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sadral
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Re: SONATRACH

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Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

samir_reghaia
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Re: SONATRACH

Message par samir_reghaia »

:none: :none: :none:
Fini les énérgies renouvelables, fini la diversification économique, fini les réformes, fini l'industrialisation. On va continuer a subventionner, à acheter la paix sociale et a entretenir un peuple d'assistés qui continuerons à dire "Ana naddi hakki mel Petrol"...
Bref, on en sortira jamais tellement c'est plus facile de faire comme ça...

Algérie: Schiste, la fin d’un tabou


Entre 2015, tumultueuse année où de nombreuses manifestations anti-schiste avaient été organisées en Algérie et fin 2017, le schiste était un sujet tabou.



La première journée du salon dédié au secteur de l’énergie, NAPEC (North Africa Petroleum Exhibition & Conference), organisé à Oran, a été marquée par un véritable plaidoyer en faveur du potentiel du schiste algérien, encore inexploité mais très prometteur. Des propos tenus par de hauts responsables algériens, à savoir le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni et le président d’Alnaft (Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures), Arezki Hocini devant les représentants des grands groupes internationaux.

Entre 2015, tumultueuse année où de nombreuses manifestations anti-schiste avaient été organisées en Algérie et fin 2017, le schiste était un sujet tabou que le gouvernement n’aimait pas trop évoquer et que les médias publics évitaient. C’est le Premier ministre, Ahmed Ouyahia qui a franchi le pas, le 1er octobre dernier en déclarant que le schiste était une ressource à laquelle l’Algérie devait penser à l’avenir. Une déclaration, appuyée, quelques jours plus tard par le ministre de l’Energie qui a parlé, à son tour, de l’importance de cette énergie pour le pays. Le 10 octobre, c’était au tour de la ministre de l’Environnement, d’aborder cette question en rappelant que l’exploitation du schiste était un engagement « clair et total » de la part du gouvernement.

Il a fallu attendre le Napec pour que la question soit à nouveau abordée. Et ce qui s’est passé, hier, au Palais des conventions d’Oran pouvait être considéré, pour certains du moins, comme une véritable surprise. Lors de l’ouverture des travaux des conférences organisées en marge du salon, les responsables algériens ont clairement invité les groupes internationaux à intégrer le schiste algérien dans leurs calculs futurs. « L’Algérie dispose d’un énorme gisement de schiste la classant en troisième position à l’échelle mondiale », avaient déclaré, à quelques minutes d’intervalle, le ministre de l’Energie et le président d’Alnaft.

M. Guitouni avait même indiqué que la loi sur les hydrocarbures sera prochainement amendée afin de faciliter l’investissement dans le secteur énergétique, en général, et dans le but de lever les obstacles qui en bloquent l’épanouissement. Cette loi, a-t-il dit, assurera des facilités aux investisseurs dans le domaine des énergies conventionnelles, du renouvelable et des énergies non conventionnelles, autrement dit le schiste.

Mais le ministre a souhaité être à la fois clair et rassurant, particulièrement, vis-à-vis de l’opinion publique : « l’exploitation du schiste ne se fera pas tant qu’il n’y aura pas de certitudes quant aux risques potentiels aussi bien sur la santé publique que sur l’environnement », a-t-il dit, en substance. Selon M. Hocini, trois études sont menées en ce moment, en Algérie, afin de parvenir à une vision plus précise sur les effets possibles de l’exploitation du schiste mais aussi pour identifier les zones qui en sont les plus riches à travers le pays. Le président d’Alnaft a également parlé d’une quatrième étude supposée être lancée dans un futur relativement proche.

Le gouvernement algérien est visiblement décidé à aller vers cette source d’énergie qui présente l’avantage d’être abondante localement, mais aussi l’inconvénient d’être encore mal connue. C’est précisément pour cette raison que le ministre de l’Energie a assuré, hier, que l’exploitation du gaz de schiste ne se fera pas avant une dizaine d’année, au moins.

