Actualités Chinoises

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Chongqing : des milliers de lucioles qui dansent offrent un spectacle magique .





Dans la soirée du 20 juillet, dans une ferme de Chongqing (centre de la Chine), on a pu voir un grand nombre de lucioles danser dans la forêt, offrant un spectacle magique. Certaines lucioles, ressentant manifestement les applaudissements des visiteurs, leur ont fait écho en rythme, tandis que d'autres se sont accrochées à leurs vêtements, formant comme une robe lumineuse, mais bien davantage encore étaient effrayées par les diverses sources de lumière, même la faible lueur provenant de l'écran d'un simple téléphone suffisant à les exciter. Le meilleur moment pour regarder les lucioles se situe le soir entre 20h30 et 21h30.

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Chine : le typhon Ampil touche terre à Shanghai .





Ampil, 10e typhon de l'année, a touché terre sur l'île de Chongming, à Shanghai, dimanche à 12:30, apportant des rafales de vent atteignant 28 mètres par seconde près de son oeil, a indiqué le centre d'observation météorologique de Shanghai.

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L'île, située à 45 km à l'est du centre-ville de Shanghai, se trouve à l'embouchure du fleuve Yangtsé.

Le centre de contrôle des inondations de la municipalité de Shanghai a déclaré avoir évacué 190.000 habitants des zones côtières, selon un bilan établi dimanche matin.

Le parc Shanghai Disney Resort a indiqué qu'il restait ouvert, mais qu'il suspendrait certaines attractions et certains spectacles en plein air pendant les périodes de forte pluie ou de vent violent. La Shanghai Tower, le plus haut bâtiment de Chine, a suspendu les visites sur son toit.

Dans les provinces voisines du Zhejiang et du Jiangsu, plus de 42.500 personnes ont été relogées. Plus de 28.000 navires, dont 22.900 bateaux de pêche, sont rentrés au port au Zhejiang.

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Sichuan : les magnifiques paysages de la réserve naturelle de Huagaoxi .




Située dans le comté de Xuyong de la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), Huagaoxi abrite tout un ensemble de paysages magnifiques tels que des montagnes, des collines et des vallées. L'été est la meilleure période de l'année pour visiter la réserve, qui est aujourd’hui une nouvelle destination touristique de choix.

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Chine-Etats-Unis : pas de boycott des produits américains .





Deux semaines après le début du conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis, les internautes chinois discutent sur les médias sociaux de ses tenants et de ses aboutissants à l’égard de la politique et de l'économie de la Chine.

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De nombreux internautes font preuve de soutien et de confiance vis-à-vis de la Chine dans ce différend commercial, et nombre d'entre eux expriment leur solidarité envers le gouvernement chinois. Certains ont même comparé le conflit à la Guerre de résistance contre l'agression japonaise (1931-1945).

Le commentateur en questions militaires Dai Xu, par exemple, a exprimé sa fureur sur le réseau social Weibo : « La Chine n'avait pas peur des envahisseurs japonais à l'époque, comment pourrait-elle avoir peur de Trump ! Battons-nous ! Battons-nous pendant huit ans encore, et je ne crois pas qu'il sera en mesure de rivaliser avec la Chine. »

D'autres ont maintenu leur sang-froid. Les boycotts massifs qui se sont produits lorsque d'autres pays ont eu des différends politiques avec la Chine ne se sont pas produits cette fois-ci. Les experts estiment d’ailleurs que les relations approfondies de la Chine avec les Etats-Unis au cours de ces 40 dernières années sont une raison majeure pour laquelle un boycott massif n'a pas eu lieu.

Un ample soutien

Sur les réseaux sociaux chinois, de nombreux internautes ont exprimé leur soutien à la Chine pour qu'elle se batte contre les Etats-Unis dans cette confrontation commerciale.

