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zeitrecht
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Re: Actualité Du Monde Arabe : Politique, Économie, événemen

Message par zeitrecht »

yayoune a écrit :https://youtu.be/8wExX5M7Kro
Les Golfeux doivent s'arracher les cheveux,qu'est-ce-qu'ils vont encore nous inventer comme coups tordus pour se venger???
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yayoune
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Re: Actualité Du Monde Arabe : Politique, Économie, événemen

Message par yayoune »

L’Algérie se démarque des pays arabes

https://youtu.be/tYiLMaiqYUc

samir_reghaia
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Re: Actualité Du Monde Arabe : Politique, Économie, événemen

Message par samir_reghaia »

L'Arabie saoudite veut rompre son "addiction" au pétrole

L'Arabie saoudite a présenté lundi un ambitieux programme de réformes visant à mettre fin à l'"addiction" du royaume au pétrole et à transformer celui-ci en puissance financière mondiale.



Le vice-prince héritier Mohammed ben Salmane a expliqué que Ryad voulait plus que décupler les capitaux alloués à son fonds d'investissement souverain, pour les porter à 7.000 milliards de riyals (1.650 milliards d'euros) contre 600 milliards aujourd'hui. Pour ce faire, l'Etat prévoit notamment de vendre jusqu'à 5% du capital du géant pétrolier public Aramco.

Le plan qu'il a détaillé inclut aussi des réformes visant à faire évoluer les structures sociales de ce royaume ultra-conservateur, par exemple en favorisant le travail des femmes et en améliorant le statut des travailleurs étrangers.

"Nous avons développé une sorte d'addiction au pétrole en Arabie saoudite", a dit le prince Mohammed dans un entretien télévisé à la chaîne Al Arabiya, qui appartient à la famille régnante, ajoutant que Ryad devait rompre sa dépendance aux revenus de l'or noir.

Avant même la chute des cours du baril à partir de la mi-2014, économistes et analystes jugeaient les structures économique et budgétaire saoudiennes intenables à long terme. Mais la chute des revenus pétroliers depuis un peu moins de deux ans a exacerbé ces difficultés.

Le déficit budgétaire du royaume a ainsi atteint 367 milliards de riyals l'an dernier, soit 15% du produit intérieur brut (PIB) et le budget 2016 prévoit un déficit de 326 milliards.

Au centre du plan "Vision 2030" dévoilé lundi figure la restructuration du fonds souverain PIF (Public Investment Fund), appelé selon le prince Mohammed à devenir le noyau des investissements internationaux saoudiens, entre autres en levant des fonds par le biais de la vente d'actions Aramco.

"Nous avons restructuré le fonds. Nous avons intégré de nouveaux actifs dans le fonds, Aramco et d'autres actifs, et résolu les problèmes des actifs actuellement détenus par le fonds public d'investissement, à la fois en termes d'entreprises et de projets", a-t-il dit.



"vivre sans pétrole" d'ici 2020



"Selon les données initiales, le fonds contrôlera plus de 10% des capacités d'investissement globales." Pour préparer sa privatisation partielle, Aramco sera réorganisé en holding du secteur énergétique et le prince a estimé que l'ensemble devrait être valorisé 2.000 milliards de dollars, ajoutant que jusqu'à 5% du capital seraient vendus dans le cadre d'une introduction en Bourse.

Aramco, fort des énormes réserves pétrolières du royaume, bénéficie d'une valorisation telle que même la mise sur le marché de 1% de son capital constituerait la plus importante introduction en Bourse jamais réalisée, a-t-il ajouté.

Il a précisé que plusieurs filiales d'Aramco devraient être introduites en Bourse, tout comme d'autres entreprises publiques, en soulignant que ces opérations permettraient d'améliorer la transparence des comptes de ces sociétés et de limiter la corruption.

Le prince Mohammed, âgé de 31 ans, a bénéficié d'une ascension éclair au sein du pouvoir saoudien depuis que son père est monté sur le trône il y a 15 mois. Peu connu jusqu'alors, il est considéré aujourd'hui comme l'un des principaux promoteurs de la transition de l'Arabie saoudite vers l'après-pétrole.

Il a précisé lundi vouloir porter la part du secteur privé dans l'économie de 40% à 60%, ramener le taux de chômage de 11% à 7,6% et porter les revenus non-pétroliers à 1.000 milliards de riyals contre 163 milliards aujourd'hui, mais n'a pas précisé par quels moyens.

