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Pérou: près de 900 dauphins morts depuis le début de l'année (médias)
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Près de 900 dauphins morts pour des raisons encore inconnues ont été retrouvés sur les plages du nord du Pérou depuis le début de l'année, a annoncé lundi soir une radio locale.

Selon l'Institut péruvien de la mer, les mammifères marins échoués continuent encore à être découverts échoués sur la côte longue de 170 km, certains se trouvant là depuis 2 à 4 mois, d'autres étant morts il y a quelques jours.

Les biologistes supposent que la mort des dauphins pourrait être provoquée par des toxines ou des métaux lourds dissous dans l'eau de mer, dont la cause reste inconnue, plusieurs experts attirant toutefois l'attention sur les travaux de prospection géologique qui sont menés à 200 km de là par la société américaine BPZ.

Cependant, les autorités péruviennes démentent l'existence d'un lien entre la mort des dauphins et les travaux de prospection. Une enquête est actuellement menée par des experts américains, les résultats des analyses de prélèvements pris sur les dauphins devant être prêts d'ici 15 jours.
http://fr.rian.ru/science/20120424/194422727.html

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Journaliste français disparu en Colombie: les autorités lancent un appel aux Farc
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Le ministre colombien de la Défense a lancé dimanche un appel à la guérilla des Farc, exigeant qu'elle n'attente pas à la vie du journaliste français Roméo Langlois, "si elle le détient", après sa disparition la veille pendant un accrochage entre une patrouille militaire et des rebelles.
"Nous devons exiger de l'organisation terroriste des Farc, si elle le détient, de préserver sa vie et elle sera tenue pour responsable de tout ce qui arrivera (à Roméo Langlois), s'il est en son pouvoir", a déclaré Juan Carlos Pinzon à la presse.
Le ministre a ajouté que, d'après des témoignages de militaires, M. Langlois avait été blessé par balle au bras gauche au cours de l'accrochage. "Au milieu de toute cette tension, il a sûrement pris la décision de retirer son gilet, son casque, et de s'identifier comme civil", a raconté M. Pinzon.
"C'est toutes les informations que nous avons sur lui. Nous ne savons pas avec certitude, pour le moment, ce qui lui est arrivé", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé en marge d'une réunion politique à Lyon (centre-est de la France) que M. Langlois, qui travaille pour la chaîne de télévision France 24, avait "été enlevé à l'occasion d'un affrontement entre les troupes colombiennes et les Farc" (Forces armées révolutionnaires de Colombie) et "fait prisonnier". "Le centre de crise (du ministère des Affaires étrangères, ndlr) est mobilisé, on est en liaison avec les autorités colombiennes", a ajouté M. Juppé, précisant qu'il ne disposait pas d'autres informations.
Quatre militaires ont été tués et huit blessés dans un accrochage avec les Farc survenu samedi dans le département de Caqueta (sud), selon l'armée. Cinq soldats ainsi que le journaliste français qui les accompagnait ont également été portés disparus à la suite de l'accrochage. Les soldats ont finalement été retrouvés vivants.
Roméo Langlois, 35 ans, réalisait un reportage aux côtés d'une unité des forces aéronavales colombiennes dans le cadre d'une opération antidrogue.
Son collègue, le journaliste italien Simone Bruno, se trouvait avec lui pour réaliser ce reportage jusqu'à vendredi, la veille de sa disparition, a-t-il déclaré dimanche à l'AFP. Les caméras et les effets personnels perdus par le journaliste français au milieu des combats ont été remis à ce collègue qui travaille aussi pour France 24. "On a eu beaucoup de versions sur ce qui s'est passé, mais aussi très contradictoires", a-t-il dit.
Selon Simone Bruno, Roméo se proposait "de couvrir la lutte anti-drogue pour comprendre comment elle fonctionnait". "Le conflit colombien est très invisible, il n'apparaît jamais à la télévision", a-t-il dit.
Dans un communiqué diffusé dimanche à Paris la directrice des rédactions de l'Audiovisuel Extérieur de la France, Nahida Nakad a espéré "qu'il est sain et sauf." "Nous sommes en contact permanent avec sa famille. Toute la rédaction de France 24 se sent concernée et est de tout coeur avec elle", a-t-elle ajouté.
"Nous savons que c'est une région dangereuse. Nous sommes bien sûr inquiets, mais nous faisons confiance à Roméo qui connaît bien le terrain et qui a beaucoup d'expérience", dit Mme Nakad dans le communiqué.
Présent en Colombie depuis une dizaine d'années, Roméo Langlois "a réalisé de nombreux reportages d'investigation dans la région, et particulièrement sur la guérilla marxiste des Farc dont il est l'un des spécialistes", explique également le texte.
La patrouille avec laquelle il se trouvait a été attaquée dans une zone rurale appelée Union Peneya, dans la municipalité de Montañita, après que les militaires eurent détruit cinq laboratoires de production de cocaïne, a précisé le ministre de la Défense colombien. M. Pinzon et des responsables militaires se sont rendus sur les lieux de l'accrochage.
Fondée en 1964, la guérilla des Farc, la principale de Colombie, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans les régions de montagnes et de forêts.
Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage depuis 12 ans pour certains, après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
http://www.elwatan.com/depeches/journal ... 92_167.php

