Actualités Chinoises

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Conflit commercial sino-américain : les défis et les opportunités coexistent pour le Guangdong .





Le développement de Grande Région de la Baie Guangdong-Hong Kong-Macao pourrait profiter à ses exportations .

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Le conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis présente des défis mais aussi des opportunités pour la province chinoise du Guangdong (sud), qui représente 25% des exportations du pays en valeur, ont déclaré dimanche des experts.

La province abrite de nombreuses grandes entreprises chinoises ayant un avantage technologique ainsi qu’un grand nombre de fabricants qui prospèrent dans le secteur de la transformation.

L'économie de la province, axée sur l'exportation, a attiré l'attention depuis que les Etats-Unis ont lancé une guerre commerciale avec la Chine le 6 juillet.

Bai Ming, directeur adjoint de l'Institut de recherche des marchés internationaux affilié au ministère du Commerce, a déclaré que même si l’impact du conflit commercial n’est pas encore défini, il va éroder une partie de la croissance et des recettes d'exportation du Guangdong et pourrait accélérer le processus de délocalisation des fabricants vers les marchés émergents comme le Vietnam voisin.

« Le défi que représentent ces pays pour les industries chinoises à forte intensité de main-d'œuvre existe depuis un certain temps et pourrait être accéléré par le conflit commercial », a indiqué M. Bai.

Jusqu'à présent, les données suggèrent que l'impact du conflit commercial a été contenu.

Selon les chiffres publiés par l'autorité statistique du Guangdong le 24 juillet, la valeur des exportations de la province pour le premier semestre a diminué de 3,3% en glissement annuel pour atteindre 1900 milliards de yuans (280,5 milliards de dollars).

Par catégorie, le commerce général a augmenté de 7,1% à 928,5 milliards de yuans alors que le commerce de la transformation avec les matériaux fournis a diminué de 10,7% à 67,11 milliards de yuans, selon les données.

Li Xueying, une employée de Topmax Furniture Co, basée à Guangzhou, a fait savoir que jusqu'à présent, son entreprise n'a pas été impactée par le conflit commercial, notant que le marché états-unien représentait environ 5% de son chiffre d'affaires.

Sa compagnie fabrique des chaises utilisées dans des événements en plein air et des lieux de restauration.

M. Bai a indiqué que des opportunités se présenteront lorsque les villes de la province du Guangdong se coordonneront mieux entre elles et avec Hong Kong, dans le cadre du développement de Grande Région de la Baie Guangdong-Hong Kong-Macao, et développeront de nouveaux marchés tels que ceux de l'initiative de « La Ceinture et la Route ».

« Les entreprises intermédiaires et leurs produits occupent une bonne place et sont très difficiles à remplacer, compte tenu de leur avantage technologique partiel, de leurs économies d'échelle et de la chaîne industrielle plus complète dont bénéficient les entreprises chinoises », a déclaré M. Bai au Global Times.

Zhang Monan, chercheur au Centre chinois pour les échanges économiques internationaux, a affirmé qu'au-delà des gains ou des pertes de recettes d'exportation, le Guangdong est un microcosme de la façon dont la Chine devrait faire face au conflit commercial, qui vise non seulement la balance commerciale mais aussi à contenir la montée de la Chine en tant que puissance technologique mondiale.

« La fabrication de produits bas de gamme du Guangdong est en cours de modernisation, mais ses entreprises ne disposent toujours pas des nombreuses technologies de base nécessaires pour que la transformation soit couronnée de succès. Etant donné l'intention sous-jacente des mesures commerciales punitives des Etats-Unis, la Chine devrait réaliser qu’elle se trouve à une croisée des chemins, où la manière traditionnelle d'apprendre les technologies de pointe en travaillant et en coopérant avec des entreprises occidentales est maintenant confrontée à des difficultés ».

« Parallèlement, la Chine ne peut pas maîtriser toutes les technologies de base par elle-même, compte tenu de la structure de la chaîne de valeur industrielle mondiale », a indiqué M. Zhang au Global Times. « La Chine doit élaborer un plan et mettre en place un système qui place l'innovation au cœur de sa compétitivité industrielle ».

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91,81% des entreprises ont rendu public leur rapport annuel .






Le Système national d’affichage des informations d’entreprises.