Le plan "Vision 2030" prévoit aussi de faire passer de 22% à 30% la part des femmes exerçant une activité professionnelle, une proportion qui a déjà nettement augmenté ces cinq dernières années.

Il prévoit par ailleurs l'instauration d'ici cinq ans de "cartes vertes" permettant aux étrangers arabes et musulmans de vivre et de travailler durablement dans le pays.

La Bourse de Ryad a effacé ses pertes après ses annonces et gagnait 2,53% en clôture. "Je pense que d'ici 2020, si le pétrole s'arrête nous pourrons survivre", a dit le prince Mohammed, expliquant que le plan était fondé sur l'hypothèse d'un baril à 30 dollars. "Nous en avons besoin, c'est un fait, mais je pense qu'en 2020 nous pourrons vivre sans pétrole."
http://maghrebemergent.com/energie/hydr ... trole.html

2020 C'est pas réaliste...
Les grands changements ne viennent que d'en bas.
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tahiadidou
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Re: Actualité Du Monde Arabe : Politique, Économie, événemen

Message par tahiadidou »

Probablement developper une industrie militaire entre autres. A raison de $80B de dépenses annuelles c'est un bon paquet sur 15 ans ou pres de $1.2T. La presse parle d'un gros contrat avec les Russes pour des chars (?) Ou en sont réellement les relations avec les Etats-Unis après la 'timidité' d'Obama pour intervenir en Syrie et le nuclear deal avec l'Iran. L'histoire du 9/11 également.
Voici selon moi deux bons articles sur l'Expression dont l'un est une interview avec un ancien ministre algérien.
POUR PROPULSER SON ROYAUME DANS UNE ÈRE NOUVELLE Riyadh joue son va-tout
Par Saïd BOUCETTA - Mercredi 27 Avril 2016
Les grandes puissances salivent à l'odeur de l'argent. Les droits de l'homme, la démocratie, le droit des peuples s'effacent devant la rationalité économique.
L'Arabie saoudite a annoncé un plan de relance économique lourd de 2 000 milliards de dollars. L'objectif du royaume est de sortir de la dépendance au pétrole à l'horizon 2030. Mais cette volonté affichée par le roi Salman ne concerne pas seulement les aspects strictement économiques. Il est vrai que l'Arabie saoudite a véritablement besoin de diversifier son économie, mais l'objectif du roi saoudien est bien plus stratégique.
Les observateurs de la scène internationale ont, d'ailleurs, constaté la différence de style entre le roi Salman et son prédécesseur. Autant ce dernier cherchait le consensus et évitait les conflits inutiles, autant L'actuel souverain développe une politique belliqueuse et ne cache pas une ambition dominatrice de tout le Monde arabe. La nature ayant peur du vide, Riyadh a vu dans l'écroulement de l'Irak et l'affaiblissement de l'Egypte, matière à alimenter son désir de prendre le gouvernail du Monde arabo-islamique. Il n'a pas hésité à allumer le feu au Yémen, entretenir le brasier syrien, obliger quelque 34 nations à adhérer à son pacte militaire «sunnite» contre le terrorisme et même bouder les Etats-Unis après l'accord nucléaire conclu avec l'Iran.