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Chavez à Cuba pour une radiothérapie
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Le président vénézuélien Hugo Chavez est arrivé dans la nuit de lundi à mardi à Cuba pour suivre le dernier cycle de la radiothérapie contre son cancer, rapportent mardi les médias locaux.
"A son arrivée à La Havane, le président Hugo Chavez a été chaleureusement accueilli par le président du Conseil d'Etat et du Conseil des ministres de Cuba, Raul Castro", indiquent les médias cubains.
La poursuite du traitement du président Chavez à Cuba avait été auparavant approuvée par le parlement de l'Etat bolivarien.
En juin dernier, lors d'une visite à Cuba, Hugo Chavez a été diagnostiqué d'un cancer et opéré d'urgence à deux reprises. Depuis lors, il se rend régulièrement à La Havane pour continuer ses traitements et se soumettre à des examens.
M.Chavez, au pouvoir depuis 1999, envisage de prendre part à la prochaine présidentielle vénézuélienne qui se tiendra le 7 octobre. Le chef de l'État fera face à Henrique Capriles, candidat unique de l'opposition vénézuélienne.
http://fr.rian.ru/world/20120501/194510599.html

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Nicaragua: Tomas Borge, fondateur du Front sandiniste, est mort
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Le commandant Tomas Borge, cofondateur du mouvement de guérilla Front sandiniste de libération nationale (FSLN), aujourd'hui de nouveau au pouvoir au Nicaragua, est mort lundi à 81 ans, et le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours.
Il avait été hospitalisé pendant près d'un mois à cause de complications pulmonaires post opératoires.
"Le commandant Tomas Borge est arrivé au terme de sa vie terrestre, sa fertile vie révolutionnaire", a annoncé "avec une profonde douleur" l'épouse du président nicaraguayen Daniel Ortega, Rosario Murillo, qui est porte-parole du gouvernement, à la Radio Ya (officielle).
Le président Ortega a décrété trois jours de deuil national. Une veillée funèbre devait être organisée mardi au Palais national, bâtiment historique qui donne sur la place de la Révolution, à Managua, a indiqué Mme Murillo sans préciser la date des funérailles.
Borge est mort à l'hôpital militaire Davila Bolanos de Managua, où il avait subi le 6 avril une intervention chirurgicale du thorax à la suite d'une affection pulmonaire qui s'est aggravée après l'opération en raison de son âge et de complications dues à son diabète.
Le commandant Borge était le seul des fondateurs du Front sandiniste --créé en 1961-- à avoir survécu à l'insurrection lancée par le mouvement de guérilla en 1979 contre la dynastie dictatoriale des Somoza, qui a gouverné pendant 45 ans le Nicaragua.
Membre de la direction nationale du FSLN qui a présidé au processus révolutionnaire après la chute de Somoza, il fut un redouté ministre de l'Intérieur pendant les 10 ans du premier gouvernement sandiniste (1979-1990).
"Tomas est de ces morts qui ne mourront jamais", car il restera dans la mémoire révolutionnaire, celle du Front sandiniste, et "dans le coeur du Nicaragua heureux et libre" a déclaré Mme Murillo la voix brisée par l'émotion.
Borge fut l'un des rares commandants de la guérilla qui a soutenu Ortega, quand le Front --très divisé-- s'est retrouvé dans l'opposition avant de revenir au pouvoir en 2007.
Au moment de sa mort, Borge, considéré comme le plus dogmatique et le plus radical des dirigeants sandinistes exerçait les fonctions de secrétaire national adjoint du FSLN et d'ambassadeur au Pérou et en Equateur. Aux élections de 2011, il avait été élu député.
Né le 12 août 1930 à Matagalpa (nord), il adhéra dans sa jeunesse au combat contre la dictature somoziste et créa le FSLN en 1961 avec Carlos Fonseca Amador, en s'inspirant du patriotisme du leader paysan Augusto César Sandino, assassiné en 1934 sur l'ordre d'Anastasio Somoza.
Ayant reçu une formation militaire à Cuba quand il participait à la guérilla, une fois les sandinistes au pouvoir, il a organisé le ministère de l'Intérieur en s'appuyant sur un service de renseignement et des troupes d'élite, qui bénéficiaient de l'appui de conseillers cubains.
Mariée à la péruvienne Marcela Perez, il eut avec elle trois de ses six enfants, dont l'un adopté après la mort au combat de son père, un dirigeant de la guérilla.
Borge sera inhumé aux côtés de Carlos Fonseca, qui repose dans un petit mausolée, dans un coin de la place de la Révolution, a précisé Mme Murillo.
http://www.elwatan.com/depeches/nicarag ... 45_167.php

