Histoire Militaire : Les grands moments !

Venez discuter des événements qui ont jalonné l'histoire depuis le néolithique jusqu'aux débuts des années 1990.
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Belgrade 1717 : le déclin du croissant...

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Eugène de Savoie, dont la mère, Olympe Mancini, était nièce du cardinale de Mazarin, fut élevé en France sous la protection de Louis XIV qui voulait en faire un ecclésiastique. Devant le refus du roi de lui confier un régiment de cavalerie, il quitta la France et s'engagea au service de l'empereur. En 1697, à 34 ans il devenait le commandant suprême de son armée. A ce poste il remporta, le 11 Septembre de la même année, La grande victoire de Zentz qui mit un terme définitif aux prétention turques sur la Hongrie. En grand diplomate il traita immédiatement la paix de Carlovitz 1699, qui tout en laissant Belgrade aux turcs confirma la suprématie de l'empire des Habsbourg sur les Balkans .

En 1716 , l'Autriche (on peut appeler ainsi l'empire) entre aux cotés de Venise dans le conflit qui l'oppose depuis 1714 aux turcs. Eugène de Savoie à la tête de l’armée impériale remporte alors la bataille de Peterwardein (aout 1716) prend la dernière forteresse turque en Hongrie (Temesvar 1716) et finalement met le siège devant Belgrade en juillet 1717. Il bloque la cite de toute part et réduit au silence artillerie turque, puis avec ses 70 000 hommes attend la reddition des 25 000 soldats de la garnison turque, mais bientôt il doit faire face a une armée de secoure forte de plus de 150 000 hommes sous le commandement du grand vizir Khalil Pasha. Celui-ci n'attaque pas immédiatement laissant ainsi le temps a l'ennemi de mieux disposer ses troupes en vue de l'affrontement. Dans la nuit du 14 au 15 aout Eugène repousse un assaut ottoman et le 16 un détachement autrichiens empêche une sortie des assiégés. Involontairement Eugène entreprend alors une action contre le camp des janissaires : perdus dans le brouillard , les cavaliers du comte Ebergni tombent à l'improviste sur les turcs. Les janissaires résistent bravement, bien que des fantassins soient venus renforcer les cavalier. Pris entre les deux, les turcs tentent de s’échapper, mais ils sont encerclés et anéantis. En même temps, les bavarois prennent le camps ennemi d'assaut malgré le feu de ses 18 canons. La victoire semble certaine, mais les tartares et les spahis bataillent encore. Eugène se trouve au cœur de la mêlée et y reçoit la treizième (et dernière) blessure de sa carrière. Il finit par venir à bout des derniers noyaux de résistance. Les impériaux ne comptent que 2000 morts contre 15000 chez les turc. Eugène pense un instant marcher sur Constantinople, mais il renoncera a ce projet, Belgrade ne peut plus résister et lui ouvrira ses portes le 21 aout.
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La Bataille des Trois Rois

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La bataille des Trois Rois eu lieu en 1578 dans l'Oued Makhzen à Ksar el-Kébir au nord du Maroc entre les armées musulmanes du sultan Marocain Abu Marwan Abd al-Malik et de Moulay Mohammed, comprenant en plus des cavaliers marocains, des artilleurs turcs et des arquebusiers andalous, et l'armée "chrétienne" dirigée par Sébastien Ier, roi du Portugal comprenant également des Espagnols, des Italiens et des Allemands. Cette bataille se solda par une victoire nette du sultan, mais ces trois rois y trouvèrent la mort.

En 1578, Sébastien Ier, rassemble dans le petit port de Lagos une armée chrétienne forte de dix-sept mille hommes pour conquérir le Maroc. Il peut compter sur l'alliance d'un prince marocain de la dynastie saadienne, Mohammed el-Mottouakil qui, chassé du pouvoir par son oncle, espère le regagner grâce au soutien des Portugais. De plus les portugais sont installés depuis longtemps dans plusieurs places fortes côtières : Ceuta, Tanger, Mazagan. Partie de Lisbonne le 24 juin, débarquée à Arzila (Asilah), l'armée de Sébastien s'enfonce dans les terres à la rencontre de son adversaire, Moulay Abu Marwan Abd al-Malik...

