Ressources hydriques en Algérie

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tchpako
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Re: Ressources hydriques en Algérie

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Le barrage Draâ Eddis (Sétif) connecté à celui de Tabellout (Jijel) en juin 2014
Par Mourad Arbani | 16/04/2013 | 18:19
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Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a annoncé ce mardi que le barrage de Draâ Eddis, dans la wilaya de Sétif bénéficiera d’un transfert des eaux du barrage Tabellout (Jijel) à partir de juin 2014.

S’exprimant à l’occasion de sa visite d’inspection dans la wilaya de Jijel, il a indiqué qu’un “scénario intermédiaire” a été mis en place pour le transfert des eaux à partir du barrage de Tabellout (300 millions de m3), en cours de construction par le Groupement européen d’intérêt économique (GEIE) Razel (France)-CMC Di Ravenna (Italie).

Le ministre a précisé que ce transfert acheminera annuellement un volume de 189 millions de m3 de la retenue de Tabellout vers celle de Draâ Eddis, non loin d’El Eulma, dans la wilaya mitoyenne de Sétif.

Le projet permettra d’alimenter la région céréalière d’El Eulma au moyen de 42,5 millions de m3 (soit 23%) destinés à l’alimentation en eau potable (AEP) et de 148 millions de m3 (soit 77%) pour l’irrigation de 30.000 hectares de terres agricoles.

Ce projet hydraulique, faisant partie du système “Est” et comprenant 42 km de conduites, enregistre un taux d’avancement de 84,50 %, ont indiqué les responsables de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT).
http://www.algerie1.com/actualite/le-ba ... juin-2014/
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tchpako
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Message par tchpako »

(APS) vendredi 19 avril 2013 10 : 52
Réalisation de 20 projets pour assurer l’AEP à 2 millions d’habitants l’été prochain
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ALGER - Le ministre des ressources en eau, Hocine Necib, a affirmé jeudi à Alger que son secteur a mis en place un dispositif de suivi pour parachever la réalisation de 20 projets au niveau national pour assurer l’approvisionnement en eau potable (AEP) à plus de 2 millions d’habitants avant le mois de Ramadhan prochain.

En marge d’une séance consacrée aux questions orales du Conseil de la Nation, le ministre a fait savoir que des efforts ont été déployés pour garantir l’approvisionnement en eau potable durant l’été. Il a ajouté à ce propos qu’un dispositif de suivi a été mis en place dans le but de parachever la réalisation de près de 20 projets destinés à l’approvisionnement de plus de 2 millions d’habitants en eau potable, notamment dans les régions qui connaissent un déficit à l’instar de Médéa.

M. Necib a salué les "grand efforts" consentis par le gouvernement pour assurer l’électrification des stations afin d’éviter les coupures en eau potable durant l’été.

A une question sur la quantité disponible d’eaux usées épurées et leur utilisation dans l’irrigation, le ministre a indiqué que le secteur souhaitait récupérer 1,2 milliards de mètres cubes au niveau national d’ici 2014.

Pour atteindre cet objectif, le nombre des stations d’épuration devrait augmenter à 251 structures après le parachèvement du plan quinquennal en cours (2010-2014).

Evoquant les projets réalisés par son secteur en matière d’utilisation des eaux usées épurées qui ont concerné 7 wilayas jusqu’à présent, M. Necib a souligné que plusieurs études seront menées pour collecter les eaux usées épurées en vue de les utiliser dans l’irrigation de 25.000 hectares au niveau de 10 wilayas et approvisionner le complexe sidérurgique d’El Hadjar.

Une série de mesures légales et réglementaires a été prises par le secteur pour une meilleure prise en charge de ce volet, a ajouté le ministre.

Le premier responsable du secteur a évoqué l’opération pilote de réalisation de stations de traitement naturel des eaux usées. 100 unités sont inscrites au programme au titre de la loi de Finance complémentaire 2013, a-t-il indiqué.

Il a également annoncé la réalisation de projets en collaboration avec la Belgique, l’Espagne et les Etats unis en matière d’utilisation des eaux usées notamment dans l’agriculture.
http://www.aps.dz/Realisation-de-20-projets-pour.html
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tchpako
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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par tchpako »

Retrait de SNC-Lavalin de la station de traitement des eaux de Taksebt
La Seaal occupera les lieux le 18 juin
11 jun 2013 13:22
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L’information que l’Econews à dévoilée hier concernant la reprise de la gestion de la station de traitement des eaux de barrage de Taksebt a Tizi-Ouzou par la Seaal vient d’être confirmée par le directeur de la production de cette dernière, M Belache Mouhamed.

