L'Agriculture en Algérie [planification et développement]

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numidia
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L'Agriculture en Algérie [planification et développement]

Message par numidia »

posté en avril 2008
souf a écrit :Je souhaite qu'on débatte ici sur le secteur agricole en Algérie, le secteur qui représente le point le plus faible de notre pays, bien sûr il y en a qui vont se régaler en nous critiquant mais ce n'est pas grave.


http://www.presse-dz.com/revue-de-press ... erres.html
Agriculture Des amendes pour ceux qui ne travaillent pas leurs terres

Le foncier agricole devrait connaître dans les prochains mois une nouvelle configuration, avec notamment l'obligation aux concessionnaires de terres à usage agricole de produire des biens agricoles, sinon gare à la sanction.
13 Avril 2008, Le Quotidien d'Oran

Selon le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Saïd Barkat, un projet de texte qui définit de nouvelles conditions et modalités de concession des terres agricoles du domaine privé de l'Etat a été élaboré.

M. Barkat, qui intervenait à l'occasion de la réunion qui a regroupé, hier, à Alger, les présidents des chambres agricoles des wilayas et les présidents de conseils régionaux de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), a précisé que ce projet de texte tel qu'élaboré par ses services, et qui devra être soumis pour examen au Conseil du gouvernement et au Conseil des ministres, prévoit une concession de type individuel d'une durée de 40 ans, alors qu'auparavant, l'assemblée générale de la Chambre nationale de l'agriculture (CNA) avait au mois de février dernier adopté une résolution qui propose l'octroi à chaque agriculteur d'un acte de concession individuel pour un bail de 99 ans.

Le nouveau projet de texte de loi propose ainsi une réduction significative de la durée de jouissance de terres agricoles octroyées par l'Etat, ramenant cette période de 99 ans à 40 ans. Les terres qui seront ainsi mises dans la corbeille des concessions concernent particulièrement celles démembrées en 1987 et qui avaient enfanté les EAC et EAI, après la mise à mort du système autogéré, du temps de feu Kasdi Merbah.

Actuellement, 90 % des exploitations agricoles collectives (EAC) ont été divisées entre bénéficiaires et sont exploitées individuellement, selon la Chambre nationale d'agriculture. Le reste des terres anciennement du domaine autogéré, elles-mêmes provenant du FNRA (Fonds national de la révolution agraire), a été versé au profit des exploitations agricoles collectives (EAC).

Ce petit réajustement en projet dans la jouissance des terres agricoles par les anciens bénéficiaires des coopératives agricoles devrait, selon le ministre de l'Agriculture, donner plus de visibilité à la relance de la production agricole.

Le projet de texte est, en outre, symptomatique des inquiétudes des responsables du secteur quant à une baisse drastique de la production agricole provenant de terres ayant été distribuées dans le cadre du démembrement des anciennes coopératives agricoles (CAPRA), soit celles des EAI et des EAC.

L'une des revendications des bénéficiaires des mesures de redistribution des terres anciennement gérées par le système autogéré, les EAC et les EAI, est en fait l'établissement par l'Etat d'un acte de propriété à leurs bénéficiaires, ceux-ci ayant notamment argué qu'ils ne pouvaient investir alors qu'ils ne sont pas propriétaires de leurs terres, mais seulement usufruitiers.

Le ministère de l'Agriculture veut-il donner un coup de pied dans ce formidable «panier à crabes» que constitue le domaine du foncier agricole où des empires colossaux se sont formés depuis 1987 ?

Apparemment, le département de M. Barkat veut séparer le bon grain de l'ivraie: le nouveau projet de texte sur les concessions agricoles prévoit des sanctions dans le cas où des terres octroyées ne sont pas exploitées. «Il est inconcevable que l'Etat continue à importer du blé alors que des milliers d'hectare de terres ne sont pas exploités», a-t-il regretté.

Il a annoncé ainsi que des amendes et des pénalités sont prévues en cas de non-exploitation de terres agricoles, y compris celles relevant du domaine privé. Le ministre n'a pas précisé la nature de ces amendes ni ce qu'il entend par pénalités, mais une chose est sûre: les terres agricoles doivent être exploitées, selon un plan de culture préalablement établi.

En fait, le foncier agricole en Algérie reste encore flou, et l'Etat n'a pas encore délimité, ou défini tous ses contours. En plus des terres privées, de celles récupérées par l'Etat durant la révolution agraire (1972) et dont une bonne partie a été reversée à ses légitimes propriétaires, le secteur continue d'être l'objet de litiges entre des personnes morales et l'Etat.

Les terres Habous et les terres Archs en sont une partie de l'iceberg d'un domaine foncier agricole qui n'a pas encore montré toutes ses faces cachées et qui ont, pourtant, favorisé l'émergence de fortunes colossales à l'ombre de l'absence de textes précis régissant l'ensemble de l'activité agricole, à commencer par les droits de propriété de centaines de milliers d'hectares à l'abandon, faute de propriété juridiquement reconnue.

Quant à une banque agricole pour régler le problème du financement du secteur et éponger les 20 milliards de dettes des agriculteurs, il semblerait que le ministère milite pour une BADR-bis.
posté en mars 2012:
AAF 2020 a écrit :Décret exécutif pour obliger les privés à exploiter leurs terres agricoles (ministre)
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ALGER - Un décret exécutif obligeant les propriétaires privés à exploiter leurs terres agricoles a été publié en février dernier, a indiqué jeudi le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa.

