Séparatisme et Tensions Tribales en Libye

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Chifboubara
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par Chifboubara »

En parlant de ce fasciste :
La Libye entre dans une nouvelle phase de conflit armé

Par Peter Korzun – Le 14 avril 2017 – Source Strategic Culture

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le général Khalifa Haftar

Les forces libyennes orientales dirigées par le général Khalifa Haftar sont sur le point de prendre le contrôle de la base aérienne de Tamanhent, près de la ville de Sabha, située en première ligne entre les forces rivales basées dans l’est et l’ouest de la Libye. La direction du Gouvernement d’accord national (GNA) soutenu par l’ONU et basé dans la capitale, Tripoli, a ordonné à ses forces de contrer l’attaque. Selon les médias libyens, d’intenses combats se déroulent dans la région.

Avec les deux principaux concurrents en guerre, le conflit libyen est entré dans une nouvelle phase, encore un problème que la communauté internationale doit affronter. Plusieurs membres de la Chambre des représentants (HoR), basée à Tobrouk, ont demandé l’établissement immédiat d’une zone d’exclusion aérienne dans le sud de la Libye. Cela signifie que le Conseil de sécurité de l’ONU devra aborder la question rapidement, dans le contexte de son échec à s’entendre sur un projet de résolution sur la Syrie.

La Libye a été engouffrée dans un conflit entre deux gouvernements concurrents depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, après l’intervention menée par l’OTAN. Depuis 2014, le pouvoir politique a été divisé entre deux gouvernements rivaux, l’un basé à Tripoli et l’autre à Tobrouk, avec d’autres acteurs se battant aussi pour le pouvoir, y compris des formations armées, des tribus et les villes-États. Les querelles persistantes entre les deux gouvernements empêchent les tentatives diplomatiques d’unification.

En mars 2015, le HoR a nommé le général Haftar commandant de l’Armée nationale libyenne (LNA). Le chef militaire fait partie de la scène politique libyenne depuis environ un demi-siècle. Vers 1990, il est allé en exil aux États-Unis, après une tentative ratée de renverser Mouammar Kadhafi. Dans les années 1970, Haftar a reçu une formation militaire en Union soviétique. Le général parle le russe. Après le début de l’insurrection contre Kadhafi en 2011, Haftar est revenu en Libye, où il est devenu un commandant clé de la force rebelle improvisée à l’est du pays.

Le GNA est en grande partie aligné avec Misrata, la ville la plus puissante militairement, à l’ouest de la Libye.

Les frontières sont poreuses et rien n’empêche les interférences extérieures. Par exemple, tout à coup, les forces de Misrata furent en possession d’avions militaires pour bombarder la base aérienne de Barak Al-Shati, dans le sud de la Libye. Les avions n’ont pas pu tomber du ciel et pourraient avoir été donnés par les États du golfe Persique, par exemple l’Arabie saoudite, avec l’approbation de Washington.

La Libye est un problème qui va bientôt faire les gros titres des médias. Le pays est trop important pour être ignoré. Une situation où tout le monde se bat contre tout le monde ne peut pas durer longtemps. La Russie et les États-Unis devront ajouter cette question à leur programme de sécurité.

Le chef militaire libyen Khalifa Haftar a déjà demandé à Moscou d’intervenir. Il bénéficie également de bonnes relations de travail avec le HoR. La délégation du parlement libyen s’est rendue à Moscou. Il n’est pas étonnant que ce soit à la Russie et non aux États-Unis, à la France ou tout autre État occidental, que le chef militaire libyen ait demandé de l’aide. Les Libyens se souviennent bien de l’intervention de l’OTAN en 2011 et ne font pas confiance en l’Occident, surtout en raison de son incapacité à obtenir des résultats positifs en Syrie. L’opération russe dans ce pays a changé le paysage politique et renforcé la position de Moscou parmi les pouvoirs de la région. Il est important que, contrairement aux États-Unis, la Russie jouisse d’une bonne relation avec l’Égypte et de bonnes relations de travail avec les Émirats arabes unis, les pays qui soutiennent le général Haftar.