Celui-ci nous a informé que « la Seaal prendra en charge la gestion de la station à partir de 18 juin prochain». Par ailleurs, le directeur de la production a signalé que la société Seaal, par l’intermédiaire de l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT), est en train de négocier avec la société canadienne pour réussir le transfert de la tâche».

En effet, la Seaal compte acheter le matériel et les équipements utilisés jusqu’ici par les Canadiens pour continuer directement la gestion de transferts et de traitement et éviter, ainsi, toute perturbation au niveau du transfert d’eau suite à cette passation. D’autre part, notre interlocuteur ajoute qu’un document sera préalablement signé entre les deux parties pour assurer la fourniture des pièces de rechange pour le réseau en cours.

S’exprimant sur le sort des travailleurs de la station qui sont en contrat avec les Canadiens, le directeur de la production de la Seaal signalera que «tous les fonctionnaires de la station qui sont contractuels avec SNC-Lavalin seront repris par la Seaal sauf ceux qui ne le souhaitent pas».

Pour rappel, le ministère des ressources hydrauliques n’a pas voulu renouveler le contrat de gestion à la SNC-Lavalin après un contrat de cinq ans qui expirera le 17 juin prochain.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 16_360.php
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L’Algérie comptera 139 barrages en exploitation en 2030 (ANBT)
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ALGER - Cent trente-neuf (139) barrages seront en exploitation en 2030 en Algérie contre 70 actuellement, ce qui permettra de mobiliser une capacité totale de 12 milliards de mètres cubes environ, a indiqué, dimanche à Alger, le directeur général de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), Saïd Abbas.
"En 2030, l’Algérie disposera d’un patrimoine unique en Afrique de 139 barrages avec une capacité totale de 12 milliards de m3 environ", a dit M. Abbas à l’ouverture d’un colloque international de deux jours sur le thème des barrages et des séismes.
Le DG de l’ANBT a souligné que la capacité des 70 barrages en exploitation est de 7,1 milliards m3.
De son côté, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a souligné que depuis le début des années 2000, ce patrimoine a augmenté par la mise en service de 27 barrages alors que 14 autres "sont actuellement en construction et 23 barrages sont programmés pour le plan quinquennal 2015-2019".
M. Necib a indiqué les 70 barrages en exploitation doivent être préservés contre les séismes car ils constituent "la colonne vertébrale de l’outil de sécurisation de l’approvisionnement en eau de la population".
"Il est évident que ce patrimoine doit être préservé" et que des mesures soient prises pour renforcer la sécurité des "15% de nos concitoyens qui vivent" à leur aval, a encore souligné le ministre selon lequel il est nécessaire "d’aller vers une gestion de notre patrimoine hydraulique en prenant en compte les aléas naturels".
"J’attends de ce colloque qu’il nous éclaire, à la lumière des dernières avancées de la science et de la technologie, sur toutes mesures à prendre pour assurer une sécurité optimale de ce patrimoine des aléas naturels", a souligné le ministre.
Il a assuré que les barrages en Algérie sont sûrs et qu’ils ont été conçus sur la base des recommandations de la commission internationale des grands barrages.
M. Necib a rappelé que les séismes d’El Asnam en 1980 et de Boumerdès en 2003 "ont permis de vérifier la solidité de nos barrages qui ont parfaitement résisté à ces deux chocs violents et ces tests à grande échelle nous rassurent de la fiabilité des conceptions et la qualité de la réalisation de ces ouvrages".
Pour améliorer davantage les méthodes de sécurité des barrages, le ministre a annoncé qu’un accord de partenariat sera signé prochainement avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique afin d’introduire des programmes de recherche appliquée dans le domaine de la construction des barrages et de la mesure des aléas climatiques (les crues) et sismique.
Cet aléa sismique est évalué en tenant compte de la nature du site du barrage afin d’identifier les failles qui peuvent provoquer des séismes et prendre les mesures nécessaires à la sécurité de l’ouvrage, a dit Youssef Bouhadad, directeur au centre national de recherche appliquée en génie sismique dans une conférence sur ce sujet.
En marge de la rencontre, le professeur Mustapha Meghraoui, de l’Institut de physique du globe de Strasbourg en France, a souligné qu’il n’existe pas "de risque zéro" mais que la recherche établit les meilleurs moyens de construire des barrages en réduisant les risques.
