SONATRACH

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samir_reghaia
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Re: SONATRACH

Message par samir_reghaia »

Excellente nouvelle! :super:
Je me demande juste pourquoi mettre ces raffineries a des endroits ou il y en a déjà? :scratch:
A moins qu'il ne s'agisse d'extensions.
Sonatrach lance un appel d’offres pour 6 milliards de dollars de projets de raffineries

Le groupe pétrolier national Sonatrach a lancé ce lundi un appel d’offres international pour la construction de quatre raffineries dont le montant total pourrait atteindre 6 milliards de dollars rapporte aujourd’hui l’agence Reuters.

Les projets concernent la construction de quatre raffineries : à Tiaret, à Hassi Messaoud et deux à Skikda. Les sites de Tiaret et Hassi Messaoud auront une capacité de cinq millions de tonnes chacun, précise Reuters qui explique que l’Algérie veut accroître ses capacités de raffinage pour augmenter les revenus qu’elle tire du secteur pétrolier.

L’Algérie produit actuellement 30 millions de tonnes de produits pétroliers raffinés chaque année.
http://www.tsa-algerie.com/20170130/son ... ffineries/
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

guidher
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Re: SONATRACH

Message par guidher »

Son P-DG a rencontré hier à Alger le patron de la compagnie nationale des hydrocarbures
Sonatrach-Total : vers un règlement à l’amiable des litiges

Un groupe de travail conjoint a été chargé d’aplanir tous les litiges entre les deux compagnies.

Le président-directeur général de Total, Patrick Pouyanné, était hier à Alger où il a rencontré son homologue de Sonatrach, Amine Mazouzi, a confié un haut responsable de la compagnie pétrolière nationale. À l’évidence, la visite du patron de Total a pour objectif de régler tous les litiges entre le quatrième groupe pétrolier mondial et Sonatrach, principalement le contentieux sur la taxe sur les profits exceptionnels (TPE) portant sur le gisement de gaz de Tin Fouye Tabankort. En mai 2016, Total avait soumis le litige au tribunal arbitral de Genève et réclamé le paiement par Sonatrach de plus de 500 millions d’euros.
Mais à présent, le groupe français semble avoir changé de stratégie et souhaiterait un règlement à l’amiable.
C’est ainsi que les deux parties ont décidé, à l’issue de la rencontre des deux P-DG, que le groupe de travail conjoint, à pied d’œuvre depuis plusieurs mois, poursuive ses efforts pour parvenir à un accord sur tous les litiges, pas seulement sur TFT, a ajouté la même source.
Ces litiges portent sur le développement de trois gisements en partenariat entre les deux compagnies, Timimoun et Ahnet au Sud-Ouest et TFT au Sud-Est. La mise en œuvre de la loi sur les hydrocarbures de 2005, de ses amendements de 2006 et les amendements de 2013 ont créé des incompréhensions, des difficultés d’interprétation qui sont à l’origine de ces litiges. Le groupe de travail est chargé d’aplanir ces litiges. L’objectif de ce chantier est de proposer des solutions en vue de parvenir à un accord sur tous ces litiges à conclure au cours de l’année 2017.....
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... ges-263585
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DarkSideoftheMoon
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Message par DarkSideoftheMoon »

samir_reghaia a écrit :Excellente nouvelle! :super:
Je me demande juste pourquoi mettre ces raffineries a des endroits ou il y en a déjà? :scratch:
A moins qu'il ne s'agisse d'extensions.
Sonatrach lance un appel d’offres pour 6 milliards de dollars de projets de raffineries

Le groupe pétrolier national Sonatrach a lancé ce lundi un appel d’offres international pour la construction de quatre raffineries dont le montant total pourrait atteindre 6 milliards de dollars rapporte aujourd’hui l’agence Reuters.

Les projets concernent la construction de quatre raffineries : à Tiaret, à Hassi Messaoud et deux à Skikda. Les sites de Tiaret et Hassi Messaoud auront une capacité de cinq millions de tonnes chacun, précise Reuters qui explique que l’Algérie veut accroître ses capacités de raffinage pour augmenter les revenus qu’elle tire du secteur pétrolier.

L’Algérie produit actuellement 30 millions de tonnes de produits pétroliers raffinés chaque année.
http://www.tsa-algerie.com/20170130/son ... ffineries/
Bonjour.
bonne nouvelle mais 6 Milliars de US$ me parraissent un peu juste pour 4 raffineries. c'est le cout de deux seulement, et encore....
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anzar
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Message par anzar »

Les deux de Skikda c'est pas des extensions :?:
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zeitrecht
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Re: SONATRACH

Message par zeitrecht »

anzar a écrit :Les deux de Skikda c'est pas des extensions :?:
Oui il s'agit de la réhabilitation de l'unité d'éthylène du complexe CP1K de Skikda et probablement l'augmentation de la capacité de raffinage de celle déja existante
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DarkSideoftheMoon
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Re: SONATRACH

Message par DarkSideoftheMoon »

Il a été pourvu à son remplacement jeudi
Le vice-président Aval à Sonatrach limogé
Sonatrach n’en finit pas avec l’instabilité managériale. © D.R.