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Selon une récente annonce de l’Administration nationale pour la régulation du marché, 23,5548 millions d’entreprises sur 25,6564 millions (les entreprises des zones pilotes ou les entreprises gérées par la douane non comprises) ont déjà rendu public leur rapport annuel, représentant un pourcentage de 91,81%, en hausse de 0,67% par rapport à la même période l’année dernière.

Depuis le début de l’année, les entreprises gérées par la douane doivent rapporter au système commun d’affichage des informations d’entreprises du pays et sont exemptées de rapporter à la douane. Le nombre des déclarations à accomplir s’est également réduit de 126 à 40, ce qui permet d’alléger les charges des entreprises.

L’Administration nationale pour la régulation du marché a appelé les entreprises restantes à rendre public leur rapport au plus tôt possible pour éviter tout impact négatif sur leur crédibilité.

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La Chine ne faillira pas face au véto allemand .

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Des robots du fabricant allemand Kuka présentés lors de l’Exposition industrielle internationale de Chine. Kuka a été racheté par le fabricant chinois d’électroménager Midea en 2016.



La Chine et l’UE devraient rechercher une coopération industrielle en profondeur se basant sur le long terme et les entreprises chinoises ne devraient pas arrêter leur marche vers la mondialisation du fait de contretemps dans leurs acquisitions, ont indiqué lundi des experts au Global Times.

Leurs commentaires font suite à des rapports de médias, indiquant que le gouvernement allemand était prêt à empêcher les investisseurs chinois d’acheter des entreprises locales.

Il prévoirait par exemple de mettre son véto à une offre d’acquisition du fabricant de machines de précision Leifeld Metal Spinning par le groupe chinois Yantai Taihai, du fait de possibles menaces envers la sécurité nationale, indiquait vendredi dernier l’hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche. Les autorités refuseront probablement la transaction mercredi, alors que son passage en revue est toujours en cours.

Au moment de publier son article, le groupe Yantai Taihai n’avait pas répondu à la demande d’interview effectuée par le Global Times.

Si le véto est imposé comme l’indique le média allemand, ce sera la première fois que l’Allemagne utilise un tel pouvoir, qui lui est accordé par une législation stricte adoptée en juillet de l’année dernière envers les investissements étrangers. Dans le cadre de cette mesure, les acquisitions de 25 % des parts ou plus dans des entreprises opérant dans des domaines comme la défense et la sécurité de l’information doivent être examinées. Cette législation a également rallongé la période de passage en revue de deux mois à quatre mois.

Selon Cui Hongjian, le directeur du Département des études européennes de l’Institut d’études internationales de Chine, le gouvernement allemand exprime ainsi sa détermination à appliquer ces nouvelles règles, tout en faisant pression sur la Chine pour qu’elle ouvre plus encore son marché.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shang, a déclaré vendredi dernier lors d’une conférence de presse, que le ministère avait noté les rapports concernant Leifeld. Il a exprimé l’espoir que la partie allemande traiterait les investissements chinois avec objectivité et fournirait un accès au marché ouvert et équitable, ainsi qu’un cadre institutionnel stable pour l’investissement des entreprises chinoises.

Cette législation a également étendu l’examen des acquisitions pour inclure les investissements dans les infrastructures et les autres secteurs clés. La banque allemande Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW, « Etablissement de crédit pour la reconstruction ») a accepté vendredi de prendre une part de 20 % dans l’opérateur de réseau d’électricité à haute tension 50Hertz, repoussant ainsi une offre de la State Grid Corporation of China (SGCC).

Un représentant en relations publiques de la SGCC a indiqué que cet accord n’avait pas été très clair.

« Avec la mise à niveau industrielle de la Chine et les progrès de son innovation technologique, la concurrence entre la Chine et l’Allemagne - deux puissances manufacturières - tend à émerger, tandis que leurs aspects complémentaires sont sur le déclin », explique Cui Hongjian.

Depuis que le groupe chinois Midea a finalisé le rachat de l’entreprise allemande de robotique Kuka en 2016, l’Allemagne est devenue méfiante à l’égard des acheteurs chinois.

Wang Yingtao, le directeur de l’entreprise DMG Medical Devices (Beijing), une filiale de la DMG Chemisch-Pharmazeutische Fabrik, indiquait lundi qu’il soutenait l’acquisition d’entreprises allemandes par les investisseurs chinois, car cela donnait de l’espoir aux PME en Allemagne.