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Cuba: des centaines de milliers de Cubains derrière Raul Castro pour le 1er mai
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Le président cubain Raul Castro a présidé mardi un grand défilé du 1er mai à La Havane, aux côtés de près de 2.000 invités étrangers et "des centaines de milliers" de Cubains venus célébrer la Fête du Travail.
Vêtu de la traditionnelle guayabera (chemise longue à quatre poches) blanche, le président cubain a salué les participants au défilé qui a débuté à 07H30 (11H30 GMT) sur la place de la Révolution de la capitale, sur le thème "préserver et perfectionner le socialisme".
Près de 2.000 invités de 117 pays et 209 syndicats et organisations diverses participaient à ce défilé, une des fêtes les plus importantes de l'année pour le régime communiste cubain.
Des "centaines de milliers" de personnes, a affirmé la télévision cubaine, ont défilé sur la place de la Révolution, où, selon les participants, il y avait plus de monde que lors de la messe publique du pape Benoît XVI qui avait réuni quelque 300.000 personnes fin mars.
"Nous appelons à travailler avec ordre, discipline et exigence", a lancé le secrétaire général de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), Salvador Valdés, unique orateur de la journée.
La continuité du régime communiste "dépend de notre capacité à rectifier nos erreurs", a ajouté le patron du syndicat unique cubain.
Une demi-heure plus tôt, un défilé similaire était organisé à Santiago de Cuba, à 900 km au sud-est de La Havane, présidé par le numéro deux du régime, José Ramon Machado Ventura. D'autres défilés étaient également organisés dans les 15 capitales provinciales du pays.
Après avoir succédé au pouvoir à son frère Fidel en 2006, Raul Castro a lancé une série de réformes destinées à "actualiser" le modèle économique cubain, en réduisant notamment le secteur étatique et en l'ouvrant à l'économie de marché.
Les travailleurs indépendants, qui étaient plus de 370.000 fin mars dont quelque 300.000 affiliés à la CTC, ont participé en nombre au défilé de La Havane, a souligné la télévision publique.
La mobilisation des participants a toutefois été dénoncée par des militants d'opposition questionnant leur sincérité et leur motifs de réjouissance.
"Il n'y aura ni surprise, ni nuance, mais seulement une volonté de réunir et montrer des centaines de milliers de participants comme un choeur unanime appuyant le régime", a ainsi affirmé la blogueuse Yoani Sanchez.
"La situation actuelle et les perspectives des travailleurs ne sont pas flatteuses, il n'y aucune raison de célébrer quoi que ce soit", a pour sa part estimé l'économiste d'opposition et ancien prisonnier politique Oscar Espinosa Chepe.
http://www.elwatan.com/depeches/cuba-de ... 63_167.php

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Un séisme de 5,6 degrés ressenti à Mexico
Un séisme de magnitude 5,6 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a frappé, mardi matin, la capitale mexicaine sans faire de victimes, a indiqué le service de sismologie local.
Le maire de Mexico, Marcelo Ebrard, a indiqué que les services vitaux dans la capitale (métro, hôpitaux, approvisionnement en eau et électricité) n'ont pas été affectés par le séisme.
La secousse de mardi, dont l'épicentre a été localisé dans la région de Guerrero (à environ 300 km au sud-ouest de Mexico) s'est produite alors que des milliers de travailleurs marchaient dans le centre de la capitale à l'occasion de la fête du 1er mai.
Le service de sismologie mexicain a indiqué qu'une autre secousse de 4,9 degrés a été enregistrée peu auparavant au large des côtes de la péninsule de la Basse Californie (nord-ouest).
Mexico avait enregistré, le 20 mars dernier, la secousse tellurique la plus puissante depuis le tremblement de terre dévastateur de septembre 1985, qui avait fait des milliers de morts.
Ce séisme de 7,3 degrés avait été suivi de centaines de répliques qui ont provoqué des dégâts aux habitations.
http://www.lexpressiondz.com/linformati ... exico.html

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Brésil. expérience de développement du livre et de la lecture: Malo do Livro
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L’année dernière, tandis que les «pays avancés» subissaient encore la crise économique, le Brésil est devenu la 6e puissance économique du monde, devant la Grande-Bretagne.


Les analystes estiment que cette année, il devrait ravir la cinquième place détenue par la France. Cette émergence est le résultat d’un redressement spectaculaire de cette nation, et notamment de l’action du président Luiz Ignacio Lula da Silva et des forces sociales et élites politiques, scientifiques et culturelles qui l’ont accompagné dans la conception et la mise en œuvre de son programme.
Cet effort admirable, quand on sait d’où revient ce pays, s’est concentré sur la question économique et sociale, mais il s’est aussi exercé sur la sphère culturelle en en faisant une alliée et un tremplin du changement global. Cela est visible dans plusieurs domaines et tout particulièrement dans celui du livre et de la lecture.

Le travail de recherche très intéressant d’un universitaire brésilien sur les bibliothèques privées et les pratiques de lecture dans le Brésil colonial a pu montrer que ce pays n’avait pas de grandes traditions en la matière. Au XVIe siècle, on ne comptait que peu de livres et on signalait comme un recordman, un certain Rafael Olivi, Italien installé à Ilhéus, dans l’Etat actuel de Bahia, qui possédait 27 livres. Au XVIIIe siècle, les bibliothèques privées se développent un peu et commencent à abriter des ouvrages de science et de littérature, sans affecter la domination des livres religieux. Au XIXe siècle, l’urbanisation attire dans les grandes villes naissantes des lettrés qui viennent travailler dans les administrations, les tribunaux ou les services.

L’exigence de la lecture chez ces catégories entraîne une plus grande présence du livre. Mais le livre et la lecture sont loin de se répandre dans la société où la pratique la plus courante reste la lecture à haute voix de livres à des groupes d’auditeurs se recrutant dans les classes aisées ou moyennes. Fondamentalement, le livre, bien que progressant, restera en position de faiblesse durant la première moitié du XXe siècle, malgré les progrès de la scolarisation qui connaîtra une avancée marquée qu'à la fin des années 90' et au début des années 2000 avec le président Cardoso. C’est que le Brésil, pays immense de 8,5 millions de km² (près de 4 fois l’Algérie), avec plus de 185 millions d’habitants, a connu des disparités sociales énormes entre une infime partie richissime de la population et la grande majorité pauvre ou misérable.