Sima Pingbang, un blogueur et commentateur chinois nationaliste, pense qu'une guerre est inévitable du fait que la montée de la puissance économique, militaire et technologique de la Chine menace les Etats-Unis. « Bien que la Chine et les Etats-Unis coopèrent économiquement depuis longtemps, ils sont par nature deux pays aux idéologies, aux systèmes politiques et aux cultures différentes, et ils reviendront tôt ou tard sur la voie de l'opposition et de la confrontation. »

Certains internautes ont même comparé le différend commercial aux agressions impérialistes il y a près d'un siècle. Mais alors que la Chine a émergé pour devenir la seconde plus grande économie mondiale, les Chinois pensent que les frictions commerciales sont une excellente occasion de montrer le pouvoir de la nation. « La Chine d'aujourd'hui n'est pas la Chine de 1937 », a écrit un usager de Weibo, faisant référence à l'année où la Guerre de résistance contre l'agression japonaise a pris une grande ampleur. « Nous devons réagir fermement à la guerre et nous battre avec courage », a-t-il déclaré.

Un autre internaute a commenté : « Si nous sommes forcés de faire la guerre, alors nous ne devons pas capituler, et même s'il est clair qu'il n'y a pas de gagnant dans le conflit, je resterai aux côtés de mon pays. »

Un autre s’est fait l’écho de ce thème: « Si Trump mène une guerre commerciale avec la Chine, il va inévitablement perdre : il n'y a pas de vainqueur dans un conflit commercial, mais les pertes économiques des Etats-Unis dépasseront certainement celles de la Chine, même si la Chine connaîtra aussi des pertes. »

Un commentaire publié dans le Quotidien du Peuple publié le 7 juillet a prévenu : « Les Etats-Unis doivent comprendre le fait que le grand gourdin du protectionnisme commercial n'effraiera ni ne vaincra la Chine. Le peuple chinois diligent, sage et courageux n'a jamais craint la pression extérieure. La Chine a clairement compris que le fait de remporter la bataille commerciale apprendra aux Etats-Unis qu'être un tyran commercial ne mène à rien; que la Chine défend également l'ordre commercial mondial et crée un brillant avenir pour le développement mondial. »

Un avantage systématique

Bien qu'il n'y ait généralement pas de gagnant dans un différend commercial, de nombreux internautes sont convaincus que la Chine va prendre le dessus. La structure politique de la Chine est citée par beaucoup comme l'une des principales raisons.

Mei Xinyu, un chercheur dans un groupe de réflexion du ministère du Commerce, a écrit dans le Quotidien du Peuple que le système politique de la Chine sera la source de la force fondamentale de la nation alors qu'elle se prépare pour un conflit commercial. Comparé aux pays occidentaux, qui se caractérisent par « des luttes interminables entre les partis, le poids des mots sur les actions, des changements de politiques imprévisibles et un manque de détermination et d'action », le système politique chinois est « très efficace » et « responsable ». « Le centralisme démocratique de la Chine peut attirer la sagesse de différents domaines et en même temps prendre des décisions très efficaces. Le Parlement dans les pays occidentaux descend souvent dans un état où ‘tout le monde a son mot à dire mais personne n'est responsable’… et l’efficacité se détériore », a-t-il écrit dans le Quotidien du Peuple lundi.

Sima Pingbang s’en est fait l’écho. « La structure de pouvoir des Etats-Unis est très différente de celle de la Chine, rien n’est prévisible dans le conflit commercial à l'exception du pouvoir du président », a-t-il déclaré.

Le fait que les Etats-Unis aient perturbé l'ordre économique mondial au cours des derniers mois en lançant des guerres commerciales avec différents pays est une autre raison pour laquelle de nombreux internautes pensent que les Etats-Unis risquent de perdre.

« La raison pour laquelle les Etats-Unis ont surpassé la Grande-Bretagne et l'Union Soviétique était qu'elle était plus ouverte et inclusive, mais malheureusement, même les Etats-Unis ont atteint cette étroitesse », a déclaré Sima Pingbang.

« L'administration Trump lutte contre le système commercial mondial et la mondialisation, et lutte contre les intérêts communs de l'humanité. A long terme, ce n'est pas favorable aux Etats-Unis, mais pourtant M. Trump n'est pas si clairvoyant », a écrit sur Weibo Sima Nan, un autre blogueur connu pour ses opinions nationalistes. Il a également plaisanté en disant que Trump donne une leçon de patriotisme, permettant au public chinois d'être plus uni.

