premier ayant été lancé dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures promulguée en 2013 et autorisant l’exploitation du schiste – n’a permis d’accorder que quatre périmètres sur les 31 proposés. Au final, le constat est que les nouvelles découvertes de gisements de pétrole et de gaz de ces dernières années ont été surtout le fait de Sonatrach.

Ces multiples échecs ont poussé l’Alnaft à orienter le futur cinquième appel d’offres, plusieurs fois reporté, sur des périmètres, où des découvertes ont été réalisées, c’est-à-dire des gisements existants. Des blocs orientés vers le développement et qui pourraient permettre une production rapide dès l’exploitation. Donc une telle situation n’augure pas des perspectives prometteuses, d’où cet empressement dont vous parlez

- N’est-ce pas aussi lié à l’agenda électoral, de la présidentielle 2019, précisément, et au souci du pouvoir en place de donner des gages, des concessions aux grandes puissances contre un éventuel soutien ?

Il n’y a aucun doute qu’il existe des pressions des grandes puissances, lorsqu’on touche au secteur de l’énergie et notamment au plan de charge des parapétrolières. Et c’est le cas en Algérie, mais la façon dont cette question est prise en charge par l’équipe actuelle n’a pas été cohérente.

La sortie du Premier ministre lors de sa visite à Arzew sur l’amendement de la loi sur les hydrocarbures et le retour au dossier du gaz de schiste n’ont pas surpris les observateurs, du moins au départ. Tout le monde pensait que, par esprit de cohérence, il proposait de revenir à la vision de son ancien ministre de l’Energie pour attirer les investisseurs qui, selon ses propres termes, «boudent» le domaine minier algérien.

Mais les précisions qu’il a données, une semaine plus tard, sur la «souveraineté» traduite dans la loi par la règle 51/49% qu’il assure intouchable, a confirmé la portée électorale de ses propos. Pour l’Exécutif, si l’on se réfère aux propos du ministre de l’Energie, l’amendement est justifié uniquement par la baisse drastique du cours du baril qui, selon lui, fait fuir les IDE dans le domaine pétrolier et gazier.

Donc on va assouplir peut-être la fiscalité pour diminuer les charges que supporterait le contractant, cela pourrait le convaincre de s’engager. Si on suit cette logique, cela réglerait le problème, lorsque les prix du baril sont bas et on en fera de même lorsqu’ils seront plus hauts. En termes simples, on change la loi sur les hydrocarbures au gré des circonstances.

Maintenant que le brent, proche du Sahara blend, s’accroche sur la fourchette 70-75 dollars le baril et que les marchés semblent donner de bons signes pour les perspectives 2018-2020, si on suit ce raisonnement, on doit se préparer à changer encore la loi d’ici fin 2019. Est-ce bien raisonnable ? C’est pour cela que depuis plus de quatre mois qu’une commission ad hoc travaille en vain, puisque le PDG de Sonatrach vient de confirmer qu’il va faire appel à trois ou quatre cabinets étrangers qui, à mon avis, n’apporteront rien.

- La loi actuelle est fortement décriée par les responsables du secteur, qui mettent souvent en avant ses faiblesses à attirer les investisseurs étrangers. Qu’en est-il au juste ?

La réponse est simple : lorsque l’on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ! Parce que les amendements de 2013 ont accordé différents avantages et exonérations fiscales, ils ont également ouvert la voie à l’exploration des ressources non conventionnelles, comme le gaz de schiste.

Les amendements concernaient, entre autres, la révision de la méthodologie du calcul du taux de la taxe sur le revenu pétrolier (TRP) qui, depuis, est établie sur la rentabilité du projet au lieu du chiffre d’affaires.

Les mesures fiscales incitatives visaient l’encouragement des activités relatives aux hydrocarbures non conventionnels, aux petits gisements, à ceux situés dans les zones très faiblement explorées, notamment l’offshore, et aux gisements à géologie complexe et/ou manquant d’infrastructures.

Ces chiffres prouvent incontestablement que les partenaires ne veulent pas prendre les risques en campant sur une association avec Sonatrach dans l’exploitation et le développement, c’est-à-dire un partage de la rente avec les Algériens.

Pour moi, et je l’ai exprimé à maintes reprises, il faut jeter toutes ces lois et revenir au régime du partage de production et les résultats sont là pour le prouver.

Depuis 1986, année de la mise en œuvre du régime de partage de production, il y a eu à ce jour 455 découvertes, dont 310 qui reviennent à Sonatrach seule et le reste en association, soit un partenariat qui contribue à plus de 32%. C’est appréciable, mais il fallait continuer avec une loi qui gagne des partenaires en réduisant ses inconvénients par une amélioration au lieu de chambouler des règles avant d’être prêt.
http://www.elwatan.com/actualite/l-alge ... 43_109.php

malikos
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Re: SONATRACH

Message par malikos »

Algeria weighs risks, benefits from refining its oil abroad
Algeria exported 27.2 million tonnes of crude oil in the first quarter of 2018.
Wednesday 06/06/2018
Outside view of Sonatrach headquarters in Algiers
Algeria refined 400,000 tonnes of its crude oil into petroleum products at plants abroad in the first quarter of 2018 as part of a strategy established by Algeria’s state-owned oil company Sonatrach to slash costs of imported petroleum goods.

Sonatrach Managing Director of Strategy Farid Ghezali said costs for imported petroleum products in January totalled $51.3 million, compared with $188.2 million in January 2017. He attributed the drop to processing oil abroad.

Ghezali, speaking at a news conference May 23, said 400,000 tonnes of Algerian crude oil were shipped abroad during the first three months of this year to be refined at foreign plants.