Le directeur du Centre national de recherche appliquée en génie parasismique, Mohamed Belazougui, a souligné que des études spécifiques seront menées avant la construction des nouveaux barrages afin d’identifier les risques d’apparition des failles qui pourraient menacer la stabilité des ouvrages.
Enfin, les dernières précipitations enregistrées à travers le pays ont constitué un apport de 20 millions de m3, soit un taux de 69% entre les journées du 14 au 16 novembre, a indiqué le ministre.
http://www.aps.dz/L-Algerie-comptera-13 ... es-en.html
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DarkSideoftheMoon
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AAF 2020 a écrit :
L’Algérie comptera 139 barrages en exploitation en 2030 (ANBT)
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ALGER - Cent trente-neuf (139) barrages seront en exploitation en 2030 en Algérie contre 70 actuellement, ce qui permettra de mobiliser une capacité totale de 12 milliards de mètres cubes environ, a indiqué, dimanche à Alger, le directeur général de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), Saïd Abbas.
"En 2030, l’Algérie disposera d’un patrimoine unique en Afrique de 139 barrages avec une capacité totale de 12 milliards de m3 environ", a dit M. Abbas à l’ouverture d’un colloque international de deux jours sur le thème des barrages et des séismes.
Le DG de l’ANBT a souligné que la capacité des 70 barrages en exploitation est de 7,1 milliards m3.
De son côté, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a souligné que depuis le début des années 2000, ce patrimoine a augmenté par la mise en service de 27 barrages alors que 14 autres "sont actuellement en construction et 23 barrages sont programmés pour le plan quinquennal 2015-2019".
M. Necib a indiqué les 70 barrages en exploitation doivent être préservés contre les séismes car ils constituent "la colonne vertébrale de l’outil de sécurisation de l’approvisionnement en eau de la population".
"Il est évident que ce patrimoine doit être préservé" et que des mesures soient prises pour renforcer la sécurité des "15% de nos concitoyens qui vivent" à leur aval, a encore souligné le ministre selon lequel il est nécessaire "d’aller vers une gestion de notre patrimoine hydraulique en prenant en compte les aléas naturels".
"J’attends de ce colloque qu’il nous éclaire, à la lumière des dernières avancées de la science et de la technologie, sur toutes mesures à prendre pour assurer une sécurité optimale de ce patrimoine des aléas naturels", a souligné le ministre.
Il a assuré que les barrages en Algérie sont sûrs et qu’ils ont été conçus sur la base des recommandations de la commission internationale des grands barrages.
M. Necib a rappelé que les séismes d’El Asnam en 1980 et de Boumerdès en 2003 "ont permis de vérifier la solidité de nos barrages qui ont parfaitement résisté à ces deux chocs violents et ces tests à grande échelle nous rassurent de la fiabilité des conceptions et la qualité de la réalisation de ces ouvrages".
Pour améliorer davantage les méthodes de sécurité des barrages, le ministre a annoncé qu’un accord de partenariat sera signé prochainement avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique afin d’introduire des programmes de recherche appliquée dans le domaine de la construction des barrages et de la mesure des aléas climatiques (les crues) et sismique.
Cet aléa sismique est évalué en tenant compte de la nature du site du barrage afin d’identifier les failles qui peuvent provoquer des séismes et prendre les mesures nécessaires à la sécurité de l’ouvrage, a dit Youssef Bouhadad, directeur au centre national de recherche appliquée en génie sismique dans une conférence sur ce sujet.
En marge de la rencontre, le professeur Mustapha Meghraoui, de l’Institut de physique du globe de Strasbourg en France, a souligné qu’il n’existe pas "de risque zéro" mais que la recherche établit les meilleurs moyens de construire des barrages en réduisant les risques.
Le directeur du Centre national de recherche appliquée en génie parasismique, Mohamed Belazougui, a souligné que des études spécifiques seront menées avant la construction des nouveaux barrages afin d’identifier les risques d’apparition des failles qui pourraient menacer la stabilité des ouvrages.
Enfin, les dernières précipitations enregistrées à travers le pays ont constitué un apport de 20 millions de m3, soit un taux de 69% entre les journées du 14 au 16 novembre, a indiqué le ministre.
http://www.aps.dz/L-Algerie-comptera-13 ... es-en.html