Cette disparité est accrue par des déséquilibres régionaux terribles qui voient la moitié des richesses du pays concentrées sur 15% du territoire, soit la région du Sud-Est. A cela, s’ajoutait un déficit du budget public, un endettement extérieur lourd et un manque flagrant d’infrastructures et d’équipements sociaux parfois effroyable, comme en Amazonie. Dès son élection en 2003, le président Lula da Silva a placé la question culturelle, et notamment celle du livre et de la lecture, comme un élément important de sa politique globale. Il «a clairement exprimé sa volonté de créer les conditions nécessaires à l’accession des classes moyennes et défavorisées à la culture, et en particulier au livre, soulignant que la culture écrite et la lecture sont des instruments indispensables à l’époque contemporaine pour que l’individu développe pleinement ses capacités, à titre personnel et au sein de la collectivité.»

Deux moments importants ont matérialisé cette volonté. Le premier, en 2003, s’est traduit par l’adoption d’une Loi du Livre obligeant l’Etat fédéral, les Etats fédérés et les municipalités à consacrer une part de leur budget à l’entretien des bibliothèques et à l’acquisition de livres. Dans un deuxième temps, en 2006, le gouvernement a adopté le Plan national du livre et de la lecture (PNLL) en procédant parallèlement à la fusion du ministère de la Culture et du ministère de l’Education, en vue de «doter le Brésil d’une politique de lecture publique pérenne». Quatre objectifs principaux, correspondant à quatre étapes ont été retenus dans ce plan : «démocratiser l’accès au livre en implantant de nouvelles bibliothèques, en renforçant le réseau déjà existant et en poursuivant les campagnes de distribution de livres ; former des médiateurs et inciter à la lecture à travers des projets sociaux, des prix littéraires et l’informatisation du réseau ; valoriser la lecture par des campagnes de communication nationales et médiatiques ; enfin, développer la chaîne de production du livre grâce à des aides aux auteurs, éditeurs, libraires et distributeurs et promouvoir à l’extérieur la production brésilienne».

Ce programme impliquait 14 ministères, des organisations privées, et des organisations non gouvernementales. Le premier objectif, lié à la création de bibliothèques, s’est avéré bien difficile du fait des insuffisances et disparités. Le Brésil comptait environ 4000 bibliothèques sur son territoire et il lui fallait en avoir «au minimum 10 000 pour atteindre un niveau de couverture européen». Sur ces 4000 bibliothèques, un cinquième se localisait dans deux Etats du sud-est et 1000 communes en étaient dépourvues. De plus, les bibliothèques existantes ne disposaient souvent d’aucun moyen et se contentaient de dons de vieux livres. Cette situation perdurait malgré le programme «Une bibliothèque dans chaque commune» qui, en 1996, visait à doter 6000 communes. Ce projet réussit néanmoins à en créer 1000 et à en rénover 500.

La majorité de ces actions eurent lieu encore dans le Sud-Est, car le programme obligeait les communes, généralement pauvres, à fournir le local, le mobilier et payer les salariés, l’Etat fédéral leur allouant 10 000 euros pour le fonds initial. Toujours avant Lula, le ministère de l’Education distribuait aux écoles les livres scolaires et littéraires, touchant, en 1999, environ 36 000 établissements sur 170 000, dont seulement 49 000 disposant d’une bibliothèque. Cela a conduit en 2001 à changer de méthode par le biais du programme «Littérature dans ma maison» distribuant à 8,5 millions d’élèves, de 10 et 11 ans, des lots de 5 livres (recueil de poésie, nouvelle, conte, œuvre classique, pièce de théâtre ou livre de tradition populaire) qu’ils pouvaient emporter chez eux. Cette opération, qui concernait aussi les établissements formant les jeunes désirant reprendre leurs études, aurait coûté chaque année 14 millions d’euros. Elle a été remise en cause, entres autres raisons, du fait de la qualification insuffisante des enseignants pour accompagner la lecture des enfants, d’où un programme pour les sensibiliser eux-mêmes et les former à cette nouvelle tâche pédagogique.

Le gouvernement Lula a poursuivi le travail entrepris en introduisant des changements inspirés des expériences de certaines municipalités gérées par sa formation, le Parti des Travailleurs et surtout celle de Ribeiàro Preto, ville de 500 000 habitants dans l’Etat de Sao Paulo. En 2001, les élus de cette ville ont créé 80 bibliothèques, dotées chacune de 3000 livres neufs, avec comme objectif d’atteindre le ratio d’une bibliothèque pour 6000 habitants. Ces créations ont eu lieu dans les quartiers mais aussi les hôpitaux, les prisons, les associations, les syndicats, les églises… Ceci s’est accompagné de la naissance d’un Salon du Livre, devenu rapidement le 2e du pays, avec 300 000 visiteurs par an et autant de livres vendus. Cet événement périodique a dynamisé le goût de la lecture, d’autant qu’il est soutenu, tout au long de l’année, par d’innombrables manifestations littéraires, généralement abritées par les bibliothèques. En 2004, une enquête d’un cabinet privé a montré qu’à Ribeiàro Preto, l’indice de lecture est passé en trois ans de 1,8 (l’indice national) à 9,7 livres par an et par habitant. Durant l’enquête, un tiers des habitants lisait au moins un livre et 75% déclaraient aimer lire. Une révolution.