Un rêve de domination
Les intentions du roi Salman relèvent du secret de Polichinelle et les moyens d'y parvenir semblent mieux se dessiner à travers le plan à 2000 milliards de dollars. L'Arabie saoudite prend à travers cette aventure, première du genre dans le monde, le risque de se planter et de tout perdre, mais les risques ont été sans doute calculés par le vice-prince héritier, à l'origine du fameux plan. Des experts ont travaillé trois longues années sur ce chantier et ont donc soupesé les aspects positifs et négatifs. Cela pour dire qu'il n'y a pas d'improvisation de la part de la famille royale. L'arrivée de Salman sur le trône devait annoncer une nouvelle orientation de la politique du royaume. Plusieurs peuples victimes l'ont appris à leurs dépens, ainsi que les observateurs. Mais jusqu'à aujourd'hui, le déploiement de l'Arabie saoudite se faisait avec les «moyens du bord». La seconde phase est autrement plus déterminante.
Le roi s'attaque au gros poisson et l'appât est conforme à la réputation des grandes puissances. Celles-ci, on ne le dira jamais assez, salivent à l'odeur de l'argent et lorsque l'enjeu pèse 2000 milliards de dollars, il n'y a pas à hésiter.
Les droits de l'homme, la démocratie, le droit des peuples et tous les concepts universels s'effacent devant la rationalité économique.
Avec autant d'argent, le roi pourra acheter toutes les consciences occidentales. Les mégaprojets envisagés dans le fameux plan serviront de monnaie d'échange pour permettre à l'Arabie saoudite d'étendre son influence dans toute la région arabo-islamique.
Il y a d'abord l'Iran à contrer, ensuite des régimes arabes à soumettre ou à détruire, au besoin. Tout cela ne pourra se faire qu'avec l'assentiment et même la complicité des grandes nations qui se partageront le gâteau de 2 000 milliards de dollars. Les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ne cracheront pas sur les largesses du roi et feront ce qu'il faut pour lui permettre de réaliser son rêve de domination.
Un détail important vient apporter un éclairage assez significatif des intentions de Riyadh. Il s'agit d'un très important contrat d'armement militaire que l'Arabie saoudite négocierait avec la Russie. Le marché se monte à plusieurs milliards de dollars et concerne l'achat d'un grand nombre de chars russes.
L'objectif, rapportent certaines sources consiste à gagner la «sympathie» d'une Russie, actuellement en grande difficulté économique et ne pourrait tourner le dos à un contrat juteux. Couper la Russie de ses alliés traditionnels parmi les pays arabes et islamiques, ou au moins réduire de la solidité de ces liens, donnerait à l'Arabioe saoudite les moyens de conforter sa position de leader de tout le croissant fertile. Le projet est peut-être trop ambitieux, peut-être n'arrivera-t-il même pas à ses objectifs, mais il est certain qu'il est bel et bien déployé à travers un plan pharaonique qui court sur 15 longues années.

L'épisode Daesh
Le roi Salman et son héritier de fils qui ne cachent pas leurs ambitions ne feront qu'une bouchée des pays qui se mettraient en travers de leur chemin. Disposer du soutien de trois membres du Conseil de sécurité, d'une puissance financière phénoménale et de l'aide discrète des lobbies sionistes donne aux dirigeants saoudiens une force de frappe inégalée dans l'histoire du Monde arabe. Ils ont les moyens de leur politique diraient beaucoup d'observateurs, mais l'Histoire ne s'arrête pas aux démonstrations de force. Elle se fait aussi sur des actes de résistance. Celle dont fait montre l'Algérie est assez révélatrice de sa volonté de maintenir intacte sa souveraineté.
La visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Moscou et le séjour de Abdelkader Messahel en Syrie, témoignent d'une volonté de développer une autre approche pour la région, qui privilégierait la non-ingérence dans les affaires internes des Etats et promouvrait le principe du dialogue au lieu de celui de la force, actuellement marque de fabrique du régime saoudien dans la région. Mais les voeux de la diplomatie algérienne sont autrement plus difficiles à se réaliser que les calculs froids de Riyadh. Il reste que l'histoire réserve beaucoup de surprises aux puissants.
Cela pour dire que si la démarche d'Alger sur plusieurs dossiers, à l'image de celui du Mali, de la Libye ou de la Syrie, a fini par payer, il n'est pas exclu que la force de conviction de la diplomatie algérienne parvienne à faire en sorte à ce que les grandes puissances ne voient pas leurs intérêts que dans les contrats.
L'épisode Daesh a démontré que ce que gagne l'Occident d'une main, il peut le perdre de l'autre en raison de l'instabilité que génère cette organisation terroriste au coeur de l'Europe.
D'ailleurs, dans les investigations réalisées autour du phénomène, plusieurs pistes conduisent en Arabie saoudite.
La thèse de la création de cette organisation «sunnite» pour «chasser» les chiites et les chrétiens du Moyen-Orient trouve de plus en plus d'adeptes et la concomitance des intérêts de Daesh avec ceux de l'Arabie saoudite et Israël saute aux yeux.
En fait, il est évident que le déploiement du roi Selmane n'est pas seulement économique. Il y a dans les 2000 milliards de dollars, beaucoup de politique, de stratégie et de d'envie démesurée de domination.
Les paris risqués de l'Arabie saoudite
HOCINE MEGHLAOUI, ANCIEN DIPLOMATE ET EXPERT EN RELATIONS INTERNATIONALES a Ahmed BENAMAR - Mercredi 27 Avril 2016
Jamais dans l'histoire de l'Humanité, une nation n'a misé autant d'argent pour asseoir sa domination. Riyadh met sur le tapis 2 000 milliards de dollars pour se donner un avenir la propulsant afin d'être intronisée comme puissance financière exceptionnelle. Du même coup, l'Arabie saoudite veut s'attribuer les instruments essentiels pour dominer le monde arabo-musulman et s'autoproclamer leader incontesté au double plan économique et politique. Les appétits du roi Salman sont insatiables. Il veut dominer tout le Monde arabe, de l'Atlantique au Golfe. Son intronisation a ouvert la porte à une nouvelle ère pour le royaume qui reste la proie de ses propres contradictions internes.
Les ambitions démesurées de Riyadh sur le plan militaire, économique et politique restent un véritable saut dans l'inconnu pour un royaume qui veut exploiter sa double qualité de nation islamique, gardienne des Lieux saints, et à la fois leader incontesté d'un Monde arabe en pleine décomposition.
Hocine Meghlaoui, ancien ambassadeur, ancien secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et expert en relations internationales, décrypte tous les secrets et les non-dits de cette métamorphose à laquelle s'attelle l'Arabie saoudite.