Le marché mondial du pétrole, déséquilibré par le schiste américain, essentiellement, pousse l’Algérie, comme d’autres pays pétroliers, d’ailleurs, à envisager l’exploitation de cette ressource non conventionnelle. De plus, le développement des énergies renouvelables et la diversification de l’économie, deux solutions prônées par le gouvernement pour améliorer la situation financière du pays, ne semblent pas faire le poids face aux possibilités qu’offre le schiste avec ses 30 à 40.000 milliards de M3 de réserves et son potentiel d’exportation à long terme, à condition, évidemment, que les effets néfastes des opérations d’extraction soient réellement inexistants.

Hier, à Oran, le fait du jour était le début d’un nouveau genre de discours sur le schiste, un discours décomplexé et sans tabou. Pour le reste, c’est l’épreuve du terrain qui fera la différence.
http://maghrebemergent.com/energie/hydr ... tabou.html
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

Madjid-wahran
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Message par Madjid-wahran »

:evil: :evil:
Nous avons une mer d'eau douce sous ce désert, de quoi le transformer en plaîne verdoyante.
Tout les experts s'accordent à dire que nous sommes aux portes du stress hydrique, et nous nous faisons le choix de gaspiller et souiller cette eau si précieuse...
« Les chrétiens vont au Vatican, les musulmans à la Mecque et les révolutionnaires à Alger. » Amilcar Cabral

samir_reghaia
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Re: SONATRACH

Message par samir_reghaia »

Effectivement, je préfère l'OffShore!
"L’exploitation du gaz en offshore est un objectif bien plus réaliste pour l’Algérie que le schiste" (source-Alnaft)


L’Algérie a fait appel à trois firmes internationales pour lancer des études en vue d’évaluer son potentiel en énergie au niveau de l’offshore. Ces trois études actuellement en cours seront renforcée très prochainement par une quatrième.


« L’exploitation du gaz offshore par l’Algérie est un objectif bien plus réaliste, dans l’état actuel des choses, que l’extraction, à moyen terme, du gaz de schiste, une énergie non conventionnelle dont on est encore loin pour de multiples raisons ». C’est en substance ce que nous a déclaré un responsable d’Alnaft (Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures) qui a préféré garder l’anonymat.

Le responsable rencontré en marge de la huitième édition du salon dédié à l’énergie, Napec (North Africa Petroleum Exhibition & Conference) organisé depuis dimanche dernier à Oran, estime que l’Algérie a plus de chances d’extraire du gaz de ses côtes que d’exploiter le vaste gisement de schiste dont elle dispose. Sans s’attarder sur l’opposition à laquelle pourraient se heurter les autorités, l’exploitation du schiste sera extrêmement difficile pour deux raisons principales, selon lui. La première est l’absence d’un environnement favorisant le lancement des travaux d’exploitation, environnement qui inclut, entre autres, la disponibilité de fournisseurs de service et d’équipements nécessaire au bon fonctionnement d’une telle filière, en plus d’une réglementation adapté. Des éléments qui nécessitent beaucoup de temps à être mis en place. Le deuxième obstacle est le coût encore élevé de l’exploitation du gaz de schiste, poursuit notre interlocuteur qui prévoit que le coût d’extraction restera un réel problème même après des années.

Sur ce point précis, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a déclaré, il y a quelques jours, que l’exploitation du gaz de schiste ne se fera pas avant cinq ou dix ans. Et chez Alnaft, on pense que même au-delà de ce délai l’extraction restera encore coûteuse.

Pour notre source, l’offshore est une option réaliste car elle n’impliquera aucun bouleversement majeur, du moins pas à l’échelle d’une industrie d’extraction du schiste. De plus, les découvertes récentes de gaz au large de certains pays méditerranéens tels que l’Egypte sont assez encourageantes pour l’Algérie, note le même responsable.

En ce qui concerne l’offshore justement, l’Algérie a fait appel à trois firmes internationales pour lancer des études en vue d’évaluer son potentiel en énergie au niveau de l’off-shore. Ces trois études actuellement en cours seront renforcée très prochainement par une quatrième.

http://maghrebemergent.info/energie/hyd ... lnaft.html
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sadral
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Sonatrach réalise une découverte pétrolière au Niger (P-dg)


Le groupe Sonatrach a réalisé une découverte pétrolière au Nord du Niger, a annoncé mardi à Tamanrasset le P-dg du groupe, Abdelmoumen Ould Kaddour.

