Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

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Amine Ind
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par Amine Ind »

BerrouLana a écrit :à l'américaine quoi :!: :!:

Mais pourquoi c'est du khorti Amine :?: :!:
Désolé j'aurais du développé mon poste mais devant l'amateurisme du journaliste j'ai sentis une grande fatigue m'envahir :lol!:
Non, plus sérieusement, la France n'a pas de drone armé et elle fait des pieds et des mains pour en avoir un des américains, au mieux c'est un Harfang qu'a désigné les cibles pour les avions français mais certainement pas le drone qu'aurait frappé la cible. Pour la suite je n'ai rien a redire, l'ANP s'est distingué plusieurs fois dans ça capacité de détecté des engins volent près de son territoire.
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BerrouLana
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par BerrouLana »

C'est vrai, c'est assez bizarre cette histoire ! la commande française en MQ-9 Reaper n'a accédé l'étape du Congress US qu'au mois de juin passé :!: :scratch:

Reste que les Reapers US stationnés au Niger peuvent exécuter des taches dans le nord du Mali, c'est une simple hypothèse mais plausible à mes yeux :!: :?:
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Amine Ind
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par Amine Ind »

Le congrès US a dit oui pour les 6 Reaper mais ils sont non armés c'est ça le truc et j'ai du mal a imaginer une livraison et une mise en situation opérationnel en même pas 1 mois. Après pour les drones US stationnés au Niger tout est possible et ça m'étonnerais pas d'eux, ils l'ont déjà fait par le passé.
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Amine Ind
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par Amine Ind »

L’économie de la rançon en plein essor

http://notes-geopolitiques.com/wp-conte ... LES112.pdf

Avec 20000 enlèvements par an en moyenne, le marché du kidnapping se porte bien. Longtemps associé à un acte terroriste, l’enlèvement tend depuis les années 1990 à devenir une véritable industrie, aux revenus (très) lucratifs. Certes, il reste une « arme » dans de nombreux conflits, comme en témoignent les otages kurdes en Syrie, mais de plus en plus de ravisseurs ne sont motivés que par l’appât du gain. Il est vrai que les montants négociés peuvent atteindre plusieurs millions d’euros, pour peu que l’événement concerne des Occidentaux et qu’il soit médiatisé.


Le plus souvent cependant, on assiste à une imbrication de motivations où il n’est pas aisé de distinguer les finalités poursuivies. « Les deux sortes d’enlèvements, criminels et politico- criminels, ont dorénavant des rapports solides », analyse Pierre Conesa, chercheur associé à l’IRIS et ex-adjoint au directeur de la Délégation aux affaires stratégiques (DAS). Une complexité face à laquelle les réponses étatiques ne sont pas évidentes et qui favorise l’offre des sociétés de sécurité privées.

Le phénomène n’est pas nouveau, loin s’en faut. Il a néanmoins évolué au cours de l’histoire. Dans l’Antiquité, l’otage est une « institution » qui vise à garantir l’exécu- tion des traités militaires ou politiques. « À la différence de ce qui se passe aujourd’hui, il n’y avait pas prise, mais remise d’otages. Ainsi, il n’y avait rien de plus normal ni de mieux admis, dans la pratique des rapports internationaux de l’époque, que le recours aux otages » rappelle le recteur et professeur d’histoire Saliou Ndiaye. L’otage est un échange consentant entre puissances. Ainsi, il n’est pas un prisonnier, mais un captif qui ne doit pas être maltraité. Il n’est pas rare qu’il jouisse même d’une certaine liberté de mouvement, lui permettant selon ses moyens de mener une vie sociale. Cette situation va perdurer au Moyen âge et à l’époque moderne. On assiste ce-pendant, notamment au cours de la Guerre de Cent ans, à des prises d’otages par la force afin de monnayer un avantage politique sur l’adversaire ou un gain financier important. Le kidnapping peut déjà s’avérer crapuleux et fondé sur des considérations purement mercantiles.