Les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont déjà été impliqués militairement en Libye, avec leurs forces opérationnelles spéciales et leurs drones opérant dans le pays. Alors que la guerre libyenne est entrée une nouvelle phase, il est important de préciser ce qu’est la position des États-Unis.

Selon le Guardian, Sebastian Gorka, l’assistant adjoint de Donald Trump, pousse pour un plan de division de la Libye et a même dessiné, sur une serviette de table, la façon dont le pays pourrait être divisé en trois zones, lors d’une réunion avec un diplomate européen de haut rang. On dit que Gorka est en compétition pour le poste d’envoyé spécial présidentiel de la Maison Blanche en Libye, un poste qui doit encore être officiellement annoncé. Le plan de partitionnement du pays en trois sections est basé sur les anciennes provinces ottomanes de la Cyrénaïque à l’est, de la Tripolitaine au nord-ouest et du Fezzan au sud-ouest.

Les États-Unis ont déjà essayé cela auparavant. Le Kosovo est un exemple. L’Irak est devenu une nation divisée, à la suite de l’invasion des États-Unis en 2003. Le gouvernement irakien du Kurdistan a récemment annoncé qu’il organiserait un référendum sur l’indépendance cette année. Les États-Unis ont joué un rôle décisif dans le partage du Soudan en 2011. Maintenant, le monde doit régler les problèmes du Sud-Soudan avec ses conflits internes, la faim et la pauvreté.

Les leçons de l’histoire devraient être apprises. La communauté internationale ne peut pas laisser le pays seul, mais cette fois il devrait y avoir un effort international concerté, appuyé par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Avec la guerre en cours, il est difficile d’imaginer que le pays puisse avoir un gouvernement uni pour demander de l’aide extérieure et la rendre légitime. Mais toute opération internationale approuvée par l’ONU est impensable sans la Russie. La nécessité de normaliser la situation en Libye unit, plutôt qu’elle ne les divise, la Russie et l’Occident. Mais toute idée de division du pays est inacceptable. Le Moyen-Orient a connu suffisamment de divisions comme cela. La Libye, la Syrie, le Yémen et d’autres pays devraient rester des États souverains non partitionnés.

Peter Korzun

Traduit par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone
Source : http://lesakerfrancophone.fr/la-libye-e ... nflit-arme


Résultat de ce nouveau découpage (sur une nappe ) au nez et à la barbe de tous les "bons musulmans" :evil: :

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Source https://www.theguardian.com/world/2017/ ... tian-gorka
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Chifboubara
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par Chifboubara »

L’Algérie demande à l’Égypte d’arrêter ses frappes en Libye

Pour Alger, l'attentat de vendredi contre les Coptes n'était qu'un « prétexte » pour mener un raid, Abdel Fattah al-Sissi ayant « prévu » bien avant cela de frapper la Libye


Un avion de combat égyptien de retour après des frappes en Libye en février 2016 (AFP/Ministère égyptien de la Défense)

28 mai 2017
Dernière mise à jour : 29 mai 2017

ALGER – « Les attaques sur la Libye ne régleront pas les problèmes sécuritaires que connaît l’Égypte » : dans une lettre dont Middle East Eye a eu connaissance, la présidence, au nom du président Abdelaziz Bouteflika a demandé à Abdel Fattah al-Sissi d’arrêter de frapper la Libye.

Vendredi, les forces égyptiennes ont frappé un camp d’entraînement d'islamistes armés en réponse à une attaque contre un bus transportant des coptes, revendiquée par le groupe État islamique (EI) qui a fait au moins 29 morts. « L’Égypte n’hésitera pas à frapper les camps d’entraînement terroristes partout, sur son sol comme à l’étranger », a déclaré le président Abdel Fattah al-Sissi.