« De nombreuses PME dans le secteur médical par exemple sont des entreprises familiales. Elles possèdent des avantages clairs et des technologies fortes, mais elles sont faibles en matière de capitaux et de gestion. Il est difficile pour elles de se développer et de grandir, quand il s’agit pas de ne pas mettre la clé sous la porte », explique-t-il. Selon lui, l’investissement chinois est une solution.

L’UE exprime également un certain protectionnisme en essayant d’établir des mécanismes de protection conjointe contre les ventes d’entreprises clés aux investisseurs étrangers.

« Sur la poursuite de la coopération et du commerce entre la Chine et l’UE, nous devons considérer les Etats-Unis, mais il ne s’agit pas de l’unique facteur. La clé est de trouver comment maintenir des relations économiques profondes, durables et irremplaçables », souligne Cui Hongjian.

Dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et les Etats-Unis, mais également de rejet de l’investissement chinois par les pays occidentaux, les entreprises chinoises ne doivent pas faillir en ce qui concerne leur mondialisation, explique Bian Yongzu, un chercheur de l’Institut Chongyang d’études financières de l’Université Renmin de Chine.

« Objectivement, la situation actuelle n’est pas favorable pour que nos entreprises parviennent à finaliser des accords à l’étranger. Cependant, d’un point de vue économique, les opportunités commerciales continuent d’exister, souligne-t-il. Il est très important de poursuivre la mondialisation et de continuer à faire grossir le gâteau. »

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Le charme du Tibet au mois de juillet .





Photo prise le 27 juillet dans le parc national des terres humides de Duoqingcuo, dans la ville-préfecture de Shigatsé, au Tibet.
Aux mois de juillet et d’août, tout le Tibet s’anime. Ces photos prise vers la fin du mois de juillet nous révèlent le charme estival de cette terre mystérieuse.

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Beijing 2022 lance son programme de licences .





A la suite du succès de la période d’essai de ces six derniers mois, le Comité organisateur des Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing (« Beijing 2022 ») a lancé mardi son programme officiel de licences, afin de simplifier les préparations pour cet évènement.

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Depuis mardi, les marchandises portant les emblèmes des Jeux olympiques et paralympiques de Beijing 2022 - réparties en seize catégories, dont les badges, les habits, la céramique et les fournitures de bureau - sont entrées dans une phase de production de masse et de vente, tandis que le programme de licences bat son plein.

Les projets de licences concernent les activités commerciales autorisées par les organisateurs des JO de Beijing de conception, de production et de vente des marchandises comportant les logos, les mascottes et les droits de propriété intellectuelle associés aux Jeux.

Les marchandises olympiques reflétant les caractéristiques des villes organisatrices sont très recherchées et Beijing est engagée à rendre sa propre collection commémorant les JO de 2022 encore plus populaire, avec des attentes stimulées par les fortes ventes des premiers lots de produits au cours de la phase d’essai.

« L’impressionnante réponse du marché à nos produits au cours de cet essai traduit la forte demande pour les souvenirs sous licence des JO de Beijing 2022 et pose de solides fondations pour la croissance des ventes », expliquait mardi le directeur marketing du Comité, Piao Xuedong.

Les ventes d’une gamme limitée de produits licenciés Beijing 2022 ont généré plus de 100 millions de yuans (12,5 millions d’euros) de recettes depuis le mois de décembre 2017, lorsque la période d’essai a débuté dans seize magasins et plateformes en ligne, après que le Comité organisateur a dévoilé les emblèmes officiels des JO de 2022.

Certains des objets les plus populaires sont les badges commémoratifs des JO de 2022 comportant les logos olympique et paralympique. Ceux-ci ont été vendus en moins de deux heures pour le premier jour de la période d’essai, souligne Piao Xuedong.

« Le projet de licences permettra très certainement de stimuler la préparation et l’organisation des JO de 2022 avec un fort soutien financier, mais nous nous attendons également à ce qu’il promeuve l’esprit olympique, la culture traditionnelle chinoise et l’image vibrante de Beijing », ajoute-t-il.

Ce lancement a été effectué trois ans après que Beijing a remporté la candidature pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver. Elle deviendra ainsi la seule ville à avoir accueilli à la fois les JO d’hiver et d’été.