Cet exemple a beaucoup inspiré la politique du livre de Lula qui est poursuivie actuellement par sa remplaçante, Dilma Rousseff, membre de son parti et ancienne chef de son cabinet. Il s’agit de créer 1000 bibliothèques dans les communes qui en sont privées, de continuer la distribution des livres en fournissant près d’un million de livres par an aux Etats et un million d’autres, accompagnant les cestas basicas (lots de nourriture de base vendus à petit prix aux familles démunies ou distribués dans des cadres sociaux). Il s’agit aussi de multiplier les salons du livre locaux et de promouvoir le livre et la lecture dans les médias par des campagnes dans la presse et surtout à la télévision et à la radio.

D’ailleurs, même les novellas (feuilletons télévisés) ont vu leurs personnages se mettre à lire ou à parler de leurs lectures ! Autres objectifs : la multiplication par 10 des librairies et l’aide aux éditeurs pour augmenter leurs tirages qui étaient de 4000 en 1990 avant de chuter de moitié. Le programme visait aussi à former les professionnels du livre, par l’intermédiaire d’un Observatoire du Livre et de la Lecture, et notamment de 1000 médiateurs de lecture en 2006. Une mesure importante a consisté à supprimer tous les impôts sur le livre, faisant baisser son prix de 10% selon les éditeurs. En contrepartie de cette exonération totale, l’Etat prélève 1% sur chaque livre vendu. Ce prélèvement a permis d’alimenter le Fonds du livre de 12,5 millions d’euros par an, en plus des 15 millions dotant l’Institut national du livre et de la lecture.

Les observateurs ont estimé que ces moyens financiers restaient dérisoires au vu de l’objectif ambitieux d’augmenter l’indice de lecture de 50% au Brésil. La question financière a constitué un frein réel car, si le Brésil a réalisé des performances économiques formidables, il éprouve encore des difficultés au plan des budgets et au regard de l’ampleur de l’entreprise. Cependant, le Plan National du Livre et de la Lecture aurait déjà connu une réalisation à 30% de ses actions, bien que près de la moitié concerne encore le Sud-Est, ce qui peut s’expliquer par le fait qu’elles ont relevé à 45% des municipalités et que celles disposant de moyens se trouvent dans cette région.
Le décalage entre les objectifs et la réalité des moyens est sans doute un obstacle. Mais, d’un autre côté, il faut reconnaître à Lula d’avoir su prolonger les mesures positives de ses prédécesseurs et de les avoir amplifiées et approfondies.

De même, alors que son action en la matière se poursuit avec la Présidente actuelle, on peut constater que ce programme a surtout réussi à enclencher une dynamique sociétale et citoyenne, renforcée par le développement des couches moyennes, quasi-inexistantes ou paupérisées auparavant, et que la croissance économique du pays régénère. Ces nouvelles couches moyennes sont fortement demandeuses de livre et de lecture et leur engouement se répercute sur la chaîne du livre, autant pour l’éducation de leurs enfants que leurs propres besoins professionnels, scientifiques et littéraires. Et le goût pour le livre s’est répandu aussi dans les classes sociales défavorisées. Ici et là, les expériences des municipalités sont encouragées ou promues. Brasilia, la capitale du pays, qui était pourtant indigente dans le domaine, a pris des initiatives originales.

L’une d’elles, fruit de l’imagination d’une bibliothécaire, a donné, en 1990, l’opération Malo do Livro, Bibliothecas domiciliares (Valise des livres, biblio à domicile). Ce programme a proposé aux habitants d’accueillir dans leurs maisons des petites collections disponibles pour leurs voisins et à susciter ainsi des échanges de proximité. Une campagne de dons a permis en 1997 de recueillir 300 000 livres dans les stations services avec une moyenne de 3000 livres par mois. C’est la conjonction du programme national avec les initiatives locales, qui servent d’exemples ailleurs, qui pourra sans doute amener à la réussite des objectifs. En attendant des évaluations plus récentes et au-delà des chiffres, le programme Lula est surtout une transformation des mentalités à l’égard du livre et de la lecture.
http://www.elwatan.com/hebdo/arts-et-le ... 89_159.php