L'Expression: L'Arabie saoudite vient d'annoncer un surprenant programme de réformes. Etait-il attendu?
Hocine Meghlaoui: Surprenant, peut-être pas, ambitieux certainement. Le programme des réformes annoncées ce 25 avril n'a pas été bricolé à la hâte car l'idée de «sortir de la dépendance du pétrole» est ancienne chez les Saoudiens. Depuis un certain temps déjà, ils étaient arrivés à la conclusion qu'ils devaient impérativement changer de modèle économique et budgétaire et faire évoluer la société. La crise pétrolière a seulement joué le rôle de révélateur de la situation économique et sociale du royaume et donc d'accélérateur des réformes.
Il faut rappeler que l'Arabie saoudite subit les conséquences de la chute des prix du pétrole dont elle est d'ailleurs la principale responsable: ses importantes réserves en devises (plus de 700 milliards de dollars en 2014) ont commencé à être entamées en 2015 à raison de 100 milliards de dollars pour financer le déficit budgétaire qui a atteint 15% du PIB et pourrait être du même ordre cette année. Le gouvernement a décidé d'emprunter 10 milliards d'euros auprès des banques internationales, ce retour sur le marché financier international est une première depuis 2000. Les subventions des produits pétroliers ont été réduites jusqu'à 80%.
Le FMI a demandé aux pays du CCG en général, dont le taux de croissance n'atteindrait pas 2% en 2015 (contre des prévisions de 3,3%), de prendre les mesures nécessaires pour sortir de la dépendance du pétrole en réduisant les dépenses et en diversifiant les sources de revenus.

En quoi consiste cet ambitieux programme?
Le plan «Vision 2030», dévoilé le 25 avril dernier, à l'issue d'un Conseil des ministres, est un programme de réformes s'étalant sur 15 ans. Il repose surtout sur la restructuration du Fonds public d'investissements (Public Investment Fund), le fonds souverain du royaume, pour transformer le pays en puissance financière mondiale. Ce fonds verra ses capitaux décupler pour passer à 2 000 milliards de dollars. Une partie de ces capitaux sera obtenue grâce à la vente des bijoux de la monarchie, notamment Aramco, la société publique pétrolière qui sera ainsi partiellement privatisée: environ 5% du capital seraient vendus en Bourse. Le plan est basé sur un prix du pétrole de 30 dollars seulement. L'Arabie saoudite veut pouvoir vivre sans pétrole d'ici à 2020, soit dans quatre ans. Ceci semble difficilement réalisable au vu des ressources humaines du pays, de la crise économique mondiale et de la situation volatile au Moyen-Orient.
Le programme des réformes vise aussi à mettre fin à la sclérose des structures sociales. A travers les mesures annoncées, on notera celles concernant les femmes, un sujet très délicat à traiter.
Il semble qu'on veuille enfin les inclure davantage dans le monde du travail. Va-t-on assister à une réforme en douceur de la société saoudienne ou à un bouleversement incontrôlé qui aurait des conséquences politiques non souhaitées par le pouvoir? Il ne faut pas oublier que le chômage connaît une hausse inquiétante, surtout chez les jeunes de plus en plus instruits, ouverts sur le monde et impatients.

