Tensions et Rébellion en Centrafrique

Venez débattre et discuter de l'actualité géopolitique et militaire
Répondre
Avatar de l’utilisateur

Amine Ind
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 5264
Inscription : 28 septembre 2012, 13:44
Localisation : LFBO

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Amine Ind »

anzar a écrit :Sauf que c'est en Allemand. Moi je trouve pas ça anecdotique, il s'agit de références qui progressent au sein des différentes strates de la société ce n'est pas rien
Anzar ce que je pointe c'est surtout l'hypocrisie des médias et des politiques.. Si on veux vraiment parlé de racisme et je ne sais quoi encore alors pourquoi ne pas s'attaqué directement a la source au lieu de le caché ? Des cas de racisme aux seins régiments et en particulier certain sont légion et je t'assure Anzar que c'est pas des petites phrase subtile mais des phrases direct et explicite sans aucun complexe.
Image

tayeb
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 10216
Inscription : 17 janvier 2013, 17:26

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par tayeb »

anzar a écrit :Sauf que c'est en Allemand. Moi je trouve pas ça anecdotique, il s'agit de références qui progressent au sein des différentes strates de la société ce n'est pas rien
Ah oui dis donc j'avais pas vue sans le zoom , alors là ça change tout c'est clair ( un peu débile le mec alors pour l'avoir laissé en Allemand , il doit pas être le seul dans son unité je suppose).
Avatar de l’utilisateur

Amine Ind
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 5264
Inscription : 28 septembre 2012, 13:44
Localisation : LFBO

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Amine Ind »

tayeb a écrit :
anzar a écrit :Sauf que c'est en Allemand. Moi je trouve pas ça anecdotique, il s'agit de références qui progressent au sein des différentes strates de la société ce n'est pas rien
Ah oui dis donc j'avais pas vue sans le zoom , alors là ça change tout c'est clair ( un peu débile le mec alors pour l'avoir laissé en Allemand , il doit pas être le seul dans son unité je suppose).
Il y en a deux sur la photo.
Image
Avatar de l’utilisateur

Amine Ind
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 5264
Inscription : 28 septembre 2012, 13:44
Localisation : LFBO

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Amine Ind »

Centrafrique. Le para de Castres portait des insignes nazis

L’armée française a ouvert une enquête de commandement après la diffusion par ses propres services d’une photo montrant un soldat français opérant en Centrafrique arborant une devise nazie.

Ce soldat sera suspendu dès qu’il sera identifié, a dit Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major, précisant que cet insigne «n’appartient pas à l’armée» et qu’il affiche «une idéologie condamnée sans équivoque.»

Selon nos informations, il s’agit d’un militaire du 8e RPIMa de Castres. De fait, Philippe Folliot, député centriste tarnais et très concerné par les affaires militaires dont le 8e RPIMa, a considéré qu’il s’agissait de la part du soldat d’«une bêtise de jeunesse et un acte isolé». Selon l’élu, le soldat du 8e RPIMa arborant sur la manche de son uniforme un patch avec la devise SS «Meine Ehre heißt Treue» (Mon honneur s’appelle fidélité), est «un jeune sergent qui ne devait même pas connaître la référence nazie». «La devise n’est pas choquante en soi, si on ne connaît pas la référence», dit-il. Quant à l’énigmatique «32» brodé sur l’écusson, il s’agirait simplement de la référence à la 3e compagnie et 2e section auxquels appartient le militaire. D’autres sources avancent toutefois, que cela pourrait être une référence à la 32e division SS créée à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale.

«L’insigne est non réglementaire, il sera donc sanctionné mais il ne faut pas en faire une affaire d’état et surtout cet épiphénomène ne doit pas entacher la très difficile mission que le 8e RPIMa mène de manière exemplaire en Centrafrique», a poursuivi le député tarnais.

L’image incriminée appartient à une série de neuf photos visant à montrer le bon déroulement des actions de patrouille durant l’opération Sangaris a été publiée sur la page Facebook des opérations extérieures de l’armée.

La photo a été immédiatement supprimée, même si des internautes ont eu le temps de copier l’image avant son retrait, et une enquête de commandement a été aussitôt diligentée, a expliqué Gilles Jaron.

Il s’agirait, selon l’Etat-major, d’un acte isolé. Pourtant, une photo publiée par l’AFP et datée du même jour semble dire le contraire. On y voit le même patch sur une personne qui semble bien différente de celle que l’on voit sur le cliché de l’armée.