139 barrages, 12 MILLIARDS de M cube de capacité, des taux de remplissage records annoncés à chaque chute de pluie,.... impressionnant tout ça.

MAIS A QUOI SERVENT TOUS CES BARRAGES ET TOUTE CETTE EAU?????

avoir des barrages n'est pas une finalité, ne pas les exploiter revient à jeter l'argent par les fenêtres et c'est ce qu'on fait malheureusement.
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anzar
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Message par anzar »

La demande en eau ne fera que s'accroitre, la politique de construction des barrages est l'une des seule qui a une logique pour ma part, plus que les usines de dessalement qui ont été construites ces dernières années :!:
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tayeb
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Message par tayeb »

MAIS A QUOI SERVENT TOUS CES BARRAGES ET TOUTE CETTE EAU?????
A plein de choses, ils ont un rôle multifonctionnelle , d'abord préventif puisqu'ils peuvent prévenir des crues, ils servent pour les besoins des centrales hydroélectriques et bien sur la capacité de stockage qu'offre cet outil est vital pour un pays comme le nôtre, devant les dérèglements climatiques dans les 200 prochaines années l'eau sera une richesse plus chère que jamais, les investissements dans ce domaine en Algérie sont tout à fait à propos surtout si la stratégie de l'état se vérifie sur l'exploitation des gaz de schiste, sans oublié la lutte contre la désertification des terres alors là je peux te dire que tous ces barrages ne seront pas de trop pour permettre à l'Algérie de resté indépendante dans son approvisionnement en eau. :Algeria:
Je me permet de te filé ce lien d'un chercheur de l'université d'Oran .
http://www.unece.org/fileadmin/DAM/env/ ... geVert.pdf
http://www.undpcc.org/docs/National%20i ... tation.pdf
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DarkSideoftheMoon
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Message par DarkSideoftheMoon »

anzar a écrit :La demande en eau ne fera que s'accroitre, la politique de construction des barrages est l'une des seule qui a une logique pour ma part, plus que les usines de dessalement qui ont été construites ces dernières années :!:
tayeb a écrit :
MAIS A QUOI SERVENT TOUS CES BARRAGES ET TOUTE CETTE EAU?????
A plein de choses, ils ont un rôle multifonctionnelle , d'abord préventif puisqu'ils peuvent prévenir des crues, ils servent pour les besoins des centrales hydroélectriques et bien sur la capacité de stockage qu'offre cet outil est vital pour un pays comme le nôtre, devant les dérèglements climatiques dans les 200 prochaines années l'eau sera une richesse plus chère que jamais, les investissements dans ce domaine en Algérie sont tout à fait à propos surtout si la stratégie de l'état se vérifie sur l'exploitation des gaz de schiste, sans oublié la lutte contre la désertification des terres alors là je peux te dire que tous ces barrages ne seront pas de trop pour permettre à l'Algérie de resté indépendante dans son approvisionnement en eau. :Algeria:
Je me permet de te filé ce lien d'un chercheur de l'université d'Oran .
http://www.unece.org/fileadmin/DAM/env/ ... geVert.pdf
http://www.undpcc.org/docs/National%20i ... tation.pdf
merci pour vos réponses les amis.

je sais bien à quoi peut servir cette eau. Je vous parler de sa non utilisation justement que ça soit pour:
- l’agriculture (peu de ces eaux son utlisés pour l'irrigation),
- la production d'électricité (on n'a plus de centrales hydroélectriques) vous pouvez concevoir que le plus grand barrage d'Algérie et l'un des lus grands d'Afrique (celui de Béni Haroune avec 1 milliard de mètres cubes)ne produise pas le moindre Watt ??? pire, on est obligé de l'alimenter en électricité pour faire fonctionner ses énormes pompes :nooo: :nooo:
- ces énormes étendues d'eau peuvent être des sites regorgeant d'activités touristiques et sportives (stations de sports nautique, plages artificiels, .....)

mais on en fait rien, on ne fait que construire des barrage et stocker l'eau pour la lâcher ensuite de peur que les barrages ne débordent.
c'est bien beau d'avoir des barrages mais c'est mieux de se servir de l'eau qu'on y stock

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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par AAF 2020 »

Nécessité de hisser la gestion de l’eau en Algérie au niveau des standards internationaux (ministre)