« Dans la même journée, à une heure tardive, le Gouvernement d’union nationale [GNA], via son Premier ministre Fayez al-Sarraj, a téléphoné à Ahmed Ouyahia [directeur de cabinet de la présidence algérienne] » pour demander à Alger d’intervenir, confie une source sécuritaire à MEE.

Ce n’est pas la première fois que Fayez al-Sarraj, soutenu par la communauté internationale mais peu par les Libyens et les pays de la région, utilise le « canal d’Alger ». En octobre dernier, il avait également demandé à Alger d’interférer pour « bloquer la vente d’armes à Khalifa Haftar [le maréchal autoproclamé, à la tête d’un gouvernement rival dans l’Est] ».

Alger, qui estime que les islamistes libyens doivent être intégrés au jeu politique une fois les armés déposées, via un dispositif de réconciliation nationale, n'est pourtant pas sur la même longueur d'ondes que Le Caire, qui rejette toute discussion avec eux.

Les deux capitales continuent toutefois à discuter : selon une source diplomatique, des représentants des Affaires étrangères des deux pays « doivent très prochainement se rencontrer pour aborder des questions militaires et humanitaires ».

Selon un cadre des services de renseignements algériens contacté par MEE, l’Algérie se préparait depuis quelques semaines à une détérioration de la situation en Libye. « Nous pensons même que même s’il n’y avait pas eu cette attaque contre les coptes, l’Égypte se préparait à frapper. L'attentat de vendredi n'était qu'un prétexte », souligne-t-il en évoquant la récente visite (en mai) du chef d’état-major des forces égyptiennes, Mahmoud Hijazi, dans l’Est libyen où il s’est entretenu avec Khalifa Haftar.

Toujours selon cette source, le chef d’état-major de l’armée algérienne, Ahmed Gaïd-Salah, a tenu une réunion importante avec les forces spéciales à Biskra (sud-est) où il aurait exprimé ses craintes d’une « guerre » en Libye. « Il s’est aussi rendu à la frontière avec la Libye à deux reprises en quelques semaines pour des manœuvres militaires », poursuit notre source.

La dernière manœuvre remonte au 22 mai. Le ministère de la Défense a rapporté la visite du vice-ministre de la Défense (l’autre titre d’Ahmed Gaïd Salah) dans la quatrième région militaire, dans le secteur d’In Amenas, où les unités de la 41e brigade blindée a pris part à des exercices, appuyées par des unités terrestres et aériennes.


Manœuvres de l’armée algérienne à la frontière avec la Libye le 22 mai 2017 (ministère de la Défense algérien)
« Enfin, le directeur de l’aviation civile américaine a donné des instructions aux sociétés américaines de transport aérien de ne pas passer à proximité des côtes libyennes, sur la base de renseignements selon lesquels les forces navales russes étaient en train de faire des exercices. Tout laissait penser que la situation allait s’envenimer », poursuit l’officier. « Et cela s’est vérifié puisque les milices de Tripoli, pour qui cette frappe ne peut être que le résultat d’une complicité entre Sissi et le GNA, ont aussi déclenché des combats dans la capitale. »

Un bilan de 52 morts selon les forces pro-GNA

Vendredi toujours, des affrontements ont éclaté entre les forces loyales du GNA et des milices rivales à Tripoli. Selon Hachem Bichr, un responsable de la sécurité, les combats auraient fait 52 morts dans les rangs pro-GNA.


Traduction : « Énormes dégâts dans les magasins et les maisons à Tripoli »

Il n'est pas possible dans l'immédiat de vérifier ce bilan de source médicale ou indépendante. Le dernier bilan fourni vendredi soir par le ministère de la Santé faisait état de 28 morts et plus de 100 blessés, sans préciser qui étaient les victimes.