Dans le cadre de l’ambition nationale d’impliquer 300 millions de personnes dans les activités de sports d’hiver d’ici 2022, le Comité organisateur de Beijing a annoncé mardi l’ouverture d’une compétition sur la conception d’un produit comportant les logos des JO de 2022.

Les personnes et les entreprises intéressées peuvent soumettre leurs propositions au Comité organisateur par le biais de son site internet officiel (www.beijing2022.cn/en) avant le 15 septembre. Celles, qui seront approuvées et retenues par un panel, seront soumises au vote du public entre octobre et décembre. Les propositions gagnantes seront mises en production et deviendront des produits licenciés disponibles dans les magasins licenciés vendant les produits Beijing 2022 à partir de janvier 2019.

« Il s’agit d’un moyen efficace pour impliquer davantage la population dans la célébration de l’esprit olympique et cela mobilisera la nation tout entière pour qu’elle soutienne les Jeux olympiques de 2022 », explique Han Zirong, le secrétaire général du Comité organisateur des JO de Beijing 2022.

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La Chine devrait annoncer plus de mesures de réforme .





Les hauts dirigeants du Parti communiste de Chine (PCC) ont appelé mardi à des efforts pour accélérer la réforme et l’ouverture au deuxième semestre 2018, indiquant qu’un certain nombre de nouvelles mesures de réforme pourraient être bientôt annoncées.

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Selon le Bureau politique du Comité central du PCC, la Chine va maintenir son économie sur une voie de développement stable et saine, avec une politique budgétaire proactive et une politique monétaire prudente.

La réunion du Bureau politique présidée par Xi Jinping, le secrétaire général du Comité central du PCC, a souligné que la Chine continuerait à maintenir la tendance fondamentale pour son travail économique consistant à « rechercher le progrès tout en maintenant la stabilité », ainsi qu’à permettre au développement de l’économie de se maintenir dans une fourchette raisonnable.

Sur le premier semestre 2018, le PIB chinois a enregistré une croissance de 6,8 % en glissement annuel, un signe encourageant sur la capacité du pays à atteindre ses objectifs annuels de croissance d’environ 6,5 %.

« Assouplir de façon substantielle l’accès au marché »

Cette année marque le 40e anniversaire de la mise en œuvre des politiques de réforme et d’ouverture de la Chine, qui a permis de transformer un pays autrefois pauvre en deuxième plus grande économie au monde et l’un des moteurs principaux de sa croissance.

Au deuxième semestre, le pays devrait continuer à promouvoir la réforme et l’ouverture, mais également formuler un certain nombre de mesures « efficaces » et majeures de réforme, selon un communiqué publié à l’issu de la réunion du Bureau politique.

Davantage d’efforts seront réalisés pour mettre en œuvre la politique consistant à développer l’ouverture et à « assouplir de façon substantielle l’accès au marché » pour les investissements étrangers.

Lors de la conférence annuelle du Forum asiatique de Bo’ao, qui s’est déroulée au mois d’avril, le président chinois Xi Jinping a dévoilé quatre nouvelles mesures pour faire progresser la réforme et l’ouverture. Celles-ci incluent la facilitation des services financiers étrangers, l’augmentation des importations, le renforcement de la protection des droits de propriété intellectuelle et le développement de l’accès au marché pour les capitaux étrangers.

Lors de la réunion de mardi, les dirigeants du PCC se sont engagés à promouvoir davantage l’initiative des nouvelles Routes de la soie et à faire de la première Exposition internationale des importations de Chine (EIIC) un succès.

Proposée par le président chinois Xi Jinping en 2013, l’initiative des nouvelles Routes de la soie est composée de la Ceinture économique de la Route de la soie et de la Route de la soie maritime du XXIe siècle. Elle vise à développer le commerce et les réseaux infrastructurels reliant l’Asie avec l’Europe et l’Afrique, le long et au-delà des anciennes Routes de la soie.

De « nouveaux défis » et un « environnement externe changé »

Le communiqué note que l’économie chinoise fait face à de nouveaux problèmes et de nouveaux défis, avec un environnement externe connaissant des changements significatifs, appelant à des « mesures ciblées » pour résoudre ces questions.

