Tensions et Rébellion en Centrafrique

Venez débattre et discuter de l'actualité géopolitique et militaire
Répondre

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21884
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par AAF 2020 »

Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali

Image
Du 12 au 14 décembre, afin de vérifier la stabilité de la sécurité sur l’axe Bangui-Boali, une unité de la force Sangaris a mené, aux côtés de la MINUSCA, une mission de reconnaissance entre les deux villes. C’était ainsi l’occasion pour la force de rencontrer de nouveau les autorités locales de Boali.
Un convoi composé de deux sections du groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a pris la direction de la ville de Boali. La veille, la route avait été reconnue par voie aérienne. Plus de 75 km ont été parcourus en 2h30 avant d’atteindre la ville centrafricaine située au Nord-Ouest de Bangui. Arrivée sur place, la force composée d’une section d’infanterie du 1errégiment d’infanterie (1erRI) et d’un peloton du 1errégiment étranger de cavalerie (1erREC), a été chaleureusement accueillie par la population locale et a été invitée à assister à un match de football organisé par la ville.
Le jour suivant, la force Sangaris a profité de sa présence pour rencontrer les autorités locales de Boali. Une réunion s’est tenue à la mairie, en présence du sous-préfet, du maire de Boali et du chef de la gendarmerie locale. Madame le sous-préfet a fait part de sa joie quant à la venue de la force, notamment en raison du sentiment de sécurité qu’elle a procuré à la population. La réunion s’est terminée par la remise de bottes et de ballons par la force Sangaris à la mairie, qui permettront d’améliorer les conditions de travail dans les champs et d’apporter un peu de loisirs aux enfants.
Durant le trajet, la force a eu l’occasion de constater que l’axe Bangui-Boali était sécurisé : aucun barrage n’a été détecté. Le climat sécuritaire semble donc permettre le retour des déplacés chez eux et le travail des organisations internationales et des ONG pour la distribution de l’aide humanitaire.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.
Image
Image
Image
Image
Image
Image
http://rpdefense.over-blog.com/2014/12/ ... boali.html

numidia
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 4742
Inscription : 21 mars 2012, 20:17
Has thanked : 3 times

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par numidia »

nouvelle de l'expédition néo-coloniale en Centrafrique ...
... en Afrique les décennies passent et rien ne changent ?

esprit d'hier, esprit d'aujourd'hui
les mêmes maux, les mêmes horreurs
l'armée néo-coloniale poursuit sur les pas de l'armée coloniale d'avant, actes barbares, mépris des populations,
... viols contre nourriture !


Militaires français en opération : la justice au bon vouloir du pouvoir
30 avril 2015 par Survie

Les révélations, par le journal britannique The Guardian, d’accusations de viols sur mineurs par des soldats français en Centrafrique illustrent qu’il existe un risque d’étouffement des affaires lorsque les faits incriminent des militaires. L’association Survie rappelle que depuis la Loi de Programmation Militaire votée par la majorité actuelle, les victimes et associations de défense des droits humains ne peuvent plus déclencher d’enquête par constitution de partie civile en cas de crime commis par des militaires français en opération. Il est urgent de mettre fin à cette main-mise du pouvoir exécutif sur la justice.

Cette accusation de viol d’enfants par des militaires français en opération rappelle douloureusement l’affaire des femmes violées au Rwanda en 1994 pendant l’opération Turquoise : là aussi il s’agissait de victimes dans des camps, que les militaires étaient censés protéger, et qui avaient dans certains cas été violées pour de la nourriture. A l’époque où une plainte avait été déposée, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie s’était insurgée face à ceux qui osaient mettre en doute la conduite prétendument irréprochable et l’honneur des militaires. Bien d’autres cas d’exactions ont pourtant montré que, ne faisant pas exception aux autres armées, les soldats français pouvaient se rendre coupables de crimes lors d’opérations, parfois sur ordre de leurs supérieurs [1].