Traduction : « Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont condamné l’escalade de violence à Tripoli et l’escalade militaire dans le sud de la Libye »

Les forces pro-GNA ont annoncé sur leurs pages Facebook avoir vaincu leurs rivaux et maintenu leurs positions dans la capitale. Elles ont même pu prendre le contrôle de la prison où étaient détenus les principaux dirigeants de l'ancien régime, comme le dernier Premier ministre de Mouammar Kadhafi, Baghdadi al-Mahmoudi, et l'ex-chef des services de renseignements, Abdallah Senoussi.

Samedi, alors que l'aviation loyale à Khalifa Haftar, a annoncé avoir participé aux frappes aériennes menées par l'Égypte en Libye, le gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli et appuyé par la communauté internationale a pourtant dénoncé les raids égyptiens à Derna comme une « atteinte contre la souveraineté » du pays.

Depuis jeudi, les forces de Haftar ont aussi pris le contrôle de la base de Tamenhent dans le sud-est, où mi-avril, l’Armée nationale libyenne avaient frontalement attaqué les forces armées soutenant le GNA.

Selon nos informations, le Croissant-Rouge algérien et le ministère de la Solidarité, relayés par une ONG libyenne locale ont envoyé depuis Illizi (sud-ouest algérien) une aide alimentaire dans le sud-est de la Libye.
Source : http://www.middleeasteye.net/fr/reporta ... 2058668884
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geronimo
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par geronimo »

Tchadiens ou soudanais, ces mercenaires étrangers qui déstabilisent la Libye
Selon un rapport des Nations unies, les camps rivaux en Libye utilisent comme supplétifs des combattants étrangers, originaires notamment du Darfour et du Tchad.

Mercenaires reçus en grande pompe chez Haftar

Dans cette quête de supplétifs étrangers, le maréchal Haftar a bénéficié des affinités passées entre l’ancien régime et les groupes darfouris. La présence d’ex-proches de Kadhafi aux côtés de Haftar a facilité la réactivation de ces liens à partir de la fin 2014. Ainsi l’Armée de libération du Soudan de Minni Minawi (SLA-MM), une des factions darfouris, s’est-elle déployée d’abord dans le Fezzan aux côtés des milices toubous – pro-Haftar – avant de remonter progressivement vers le Nord-Est, soutenant les efforts du chef de l’ANL visant à prendre le contrôle de certains sites du Croissant pétrolier.
Des chefs de la SLA-MM ont même été reçus en octobre 2016 à El-Marj, le quartier général de Haftar. Toutefois, les experts des Nations unies se font l’écho dans leur rapport de récentes difficultés, liées à des querelles au sein du groupe autour des rémunérations. Des hommes du rang et certains cadres, en conflit avec leurs chefs, chercheraient à retourner au Soudan.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... VKYo3x4.99
:algerie01: :algerie01: :algerie01:
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zen
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par zen »

nouvelles frappes aeriennes americaine en Libye 22 septembre

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Madjid-wahran
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par Madjid-wahran »

La démocratie de sarko et BHL:

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Je ne savais même pas que la région de Ghadames était sous emprise du groupe EI.
L'ANP rempart face au chaos, à la barbarie.
Rabi y n'sourhoumn, un sentiment de fierté pour nos soldats, mais de la peur pour la Nation aussi ...
« Les chrétiens vont au Vatican, les musulmans à la Mecque et les révolutionnaires à Alger. » Amilcar Cabral
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yayoune
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par yayoune »

merci sarko

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FULCRUM
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par FULCRUM »

C'est devenu des sauvages
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Izenzaren
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par Izenzaren »

C'est l'attentat de Benghazi aujourd'hui, 48 morts devant une mosquée...... alalalala le monde musulman est en pleine fitna. C'est désolant
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malikos
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par malikos »