Par ailleurs lors de l’opération au Mali, en janvier 2013, la photo d’un légionnaire portant un foulard avec une tête de mort avait suscité l’indignation de l’armée française. Il a depuis quitté l’armée.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/12 ... nazis.html
Image
Avatar de l’utilisateur

medhak
Avertissement
Avertissement
Messages : 486
Inscription : 24 novembre 2013, 19:37

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par medhak »

Image

Le journal Spiegel

La France cherche de l'aide pour ses interventions en Afrique .

Tortue
Musaïd Awal (مساعد أول)
Musaïd Awal (مساعد أول)
Messages : 860
Inscription : 03 septembre 2012, 06:20

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Tortue »

De graves accusations portées contre l'armée française par le gouvernement centrafricain. http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html

tayeb
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 10216
Inscription : 17 janvier 2013, 17:26

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par tayeb »

Un message subliminal pour le président de la Centrafrique ça , collabore ou alors on te dégage !
Avatar de l’utilisateur

Amine Ind
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 5264
Inscription : 28 septembre 2012, 13:44
Localisation : LFBO

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Amine Ind »

Bangui, Arrivée en Centrafrique du contingent marocain de l’Unité de gardes des Nations Unies

L’unité de gardes approuvée par le Conseil de sécurité des Nations Unies commencera son déploiement en République Centrafricaine le 24 décembre 2013.

Constituée d’un premier contingent de 250 hommes fournis par le Royaume du Maroc, cette unité de gardes fera partie du Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA).

La tâche de cette unité qui arborera le béret bleu et disposera de véhicules aux couleurs de l’ONU, consistera exclusivement à assurer la sécurité du personnel et des installations du Système des Nations Unies en République Centrafricaine.

Cette disposition qui prend effet dans une situation grave contribuera à un meilleur appui du système des Nations Unies au gouvernement et au peuple centrafricain.
http://www.rjdh-rca.net/actulites/droit ... unies.html
Image

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21880
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par AAF 2020 »

Centrafrique : Bangui s'enfonce dans la violence, les troupes françaises redéployées

[img]Centrafrique%20:%20Bangui%20s'enfonce%20dans%20la%20violence,%20les%20troupes%20françaises%20redéployées[/img]
L'armée française a lancé jeudi 26 décembre une opération de sécurisation de deux quartiers de Bangui, au lendemain d'une nouvelle journée sanglante dans la capitale de la République centrafricaine, au cours de laquelle au moins 40 personnes sont mortes. L'archevêque et l'imam de la ville ont demandé dans une tribune au Monde l'envoi « de toute urgence » de casques bleus.
« Une quarantaine de corps ont pour l'instant été ramassés et des premiers soins ont été apportés à une trentaine de blessés », a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), après de nouveaux affrontements constatés dans la capitale. Le bilan pourrait encore s'alourdir, les organisations humanitaires n'ayant pu se rendre dans certaines parties de la ville. « Certains corps étaient ligotés, certains avaient (…) de grosses plaies qui laissent entrevoir des tortures avant la mort », a expliqué Ghislain Grésenguet, le procureur de Bangui, sur l'antenne de Radio France internationale. Selon le magistrat, c'est un véritable charnier qui a été découvert mercredi près du camp militaire de Roux, à l'entrée de la capitale, où une trentaine de cadavres étaient entassés.
Le CICR ne dispose pas encore d'un bilan complet des morts recensés depuis le début des violences, le 5 décembre. Certaines estimations font état d'un millier de personnes tuées à Bangui et en province, dans les attaques des milices anti-balaka (« anti-machette », en langue sango) et dans les représailles de l'ex-rébellion Séléka contre la population.
« CONFUSION TOTALE »
Les quelque 4 000 soldats de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (Misca) et les 1 600 soldats français de la mission « Sangaris » présents depuis le début de décembre peinent à rétablir la sécurité dans ce pays plongé dans le chaos depuis le mois de mars. Des troupes françaises se sont déployées jeudi à l'aube pour sécuriser les quartiers de Gobongo, proche de l'aéroport de Bangui, et à Pabongo, un quartier du sud de la capitale. « Le but est de dissuader », a expliqué l'un des patrons de l'opération « Sangaris », le lieutenant-colonel Sébastien Pelissier. « Ce déploiement appuyé » est une opération « ponctuelle » qui mobilise environ 600 hommes, selon l'officier, avec une « concentration des efforts sur les quartiers qui ont subi le plus de violences ces derniers jours ».
Voir notre carte interactive : Pourquoi la France intervient en Centrafrique
Toute la journée de mercredi et dans la soirée, des tirs d'origine indéterminée avaient semé la panique dans les quartiers nord puis près de l'aéroport, sécurisé par les Français et où stationnent les hommes de « Sangaris » et les contingents de la Misca. Cinq soldats tchadiens ont également été tués pendant ces affrontements. L'origine de ces violences restait largement inexpliquée jeudi, des habitants parlant d'une attaque de miliciens anti-balaka contre des éléments du contingent tchadien. L'armée française n'a donné aucune explication sur ces événements, et un porte-parole de la Misca a simplement dit que, « hier, la ville était dans la confusion totale ».
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21880
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par AAF 2020 »


numidia
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 4742
Inscription : 21 mars 2012, 20:17
Has thanked : 3 times