La Chine et les Etats-Unis se sont engagés dans des conflits commerciaux importants au cours de ces derniers mois. Au début du mois de juin, Washington a imposé des droits de douane additionnels de 25 % sur des marchandises importées depuis la Chine atteignant une valeur de 34 milliards de dollars US (29 milliards d’euros). En représailles, Beijing a mis en place des droits de douane sur un certain nombre d’importations américaines.

Le communiqué souligne également le fait que des efforts doivent être réalisés pour soutenir la réforme structurelle du côté de l’offre et remporter les « trois batailles » de prévention des risques financiers, de réduction de la pauvreté et de lutte contre la pollution.

Initiée en 2015, la réforme structurelle du côté de l’offre se concentre cette année sur l’élimination des capacités obsolètes, le développement de nouveaux moteurs de la croissance et la réduction des coûts dans l’économie réelle.

Les mesures pour contrôler les risques financiers et servir l’économie réelle doivent être mieux coordonnées, note le communiqué, qui appelle à des efforts sans relâche en faveur du désendettement.

Le taux d’endettement en 2017 était de 2,4 points de pourcentage supérieur à celui de 2016 et la croissance était inférieure de 10,9 points de pourcentage au taux de croissance annuel moyen entre 2012 et 2016. Depuis 2017, la croissance du taux d’endettement de la Chine a tout de même diminué de façon substantielle.

Le communiqué appelle à prendre des mesures décisives pour juguler l’essor des prix de l’immobilier et à des efforts supplémentaires pour créer des emplois.

La réunion du Bureau politique a également permis de passer en revue les réglementations du PCC sur les actions disciplinaires.

Le Comité central du PCC a organisé une table ronde au début du mois de juillet pour demander des conseils aux membres dirigeants des partis non communistes, aux représentants de la Fédération nationale de l’industrie et du commerce de Chine, ainsi qu’à des personnes non affiliées à un parti politique, concernant la situation économique actuelle et le travail économique à accomplir au deuxième semestre de cette année.

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Shanghai affiche le revenu disponible par habitant le plus élevé de Chine .






Shanghai a affiché le revenu disponible par habitant le plus élevé par habitant au premier semestre 2018, a rapporté mardi le site Ecns.cn.

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Beijing a pris la seconde place, suivie de la province du Zhejiang, de Tianjin et de la province du Jiangsu sur la liste des endroits où le revenu disponible par habitant est le plus élevé au premier semestre.

Shanghai et Beijing sont les deux seuls endroits dans le pays où le revenu disponible par habitant dépasse la barre des 30 mille yuans entre janvier et juin, avec respectivement 32 612 yuans (4 777,64 dollars) et 31 079 yuans.

Au cours de la même période, le revenu disponible moyen par habitant en Chine a augmenté de 6,6 % en termes réels par rapport à l'année précédente pour atteindre 14 063 yuans, selon le Bureau national des statistiques (BNS).

La croissance a été calculée après la prise en compte des effets de l'inflation, et la croissance nominale du revenu des particuliers a été de 8,7 % au cours des six premiers mois, ont montré les données du BNS.

Le revenu disponible dans neuf provinces ou villes a dépassé le niveau moyen du pays, et le taux de croissance du revenu disponible dans de nombreux endroits est plus élevé que le taux de croissance du PIB.

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Le ministère des Affaires étrangères salue l’annonce d’investissements dans le Pacifique .





La Chine a salué mardi le souhait des États-Unis, du Japon et de l'Australie d’accroître leurs investissements dans les infrastructures régionales. Elle a exprimé l’espoir que les trois pays prendront des mesures concrètes après l’annonce répétée de ce projet dans le cadre de la « Stratégie indo-pacifique ».

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Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Geng Shuang a rappelé mardi à la presse que la Chine adhère aux principes d'ouverture, d'inclusion et de coopération gagnant-gagnant et qu’elle travaillerait avec d'autres pays pour stimuler le développement économique régional. La Chine invite les pays le souhaitant à participer à l'initiative des Nouvelles Routes de la soie.

Ses remarques font suite aux annonces relayées par la presse sur l’accord passé entre les États-Unis, le Japon et l'Australie en vue d'investir dans des projets d'infrastructure dans « l'Indo-Pacifique », une décision vue par certains médias occidentaux comme une tentative de répondre à l'influence croissante de la Chine dans la région.