Dans le même temps, les médias chinois ont écrit sur les pertes subies par les agriculteurs américains, en particulier les producteurs de soja, les prix du soja ayant chuté ces derniers mois aux Etats-Unis, laissant entendre aux gens que les citoyens américains aussi ne veulent pas que la guerre se poursuive.

Calme et serein

La fureur de certains nationalistes n'a cependant pas pris de l'ampleur pour gagner les internautes et les consommateurs chinois dans leur ensemble, et n'a pas non plus dégénéré en un boycott national contre les produits américains.

Les internautes chinois patriotiques sont connus pour organiser des boycotts contre les pays qui ont des conflits politiques avec la Chine.

En 2008, le passage de la flamme olympique des Jeux olympiques de Beijing à Paris avait été perturbé par les défenseurs des séparatistes tibétains, et les internautes chinois en colère avaient appelé les consommateurs à boycotter les hypermarchés Carrefour.

L'année dernière, le projet de la Corée du Sud de coopérer avec les Etats-Unis sur le système anti-missiles THAAD avait déclenché un boycott massif des consommateurs chinois contre les produits sud-coréens, le tourisme et même les stars de la K-pop.

KFC, la chaîne de restauration rapide américaine, a également été boycottée dans certaines villes en 2016 après qu'un tribunal international a rejeté les revendications historiques de la Chine sur la mer de Chine méridionale et que certains internautes avaient accusé les Etats-Unis d'exercer une influence.

Les médias sociaux sont cependant relativement calmes suite aux frictions commerciales. Les cas d'action connus contre les Etats-Unis comprennent un groupe hôtelier basé à Shenzhen qui a facturé 25 % de plus aux clients américains, a déclaré son personnel. Un autre restaurant aurait demandé 25 % de plus aux clients américains, selon des photos circulant sur les réseaux sociaux.

Mis à part le fait que la confrontation commerciale semble plus économique que politique, une autre raison selon Sima est que les relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis sont si étroites qu'il est difficile de distinguer les intérêts de la Chine et des Etats-Unis. « La raison pour laquelle certains Chinois ont pu boycotter les produits sud-coréens ou les hypermarchés français, par exemple, c'est que la Chine n'était pas si étroitement liée à ces pays, mais les Etats-Unis sont différents », a-t-il dit. Une autre raison, admet-il, est que les Etats-Unis ont eu un impact énorme sur tous les aspects de la Chine depuis 40 ans, y compris sa culture populaire, son éducation et son mode de vie, et un boycott est irréaliste. « Son importance pour la Chine est dix fois supérieure à celle de la Corée du Sud, et même si je n'aime pas cela, je dois dire que son impact existe bien et qu'un boycott est difficile à réaliser. »

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Des Kényans étudient le service ferroviaire à grande vitesse en Chine .





Quatre agents de bord de la compagnie de chemin de fer kényane Mombasa-Nairobi SGR Operation Co ont fait un voyage d’études sur le train à grande vitesse chinois G555, qui relie Beijing à Wuhan.

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Ils avaient été envoyés par leur entreprise pour étudier avec leurs homologues chinois, dans le but d'améliorer le service sur le chemin de fer à écartement standard (SGR) du Kenya.

A cette occasion, ils se sont immergés dans les activités, les paroles de service et les normes de politesse de leurs homologues chinois.

« Dans mon pays, de plus en plus de gens prennent le train, nous souhaitons qu'à l'avenir nous puissions également faire circuler des trains à grande vitesse au Kenya », a déclaré Eric, l'un des employés.

Le cours de trois jours, qui a débuté lundi, comprenait également une visite d’une base de formation à Wuhan, où se trouvent des simulateurs de cabines de train.

« Nous chérissons cette opportunité : la Chine est un pays d’étiquette, et nous reprendrons les compétences acquises ici au Kenya pour que nos compatriotes puissent également goûter à toutes les beautés de la Chine en matière de politesse », a dit Sharon, une des employées kényanes.

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Chine : la Cité interdite a reçu plus de 100 millions de visiteurs depuis 2012 .





Le Musée du Palais, ou Cité interdite, a reçu plus de 100 millions de visiteurs depuis janvier 2012, a indiqué le musée.

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Afin d'éviter un afflux excessif de visiteurs pendant la haute saison, le musée a plafonné à 80.000 le nombre de visiteurs par jour en juin 2015, contre plus de 100.000, voire 180.000, par le passé.