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ALGER-Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a affirmé lundi à Alger que le futur défi du secteur des ressources en eau est de "hisser la gestion de l’eau au niveau des standards internationaux", assurant que les efforts consentis par l’Algérie dans ce secteur seront poursuivis au cours du prochain plan quinquennal.
"La masse des investissements réalisés au cours des dix dernières années est considérable. Les transferts d’eau, c’est prés de 2000 km d’ouvrages.
Ces efforts seront poursuivis au cours du prochain plan 2015-2019. Notre futur défi est de hisser la gestion de l’eau au niveau des standards internationaux", a-t-il déclaré à l’ouverture des travaux d’un Atelier régional sur les grands transferts d’eau en Méditerranée.
Le ministre a rappelé que l’Algérie a érigé le secteur stratégique de l’eau au rang des "grandes priorités nationales", relevant que cette décision politique traduit une forte volonté impulsée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour lancer les grands chantiers de l’eau notamment les infrastructures de mobilisation et de transferts.
Par la taille des investissements qu’elle a consentis dans ce domaine, a-t-il poursuivi, l’Algérie suscite l’intérêt de la communauté internationale.
"Des méga projets tels que le barrage de Taksebt, le barrage de Beni Haroun, le grand transfert d’In Salah vers Tamanrasset, constituent des pôles d’intérêts et d’échanges pour les experts des pays riverains de la méditerranée" a-t-il fait remarquer.
Dans le cas de l’Algérie, les grands transferts d’eau permettent la mise en oeuvre d’une politique efficiente en termes d’aménagement du territoire.
"Les grands transferts réalisés à partir de zone à forte pluviométrie (Jijel, Bejaia) vers des zones semi arides telles que les hautes plaines sétifiennes permettent ainsi une répartition équilibrée du développement" a-t- il ajouté.
Selon M. Necib, cette rencontre constitue une opportunité pour densifier et diversifier les relations entre les différents acteurs de l’eau de la région.
"Elle constitue aussi un point de départ pour la mise en place d’une plate forme Algérie de dialogue et d’échange dans le domaine de l’eau entre les pays méditerranéens" a-t-il estimé.
Il a mis en exergue l’importance de la tenue de cet atelier dans un contexte régional méditerranéen dominé par la rareté des ressources hydriques, soulignant que "la crise de l’eau est un fait structurel et endémique pour les pays de l’ouest de la méditerranée".
Pour M. Necib, la tenue de rencontres d’échange et de concertation est "un passage obligé pour y faire face".
Les travaux de cet atelier qui a réuni près de 150 participants et experts, sont organisées autour de trois sessions thématiques. La première session a pour thème "la pertinence des grands transferts dans une stratégie durable d’aménagement du territoire", la seconde session est dédiée à " la problématique d’une gestion optimale des transferts d’eau" et la troisième session est consacrée à "la gestion efficiente de l’énergie dans les grands transferts".
http://www.aps.dz/Necessite-de-hisser-l ... on-de.html

Annabi
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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par Annabi »

Transfert, dessalement et gestion des eaux L’Algérie, un exemple à suivre, selon le CME

L’Algérie est aujourd’hui reconnue comme étant leader en matière de transfert d’eau et de dessalement. Au point où elle a été consacrée comme plateforme des échanges et de dialogue dans ce domaine entre les pays du bassin méditerranéen par le Conseil mondial de l’eau (CME), lors de l’atelier régional sur les grands transferts d’eau en Méditerranée, organisé, hier, à Alger.

« L’Algérie figure parmi les trois pays dans le monde qui se sont lancés dans le dessalement. Les ouvrages qu’elle a réalisés dans ce domaine et dans le transfert notamment sont exceptionnels. Aujourd’hui, c’est une référence que le CME sollicite car par son expérience, nous savons ce qu’il faut faire dans ce secteur et surtout, ce qu’il ne faut pas faire », a indiqué Loïc Fauchon, président honoraire du CME, estimant que l’Algérie se montre « trop modeste » par rapport à sa position dans l’hydraulique au niveau mondial. Il a souligné, en effet, que notre pays doit tenir son « rang » dans les assemblées mondiales de la communauté de l’eau. « La prochaine assemblée se tiendra dans 15 mois en Corée du Sud et l’Algérie est invitée à y participer en tant que pays leader dans le secteur. Son mérite est reconnu mais il n’est pas encore assez connu », constate-t-il. Selon lui, l’Algérie en tant que « puissance mondiale dans le dessalement », devra prendre part à la mise en place d’un groupe de travail autour de l’impact de dessalement dans le monde. Notre pays est également sollicité pour partager son expérience sur les capacités de réponse sur les désastres de l’eau et la mise en place d’une alliance des pays arides pour apporter des réponses sur l’eau et la nourriture. Le secrétaire général de la commission internationale des grands barrages, Michel de Vivo, souligne, de son côté, que l’Algérie « anticipe » via ses grand projets de transfert pour faire face aux aléas du réchauffement climatique. Une expérience qui fait d’elle « un outil précieux pour les architectes de l’eau que nous sommes », affirme-t-il. La partie algérienne, par la voix du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, se dit prête à contribuer à l’effort mondial pour la sécurisation de l’eau. « Notre objectif est d’améliorer le cadre de vie dans sa dimension de salubrité et atteindre des seuils de qualité des ressources en eau correspondant, à la fois, aux exigences de protection des écosystèmes hydriques et aux critères sanitaires liés à la réutilisation des eaux épurées », rappelle-t-il. A propos de la qualité, le ministre a annoncé, dans le cadre du projet de transfert In Salah-Tamanrasset, la mise en place d’un nouveau réseau de distribution à Tamanrasset et une station de traitement pour offrir une eau de qualité à la population de cette région. Le ministre signale, toutefois, des lacunes dans le secteur qui ne sont pas encore entièrement comblées. « Il reste des choses à faire que nous avons l’intention de traiter d’une façon progressive. Nous avons réalisé, jusqu’à présent, des transferts sur 2000 km et nous allons continuer ce processus via le programme quinquennal 2015-2019 », précise-t-il. Le nouveau programme comprendra d’autres transferts mais également des interconnexions et des barrages de capacités moyennes.