De l’arme politique au business

C’est au XIXe siècle que l’otage va devenir un moyen de pression sur des opposants ou ennemis politiques. On recourt dès lors systématiquement à la contrainte et à la force pour prendre des otages qui deviennent des « armes » de chantage pour contraindre l’adversaire. Les deux Guerres mondiales utiliseront également les otages comme boucliers humains dans les différentes zones d’occupation. Il faut attendre 1949 pour que la convention de Genève interdise formellement le recours aux prises d’otages. Néanmoins, les années d’après-guerre voient le recours aux otages se multiplier à la faveur des conflits dits asymétriques. Le recours à l’enlèvement va être utilisé par la plupart des groupes terroristes – du Hezbollah libanais à l’OLP en passant par les Brigades Rouges italiennes -, quand il n’est pas l’apanage d’États en quête de moyens de pression (comme lors de la prise d’otages de l’ambassade américaine à Téhéran, en 1979). Durant cette période, le kidnapping offre une monnaie d’échange pour négocier la libération de prisonniers, la livraison d’armes, la fin d’un conflit, etc.

Aujourd’hui, les enlèvements sont majoritairement assortis d’une demande de rançon. L’otage est pour l’essentiel réduit à sa valeur marchande, que se disputent désormais groupes radicaux, mais aussi organisations criminelles ou mafieuses. Cette tendance a émergé au cours de la décennie 1990. Dès 2001, la chercheuse Rachel Briggs du Foreign Policy Centre consacre une étude au « kidnapping business« , qualifiant sa croissance « de l’une des plus rapides de l’industrie criminelle ». Elle constate que « les ravisseurs adaptent leurs modèles d’entreprise en fonction des conditions du marché et du rapport de risques qu’ils courent de détection, de poursuite et d’arrestation ». Ainsi, « dans les zones urbaines mexicaines – où la probabilité de détection est élevée -, les ravisseurs recourent à davantage de violence pour effrayer ceux qui négocient à payer plus rapidement que dans la Colombie rurale ». Bref, un marché qui s’adapte en fonction de son environnement socio-économique.

Aux sources de l’offre de l’économie du kidnapping

Mais comment est-on passé d’une logique politique à une logique mercantile dominante? Rachel Briggs retient trois principaux facteurs expliquant la hausse des enlèvements crapuleux. D’abord, la fin de la guerre froide a privé de nombreux mouvements révolutionnaires de leurs sponsors traditionnels qu’étaient l’URSS et la Chine maoïste. « Ces groupes ont été contraints de trouver de nouvelles façons de financer leur cause et pour beaucoup le kidnapping économique a fourni une réponse. Des groupes tels que les FARC marxistes-léninistes utilisent désormais l’enlèvement comme une source essentielle de revenu ». Si une partie des kidnappings obéit encore à des motivations politiques, la plupart relève aujourd’hui de la prédation financière. Il n’est pas rare néanmoins d’assister à des imbrications de motivations, un enlèvement pouvant poursuivre autant des objectifs politiques qu’économiques. On observe un phénomène similaire chez les entités terroristes ou sécessionnistes, comme AQMI ou les groupes politico-criminels du delta du Niger, qui alimentent leurs caisses via les enlèvements, en complément d’autres trafics criminels. Pour re- prendre la formule du professeur Jean-Pierre Filiu, l’enlèvement relève bien « d’une forme hybride de gangstéro-jihadisme » (cf. CLES n°94, Janvier 2013).

La montée de l’instabilité politique et le recul de l’autorité de l’État (police, armées, justice) expliquent aussi l’essor du « kidnapping business ». Ici, pas de finalité politique, même si certains groupes aiment à justifier leurs prédations par diverses causes pour masquer leur entreprise mafieuse. Ces enlèvements purement criminels sont largement pratiqués dans les « zones grises » ou au sein d’États-faillis, comme par exemple au Mexique ou au large des côtes somaliennes. Ainsi, « le continent latino- américain représente 75 % des kidnappings recensés dans le monde », souligne le criminologue Xavier Raufer. Et, « en Afrique, la piraterie somalienne détient plus d’otages que les islamistes du Mali », précise Pierre Conesa.