Ce contrôle du nombre de visiteurs vise à protéger la sécurité du patrimoine culturel et celle des visiteurs.

Le musée améliorera davantage sa gestion et lancera un plan pilote de vente de billets pendant certaines périodes de la journée en 2019, a indiqué Shan Jixiang, directeur du musée.

Patrimoine culturel de renommée mondiale abritant des oeuvres d'art et des objets d'une valeur inestimable, le Musée du Palais est un lieu incontournable pour les touristes et a enregistré un nombre de visiteurs record de 16,7 millions en 2017.

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La Chine ne fera jamais de réformes sous la pression des États-Unis .





La Chine ne cédera pas aux tactiques américaines, et la « balle est toujours dans le camp des Etats-Unis », ont affirmé des officiels et des experts chinois jeudi, alors que le haut conseiller économique du président états-unien Donald Trump a accusé la Chine de ralentir les efforts pour résoudre le conflit commercial entre les deux pays.

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La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a indiqué lors d'une conférence de presse jeudi que la Chine s'efforçait de résoudre les différends avec la plus grande sincérité et la plus grande patience possible, précisant que le pays avait tout tenté pour éviter une escalade des tensions commerciales.

Le directeur du Conseil économique national de la Maison-Blanche, Larry Kudlow, a déclaré jeudi dans un entretien avec VOA (Voice of America) que la Chine refusait de modifier ses politiques de transfert de technologie et autres politiques commerciales. Il a également affirmé que c'était la Chine qui ne souhaitait pas conclure d’accord et qui retardait tout avancement, arguant que la balle était maintenant dans le camp chinois.

Le porte-parole du ministère chinois du Commerce, Gao Feng, a indiqué lors d'une conférence de presse jeudi que c'était le manque de fiabilité des Etats-Unis et le fait qu’ils n’aient pas tenu parole qui ont fermé la porte à des négociations bilatérales.

« Différents responsables états-uniens ont affirmé que la Chine était responsable de l'échec des négociations, ce qui n'est pas cohérent avec les faits », a affirmé M. Gao, soulignant la tenue de plusieurs sessions de dialogue entre les autorités chinoises et états-uniennes qui ont même conduit à un accord pour éviter une guerre commerciale.

La porte-parole Hua Chunying a également déclaré que même s'il était globalement reconnu que les Etats-Unis ont toujours manqué à leur parole, il est toujours choquant de voir un responsable états-unien rendre la situation plus confuse, et ce devant le monde entier.

« Les Etats-Unis devraient se rendre compte que nous sommes maintenant au XXIe siècle, que la mondialisation s'est approfondie et qu'ils seront cette fois-ci confrontés à la Chine. Les Etats-Unis devraient arrêter de jouer à Don Quichotte », a lancé Mme Hua.

Shi Yinhong, directeur du Centre des études américaines à l'Université Renmin de Chine, a déclaré que « la Chine avait fait d'énormes efforts dans les négociations précédentes avec les Etats-Unis, mais la Chine ne cédera jamais à leurs tactiques déplacées ».

La tentative de Donald Trump de changer le système économique de la Chine ne réussira jamais et la Chine ne fera jamais de réformes sous la pression des Etats-Unis, a affirmé M. Shi.

Wang Yiwei, directeur de l'Institut des affaires internationales de l'Université Renmin de Chine, a indiqué que les Etats-Unis avaient conçu les règles et les normes de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) pour les pays en développement. Mais après avoir été témoins des progrès de la Chine en matière de technologie et d'économie, ils accusent maintenant la Chine de violer les règles du marché et de détruire les règles.

« Leur attitude incohérente montre leur échec à admettre que le développement de la Chine a dépassé leurs attentes », a déclaré M. Wang.

Un leader de l'innovation

Au total, 3,1 millions de demandes de brevet ont été déposées dans le monde en 2016, soit une augmentation de 8,3% par rapport à 2015. Environ 1,3 million de ces demandes de brevets ont été déposées auprès de l'Office national de la propriété intellectuelle de Chine, un record pour n’importe quel bureau de brevets en une seule année, a rapporté l'agence de presse Xinhua.