Farida Belkhiri

http://www.algerie360.com/algerie/trans ... on-le-cme/

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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par AAF 2020 »

BÉNI DOUALA UNE STATION D’ÉPURATION RÉCLAMÉE PAR L’APC : Les eaux usées se déversent dans le barrage de Taksebt

La région de Béni Douala, située en amont du barrage Taksebt, ne dispose, malheureusement pas, de station d’épuration dans son territoire pour la collection et le traitement des eaux usées. Sachant que dans la commune de Béni Douala, à elle seule, pas moins de 11 villages à savoir : le chef-lieu, Ait Bouyahia, Imsiouène, Tamaghoucht, Ait Ali Ouali, Ait Hellal, Taboudrist, Ait Bouali, Tala Khelil, Ait Idir et Ighil Mimoum, constituant le bassin versant du barrage en question, ne sont pas concernés par la réalisation des six STEP inscrites à l’indicatif de l’ONA dans le cadre du quinquennal 2010-2014 qui ne sont pas encore lancées à ce jour ! En effet, l’eau de Taksebt continue de subir toutes les formes de pollution de toutes parts. Des milliers de mètres cubes d’eau d’égouts, provenant de plusieurs villages y compris ceux de Béni Douala, sont tout simplement jetés dans ledit barrage. Le président de l’APC que nous avons abordé au sujet, indiquera : « Les eaux usées de ces villages se déversent dans le barrage de Taksebt d’où un danger sur l’environnement et sur la santé publique. L’APC est incapable de réaliser ce genre de projet et notre région n’est pas incluse dans ce programme de développement ». Et de poursuivre : « Il nous faut une station d’épuration car nos villages sont à proximité du réservoir, contrairement à certains régions éloignées où le risque de pollution par les rejets n’est pas vraiment important ». Dans une requête adressée au directeur des ressources en eau de la wilaya de Tizi-Ouzou, datant du 26 mars dernier, le président de l’APC de Béni Douala a demandé des éclaircissements sur le programme de réalisation de ces six stations d’épuration. Selon notre interlocuteur, une commission venue d’Alger s’est rendue, en début de l’année en cours sur les lieux, où elle a fait le tour de plusieurs sites mais à ce jour rien n’a été fait. Il est à rappeler que lors des états généraux sur l’environnement, tenus au chef-lieu de daïra il y a quelques jours, les intervenants ont insisté sur la nécessité de la protection du barrage qui subit tous les rejets des eaux polluées de la région.
http://www.depechedekabylie.com/kabylie ... ksebt.html

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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par samir_reghaia »

AAF 2020 a écrit :
BÉNI DOUALA UNE STATION D’ÉPURATION RÉCLAMÉE PAR L’APC : Les eaux usées se déversent dans le barrage de Taksebt

La région de Béni Douala, située en amont du barrage Taksebt, ne dispose, malheureusement pas, de station d’épuration dans son territoire pour la collection et le traitement des eaux usées. Sachant que dans la commune de Béni Douala, à elle seule, pas moins de 11 villages à savoir : le chef-lieu, Ait Bouyahia, Imsiouène, Tamaghoucht, Ait Ali Ouali, Ait Hellal, Taboudrist, Ait Bouali, Tala Khelil, Ait Idir et Ighil Mimoum, constituant le bassin versant du barrage en question, ne sont pas concernés par la réalisation des six STEP inscrites à l’indicatif de l’ONA dans le cadre du quinquennal 2010-2014 qui ne sont pas encore lancées à ce jour ! En effet, l’eau de Taksebt continue de subir toutes les formes de pollution de toutes parts. Des milliers de mètres cubes d’eau d’égouts, provenant de plusieurs villages y compris ceux de Béni Douala, sont tout simplement jetés dans ledit barrage. Le président de l’APC que nous avons abordé au sujet, indiquera : « Les eaux usées de ces villages se déversent dans le barrage de Taksebt d’où un danger sur l’environnement et sur la santé publique. L’APC est incapable de réaliser ce genre de projet et notre région n’est pas incluse dans ce programme de développement ». Et de poursuivre : « Il nous faut une station d’épuration car nos villages sont à proximité du réservoir, contrairement à certains régions éloignées où le risque de pollution par les rejets n’est pas vraiment important ». Dans une requête adressée au directeur des ressources en eau de la wilaya de Tizi-Ouzou, datant du 26 mars dernier, le président de l’APC de Béni Douala a demandé des éclaircissements sur le programme de réalisation de ces six stations d’épuration. Selon notre interlocuteur, une commission venue d’Alger s’est rendue, en début de l’année en cours sur les lieux, où elle a fait le tour de plusieurs sites mais à ce jour rien n’a été fait. Il est à rappeler que lors des états généraux sur l’environnement, tenus au chef-lieu de daïra il y a quelques jours, les intervenants ont insisté sur la nécessité de la protection du barrage qui subit tous les rejets des eaux polluées de la région.
http://www.depechedekabylie.com/kabylie ... ksebt.html
Heuuu... j'ai du mal à comprendre... Comment se fait il que des eaux usées se deversent dans un barrage? :scratch:
Quelqu'un peut m'éclairer là??? :huh!:
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