Qui est à l'origine des changements en cours en Arabie saoudite?
Tous les regards se tournent vers le jeune fils du roi Salman, Mohammed Ibn Salman qui est vice-héritier, ministre de la Défense et responsable de la réforme de l'économie et de l'industrie pétrolière. Son activisme aux plans interne et externe est lié à la construction de son image pour s'imposer devant son cousin, Mohammed Ibn Nayef, premier avant lui dans l'ordre de succession et puissant ministre de l'Intérieur. Mohammed Ibn Salman joue son avenir sur plusieurs fronts: la crise économique, en tant que responsable des réformes engagées qui pourraient lui aliéner des membres de la famille royale pour peu que les résultats attendus ne soient pas au rendez-vous et le Yémen où il est tenu pour responsable d'une intervention hasardeuse à laquelle participent tous les pays du CCG et même au-delà. Cette guerre a déjà coûté près de 5,5 milliards de dollars.
Elle constitue un fardeau financier pour l'Arabie saoudite comme le furent les guerres du Vietnam et de l'Afghanistan pour les Etats-Unis et l'URSS, lesquelles n'ont pas été sans conséquences pour ces pays.

Comment les pays du CCG ont-ils été entraînés dans cette aventure et qui dicte leur politique étrangère?
L'Arabie saoudite dicte désormais ouvertement la politique étrangère de beaucoup de pays arabes. Les pays du CCG suivent sans hésitation ni murmure, même le Qatar. La «loyauté» d'autres pays comme l'Egypte, la Jordanie et le Maroc est maintenue à coups de subsides financiers que le royaume se permet de plus en plus difficilement en raison de la chute des prix du pétrole.
Il y a lieu de noter un changement important dans la conduite de la politique étrangère de l'Arabie saoudite. Depuis son arrivée au pouvoir, le roi Salman a rompu avec le style de son prédécesseur, le roi Abdullah. Ce dernier préférait la discrétion.
Il tirait les ficelles de derrière le rideau et prenait soin de ne pas exposer son pays à la lumière. Par contre, son successeur et surtout son fils Mohammed agissent désormais sous les feux des projecteurs. Cette nouvelle politique comporte des risques sérieux comme on le constate au Yémen, en Syrie et même en Irak où les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes en dépit des dizaines de milliards de dollars dépensés tous azimuts.

Malgré des risques sérieux, le CCG n'est-il pas en train d'élargir davantage le champ de la confrontation?
Si, malheureusement, et ceci concerne l'Algérie qui est visée, notamment à travers la question du Sahara occidental. L'autonomie de décision de l'Algérie et son respect du droit international ne cadrent pas avec les visées des pays du Golfe. En agissant comme une «Sainte Alliance» avec le Maroc (Cf. mon article dans L'Expression du 16.05.2011: «Une Sainte Alliance contre qui?»), ils mettent le doigt dans un engrenage dangereux. Cette attitude des pays du CCG (et même d'autres pays qui nous paient de mots et nous poignardent dans le dos) n'est pas nouvelle, mais désormais nous sortons des attitudes hypocrites et c'est tant mieux. Il faut souligner que les Algériens n'ont jamais été dupes, ils savent depuis longtemps qu'ils sont seuls face à leur destin, que personne ne prendra leur défense à leur place, que personne ne fera leur bonheur à leur place.

Est-ce que la politique étrangère émergente de l'Arabie saoudite a la bénédiction des Etats-Unis?
Probablement pas. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la politique américaine au Moyen-Orient reposait sur deux axes principaux a priori antagonistes, mais a priori seulement: le soutien inconditionnel à Israël et la relation privilégiée avec l'Arabie saoudite sur la base de l'arrangement «pétrole contre sécurité» conclu en 1945 entre le président des Etats-Unis et le roi d'Arabie saoudite à bord du croiseur Quincy. Le premier axe bénéficie d'appuis puissants aux Etats-Unis et garde toute sa vigueur, malgré des rapports froids entre Obama et Netanyahu. Par contre, le second axe, bien que non encore compromis, a subi quelques altérations inquiétantes pour les Saoudiens. Ces derniers ont, pour le moins, quelques griefs contre leurs alliés américains et principalement contre le président Obama: refus d'attaquer la Syrie en dépit d'une promesse faite publiquement, désengagement relatif du Moyen-Orient et, pêché suprême, l'accord sur le nucléaire iranien et les retombées qu'il pourrait avoir sur les relations américano-iraniennes. Les Saoudiens se sentent progressivement abandonnés à leur sort.

Ceci explique-t-il l'activisme tous azimuts de l'Arabie saoudite dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient?
Oui, en grande partie, avec des objectifs: se placer comme la puissance régionale, suppléer au «vide» laissé par les Etats-Unis, prendre son destin en main.