La décision des autorités françaises d’avoir accepté l’ouverture d’une enquête préliminaire ne doit pas masquer que, depuis la Loi de Programmation Militaire (LPM) votée en 2013, le parquet - dépendant de l’exécutif - a désormais le monopole des poursuites. Le principe de séparation des pouvoirs a volé en éclats concernant les crimes commis par les militaires français en opération : une plainte des victimes se consituant partie civile ne suffit désormais plus à déclencher une enquête (article 30 de la LPM publiée au Journal officiel le 19 décembre 2013) [2]. Cette atteinte au droit des victimes a été voulue par le gouvernement français sous la présidence de François Hollande, et défendue par la députée Patricia Adam, présidente de la commission Défense à l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, au delà des modifications dues à la LPM, les autorités françaises ont obtenu auprès de la Centrafrique une impunité pour les soldats français en vertu de l’accord entre la France et les autorités de Centrafrique portant sur Sangaris et signé à Bangui le 18 décembre 2013, stipulant :

« les Membres du personnel du détachement français bénéficient des immunités et privilèges identiques à ceux accordés aux experts en mission par la convention sur les privilèges et immunités des Nations unies du 13 février 1946. » [3].

Une disposition identique est prévue pour les militaires français au Mali et l’opacité sur les accords avec d’autres pays africains où l’armée française est présente laisse craindre une impunité systématique.

Les enfants centrafricains ou leurs représentants ne pouvaient donc en aucun cas déclencher une enquête : ni en Centrafrique, ni en France. Les victimes de militaires français en opération sont soumises au bon vouloir des autorités françaises dans leur droit à la justice. Cette situation, inacceptable d’un point de vue moral et politique, doit changer.

L’argument – que ne manqueront pas d’utiliser des officiel français – que dans le cas présent une enquête préliminaire a bien été ouverte, n’enlève rien à cette exigence. C’est à une justice indépendante de trancher entre ce qui relève de crimes bien réels et ce qui pourrait relever de témoignages mensongers. Conserver un monopole des poursuites par le parquet permet uniquement à l’armée et à l’exécutif de se donner la possibilité, un jour, d’étouffer une affaire trop sensible [4].

L’association Survie demande aux autorités françaises :

de cesser d’imposer aux pays où intervient l’armée française, une impunité pour ses soldats
de supprimer en droit français le monopole des poursuites par le parquet, pour redonner le droit aux victimes et associations de défense des droits humains de pouvoir déclencher une enquête par constitution de partie civile en cas de crime commis par des militaires français en opération

L’association Survie demande en outre à l’ONU de refuser tout mandat à des troupes de pays qui ne garantissent pas un recours à une justice indépendante pour de tels crimes.



[1] Un cas de torture commis par des militaires français en République Démocratique du Congo pendant l’opération Artémis, en 2003, avait été dénoncé par des militaires suédois, avant que l’affaire ne soit étouffée par l’armée française (Victor Sègre,"Un colonel français mène la torture", Billets d’Afrique n°169, mai 2008). En 2004, l’armée française s’est rendue coupable de plusieurs crimes en Côte d’Ivoire, dont le meurtre de Firmin Mahé, pour lequel un procès a finalement eu lieu en 2012 mais avec des condamnations particulièrement faibles et sans remonter la chaîne de commandement, et dont le massacre de civils suite au bombardement de Bouaké, pour laquelle l’impunité règne encore. Plus récemment, le cas des agressions sexuelles au sein même de l’armée a été documenté en 2014 dans le livre de deux journalistes de Causette (L’uniforme onusien n’offre pas de garantie spécifique, les cas d’exactions commises par des casques bleus d’autres pays étant nombreux (voir par exemple Roland N’Dekploman, "Cinq scandales qui ont éclaboussé les casques bleus de l’ONU", Le Monde Afrique, 29 avril 2015 ; ou Yanis Thomas,"Les soudards en Centrafrique", Billets d’Afrique n°238, septembre 2014).