ISIS, al-Qaida ‘regrouping’ in Libya, what’s US strategy? Congress asks
ISIS and al-Qaida are regrouping in war-torn Libya as reports indicate Russians are pushing a military presence into the years-long civil war and some members of Congress want to know what the United States is doing about it.
Members of the House Foreign Affairs Committee held a hearing on the status of Libya last week, on the same day that militants detonated a car bomb on the convoy of the chief of staff to the general who heads one of the two major armies vying for control of the country.
“Militias, criminals and terrorists” are operating with “impunity” in some areas of Libya, said Chris Blanchard, a specialist in middle eastern affairs in the Congressional Research Office’s Foreign Affairs, Defense and Trade Division

The militias are smuggling drugs, guns and people within and beyond the nation’s borders. Migrants flowing through Libya to Europe face sexual abuse, torture and enslavement, said committee Chair Rep. Ileana Ros-Lehtinen, R-Florida.

Those problems and the activities of ISIS and al-Qaida are spilling into North Africa neighbors Mali, Chad, Sudan and into Egypt via arms trafficking.

In previous statements, Marine Gen. Thomas Waldhauser, head of Africa Command called instability in Libya possibly the “most significant threat to the U.S. and allies’ interest on the continent.”

It is not a contained problem by any definition. And committee members want to know what is the strategy for Libya under President Donald Trump.

Blanchard echoed ongoing comments on the current role of U.S. military forces in Libya — counterterrorism.


“I also think that, in terms of our investment, you know the Department of Defense is to the extent that we are investing in a sort of long-range counterterrorism approach, it’s a containment strategy and it’s built entirely on this,” Blanchard said.


But he was quick to note that the nature of that mission also draws on U.S. resources, both diplomatically and militarily.

Smokes rises after an airstrike on an Islamic State militants held area in Sirte, Libya, Wednesday, Sept. 28, 2016. (AP Photo/Manu Brabo) Smokes rises after an airstrike on an Islamic State militants held area in Sirte, Libya, Wednesday, Sept. 28, 2016. (AP Photo/Manu Brabo)
Waldhauser’s troops conducted an airstrike in late March that killed Musa Abdu Dawud a senior member of al-Qaida in the Islamic Maghreb who was instrumental in providing training and weapons to regional militants, according to an AFRICOM release.

That was one of at least eight airstrikes since September, which pales in comparison to the nearly 500 strikes conducted in 2016, many of which targeted Islamic State fighters, according to data tracked by the Long War Journal.


At that time Lt. Gen. Robert Ashley, head of the Defense Intelligence Agency, told Congress that ISIS in Libya “remains a formidable regional terrorist threat” and the al- Qaida affiliates are spreading their influence in the region.

And the conditions don’t have an easy option.

Blanchard listed two basic options — more diplomacy and assistance or less U.S. involvement.

More involvement could help U.S. goals, he said, but could lengthen U.S. commitments and invite others to intervene.

Less involvement could reduce the burdens on the United Sates but could make the country and its neighbors less secure, calling for more U.S. intervention.

One of those “others to intervene” are likely already there.


At the same time, Rep. David Cicilline, D-Rhode Island, noted there are reports that Russian special operations forces are in the border region between Egypt and Libya as Russia officials facilitate weapons deliveries to the forces of Gen. Khalifa Haftar, head of the Libyan National Army.

Frederic Wehrey, a senior fellow with the Carnegie Endowment for International Peace, told the committee that Russia’s actions aim to undercut U.S. influence in Libya.

“I think this is an opportunity for them,” he said. “I think they have a number of financial goals in mind, regarding arms contracts, that many of which they had before the revolution, gas deals, they had infrastructure projects.”

The experts who testified stopped short of calling for a boots on the ground peacekeeping mission in Libya at this point. But not necessarily because of the costs associated.

“You know, peacekeeping itself has its own sort of difficult track record as well,” said Alice Friend, senior fellow with the Center for Strategic and International Studies. “Peacekeeping is an extraordinarily difficult thing to do and it really depends on the parties on the ground wanting to have a peace to keep. And I don’t think we are there with Libya yet.” https://www.militarytimes.com/news/your ... ress-asks/
Dernière modification par malikos le 24 avril 2018, 21:42, modifié 1 fois.

malikos
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par malikos »

US Lawmakers Call for Greater US Role in Libya
April 21, 2018 7:44 PM
Hasib Danish Alikozai
Mehdi Jedinia
U.S. lawmakers this week strongly endorsed continued U.S. military engagement in Libya, calling it vital for building the country's unity and keeping it from becoming a hub for terrorism.