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a annoncé lundi des investissements de 113 millions de dollars dans les nouvelles technologies, l’énergie et les infrastructures dans les pays émergents d'Asie, a rapporté Reuters.

« Ces fonds représentent juste un acompte pour une nouvelle ère d'engagement économique américain pour la paix et la prospérité dans la région indo-pacifique », a déclaré M. Pompeo. Il a ajouté que Washington voulait voir une Asie « libre et ouverte », non dominée par un seul pays.

Li Haidong, professeur à l'Institut des relations internationales de l'Université des affaires étrangères de Chine, a déclaré au Global Times que la perception américaine de la Chine comme utilisant l'initiative des Nouvelles Routes de la soie pour contester l'hégémonie américaine n’est pas prête de changer.

« Les États-Unis croient toujours qu’il faut une hégémonie dans le monde, et que la Chine veut prendre cette place en transformant le système mondial actuel », a-t-il observé.

La Chine a réitéré que l'initiative des Nouvelles Routes de la soie vise à promouvoir une coopération économique mutuellement bénéfique et que le pays ne fait pas de calculs géopolitiques.

Près de 90 pays et organisations internationales ont signé des accords de coopération avec la Chine dans le cadre de cette initiative. La Chine a investi 70 milliards de dollars à l’étranger dans des projets liés à l’initiative, a indiqué le membre du Conseil d'État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi au début du mois de juillet.

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La flexibilité est cruciale pour un développement stable .





La Chine maintiendra une croissance économique dans une fourchette raisonnable en rendant ses politiques plus prospectives, flexibles et efficaces, selon une réunion du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois qui s’est déroulée mardi.

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La réunion, présidée par Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC, a déterminé que le pays adhèrerait à une politique fiscale proactive et à une politique monétaire prudente pour maintenir un développement économique stable et sain, selon l'agence de presse Xinhua.

A cette fin, le pays améliorera sa prévoyance, sa flexibilité et son efficacité en termes politiques, a indiqué l’agence.

L'économie est actuellement confrontée à des transformations, à de nouveaux problèmes et défis, et l'environnement externe subit des changements importants. Le pays va mieux équilibrer sa prévention des risques financiers et renforcer le soutien de l'économie réelle, et va résolument maintenir son effort de désendettement tout en gérant mieux son rythme et son intensité, selon Xinhua.

« L'orientation de la politique macroéconomique ne changera pas fondamentalement », a déclaré Zhang Ming, économiste à l'Institut d'économie et de politique mondiales de l'Académie des sciences sociales de Chine. Les ajustements de politique sont effectués dans le contexte d'un environnement externe en pleine mutation et visent à prévenir un ralentissement économique sérieux et une exposition excessive aux risques résultant de l'effet conjugué des chocs externes et du désendettement interne, a-t-il déclaré.

La réunion a souligné que la politique budgétaire devait jouer un rôle plus important dans l'expansion de la demande intérieure et la restructuration économique, tandis que la masse monétaire devait être gérée correctement et que les liquidités devaient rester « raisonnablement amples », selon Xinhua.

Les termes utilisés au cours de la réunion montrent que la politique budgétaire pourrait être plus proactive que la politique monétaire à l’avenir, a remarqué M. Zhang.

La Chine maintiendra l'objectif fondamental de « rechercher les progrès tout en maintenant la stabilité » pour son travail économique et permettra à l'économie de continuer à fonctionner dans une fourchette appropriée, a-t-on dit lors de la réunion.

Selon Xinhua, des efforts devraient être déployés pour faire avancer les réformes structurelles du côté de l'offre et gagner les « trois batailles difficiles », à savoir prévenir et désamorcer les risques majeurs, réduire la pauvreté et renforcer les contrôles de la pollution.

Les autorités vont stabiliser l'emploi, le secteur financier, le commerce extérieur et les investissements, et protéger les droits et intérêts légitimes des entreprises étrangères en Chine, a-t-on dit lors de la réunion.

Le pays continuera à concevoir des mesures de réforme efficaces et à mettre en œuvre sa politique d'ouverture économique et d'expansion de l'accès aux marchés.