Ce décret vient amender certaines dispositions de l’ancien décret exécutif de 1997 et rendre opérationnelles d’autres procédures portant sur l’exploitation des terres agricoles appartenant aux propriétaires privés. En répondant au Conseil de la nation à une question orale sur les dispositions prises par l’Etat pour préserver le foncier agricole, le ministre a rappelé que la loi d’orientation agricole de 2008 précise, dans son article 12, que les outils d’encadrement du foncier agricole concernaient aussi bien les terres du domaine privé de l’Etat que celles relevant des propriétaires privés.

Cette loi oblige également, dans ses articles 20 et 22, ces propriétaires publics et privés d’exploiter leurs terres et ne pas les détourner de leur vocation agricole. "Les terres appartenant aux privées doivent être exploitées au même titre que les autres terres (publiques)", a-t-il affirmé en marge de sa réponse devant les sénateurs.

M. Benaïssa a expliqué que cette procédure était dictée par le fait que le foncier agricole est un élément important pour améliorer la sécurité alimentaire du pays. "L’amélioration de la sécurité alimentaire et le renforcement de la souveraineté nationale interpellent indifféremment le secteur privé et le secteur public", a-t-il dit rappelant que l’Etat avait mis en place des dispositifs incitatifs y compris des crédits bonifiés pour la valorisation de ces terres.

Le nouveau décret exécutif prévoit des dispositions réglementaires à l’encontre de ceux qui n’exploitent pas leurs terres dont la mise en location ou la vente au profit d’autres exploitants.

"L’arsenal réglementaire et organisationnel est en place et les choses vont évoluer pour que cette obligation (d’exploiter les terres agricoles) soit opérationnelle sur le terrain", a encore précisé le ministre. La surface agricole utile (SAU) exploitée en Algérie est de 8,7 millions d’ha dont plus de 6 millions d’hectares appartiennent aux privés.
http://www.aps.dz/Decret-executif-pour-obliger-les.html
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Sifax
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Message par Sifax »

De nouveaux moyens de stockage en prévision d’une récolte céréalière exceptionnelle

Selon le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa, la prochaine récolte céréalière s’annonce « exceptionnelle ». Elle devrait atteindre au moins 55 millions de quintaux, contre 42 millions en 2010/2011. Pour y faire face, les coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) sont autorisées à réquisitionner les espaces de stockage appartenant aux privés.

Les Coopératives de céréales et des légumes secs (CCLS) vont mobiliser des aires supplémentaires qui s’ajouteront aux espaces existants pour stocker la prochaine récolte céréalière qui s’annonce "exceptionnelle", a indiqué jeudi le ministre de l’Agriculture et du développement rural, M. Rachid Benaïssa.
"En plus des capacités dont dispose le secteur agricole, les entreprises publiques sous tutelle des autres secteurs disposant de moyens de stockage ainsi que celles du privé seront impliquées", a indiqué le ministre, qui a réuni tous les intervenants concernés par la campagne moisson battage 2011/12 qui commencera fin avril dans certaines régions du grand sud algérien.
Les CCLS sont également autorisées à réquisitionner des espaces appartenant aux privés pour stocker la production céréalière qui s’annonce "très bonne", selon M. Benaïssa, estimant que les capacités de stockage de l’OAIC "sont importantes".
Selon les premières prévisions du secteur, la récolte céréalière devrait atteindre cette saison au moins 55 millions de quintaux à la faveur des conditions climatiques favorables ayant prévalues cette année et la nette amélioration du suivi de l’itinéraire technique par les producteurs. L’Algérie a produit 42 millions qx en 2010/11 contre 45 millions en 2009/2010 et un record de 62,1 millions de qx en 2008/2009. (...)
Suite ici: http://maghrebemergent.info/economie/63 ... nelle.html

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Message par AAF 2020 »

Produits agricoles : la demande augmentera de 10% par an les prochaines années
ALGER - La demande sur les produits agricoles devrait croître annuellement de 10% durant les prochaines années en Algérie en raison notamment de la croissance démographique et l’émergence de nouveaux modes de consommation, a indiqué, mercredi à Alger, un responsable du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

"La croissance de la demande (des produits agricoles) est beaucoup plus forte que la croissance démographique et de l’offre", a souligné le Secrétaire général du ministère, Sid Ahmed Ferroukhi qui a présenté la politique du Renouveau agricole et rural devant les cadres du ministère de la Prospective et des Statistiques en présence des deux ministres Rachid Benaïssa et Abdelhamid Temmar.

La demande augmente au fur et à mesure de l’augmentation des disponibilités alimentaires. Ces dernières ont été multipliées par 7,5 fois par jour depuis 1963, alors que la production alimentaire nationale a été multipliée par 4,5 fois par jour, le complément étant assuré par les importations, selon le même responsable.

L’Algérie produit aujourd’hui près de 70% de ses besoins alimentaires, le reste (30%) étant assuré par l’importation. "Il faut maintenir le taux de croissance en volume pour pouvoir faire face à la hausse de la demande", a-t-il recommandé.

Le taux de croissance en volume de la production agricole est passé de 8,5% en 2010 à 10,6% en 2011, alors qu’il a dépassé les 31% en 2009, l’année durant laquelle l’Algérie avait connu une production céréalière record. Sur les 12 dernières années, les disponibilités alimentaires sont passées de 16,5 millions de tonnes en 2000 à près de 37 millions de tonnes en 2011.

La production nationale est passée durant cette période de 9,1 millions de tonnes à 25,3 millions de tonnes. Quant aux importations, elles sont passées de 6,8 millions de tonnes en 2000 à 11,55 millions de tonnes en 2011.

Outre la croissance démographique, la hausse de la demande des produits alimentaires est tirée également par l’urbanisation et le développement des modèles de consommation alimentaires urbains y compris dans les zones rurales où émergent de nouveaux besoins de masse.