Pour Rachel Briggs, l’accélération de la mondialisation « a également créé de nouvelles opportunités pour les ravisseurs en apportant de nouvelles victimes potentielles à haute valeur ajoutée »à l’occasion de l’ouverture de nouveaux territoires économiques, de l’accroissement de l’aide humanitaire et du développement du tourisme. Ainsi, l’expatriation grandissante dans des zones à risque de personnels occidentaux de grandes multinationales, mais aussi de PME sous-traitantes, souvent moins bien protégés, accroît les vulnérabilités. Même tendance avec la multiplication des ONG de toutes natures dont les terrains d’action sont majoritairement des zones en proie à l’insécurité.

Plus récemment, l’appétit pour les destinations « exotiques » ou encore le tourisme dit « d’aventure » multiplient également les occasions d’enlèvement criminel. La médiatisation enfin joue un rôle non négligeable dans l’essor du kidnapping. À l’instar de l’attentat terroriste ou de la prise d’otage, un enlèvement constitue un moyen de pression que l’écho médiatique et les réseaux sociaux amplifient. Selon Pierre Conesa, la médiatisation fait surtout exploser le montant des rançons, surtout si les victimes sont ressortissantes d’un État démocratique. « Dans les huit dernières années, les organisations terroristes auraient ainsi collecté environ 120 millions de dollars ». Dès lors, ce sont tout naturellement « les journalistes, personnalités à forte capacité médiatique et politique, [qui] rapportent le plus ». Mais qui se souvient aujourd’hui des journalistes Stéphane Taponier et Yves Ghesquière, enlevés par les Talibans en compagnie de leur traducteur afghan ? D’autres victimes les ont remplacés dans la liste citée régulièrement, mais en fin de journal télévisé, des otages français dans le monde.

Des réponses en cours d’élaboration

Les grandes puissances peinent à assurer la sécurité de leurs ressortissants dans les zones de conflits ou au sein d’États dont la souveraineté est remise en cause par des groupes armés. Elle passe par une collaboration étroite avec les autorités locales – tout particulièrement avec les services de renseignement afin de localiser les otages, et quand cela s’avère nécessaire par le déploiement d’unités d’intervention militaires ou policières. En amont, la formation et l’entraînement, ainsi que des accords de coopération entre agences de renseignement, constituent également un début de réponse à cette menace. Mais il s’agit davantage d’un pansement que d’un remède. Idéalement, c’est aux racines du mal qu’il faudrait pouvoir frapper. Et là, les solutions rejoignent les préoccupations du « state-building » dont les politiques de mise en œuvre sont de long terme et rencontrent des succès souvent mitigés. En attendant, entreprises et (riches) particuliers s’organisent. Le secteur de la sécurité privée propose des assurances Kidnap & Ransom et assure un panel de services allant de la protection à la négociation. « Le chiffre d’affaires de l’industrie de l’enlèvement criminel dans le monde tournerait autour de 500 millions de dollars (377 millions d’euros) en 2010 pour 100 à 200 victimes occidentales assurées. Les leaders du marché sont les anglo-saxons Control Risks et Clayton », rapporte Pierre Conesa.