Selon un responsable de la direction de Sonatrach, Akli Remini, âgé de 67 ans, a demandé à partir à la retraite. Mais pour l'entourage du concerné, il serait victime d’un décision venue d'en haut, de plus haut que le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa.

Tout laissait croire à une stabilité du top management de Sonatrach avec l'investiture d'Amine Mazouzi à la tête de la compagnie pétrolière nationale. Ce n'est plus le cas depuis jeudi. En effet, on assiste à un énième changement dans le secteur des hydrocarbures depuis le scandale de 2010. Les responsables du secteur viennent de limoger Akli Remini, le vice-président Aval, précisément en charge du raffinage, de la liquéfaction et de la pétrochimie. Il est remplacé par Ahmed Settouhi, un responsable qui cumule une longue expérience dans l'aval. Il était directeur de la planification au sein de la division aval avant sa nomination. Comme à l’accoutumée, ce changement n'est pas justifié. Selon un responsable de la direction de Sonatrach, Akli Remini, âgé de 67 ans, a demandé à partir à la retraite. Mais pour l'entourage du concerné, il serait victime d’une décision venue d'en haut, de plus haut que le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, c’est-à-dire du Premier ministre, voire du président de la République. Mais le plus étonnant dans ce changement, c'est sa brutalité. Akli Remini a été nommé vice-président par décret présidentiel. Il vient d’être remplacé avant que ne soit pris le décret présidentiel portant son relèvement du poste. Il est peu probable que la décision soit prise pour des raisons d’âge. Car si c’était le cas, pourquoi l'avoir alors nommé dans le cercle réduit des dirigeants de la compagnie pétrolière nationale alors qu'il avait atteint et dépassé l’âge légal de départ à la retraite ? Akli Remini a plus de 30 ans d'expérience dans le secteur. Il a été P-DG de Naftal, de Naftec, de l'Enac, toutes des filiales de Sonatrach. Il a occupé par la suite le poste de directeur exécutif chargé des participations à Sonatrach avant d'être nommé vice-président aval. À la tête de cette division, il hérite d'une situation très difficile : des importations de carburants en hausse, une chute de la production de GNL en raison du vieillissement des installations de liquéfaction d’Arzew, d'un grand retard dans le développement de la pétrochimie. Pour inverser la tendance, il lance la réalisation de quatre nouvelles raffineries, le programme de développement de la pétrochimie qu'il fallait reprendre à zéro et la rénovation des installations de GNL. Les travaux de beaucoup de chantiers ont été retardés à cause de l'indécision qui a régné à Sonatrach entre 2010 et 2014. Si ces choix sont contestés, il faut savoir que toutes les grandes décisions sont validées par le conseil d'administration et l'assemblée générale.
Sonatrach lui doit l'exécution des opérations de réhabilitation des raffineries sans lesquelles l'Algérie importerait pour plusieurs milliards de dollars de carburants. Grâce à l'achèvement de ce programme, ces importations ont été réduites de façon significative en 2016.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... oge-264210

guidher
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Re: SONATRACH

Message par guidher »

Projets de nouvelles raffineries
Plus de cinquante soumissions reçues

Cinquante-trois soumissions ont été reçues par Sonatrach dans le cadre de l’appel d’offres international lancé récemment par le groupe pour la construction de nouvelles raffineries.

L’information a été donnée par le PDG de Sonatrach, lors des cérémonies de célébration de la nationalisation des hydrocarbures, qui se sont déroulées à Hassi Messaoud. Il a souligné que «le nombre de soumissions est exceptionnel et traduit l’intérêt des grands groupes d’engineering pour les possibilités d’investissement en Algérie».

Les projets en question entrent dans le cadre de la stratégie du groupe dédiée au raffinage, ajoute Amine Mazouzi, qui estime que les capacités qui seront installées à terme permettront, à Sonatrach, d’assurer pleinement son indépendance en produits raffinés et de mettre fin aux exportations de carburant dès 2021. Selon le ministère de l’Energie, les capacités de raffinage de l’Algérie devront être portées à 45 millions de tonnes par an d’ici quatre ans au plus tard. C’est en tout cas ce qu’a affirmé, au nom de Noureddine Boutarfa, la secrétaire générale du ministère de l’Energie, Fatima Zohra Cherfi, qui prenait part à la traditionnelle cérémonie du 24 Février célébrée sur le site de Oued El Hamra, à Hassi Messaoud. Il est à rappeler que les soumissionnaires — dont les compagnies mondiales les plus en vue du secteur — ont répondu à un appel d’offres dont le montant total avoisine les 6 milliards de dollars et devraient se charger des travaux d’engineering et de construction des sites en question.