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par numidia »

AAF 2020 a écrit :
cette intervention française qu'on croirait improvisée alors qu'il n'en est rien, mène directement vers l'impasse de la confrontation religieuse et pour cause, désarmer les uns pour faire monter la pression, (alors que clairement personne n'est exempt dans cette affaire) ne fait que créer des tensions supplémentaires, objectif puant "clash des civilisations" du néocolonialisme afin de segmenter et diviser les peuples
le Centrafrique entre les mains de la France depuis des décennies n'a fait que sombrer inexorablement
alors qu'ils envoient l'armée en 2013 une fois de plus, ils ne régleront rien, ce n'est pas l'objectif
la France a créé un chaos monumental en Libye, détruisant le peu d'organisation politique, elle a montré son degré d'implication dans le destruction et les bombardements, mais pas dans la construction, comment voulez-vous qu'après des décennies de présence pernicieuse en Centrafrique elle mène à un réglement politique ?
le bruit de ses bottes néo-coloniales sont pour des objectifs régionaux et internationaux très précis, pas pour ces centaines de milliers, ces millions de gens qu'elle a contribué à maintenir dans le sous-développement et la misère.
ailleurs sur le continent, un Nigerien, un Gabonais, un Tchadien ... pourrait vous en parler mille fois mieux que moi.
Manifestation à Bangui de milliers de musulmans contre l'armée française
Publié le : 23/12/13

Plusieurs milliers de musulmans, sympathisants de l'ex-rébellion Séléka, ont manifesté dimanche 22 décembre à Bangui contre l'opération militaire française Sangaris, après la mort le matin même de trois combattants Séléka dans un accrochage avec des soldats français lors d'une opération de désarmement. 



Dans l'après-midi, les manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville de la capitale centrafricaine et ont ensuite marché pacifiquement sur une grande avenue vers le quartier musulman PK5. La marche s'est déroulée sans incident. "Non à la France", "Hollande criminel!", scandaient notamment les protestataires, qui entendaient dénoncer "la partialité" des militaires français déployés depuis début décembre en République centrafricaine, où ils tentent de mettre fin à des violences interreligieuses à grande échelle.

Image


Incidents



Dimanche matin, trois combattants Séléka avaient été tués dans un accrochage avec des soldats français, au cours d'une opération de désarmement des groupes armés dans un quartier nord de la ville, selon des sources concordantes. L'état-major français a refusé de s'exprimer sur le sujet jusqu'à présent. L'incident avait provoqué une première manifestation de quelques dizaines de personnes, des sympathisants de l'ex-Séléka qui avaient bloqué une grande avenue allant à l'aéroport avant d'être dispersés par des policiers congolais de la force africaine en Centrafrique (Misca).

Près de 1600 soldats français sont déployés en RCA, dont un millier à Bangui, dans le cadre de l'opération Sangaris, déclenchée le 5 décembre au plus fort d'une vague de violences entre chrétiens et musulmans qui a fait près d'un millier de morts.

Les militaires français tentent depuis lors de désarmer les belligérants. Ils ont neutralisé en priorité les combattants de l'ex-Séléka, aujourd'hui pour la plupart désarmés et cantonnés.

Privés de la protection de ces Séléka dans la rue, de nombreux musulmans sont furieux de l'action des soldats français, s'estimant laissés à la merci des atrocités des milices chrétiennes "anti-balaka" et des exactions des chrétiens, très majoritaires dans la capitale.
http://www.afrique-asie.fr/menu/afrique ... caise.html
dans la foulée du sommet des chefs d’État et de gouvernement sur la sécurité en Afrique, qui se tiendra à Paris les 5 et 6 décembre à l’initiative de l’Élysée. Elle est soutenue par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, qui demandait depuis plusieurs semaines la mobilisation de plusieurs milliers de Casques bleus. Elle doit aussi beaucoup à l’intervention de Robert Jackson, directeur adjoint du bureau Afrique au département d’État, qui a évoqué « une situation prégénocidaire ».