Outre la sécurisation des bâtiments et des personnels, la prévention reste probablement la réponse la plus sûre pour limiter les risques. Les ministères des Affaires étrangères des pays occidentaux proposent des évaluations actualisées des régions à risque, tandis que de nombreuses sociétés de sécurité forment les candidats à l’expatriation. Un comportement sécuritaire adapté et une bonne connaissance de la vie locale sont probablement l’un des meilleurs remparts contre l’enlèvement. Encore faut-il en avoir conscience. L’acquisition d’une culture géopolitique, par les entreprises et les salariés, vise aussi à réduire leur niveau d’exposition.
http://notes-geopolitiques.com/geopolit ... -296539509
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BerrouLana
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par BerrouLana »

Parfois je me pose la question : la commission européenne à mis en place des directives sur tout et n'importe quoi, et aucune, absolument aucune directive pour lutter contre cette pratique lamentable que certains pays européens la pratique le plus normal du monde :?: :!: appart la position britannique bien sur !
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Amine Ind
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par Amine Ind »

Certain son trop lâche, et d'autre le font pas stratégie si tu vois ce que je veux dire..
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tayeb
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par tayeb »

Kenya: des islamistes revendiquent l'assaut du centre commercial

Des hommes armés ont investi samedi le Westgate Mall à Nairobi, faisant au moins 30 morts et 50 blessés, dont des Américains. L'armée kényane continuait de combattre samedi soir.
Les shebab somaliens liés à Al-Qaïda ont revendiqué samedi soir sur leur compte Twitter l’attaque contre un centre commercial de Nairobi qui a fait au moins 30 morts et 60 blessés. «Les moujahidines ont pénétré aujourd’hui vers midi dans Westgate», le centre commercial où a eu lieu l’attaque, indique un message posté sur leur compte peu après 20 heures heure française. «Ils ont tué plus de 100 infidèles kényans et la bataille se poursuit», affirment les islamistes.

Kenya: des islamistes revendiquent l'assaut du centre commercial

L'attaque du centre commercial de Nairobi en images
Ils justifient l’attaque comme des représailles à l’intervention de l’armée kényane depuis deux ans dans le sud de la Somalie contre le groupe islamiste, rappelant avoir «prévenu le Kenya à de nombreuses reprises». L’armée kényane était entrée en Somalie en 2011, et se maintient depuis dans le sud du pays, dans le cadre d’une force africaine multinationale soutenant le gouvernement somalien face aux islamistes.

ASSAUT AU MILIEU DES FAMILLES
Les assaillants, dont certains s’exprimaient en arabe ou en somali selon des témoins, ont fait irruption à la mi-journée dans le centre commercial «Westgate Mall», au milieu des familles faisant leurs courses et des badauds attablés aux terrasses de cafés.



Toujours bondé le week-end, l’endroit est régulièrement cité comme une cible possible de groupes liés à Al-Qaïda, tels les insurgés islamistes somaliens shebab.

Les assaillants ont ouvert le feu à l’arme automatique et à la grenade sur la foule cosmopolite - Africains, Indiens et Occidentaux - des clients et le personnel du centre.
L’attaque pourrait être l’attentat le plus meurtrier dans la capitale kényane depuis l’attaque-suicide d’al-Qaïda qui avait visé en août 1998 l’ambassade américaine de Nairobi et fait plus de 200 morts.

«Le style de l’attaque et la manière dont ils (les assaillants) parlaient à leurs cibles montrent clairement qu’il s’agit d’une attaque bien préparée par un groupe terroriste», a déclaré à l’AFP un responsable policier, précisant que le commando «organisé» comptait jusqu’à dix membres.

Le bilan des morts s’élève «à 30. Cela inclut les personnes qui ont été tuées sur place et celles qui sont mortes à l’hôpital», a indiqué un haut gradé de la police. Au moins 20 personnes ont été tuées, et une cinquantaine d’autres blessées, selon le chef de la Croix-Rouge locale, Abbas Gullet, qui s’exprimait sur les lieux du drame. Parmi les blessés, on trouve des Américains, a annoncé le département d’Etat américain, qui a condamné un «acte de violence insensé».

LES ASSAILLANTS ENCERCLÉS
Une journaliste de l’AFP-TV a vu trois cadavres allongés à l’extérieur du centre et deux à l’intérieur, tandis que des blessés en sang, des parents tenant leurs enfants dans les bras, étaient évacués dans la panique.