Lors de sa présentation, M. Ferroukhi a souligné que l’agriculture représente un poids économique, social et environnemental "important" en contribuant à hauteur de 16% du PIB hors hydrocarbures, alors que 20% de la population travaillent dans le secteur agricole.

"Le secteur agricole est le plus important en matière de contribution à la croissance du PIB hors pétrole", a relevé M. Temmar, soulignant que contrairement aux autres secteurs, la production agricole nationale assure 70% des besoins du pays.

Il a également estimé que les statistiques élaborées par le ministère de l’Agriculture étaient "fiables et constituent une référence" pour son département ministériel.

MM. Temmar et Benaïssa ont convenu de constituer un groupe de travail entre les deux secteurs pour améliorer les moyens d’étude et de la statistique. Lors de ses interventions lors de cette rencontre, M. Benaïssa a estimé que l’Algérie disposait aujourd’hui d’une politique sectorielle "cohérente qui a une dimension territoriale et environnementale puisque l’activité agricole est présente dans 90% des communes".

Ce secteur, de par la prédominance du privé, constitue un "levier de croissance", estime M. Benaïssa notant que sur les 1,1 million d’exploitations agricoles, 800.000 appartiennent à des privés
http://www.aps.dz/Produits-agricoles-la-demande.html

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Rachid Benaïssa évalue les performances de son secteur: l’agriculture algérienne face aux importations dangereuses
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Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural se fixe pour objectif d’accroître les investissements dans le secteur
afin de réduire la part de 30% des importations dans la couverture des besoins nationaux en produits alimentaires.


L’indice de performance de l’agriculture algérienne est en hausse. Elle a longuement navigué autour de faux objectifs, faute de politiques claires et adéquates. A fin 2011, l’agriculture algérienne représentait un peu plus de 16% du Produit intérieur brut hors hydrocarbures, 25% de la population active et couvrait, surtout, 70% des besoins nationaux en produits alimentaires.
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural se fixe pour objectif d’accroître les investissements dans le secteur afin de réduire la part de 30% des importations dans la couverture des besoins nationaux en produits alimentaires. Le défi est de taille. Si les attaques spéculatives sur certains produits de large consommation risquent de se renouveler sous l’effet des lobbies de l’importation, la réalité de l’agriculture algérienne se mesure aussi à l’intéressement de plus en plus croissant des industriels à son amont.

Pour le premier responsable du secteur, Rachid Benaïssa, la crise alimentaire de 2007 devrait servir de leçon au pays qui s’embourbe dans ses achats de plus en plus onéreux. «Nous avons vu en 2007 la crise alimentaire durant laquelle les prix des produits de nécessité ont quadruplé sur les marchés internationaux. Les pays producteurs ne voulaient pas vendre. Les acteurs doivent penser à ce genre de situation. Ce n’est pas un problème idéologique, mais un problème de durabilité pour toute une filière industrielle», prévient Rachid Benaïssa rencontré au sein de son ministère. Lorsqu’il parle de ses choix, il affiche carrément la couleur : «Voilà ce que nous voulons : réduire la part de 30% de couverture des besoins nationaux par le moyen de l’importation. Il faut également augmenter la production de certaines filières pour pouvoir exporter. Il n’y a que le travail structuré qui peut apporter ces résultats. Il est clair qu’on ne produira jamais tout, mais il faut produire le maximum pour éviter des situations commerciales difficiles.»

Au plan juridique, la mise en place d’instruments, dont «la loi sur l’orientation agricole de 2008 et la loi sur le foncier agricole de 2010 sont venues donner la base à même de conforter les privés dans leurs propriétés», n’a fait que conforter la prise de conscience qui se cristallise chez les acteurs du secteur. Pour 2012, l’une des priorités de l’Algérie sera d’accroître les investissements dans l’agriculture, à l’heure où la FAO et la Banque mondiale multiplient les signaux de détresse et pronostiquent une tension sur les produits alimentaires et les prix.

Une croissance internalisée

Les importations de l’Algérie en produits alimentaires sont passées de 6,8 millions de tonnes en 2000 à 11,55 millions de tonnes en 2011. «Nous travaillons pour que la tendance s’inverse au profit de la production nationale. C’est dans l’intérêt des industriels et des importateurs de matières premières», nous dira le ministre de l’Agriculture et du Développement rural. Cependant, l’objectif de s’inscrire dans la logique d’un «développement et d’une croissance internalisés» fait face à une force d’inertie qui opte pour la solution de facilité qui consiste à investir dans les importations. La poursuite de la transition vers la souveraineté alimentaire ne pourra se faire que par la hausse de la production de plusieurs cultures-clés du pays, notamment la production céréalière. Pour progresser vers la souveraineté alimentaire escomptée, l’Algérie devra tout particulièrement dynamiser la production céréalière locale ; à défaut, le pays resterait très exposé à la volatilité mondiale des prix des matières premières.

La consommation nationale de céréales est élevée, puisqu’elle est estimée à 7 millions de tonnes chaque année. Pour M. Benaïssa, qui a tenu à répondre aux questions d’El Watan évoquant la politique de son secteur face à la hausse des importations, «les créateurs de richesses sont les agriculteurs, les éleveurs et les industriels». Autrement dit, l’Algérie n’a de choix que d’assister ses 1 100 000 exploitations agricoles. D’autant plus qu’il est prévu une croissance annuelle de 10% de la demande sur les produits agricoles durant les prochaines années. En termes plus clairs, cette demande s’élève au fur et à mesure de l’augmentation des disponibilités alimentaires. Ces dernières ont été multipliées par 7,5 fois par jour depuis 1963, alors que la production alimentaire nationale a été multipliée par 4,5 fois par jour, le complément étant assuré par les importations, avons-nous appris auprès du ministère de l’Agriculture.