[2] L’association Survie avait déjà dénoncé cette main-mise du parquet : Les victimes peuvent toujours porter plainte mais rien ne se passera tant que le parquet ne décide pas d’une enquête : contrairement à des crimes ou délits commis en France, il détient désormais le monopole de la mise en action des poursuites judiciaires. Ce type de monopole des poursuites n’est cependant pas unique : il en est de même dans le cas des criminels contre l’humanité étranger présents en France, depuis la loi d’adaptation des statuts de la Cour Pénale Internationale (CPI), un principe qui a été utilisé comme modèle pour justifier, lors de la discussion de la LPM, le monopole des poursuites dans le cas des militaires français en opération. C’est en effet la même philosophie : c’est l’exécutif qui décide, pas la victime. D’ailleurs, selon France 24, François Hollande a déclaré le 30 avril, concernant ce scandale, que si des militaires s’étaient mal comportés, il serait « implacable » : c’est le fait du prince assumé, qui rend la justice au lieu de laisser le pouvoir judiciaire, supposé indépendant, faire son travail. Voir aussi le communiqué de Survie sur le sujet

[3] Voir le texte de l’accord sur http://www.legifrance.gouv.fr/affic... Sur la disposition identique prévue pour les militaires français au Mali, lire Yanis Thomas, "L’armée française hors de tout contrôle au Mali", Billets d’Afrique n°231, janvier 2014

[4] Voir le communiqué du Syndicat de la magistrature du 29 octobre 2009 : "Lettre ouverte à ceux qui feignent de croire en l’indépendance du parquet"
http://survie.org/francafrique/republiq ... ation-4942
Image

zeitrecht
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 3446
Inscription : 27 octobre 2012, 23:59
Has thanked : 1 time
Been thanked : 5 times

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par zeitrecht »

numidia a écrit :nouvelle de l'expédition néo-coloniale en Centrafrique ...
... en Afrique les décennies passent et rien ne changent ?

esprit d'hier, esprit d'aujourd'hui
les mêmes maux, les mêmes horreurs
l'armée néo-coloniale poursuit sur les pas de l'armée coloniale d'avant, actes barbares, mépris des populations,
... viols contre nourriture !


Militaires français en opération : la justice au bon vouloir du pouvoir
30 avril 2015 par Survie

Les révélations, par le journal britannique The Guardian, d’accusations de viols sur mineurs par des soldats français en Centrafrique illustrent qu’il existe un risque d’étouffement des affaires lorsque les faits incriminent des militaires. L’association Survie rappelle que depuis la Loi de Programmation Militaire votée par la majorité actuelle, les victimes et associations de défense des droits humains ne peuvent plus déclencher d’enquête par constitution de partie civile en cas de crime commis par des militaires français en opération. Il est urgent de mettre fin à cette main-mise du pouvoir exécutif sur la justice.

Cette accusation de viol d’enfants par des militaires français en opération rappelle douloureusement l’affaire des femmes violées au Rwanda en 1994 pendant l’opération Turquoise : là aussi il s’agissait de victimes dans des camps, que les militaires étaient censés protéger, et qui avaient dans certains cas été violées pour de la nourriture. A l’époque où une plainte avait été déposée, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie s’était insurgée face à ceux qui osaient mettre en doute la conduite prétendument irréprochable et l’honneur des militaires. Bien d’autres cas d’exactions ont pourtant montré que, ne faisant pas exception aux autres armées, les soldats français pouvaient se rendre coupables de crimes lors d’opérations, parfois sur ordre de leurs supérieurs [1].

La décision des autorités françaises d’avoir accepté l’ouverture d’une enquête préliminaire ne doit pas masquer que, depuis la Loi de Programmation Militaire (LPM) votée en 2013, le parquet - dépendant de l’exécutif - a désormais le monopole des poursuites. Le principe de séparation des pouvoirs a volé en éclats concernant les crimes commis par les militaires français en opération : une plainte des victimes se consituant partie civile ne suffit désormais plus à déclencher une enquête (article 30 de la LPM publiée au Journal officiel le 19 décembre 2013) [2]. Cette atteinte au droit des victimes a été voulue par le gouvernement français sous la présidence de François Hollande, et défendue par la députée Patricia Adam, présidente de la commission Défense à l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, au delà des modifications dues à la LPM, les autorités françaises ont obtenu auprès de la Centrafrique une impunité pour les soldats français en vertu de l’accord entre la France et les autorités de Centrafrique portant sur Sangaris et signé à Bangui le 18 décembre 2013, stipulant :

« les Membres du personnel du détachement français bénéficient des immunités et privilèges identiques à ceux accordés aux experts en mission par la convention sur les privilèges et immunités des Nations unies du 13 février 1946. » [3].