U.S. involvement in Libya has been a politically divisive issue ever since former President Barack Obama launched the U.N.-authorized military intervention aimed at saving pro-democracy protesters from a government crackdown in 2011. The intervention led to political chaos that continues to this day. Last April, President Donald Trump said the U.S. should have no role in the country beyond fighting Islamic State militants.

U.S. lawmakers said in a Wednesday hearing of the House Foreign Relations Committee's subcommittee on Middle East and North Africa that terrorist groups like IS thrive in Libya's power vacuum.

"Nearly seven years after [former leader Moammar] Gadhafi's removal, Libya remains mired in civil conflict, political division, lawlessness and economic crisis with few signs of abating anytime soon. ISIS and al-Qaida though seriously degraded are regrouping," said subcommittee Chairwoman Ileana Ros-Lehtinen, a Florida Republican.

Christopher Blanchard, a Middle East expert at the Congressional Research Center, echoed Ros-Lehtinen's concerns.

"The power of armed nonstate groups remains unmatched and there is a lawless atmosphere that persists. Militias, criminals and terrorists, including remnants of the Islamic State, operate with impunity in some areas," Blanchard told lawmakers.

Blanchard added that these groups posed risks to countries in North Africa, Europe and beyond.
The U.S. and Libya's U.N.-backed Government of National Accord (GNA), have made little headway in overcoming disputes that have practically split the country into islands of power since 2014.

Frederic Wehrey, a senior fellow at the Carnegie Endowment for International Peace, said militant groups like Islamic State thrive in those porous security conditions.

"Though the Islamic State has dispersed to the desert ... it is still potent. It could easily exploit Libya's political divisions and the unwillingness of armed groups to confront it," Wehrey said. That's why achieving national reconciliation is so important, along with with improving the country's security, he said.

Alice Hunt Friend, a senior fellow at Center for Strategic and International Studies, said Libya's strategic location and proximity to Europe make it a favored target for proxy wars by outside parties. She said U.S. policy should recognize that ending the terrorist threat requires a political solution.

"Ending major violence and stabilizing Libyan politics to the point where powerful actors accept a single government will be the most durable way to address terrorism and humanitarian needs," she said.

"Yet the path to political equilibrium will likely be a long one. The international community including the United States should have a patient and realistic approach to Libyan politics."

US policy, presence

The U.S. military presence in Libya remains "limited and dispersed," according to Major Karl J. Wiest, a spokesman for U.S. Africa Command.

"A small number of U.S. forces transition in and out of Libya to exchange information with local forces, and they will continue to do so in order to help counter violent extremist organizations," Wiest told VOA.
At the policy level, a U.S. official familiar with the administration's policy stance said the U.S. still was actively supporting the U.N.-backed, Libyan-led process.

"We are steadfastly committed to partnering with the Government of National Accord to defeat ISIS and other terrorists and to promoting lasting stability based on political reconciliation," the official said. "The United States strongly supports the Libyan-led, U.N.-facilitated political process as the only means to achieve stability and security in Libya."

But some U.S lawmakers, including Ros-Lehtinen, said the U.S. should do more to show its commitment to Libya.

"It is past time to appoint a new U.S. ambassador to Libya, and soon as it is viable from a security standpoint, we need to reopen our embassy in Tripoli to increase engagement on the ground," Ros-Lehtinen said.

"More than anything, more than military aid, more than financial aid, Libya needs U.S. leadership. Leadership that can corral the various countries interfering in Libya, leverage our connections and help push the political reconciliation process forward," she added.