Le nombre de demandes de brevet déposées par la Chine en 2016 est supérieur au total combiné déposé la même année aux Etats-Unis, au Japon, en Corée du Sud et en Europe, selon l’article de Xinhua.

M. Wang a exhorté les Etats-Unis à prouver que la Chine avait violé les règles de propriété intellectuelle et forcé les entreprises états-uniennes en Chine à remettre des secrets technologiques.

Mme Hua a déclaré lors de sa conférence de presse tenue mercredi que « chaque innovation que nous avons aujourd'hui a été réalisée grâce à la sagesse collective de nos 1,3 milliard de citoyens et à un travail acharné, et non pas par le vol ».

Elle a également noté que l'ancien secrétaire au Trésor états-unien, Larry Summers, avait raison lorsqu'il a avancé que le leadership des entreprises chinoises dans certaines technologies n'était pas le résultat d'un vol contre les Etats-Unis. Cela provient de formidables scientifiques en sciences fondamentales.

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Les membres du G20 appelés à lutter contre l’unilatéralisme .





Le ministre chinois des Finances a appelé les membres du G20 à fournir des efforts conjoints pour préserver le système de commerce multilatéral et lutter contre l’unilatéralisme, dans un contexte de tensions commerciales mondiales et d’incertitudes économiques auxquelles sont confrontés les marchés émergents.

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« En tant que plateforme de coopération économique internationale importante, le G20 doit continuer à renforcer la coordination des politiques économiques », a déclaré Liu Kun, le ministre des Finances, dans un communiqué publié lundi par le ministère.

Liu Kun a participé à la Rencontre des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales du G20, dimanche dernier à Buenos Aires en Argentine. Alors que l’économie mondiale est sur la bonne voie, des incertitudes et des éléments instables comme l’anti-mondialisation, l’unilatéralisme et le protectionnisme continuent d’exister, a-t-il soutenu au cours de cette rencontre.

Dans ces circonstances, la Chine va poursuivre son ouverture, promouvoir un développement de haute qualité et fournir des forces motrices clés pour propulser la croissance économique mondiale, a-t-il cependant affirmé.

Pour faire face aux défis des mises à niveau technologiques, le ministre a proposé d’adopter des politiques budgétaires proactives, d’apporter un soutien aux startups et de promouvoir les réformes dans l’éducation, l’emploi et la sécurité sociale.

Les politiques budgétaires devraient faciliter les transferts de technologie vers les pays en développement, estime le ministre.

La Chine soutiendra le G20 dans la recherche d’une solution consensuelle, pour répondre aux effets de la numérisation de l’économie sur le système fiscal international. Elle fera progresser les échanges d’informations sur les comptes financiers à des fins fiscales et gérera les défis de l’érosion de la base fiscale et de la transition des profits, a indiqué le ministre.

La déclaration du ministère des Finances a été publiée deux jours après cette rencontre.

Chen Yulu, le vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine, a également participé à cette réunion et parlé de la situation économique et financière en Chine, ainsi que du taux de change du yuan et de la régulation des crypto-monnaies, selon un autre communiqué publié lundi sur le site de Banque centrale. Aucun autre détail n’a été rendu public.

Cette rencontre montrait également le soutien au commerce et à l’investissement international, en tant que « moteurs importants de la croissance, de la productivité, de l’innovation, de la création d’emplois et du développement », selon un communiqué publié à la suite de cette réunion.

Les officiels en charge des finances ont cependant averti que la croissance, même si elle restait forte, devenait de moins en moins synchronisée et que les risques de détérioration sur le court et moyen terme avaient augmenté.

« Cela inclut la hausse des vulnérabilités financières, le renforcement des tensions géopolitiques et commerciales, les déséquilibres mondiaux, les inégalités et les croissances structurellement faibles, particulièrement dans certains pays avancés », indique le communiqué.

Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré lors de cette réunion, que l’augmentation des restrictions commerciales représentait la « plus grande menace à court terme » pour l’économie mondiale.

Un rapport du FMI met en garde contre les restrictions commerciales, qui pourraient réduire le PIB mondial de 0,5 %, soit environ 430 milliards de dollars (368 milliards d’euros).