Ce mot de « génocide », repris par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est évidemment employé afin de faire réagir la communauté internationale. C’est bien dommage, car il ne correspond pas du tout à la situation centrafricaine et on ne peut que regretter qu’il soit employé à tort et à travers. Aucune communauté culturelle n’est visée en particulier par des tueurs qui seraient mus par un objectif ethnique ou idéologique et répondraient à une planification. Il ne s’agit pas non plus d’un conflit interreligieux : l’opposition chrétiens-musulmans, qui s’est traduite par des violences en série à l’intérieur du pays, est le produit d’une instrumentalisation irresponsable opérée par des fauteurs de troubles désireux de récupérer ce mécontentement sur un plan politique, comme nous l’avons écrit dans notre numéro du mois de septembre.

En réalité, on assiste plutôt à une croissance exponentielle du grand banditisme, dont les auteurs sont le plus souvent d’anciens rebelles sans autres chefs qu’eux-mêmes et armés jusqu’aux dents, conséquence de l’effondrement de l’État et des dispositifs militaires et policiers
.
http://www.afrique-asie.fr/component/co ... rique.html
Image
Avatar de l’utilisateur

medhak
Avertissement
Avertissement
Messages : 486
Inscription : 24 novembre 2013, 19:37

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par medhak »

Image
Avatar de l’utilisateur

Topic author
scorpion-rouge35
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 5463
Inscription : 20 mars 2012, 13:03
Localisation : ALGERIE-ALGER
Contact :

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par scorpion-rouge35 »

AAF 2020 a écrit :
les pauvres ils ne les ont pas laissé s'entre tuer :( méchant français :evil:
THE ALGERIAN ARMY

Avatar de l’utilisateur

anzar
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 21642
Inscription : 21 mars 2012, 11:50

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par anzar »

Ca c'est du Kouchner dans le texte mon cher scorpion.... l'ingérence humanitaire :!: il faut voir l'implication de ce qu'on appelle la FrançAfrique pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette crise qui n'est pas aussi simple. Faut voir le cas Rwandais pour comprendre que c'est bien plus compliqué. Ca me rappelle une histoire "Un oisillon tombe du nid et se retrouve dans le froid. Une vache passe et lui chie dessus. L'oisillon est maintenant au chaud jusqu'à ce qu'un renard passe par là et le tire de la bouse bien chaude le nettoie et n'en fait qu'une bouchée. Moralité celui qui te met dans la merde ne te veut pas forcément du mal, et celui qui t'en tire ne te veux pas forcément du bien"
Image

numidia
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 4742
Inscription : 21 mars 2012, 20:17
Has thanked : 3 times

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par numidia »

scorpion-rouge35 a écrit :les pauvres ils ne les ont pas laissé s'entre tuer :( méchant français :evil:
Scorpion khouya, je t'assure que la France est responsable de ces tueries, elle est en Centrafrique depuis son indépendance , c'est elle qui fait et défait les politiciens, rappelez-vous des affaires des diamants, de Bokassa, de Giscard déjà dans les années 70', après c'était pire mais personne n'en parlait, le Centrafrique n'a jamais appartenu aux Centrafricains, les Français leur laissaient uniquement des miettes qu'ils s'arrachaient entre eux, du coup des milices et autres groupes se sont multipliés pour s'accaparer ces miettes car le pouvoir corrompu francafricain était intouchable sinon l'armée française intervenait; et ça a créé cette situation de criminalité
le pyromane est intervenu car ça prend des proportions qui mettent en péril ses seuls intérêts,
quant à l'intérêts des Centrafricains, il est depuis longtemps enfui sous terre

un résumé de la main mise française et de ses exactions en Centrafrique depuis près de 50 ans :arrow: http://survie.org/francafrique/republiq ... e/?lang=fr
L’échec de la Centrafrique, « c’est aussi l’échec de la France », comme l’a si bien dit l’ex-dictateur A.-F. Patassé. La situation géographique du pays et ses ressources potentielles (diamants, uranium, bois, ivoire) en ont fait un objet de convoitise que la Françafrique s’est toujours efforcée de garder en son giron. En 1965, De Gaulle et son fidèle Foccart installent un officier français, Bokassa, qui confondra son patrimoine et celui du pays. La France lui fabrique une police politique pour assurer la prédation et mettre au pas les récalcitrants. Cette dictature trop peu contrôlable finira par lasser Giscard, lui-même très impliqué dans l’économie parallèle de ce pays (diamants, etc.). Après avoir remplacé Bokassa par David Dacko, il favorisera la dictature du général Kolingba, gérée en sous-main par le « conseiller du Président », le colonel Jean-Claude Mantion, de la DGSE. La Centrafrique est un point de transit pour toutes sortes de criminels économiques et de mercenaires. Elle permet au gouvernement de Khartoum d’y faire passer ses soldats pour prendre à revers la rébellion sud-soudanaise, et arme l’atroce rébellion ougandaise LRA… La gestion caricaturale de ce « centre à fric » par la France le conduira à l’implosion en 1996. Patassé est alors au pouvoir, mais l’armée est restée plutôt fidèle à Kolingba. La manipulation de l’ethnisme et la répression brutale par les parachutistes français, envoyés par Chirac sur les conseils avisés de Bongo, provoquent un déchaînement de violences antifrançaises. Les Français sont rapatriés et les bases militaires finalement fermées, après que la France eut tenté de ramener l’« ordre » sous mandat onusien.