Algeria exported 27.2 million tonnes of crude oil in the first quarter of 2018, slightly down from 28 million tonnes in the same period last year. The drop was due to Algeria’s reduced quota as an OPEC member and its export of oil for refining overseas, Sonatrach said.

However, the value of oil and gas sales abroad increased 17% for the period, bringing in $9.8 billion. Oil sold at an average $68 per barrel during the first three months this year, versus $53 per barrel last year. Government’s tax earnings from hydrocarbons sales during the quarter jumped 40% to $6.5 billion, compared to 2017.

The energy sector represents 95% of Algeria’s exports and up to 60% of the state budget.

Sonatrach, encouraged by rising oil prices, bought the Augusta oil refinery in Sicily and three oil terminals in Italy as part of a plan to make the Algerian group “one of the five major oil firms in the world,” said Sonatrach CEO Abdelmoumen Ould Kaddour.

The acquisition sparked debate expanding about Algeria’s refinery business abroad. Some experts said an expected increase in electric vehicle sales and greater efficiency in internal combustion and jet engines were likely to decrease demand for gasoline, diesel and aviation fuel, potentially reducing refining profits. A study by the International Energy Agency stated that the fight to limit climate change would cause oil demand to decline.

As a result, the profit margins of refineries owned by companies such as Chevron, Royal Dutch Shell, France, Total and China’s biggest refiner Sinopec are expected to decline 70% or more in the next decades.

Ould Kaddour, however, was adamant that the refinery purchase would prove successful.

The Augusta refinery opens an outlet for Algeria’s crude oil while it improves the supply of Algeria’s domestic market in petroleum products. This will give us more autonomy and reduce costs as we control the whole chain of production,” he said.

“We have no plan, for now, to buy a second refinery abroad but if we see an opportunity we will go ahead with it. We must learn how to do business.”

Algerian state media said the plant has a price of $800 million with a processing capacity of 10 million tonnes per year.

Experts who backed Sonatrach’s approach said Algeria lost out on potential revenue by not having its own capacities to refine oil. They said the country paid $16 billion for imported oil derivatives from 2011-17.

Algeria’s domestic consumption of petroleum products averages around 15 million tonnes per year. Its refineries produce 11.5 million tonnes annually, leaving a deficit that is covered by $2 billion worth of imports a year, government data state.

Algeria’s demand for petroleum products increased an average of 7% each year since 2007, the Energy Ministry said.

In 2012, Sonatrach announced a plan to process crude oil in Algeria by upgrading refineries in Algiers, Arzew and Skikda at a cost of $4.5 billion. It said it planned to build five refineries, including a plant near its biggest oilfield, Hassi Messaoud, that would cost $10 billion. That would increase its oil refining capacity to 31 million tonnes this year and to 41 million tonnes by 2020.

Analysts and former energy officials said red tape and rigid management policies caused Algeria to miss out on plans to build new refineries and upgrade its old plants because it was spending the needed funds on imports of petroleum derivatives.

“The good question is why building new refineries or upgrading old ones do not progress as planned or they are in hold,” said former Sonatrach CEO Abdelmadjid Attar.

“Upgrading the small refinery in Algiers had started five years ago but it has yet to be completed. Skikda’s refinery upgrading was completed but it does not work at full capacity of 16 million tonnes. Hassi Messaoud’s plant expansion has just started and the planned refinery in Tiaret is still a project on paper only, he said in defence of Sonatrach’s foreign acquisitions.

“It (Augusta refinery) has a capacity of processing 180,000 barrels per day — about 10 million tonnes per year — to make it the second biggest Algerian refinery after Skikda’s plant,” he said. “It has the advantage of processing the Algerian oil and other oils of different qualities.”

Oil expert Ferhat Ait Ali said that, when factoring in environmental risks, transport costs and the loss of jobs at home, the acquisition could yield no tangible gains for Algeria.

“The average gain from the processed oil in Augusta is $5 per barrel from which fixed and variable costs and taxes for Italy are to be subtracted,” he said. “If we were to add shipping costs abroad and back home, I doubt that the Augusta buying would be a good thing to do. This is without including the advantage of autonomy to have a refinery at home providing jobs for local people.”

Lamine Ghanmi is a veteran Reuters journalist. He has covered North Africa for decades and is based in Tunis.https://www.middle-east-online.com/en/a ... oil-abroad

samir_reghaia
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Re: SONATRACH

Message par samir_reghaia »

zeitrecht a écrit :
06 juin 2018, 19:40
samir_reghaia a écrit :
06 juin 2018, 08:22
malikos a écrit :
03 juin 2018, 21:40
Algeria intensifies investment in oil and gas sector by launching new projects


A third project should be launched in the second half of 2018, the development of the Touat gas field, a partnership between Sonatrach (35 percent), Engie (30 percent) and Neptune Energy (35 percent), which acquired Engie E & P International in February 2018, underlined OBG.
https://www.devdiscourse.com/Article/10 ... w-projects
Comment se fait-il que dans ce projet la partie algérienne ne soit pas majoritaire à 51% ?
In this sense, OBG highlighted the start of production in March of the Timimoun gas field, which is expected to produce 1,800 million cubic meters of gas per year in 37 wells, in the framework of an association between Sonatrach (51 percent of the shares ), Total (37.75 percent) and Cepsa (11.25 percent).
https://www.devdiscourse.com/Article/10 ... w-projects
Sauf que dans ce cas là, on parle de Sonatrach qui détient 51% avec ses partenaires Total et Cepsa, alors que dans le cas que je cite il s'agit de 35% avec Engie et Neptune Energy. Ce n'est pas la même chose.
Les grands changements ne viennent que d'en bas.
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