Sur les 12 dernières années, les disponibilités alimentaires sont passées de 16,5 millions de tonnes en 2000 à près de 37 millions de tonnes en 2011. La production nationale est passée durant cette période de 9,1 millions de tonnes à 25,3 millions de tonnes. S’il est vrai que l’agriculture algérienne est sous la pression des importations, elle enregistre depuis quelques années un taux de croissance appréciable. «En 2009, nous avons eu un taux de croissance de 31% en volume, tandis qu’en 2010, nous avons eu un taux de croissance de 8,5% et 10,5 en 2011. Nous avons eu une évolution positive de la croissance de l’ordre de 10,5% durant l’année écoulée.
Ce n’est là qu’une expression d’une énorme marge de progrès. Il faudra savoir en tirer profit au maximum», commente le ministre.

«Il s’agit maintenant de préserver et de soutenir ce mouvement qui s’installe, mais surtout d’internaliser le développement. Il y a une réelle prise de conscience après que les problèmes d’ordre structurel aient été réglés», a-t-il ajouté. Une chose est sûre : lorsque le pays commencera à creuser dans le vide en quête des dernières gouttes de pétrole, l’agriculture s’imposera alors comme seule alternative.
http://www.elwatan.com/economie/l-agric ... 75_111.php

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KHENCHELA: La superficie irriguée passera du simple au double
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À l’horizon 2014, la superficie irriguée à partir des systèmes économiseurs d'eau sera de l'ordre de 77 745 hectares et représentera 92% de la superficie totale irriguée.

Un objectif de 84 505 hectares de superficie irriguée est visé, d'ici 2014, par le ministère de l'Agriculture et du développement rural (MADR), nous a indiqué un cadre à la direction des services agricoles de Khenchela.


S'insérant dans le cadre du programme spécifique de l'économie de l'eau élaboré par le MADR en matière de renouveau agricole et rural, cet objectif exige un effort particulier de la part de l'ensemble des intervenants du secteur. Il nécessite, essentiellement, la mise en place d'équipements économiseurs d'eau. Il a rappelé que la superficie irriguée est passée de 38 364 ha en 2010 à 40 131 hectares en 2011.
La superficie irriguée équipée en systèmes économiseurs d'eau (aspersion et localisé) est passée à 4 300 hectares en 2011, a-t-il ajouté, avec le développement des systèmes économiseurs d'eau, par l'extension et la reconversion des systèmes gravitaires existant en systèmes économiseurs d'eau et l'affectation au secteur de l'agriculture de l'équivalent du volume d'eau mobilisé. À terme, la superficie irriguée à partir des systèmes économiseurs d'eau sera de l'ordre de 77 745 hectares à l'horizon 2014 et représentera 92% de la superficie totale irriguée estimée, par l'objectif du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, à 84 505 hectares, a-t-il encore précisé.
L'évolution de la surface irriguée projetée nécessitera un volume de 458 309 000 m3 d'eau, ce qui dépasse les disponibilités en eau prévues par le ministère des Ressources en eau dans le cadre du Plan national de l'eau (PNE), d'où le recours aux systèmes économiseurs de l'eau, a-t-il ajouté. La qualité des équipements mis en place est souvent en deçà des performances requises, ce qui se traduit par une baisse tangible de leur efficience, et l'utilisation irrationnelle de la ressource en eau est due à la méconnaissance des techniques d'irrigation d’économiseurs d'eau et à l'insuffisance de référentiels techniques, a-t-il observé.
http://www.liberte-algerie.com/algerie- ... ela-177807

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Filière lait : 711 vaches laitières importées en avril
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Ces vaches laitières à hauts rendements, et qui possèdent toutes les caractéristiques recherchées, ont été importées des pays européens via le port d’Oran.


L’Algérie est le premier consommateur laitier du Maghreb et le second pays au monde importateur de lait et de ses dérivés. Dans le but de réduire ces importations et en application de la nouvelle politique, 711 vaches laitières ont été importées le mois d’avril dernier pour renforcer la filière du lait à Oran. Ces vaches laitières à hauts rendements, et qui possèdent toutes les caractéristiques recherchées, ont été importées des pays européens via le port d’Oran. Depuis une décennie, sinon plus, une politique d’importation de génisses pleines a été mise en place pour diminuer les achats extérieurs de poudre de lait.

Ces chiffres vont certainement augmenter sensiblement, eu égard aux mesures introduites par l‘Etat. Nous citerons, en exemple, que, pour chaque «génisse» (jeune vache), il est accordé une aide financière de 4,5 millions de centimes. C’est dire l’intérêt d’élever les jeunes vaches et de ne pas les envoyer à l’abattoir. Selon l’Office national interprofessionnel de lait (Onil), des subventions sont accordées par l’Etat à l’éleveur : le producteur, le collecteur et les laiteries. Pour le premier, elle s’élève à 12 DA/litre, alors qu’une aide de 5 DA/litre est versée au second maillon et une prime d’intégration de 4 DA/litre est attribuée aux laiteries afin d’encourager la collecte auprès des producteurs.