L'Arabie saoudite a-t-elle les moyens de sa politique?
Les moyens financiers oui, malgré la crise pétrolière. En créant un fonds souverain de 2000 milliards de dollars, de loin le plus important au monde, l'Arabie saoudite entend devenir une puissance financière à défaut d'être une puissance économique, politique et militaire comme les Etats-Unis. Ces moyens financiers sont-ils suffisants? Certainement pas. L'achat d'armes sophistiquées n'est pas suffisante, il faut une armée aguerrie, un savoir-faire, un appareil interventionniste bien huilé et une mobilisation de toutes les strates de la société. L'expérience de l'intervention au Yémen n'est pas concluante. En somme, l'Arabie saoudite est très loin d'avoir les moyens de stabiliser le Moyen-Orient, condition sine qua non pour en assurer le leadership, et devrait réfléchir à l'échec des Etats-Unis dans cette région. Elle doit aussi compter avec des concurrents déjà déclarés comme la Turquie et l'Iran (deux puissances non arabes) et l'Egypte, dès qu'elle pansera ses blessures. Sans oublier la Russie qui ne quittera pas de sitôt la scène moyen-orientale. Ceci étant, peut-être que l'Arabie saoudite pense désormais que «ne rien risquer est un risque encore plus grand».

A propos de l'Iran, comment expliquez-vous les mauvaises relations de l'Arabie saoudite avec ce pays voisin?
Parler de mauvaises relations est un euphémisme. Pour l'Arabie saoudite, l'Iran constitue une menace existentielle, pire que le terrorisme. D'où la recherche d'alliances tous azimuts, y compris avec Israël. Par ailleurs, Ryadh dépense des dizaines de milliards de dollars pour contrer l'influence iranienne en Syrie, en Irak et au Liban (Hezbollah) avec des résultats décevants.
A la base du conflit, il y a une volonté de leadership régional affichée par chacune des deux parties concernées. Il ne s'agit pas d'une opposition entre Perses et Arabes ou entre chiites et sunnites. Les efforts de certains pays tiers, notamment les Etats-Unis, pour instaurer une détente entre les deux parties sont restés infructueux et ne sont pas près d'aboutir tant la méfiance est encore grande entre l'Iran et l'Arabie saoudite, rappelant celle qui caractérisait les relations entre les Etats-Unis et l'URSS au plus fort de la Guerre froide. L'Algérie est bien inspirée de ne pas prendre part à ce conflit.

Certaines informations ont fait état de la volonté de l'Arabie saoudite d'acquérir l'arme nucléaire pour contrer l'Iran. Qu'en pensez-vous?
On n'achète pas une arme nucléaire comme on achète un pétard chez le marchand ambulant du coin. Et l'Arabie saoudite est très loin de pouvoir acquérir une telle arme par ses propres moyens. Elle serait d'ailleurs empêchée de le faire (à ce sujet, le cas iranien est assez instructif). Pour le moment, l'organisme en charge de la politique nucléaire saoudienne, la Cité du roi Abdullah pour l'énergie atomique et les énergies renouvelables (The King Abdullah for Atomic and Renewable Energy) n'a aucun plan, ne serait-ce que pour la construction d'un réacteur nucléaire, contrairement aux Emirats arabes unis qui ont déjà signé un contrat dans ce sens avec la Corée du Sud. La politique nucléaire saoudienne pourrait évoluer après la conclusion de l'accord entre les cinq puissances nucléaires plus un et l'Iran, soutenu à bout de bras par le président Obama au grand dam de Riyadh. Cependant, dans tous les cas de figure, l'Arabie saoudite est à mille lieux d'acquérir une bombe atomique. La menace d'une course à l'armement nucléaire avec Téhéran est agitée par Riyadh uniquement comme moyen de pression sur Washington. Ceci ne semble pas une bonne carte à jouer.