Representative Ted Deutch, a Florida Democrat, said U.S and UN cooperation is key to helping Libya move in the right direction.

"A coherent U.S-UN cooperation is needed to move the country forward in its path of integrity and stabilization," Deutch said.

VOA's Nike Ching contributed to this report.
https://www.voanews.com/a/lawmakers-voi ... 59292.html

malikos
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par malikos »

American Drone Strike in Libya Kills Top Qaeda Recruiter


The aftermath of an American airstrike in 2016 on an Islamic State militant training camp in rural Libya. Until now, the Pentagon had focused its counterterrorism strikes in Libya almost exclusively on Islamic State fighters and operatives farther north. Credit Mohamed Ben Khalifa/Associated Press

An American military drone strike over the weekend in southern Libya killed a top recruiter and logistics specialist for Al Qaeda’s branch in northwest Africa, the Pentagon said on Wednesday, and a senior military official warned of more attacks on extremists there.

The military’s Africa Command said in a statement that the attack killed two militants, one of whom was identified as Musa Abu Dawud, a high-ranking official in Al Qaeda in the Islamic Maghreb, known as AQIM.

Mr. Dawud trained Qaeda recruits in Libya for strike operations in the region, and provided logistics, money and weapons that enabled the group to threaten and attack American and Western interests, the military statement said.

Until now, the Pentagon had focused its counterterrorism strikes in Libya — eight since President Trump took office — almost exclusively on Islamic State fighters and operatives farther north. Over several months in 2016, the military conducted nearly 500 airstrikes in the coastal city of Surt to destroy the Islamic State’s stronghold there.

The missile fired by the American drone on Saturday was the first in southern Libya. It struck a house in Ubari, 435 miles south of Tripoli, in the country’s southwest, a notorious haven for a deadly mix of Al Qaeda and other extremist groups that also operate in the Sahel region of Niger, Chad, Mali and Algeria.
Continue reading the main story

The area is also close to major oil fields that were crippled by violent ethnic feuding in 2015.

“I wouldn’t say this is the beginning of a wider campaign,” Col. Mark Cheadle, the Africa Command’s chief spokesman, said in an email. But, he added, “If we find targets we can strike, and it is appropriate to do so, I think we would certainly consider the option.”

Colonel Cheadle said that Mr. Dawud was “a significant ‘fixer’ for Al Qaeda.” Other American military officials said that Mr. Dawud had been under surveillance for a significant period of time but gave no details about how he was tracked to a house and killed with another Qaeda fighter. The command said that no civilians were believed to have been killed in the attack.

The State Department said in 2016 that Mr. Dawud was a “specially designated global terrorist.” He began engaging in terrorist activity as early as 1992, the State Department said at the time.

Understand the world with sharp insight and commentary on the major news stories of the week.
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The strike came as the Trump administration has been reassessing the American military commitment in North and West Africa after an ambush in Niger in October that killed four American soldiers. The Pentagon has been preparing to fly armed drone missions from Niger’s capital, Niamey, a step that diplomats and analysts say could further widen the Pentagon’s shadow war in that part of the continent.

The American military is also building a $100 million drone base in Agadez, north of Niamey, that is set to begin operations this year.

In a sign of how the Pentagon has sought to obscure its operations in Libya and other parts of northwestern Africa, the Africa Command initially did not announce the strike. It responded to questions from The New York Times late Saturday with a terse statement after news reports about the strike circulated in Libya.

The command on Wednesday identified Mr. Dawud as the target of the attack and confirmed his death after “operational reporting” and an analysis of the strike’s damage was complete.

Questions about whether the American military, under the Trump administration, is blurring the scope of operations in Africa were raised this month when it was revealed that the U.S. had carried out four airstrikes in Libya from September to January that the Africa Command did not disclose at the time.

The command’s statement, coupled with Colonel Cheadle’s comments, left little doubt that American airstrikes could soon expand in southern Libya.