La filière lait connaît une sensible et constante évolution en matière de production, celle-ci ayant atteint 20 millions en 2011 malgré les faibles capacités locales de transformation et les différents problèmes que rencontrent les producteurs. Outre l’insuffisance d’unités de transformation, la filière est confrontée à la faiblesse de la diversification des aliments de bétail, limitée au fourrage concentré et aux herbes sèches, au manque de suivi vétérinaire et à la mauvaise organisation de l’activité de collecte. La difficulté de la collecte du lait cru réside aussi dans la localisation des laiteries par rapport aux élevages et à l’habitude acquise par certains transformateurs de recourir systématiquement à la poudre de lait.
http://www.elwatan.com/regions/ouest/or ... 39_135.php

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La spéculation notamment à l’origine de la hausse du prix de la pomme de terre
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MOSTAGANEM - Des agriculteurs participant au Salon de la pomme de terre "Batatis Mosta 2012" ont estimé jeudi que le coût élevé des "facteurs de production et la spéculation sont à l’origine de la hausse du prix" de la pomme de terre, produit de large consommation.

Des producteurs ont expliqué, à l’APS en marge du Salon qui a pris fin jeudi, que la hausse des prix des différents types de semences, des engrais et des produits phytosanitaires ont contribué de manière significative à la hausse des prix de la pomme de terre à travers le pays.

Un agriculteur de Mascara a donné l’exemple des prix des engrais qui ont grimpé de 3.000 DA à plus de 5.500 DA le quintal et ceux de la semence de pomme de terre qui ont dépassé les 9.000 DA/quintal en plus de la cherté des produits permettant le traitement pathologique des plantes, notamment la maladie du "mildiou".

Certains commerçants, a-t-il ajouté, ont contribué à la hausse de ces produits très demandés sur le marché, avant d’appeler à un contrôle rigoureux pour éradiquer complètement le problème de la spéculation.

Pour sa part, un producteur de Relizane a soulevé le problème de manque de main-d’œuvre dans le domaine de l’agriculture qui a également contribué à la hausse des prix de la pomme de terre, notant que les jeunes locaux se désintéressent du travail de la terre, amenant les producteurs d’aller chercher, avec peine, la main-d’œuvre hors wilaya.

Il a également souligné qu’en dépit de l’augmentation du salaire journalier du jeune travailleur de la terre qui varie entre 1.000 et 1.600 DA, le problème de main-d’œuvre persiste, ajoutant que la spéculation est aussi à l’origine de la hausse des prix de la pomme terre. L’agriculteur, a-t-il attesté, commercialise son produit entre 25 et 30 DA/kg qui aboutit chez le consommateur à 70 et 80/Kg.

Mohamed Ouadah, cadre à l’Office national des légumes et des viandes (ONLEV), a rappelé que les prix de la pomme de terre ont connu une stabilité relative durant les trois dernières années variant entre 30 et 40 DA sur les marchés journaliers et entre 25 et 35 DA dans les marchés de gros.

Il a déclaré que les prix record de ce produit enregistrés récemment, atteignant jusqu’à 130 DA/kg sont dus aux mauvaises conditions météorologiques qui ont conduit à un retard dans la croissance de ce produit "pour 40 jours supplémentaires".
http://www.aps.dz/Le-cout-eleve-des-facteurs-de.html

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La filière lait en quête de modernisation: « La production dépend de l’alimentation du cheptel »
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La filière de production laitière est un importants créneaux sur lequel s’articulera cette année le Salon international de l’élevage, de l’agroalimentaire et de l’agroéquipement (Sipsa et Agrofood) qu’abritera le Palais des expositions, du 18 au 21 mai. Pour préparer le terrain, des experts sont invités à débattre la problématique liée à la production laitière et son intensification. « Une occasion propice pour rapprocher les producteurs des transformateurs », a estimé, hier, le Dr Amine Bensemmane, président de la fondation « Filaha Innove », organisateur du salon, lors d’une conférence de presse. Car si la filière lait est actuellement en situation de redressement, « il n’en demeure pas moins qu’il reste beaucoup à faire pour améliorer la production », selon M. Benchekor, président du comité interprofessionnel du lait (CIL). Ce dernier a fait observer que pour atteindre cet objectif, il faudra d’abord améliorer l’alimentation des vaches laitières. « Il faudra développer et produire suffisamment de fourrage pour permettre aux cheptels d’être rentables et produire la même quantité que dans son pays d’origine », souligne-t-il, en indiquant que la production des vaches importées régresse pour la simple raison « qu’elles sont mal nourries et mal logées chez nous ». Dans le même contexte, il a signalé que les besoins en matière de lait sont estimés entre 3 et 3,5 milliards de litres par an, ce qui nécessite une production moyenne entre 250 à 500 quintaux à l’hectare de maïs fourragé. Aussi, « il est primordial de mobiliser les capacités hydriques pour pouvoir arriver à irriguer entre 150 000 et 250 000 hectares ». Abondant le même sens, M. Soukhal, expert dans la filière lait note qu’il y a des contraintes climatiques qui engendrent « de faibles marges pour la production de lait ». Il va sans dire « qu’il est nécessaire de cultiver l’herbe, car l’alimentation est le facteur premier duquel dépend la production laitière ». Cela sans oublier l’introduction des hautes technicités et la modernisation de la filière d’une manière générale. Selon lui, l’objectif étant d’accroître la production à 1,5 milliard de litres/an d’ici à 2015 pour pouvoir assurer le minimum de consommation. M. Soukhal estime qu’« il y a des possibilités techniques qui permettront à l’Algérie d’être autosuffisante en matière de production de lait ». En attendant, une batterie de mesures d’aide et d’accompagnement a été mise en place par l’Etat. Mais pour M. Soukhal, il ne suffit pas de donner des aides et des subventions, mais de les suivre et les contrôler, « afin de moraliser la filière ». L’expert a fait observer que la « progression en termes de quantité produite n’est que superficielle d’autant que la problématique du prix du lait cru n’est pas définie. Selon lui, le prix de revient et celui proposé à l’étable ne sont pas en adéquation. Pour « clarifier » cette situation, le Dr Bensemmane ne propose ni plus ni moins que « de revenir aux prix du marché ». En clair : « l’Etat doit annuler les subventions ». Plus explicite, il indique qu’il serait préférable d’encourager la production nationale du lai cru en limitant l’importation de la poudre de lait. Le représentant de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), M. Meslem, a indiqué qu’en 2011, une quantité de 1,4 million de tonnes de poudre de lait a été distribuée alors que 572 millions litres de lait cru ont été collectés.
http://www.horizons-dz.com/?La-production-depend-de-l