Il s'agit du premier puits au Niger, foré par le groupe chinois GWDC pour le compte de Sonatrach, selon les explications du M. Ould Kaddour à la presse en marge de la visite du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui et du ministre de l'Energie Mustapha Guitouni dans cette wilaya du Sud.

Le groupe Sonatrach détient un permis de recherche à 100 % au niveau de la zone "Karfa 1" située à 100 km de la frontière algéro-nigerienne.

Cette nouvelle découverte à l'internationale a été réalisée grâce notamment aux efforts diplomatiques du ministère des Affaires étrangères pour assurer les conditions de travail nécessaires particulièrement en matière de sécurité.

Concernant l'alimentation de la wilaya de Tamanrasset en gaz naturel, M. Ould Kaddour a assuré que le gazoduc "Tidikelt-Tamanrasset", réalisé par plusieurs filiales de Sonatrach, va permettre aux villages riverains d'accéder également à cet énergie propre.

Il mis en exergue dans ce sens le rôle de Sonatrach en tant que société "citoyenne" dans le développement local et le désenclavement des zones éloignées du grand Sud du pays.
http://www.aps.dz/economie/73119-sonatr ... niger-p-dg
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L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Message par sadral »

Bon C'est du Abdou Semmar donc a voir..
Document Exclusif. Algérie Part vous révèle le nouvel organigramme de Sonatrach

Secrètement et discrètement, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, le poumon économique de l’Algérie, s’est dotée d’un nouvel organigramme dans le sillage de sa stratégie SH 2030 qui a pour but de faire de notre compagnie nationale un véritable groupe fonctionnant selon les normes d’un géant mondial de l’énergie.

Le 30 avril prochain, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, doit animer une importante conférence de presse pour dévoiler les axes majeurs de cette stratégie qui doit remodeler Sonatrach pour lui assurer un futur prometteur. Algeriepart, grâce à ses investigations, peut vous dévoiler en avant-première les axes de changements de Sonatrach. Nous allons vous révéler à partir d’aujourd’hui tous les tenants et aboutissants de cette stratégie. Algeriepart a obtenu en exclusivité le document officiel préparé depuis de longs mois par l’establishment de Sonatrach en partenariat avec des cabinets de consultants très prestigieux comme l’américain BCG et le célèbre McKinsey & Company qui a retravaillé la stratégie commerciale de Sonatrach.

Après des mois d’audit, d’analyses et de recherches, Sonatrach et ces deux cabinets internationaux ont élaboré le plan de transformation de la macrostructure de Sonatrach à l’horizon 2030. Algeriepart partagera avec ses lecteurs l’intégralité de ce plan.

Ce document comporte plusieurs annonces et mesures révolutionnaires. Sonatrach change radicalement de visage et ses normes de fonctionnement ont été totalement transformées.

Ainsi, ce plan commence, d’abord, par identifier les anomalies et dysfonctionnements qui empêchent un management efficace à Sonatrach comme le montre cette partie de notre document. Sonatrach ne disposait pas d’une direction des achats, d’une direction des risques ou d’une direction des ressources nouvelles. Elle ne possède pas non plus une structure en charge du pilotage des holdings.
Sonatrach-exclusif-2.jpg
Partant de ce constat, de nouvelles recommandations ont été proposées pour apporter une meilleure gouvernance à Sonatrach. Dans ce document, il est expliqué qu’il s’agit d’adapter la macrostructure de Sonatrach au niveau de plusieurs activités afin de booster les performances et augmenter les revenus comme il est expliqué dans cet extrait du document exclusif en notre possession :



Ces recommandations ont abouti enfin à un nouvel organigramme qui marquera le début d’une nouvelle ère à Sonatrach. C’est toute l’architecture institutionnelle de Sonatrach qui va changer. Il y aura donc bientôt de nouvelles structures à la direction générale de Sonatrach. Il s’agit de mettre en place une Corporate affaires, d’une direction dédiée à la transformation Office, une autre chargée de l’engineering et project management. L’autre nouveauté consiste à se doter d’une entité entièrement dédiée à la pétrochimie et le raffinage. Ce qui démontre que Sonatrach sous l’égide d’Abdelmoumen Ould Kaddour ne veut pas rester dans l’exploitation rentière du pétrole et du gaz. Elle ambitionne de devenir un véritable pôle industriel dans la pétrochimie.