Les affrontements se poursuivaient en début de soirée dans le «Westgate Mall», un imposant bâtiment beige et rectangulaire de quatre étages, où les assaillants sont «encerclés dans un secteur de l’un des étages», a affirmé une source sécuritaire.
«Le reste du centre semble sécurisé», mais «l’opération pourrait durer un long moment», a confié ce responsable, alors que la nuit tombait sur la capitale kényane. «Nous sommes dans le processus de sécurisation du bâtiment, magasin après magasin, et d’évacuation des personnes» piégées à l’intérieur depuis le début de l’attaque, a expliqué cette source. Des clients et employés du centre commercial, traumatisés continuaient d’en émerger par petits groupes dans la soirée.

Les forces de sécurité, policiers et forces spéciales de l’armée, ont progressé magasin après magasin pour évacuer les personnes prises au piège et tenter de déloger les hommes armés, masqués et vêtus de noir selon des témoins.

Un policier sur place a parlé de «sept otages» aux mains du commando, mais ce nombre pourrait être plus élevé, vu la fréquentation au moment de l’attaque et l’étendue des lieux.

FAMILLES TERRIFIÉES
Le «Westgate Mall» est un labyrinthe de boutiques en tout genre, où il est aisé de se cacher ou de se retrancher. Riches Kényans et expatriés aiment à venir pendant les week-end y faire du shopping, flâner en famille ou se restaurer.

Ce centre commercial, ouvert en 2007, et proche du siège local des Nations unies, compte des restaurants, des cafés, des banques, un grand supermarché et un cinéma multiplexe qui attirent des milliers de personnes chaque jour.

Une cliente sortie du centre a indiqué y avoir passé six heures à se cacher avant d’être secourue.

«J’étais dans un café lorsque j’ai entendu des coups de feu et des explosions. Ensuite j’ai couru pour me cacher dans un magasin. J’ai passé six heures là-dedans», a raconté la femme qui n’a pas voulu décliner son identité.

Selon un témoin, les assaillants ont «exécuté» des clients et parlaient une langue étrangère, l’arabe ou le somali. Le patron d’un magasin a témoigné qu’à un moment, «il semblait que les tireurs avaient pris le contrôle de l’ensemble du centre commercial».

L’irruption du commando ouvrant le feu à l’arme automatique et à la grenade a littéralement semé le chaos. Sudjar Singh, qui travaille dans le centre, en a réchappé de justesse. «Les hommes armés ont tenté de me tirer dans la tête mais ils m’ont manqué. Au moins 50 personnes ont été touchées» par des balles, a-t-il déclaré à l’AFP. «J’ai vu un petit garçon évacué sur un caddie, il devait avoir cinq ou six ans. Il avait l’air mort», a-t-il ajouté.

Annette, une autre survivante, raconte avoir «vu trois des attaquants vêtus de noir, les visages masqués, et ils avaient de gros fusils». Kenneth Kerich faisait ses courses lorsque l’attaque a commencé. «Soudain j’ai entendu des coups de feu et tout le monde s’est mis à courir. Je me suis allongé au sol. J’ai vu deux personnes tomber et saigner, je pense qu’elles ont été touchées par des balles», a-t-il dit. «Au départ nous pensions que c’était la police qui affrontait des voleurs. Mais nous n’avons pas pu nous enfuir avant que les policiers n’entrent (dans le centre commercial), tirent en l’air et nous disent de sortir», d’après M. Kerich.