“Al Qaeda and other terrorist groups, such as ISIS, have taken advantage of undergoverned spaces in Libya to establish sanctuaries for plotting, inspiring and directing terror attacks,” the statement said. “Left unaddressed, these organizations could continue to inflict casualties on the civilian populations and security forces, and plot attacks against U.S. citizens and allied interests in the region.”


https://www.nytimes.com/2018/03/28/worl ... 1&gwt=paht

leraincy
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par leraincy »

Certaine personne parlent du décès d'Haftar
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Chifboubara
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par Chifboubara »

leraincy a écrit :
24 avril 2018, 22:13
Certaine personne parlent du décès d'Haftar
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malikos
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par malikos »

One person killed, two wounded in smugglers' gun battle southern Libya
April 29, 2018 - 22:05 Posted in:
NEWS
Written by: AbdulkaderAssad

One gunman was killed and two others were injured in armed fighting among fuel smuggling gangs in Garyat town - 350 km to Tripoli's south.

Local media reported that the clashes broke out late on Saturday between smugglers who were securing a fuel tank and others who wanted to take the smuggled fuel tank for themselves.

"An armed group was securing the smuggled fuel but the other armed group attacked them in an attempt to steal the fuel. They were four people in total." Sources told local media.

They added that the securing smugglers opened fire on the attackers killing one and injuring two others, pointing out that the body and injuries were sent to Garayt hospital.

"The exact spot was 150 km away from Mizdah. It is an area near Garyat." The sources indicated.
https://www.libyaobserver.ly/news/one-p ... hern-libya
PC Air Force supports NOC’s anti-fuel smuggling initiative
By Sami Zaptia.

The NOC's Fuel and Gas Crisis Committee has announced that the Air Force is taking part in its anti-fuel smuggling operations (Photo: Fuel and Gas Crisis Committee).
The NOC’s Fuel and Gas Crisis Committee has announced that the Air Force is taking part in its anti-fuel smuggling operations (Photo: Fuel and Gas Crisis Committee).

London, 27 April 2018:

The National Oil Corporation’s (NOC) Brega Marketing/ Fuel and Gas Crisis Committee announced that the 6th squadron of the Presidential Council-aligned Air Force revealed on Monday that it is supporting the anti-fuel smuggling initiative launched by the National Oil Corporation.

The anti-fuel smuggling initiative launched by the NOC’s chairman Mustafa Sanalla commenced on Monday.

Launching the initiative, the Fuel and Gas Crisis Committee said ‘‘All Libyans must have solidarity and cooperation in support of the National Oil Corporation to stop the bleeding that is causing the country’s economy to lose more than 750 million dollars per annum’’.



The Fuel and Gas Crisis Committee said that PC-aligned forces had taken over control of the Libyan-Tunisian border crossing (Photo: Fuel and Gas Crisis Committee).
The Fuel and Gas Crisis Committee said that PC-aligned forces had taken over control of the Libyan-Tunisian border crossing (Photo: Fuel and Gas Crisis Committee).



In a statement announcing its support, the Presidency Council-aligned Air Force warned that it was in full support of the Sanalla initiative to end the phenomena of fuel smuggling, and that it had commenced its operations on the Libyan-Tunisian border. It warned smugglers to keep away from its area of operations on the border region.

The Fuel and Gas Crisis Committee also reported that the Air Force is supported on the ground at the border region by forces from the city of Nalut and that Presidency Council (PC) Ministry of Interior aligned Central Security Forces had taken over control of the Libyan-Tunisian Ras Ajair border crossing.https://www.libyaherald.com/2018/04/27/ ... nitiative/

samir_reghaia
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Re: Séparatisme et tensions tribales en Libye

Message par samir_reghaia »

J'aimerais savoir: quelqu'un connait le dispositif militaire occidental en Libye? Contingents présents,à quels endroits... etc
L'alliance sOTANique (ou ses états membres) ont-ils des des troupes massées dans le pays?
Les grands changements ne viennent que d'en bas.
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