Une disposition identique est prévue pour les militaires français au Mali et l’opacité sur les accords avec d’autres pays africains où l’armée française est présente laisse craindre une impunité systématique.

Les enfants centrafricains ou leurs représentants ne pouvaient donc en aucun cas déclencher une enquête : ni en Centrafrique, ni en France. Les victimes de militaires français en opération sont soumises au bon vouloir des autorités françaises dans leur droit à la justice. Cette situation, inacceptable d’un point de vue moral et politique, doit changer.

L’argument – que ne manqueront pas d’utiliser des officiel français – que dans le cas présent une enquête préliminaire a bien été ouverte, n’enlève rien à cette exigence. C’est à une justice indépendante de trancher entre ce qui relève de crimes bien réels et ce qui pourrait relever de témoignages mensongers. Conserver un monopole des poursuites par le parquet permet uniquement à l’armée et à l’exécutif de se donner la possibilité, un jour, d’étouffer une affaire trop sensible [4].

L’association Survie demande aux autorités françaises :

de cesser d’imposer aux pays où intervient l’armée française, une impunité pour ses soldats
de supprimer en droit français le monopole des poursuites par le parquet, pour redonner le droit aux victimes et associations de défense des droits humains de pouvoir déclencher une enquête par constitution de partie civile en cas de crime commis par des militaires français en opération

L’association Survie demande en outre à l’ONU de refuser tout mandat à des troupes de pays qui ne garantissent pas un recours à une justice indépendante pour de tels crimes.



[1] Un cas de torture commis par des militaires français en République Démocratique du Congo pendant l’opération Artémis, en 2003, avait été dénoncé par des militaires suédois, avant que l’affaire ne soit étouffée par l’armée française (Victor Sègre,"Un colonel français mène la torture", Billets d’Afrique n°169, mai 2008). En 2004, l’armée française s’est rendue coupable de plusieurs crimes en Côte d’Ivoire, dont le meurtre de Firmin Mahé, pour lequel un procès a finalement eu lieu en 2012 mais avec des condamnations particulièrement faibles et sans remonter la chaîne de commandement, et dont le massacre de civils suite au bombardement de Bouaké, pour laquelle l’impunité règne encore. Plus récemment, le cas des agressions sexuelles au sein même de l’armée a été documenté en 2014 dans le livre de deux journalistes de Causette (L’uniforme onusien n’offre pas de garantie spécifique, les cas d’exactions commises par des casques bleus d’autres pays étant nombreux (voir par exemple Roland N’Dekploman, "Cinq scandales qui ont éclaboussé les casques bleus de l’ONU", Le Monde Afrique, 29 avril 2015 ; ou Yanis Thomas,"Les soudards en Centrafrique", Billets d’Afrique n°238, septembre 2014).

[2] L’association Survie avait déjà dénoncé cette main-mise du parquet : Les victimes peuvent toujours porter plainte mais rien ne se passera tant que le parquet ne décide pas d’une enquête : contrairement à des crimes ou délits commis en France, il détient désormais le monopole de la mise en action des poursuites judiciaires. Ce type de monopole des poursuites n’est cependant pas unique : il en est de même dans le cas des criminels contre l’humanité étranger présents en France, depuis la loi d’adaptation des statuts de la Cour Pénale Internationale (CPI), un principe qui a été utilisé comme modèle pour justifier, lors de la discussion de la LPM, le monopole des poursuites dans le cas des militaires français en opération. C’est en effet la même philosophie : c’est l’exécutif qui décide, pas la victime. D’ailleurs, selon France 24, François Hollande a déclaré le 30 avril, concernant ce scandale, que si des militaires s’étaient mal comportés, il serait « implacable » : c’est le fait du prince assumé, qui rend la justice au lieu de laisser le pouvoir judiciaire, supposé indépendant, faire son travail. Voir aussi le communiqué de Survie sur le sujet

[3] Voir le texte de l’accord sur http://www.legifrance.gouv.fr/affic... Sur la disposition identique prévue pour les militaires français au Mali, lire Yanis Thomas, "L’armée française hors de tout contrôle au Mali", Billets d’Afrique n°231, janvier 2014