Dans la situation que vit le Moyen-Orient, que devient la lutte contre le terrorisme?
Après les attentats du 11/09/2001, les Etats-Unis ont déclaré une «guerre totale» au terrorisme, une notion non définie en droit international, malgré tous les efforts des Etats victimes qui sont essentiellement musulmans. Depuis, beaucoup de ces Etats se sont autoproclamés champions de la lutte antiterroriste en regardant avec insistance du côté de Washington, espérant quelque reconnaissance. Ce faisant, ils se payent des torticolis pour rien car ils seront toujours les instruments et non les alliés de ceux à qui ils veulent plaire.
S'agissant de l'Arabie saoudite, celle-ci est de plus en plus ouvertement accusée comme étant une source de terrorisme et pas seulement pour le rôle ambigu joué depuis quelques années en Syrie et en Irak. A titre d'exemple, il y a actuellement un projet de loi appelé «Justice Against Sponsors of Terrorism Act» (Justice contre les sponsors du terrorisme) pendant au niveau du Congrès américain qui, s'il était adopté, permettrait aux familles des victimes des attentats du 11-Septembre de poursuivre les autorités saoudiennes pour obtenir des dédommagements (15 sur 19 des auteurs des attaques contre le World Trade Center étaient saoudiens). Le président Obama a annoncé qu'il opposerait son véto au nom de l'immunité des Etats. Ceci étant, l'image de l'Arabie saoudite serait grandement endommagée puisque l'adoption de la loi accréditerait la thèse selon laquelle des membres de la famille royale auraient financé directement Al Qaîda. C'est ce que révélerait une partie du rapport de la commission d'enquête sur les attentats du 11-Septembre.
Pour une lutte plus efficace contre le terrorisme, il faudrait une alliance sincère entre plusieurs puissances, notamment les Etats-Unis, la Russie, l'Iran, l'Arabie saoudite, la Turquie. Aucun de ces pays n'est capable de stabiliser seul le Moyen-Orient. Les Etats-Unis ont essayé pendant longtemps, mais ont échoué après avoir causé d'immenses dégâts qui ont encore aggravé la situation dans la région et nourri le terrorisme.
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geronimo
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Message par geronimo »

Arabie: une purge sans précédent vise princes, ministres et hommes d'affaires

L'Arabie saoudite a affiché dimanche sa détermination à poursuivre sans complaisance les dizaines de princes, ministres et hommes d'affaires arrêtés pour "corruption" en Arabie saoudite, lors d'une purge sans précédent qui a confirmé l'emprise croissante du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Cette opération coup de poing intervient en effet au moment où le prince Mohammed, 32 ans, fils du roi Salmane (81 ans), ne cesse de consolider son pouvoir au milieu de changements économiques et sociaux inédits dans le royaume ultraconservateur.

La vague d'arrestations fait suite à la mise en place d'une nouvelle commission anticorruption présidée par le prince héritier lui-même, conformément à un décret royal.

Parmi les dizaines de personnalités interpellées samedi figure le célèbre milliardaire Al-Walid ben Talal, selon une source gouvernementale.

Parallèlement, Metab ben Abdallah, chef de la puissante Garde nationale saoudienne et un temps considéré comme prétendant au trône, ainsi que le chef de la Marine Abdallah Al-Sultan et le ministre de l'Economie Adel Fakih ont été abruptement limogés.

Selon la chaîne Al-Arabiya à capitaux saoudiens, 11 princes, 4 ministres et des dizaines d'ex-ministres ont au total été arrêtés, alors que la commission anticorruption a ouvert des enquêtes sur des affaires, pour certaines assez anciennes dont une concerne les inondations meurtrières ayant dévasté en 2009 Jeddah (ouest).

Un responsable gouvernemental a donné à l'AFP une liste de 14 personnalités de haut rang limogées ou arrêtées incluant le prince Al-Walid.

Le cours des actions de Kingdom Holding Company, société internationale d'investissement détenue à 95 % par le prince Al-Walid, a chuté de 9,9 % à l'ouverture de la Bourse de Ryad avant de terminer la séance à -7,6 %.

Le procureur général d'Arabie saoudite, Cheikh Saoud Al Mojeb, qui fait lui-même partie de la commission anticorruption, a affirmé que les "suspects se voient accorder les mêmes droits et le même traitement que n'importe quel autre citoyen saoudien. La position et le statut d'un suspect n'influencent pas l'application ferme et juste" de la loi.

Plus tard, le ministère de l'Information a annoncé que les comptes bancaires des personnes concernées seraient "gelés" et que tous les biens "résultant de la corruption" seraient "restitués à l'Etat".

Sur les réseaux sociaux, les spéculations sont allées bon train sur le lieu de détention des suspects, le Ritz Carlton de Ryad étant le plus souvent mentionné. L'hôtel de luxe semblait fermé au public dimanche et son site internet indiquait que l'établissement était complet.

http://www.lepoint.fr/monde/purge-sans- ... tor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20171106
:algerie01: :algerie01: :algerie01:
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geronimo
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صحف غربية بعد اعتقالات الرياض: محمد بن سلمان يعزز سلطته والملك سلمان سيتخلى قريبا عن الحكم ر
بطت صحف غربية حملة الاعتقالات الجديدة في المملكة العربية السعودية بتعزيز سلطة ولي العهد الأمير محمد بن سلمان وبالإصلاحات الواسعة النطاق غير المسبوقة التي يقوم بها.