Les insurgés somaliens shebab ont régulièrement menacé ces dernières années de mener des attaques sur le territoire kényan, en représailles au soutien militaire de Nairobi au gouvernement somalien.
http://www.liberation.fr/monde/2013/09/ ... ial_933670

Très chaud l'assault des forces kenyanes, ils vont pas faire de quartier.
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BerrouLana
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par BerrouLana »

Une autre attaque terroriste qui s'inscrit encore dans les mêmes objectifs de l'attaque de Tiguentourine : punir le Kenya pour son intervention contre les terroristes somaliens par une opération contre les otages occidentaux.... enfin, la terreur quoi... ces terroristes sont bons pour être uniquement des cibles dans des champs de tir :twisted:
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tayeb
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Message par tayeb »

BerrouLana a écrit :Une autre attaque terroriste qui s'inscrit encore dans les mêmes objectifs de l'attaque de Tiguentourine : punir le Kenya pour son intervention contre les terroristes somaliens par une opération contre les otages occidentaux.... enfin, la terreur quoi... ces terroristes sont bons pour être uniquement des cibles dans des champs de tir :twisted:
L'opération n'est toujours pas terminé, deux françaises seraient décédés dans l'attaque terroriste ainsi que deux canadiens, des americains auraient êtés blesser . Cette opération n'avait qu'un seul but tuer un maximum d'étrangers.
Bilan provisoire: 43 morts et plus de deux cents blessés. :none:

tayeb
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par tayeb »

Pakistan : au moins 43 morts dans un double attentat suicide devant une église
Un double attentat suicide devant une église a fait au moins 43 tués et 80 blessés dimanche à Peshawar, grande ville du nord-ouest du Pakistan, ont annoncé des responsables.

"Le nombre de morts a augmenté à 43 et il y a plus de 80 blessés", a déclaré le docteur Sher Ali, médecin-chef adjoint de l'hôpital Lady Reading Hospital, à l'AFP. Ce bilan a été confirmé par deux autres responsables de ce principal hôpital de Peshawar.
http://www.lorientlejour.com/article/83 ... glise.html
Qu'ils reposent en paix. Oser faire ça dans une église...
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par BerrouLana »

tayeb a écrit :
Pakistan : au moins 43 morts dans un double attentat suicide devant une église
Un double attentat suicide devant une église a fait au moins 43 tués et 80 blessés dimanche à Peshawar, grande ville du nord-ouest du Pakistan, ont annoncé des responsables.

"Le nombre de morts a augmenté à 43 et il y a plus de 80 blessés", a déclaré le docteur Sher Ali, médecin-chef adjoint de l'hôpital Lady Reading Hospital, à l'AFP. Ce bilan a été confirmé par deux autres responsables de ce principal hôpital de Peshawar.
http://www.lorientlejour.com/article/83 ... glise.html
Qu'ils reposent en paix. Oser faire ça dans une église...
Des tarés quoi :fou:
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Message par FULCRUM »

Kenya: au coeur de la prise d'otages, une journaliste de l'AFP raconte
Publié le 23-09-2013 à 15h10 - Mis à jour à 16h02

C'est une "impression surréaliste" que de couvrir une prise d'otages avec des dizaines de morts à quelques minutes de chez soi, raconte la vidéaste de l'AFP Nicole Sobecki, l'une des très rares journalistes - et l'unique reporter de télévision - à être entrée au centre commercial de Nairobi Westgate au début de l'attaque et à avoir tourné des images qui ont immédiatement fait le tour du monde. Voici son récit. (c) Afp
C'est une "impression surréaliste" que de couvrir une prise d'otages avec des dizaines de morts à quelques minutes de chez soi, raconte la vidéaste de l'AFP Nicole Sobecki, l'une des très rares journalistes - et l'unique reporter de télévision - à être entrée au centre commercial de Nairobi Westgate au début de l'attaque et à avoir tourné des images qui ont immédiatement fait le tour du monde. Voici son récit. (c) Afp

Nairobi (AFP) - C'est une "impression surréaliste" que de couvrir une prise d'otages avec des dizaines de morts à quelques minutes de chez soi, raconte la vidéaste de l'AFP Nicole Sobecki, l'une des très rares journalistes - et l'unique reporter de télévision - à être entrée au centre commercial de Nairobi Westgate au début de l'attaque et à avoir tourné des images qui ont immédiatement fait le tour du monde. Voici son récit.