Quatre projets d’envergure sont inclus dans le nouvel appel d’offres, dont deux projets de raffineries situées à Tiaret et Hassi Messaoud, pour une capacité finale de raffinage en respective équivalant à 5 millions de tonnes de produits pétroliers. Par ailleurs, le programme mis en route par Sonatrach compte deux projets de raffinage à Skikda, conçus pour l’optimisation et la valorisation des produits issus de la raffinerie de Skikda, à travers un complexe de cracking du fuel d’une capacité de 4,5 millions de tonnes pour la maximisation de la production du gasoil, et un complexe de reforming de Naphta, d’une capacité globale de 3,4 millions de tonnes pour la maximisation de la production des essences. Il est à savoir qu’en termes d’investissement global, le plan sur la période 2017-2021 englobe un montant de 70 milliards de dollars, selon ce qu’a affirmé, à partir de Hassid Messaoud, le PDG de Sonatrach.
http://www.elwatan.com/actualite/plus-d ... 59_109.php

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Re: SONATRACH

Message par guidher »

Forage pétrolier offshore : Sonatrach signe un accord avec l’italien ENI
Eni a signé un accord avec la compagnie pétrolière publique Sonatrach pour l’exploration de ressources pétrolières et gazières offshore, rapporte aujourd’hui l’agence Reuters qui cite les déclarations du président-directeur général de l’entreprise italienne.

« Récemment, Sonatrach nous a aussi donné l’opportunité de participer à l’offshore (…) Nous avons signé un accord il y a quelques jours », a révélé Claudio Descalzi, mardi 28 février. Aucune indication n’a été fournie concernant les lieux où ces forages seront opérés.

Cette semaine, Reuters rapportait que la compagnie algérienne avait entamé des discussions avec plusieurs groupes pétroliers. « Des partenaires étrangers, dont Anadarko, Exxon Mobil et Eni ont été invités par Sonatrach à fournir une assistance technique, compte tenu de l’expérience qu’ils ont acquise dans le golfe du Mexique et en eau profonde au Mozambique (…) L’offshore est complémentaire à nos opérations dans le Sud et contribuera également à stimuler notre production », indiquait une source chez Sonatrach.
http://www.tsa-algerie.com/20170302/for ... alien-eni/

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Re: SONATRACH

Message par guidher »

Sonatrach s’apprête à renouveler son contrat de livraison de gaz à la France
Sonatrach est sur le point de renouveler son contrat de fourniture de 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) au groupe français Engie (ex-Gaz de France), selon une source de la compagnie pétrolière nationale citée, ce mercredi 8 mars, par l’agence Reuters.
La signature définitive devrait intervenir avant la fin du mois de mars et avoir lieu en France, en présence du ministre algérien de l’Énergie, Noureddine Bouterfa, précise la même source. Le contrat précédent vient tout juste d’expirer, rappelle l’agence d’information.

Pour l’instant, peu de détails ont filtré sur la nature et la durée du contrat. Sonatrach opte traditionnellement pour une politique de partenariats à long terme. Le PDG de la compagnie nationale a récemment martelé que les futurs contrats ne sauraient être inférieurs à 10 ou 15 ans, mais ne devraient pas excéder une période de 20 à 25 ans.

Cela dit, la Sonatrach opte pour une approche « mixte », entre les contrats à long terme et le marché « spot » (court terme, sans obligations contractuelles sur le plan quantitatif). Or, la majorité des contrats entre l’Algérie et ses partenaires européens arriveront à terme d’ici 2020, précise la même source.
http://www.tsa-algerie.com/20170308/son ... -a-france/

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Re: SONATRACH

Message par guidher »

Algérie- Deux mégaprojets pour porter les capacités de liquéfaction du gaz naturel à 56 millions m3/an
es capacités de l'Algérie dans le domaine de liquéfaction du gaz naturel atteindront les 56 millions de m3/an après l'entrée en service des deux mégaprojets de transfert de gaz naturel d'Arzew et de Skikda d'une capacité globale de près de 21 millions de m3/an, a indiqué jeudi à Alger le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa.

"Ces deux mégaprojets s'inscrivent dans le cadre du programme ambitieux de développement des capacités du pays en gaz naturel liquéfié et le renforcement de la présence algérienne sur le marché international du gaz", a affirmé M. Boutarfa lors d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales et présidée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil en présence de la ministre des Relations avec le parlement, Ghania Eddalia.

En réponse à une question orale d'un membre du Conseil de la nation, Mustapha Djaghdali concernant l'unité GNL d'Arzew, le ministre a indiqué que le premier projet concerne le complexe GNL de Skikda dont la capacité de production est de 9,98 millions m3/an. Il a été réalisé en 2013 pour remplacer les unités détruites dans l'explosion survenue le 19 janvier 2004 au complexe GNL de Skikda.