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Production laitière: Des experts bretons pour former des conseillers algériens
La région de la Bretagne assiste l’Algérie pour développer sa filière lait. Concrètement, un programme d’accompagnement gratuit dédié aux éleveurs de vaches laitières est opérationnel depuis trois mois dans trois wilayas pilotes, Relizane, Blida et Souk-Ahras. Baptisé Alban, ce programme est issu de la coopération entre l’Institut technique des élevages (ITELEV) du ministère de l’Agriculture et l’association Bretagne International pour un contrat de trois années renouvelables. Signé l’an dernier, ce plan vise à développer la filière lait et à booster la production nationale et, par conséquent, réduire la dépendance à l’importation de la poudre de lait. Selon Ahmed Boudjenah, directeur général de l’ITELEV, ce partenariat a été décidé dans le cadre de la politique de renouveau agricole et rural pour la redynamisation de l’élevage bovin laitier et sa structuration. « Ce programme nous permet d’avoir le transfert du savoir-faire breton aux techniciens algériens », précise-t-il avant d’ajouter que « l’objectif étant d’augmenter la production laitière de chaque wilaya de 50% ». De son côté, Marc Gillaux, directeur général et chef d’exécutive de Bretagne International, a souligné que ce programme financé en partie par le gouvernement algérien à hauteur de 500 millions de dinars et de 750 000 euros mobilisés par la partie française, sera progressivement élargi aux 22 wilayas productrices de lait.« Dans les trois wilayas pilotes, nous avons fixé un objectif de prendre en charge un million d’éleveurs comme nous avons prévu d’atteindre les 15 000 éleveurs une fois ce programme élargi à d’autres wilayas laitières », explique, pour sa part, Xavier Dequippe, chargé de mission filière à travers une assistance technique et la formation aux Groupes d’appui aux éleveurs algériens (GAPEL). Ce dernier est un nouveau concept en Algérie. Il s’agit de conseiller et former les éleveurs dans le domaine de l’alimentation, la conduite des troupeaux, la qualité et l’hygiène. « Nous avons mis en place une équipe de cinq conseillers pour accompagner les éleveurs dans leur métier de tous les jours », a-t-il expliqué avant de préciser que 12 conseillers algériens ont bénéficié durant un mois d’une formation et d’un stage pratique dans des firmes en Bretagne. Ce programme vise à accompagner 300 éleveurs par wilaya pilote. Actuellement, entre 60 et 100 éleveurs ont adhéré au programme Alban et bénéficient, sans contre-partie, des conseils des GAPEL. « Nous sommes en phase de recrutement. Les éleveurs doivent être sensibilisés pour adhérer au programme et améliorer ainsi leur production », observe M. Dequippe. Trente-deux entreprises de Bretagne spécialisées dans le domaine de l’alimentation, de l’équipement, de l’élevage participent au Sipsa-Agrofood pour justement répondre aux attentes des éleveurs algériens.
http://www.horizons-dz.com/?Des-experts ... our-former

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Message par AAF 2020 »

Pomme de terre:Vers une production de près de 4 millions de tonnes
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La consommation du tubercule est passée de 58 kg/habitant/an en 2008 à 100 kg/hab/an en 2011 et avoisinerait les 102 kg/hab/an en 2012.

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Madr) enregistre une nette amélioration de la production nationale de la pomme de terre. Les prévisions d’ici à la fin de l’exercice 2012 confortent ce constat d’autant plus qu’il est attendu que les quantités à produire avoisineraient les 4 millions de tonnes, tel qu’avancé au cours de la réunion des cadres il y a quelques mois. Si l’on croit les statistiques des cadres, ce résultat est qualifié de performance puisque cela était prévu comme objectif final à atteindre d’ici à la fin 2014 dans le cadre du plan quinquennal.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... rre-180703

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Re: L'agriculture en Algérie [planification et développement]

Message par AAF 2020 »

Adopter des "techniques et des moyens nouveaux" pour assurer la sécurité alimentaire
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SETIF - Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa, a appelé, lundi à Sétif, les céréaliculteurs et les opérateurs du secteur agricole à adopter des "techniques et des moyens nouveaux" pour assurer le succès des programmes engagés par son département afin de garantir la sécurité alimentaire.

Donnant le coup d’envoi de la campagne moissons-battage de la saison agricole 2011-2012, dans une ferme-pilote de la commune de Beni-Fouda, le ministre a estimé que "chaque agriculteur constitue un moyen pour atteindre l’objectif de la sécurité alimentaire", ajoutant qu’il est impératif de faire preuve" d’esprit de challenge" et de s’armer "d’une forte volonté".
http://www.aps.dz/Agriculture-appel-a-adopter-des.html

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Message par AAF 2020 »

Prévision de production de plus de 8 millions de quintaux de dattes en 2012 (Ministère)
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ALGER - La production de dattes pour la campagne phoénicicole 2012-2013 atteindrait 8,5 millions de quintaux contre 7,8 millions de tonnes en 2010-2011, indiquent samedi des prévisions du ministère de l’Agriculture et du développement rural.