Les énergies renouvelables ne sont pas ignorées puisque tout une nouvelle entité leur est consacrée. C’est dire enfin que Sonatrach mise aussi sur ces énergies du futur pour gagner des devises à l’étranger.
Sonatrach-exclusif-4.jpg
Après plusieurs scandales de corruption et une image salie à l’étranger, Sonatrach semble renaître de ses cendres grâce au travail continu de la nouvelle direction générale conduite par son Président Directeur Général : Ould Kaddour.
https://algeriepart.com/2018/04/25/docu ... sonatrach/
Sonatrac-exclusif-3.jpg
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

malikos
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Message par malikos »

Découverte d'un gisement de pétrole au Niger par Sonatrach, Les tests confirment le potentiel du puits
Elwatan; le Jeudi 26 Avril 2018
147002

Sonatrach confirme les bonnes perspectives de son forage de pétrole au Niger, où une découverte encourageante a été faite il y a quelques semaines sur le puits situé sur le bloc Kafra à la frontière algéro-nigérienne, en mitoyenneté, côté algérien, avec le permis de prospection Tafassasset détenu par Sonatrach. Les premiers tests en cours sont concluants, selon le PDG de Sonatrach qui s’exprimait, mardi, en marge de sa visite dans la wilaya de Tamanrasset.

Pour Ould Kaddour, «c’est une première, mais il y a encore un travail d’évaluation et beaucoup de travail à faire avant de quantifier les volumes, les débits etc.». Et d’ajouter : «Beaucoup d’entreprises ont travaillé au Niger et sont reparties. Nous avons été persévérants, nous avons continué à travailler sur ce puits et nous avons fini par trouver du brut.

C’est le début du travail. Maintenant, il faut continuer à évaluer, à voir les réserves avant de déclarer définitivement que c’est une découverte économique et commerciale.» Le vice-président amont du groupe, Salah Mekmouche, rappelle pour sa part que le forage entamé dans le bloc d’exploration au Niger — détenu à 100% par Sonatrach —, après une campagne sismique entamée en décembre 2017, révèle un potentiel encourageant. «Sonatrach vient de terminer les premiers tests sur ce puits. Ils révèlent une découverte, avec un débit d’à peu près 7 m3/heure.

Ce sont les premiers tests préliminaires, nous allons faire d’autres tests prochainement. En tous cas, c’est une découverte prometteuse pour le Niger et pour Sonatrach.»

Il est à rappeler que c’est la filiale internationale Sonatrach International Petroleum Exploration and Production Corporation (Sipex) qui a découvert le pétrole dans la région de Kafra au Niger. Une zone où l’américain Texaco a déjà foré sans succès en 1975. Le travail de Sonatrach au Niger entre dans le cadre d’un contrat de prospection et de recherche d’hydrocarbures sur le bloc Kafra signé le 9 juin 2005, à Niamey, au Niger.

L’investissement global du contrat est de 29,5 millions de dollars, dont 6 millions pour la première période ferme de quatre ans, 15 millions pour la deuxième période et 8,5 millions pour la troisième période.

Le permis concerne une superficie de 23 737 km2 et bénéficiait déjà au moment de la signature d’un environnement pétrolier favorable au vu d’une découverte d’huile, plus au sud du pays, dans le bloc Agadem, selon Sonatrach.

Les engagements minimums des travaux sur douze années, étalés sur 3 périodes de 4 années chacune, consistaient en la réalisation de 1000 km de sismique 2D durant le première période (ferme), 400 km de sismique 2D et deux puits d’exploration pour la deuxième période, et 400 km et un (01) puits d’exploration pour la troisième période (optionnelle).