Le deuxième projet concerne le méga projet d'Arzew (GNL3 Z) d'une capacité de production de 10,59 millions m3/an inauguré en novembre 2014, a ajouté le ministre. Les exportations de l'Algérie en gaz naturel dans le cadre de ces deux projets représentent 52% du volume global des exportations.

Quatre complexes GNL existent actuellement dont trois à Arzew, à savoir (GNL1 Z), (GNL2 Z), (GNL3 Z) d'une capacité de production globale d'environ 46 millions de m3/an de gaz naturel liquéfié et un à Skikda (GNL1 K) d'une capacité de près de 10 millions de m3/an...
http://www.maghrebemergent.info/energie ... m3-an.html
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sadral
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Re: SONATRACH

Message par sadral »

J'ai rien compris a ce bled :scratch: Faudrait fournir le mode d'emploi parce que la :fou:
Sonatrach : Mazouzi limogé, Ould Kaddour nouveau PDG
http://www.tsa-algerie.com/20170320/pdg ... ch-limoge/
Le nouveau PDG de Sonatrach a été condamné pour espionnage et « divulgation des secrets d’État »

http://www.tsa-algerie.com/20170320/nou ... -de-letat/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: SONATRACH

Message par tayeb »

sadral a écrit :J'ai rien compris a ce bled :scratch: Faudrait fournir le mode d'emploi parce que la :fou:
Sonatrach : Mazouzi limogé, Ould Kaddour nouveau PDG
http://www.tsa-algerie.com/20170320/pdg ... ch-limoge/
Le nouveau PDG de Sonatrach a été condamné pour espionnage et « divulgation des secrets d’État »

http://www.tsa-algerie.com/20170320/nou ... -de-letat/

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tahiadidou
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Message par tahiadidou »

Je pensais que les nominations a des postes supérieurs de l'etat nécessitaient un casier vierge (SGFP). Vu que le personnage a fait 20 mois de taule (n'est-ce pas?) son casier n'est pas vide. Mais bon, le bled des mille et un paradoxes.
Pour un petit rappel, un article court de Salima Tlemcani daté de 2009 au sujet de cette affaire 'd'espionnage' :scratch:: http://www.djazairess.com/fr/elwatan/119666

Selon Maghreb Emergent par Ihsane El Kadi:
Le "bombardement" du sulfureux Abdelmoumen Ould Kaddour à la tête de Sonatrach expliqué aux nuls
Autant la fin de mission d’Amine Mazouzi était attendue, autant son remplacement par Abdelmoumen Ould Kaddour a provoqué un coup de tonnerre à Alger. Explications.

La désignation d’Abdelmoumen Ould Kaddour au poste de PDG de Sonatrach ce lundi matin en remplacement d’Amine Mazouzi a été "plutôt bien accueillie" au sein du "middle management" de la compagnie pétrolière algérienne, selon quelques points de vue recueillis aujourd’hui au téléphone. Elle a provoqué un choc à l’extérieur de Sonatrach.

Ce grand écart dans les réactions a une explication. Les équipes dirigeantes des différentes division de Sonatrach avaient hâte d’en finir avec la "mandature" Amine Mazouzi, considéré comme une lourde erreur de casting commise au moment de la transition Youcef Yousfi- Salah Khebri à la tête du secteur, qui a fait perdre près de deux ans au redressement de la campagne convalescente après les affaires des années Khelil-Meziane (2003-2011).
Les observateurs du secteur et de la scène algérienne en dehors de Sonatrach, eux se souviennent surtout que, Abdelmoumen Ould Kaddour, le nouveau patron de la première compagnie africaine a été en détention préventive pour une affaire de surfacturation à l’époque où il dirigeait BRC une joint-venture entre Sonatrach et l’américain KBR. Et qu’il a été condamné en 2007 à une peine de prison de 30 mois pour une affaire divulgation d’information liée à la première. L’affaire BRC dont Ould Kaddour a été le principal protagoniste incarne, à tort ou à raison, dans l’opinion la première manifestation des dérives de l’ère de Chakib Khelil, et même si le procès de l’affaire BRC, ne s’est jamais tenu et qu’aucun enrichissement personnel de son PDG n’a été prouvé, sa réhabilitation spectaculaire dans cette fonction stratégique provoque de l’incompréhension.

Dans un désert générationnel de compétences
La première explication qui est suggérée par un ancien responsable de Sonatrach à la nomination de Abdelmoumen Ould Kaddour est liée au fait qu’il y a "une pénurie de profils valables en dehors des anciens cadres de la boite de plus de 70 ans. Il existe là une rupture générationnelle qui va se poursuivre car le système de formation dans le secteur a été abandonné depuis une quinzaine d’années". :scratch:
La déconfiture de la gestion d’Amine Mazouzi est venue, en creux, conforter cette idée. Le PDG sortant, issue de la filière interne, n’a jamais réussie à insuffler une dynamique de reconquête de Sonatrach.
Effacé, peu à l’aise en public, d’un abord plutôt réservé dans les négociations avec les partenaires étrangers, il n’avait que sa réputation, tout à fait confirmée, de probité pour justifier son maintien à la tête de la compagnie depuis sa nomination surprise en mai 2015. Mais les enjeux de baisse à la fois de la production et des prix du gaz et du pétrole ont vite rendu la tâche spartiate à la tête de la compagnie pour un profil de manager qui n’était pas préparé à occuper de telles hautes fonctions.