« Les tensions commerciales n’aident vraiment personne sur le court terme, explique Jeremy Stevens, un économiste de la Standard Bank basée à Beijing. Nous nous attendons certainement à ce que les pays émergents, incluant les BRICS et certains pays africains, s’expriment et fassent entendre leur engagement envers un monde multipolaire, contre l’unilatéralisme, contre le protectionnisme et en faveur de l’ouverture, ainsi que des relations commerciales et d’un environnement des investissements durables. »

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De grands œufs au plat en verre apparaissent sur une place à Xi’an .





Le 23 juillet, plusieurs œufs au plat colossaux sont apparu sur une place près de la rue Chang’an Beilu à Xi’an, ce qui a attiré l’attention des passants. Evoquant les hautes températures de ces derniers jours, ces œufs colossaux en verre ont été installés par un grand magasin.

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Photos : un monorail entre en période d’essai à Chengdu .




Photo prise le 21 juillet, montrant une ligne d’essai du train monorail « panda » à Chengdu, dans la province du Sichuan (sud-ouest). Après sa mise en service, les visiteurs pourront admirer en hauteur les paysages de l’ouest du Sichuan.

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Des experts chinois critiquent l’ « étroitesse d’esprit » de commentateurs indiens sur l’Afrique .




Certains commentateurs de médias indiens ont interprété les visites successives à quelques jours d’intervalle des dirigeants indiens et chinois au Rwanda de preuve reflétant la « concurrence féroce » que les deux pays se livrent en Afrique, un point de vue que les experts chinois ont qualifié d’ « étroitesse d’esprit ».

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De telles opinions montrent que « c’est l’Inde qui a l’intention de contrebalancer la coopération chinoise en Afrique et d’obtenir une plus grande influence dans la région », a fait savoir au Global Times lundi Hu Zhiyong, chercheur à l’Institut des relations internationales de l’Académie des sciences sociales de Shanghai.

India Today a publié un article dimanche suggérant que l’Inde et la Chine étaient en concurrence en Afrique avant le Sommet des BRICS en Afrique du Sud.

Le président chinois Xi Jinping est arrivé samedi à Dakar pour une visite d’Etat au Sénégal. Il effectuera aussi une visite d’Etat au Rwanda et en Afrique du Sud, et se rendra à Maurice au cours d’une escale, selon l’agence de presse Xinhua.

Le premier ministre indien Narendra Modi devait entamer lundi une tournée au Rwanda, en Ouganda et en Afrique du Sud, selon le journal basé à New Delhi.

Les deux dirigeants participeront au 10ème Sommet des BRICS à Johannesburg mercredi.

Selon India Today, la proximité de ces visites montre que la Chine et l’Inde sont en concurrence pour gagner un espace stratégique en Afrique. Bien que l'Inde se soit largement lancée dans de grandes initiatives en Afrique, « les Chinois, qui ont les poches pleines, constituent une formidable concurrence dans la région », selon cet article.

Le secrétaire aux Relations économiques de l'Inde, TS Tirumurti, a déclaré que l'Inde ne faisait pas concurrence à la Chine en Afrique, car selon lui, « notre relation avec l'Afrique remonte à l'époque de Gandhi. »

« Il n'y a rien de mal à ce que les deux dirigeants veuillent visiter d'autres pays africains avant le sommet en Afrique du Sud, et la Chine se réjouit de voir plus de coopération entre l'Inde et les pays africains », a déclaré lundi au Global Times He Wenping, chercheuse à l’Institut des études d’Asie de l’Ouest et d’Afrique de l'Académie des sciences sociales de Chine à Beijing. En tant que pays en développement et puissances émergentes, la Chine et l'Inde devraient toutes deux contribuer au développement des pays africains, « ce qui est l'objectif de la coopération Sud-Sud », a-t-elle déclaré, critiquant l’ « étroitesse d’esprit » des médias indiens.

Les chiffres du gouvernement chinois montrent que la Chine a aidé à construire et construit actuellement plus de 6 200 kilomètres de voies ferrées en Afrique, et que la Chine a dépassé les États-Unis en 2009 pour devenir le plus grand partenaire commercial de l'Afrique.