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Bolivie: la présidence d'Evo Morales s'enlise dans les conflits sociaux
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La présidence du Bolivien Evo Morales, ancien syndicaliste et l'un des porte-drapeau de la gauche radicale d'Amérique latine, s'enlise dans des conflits sociaux aux objectifs politiques contradictoires risquant de l'affaiblir à l'horizon de l'élection de 2014, selon les experts.
"Le gouvernement et le Président ne sont plus maîtres des mouvements sociaux, ils en sont devenus les prisonniers", estime Carlos Toranzo, un analyste indépendant.
Le gouvernement a dû affronter mercredi une nouvelle grève générale de 72 heures de la Confédération centrale ouvrière bolivienne (COB) avec des manifestations dans plusieurs villes, sans toutefois parvenir à bloquer l'activité du pays.
Plusieurs milliers de manifestants, mineurs, étudiants en médecine, personnel de santé ont affronté la police qui a risposté à coup de gaz lacrymogène.
Des manifestations ont également été organisées à Tarija (sud) et Potosi (sud-est), Santa Cruz (est) et Beni (nord-est).
"Le président a déja dû reculer sur plusieurs conflits sociaux depuis son arrivée à la présidence en 2006", indique M. Toranzo à l'AFP. Evo Morales "a utilisé à outrance la pédagogie de la rue qui a suscité trop d'expectatives dans le pays. Maintenant, cela se retourne contre lui", dit-il.
Les grévistes exigent une hausse des salaires et jugent insuffisante l'augmentation générale de 8% proposée par le gouvernement. Ils soutiennent également le mouvement des médecins mobilisés depuis la fin mars contre l'augmentation de six à huit heures de leur temps de travail quotidien décidée unilatéralement par le gouvernement.
La COB conditionne l'ouverture de négociations à l'abrogation de cette loi relative à la journée de travail des médecins.
Ce mouvement social fait suite à 48 heures d'arrêt de travail des chauffeurs des transports urbains qui ont paralysé la capitale en début de semaine, officiellement pour protester contre une nouvelle loi les obligeant à utiliser la ceinture de sécurité dans leurs véhicules, et à respecter désormais des horaires et des arrêts.
Mais cette grève n'est pas exempte d'arrière-pensées politiques, selon Arturo Quispe, président d'une Fédération regroupant les quartiers de La Paz qui estime qu'elle visait essentiellement le maire de la capitale, Luis Revilla, un des responsables du parti d'opposition MSM (Movimiento Sin Miedo - centre gauche), dont le leader est Juan del Granado, ancien allié du président.
Les grévistes des transports seraient eux proches du parti d'Evo Morales, Movimiento al Socialismo (MAS) et comptent sur le soutien de plusieurs parlementaires proches du président qui veulent nuire au MSM.
Le leader du MSM, Del Granado, est considéré comme un candidat sérieux à la présidence pour les élections générales de 2014.
Pour le politologue Gonzalo Rojas de l'Université de La Paz, il n'y a pas cependant "d'opposition cohérente qui pourrait capitaliser sur l'usure du gouvernement".
Ces "conflits localisés n'affectent pas la stabilité du régime parce qu'il n'y a pas vraiment une opposition politique mais sociale. Cependant elle affecte la gestion du gouvernement et démontre son inefficacité administrative", analyse-t-il.
Evo Morales, le premier président amérindien (aymara) de Bolivie, est arrivé au pouvoir en 2006 puis réélu en 2011 triomphalement avec 64% des voix, appuyé par les secteurs les plus humbles de la population.
Il a toutefois subi un déclin de popularité marqué ces derniers mois avec la multiplication des conflits sociaux, qui ont vu défiler ces dernières semaines instituteurs, mineurs et Indiens d'Amazonie.
http://www.elwatan.com/depeches/bolivie ... 94_167.php

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Mexique: les familles de disparus à la recherche de leurs proches
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La guerre de la drogue au Mexique a provoqué des milliers de disparitions, surtout dans le nord, où les familles prennent en main elles-mêmes la recherche de leurs proches, la plupart du temps sans l'aide des autorités.
Victor Rodriguez, 28 ans, originaire de Tijuana, au nord-ouest du Mexique, travaillait dans une entreprise d'importation de véhicules. Il a disparu dans l'Etat du Coahuila (nord) en 2009 en revenant en voiture d'un voyage professionnel avec son chef et un ami.
"Nous savions qu'il partait le 11 mai à 01H00 du matin pour arriver à Tijuana le jour suivant, mais nous n'avons plus eu de nouvelles d'eux depuis", explique sa mère, Adriana Moreno.
La famille a déposé plainte. Sans résultat. "Tu mènes l'enquête, tu deviens détective. La seule chose qui fait avancer l'enquête, ce sont les éléments que tu apportes toi-même aux autorités. Elles ne répondent pas à tes appels, ne communiquent pas avec toi. Tu dois être tout le temps sur leur dos", se plaint-elle.
Juan Lopez, conseiller de l'association Forces unies pour nos disparus au Mexique (Fundem), qui regroupe des centaines de familles de disparus dans tout le pays, explique: "Ils ne font rien. Par peur (du crime organisé), par collusion ou pour les deux raisons".
Jeudi, jour de la Fête des mères au Mexique, des centaines de personnes ont manifesté à Mexico pour exiger l'activation des enquêtes sur les disparus.
"Vivants ils les ont pris, vivants nous les voulons !". C'est à ce cri que les manifestants ont parcouru les rues, le bas du visage masqué avec l'inscription "Où sont-ils ?" et à la main des photos de leurs disparus.
Depuis décembre 2006, plus de 50.000 personnes, selon des décomptes de la presse, sont mortes au Mexique dans des violence liées aux narcotrafiquants, depuis que le président Felipe Calderon leur a déclaré la guerre, avec l'appui des militaires.
Mais il n'existe pas de décompte des disparus. En avril 2011, la Commission nationale des droits de l'homme estimait à 5.000 leur nombre depuis 2006. Mais on craint que le chiffre soit plus élevé. Selon M. Lopez on est plus près de 10.000, d'après des "estimations modérées".
Gabriela Mejia cherche deux de ses frères, Carlos et Ricardo, enlevés par des hommes armés et masqués, ainsi que sept de leurs camarades avec lesquels ils posaient des antennes pour une compagnie téléphonique.
"On a déposé toutes les plaintes et ils nous ont dit que nous devions fournir une direction pour l'enquête", par exemple qui pourraient être les kidnappeurs. Comme cela n'a pas été possible, l'affaire a été classée.
Juan Lopez souligne que certains disparus sont des "jeunes enrôlés de manière obligatoire par le crime organisé, dans une espèce de recrutement forcé".
Marco Antonio Villanueva s'accroche à cette hypothèse. Voici un an qu'il cherche son père et son frère, des agriculteurs de l'Etat de Guerrero (sud), partis chercher un véhicule à la frontière avec les Etats-Unis et qui ont disparu à leur retour dans l'Etat du Coahuila, sans laisser de trace.
Il y a quatre mois, dans cet Etat, les autorités ont libérés 41 personnes enlevées par des narcotrafiquants. "Il ne les détenaient pas pour racketer leurs familles, mais pour les obliger à travailler pour les Zetas", le groupe criminel créé et dirigé dans les années 90 par d'anciens militaires d'élite de l'armée mexicaine.
"Je veux croire que c'est le cas de mes proches, qu'il ne sont pas morts et que je peux les retrouver à n'importe quel moment (...) J'ai renoncé à interroger les autorités, parce qu'on ne prend plus mes appels", dit Marco Antonio.
http://www.elwatan.com/depeches/mexique ... 96_167.php