Boutarfa s’est auto-réhabilité aussi
Le choix d’Abdelmoumen Ould Kaddour ne tient pas uniquement à cette pénurie dans le secteur de l’énergie de quinquagénaires d’envergure managériale éprouvée pour diriger Sonatrach. Le ministre de l’énergie Nouredine Boutarfa a voulu par cette proposition, rapidement cautionnée par la Présidence de la république, envoyer un message subliminal concernant sa propre gestion à la tête de Sonelgaz. Son nom a été évoqué dans l’affaire SNC Lavalin de l’avenant sur le contrat de réalisation de la centrale électrique de Hadjret Ennous près de Cherchell (ouest d’Alger). "Avec la réhabilitation de Abdelmoumen Ould Kaddour le ministre veut nous dire que tous les cadres qui ont pu être inquiétés durant cette période n’étaient pas nécessairement fautifs dans leur gestion" explique un ancien ministre. Pour ajouter aussitôt : "mais le dossier à charge de Abdelmoumen Ould Kaddour est bien plus consistant et rien ne dit que sans la dissolution de BRC et la protection présidentielle directe, il n’aurait pas révélé de réelles malversations".

Une suspicion jamais levée au profit de KBR
Abdelmoumen Ould Kaddour s’est exilé quelques années à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, après son élargissement en 2009, mis en liberté conditionnelle dans l’affaire BRC. Il avait, entre temps, purgé une peine de 30 mois (réduite à 20 mois), prononcée contre lui par le tribunal militaire de Blida pour divulgation de secret défense. L’ancien PDG de BRC a été accusé d’avoir organisé à son profit l’exfiltration de bandes d’écoute du DRS dans le cadre de l’enquête que les services conduisaient sur les pratiques de la Joint-Venture entre Sonatrach et l’américain KBR. Un officier des services a été également condamné dans cette affaire. Les écoutes concernaient directement la personne d’Ould Kaddour. Le DRS enquêtait sur les surfacturations de BRC dans des contrats liant cette entreprise spécialisée dans les projets d’équipement clés en mains (EPC) et le ministère de la défense (Hôpital d’Oran, aéroports militaires, centre criminologie), mais également des contrats d’équipements pour Sonatrach. "Le préjudice financier subi par les clients algériens de BRC, entre 2001 et 2005 était évalué à plusieurs centaines de millions de dollars" rappelle l’ancien ministre. :shock:

L’enquête devait déterminer s’il existait un système d’influence qui bénéficiait au partenaire américain de Sonatrach, car les surprofits réalisés par BRC dans le cadre de ces contrats étaient rapatriés par KBR, le partenaire américain détenteur de 49% de la joint-venture, qu’il a vendus à Sonatrach en 2007 après le déclenchement de l’affaire. En 2010, une fuite de presse du rapport de l’IGF, évoquait des factures hallucinantes comme une poubelle à 40 000 dinars ou encore la décoration d’une salle de conférence pour 2 ,4 millions d’euros.

Ould Kaddour "un vrai patron, même si…"
L’interprétation de la réhabilitation d’Abdelmoumen Ould Kaddour ne peut pas être dissociée de celle de Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’énergie autorisé par le président Bouteflika à revenir en Algérie en avril 2016. Même si un ancien responsable de Sonatrach rappelle que Chakib Khelil s’était empressé de lâcher Ould Kaddour lorsque le DRS avait déclenché son enquête, et que depuis les deux hommes n’ont plus eu de contacts.
Il est tout de même difficile de ne pas voir dans la nomination d’Ould Kaddour à la tête de Sonatrach la consécration de l’idée entretenue par l'ex SG du FLN Amar Saadani, notamment, mais pas par lui seul, que le management du secteur de l’énergie par Chakib Khelil " était bon " si l’on fermait les yeux sur ses "travers de cleptomane". Une sorte de jurisprudence DSK, aujourd’hui en vogue, qui voudrait que le délinquant sexuel que l ‘ancien DG du FMI a pu être ne doit pas faire perdre de vue la pertinence de son expertise de dirigeant financier.