[4] Voir le communiqué du Syndicat de la magistrature du 29 octobre 2009 : "Lettre ouverte à ceux qui feignent de croire en l’indépendance du parquet"
http://survie.org/francafrique/republiq ... ation-4942
Hélas,oui c'est du neo-colonialisme même pas déguisé.On intervient dans un Pays sous pretexte de retablir la paix,on en profite pour le recoloniser,le spolier en faisant élire des Presidents corrompus,dociles favorable a la cause du colon.Comme en Côte-d'ivoire,Gabon...
Avatar de l’utilisateur

Amine Ind
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 5264
Inscription : 28 septembre 2012, 13:44
Localisation : LFBO

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Amine Ind »

J'y crois pas un instant.. C'est facile de payer des gamins et leur faire dire ce qu'on veux.
Image

numidia
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 4742
Inscription : 21 mars 2012, 20:17
Has thanked : 3 times

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par numidia »

l'armée française n'est pas une armée sans taches
les affaires par le passé prouvent que ça y existe et prouvent que à chaque fois les gens sont couverts et les faits sont étouffés

dans ce cas ça a fuité de haut, les faits sont vrais, ça concerne une dizaine de sodats qui ont demandé des faveurs à des gamins contre de la nourriture
Image

soudard
Arif Awal (عريف أول)
Arif Awal (عريف أول)
Messages : 333
Inscription : 30 mars 2012, 15:38

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par soudard »

Oui, il semble bien, que c'est vrai. On s'expose à ce genre de saloperies dès qu'on envoie l'armée dans des zones où la loi n'existe plus et où la morale est assez relâchée du pont de vue sexuel. Pour avoir vécu quelques années par là-bas, ça peut être assez délirant. L'étonnant est qu'il n'y en ait qu'une dizaine...
Avatar de l’utilisateur

Amine Ind
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 5264
Inscription : 28 septembre 2012, 13:44
Localisation : LFBO

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Amine Ind »

numidia a écrit :l'armée française n'est pas une armée sans taches
les affaires par le passé prouvent que ça y existe et prouvent que à chaque fois les gens sont couverts et les faits sont étouffés

dans ce cas ça a fuité de haut, les faits sont vrais, ça concerne une dizaine de sodats qui ont demandé des faveurs à des gamins contre de la nourriture
Des taches qui remonte à l'ère coloniale ? Tout cela à changer depuis belle lurette.. J'ai du mal à voir durant une OPEX comme celle la, comment ils auraient fait pour dissimuler ça..
Encore l'affaire aurait éclaté avant les troubles ou dans une OPEX comme la RCI ou tu passe le plus claire de ton temps à faire du jet ski et allé en boite j'aurais dis OK mais la en plus
de n'être même pas crédible et sans aucune preuve c'est du domaine de la fiction.. C'est quoi la prochaine étape ? Une excursion à Kaboul pour violé des femmes ? lol

Je dis pas que tout le monde est clean au sein de l'armée française ni que tout le monde marche droit et il y a clairement des gens qui ne mérite pas de porté l'uniforme mais de la
à concerner 14 hommes qui aurait violé au su et au vu de tous.. Quand on sait comment sont encadrer les OPEX et comment ça se passe. Franchement j'y crois pas un instant et si
ça venait à se confirmer alors ça sera un réel choque pour moi.
Image

numidia
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 4742
Inscription : 21 mars 2012, 20:17
Has thanked : 3 times

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par numidia »

non il ne s'agit pas que de la période coloniale
depuis bien d'autres horreurs ont été commises

chacun croit ce qu'il veut, chacun est libre,
mais ici l'affaire est avéré, confirmé même par le ministre français de la défense
"au vu du caractère circonstancié des témoignages et de l'extrême gravité des faits allégués (...), une enquête de commandement a été immédiatement conduite", affirme le ministère de la Défense. Cette enquête au sein de l'armée, destinée à mettre au jour un éventuel dysfonctionnement de la chaîne de commandement, est terminée et n'a duré que quelques jours. L'armée n'a pas détaillé le contenu du rapport de commandement, qui est "classifié"
tiré de :arrow:
Centrafrique : des militaires français accusés de viols d'enfants
Jeudi, 30 Avril, 2015


Quatorze militaires français sont mis en cause et une petite minorité d'entre eux a été identifiée dans l'enquête conduite par le parquet de Paris sur de possibles abus sexuels sur des enfants commis par des soldats en Centrafrique, déclare une source judiciaire, jeudi 30 avril.