Patassé, conseillé par Paul Barril, sera chassé du pouvoir en mars 2003 par un officier françafricain, le général Bozizé, parrainé par ses frères en dictature et en GLNF Idriss Déby et Denis Sassou Nguesso. Ce putschiste n’arrivera toutefois pas à restaurer la stabilité du pays. Au contraire, la Centrafrique s’enfonce dans la guerre civile. Bozizé, soutenu par l’armée française, fait face à plusieurs rébellions armées. En 2006 puis à nouveau en 2007, les soldats français de l’opération Boali et les Mirages F1 prennent part aux combats aux côtés des Forces Armées Centrafricaines (FACA) qui pourtant commettent sous leurs yeux de graves exactions contre les populations civiles.
sur ce dernier point :arrow: http://survie.org/billets-d-afrique/200 ... caise-3181

+ articles de janvier + avril 2013 :arrow:
Centrafrique : un malade en phase terminale
Publié le 14 janvier 2013 par Raphaël de Benito

Au fil des tutelles coloniales, néocoloniales et régionales, empoisonné par la Françafrique, l’embryon d’État centrafricain a dérivé vers une militarisation et l’ethnicisation de sa politique. A cet égard, le pouvoir de François Bozizé n’échappe pas à la règle.

Sa gestion clanique et brutale du pouvoir, les détournements en tout genre au profit de sa famille, n’ont fait que perpétuer cet état de fait et il subsiste toujours des foyers insurrectionnels comme l’a montré l’émergence et l’offensive éclair de la coalition Séléka. Composé de factions rebelles dissidentes, le Séléka a pris les armes le 10 décembre et contrôlait la majeure partie du pays le 31 décembre.

Comment s’en étonner alors, qu’en plus des prébendes présidentielles, François Bozizé, « réélu » en 2011, au terme d’une mascarade électorale n’a jamais respecté les accords de paix conclus entre 2007 et 2011 qui prévoyaient un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion. De même, le Dialogue politique inclusif de 2008 qui avait permis de réunir à une table de négociations, pouvoir, société civile, opposition et rébellion est resté lettre morte. Qui plus est, l’opposition soupçonnait Bozizé de préparer un troisième mandat en modifiant la Constitution.

Tous les ingrédients étaient donc réunis pour assister à une nouvelle poussée de fièvre même si l’apparition et les succès fulgurants de la coalition Séléka en ont surpris plus d’un.

Un Etat décomposé

L’offensive Séléka a eu le mérite de révéler la fragilité du régime Bozizé défait militairement en à peine trois semaines et contraint de quémander une intervention militaire française, à renoncer publiquement à un troisième mandat et proposer un gouvernement d’union nationale. Toutefois, « Boz » se donnait un peu d’air début janvier alors que le chef d’Etat-major de la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC), Jean-Félix Akaga prévenait la coalition Séléka que la prise du verrou de Damara, à 75 km de la capitale était ligne rouge à ne pas franchir. Ce gel de la situation sur le terrain est la conséquence de l’intervention de la France et des luttes d’influences entre Etats d’Afrique centrale. En revanche, le Séléka réclamait toujours le départ de Bozizé.

L’influence française

En premier lieu, le Tchad, qui a installé Bozizé avec l’aide de la France en 2003 et considère la Centrafrique comme son vassal. Alors que ces derniers mois, Bozizé était moins docile envers le président tchadien Idriss Déby, celui-ci est accusé d’avoir armé et financé la coalition Séléka lui permettant sa conquête éclair. Plusieurs témoins racontent que les forces tchadiennes, acheminées sous le prétexte d’interposition, avaient l’arme au pied durant l’offensive rebelle. En réalité, les Tchadiens avaient besoin de contrôler le terrain pour jouer les arbitres. Les prétentions régionales et le double jeu de Déby ont eu le don d’irriter ses homologues d’Afrique centrale qui ont donc cherché à le contrer.