tayeb
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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par tayeb »

samir_reghaia a écrit :
AAF 2020 a écrit :
BÉNI DOUALA UNE STATION D’ÉPURATION RÉCLAMÉE PAR L’APC : Les eaux usées se déversent dans le barrage de Taksebt

La région de Béni Douala, située en amont du barrage Taksebt, ne dispose, malheureusement pas, de station d’épuration dans son territoire pour la collection et le traitement des eaux usées. Sachant que dans la commune de Béni Douala, à elle seule, pas moins de 11 villages à savoir : le chef-lieu, Ait Bouyahia, Imsiouène, Tamaghoucht, Ait Ali Ouali, Ait Hellal, Taboudrist, Ait Bouali, Tala Khelil, Ait Idir et Ighil Mimoum, constituant le bassin versant du barrage en question, ne sont pas concernés par la réalisation des six STEP inscrites à l’indicatif de l’ONA dans le cadre du quinquennal 2010-2014 qui ne sont pas encore lancées à ce jour ! En effet, l’eau de Taksebt continue de subir toutes les formes de pollution de toutes parts. Des milliers de mètres cubes d’eau d’égouts, provenant de plusieurs villages y compris ceux de Béni Douala, sont tout simplement jetés dans ledit barrage. Le président de l’APC que nous avons abordé au sujet, indiquera : « Les eaux usées de ces villages se déversent dans le barrage de Taksebt d’où un danger sur l’environnement et sur la santé publique. L’APC est incapable de réaliser ce genre de projet et notre région n’est pas incluse dans ce programme de développement ». Et de poursuivre : « Il nous faut une station d’épuration car nos villages sont à proximité du réservoir, contrairement à certains régions éloignées où le risque de pollution par les rejets n’est pas vraiment important ». Dans une requête adressée au directeur des ressources en eau de la wilaya de Tizi-Ouzou, datant du 26 mars dernier, le président de l’APC de Béni Douala a demandé des éclaircissements sur le programme de réalisation de ces six stations d’épuration. Selon notre interlocuteur, une commission venue d’Alger s’est rendue, en début de l’année en cours sur les lieux, où elle a fait le tour de plusieurs sites mais à ce jour rien n’a été fait. Il est à rappeler que lors des états généraux sur l’environnement, tenus au chef-lieu de daïra il y a quelques jours, les intervenants ont insisté sur la nécessité de la protection du barrage qui subit tous les rejets des eaux polluées de la région.
http://www.depechedekabylie.com/kabylie ... ksebt.html
Heuuu... j'ai du mal à comprendre... Comment se fait il que des eaux usées se deversent dans un barrage? :scratch:
Quelqu'un peut m'éclairer là??? :huh!:
En fait c'est pas dans le barrage lui même , les eaux usés déversés par les égouts finissent pas rejoindre les eaux que retiennent le barrage et contamine les eaux déjà emmagasinés et ceux parce qu'à la sortie des égouts les eaux usés ne rejoignent pas une station d'épuration .

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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par AAF 2020 »

Sétif : grands transferts des hautes plaines pour que fleurisse ‘‘Mohamed El Bachir’‘