Parmi ces militaires, "très peu" ont été identifiés. Quant aux mineurs témoignant contre les soldats, on en dénombre six à ce stade de l'enquête, âgés de 9 à 13 ans, dont quatre se disent victimes directes et deux se disent témoins de faits d'abus sexuels.

Un rapport confidentiel de l'ONU fait état de viols commis entre décembre sur des enfants par des militaires français de l'opération Sangaris en Centrafrique. L'affaire a été rendue publique mercredi 29 avril par le quotidien britannique The Guardian.

Les faits se seraient déroulés de décembre 2013 à juin 2014. Une dizaine d'enfants affamés et sans-abri, dont certains âgés de 9 ans, auraient subi, selon The Guardian, "viols" et "sodomies" commis par des militaires français.

Ces mineurs, parfois orphelins, étaient placés sous la protection des soldats dans le camp de M'Poko, qui accueille des déplacés ayant fui des zones ravagées par le conflit. Ces enfants auraient été "exploités" contre "de la nourriture et de l'argent", selon le journal. Se fondant sur un rapport interne de l'ONU, The Guardian précise que des enfants ont pu fournir "de bonnes descriptions des soldats impliqués".

Ces nouveaux récits corroborent le rapport confidentiel de l'ONU relayé par le journal britannique. Une femme raconte : "Quand les enfants viennent comme ça demander un peu à manger aux Français, aux Géorgiens, ils répondent : 'Il faut que tu me suces d'abord'."

Un autre homme assure aussi qu'il a été témoin de violences sexuelles de la part de soldats sur des mineurs. "C'était la nuit, les militaires français donnent des paquets de ration aux enfants et ils les violent. Et les militaires géorgiens, ils étaient trois sur une fille de 16 ans à l'entrée de l'aéroport", explique-t-il.

Le ministère de la Défense reçoit ce "document de travail" de l'ONU le 29 juillet, grace à l'intervention d'un fonctionaire de l'organisation internationale qui craignait de voir ce rapport enterré. Le parquet de Paris, aussitôt informé, ouvre une enquête préliminaire pour viols sur mineurs de 15 ans le 31 juillet.

Dans la foulée, la France envoie une équipe à Bangui le 1er août 2014 pour mener une enquête en coopération avec l'ONU. "L'enquête est en cours avec des demandes d'entraide à l'international", a indiqué le ministère de la Justice mercredi, sans plus de précisions.

Parallèlement, "au vu du caractère circonstancié des témoignages et de l'extrême gravité des faits allégués (...), une enquête de commandement a été immédiatement conduite", affirme le ministère de la Défense. Cette enquête au sein de l'armée, destinée à mettre au jour un éventuel dysfonctionnement de la chaîne de commandement, est terminée et n'a duré que quelques jours. L'armée n'a pas détaillé le contenu du rapport de commandement, qui est "classifié", mais peut être transmis à la justice sur demande.
http://www.humanite.fr/centrafrique-des ... nts-572981
Image
Avatar de l’utilisateur

Amine Ind
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 5264
Inscription : 28 septembre 2012, 13:44
Localisation : LFBO

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Amine Ind »

numidia a écrit :non il ne s'agit pas que de la période coloniale
depuis bien d'autres horreurs ont été commises

chacun croit ce qu'il veut, chacun est libre,
mais ici l'affaire est avéré, confirmé même par le ministre français de la défense
"au vu du caractère circonstancié des témoignages et de l'extrême gravité des faits allégués (...), une enquête de commandement a été immédiatement conduite", affirme le ministère de la Défense. Cette enquête au sein de l'armée, destinée à mettre au jour un éventuel dysfonctionnement de la chaîne de commandement, est terminée et n'a duré que quelques jours. L'armée n'a pas détaillé le contenu du rapport de commandement, qui est "classifié"
tiré de :arrow:
Centrafrique : des militaires français accusés de viols d'enfants
Jeudi, 30 Avril, 2015


Quatorze militaires français sont mis en cause et une petite minorité d'entre eux a été identifiée dans l'enquête conduite par le parquet de Paris sur de possibles abus sexuels sur des enfants commis par des soldats en Centrafrique, déclare une source judiciaire, jeudi 30 avril.