Le Cameroun, le Gabon, le Congo-Brazza, l’autre parrain de Bozizé, et la RDC, pourtant incapable de défendre son territoire dans les Kivus, ont donc envoyé d’urgence quelques centaines d’hommes pour soutenir ce qu’il restait de l’armée centrafricaine prise en charge par trois ex-officiers français de la société militaire privée EHH LCC (Billets n°219, décembre 2012). L’Afrique du Sud également, dans son rôle de puissance continentale a envoyé, début janvier, deux cents soldats à Bangui.

Mais, c’est la France, qu’on le veuille ou non, qui, la première, a envoyé un signal aux rebelles en déployant 300 légionnaires basés à Libreville pour renforcer son détachement militaire déjà présent à Bangui (Voir ci-dessous). Officiellement, et selon le refrain bien connu, les soldats français ne sont là que pour protéger les ressortissants français et européens de Bangui.

Sauf que des militaires français se sont inquiétés, en visitant la rebéllion, du devenir du gisement d’uranium de Bakouma en attente d’exploitation par Areva ! Certainement les intérêts français que François Hollande appelait à défendre en Centrafrique.

La présence militaire tricolore s’est donc révélée assez dissuasive pour amener la coalition Séléka dont la représentation extérieure est à Paris, à accepter de négocier à Libreville début janvier. Aujourd’hui, en l’absence de réflexion sur les fondements de sa politique en Afrique, la France est plus que jamais prisonnière de ses contradictions. La France est la moins bien placée pour intervenir en Centrafrique en raison de son une ingérence permanente dans le pays depuis l’indépendance il y a plus de 50 ans. C’est même un officier des services secrets français, Jean-Claude Mantion alias « Lucky Luke » (voir ci-dessous) qui gouverna la Centrafrique entre 1980 et 1993.

La France appelle aujourd’hui au dialogue en Centrafrique mais a cautionné le vol électoral de 2011. En janvier 2010, son ambassadeur, Jean-Pierre Vidon, faisait preuve d’une lucidité sans pareil en chantant les louanges du général-président Bozizé, faisant don de sa personne à la patrie, tout en estimant que « la situation politique s’était apaisée (…) tandis que la situation sociale et sécuritaire considérablement amélioré à Bangui ». A croire que l’ambassadeur écumait le Plantation ou le Zodiaque, hauts-lieux de la vie nocturne banguissoisse, tant les observateurs du pays, y compris dans les milieux diplomatiques, tenaient des propos pessimistes sur l’avenir du pays.

On pourra objecter que Hollande a remplacé Sarkozy à la tête de l’Etat et qu’une nouvelle politique est à l’œuvre. Il n’en demeure pas moins que si la France semble plus discrète dans le dossier centrafricain, elle maintient une coopération sécuritaire étroite avec des acteurs peu reluisants dans le long dossier centrafricain. Ainsi le Gabon a « parrainé » les pourparlers de paix centrafricains de 2008, le Congo-Brazza jouant le médiateur dans les négociations entre la rébellion et Bozizé début janvier.

Quant au Tchad de Déby, constatant qu’il n’y avait plus aucun avantage à tirer de la situation en Centrafrique, il a carrément dicté sa conduite à la coalition Séléka lors des pourparlers de Libreville. L’accord qui en a découlé ne satisfait personne : Bozizé allant jusqu’au bout de son mandat en 2016, flanqué d’un premier ministre de l’opposition civile tandis que la coalition Séléka rentre bredouille au grand dam de ses chefs militaires qui contrôlent la majeure partie du pays. On imagine bien la cohabitation durant les trois prochaines alors qu’à la veille des pourparlers, Bozizé traitaient les rebelles de mercenaires terroristes tandis que ceux-ci exigeaient des chefs d’Etat centrale qu’ils saisissent la Cour Pénale Internationale pour juger les crimes du président centrafricain.

A vrai dire, l’application de cet accord au forceps ne repose que sur la bonne foi des uns et des autres. Autant dire que la prochaine crise en Centrafrique est déjà en gestation avec toujours le risque de l’effondrement complet d’un Etat si fragile.

« Boz », évangéliste suprême et putschiste dans l’âme

Le général-président centrafricain François Bozizé, est arrivé au pouvoir par les armes en 2003.