"Nourredine Boutarfa a besoin d’un vrai patron à la tête de Sonatrach, quelqu’un qui prendra des décisions et qui aura une certaine facilité à prendre langue avec les partenaires étrangers de Sonatrach afin de rendre les partenariats plus attractifs qu’ils ne l’ont été ces dernières années" estime l’ancien responsable de la compagnie algérienne. Abdelmoumen Ould Kaddour pourrait être cet homme. "Il pourrait même aller, selon l’ancien ministre, jusqu’à prendre l’initiative de changer le mode de sélection des partenaires de Sonatrach" en allant vers des consultations restreintes au lieu des appels d’offres actuelles :mouai:, comme vient de le suggérer sur RadioM Nazim Zouiouèche ancien PDG de Sonatrach. Sans suspicion d’affairisme ? "Il est diplômé de MIT" répètent les sources qui veulent voir cette nomination stupéfiante comme un verre à moitié plein. L’alternative sous Bouteflika IV est presque suggérée pour Sonatrach entre un manager brillant mais capable d’égarement et un autre honnête mais avec lequel l’industrie énergétique algérienne régresse.
Une question pertinente serait par example:" Par quel bout les Américains le tiennent?"

guidher
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Re: SONATRACH

Message par guidher »

Sonatarch: plus de 50 milliards de Dollars d’investissement prévus pour la période 2016-2021
Sonatrach prévoit d’investir plus de 50 milliards de dollars sur la période 2016-2021 en matière d’exploration et de production, a-t-on appris mercredi à Oran du vice-président de l’activité exploration et production de ce groupe pétrolier, Salah Meknouche.

Dans une communication lu en son nom par M. Farid Djattou, directeur de la division Associations à Sonatrach dans le cadre du NAPEC 2017, M. Meknouche a affirmé que "malgré l’incertitude sur l’évolution des prix au niveau mondial, l’activité Exploration et production de Sonatrach prévoit d’investir plus de 50 milliards de dollars sur la période 2016-2021.

Ce programme d’investissement ambitieux, assuré à 70% sur fonds propres, vise en priorité l’élargissement de la base de réserves nationales et l’augmentation des capacités de production et par conséquent, l’exploitation du domaine minier algérien inexploré et loin d’avoir livré tous ses secrets.

Pour les cinq années à venir, Sonatrach se fixe des objectifs ambitieux qui s’inscrivent nettement dans les tendances à la base de la nouvelle dynamique d’évolution de ce groupe, a annoncé le même responsable.

"Cette nouvelle dynamique est caractérisée par un effort permanent et soutenu en matière d’exploration et de production, afin d’élargir la base de nos réserves pétrolières et gazières et d’augmenter nos capacités de production à travers le développement des gisements tout en s’engageant dans de nouvelles thématiques porteuses de croissance", a-t-il souligné.

Pour M. Meknouche, la nature cyclique de l’industrie de l’énergie renseigne sur une baisse des prix et des investissements toujours suivis d’une hausse des prix pour ajuster l’offre et la demande, ce qui renforce l'optimisme pour l’avenir .

D'autre part, une enveloppe de 40 milliards de Dollars a été consacrée pour le développement des gisements, avec un objectif prioritaire d’augmenter le niveau de production primaire tous produits confondus, a-t-il indiqué.

Plus de 1.300 forages sont prévus d’être réalisés dans la période 2017-2021, avec comme objectif d’atteindre progressivement, d’ici 2021, un niveau de production supérieur à 230 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP).

En matière d’exploitation des gisements, des actions se poursuivent pour augmenter leur taux de récupération et leur niveau de production à travers la levée des contraintes d’exploitation et l’utilisation des méthodes de récupération assistées, a conclu M. Maknouche.
http://www.aps.dz/economie/55070-sonata ... -2016-2021
Sonatrach oeuvre à la construction et la réhabilitation de plus de 1.300 km de réseau de transport en 5 ans
Le groupe Sonatrach oeuvre, à travers sa filiale de Transport par canalisation (TRC), à la construction et la réhabilitation de plus de 1.300 kilomètres de réseau sur la période allant de 2017 à 2021, en plus de stations de compression et de pompage, a-t-on appris mercredi à Oran du vice-président du TRC de Sonatrach.
http://www.aps.dz/economie/55055-sonata ... t-en-5-ans

AAF 2020
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Re: SONATRACH

Message par AAF 2020 »

Renégociation des contrats gaziers à long terme : Sonatrach dos au mur

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La fin du mois de mars devrait marquer pour le groupe Sonatrach le début des renégociations des contrats gaziers à long terme conclus avec ses clients depuis une vingtaine d’années.


Le début du long processus de négociations que doit mener le groupe s’enclenchera dans quelques semaines avec la révision des contrats conclus avec son partenaires français Engie (ex-Gaz de France), avant de s’étendre au fur et à mesure à d’autres contrats signés notamment avec les pays du sud de la Méditerranée, suite au vote de la loi sur les hydrocarbures en décembre 1991.