Parmi ces militaires, "très peu" ont été identifiés. Quant aux mineurs témoignant contre les soldats, on en dénombre six à ce stade de l'enquête, âgés de 9 à 13 ans, dont quatre se disent victimes directes et deux se disent témoins de faits d'abus sexuels.

Un rapport confidentiel de l'ONU fait état de viols commis entre décembre sur des enfants par des militaires français de l'opération Sangaris en Centrafrique. L'affaire a été rendue publique mercredi 29 avril par le quotidien britannique The Guardian.

Les faits se seraient déroulés de décembre 2013 à juin 2014. Une dizaine d'enfants affamés et sans-abri, dont certains âgés de 9 ans, auraient subi, selon The Guardian, "viols" et "sodomies" commis par des militaires français.

Ces mineurs, parfois orphelins, étaient placés sous la protection des soldats dans le camp de M'Poko, qui accueille des déplacés ayant fui des zones ravagées par le conflit. Ces enfants auraient été "exploités" contre "de la nourriture et de l'argent", selon le journal. Se fondant sur un rapport interne de l'ONU, The Guardian précise que des enfants ont pu fournir "de bonnes descriptions des soldats impliqués".

Ces nouveaux récits corroborent le rapport confidentiel de l'ONU relayé par le journal britannique. Une femme raconte : "Quand les enfants viennent comme ça demander un peu à manger aux Français, aux Géorgiens, ils répondent : 'Il faut que tu me suces d'abord'."

Un autre homme assure aussi qu'il a été témoin de violences sexuelles de la part de soldats sur des mineurs. "C'était la nuit, les militaires français donnent des paquets de ration aux enfants et ils les violent. Et les militaires géorgiens, ils étaient trois sur une fille de 16 ans à l'entrée de l'aéroport", explique-t-il.

Le ministère de la Défense reçoit ce "document de travail" de l'ONU le 29 juillet, grace à l'intervention d'un fonctionaire de l'organisation internationale qui craignait de voir ce rapport enterré. Le parquet de Paris, aussitôt informé, ouvre une enquête préliminaire pour viols sur mineurs de 15 ans le 31 juillet.

Dans la foulée, la France envoie une équipe à Bangui le 1er août 2014 pour mener une enquête en coopération avec l'ONU. "L'enquête est en cours avec des demandes d'entraide à l'international", a indiqué le ministère de la Justice mercredi, sans plus de précisions.

Parallèlement, "au vu du caractère circonstancié des témoignages et de l'extrême gravité des faits allégués (...), une enquête de commandement a été immédiatement conduite", affirme le ministère de la Défense. Cette enquête au sein de l'armée, destinée à mettre au jour un éventuel dysfonctionnement de la chaîne de commandement, est terminée et n'a duré que quelques jours. L'armée n'a pas détaillé le contenu du rapport de commandement, qui est "classifié", mais peut être transmis à la justice sur demande.
http://www.humanite.fr/centrafrique-des ... nts-572981
Une enquête est mener à chaque fois qu'il y a un incident de plus banale au plus grave ça ne prouve rien et ça ne confirme rien du tout..
Des horreur hors période coloniale je veux bien avoir des preuves. Pour ma part je sais simplement comment se passe les OPEX/MCD dans
cette région du monde est tu peux acheter n'importe qui pour le prix d'un paquet de cigarette. Quand des mamans jettent leur gosses au passage
des véhicules français pour avoir un dédommagement j'ai du mal à croire qu'on ne pourrait pas inventé des fais aussi grave.
Image

leraincy
Banni Définitivement
Banni Définitivement
Messages : 818
Inscription : 06 septembre 2017, 14:56

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par leraincy »



c'est vraiment le bazar,des colonels généraux autoproclamés,des civils devenu soldats...