Le défi du marché immobilier sera bien géré et des efforts seront faits pour « endiguer résolument la hausse des prix de l'immobilier », selon Xinhua. Et d’ajouter que le processus d'établissement d'un mécanisme à long terme pour le développement stable et sain du secteur immobilier sera accéléré. « Les contrôles sur l’achat d’immobilier ciblent les villes de premier et de second rang », a déclaré M. Zhang. Depuis que les autorités se sont engagées à accélérer la mise en place du mécanisme à long terme pour le secteur, l'offre immobilière pourrait augmenter considérablement dans le futur et de nouveaux impôts fonciers pourraient être perçus plus tôt que prévu, a-t-il souligné.

La réunion a par ailleurs passé en revue les règlements du PCC sur les mesures disciplinaires.

La Chine a également publié mardi son indice officiel des directeurs d'achat, une mesure de l'activité industrielle. L'indice est passé de 51,5 en juin à 51,2 en juillet, mais est resté au-dessus de 50 – le niveau séparant l'expansion de la contraction. Ce chiffre, basée sur un sondage des directeurs d’achats et publié par le BNS, s’explique par des facteurs climatiques et saisonniers ainsi que par les frictions commerciales sino-américaines, a déclaré Zhao Qinghe, un statisticien du BNS. Malgré le léger ralentissement d'un mois sur l'autre, l'indice avait été au-dessus de la barre des 51 pendant cinq mois de suite. « L'indice reste en territoire expansionniste, et l'économie maintient largement sa dynamique de croissance », a noté M. Zhao.

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Mongolie intérieure : l’écosystème commence à se rétablir dans un tiers du désert de Kubuqi .

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Récolte de tomates dans une serre agricole dans une ancienne région désertique d’Ordos, ville de Mongolie intérieure.


Classé au 7e rang de la Chine en termes de superficie, le désert de Kubuqi s’étend sur 18 600 kilomètres carrés au sud-ouest d’Ordos. Il s’agit du désert le plus proche de Beijing.

Grâce aux efforts inlassables de traitement menés depuis plus d’une trentaine d’années, la réserve utile en eau du sol est remontée à plus de 24 milliards de mètres cubes dans la région désertique d’Ordos, alors que la superficie du désert de Kubuqi a été réduite grâce au reboisement, et l’écosystème a commencé à se rétablir dans un tiers de son territoire. Les exploitations touristiques, agricoles et photovoltaïques ont-elles déjà rapporté un bénéfice de l’ordre de 500 milliards de yuans (63 milliards d’euros).

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Chengdu: des nuages pourpres font le buzz sur Wechat .





Le 30 juillet, après des précipitations consécutives survenues pendant plusieurs jours, le soleil est enfin revenu à Chengdu. Des nuages pourpres ont embrasé le ciel au crépuscule, attirant l’attention d’un grand nombre d’habitants et faisant le buzz sur Wechat.

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Dialogue stratégique sino-britannique : accord pour défendre conjointement le multilatéralisme .





La Chine et le Royaume-Uni, membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, doivent fermement défendre le multilatéralisme, ainsi que le régime de libre-échange et les règles de l'OMC, a annoncé lundi Wang Yi, conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères de la Chine.

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M. Wang a fait ces remarques en présidant conjointement le 9e Dialogue stratégique Chine-Royaume-Uni, tenu à Beijing, avec Jeremy Hunt, ministre britannique des Affaires étrangères.

Notant l'élan de développement stable des relations sino-britanniques au cours des dernières années, M. Wang a invité le Royaume-Uni à participer avec davantage d'ambition à la coopération internationale dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route", dans les domaines tels que l'énergie nucléaire, la finance et l'innovation, et les nouvelles industries, telles que l'intelligence artificielle, l'énergie verte et l'économie numérique.

"La Chine et le Royaume-Uni doivent traiter le développement de l'autre partie comme une opportunité, pas une menace", a indiqué M. Wang. "Face à l'actuelle situation, la Chine et le Royaume-Uni, membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, doivent assumer leurs responsabilités et obligations de défendre fermement le multilatéralisme, le régime de libre-échange et les règles de l'OMC, ainsi que s'opposer à l'unilatéralisme et au protectionnisme commercial".

Les deux parties doivent également chercher des solutions politiques pour les dossiers importants mondiaux et régionaux, coopérer pour promouvoir la prospérité commune en Eurasie, améliorer le système de gouvernance mondiale, et s'efforcer d'établir un nouveau type de relations internationales et une communauté de destin pour l'humanité.