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Défilé du 9 mai: Moscou capable de contrer l'impérialisme (Castro)
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Le défilé qui a eu lieu le 9 mai à Moscou à l'occasion du Jour de la Victoire a montré que la Russie dispose de "capacités impressionnantes" pour faire face aux "forces conventionnelles et nucléaires de l'impérialisme", estime le leader le leader de la révolution cubaine Fidel Castro.
"Le matériel de guerre présenté au défilé du 9 mai sur la place Rouge (à Moscou) a démontré que la Fédération de Russie était capable de donner une riposte appropriée aux armes conventionnelles et nucléaires de l'impérialisme", lit-on dans un article du dirigeant cubain, publié vendredi sur le site Cubadebate.
"Nous attendions un tel événement à l'occasion de la victoire soviétique sur le fascisme", écrit M.Castro, en ajoutant que cette année, le défilé était très bien organisé.
Le chef de la révolution cubaine a en outre fait remarquer que la victoire sur le nazisme était "le fruit de l'héroïsme de plusieurs peuples réunis sous l'égide de la révolution et du socialisme".
"Les Russes ont toujours été fiers de leur rôle moteur dans la révolution, ainsi que des sacrifices humains qu'ils ont fait pour la mener", écrit M.Castro
http://fr.rian.ru/world/20120511/194659068.html

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Vénézuela : Chavez annonce la fin de sa radiothérapie
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Le président vénézuélien Hugo Chavez est rentré dans la nuit de vendredi à samedi à Caracas et il a annoncé «la fin et la réussite» de la radiothérapie qu'il subissait à Cuba pour traiter son cancer.

«Je dois vous informer que ces derniers jours ont terminé avec succès tout le cycle de radiothérapie», a déclaré M. Chavez en arrivant à l'aéroport de Caracas, dans une émission transmise par la radio et la télévision.

Le ministre de l'Interieur Tareck El Aissami avait nourri des spéculations mardi en déclarant que le président vénézuélien reviendrait de Cuba «dans les prochaines heures», ce qui n'avait pas été le cas.

Il brigue un nouveau mandat

Hugo Chavez, 57 ans, a subi deux interventions chirurgicales l'an dernier pour éliminer des tumeurs cancéreuses et il a subi une chimiothérapie puis une radiothérapie pour soigner son cancer. Il n'a jamais dévoilé le type de cancer dont il souffrait ni le pronostic qui en était fait par les médecins, et l'approche de l'élection présidentielle, prévue le 7 octobre, a apporté une incertitude politique dans le pays.

Il a été opéré le 26 février à La Havane d'une seconde tumeur cancéreuse dans la zone pelvienne. Une première tumeur lui avait déjà été retirée en juin dernier. Le président vénézuélien avait entamé un nouveau cycle de radiothérapie le 24 mars dans la capitale cubaine.

Au pouvoir depuis 1999, M. Chavez, un des leaders de la gauche radicale en Amérique latine, brigue un nouveau mandat de six ans lors de la présidentielle du 7 octobre, où il affrontera le candidat de l'opposition, Henrique Capriles Radonski, gouverneur du riche Etat de Miranda.
http://www.leparisien.fr/international/ ... 996920.php