Les projets de la Chine et la coopération menée en Afrique se sont concentrés davantage sur la construction d'infrastructures, tandis que l'Inde participe davantage dans les domaines de l'éducation et de la médecine. Les rôles joués par les deux pays en Afrique « sont plus complémentaires que concurrentiels », estime Mme He.

Le Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine se tiendra en septembre à Beijing.

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Ouverture du 5e Forum populaire Chine-Afrique à Chengdu .




Le président chinois Xi Jinping a envoyé un message de félicitations au 5e Forum populaire Chine-Afrique, qui s'est ouvert lundi matin à Chengdu, chef-lieu de la province du Sichuan.

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En adhérant aux trois principes de l'amitié Chine-Afrique -- « renforcer l'amitié entre les peuples, promouvoir la coopération, et promouvoir la paix dans le monde » --, ce forum sert de « pont important » entre les peuples chinois et africains et a joué un rôle actif dans la promotion des échanges entre les deux parties depuis 2011, a déclaré M. Xi.

Le Forum populaire Chine-Afrique s'est auparavant tenu à Nairobi (Kenya) en 2011, à Suzhou (Chine) en 2012, à Khartoum (Soudan) en 2014 et à Yiwu (Chine) en 2015.

« J'espère que ce forum sera l'occasion pour vous tous de partager des idées et des expériences, d'établir un consensus et de partager vos idées et vos suggestions pour une coopération amicale entre la Chine et l'Afrique », a souligné M. Xi.

Song Tao, chef du département de liaison internationale du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a lu la lettre de félicitations de M. Xi lors de la cérémonie d'ouverture du forum. Le président chinois est actuellement à l'étranger pour une tournée en Afrique, l’amenant au Sénégal, au Rwanda, en Afrique du Sud et à Maurice.

Le vice-président chinois Wang Qishan a qualifié la Chine et l'Afrique d’« alliés naturels » au cours des années, affichant des expériences historiques similaires, des luttes similaires et les mêmes objectifs de développement.

« Nous devrions promouvoir la confiance mutuelle politique, nous devrions faire avancer les bénéfices économiques mutuels, nous devrions être des praticiens pour apprendre et réfléchir sur de nos civilisations mutuelles, nous devrions être des observateurs pour l'entraide sécuritaire et nous devrions être des collaborateurs pour les interactions multilatérales », a déclaré M. Wang, exposant sa vision lors de son discours d'ouverture.

Clément Mouamba, Premier ministre de la République du Congo, a également prononcé un discours lors de l'ouverture du forum, louant la coopération Chine-Congo comme un modèle dans le cadre du partenariat stratégique global formé entre deux pays. « Nous ne sommes pas d'accord avec les accusations sans fondement portant sur la coopération sino-africaine. Le peuple congolais a son mot à dire à ce sujet ».

Il a encouragé d'autres dirigeants africains à explorer et à mettre en œuvre à l'avenir l'initiative de « La Ceinture et la Route », qui non seulement profite aux populations chinoises et africaines qui s'efforcent d'éliminer la pauvreté, mais qui élargit également le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).

Vincent Meriton, vice-président des Seychelles et président du Parti populaire, a déclaré que la Chine était en train de progressivement devenir un leader mondial pour faire avancer la construction d'une mondialisation plus juste : « L'Afrique a beaucoup souffert dans le passé. Nous avons été faits esclaves, et nos ressources ont été volées, mais maintenant l'Afrique a tourné la page et espère devenir une terre d'espoir dans l'avenir. Avec un tel allié et ami que la Chine, nous pouvons construire de nouveaux partenariats, trouver de nouvelles solutions et atteindre de nouveaux accords pour arriver à des résultats gagnant-gagnant ».

M. Meriton a ajouté que le peuple seychellois pourrait bientôt adhérer à l'initiative de « La Ceinture et la Route » et s’est dit estimer que le forum pouvait offrir davantage d'opportunités aux organisations non gouvernementales africaines pour développer et jouer un plus grand rôle dans le progrès social et l'amélioration du bien-être des gens.

Le 5e Forum populaire Chine-Afrique, qui a pour thème « Mettre en commun les forces des peuples pour renforcer l'amitié et la confiance mutuelles entre la Chine et l'Afrique », est organisé conjointement par le Réseau des ONG chinoises pour les échanges internationaux et le gouvernement provincial du Sichuan, et sert d’introduction au Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) qui se tiendra à Beijing en septembre.