Le Kairouanais
Capitaine (Tunisie)
Capitaine (Tunisie)
Messages : 4860
Inscription : 26 février 2020, 21:02

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Le Kairouanais »

Arrivée hier du premier contingent tunisien déployé en Centrafrique

Les 120 Casques bleus tunisiens composent "une unité d'hélicoptères multi-missions et viennent renforcer les capacités opérationnelles de la MINUSCA", a déclaré le général Paulo Maia Pereira, commandant adjoint de la force de la Minusca, précisant que les hélicoptères tunisiens arriveront dans quelques jours.

Selon le département des Affaires étrangères tunisien, la participation de la Tunisie aux efforts de maintien de la paix, traduit l’engagement de la Tunisie à ouvrer sans relâche au service de la paix et la sécurité dans le monde et à enraciner les valeurs d’entraide, de solidarité et de coopération.

IMG_20210922_110650.jpg
IMG_20210922_093358.jpg
IMG_20210922_110701.jpg
IMG_20210922_093712.jpg
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

Le Kairouanais
Capitaine (Tunisie)
Capitaine (Tunisie)
Messages : 4860
Inscription : 26 février 2020, 21:02

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Le Kairouanais »


Le Kairouanais
Capitaine (Tunisie)
Capitaine (Tunisie)
Messages : 4860
Inscription : 26 février 2020, 21:02

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Le Kairouanais »

CONSTATER DE VISU L'OPÉRATIONNALISATION DE L’UNITÉ D’AVIATION TUNISIENNE
202111_10_-_visite_de_laviation_tunisienne_0273_copy.jpg

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Mankeur Ndiaye s’est rendu, le mercredi 10 novembre 2021 à l’Unité d’aviation tunisienne pour se rendre compte de leur degré de préparation. Les 130 éléments de cette Unité ont été déployés avec trois hélicoptères de combat en République centrafricaine, le 25 septembre 2021, pour renforcer la capacité opérationnelle de la MINUSCA.

« Je me félicite de l’engagement de la Tunisie avec ses 130 éléments qui sont décidés à contribuer au succès de la Mission et de la mise en œuvre de son mandat dans tout l’espace du territoire centrafricain », a déclaré le Chef de la MINUSCA après avoir suivi une séance d’information, donnée par le Commandant de l’Unité, le Colonel-Major Mohamed Tilili.

L’Unité dispose d’hélicoptères capables, entre autres de mener des assauts aériens, d’effectuer des opérations aéroportées et de reconnaissance, d’accomplir des activités de combat de jour et de nuit et d’effectuer des patrouilles de surveillances et de reconnaissance.

Après cette séance d’échanges, Mankeur Ndiaye a visité les différentes installations de la base de l’Unité ainsi que les trois appareils posés sur le tarmac de la base aérienne, à l’aéroport de Bangui Mpoko. « J’espère qu’avec leur présence, la Mission sera à même d’exécuter pleinement son mandat, dans l’intérêt de la paix et de la stabilité en République Centrafricaine », a-t-il déclaré à l’issue de la visite.
https://minusca.unmissions.org/constate ... tunisienne
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

Le Kairouanais
Capitaine (Tunisie)
Capitaine (Tunisie)
Messages : 4860
Inscription : 26 février 2020, 21:02

Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Le Kairouanais »

Le mercredi 10 novembre 2021, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Centrafrique, Mankeur Ndiaye, était avec les éléments de l’Unité d’Aviation tunisienne à l’aéroport M’poko de Bangui. A son arrivée, il a été reçu par le Commandant de l’Unité, le Colonel-major Mohamed TELILI.

Étaient présents à cette visite le commandant de la Force de la MINUSCA, le général de corps d’armée Sidiki Daniel Traore, le commandant adjoint de la Force, le général Paulo Pereira, le chef de la composante police de la MINUSCA, le général Christophe Bizimungu, le Directeur du soutien de la mission, Emmanuel. k Agawu et le commandant de l’EUTM-RCA, le général Jacques Langlade de Montgros.

Répondre

Revenir à « Conflits internationaux »