Côté nigérien, on mise beaucoup aussi sur le travail de prospection de Sonatrach au nord du pays. Ainsi, selon Boubé Hamani, directeur de la production et de l’exploration au Niger, cité par le magazine Oil and Gas Business (OGB), «la zone où opère Sonatrach est vierge. Les deux forages existants dans cette zone ont été réalisés par Texaco en 1975 et n’ont rien donné avec la technologie de l’époque.

Par contre, les forages que fait Sonatrach vont nous aider à connaître les potentialités de cette zone», déclare-t-il, soulignant les potentialités d’exportation de son pays. «Pour l’instant, nous pouvons exporter 90 000 barils par jour.

Mais chaque année, il y a des découvertes», ajoute-t-il Il est à rappeler que Sonatrach veut se positionner en Afrique à travers notamment des contrats signés avec le Niger, mais aussi avec la Libye où la situation sécuritaire ne permet pas encore un retour de Sonatrach sur les lieux de prospection.

ExxonMobil veut «un projet d’envergure»

Les discussions entre Sonatrach et le géant américain ExxonMobil avancent à un rythme soutenu et augurent, selon le PDG de Sonatrach, de bonnes perspectives en termes d’investissements à venir.

Une réunion est ainsi programmée dans les prochains jours entre les deux groupes, à la demande de la partie américaine pour poursuivre les discussions, après le road show effectué récemment à Alger, où les dirigeants d’ExxonMobil ont recueilli les informations sur le domaine algérien et les possibilités de faire affaire avec Sonatrach.

«En six mois, nous les avons rencontrés trois fois, dont une rencontre qui a eu lieu à Alger. La semaine prochaine nous allons à nouveau avoir une réunion avec eux aux Etats-Unis.

Ils sont très intéressés et cela augure d’une bonne perspective de partenariat. ExxonMobil est une entreprise importante, elle veut quelque chose de difficile et d’envergure», insiste Ould Kaddour. Z. H.


https://www.dzairnews.com/articles/elwa ... l-du-puits
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sadral
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Sonatrach annonce l’acquisition d’une raffinerie et trois terminaux pétroliers en Italie


Sonatrach va racheter la raffinerie d’Augusta en Sicile (Italie) ainsi que trois terminaux pétroliers en Italie. L’annonce a été faite ce mercredi 9 mai par Abdelmoumen Ould Kaddour, PDG de la compagnie dans un entretien au journal français Les Echos. La raffinerie appartenait à Exxon.

« Cette acquisition est notre premier grand projet d’envergure internationale », se félicite Abdelmoumen Ould Kaddour qui annonce une stratégie de développement à l’étranger.

La raffinerie d’Augusta assurera un débouché pour le brut algérien tout en améliorant le ravitaillement de l’Algérie en carburants. « Cela nous donnera plus d’autonomie et coûtera moins cher car nous contrôlerons toute la chaîne », assure Abdelmoumen Ould Kaddour.

Un projet avec Total

Ould Kaddour annonce également le lancement prochain avec le géant français Total d’une usine pétrochimique à Arzew, près d’Oran. « Ce sera la première unité de production de propylène et de polypropylène d’Algérie, souligne le PDG. L’essentiel sera exporté vers l’Europe ».

Ce nouveau partenariat est possible maintenant que les deux compagnies ont soldé leurs différends (en 2016, Total avait lancé une procédure contentieuse contre le groupe algérien), explique Les Echos.
https://www.tsa-algerie.com/sonatrach-a ... en-italie/
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Re: SONATRACH

Message par sadral »

Sonatrach : Ould Kaddour explique les raisons de l’acquisition d’une raffinerie en Italie

Le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, déclaré mercredi que la priorité du groupe pétrolier public sera désormais le business, avançant pour preuve sa première percée à l'international. "La page est définitivement tournée. La priorité est au business", a expliqué le P-DG de Sonatrach dans une interview publiée par le quotidien français Les Echos, cité par l'APS, soulignant que le gouvernement n'oblige plus le groupe à investir exclusivement en Algérie.