Le forum explorera comment les ONG peuvent utiliser leurs avantages uniques et jouer un rôle important dans la promotion de l'amitié et de la coopération sino-africaines, ainsi que pour faire avancer la construction d'une communauté de destin pour la Chine et l'Afrique. Il lancera également un plan afin d’initier 30 programmes de coopération qui seront mis en œuvre par la partie chinoise en Afrique dans les zones civiles au cours des trois prochaines années.

Plus de 190 invités et représentants venus de Chine et de 30 pays africains assisteront à cette réunion tenue du 23 au 24 juillet.

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Ouverture à Beijing du 6e symposium sur les études de la Chine .






Organisé par le ministère chinois de la Culture et du Tourisme et l'Académie chinoise des sciences sociales, le 6e symposium sur les études de la Chine 2018 (2018 Symposium on China Studies) a été inauguré le 23 juillet à Beijing en présence d’un total de 11 érudits chinois et de 28 sinologues et experts venant de 24 pays et régions du monde tels que la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Inde et le Kazakhstan.

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S’articulant autour du thème général « Les 40 ans de la réforme et de l’ouverture, la Chine et le monde », des forums seront organisés les 23 et 24 juillet sur trois sujets, à savoir la nouvelle philosophie de développement de la Chine et le futur de la coopération internationale, l'initiative de « La Ceinture et la Route » et le développement commun, ainsi que la culture chinoise et les valeurs humaines universelles.

Xie Jinying, directeur général du Bureau pour les relations culturelles extérieures au sein du ministère chinois de la Culture et du Tourisme, Boris Svetlov, ancien ministre de la Culture du Bélarus, ainsi que Jacques Godfrain, président de la Fondation Charles de Gaulle, ont tous souligné l’importance des échanges culturels et les réalisations remarquables de la Chine durant les 40 dernières années. « Etudier la Chine ainsi que la réforme et l'ouverture dans une nouvelle ère nécessite une vision globale. La réforme et l'ouverture de la Chine a non seulement permis au peuple chinois d’atteindre une certaine prospérité commune, mais a offert également un bon exemple aux autres pays du monde », a affirmé Xie Jinying lors de la cérémonie d’ouverture.

Depuis sa création en 2013, le symposium sur les études de la Chine a déjà attiré 150 sinologues venant de 56 pays différents. Il vise à fournir une plateforme professionnelle pour les échanges universitaires et la communication d'informations ainsi qu’à promouvoir la coopération entre la Chine et le reste du monde dans plusieurs domaines.

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[Henri K.]

[numide]

Le brise-glace chinois Xuelong part pour sa neuvième expédition dans l'Arctique .





Le brise-glace, Xuelong, a quitté vendredi le port de Shanghai pour la neuvième expédition arctique de Chine et un voyage de plus de 12 300 milles marins vers le Pôle Nord.

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Ce voyage sans escale, qui devrait durer environ deux mois, est le premier du genre depuis la publication par la Chine en janvier de son livre blanc sur sa politique relative à l’Arctique.

L'exploration de l'Arctique par la Chine a commencé à la fin des années 1990. Les sept premières missions se sont concentrées sur la recherche scientifique. La huitième, qui s'est déroulée il y a un an, a parcouru le passage du Nord-Ouest le long du pourtour arctique pour la première fois.

La neuvième expédition vise à enrichir les connaissances de la Chine en matière d'hydrographie marine, de météorologie et de chimie en examinant la zone maritime des hautes latitudes de l'océan Arctique. Cela devrait fournir de nouvelles informations sur l'environnement et le climat de la région.

À bord de Xuelong se trouvent des membres d'équipage et des scientifiques internationaux venus de Chine, de France et des États-Unis, qui partageront des données de recherche sur des sujets brûlants tels que la pollution des océans. Ils sont rejoints par des journalistes, notamment Li Juan de CCTV.


Selon le chef de l'équipe Zhu Jiangang, la Chine a encore besoin d'informations de première main sur l'environnement géographique et maritime de la région arctique et son écosystème.