Aide de camp du sanguinaire Jean-Bedel Bokassa, Bozizé devient, à 32 ans, le plus jeune général de l’armée. A la chute de Bokassa en 1979, il part alors à l’école de guerre en France. Il revient en 1981 à la faveur d’un putsch qui verra le général André Kolingba remplacer David Dacko, qui avait succédé à Bokassa. Ministre de l’Information, ce taiseux et piètre orateur tentera, deux ans plus tard, de renverser Kolingba. Il fuiera au Bénin d’où il sera extradé en 1989. Emprisonné deux ans, il échappe de justesse en 1990 à une tentative d’assassinat dans sa cellule et prendra la fuite vers le nord du pays. En 1993, Bozizé se présente aux présidentielles qui seront remportées par Ange-Félix Patassé. Réintégré dans l’armée, Bozizé soutient Patassé dont il devient en 1997 le chef d’état-major. En octobre 2001, il tentera de le renverser et ratera son coup d’Etat avant de pendre la fuite pour le Tchad, puis la France, avant de revenir dans le nord de la Centrafrique lancer la rébellion des "Patriotes".

Il prendra enfin le pouvoir en 2003 grâce à l’armée tchadienne qui lui a fourni sa garde rapprochée jusqu’à l’automne dernier. Depuis 2003, « Boz » comme le surnomme les Banguissois, a été confronté à de nombreuses poussées de fièvres.

En 2006-2007, c’est la France qui lui sauve la mise à Birao. Fin 2010, c’est l’ami de toujours, le Tchad, qui l’aide à se débarrasser des rebellions du nord. En 2011, Bozizé, « évangéliste suprême » de l’Eglise du christianisme céleste Nouvelle Jérusalem qu’il a fondée, affirmait que le pays s’était pacifié sous sa présidence, et qu’il pouvait désormais le « relancer » grâce aux richesses du sous-sol encore inexploitées : uranium, or, pétrole et diamants.

Zoom

Avec une population de près de 5 millions d’habitants, le pays, enclavé au cœur de l’Afrique centrale, est l’un des plus pauvres du monde malgré ses énormes richesses potentielles, minières et agricoles (uranium, diamants, bois, or). L’économie a été dévastée par les multiples crises politico-militaires qui ont empêché le pays d’assurer le minimum à ses habitants. Le pays, dont près de 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté avec un PIB par habitant de 483 dollars (2011), est à 80% rural et produit du coton, café et tabac. Selon l’Institut international des études stratégiques (IISS, 2012), les forces armées comptent 2.150 hommes et les paramilitaires 1.000 hommes.

Micopax

Les 250 militaires français déjà présents à Bangui sont chargés de l’assistance de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX), placée sous l’autorité de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC). La MICOPAX bénéficie du soutien financier de l’Union Européenne et logistique de la France. Elle a pour mandat de consolider le climat de paix et de stabilité, d’aider au développement du processus politique et de soutenir le respect des droits de l’homme. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le bilan n’est pas brillant. Son mandat doit se terminer le 31 décembre 2013.

Lucky Luke

Le lieutenant-colonel Jean-Claude Mantion, agent des services secrets français, débarque à Bangui, le 2 décembre 1980. Chargé d’encadrer le président David Dacko installé par Paris pour succéder à Bokassa, puis son remplaçant le général André Kolingba, il déjouera dès 1982 une tentative de coup d’État fomentée par Ange-Félix Patassé et deux généraux en vue, François Bozizé et Alphonse Mbaïkoua. Les représailles sont terribles et les fiefs de Patassé au nord de pays sont rasés et nombreux habitants massacrés donnant à naissance à une 1ère fracture entre populations du nord et du sud. Kolingba confie à « Lucky Luke » Mantion un nombre toujours plus importants d’attributions au point d’être un 1er ministre de l’ombre. Il gouvernera de facto la Centrafrique pendant treize ans. C’est pendant cette décennie que le Yakoma Kolingba a instillé le poison de l’ethnicité, plaçant ses proches et les membres dans tous les rouages de l’Etat et de l’armée. Cette instrumentalisation de l’appartenance tribale à des fins politiques, la Centrafrique la paye encore.

Entre 2003 et 2006, le volume global de l’aide consentie par la France était de 95 millions d’euros, en incluant le soutien apporté à la force de paix de la CEMAC. Somme importante dans le contexte centrafricain à laquelle il faut ajouter le coût de près de 70 conseillers techniques français, placés aux postes névralgiques de l’appareil d’État, des cabinets ministériels à la Garde présidentielle. Auprès du chef de l’État, un général français s’occupait – officiellement – de la « refonte » de l’armée centrafricaine. Il faut aussi prendre en compte les « privés » employés dans la sécurité du palais présidentiel jusqu’à la douane en passant par les services de renseignement.