M. Hunt a indiqué que le Royaume-Uni appréciait les résultats atteints par la Chine dans la réduction de la pauvreté, ainsi que ses progrès économiques et sociaux.

Le Royaume-Uni souhaite renforcer le dialogue stratégique et approfondir les échanges et la coopération avec la Chine dans divers domaines afin de renforcer le développement de "l'âge d'or" des relations bilatérales, a noté M. Hunt, ajoutant que son pays était prêt à approfondir la communication avec la Chine pour traiter conjointement de nombreux défis et sauvegarder le multilatéralisme et l'ordre mondial.

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La Chine et la Malaisie souhaitent approfondir leur coopération amicale .




La Chine est disposée à poursuivre sa politique amicale envers la Malaisie, afin que les deux pays puissent approfondir leur coopération au bénéfice de leurs deux peuples, a déclaré mardi Wang Yi, conseiller d'Etat et ministre chinois des Affaires étrangères en visite, lors de sa rencontre avec son homologue malaisien Saifuddin Abdullah.

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La Chine et la Malaisie sont liées par des relations traditionnelles d'amitié, et sont toutes les deux des pays en voie de développement, dont les intérêts communs dépassent de loin les divergences, a indiqué M. Wang, ajoutant que les relations sino-malaisiennes revêtaient une "importance stratégique".

Avec la formation d'un nouveau gouvernement malaisien, les relations entre la Chine et la Malaisie sont prêtes à prendre un nouveau départ. La Chine est disposée à renforcer les échanges à haut niveau entre les deux gouvernements, et à définir les orientations futures du développement de leurs relations, a-t-il affirmé.

M. Wang a également salué le soutien de la Malaisie à l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route", et a indiqué que les efforts conjoints de la Chine et de la Malaisie - qui sont des partenaires naturels dans la réalisation de cette initiative - permettront d'ouvrir des perspectives encore plus larges pour la coopération entre les deux pays, et de contribuer à leur développement commun.

Il a souligné que les deux parties devaient encourager et soutenir leurs affaires commerciales réciproques, notamment en s'engageant dans une coopération plus active.

Il a également souligné l'importance du rôle joué par la Malaisie dans les affaires mondiales et régionales, ajoutant que la Chine était prête à travailler de concert avec elle pour s'assurer que la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) à Singapour débouche sur des résultats concrets, et envoie un message clair de soutien au multilatéralisme et au libre-échange.

De son côté, M. Saifuddin a déclaré que les deux pays étaient liés par une longue tradition d'amitié, et que leurs relations bilatérales avaient progressé de manière significative au cours des dernières années, bénéficiant aux peuples des deux pays.

La Malaisie considère la Chine comme un bon voisin et un partenaire important, et le nouveau gouvernement malaisien attache une grande importance à leurs relations bilatérales, a indiqué M. Saifuddin.

Pour ce qui est de la prochaine visite du Premier ministre malaisien en Chine, M. Saifuddin a déclaré que son pays était prêt à travailler en collaboration étroite avec la partie chinoise pour que cette visite soit un succès. La Malaisie souhaite renforcer leur amitié et approfondir leur coopération amicale dans des domaines tels que le commerce, le tourisme, la culture et l'éducation, afin de faire franchir une nouvelle étape à leurs liens bilatéraux, bénéficiant ainsi non seulement aux peuples des deux pays, mais aussi à l'ASEAN, à la coopération régionale et au monde en général, a-t-il affirmé.

M. Saifuddin a également réaffirmé que la Malaisie soutiendrait et participerait activement à l'initiative "la Ceinture et la Route".

La Chine est le plus proche partenaire de coopération de l'ASEAN, et la Malaisie espère que la Chine continuera à jouer un rôle de premier plan dans la paix, la stabilité et le développement commun de la région, a-t-il ajouté.

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Travail agricole dans le sud-ouest de la Chine .




Des agriculteurs travaillent dans des rizières du district de Cengong, dans la province du Guizhou (sud-ouest de la Chine), le 30 juillet 2018.

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Chine: paysages des parcs au Ningxia .





Photo prise le 12 juillet 2018 montrant le paysage du parc Yuehai à Yinchuan, chef-lieu de la Région autonome Hui du Ningxia (nord-ouest de la Chine).

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