Sous le titre "la Sonatrach donne le coup d'envoi de son internationalisation", le journal a rappelé l'acquisition par Sonatrach d'une raffinerie en Italie auprès d'Exxon, notant qu'Ould Kaddour explique que ce rachat s'inscrit dans une stratégie de développement à l'étranger. "Cette acquisition est notre premier grand projet d'envergure internationale", s'est félicité le P-DG de Sonatrach qui a expliqué que le premier objectif est d'améliorer l'approvisionnement de l'Algérie en carburants, dont la demande progresse rapidement car le marché automobile est en plein boom.

"Nous sommes un pays producteur de pétrole mais nous devons importer jusqu'à 2 milliards de dollars par an de produits raffinés. Il faut mettre fin à ce paradoxe", a-t-il dit, précisant que la raffinerie d'Augusta assurera un débouché pour le brut algérien tout en améliorant le ravitaillement de l'Algérie en carburants.

Il a souligné que "cela nous donnera plus d'autonomie et coûtera moins cher car nous contrôlerons toute la chaîne", indiquant que la compagnie algérienne est au beau milieu d'un programme de réhabilitation et d'extension de ses raffineries, et de nouvelles capacités sont prévues, mais cela, a-t-il averti, "prendra quatre à cinq ans au bas mot". "Avec Augusta, nous avons accès immédiatement à des capacités supplémentaires", a-t-il encore expliqué, faisant savoir que les actifs d'Exxon en Italie "s'inscrivent dans une stratégie d'internationalisationde long terme".

Dans ce contexte, Ould Kaddour a annoncé que Sonatrach va également muscler "très rapidement" son activité de trading d'hydrocarbures, indiquant que le groupe est à la recherche d'un partenaire pour former une coentreprise. Par ailleurs, il a également annoncé que le groupe est sur le point de signer avec Total pour une usine pétrochimique à Arzew (Oran)."Ce sera la première unité de production de propylène et de polypropylène d'Algérie. L'essentiel sera exporté vers l'Europe", a-t-il dit.
https://www.algerie1.com/actualite/sona ... -en-italie
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L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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Re: SONATRACH

Message par sadral »

Algeria to Invest in Bolivian Gas


La compagnie pétrolière algérienne a montré son intérêt à investir en Bolivie dans des projets de gaz naturel et de pétrochimie, a déclaré le ministre des Hydrocarbures, Luis Sanchez.

Sanchez a rencontré à La Paz le ministre algérien de l'Energie Mustapha Guitouni et le vice-président de la société algérienne E & P Sonatrach, Sala Mekmouche, avec qui il a signé un accord de coopération dans ce domaine.

Ils ont exprimé leur intérêt à explorer le bassin d'Ucayali Madre de Dios, à étudier la faisabilité d'un projet de GNL (gaz naturel liquide) au port d'Ilo, et à être partenaires dans deux usines pétrochimiques », a remarqué M. Sanchez.

"La Bolivie envisage de construire une infrastructure au port d'Ilo au Pérou pour exporter du GNL, du GPL (gazole liquide) et de l'engrais à base d'urée", a ajouté le ministre.

M. Sanchez a fait remarquer que cette initiative "renforcera la Bolivie en tant que porte d'entrée de l'énergie en Amérique du Sud et ouvrira de nouveaux marchés".

L'Algérie a également exprimé son intérêt pour le développement de projets pétrochimiques lancés par la Bolivie comme le propène-prolyporpylène et l'éthylène-polyéthylène.

"Ils reconnaissent le processus d'industrialisation du pays et sont intéressés par le développement des deux projets", a conclu le ministre bolivien.
http://www.plenglish.com/index.php?o=rn ... livian-gas
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L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Message par guidher »

Total signe un contrat avec Sonatrach pour 1,4 milliard de dollars
Le groupe français Total a signé ce vendredi un accord avec la compagnie Sonatrach en vue de lancer les études d’ingénierie pour un projet pétrochimique à Arzew, indique le groupe dans un communiqué publié sur son site internet.
« Ce projet pétrochimique comprend une usine de déshydrogénation de propane (PDH) et une unité de production de polypropylène (PP) d’une capacité de 550 000 tonnes par an », précise le texte.