"J'ai couvert plusieurs conflits dans ma carrière et je suis habituée aux scènes de violence. J'ai entendu des coups de feu et vu des cadavres en Libye, en Somalie, en Afghanistan... Mais c’est une toute autre impression, totalement surréaliste, que de couvrir une scène de guerre qui éclate brusquement à quelques minutes de la maison, dans un grand centre commercial connu pour ses boutiques de luxe et ses cafés à l’ambiance décontractée où l'on a l’habitude de flâner, de faire ses courses, ou de dîner au restaurant le weekend…"

"La Westgate Mall de Nairobi est un des symboles de la prospérité croissante du Kenya. Je suis chez moi en train de travailler, ce samedi matin, lorsque j'apprends par un voisin que quelque chose de terrible est en train de s'y produire. J'appelle le directeur du bureau de l’AFP qui me dit de me rendre immédiatement sur place. Puis mon mari, le photographe du New York Times Tyler Hicks. Au moment où l'attaque a éclaté, il était en train de faire une course chez un encadreur à deux pas du centre commercial, et il a pu tout de suite courir sur les lieux. Il n'a qu'un petit appareil photo sur lui et me demande de lui apporter tout son matériel. C'est ce que je fais, en emportant mon propre équipement vidéo, mon gilet pare-balles et mon casque en kevlar."

"Sur place, je débarque en pleine débandade. Des dizaines de gens fuient désespérément, se tenant par la main, en larmes. Ceux qui sont indemnes aident à porter les blessés. De simples voitures qui passaient par là se transforment en ambulances improvisées. Devant l'entrée principale du centre commercial, un petit groupe de journalistes s'est formé à côté des équipes de secours."

"Mon mari et moi nous apercevons vite que rester à l’entrée n'est pas suffisant. Nous comprenons que quelque chose de très grave est en train de se passer, mais nous n'avons aucune idée précise des événements en cours à l'intérieur. Alors, après avoir pesé le pour et le contre, nous décidons d'entrer dans ce centre commercial où un commando d'islamistes somaliens shebab, nous n'allons pas tarder à l'apprendre, est en train de perpétrer une des attaques terroristes les plus sanglantes de l'histoire de l’Afrique."

Le sol "parsemé de cadavres"

"Nous choisissons une rampe d'accès qui mène directement au troisième étage du complexe. Des ambulances y sont stationnées et évacuent des blessés par dizaines. Peu de temps plus tard, l'accès au centre sera bouclé par la police mais pour l'heure, dans le feu de l'action, personne ne songe à nous barrer le chemin. Nous rejoignons une équipe de la police qui s'affaire à bloquer les ascenseurs pour empêcher les attaquants de les utiliser. Juste avant qu'ils ne les désactivent, les portes d'une des cabines s'ouvre et une femme d'une cinquantaine d'années en jaillit en rampant. Elle pousse un long cri avant d'être rapidement escortée à l'extérieur par un policier."

"Depuis l'endroit où nous nous trouvons, je peux voir les étages inférieurs du centre commercial. Le sol est parsemé de cadavres. Au premier étage, une femme s'est aplatie derrière le comptoir d'un café. Elle attend qu'on vienne la secourir, enveloppant dans ses bras deux jeunes enfants. Tous trois seront secourus par la police quelques instants plus tard."

"L'équipe d'intervention que nous suivons commence à avancer prudemment à travers les magasins, les salons de beauté et les allées, à la recherche des assaillants qui pourraient s'y terrer. L'ambiance est irréelle. La sono du centre commercial continue à émettre ses chansons pop fatiguées. De temps en temps, une rafale d'arme automatique éclate. Une rumeur invérifiable se propage: certains des assaillants porteraient des ceintures d'explosifs."