Jusqu’au 11 novembre en cours, les quantités récoltées sont évaluées à 3,3 millions de quintaux, ce qui représente 41% des prévisions de production pour cette campagne, précise un communiqué du ministère.

La campagne phoénicicole 2012-2013 se déroule dans de bonnes conditions, ajoute le ministère, précisant que les premières évaluations réalisées par les professionnels, les experts et les techniciens de la filière confirment ’’l’amorce d’une dynamique de croissance positive tant sur le plan qualitatif que quantitatif".

L’objectif tracé dans le cadre des contrats de performance pour la période 2009-2014 est d’atteindre une production de neuf millions de quintaux, dont 1/3 en Deglet Nour contre une production annuelle moyenne (2004-2008) de cinq millions de qx, rappelle-t-on.

En 2011, l’Algérie a exporté 76.336 tonnes de dattes contre 53.162 tonnes en 2010, en hausse de plus de 20.000 tonnes. Ces chiffres prennent en considération aussi bien les produits facturés que ceux échangés dans le cadre des opérations de troc avec les pays voisins (Mali, Niger,..), précise la même source.

La palmeraie algérienne compte une superficie totale de 170.000 hectares contre 165.000 ha en 2008, ce qui représente, selon le ministère de l’agriculture, 18,7 millions de palmiers. La filière compte par ailleurs 90.000 phoéniciculteurs et génère près de 128.000 emplois permanents.

Les pouvoirs publics ont adopté des mesures incitatives afin de lancer l’exportation des dattes à travers l’octroi de primes de 5 Da/kg pour les dattes en vrac et 8 Da/kg pour les dattes conditionnées, ainsi que le soutien financier accordé aux professionnels pour la création d’unités de conditionnement dont le montant peut aller jusqu’à quatre millions de dinars, rappelle le ministère.
http://www.aps.dz/#fragment-71644

granit
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Message par granit »

AAF 2020 a écrit :Prévision de production de plus de 8 millions de quintaux de dattes en 2012 (Ministère)
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ALGER - La production de dattes pour la campagne phoénicicole 2012-2013 atteindrait 8,5 millions de quintaux contre 7,8 millions de tonnes en 2010-2011, indiquent samedi des prévisions du ministère de l’Agriculture et du développement rural.

Jusqu’au 11 novembre en cours, les quantités récoltées sont évaluées à 3,3 millions de quintaux, ce qui représente 41% des prévisions de production pour cette campagne, précise un communiqué du ministère.

La campagne phoénicicole 2012-2013 se déroule dans de bonnes conditions, ajoute le ministère, précisant que les premières évaluations réalisées par les professionnels, les experts et les techniciens de la filière confirment ’’l’amorce d’une dynamique de croissance positive tant sur le plan qualitatif que quantitatif".

L’objectif tracé dans le cadre des contrats de performance pour la période 2009-2014 est d’atteindre une production de neuf millions de quintaux, dont 1/3 en Deglet Nour contre une production annuelle moyenne (2004-2008) de cinq millions de qx, rappelle-t-on.

En 2011, l’Algérie a exporté 76.336 tonnes de dattes contre 53.162 tonnes en 2010, en hausse de plus de 20.000 tonnes. Ces chiffres prennent en considération aussi bien les produits facturés que ceux échangés dans le cadre des opérations de troc avec les pays voisins (Mali, Niger,..), précise la même source.

La palmeraie algérienne compte une superficie totale de 170.000 hectares contre 165.000 ha en 2008, ce qui représente, selon le ministère de l’agriculture, 18,7 millions de palmiers. La filière compte par ailleurs 90.000 phoéniciculteurs et génère près de 128.000 emplois permanents.

Les pouvoirs publics ont adopté des mesures incitatives afin de lancer l’exportation des dattes à travers l’octroi de primes de 5 Da/kg pour les dattes en vrac et 8 Da/kg pour les dattes conditionnées, ainsi que le soutien financier accordé aux professionnels pour la création d’unités de conditionnement dont le montant peut aller jusqu’à quatre millions de dinars, rappelle le ministère.
http://www.aps.dz/#fragment-71644
Retenez le bien les amis :Un cultivateur de palmier dattier est un phoéniciculteurs.

Merci AAF2020.
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Message par tchpako »

Economie
(APS) dimanche 23 décembre 2012 18 : 45
La BADR consacre 400 milliards de DA pour des projets agricoles durant les trois prochaines années

ALGER - La Banque de l’Agriculture et du développement rural (BADR) a réservé une enveloppe de plus de 400 milliards de dinars pour financer l’investissement dans les nouvelles exploitations agricoles et d’élevages pour les trois prochaines années, a affirmé dimanche son PDG, Boualem Djebbar.

Pour l’investissement agricole, "la banque a réservé un montant de 200 milliards de DA pour les trois prochaines années pour financer 20.000 nouvelles exploitations recensées par le secteur agricole", a-t-il indiqué lors d’une réunion avec la commission de l’Agriculture, de la Pêche et de l’environnement de l’Assemblée Populaire Nationale (APN).

Une enveloppe similaire (200 mds de DA) est également prévue pour financer l’investissement dans les anciennes exploitations agricoles individuelles et collectives (EAI et EAC) qui vont bénéficier de nouveaux actes de concession, selon la nouvelle loi régissant la gestion des terres agricoles du domaine privé de l’Etat.

La BADR devrait recevoir dans les prochains jours 1500 dossiers d’investissement dans le cadre d’une circulaire ministérielle, qui encadre la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage, a indiqué M. Djebbar.