Représentant un investissement d’environ 1,4 milliard de dollars pour les deux partenaires, ce projet sera détenu à 51% par Sonatrach et à 49% par Total.

Selon le groupe​ français​, les études d’ingénierie seront lancées cet été, sous réserve de l’approbation des autorités algériennes compétentes.

D’après la même source, ce projet vise à produire du plastique, à partir du propane, très demandé sur le marché. Si la priorité sera accordée au marché local et méditerranéen, le groupe annonce qu’il se chargera de la commercialisation du reste de la production en Europe pour le bénéficie des deux partenaires.

« Ce projet algérien s’inscrit dans notre stratégie de croissance dans la pétrochimie qui consiste à développer nos activités à partir de matières premières bénéficiant d’un avantage de compétitivité, notamment issues du gaz, afin de tirer parti de la croissance de la demande mondiale en plastiques. Ce projet, dédié spécifiquement à la production de polypropylène, complète nos autres projets récemment annoncés aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Asie essentiellement orientés vers le polyéthylène » a expliqué Patrick Pouyanné, PDG de Total.

« Il représente également l’opportunité de renforcer notre coopération avec Sonatrach en investissant conjointement dans l’Aval, au-delà des relations de longue date que nous entretenons ensemble dans l’Exploration-Production», souligne-t-il.

Présent en Algérie depuis 1952, le groupe Total opère dans l’exploration mais également dans la commercialisation de lubrifiants et de bitumes.
https://www.tsa-algerie.com/total-signe ... e-dollars/

tayeb
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Re: SONATRACH

Message par tayeb »

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KHAYBAR
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Re: SONATRACH

Message par KHAYBAR »

:algerie01:

samir_reghaia
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Re: SONATRACH

Message par samir_reghaia »

guidher a écrit :
11 mai 2018, 14:58
Total signe un contrat avec Sonatrach pour 1,4 milliard de dollars
Le groupe français Total a signé ce vendredi un accord avec la compagnie Sonatrach en vue de lancer les études d’ingénierie pour un projet pétrochimique à Arzew, indique le groupe dans un communiqué publié sur son site internet.
« Ce projet pétrochimique comprend une usine de déshydrogénation de propane (PDH) et une unité de production de polypropylène (PP) d’une capacité de 550 000 tonnes par an », précise le texte.
Je reste toujours dubitatif lorsqu'il s'agit des français... je ne suis pas d'accord pour leur accorder des contrats d'une telle ampleur... :mouai: :mouai:
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

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Re: SONATRACH

Message par samir_reghaia »

Peut-être qu'ils n'arrivent pas à convaincre, mais si le projet est viable sur le plan économique, ca sera une très bonne chose.
Face à la suspicion autour du rachat de la raffinerie italienne
Sonatrach n’arrive pas à convaincre


Le rachat par Sonatrach de la raffinerie italienne continue de faire des remous, par presse interposée, en Algérie, en écho à des écrits de la presse italienne, sans que le staff dirigeant du groupe algérien ne renie sa décision qualifiée de «réfléchie et porteuse de bonnes perspectives en termes de raffinage et de disponibilité de carburants pour la production nationale et l’exportation».

L’information, ainsi donnée, reste maladroite, approximative, ce qui ne fait qu’en rajouter à la suspicion qui entoure toutes les décisions du groupe, malmené depuis de longues années par des affaires de corruption qui ont fini par entamer totalement sa crédibilité.
Si Ahmed Mazighi, proche conseiller du PDG de Sonatrach, s’est prêté au jeu des clarifications autour de cette affaire, lors de la journée parlementaire organisée hier au Sénat, il n’est pas sûr qu’il ait convaincu.

Pour le responsable de Sonatrach, le groupe a acheté une «raffinerie idéale, fiable à 98,9%». Il souligne que «tout ce qui relève d’ExxonMobil continuera d’être pris en charge par le vendeur trois ans après le transfert total de la propriété». C’est ce que révèlent aussi les écrits de la presse italienne qui souligne que le vendeur, en l’occurrence ExxonMobil, est responsable, pour trois ans encore, de l’aspect environnemental notamment.