Des contrats qui se sont renforcés et multipliés dans le sillage des projets de gazoducs reliant l’Algérie à l’Europe et qui plaçaient l’Algérie en tant que fournisseur naturel et incontournable de l’Europe. Malgré le changement de conjoncture, l’Algérie restera toujours, selon les experts, un partenaire fiable et privilégié de l’Europe au vu des infrastructures existantes et de sa proximité avec ses clients.

Ainsi, pour l’ancien PDG de Sonatrach et expert pétrolier, Abdelamdjid Attar, contacté par El Watan, «l’Algérie a des atouts majeurs que peu de pays possèdent. Le premier, même si cela peut paraître paradoxal, vient du fait que l’Algérie produit en ce moment avec le maximum de ses capacités qui correspondent déjà aux engagements contractuels de livraison jusqu’en 2019-20120, et n’ont jamais connu de rupture depuis des décennies. Le deuxième avantage est la proximité avec ses principaux clients de l’Europe du sud et sa liaison avec déjà trois gazoducs pouvant livrer la majeure partie de ses exportations avec beaucoup de flexibilité.

Le troisième avantage repose sur des capacités de GNL déjà surdimensionnées et complémentaires par rapport au transport par gazoducs. Ces deux moyens sont en mesure d’assurer un volume d’exportation largement supérieur à la production commercialisable totale qui est d’environ 85 milliards de m3».

Le poids de la conjoncture

L’Algérie, forte de ses atouts, devra bientôt se conformer à de nouvelles règles de jeu imposées par la concurrence et les nouveaux tarifs du gaz. En l’absence d’une Opep du gaz qui aurait pu — comme c’est le cas pour le pétrole — cristalliser les efforts des producteurs et défendre leurs intérêts face à leurs clients, l’Algérie n’as d’autre choix que d’agir pour affiner sa stratégie de négociation et sauvegarder sa place. Un premier changement s’est opéré déjà dans le discours officiel.

Loin de l’intransigeance clamée depuis des années aussi bien par le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa que par les responsables de Sonatrach, l’Algérie se prononce actuellement pour «une reconsidération des contrats à long terme» au vu des demandes des clients européens, mais aussi parce qu’elle veut imposer les meilleurs termes lors de l’établissement des prochains contrats. La sortie publique des dirigeants du secteur peut s’apparenter à une volonté de reprendre l’initiative vis-à-vis de l’Europe et de ne plus être sur la défensive, et donc en position de faiblesse, face à l’arrivée de nouveaux producteurs et à la rude concurrence qui s’est installée au sein même du marché européen.

C’est en tout cas une des lectures que l’on peut faire suite au récent positionnement des pouvoirs publics sur la question des contrats gaziers, même si, selon d’autres lectures, Sonatrach est de toutes les façons obligée de céder aux pressions de ses clients et de revoir ainsi ses conditions pour garder des parts de marché. Le désormais ex-PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, avait évoqué récemment «une reconsidération de la durée des contrats qui lient le groupe à ses partenaires» en estimant — le 24 février 2017 à partir de Hassi Messaoud où il se trouvait à l’occasion de la célébration de la nationalisation des hydrocarbures — que son groupe allait revoir la durée des contrats à long terme tel que le souhaitaient ses partenaires, mais aussi selon les intérêts de Sonatrach qui choisit un double positionnement sur le long terme et le marché spot. La position de Sonatrach est en tout cas moins intransigeante par rapport à celles exprimées jusqu’en 2016 par les responsables du secteur.

Une renégociation incontournable

Le changement de discours est intervenu avec l’arrivée du nouveau ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa. Ce dernier a estimé il y a quelques mois que la renégociation est «une option incontournable». Pour le ministre, la concurrence du gaz américain et australien change la physionomie du marché et «l’Algérie n’a pas d’autre choix que de se mettre en compétition». Selon le ministre, «l’époque où le vendeur faisait la loi est révolue», l’ancien modèle étant «bel et bien mort». Le constat ayant été établi, la renégociation est aujourd’hui vraiment lancée.

Elle se fera dans le sens d’un raccourcissement de la durée du contrat qui ne devrait plus dépasser dix à quinze ans au lieu de la moyenne de vingt à vingt-cinq ans en vigueur jusqu’à présent. Une série de renégociations devrait ainsi toucher tous les contrats arrivant pour la plupart à expiration entre 2017 et 2019.

Il est à rappeler que le premier contrat à long terme a été signé par Sonatrach en octobre 1994 avec le groupe italien ENEL en vue de l’achat de gaz sur vingt ans avec la compagnie algérienne. L’accord portait alors sur la livraison de 4 milliards de m3 de gaz chaque année à partir de 1995. En 2006, un nouvel accord a ensuite été signé en prévision de la réalisation du Galsi, le gazoduc reliant l’Algérie à la Toscane en Italie.

Lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté, à Alger, le président de la République Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre italien Romano Prodi, la compagnie italienne ENEL a signé un accord avec Sonatrach pour la fourniture de gaz naturel via le gazoduc Galsi alors en construction. L’accord devait permettre à ENEL — qui importait alors directement 6 milliards de m3 de gaz par an à partir du gazoduc Transmed avec des contrats venant à échéance en 2019 — d’importer 2 milliards de m3 de gaz par an pendant 15 ans à compter de la mise en service du gazoduc.

Pour ce qui est des contrats signés par l’Algérie avec son client français, il est à rappeler que Sonatrach et Gaz de France (actuellement Engie) avaient décidé en 2007, lors de la visite en Algérie du président français Nicolas Sarkozy, de prolonger jusqu’en 2019 leurs contrats de gaz naturel liquéfié (GNL) arrivant à échéance en 2013, pour un montant annuel de l’ordre de 2,5 milliards d’euros. Les approvisionnements en gaz naturel algérien portaient alors sur un volume total de l’ordre de 10 milliards de m3 et représentaient près de 15% des approvisionnements du groupe français, faisant de l’Algérie l’un de ses principaux fournisseurs.

Engie et sonatrach renégocient

La coopération entre Gaz de France, actuellement Engie, et Sonatrach s’était également enrichie fin 2006 d’un nouveau contrat de 20 ans portant sur l’achat d’environ 1 milliard de m3 de gaz naturel destiné à être transporté à travers le Medgaz, dans lequel Gaz de France est partenaire à hauteur de 12%.

C’est probablement cet accord arrivé à échéance qui sera revu dans les prochaines semaines à Paris, où devrait se déplacer le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, selon une information de Reuters. Il est à rappeler que de nombreux autres contrats ont également été signés par Sonatrach il y a vingt ans avec ses clients européens, dont l’Espagne et le Portugal pour la fourniture du gaz via les gazoducs reliant l’Algérie à l’Europe. Il en est ainsi des contrats signés, en 2006, avec la compagnie espagnole Endesa pour la fourniture de gaz à travers le Medgaz à partir de 2008. Endesa, 1er producteur d’électricité en Espagne et Sonatrach avaient auparavant signé, en juin 2001, un contrat de vente et d’achat de GNL de long terme pour un volume de 1 milliard de m3.

Par ailleurs, en 2005, Sonatrach et la compagnie espagnole Iberdrola ont procédé à la signature d’un accord concernant l’accroissement des quantités annuelles du contrat de vente/achat de gaz à travers le projet Medgaz, signé en juillet 2004 de 1 milliard de m3 à 1,6 milliard de m3/an. Fin 2005, Sonatrach a également procédé à la signature d’un contrat de vente de gaz naturel avec la société espagnole CEPSA dans le cadre du projet Medgaz.

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D’une durée de 20 ans, ce contrat porte sur un volume de 1,6 milliard de m3 par an. En 2006, Sonatrach avait conclu également cinq accords de vente/achat de gaz naturel à travers le projet Galsi avec respectivement Edison pour un volume de 2 Gm3/an, Enel pour un volume de 2 Gm3/an, Hera pour un volume de 1 Gm3/an, Ascopiave pour un volume de 0,5 Gm3/an et Worldenergy pour un volume de 0,5 Gm3/an.

REPÈRES

> Le 1er octobre 1994. Sonatrach signe le premier contrat à long terme avec l’italien Enel pour un volume de 4 milliards de mètres cubes, qui a augmenté à 6 milliards de m3 en 2002, avec des contrats venant à échéance en 2019.

> Juin 2001. Endesa, 1er producteur d’électricité en Espagne et Sonatrach ont signé un contrat de vente et d’achat de GNL de long terme pour un volume de 1 milliard de m3.

> 7 juillet 2004. Iberdrola a signé avec Sonatrach un protocole de vente/achat de gaz à travers le Medgaz, pour un volume de 1 milliard de m3 par an.

> 17 décembre 2005. Sonatrach a signé un contrat de vente de gaz avec CPSA dans le cadre du projet Medgaz. D’une durée de 20 ans, ce contrat porte sur un volume de 1,6 milliard de m3 par an.

> 22 décembre 2005. Sonatrach et Iberdrola signent un accord en vue de l’accroissement des quantités annuelles du contrat de vente/achat de gaz à travers le projet Medgaz, signé en juillet 2004, de 1 milliard de m3 à 1,6 milliard de m3/an.

> 22 mai 2006. Signature d’un accord entre Sonatrach et Endosa pour la livraison de 0,96 milliard de m3 de gaz par an à travers le nouveau gazoduc sous-marin Medgaz.

> 19 novembre 2006. Sonatrach signe les contrats de vente de gaz dans le cadre du projet Galsi avec respectivement Edison pour un volume de 2 Gm3/an, Enel pour un volume de 2 Gm3/an, Hera pour un volume de 1 Gm3/an, Ascopiave pour un volume de 0,5 Gm3/an et Worldenergy pour un volume de 0,5 Gm3/an.
http://www.elwatan.com/une/sonatrach-do ... 76_108.php
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