Pile de cadavres pour bloquer la porte

"Les policiers sécurisent les accès vers les sorties de secours et évacuent les survivants terrifiés. Dans un restaurant de sushis, une jeune serveuse et deux hommes ont échappé au massacre en se cachant dans une bouche d'aération. Dans un magasin de jouets, un téléviseur allumé diffuse les dernières nouvelles de l'attaque. Dans un cinéma, les agents lourdement armés prennent position sous une affiche du dernier film d'action avec Matt Damon. Etrange juxtaposition de la réalité et de la fiction…"

"Nous restons environ trois heures dans le centre commercial. Jamais je ne verrai les attaquants. Les seules armes que j'apercevrai sont celles de la police. Mais l'odeur du danger extrême est omniprésente, obsédante. Dans cette situation de stress, je m'efforce de rester calme, de garder l'esprit clair, de ne prendre que des décisions rationnelles."

"Nous parvenons au rez-de-chaussée où les attaquants se sont retranchés avec des otages, dans le supermarché Nakumatt. Je vois les jambes d'une autre victime du massacre émerger de derrière la statue d'un éléphant. Les renforts des forces de sécurité continuent à affluer massivement. C'est alors que moi et les autres journalistes sommes priés d'évacuer les lieux. Près de l'entrée principale, j'aperçois une pile de cadavres. Ce sont les auteurs du massacre qui les ont disposés là pour essayer de bloquer l'accès au complexe."

"Je ressors éprouvée par ces scènes d'horreur. Mais comme souvent dans ce genre de situation, la générosité et la solidarité côtoient le drame. J'ai vu des inconnus s'aider mutuellement à fuir le danger. J'ai observé de près le courage des membres des forces de l'ordre. J'ai vu des foules faire la queue pour donner leur sang. De cette journée noire, dans ce pays souvent ensanglanté par ses divisions, j'espère au moins retenir ces quelques lueurs d'espérance."
Les troupes d'élites israéliennes sont à l'oeuvre depuis hier matin sans succès apparemment il reste encore une soixantaine de disparus. Quand on fait le comparatif avec ce qui s'est passer chez nous à Tingentourine on ne peux que tirer chapeau encore une fois à nos forces spéciales.

Du coup je me demande si la France et les USA vont condamner le Kenya pour avoir tué les terroristes ou pas? Vu que ces deux pays sont devenus les portes paroles officiel des terroristes égorgeurs dans le monde et à l'ONU. Vous imaginez?! Al Qaida a deux sièges avec droit de Veto au conseil de sécurité! :lol:

tayeb
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par tayeb »

Les troupes d'élites israéliennes sont à l'oeuvre depuis hier matin sans succès apparemment il reste encore une soixantaine de disparus. Quand on fait le comparatif avec ce qui s'est passer chez nous à Tingentourine on ne peux que tirer chapeau encore une fois à nos forces spéciales.

Du coup je me demande si la France et les USA vont condamner le Kenya pour avoir tué les terroristes ou pas? Vu que ces deux pays sont devenus les portes paroles officiel des terroristes égorgeurs dans le monde et à l'ONU. Vous imaginez?! Al Qaida a deux sièges avec droit de Veto au conseil de sécurité!
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Comme on dit chez moi " ANP ALGERIE invaincu à domicile !
En tout cas les kenyans vont devoir revoir tous les protocoles de sécurités d'accès aux zones commerciales, touristique et stratégique. Leurs sécurité intérieure est une passoire.
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par dil@w »

wALLAH je pensais la même chose en voyant le développement de la situation
non seulement chez nous il y avait beaucoup plus d'otages mais aussi les installations prises en otages ne permettaient aucune attente car le temps jouait contre nous.
malgré tout nos FS ont rempli la mission avec le minimum de perte possible :algerie01:
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Re: Guerre contre le Terrorisme dans le Monde

Message par scorpion-rouge35 »

ou sont les experts et spécialistes internationaux qui critiquaient hier l’Algérie sur l'assaut qu'elle avait lancer lors de la prise d'otage de Ain amenas ? aujourd'hui la crémè des forces spéciales israélienne ont obtenue un résultat plus mauvais et le nombre de victime est plus grand qu'en Algérie .
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