Au-delà des qualités techniques et des capacités de raffinage de la raffinerie, avancées par Sonatrach, le groupe n’arrive ni à rassurer ni à marteler une information qui soit claire, tranchée, moins hésitante. Autrement dit, tout simplement convaincante. Le responsable de Sonatrach a parlé d’audit sur tous les aspects du processus d’achat sans expliciter la démarche, ni trancher dans le vif, et une bonne fois pour toutes, au sujet de la polémique. Il se contentera de dire que «les contentieux et les litiges ont été identifiés par le cabinet d’avocats».

Ainsi, malgré les efforts que veut entreprendre le groupe pour moderniser sa gestion, en vue de se lancer dans une communication affranchie des lourdeurs bureaucratiques, tel que martelé par le PDG de Sonatrach depuis des mois, le moins que l’on puisse dire, c’est que les maladresses persistent et que la stratégie de communication reste rigide et loin d’être réactive.

La polémique enfle et les accusations s’amplifient en Algérie, sur la seule foi des médias étrangers, et des personnalités politiques et des syndicats italiens qui ont raison de défendre leurs acquis et leur territoire, sans que le groupe algérien, pour sa part, ne se décide à mettre les pieds dans le plat, en explicitant clairement ses prises de décision pour faire enfin sauter ce carcan bureaucratique qui enserre le groupe, et rétablir une confiance perdue vis-à-vis des Algériens depuis longtemps, dans le sillage des affaires de corruption. L’information est aujourd’hui «mondialisée» et ce ne sont pas les communiqués laconiques qui peuvent faire dévier les Algériens de ce qui s’écrit et s’ébruite au-delà des frontières, qu’il soit vérifié ou «fake».

Cité par la presse italienne, le PDG du groupe algérien, Abdelmoulmen Ould Kaddour, souligne que «Sonatrach est extrêmement fière d’effectuer en Italie, en particulier à Augusta, son premier investissement international dans le secteur du raffinage». Il ajoute que son groupe s’engage «à maintenir les niveaux d’emploi, la continuité de la gestion, l’excellence opérationnelle et des normes élevées de santé, de sécurité et d’environnement. Notre objectif est une présence à long terme». Des propos qui auraient gagné à être développés à Alger et décortiqués en Italie, et en Algérie, pour la presse notamment. Certaines choses ne sont pas dites.

Pourquoi en Italie, certains politiques et syndicalistes, loin d’axer sur le volet environnemental soulevé par des associations locales, ce qui est une cause défendable, s’insurgent plutôt contre l’irruption inattendue de Sonatrach dans le paysage industriel en Sicile et le secret dans lequel a été maintenue la transaction par ExxonMobil ? La multinationale est ainsi accusée d’avoir unilatéralement pris la décision qui risque d’avoir de graves répercussions sociales.

La peur pour l’emploi est ainsi mise en avant. Mais pas seulement. Le groupe Sonatrach est un inconnu pour la majorité des Italiens et en particulier des Siciliens proches du site d’Augusta en question, et même si Sonatrach assure que l’opération est conservatrice des besoins d’emploi, le gouverneur de Sicile, Nello Musumeci, estime que «le mode anormal dans lequel la prise de contrôle de la société algérienne Sonatrach d’Esso Augusta laisse très perplexe et soulève de sérieuses préoccupations.

Ceux qui viennent investir en Sicile sont toujours les bienvenus, mais ils ont avant tout le devoir de présenter des lettres de créance et des garanties aux institutions». Sonatrach a ainsi la lourde tâche de rassurer en Italie, par une sérieuse opération de communication avant le rachat définitif de la raffinerie d’Augusta fin 2018, mais surtout en Algérie, où le groupe qui s’adonne à une opération de proximité avec la presse, n’a pas encore trouvé le canal idéal pour s’affranchir des postures bureaucratiques et d’une communication encore caractérisée par la rétention de l’information et la langue de bois. Une démarche qui n’est pas du tout dans l’intérêt du groupe.
Zhor Hadjam
http://elwatan.com/actualite/sonatrach- ... 92_109.php
Les grands changements ne viennent que d'en bas.
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