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Colombie: un attentat meurtrier à Bogota ravive le cauchemar du terrorisme
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Un attentat à la bombe visant un ex-ministre a fait au moins cinq morts et dix-sept blessés mardi matin à Bogota, la capitale de la Colombie, ravivant le cauchemar du terrorisme dans ce pays en proie à un conflit armé depuis un demi-siècle.
Cet attentat, le premier commis depuis deux ans dans cette ville de sept millions d'habitants, avait pour cible l'ancien ministre de l'Intérieur, Fernando Londoño, membre du précédent gouvernement, qui a survécu à l'explosion, selon les autorités.
La déflagration d'un engin de forte puissance s'est produite en fin de matinée, vers 11H00 (16H00 GMT), sur un axe important du nord de la ville, causant des scènes de panique dans ce quartier animé, où se trouvent de nombreux commerces et des universités.
"Je ne sais pas quel est son but, mais soyez absolument sûrs que le gouvernement ne va pas se laisser déstabiliser par des actes terroristes", a affirmé le président colombien Juan Manuel Santos dans une allocation prononcée au palais présidentiel.
"Le terrorisme ne va pas nous intimider. Au contraire il nous remplit de courage pour aller de l'avant", a poursuivi le chef de l'Etat, en précisant que l'ancien ministre qui circulait dans une voiture blindée avait échappé à la mort dans l'attentat qui a tué son chauffeur et un garde du corps.
L'ancien ministre a été "criblé d'éclats" mais il est "resté conscient" et "son état est stable", a confié un militaire colombien à l'AFP, sous couvert de l'anonymat.
L'explosion a provoqué la mort d'au moins cinq personnes, a précisé à l'AFP Carlos Giraldo, un responsable de la délégation colombienne de la Croix-Rouge. "Selon nos informations, il y a cinq personnes tuées et 17 blessées", a-t-il dit.
L'explosion, qui a détruit une vingtaine de véhicules, se serait produite à bord d'une camionnette de transport public, selon des témoins.
"Cela a été terrible. J'ai entendu une explosion et j'ai vu un corps coupé en deux. Et puis l'escorte du ministre en train de le sortir, comme saoul, de sa voiture", a raconté à l'AFP Camilo Suan, un étudiant en photographie.
"Ici, quand quelqu'un sort de chez lui, il ne sait pas s'il rentrera", a lancé une femme, un enfant dans ses bras, alors que les autorités ont évacué le quartier, rapidement envahi par les services de secours et les voitures de pompiers.
Quelques heures avant l'explosion, les autorités avaient annoncé avoir déjoué un attentat à la voiture piégée devant le siège de la police de la capitale, une tentative attribuée à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
Ministre de l'Intérieur et de la Justice entre 2002 et 2004, M. Londoño, 78 ans, est connu comme un ardent partisan de la politique de fermeté à l'égard des Farc, menée sous le précédent gouvernement dirigé par Alvaro Uribe (2002-2010).
Fondée en 1964, cette guérilla marxiste compte encore quelque 9.200 combattants, repliés dans les régions rurales du pays, après avoir été chassées des villes dans les années 2000, à la suite d'une série de revers militaires qui ont divisé leurs troupes de moitié en dix ans.
Malgré leur affaiblissement, les guérilleros n'ont jamais cessé les attaques contre l'armée ou les attentats dans des villages, mais leur dernier attentat dans la capitale colombienne remontait au 12 août 2010.
L'explosion d'une voiture piégée s'était alors produite deux jours après l'investiture de M. Santos, ancien ministre de la Défense de M. Uribe, faisant neuf blessés et d'importants dégâts.
http://www.elwatan.com/depeches/colombi ... 86_167.php

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Séisme de 6,2 frappe les côtes du Chili (USGS)
WASHINGTON - Un tremblement de terre d’une magnitude de 6,2 a secoué les côtes d’AiSen du Chili dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé l’Institut géologique américain (USGS).
L’épicentre du séisme, qui s’est produit vendredi vers 02h00 GMT, a été localisé à 675 km au sud-ouest de la ville portuaire de Puerto Montt à une profondeur de 10 km.
Aucune alerte au tsunami n’a été immédiatement émise suite au séisme.
http://www.aps.dz/+Seisme-de-6-2-frappe ... s-du+.html

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Collision de deux rames de métro au Brésil : 40 blessés
SAO PAULO (Brésil) - Une collision de deux rames de métros dans la ville de Sao Paulo (Brésil) a fait mercredi 40 blessés, dont deux dans un état critique, a indiqué le service anti-incendie de la ville.
http://www.aps.dz/+Collision-de-deux-ra ... etro+.html

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Pérou: les dauphins sont morts de cause naturelle (ministre)
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La mort de près d'un millier de dauphins survenue sur les côtes nord du Pérou a des causes naturelles et n'est pas due à l'activité humaine ou à une nouvelle bactérie, a déclaré mardi soir la ministre péruvienne de la Production Gladys Triveňo.
"Nous sommes parvenus à la conclusion que les causes de la mort des dauphins sont naturelles et ne sont dues à aucune activité humaine", a indiqué la ministre.
Selon elle, les conclusions du gouvernement s'appuient sur l'enquête menée par l'Institut de la mer du Pérou qui affirme que les dauphins font partie du processus de sélection naturelle, selon lequel seuls les plus forts survivent.
Selon la ministre, la mort massive de dauphins se produit périodiquement. "Ca n'est pas la première fois que cela se produit. C'est arrivé en Nouvelle-Zélande, en Australie et dans d'autres pays. Il ne faut pas chercher une responsabilité qui n'existe pas", a-t-elle souligné.
Outre les dauphins, près de 1.500 cormorans morts ont été également découverts sur les côtes nord du Pérou. Leur mort a pu être provoquée, selon la ministre, par une migration de sardines causée par un réchauffement des eaux. Les chercheurs préhttp://fr.rian.ru/science/20120523/194805866.htmlpareront prochainement un rapport sur les vraies causes de la mort massive de ces oiseaux
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