Les grands transferts hydrauliques, initiés dans la wilaya de Sétif pour satisfaire les besoins en eau potable et apporter un surcroît de ressources pour l’irrigation, constituent l’opération structurante la plus prometteuse pour une région qui entend bien faire refleurir ‘‘Mohamed El Bachir’‘.
‘Mohamed El Bachir’‘, ce blé dur de très haute qualité qui attira comme des mouches, dès les premières années de l’occupation française en Algérie, de nombreux colons parmi lesquels François Audureau, délégué colon à Sétif de 1904 à 1920, minotier, fabriquant de pâtes alimentaires, l’un des plus gros céréaliculteurs de la région durant la période coloniale avec Salomon Lévy et Achille Sèbe.
La wilaya de Sétif, connue pour son terreau noir particulièrement généreux, qui donna son nom à la capitale des Hautes plaines (le nom de Sétif provient du terme Azdif, ou ‘‘terre noire’‘ en berbère), peut légitimement aujourd’hui, grâce aux moyens colossaux mis en place par l’Etat pour réaliser les grands transferts, envisager de retrouver son statut de ‘‘grenier de l’Algérie’‘.
Qualifié de projet du siècle au regard de son impact sur le devenir des Hautes plaines sétifiennes (plus de 40.000 hectares supplémentaires seront irrigués) et de son coût (plus de 160 milliards de dinars en comptant les raccordements de 34 communes sur les 60 de cette wilaya), ce mégaprojet, lancé en 2010, aura atteint, durant l’année qui s’achève, une phase décisive avec l’achèvement et la réception de deux nouveaux barrages, à Mahouane, tout près de Sétif, et à Draâ Eddis, non loin d’El Eulma.
Ce projet regroupe deux aménagements distincts. Le premier, dit ‘‘transfert Est’‘, acheminera annuellement près de 190 millions de m3 depuis le barrage de Tabellout (Jijel) vers le nouvel ouvrage de Draâ Eddis (137 millions de m3), via 42 km de conduites, cinq stations de pompage et un tunnel de 13 km.
Le second aménagement, appelé ‘‘transfert ouest’‘, déversera quelque 119 millions de m3 par an dans le nouveau barrage, également réceptionné, de Mahouane (7 km au Nord-ouest de Sétif), d’une capacité de retenue de 148 millions de m3, en provenance de l’ouvrage d’Ighil Emda (Bejaia), à travers 22 km de conduites et trois stations de pompage.
Le système de transfert ouest (Ighil Emda-Mahouane) sera entièrement opérationnel ‘‘courant 2014’‘, affirme le directeur de wilaya des Ressources en eau, Charef Menad, tandis que le second (Tabellout-Draâ Eddis) le sera au premier semestre de 2015.
Le retard accusé par ce dernier transfert est dû à un impondérable lié à un phénomène d’effondrement et de dégradation des voussoirs, causé par la nature du sol, survenu sur le point métrique (PM) 1.575, et qui a nécessité un traitement de plus de quatre mois par le groupement d’entreprises franco-italien (Ravel et CMC Ravena) chargé de la réalisation du tunnel.
En termes d’impact, ces grands transferts qui achemineront annuellement plus de 320 millions de m3, permettront, outre l’alimentation en eau potable de 34 communes où vivent 80 % de la population de la wilaya, d’irriguer 20.000 hectares dans la région d’El Eulma, connue pour les terres particulièrement fécondes de Bazer-Sakra, et 16.000 hectares du périmètre des Hautes plaines sétifiennes.
Cet acquis considérable constitué, en plus des deux nouveaux barrages, d’un important système de conduites et de tunnels, de galeries, de canaux de liaison et de stations de pompage, permettra, au plan agricole, de quintupler la production agricole dans la wilaya de Sétif, tout en réduisant la jachère, et d’augmenter la production nationale de l’ordre de 20 %.
De plus, ce qui ne gâte rien, 100.000 postes de travail dans l’agriculture seront créés dans le sillage de ce projet qui donnera une nouvelle vie - les Sétifiens en restent convaincus - à Mohamed El Bachir.
http://www.letempsdz.com//content/view/111610/1/

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Re: Ressources hydriques en Algérie

Message par AAF 2020 »

Trois millions d’habitants approvisionnés en eau grâce au système de transfert MAO

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ALGER - Le transfert d’eau Mostaganem-Arzew-Oran (MAO) a permis d’approvisionner en eau potable près de trois millions d’habitants dans la région ouest du pays, a affirmé jeudi Messaoud Terra, directeur de l’approvisionnement en eau potable (AEP) au ministère des Ressources en eau.
Ce système, d’une capacité de transfert de 540.000m3/ jour, permet de satisfaire la demande en eau potable Oran et Mostaganem, via la zone industrielle d’Arzew, a-t-il précisé sur les ondes de la Radio nationale.
Cette infrastructure hydraulique alimentée principalement à partir des barrages de Cheliff et de Kerrada, connaitra des extensions avec la mobilisation des ressources en eau provenant des unités de dessalement d’eau de mer, a ajouté ce responsable.
En effet, grâce à la méga-station de Merset el Hadjadj, ce sont près de 500.000m3/jour qui seront injectés dans le système MAO ce qui permettra, souligne M. Terra, "de sécuriser définitivement l’approvisionnement des wilayas de l’ouest du pays (Oran, Mostaganem, Sidi Bel Abbès et Ain Témouchent, Tlemcen)".
Selon lui, les investissements consentis pour assurer un approvisionnement régulier en eau potable de ces wilayas sont évalués globalement à 100 milliards DA.
Interrogé à propos de la faible pluviométrie constatée en automne 2013 et son incidence sur le taux de remplissage des barrages en exploitation, le même responsable a fait état d’’’un léger déficit", précisant que" les prochaines pluies hivernales devraient rétablir la situation".
http://www.aps.dz/Trois-millions-d-habitants.html
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