وول ستريت جورنال: الاعتقالات جاءت تمهيدا لترك الملك سلمان العرش

وذكرت صحيفة "وول ستريت جورنال" أن اعتقال أمراء وأعضاء في مجلس الوزراء جاء تصعيدا للحملة التي أطلقتها القيادة السعودية الجديدة بهدف توطيد السلطة في فترة انتقالية، موضحة أن الأمير محمد الذي تم تعيينه وليا للعهد في الصيف المنصرم بدلا من محمد بن نايف، شرع يعزز سلطته، في وقت من المتوقع فيه أن يتخلى الملك سلمان بن عبد العزيز عن السلطة قبل نهاية العام الجاري، أو في أوائل العام المقبل، حسب ما نقلته المجلة عن "مصادر مطلعة".


وذكرت المجلة أن رئيس مجلس إدارة شرطة "المملكة القابضة" الأمير الوليد بن طلال، أحد المعتقلين البارزين، كان يعتبر على مدى وقت طويل شخصية مرموقة في مجال الأعمال، لكن لم يكن من بين أهم اللاعبين على رقعة السياسة الداخلية في السعودية، غير أن والده الأمير طلال بن عبد العزيز آل سعود كان معارضا لصعود محمد بن سلمان إلى هرم السلطة.

وأكدت "مصادر مطلعة" للمجلة أن وزير الحرس الوطني المعتقل الأمير متعب بن عبد الله كان أيضا بين الأمراء المعارضين لإبعاد محمد بن نايف.

وأفادت المجلة بأن هذه الاعتقالات جاءت في وقت تمضي فيه سلطات البلاد قدما في تطبيق خطة الإصلاحات "رؤية 2030" التي أطلقها ولي العهد الجديد بهدف تخليص الاقتصاد من الاعتماد على النفط.

ونقلت الصحيفة عن المحلل السياسي السعودي، الباحث في المجلس الأطلسي، محمد اليحيى قوله إن هذه الاعتقالات توجه رسالة مفادها أن محمد بن سلمان لن يقبل بالفساد في تطبيق هذه الخطة.

في الوقت نفسه، نوهت الصحيفة بأن اعتقال وزير الاقتصاد والتخطيط عادل الفقيه قد يشكل صعوبة جديدة في تطبيق هذه الخطة، لكونه لاعبا بارزا في هذا الموضوع
[/b].

https://arabic.rt.com/middle_east/90847 ... %A7%D9%86/
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geronimo
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Message par geronimo »

سونامي يجتاح السعودية اسمه بن سلمان صراع الاجنحة انتهى باعتقال متعب والاعلام ينازع وايران التحدي
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praline
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Voici une vidéo assez intéressante.
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anzar
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Message par anzar »

Je vois que tu persiste praline :?: Te voilà avertis, poster des vidéo de propagande sur le forum pour essayer de diffuser et faire passer ton point de vue en prenant des exemples extrêmes pour contourner mon premier avertissement me laisse perplexe :!:
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praline
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Message par praline »

https://www.lorientlejour.com/article/1 ... parti.html
Allah y rahmou, ce fut un membre éminent de la nation arabe.
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Est-ce qu'il était en poste le 3 Mai 1982 :?:
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anzar a écrit :
26 octobre 2020, 23:16
Est-ce qu'il était en poste le 3 Mai 1982 :?:
Oui comme des millions d'autres fonctionnaires irakiens mais aucune preuve ne permet de le rattacher au crash du gulfstream de Feu Benyahia.
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anzar
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Message par anzar »

Un homme de sa position n'est pas un simple fonctionnaire
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anzar a écrit :
27 octobre 2020, 00:26
Un homme de sa position n'est pas un simple fonctionnaire
Oui c'est vrai mais à part Saddam qui est selon de nombreuses sources la personne étant derrière le crash du Gulfstream abattu par des avions irakiens on n'a pas d'autres noms et il prenait souvent des décisions seul, j'ai lu dans un article il y a quelque temps que la mort de feu benyahiah arrangeait aussi des membres du pouvoir algérien en 1982,

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anzar a écrit :
27 octobre 2020, 00:26
Un homme de sa position n'est pas un simple fonctionnaire
Je pense que l'on ne peux pas accuser une personne ne pouvant plus se défendre d'être derrière la mort de Benyahia sans preuves tangibles.
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