Ces projets seront financés par le crédit bonifié appelé Ettahadi (défi). La banque a déjà financé 100 projets dans ce sens.

Cette banque publique prévoit également d’augmenter le montant des crédits d’exploitation privés à plus de 100 mds de DA.

Le montant des crédits d’exploitation accordé en 2012 a dépassé les les 85 milliards DA contre 77 mds DA en 2011, dont 50% est destiné à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) pour financer ses achats de blés auprès des agriculteurs.

Détaillant ce montant, le P-DG de la BADR constate que la demande pour les crédits R’Fig est en constante augmentation. Le montant de ces crédits sans intérêts (à taux zéro) devrait atteindre sept mds de DA pour la campagne céréalière 2012-2013 contre 6,5 mds de DA lors de la campagne précédente.

Même le nombre d’agriculteurs demandant ce crédit est en hausse, puisqu’il est passé de 8.744 en 2011-2012 à 9.910 bénéficiaires en 2012-2013.

Concernant les crédits d’investissement, la BADR a financé l’OAIC pour la réalisation des silos de stockage de blés à hauteur de 48 mds de DA, outre les 23 mds de DA pour la réalisation, par la SGP PRODA, de trois centres d’abattage.

La filière avicole n’est pas en reste puisqu’un crédit de 13 mds de DA a été accordé aux investisseurs privés et publics, alors que l’élevage bovin devrait bénéficier de 5 mds de DA de crédit fédératif qui seront accordés via les unités laitières en 2013.

En plus des crédits, la BADR a financé dans le cadre du leasing l’équivalent d’environ 13 mds de DA depuis l’introduction de ce mode de financement en 2008, et ce, pour 14.545 équipements agricoles.

La BADR a assuré, à fin juin 2012, l’affectation de 21 mds de DA pour le compte du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Ce montant représente les subventions accordées par les pouvoirs publics aux différentes filières agricoles.

En 2011, le montant de ces subventions, qui exclue celles accordées directement par le ministère des Finances à l’ONIL et à l’OAIC, était de 28 mds de DA.

Dans le cadre de l’Ansej, M. Djebbar a révélé que sa banque avait financé des projets de jeunes investisseurs pour un montant de 22,7 mds de DA en 2012, soit plus de 12.000 nouveaux dossiers validés durant l’année en cours contre 10.000 en 2011. Selon ce responsable, les activités agricoles représentent 40% du montant total.
http://www.aps.dz/Agriculture-plus-de-4 ... iards.html
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Message par tchpako »

(APS) jeudi 27 décembre 2012 13 : 35
Agriculture : préserver la qualité du produit national (ministre)
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ALGER - L’accord de partenariat et de coopération signé récemment entre l’Algérie et la France dans le domaine agricole, du développement rural et l’agroalimentaire permettra à l’Algérie d’acquérir l’expérience et le savoir-faire pour préserver la qualité du produit agricole national et engager des projets intégrés, a indiqué le ministre de l’Agriculture et du développement rural, M. Rachid Benaissa.

Cet accord signé lors de la visite du président français, M. François Hollande "devrait encourager la coopération et le partenariat à la faveur des rencontres annuelles qui réuniront les opérateurs activant dans le secteur de l’agroalimentaire mais aussi les entreprises, les chercheurs et les techniciens à même de rapprocher les entreprises pour engager des projets multiples et intégrés", a souligné M. Benaissa lors de l’émission "Liqaa Essahafa" de la Télévision algérienne.

Il a estimé dans ce contexte que les deux parties bénéficieront de l’accord qui vise à "renforcer le produit et la rentabilité et à préserver la qualité du produit algérien dans le cadre de l’introduction d’un nouveau mode de production en Algérie".

Evoquant la politique adoptée par le secteur pour assurer la sécurité alimentaire dans le pays, le ministre a précisé que toutes les conditions étaient réunies pour atteindre cet objectif à travers notamment le financement de l’activité agricole, la résolution des problèmes liés au foncier agricole et aux marchés ajoutant que "la réduction de la facture de l’importation et le renforcement du pouvoir d’achat est l’un des objectif du secteur".

Soulignant l’abondance des produits agricoles en Algérie, M. Benaissa a rappelé que 72% des produits alimentaires consommés par les Algériens durant cette année ont été produits localement ajoutant que l’Algérie assure son autosuffisance en ce qui concerne plusieurs produits alimentaires notamment maraîchers.

Il a rappelé dans ce sillage que l’Algérie produit annuellement 104 millions de tonnes de légumes dont 60% de pomme de terre, de tomate et d’oignon. Cette abondance a augmenté la moyenne de consommation de l’Algérien en produits alimentaires agricoles par rapport aux normes internationales.

Pour ce qui de l’effacement de la dette des agriculteurs, le ministre a rappelé que 77000 paysans ont bénéficié de cette mesure ajoutant que le montant des dettes effacés s’élèvent à 38,1 milliards DA alors que les dossiers de 3000 autres restent en suspens car n’ayant pas encore remplis les conditions requises, a-t-il dit.

M. Benaissa a par ailleurs évoqué la transition vers le système de concession en matière d’exploitation des terres agricoles rappelant que 210000 agriculteurs ont déjà déposé leurs dossiers dans le cadre de cette opération parmi 219000 concernés par cette mesure.

Il a en outre précisé dans le même contexte que 38000 agriculteurs ont bénéficié des contrats de concession ajoutant que l’Etat règle progressivement les situations du reste des agriculteurs.

Concernant le non dépôt par 9000 agriculteurs de leurs dossiers, M. Benaissa a imputé cette situation à des litiges familiaux ou à des décès.
http://www.aps.dz/L-accord-signe-avec-l ... -dans.html
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