Vous venez de lire un article du mensuel Billets d'Afrique 220 - janvier 2013.
http://survie.org/billets-d-afrique/201 ... e-en-phase
Centrafrique : un État fantôme sous l’œil de Paris
10 avril 2013 par Odile Tobner

La République centrafricaine est un pays grand comme la France et comptant moins de six millions d’habitants, huit au km2. Entre savane et forêt, le pays ne manque pas de ressources agricoles. Son sous-sol est très riche en métaux précieux, minerais et énergies fossiles : diamant, uranium, pétrole. Cependant la Centrafrique est classée dans les dix pays les plus pauvres du monde en matière de développement humain.

Les causes de cette distorsion entre potentialités et réalité, qui caractérise tant d’États en Afrique, sont d’ordre historique et politique. La colonisation, du fait des exactions des grandes compagnies concessionnaires, a laissé un désert humain, assujetti ensuite à une tutelle néocoloniale constante. Aucun leader nationaliste n’a pu rester ou accéder au pouvoir. Après la rapide disparition de Barthélemy Boganda et la mise à l’écart d’Abel Goumba, le pays a connu surtout la férule de militaires centrafricains issus de l’armée française : Jean-Bedel Bokassa, au pouvoir de 1966 à 1979, ancien capitaine, vétéran des campagnes de France, d’Indochine et d’Algérie, puis André Kolingba, au pouvoir de 1981 à 1993, ancien enfant de troupe, élève puis officier de l’armée française. Ce dernier sera flanqué, cas extrême de tutelle coloniale, d’un « proconsul » en la personne du colonel des services français Jean-Claude Mantion, gouverneur de fait de Centrafrique de 1980 à 1993. La RCA est aussi alors un porte-avion français au cœur du continent, avec les bases de Bouar et de Bangui, qui ne seront évacuées qu’en 1998.

Vainqueur de la première élection dite démocratique, Ange-Félix Patassé, ancien ministre de Bokassa, échoue à gouverner un pays en proie au chaos et aux violences. L’armée française intervient à trois reprises en 1996 pour rétablir l’ordre, tandis que Barril assure la sécurité du président. Patassé tombera en 2003, après avoir en vain demandé le secours de la France, dont la passivité complice permet au général François Bozizé de prendre le pouvoir. C’est aussi le début d’une régionalisation du conflit, le Tchad d’Idriss Déby soutenant Bozizé, alors que les milices congolaises de Jean-Pierre Bemba se portent au secours de Patassé, au prix d’une guerre civile féconde en atrocités de part et d’autre.

En février 2013, le même scénario se reproduit, aux dépens cette fois de Bozizé, devenu encombrant en raison de ses excès de prédation et des faveurs qu’il accorde aux Chinois.
Une nébuleuse de mouvements rebelles, la Séléka, s’empare de Bangui et chasse Bozizé. Leur chef, Michel Djotodia, se proclame président, alors qu’il est lui- même contesté au sein de la Séléka. François Hollande a lancé un « appel au calme ».

La France et l’UE ont fait de molles déclarations demandant « le respect des accords de Libreville », fruit d’une négociation tripartite entre le gouvernement, l’opposition et la rébellion visant à mettre fin au conflit - que Bozizé n’aurait pas appliqués. Pendant que Bangui est une nouvelle fois livrée au pillage, l’armée française, qui occupe l’aéroport pour « protéger les ressortissants étrangers », selon les termes consacrés, a tué deux citoyens indiens qui s’approchaient de l’aéroport. Le Drian a déclaré qu’on enquêterait sur cet incident ubuesque, qui offre une bonne illustration de l’absurdité qui prévaut depuis tant d’années en Centrafique.

Cela fait maintenant plus d’un demi-siècle que les Centrafricains, appauvris et massacrés, souvent par centaines, par les chefs de clan qui se disputent un pouvoir privatisé, assistent impuissants à la mise à sac de leur territoire. Ils sont la quantité négligeable de l’histoire, dont les enjeux se jouent entre intérêts autrement importants, loin de l’Afrique, essentiellement à Paris. C’est là en effet qu’on a toujours décidé de soutenir ou d’éliminer tel ou tel potentat, telle ou telle faction, non selon leur malfaisance pour leur pays et leurs concitoyens, mais selon les services qu’ils sont susceptibles de rendre aux intérêts français. Après la Côte d’Ivoire et le Mali, voilà un autre exemple des bienfaits de la tutelle française. Quel est le prochain ?
http://survie.org/billets-d-afrique/201 ... vril-2013/
Image
Répondre

Revenir à « Conflits internationaux »