La bataille a lieu le 4 août au voisinage de la rivière Oued Makhzen.

Après avoir un moment cru en la victoire, les 23 000 Portugais sont mis en déroute par 40 000 Marocains et, chose tenue pour inouïe et mémorable par tous les chroniqueurs, les trois rois engagés dans le combat y trouvent la mort. « C'est un grand secret de Dieu que moururent, en l'espace d'une heure, trois grands rois dont deux étaient si puissants », écrit, deux semaines après l'évènement, le médecin juif de Abd al-Mâlik. Un captif portugais, détenu à Fès, souligne l'extraordinaire d'un « évènement si nouveau et insolite, jamais vu ni jamais raconté dans aucune histoire du monde, de la mort de trois grands rois en une rencontre, l'un du côté des vainqueurs et deux du côté des vaincus ». À l'autre extrémité du monde méditerranéen, en Asie mineure, au cœur de l'Empire ottoman, le chroniqueur al-Djannâbi lui fait écho en déclarant : « Dans nulle autre bataille on ne vit, comme dans celle-là, périr trois rois à la fois. Louange à Dieu et à ses volontés. »

« Au point de départ, un évènement : une guerre qui présente l'économie d'une tragédie classique. Elle se joue en quelques heures, en une seule bataille, qui s'achève par une victoire éclatante des Marocains sur le Portugal. Trois princes trouvent la mort au cours de l'affrontement. Guerre meurtrière, une des plus sanglantes du XVIe siècle, elle marque un tournant décisif dans l'histoire du face-à-face entre islam et chrétienté. On sut partout qu'elle resterait gravée dans les mémoires.

« Pour les chroniqueurs arabes, enrôlés au service du vainqueur, Ahmed al-Mansur Saadi, qui était le frère du roi mort, il s'agit de construire une mémoire officielle exaltant la victoire sur les chrétiens mais marquant également l'indépendance du prince saadien vis-à-vis du sultan ottoman.

Disputée entre le monarque et le saint, la mémoire de la bataille des trois rois suscite en terre marocaine une pluralité de récits : historiques, hagiographiques, folkloriques. Mais, curieusement, elle ne fait l'objet d'aucune célébration. Seules les communautés juives établies dans le nord du pays et habitées par le ressentiment contre ceux qui les ont expulsées de la péninsule ibérique fêtent la défaite du roi Sébastien lors du Pûrim de los cristianos, le premier eloul de chaque année.

Le texte biblique est mobilisé pour donner la signification de l'évènement : la dévastation de la communauté juive de Marrakech par Muhammad al-Mutawakkil est identifiée à la destruction du Temple, le roi Sébastien au Haman du Livre d'Esther qui a décidé l'extermination de tous les juifs, sa défaite à l'exécution de ce dernier. Comme Pûrim célèbre l'éloignement de la menace de destruction qui pesait sur Mardochée et les siens, le nouveau pûrim, institué par les rabbins après la bataille de 1578 (5338 dans le calendrier juif), rend grâce à Dieu d'avoir détourné un péril mortel.

Au Portugal, les lendemains de la défaite sont ceux du refus de mémoire. Ce n'est qu'en 1607 qu'est publiée la première relation en portugais de la bataille qui jusqu'alors n'avait fait l'objet que de textes manuscrits, accusant le roi de légèreté et d'imprudence. Malgré les inhumations réitérées de Sébastien (à Ksar el-Kébir au lendemain de la bataille, à Ceuta, dans l'église des Trinitaires, en décembre 1578, à Belem, dans le couvent des Hiéronymites en novembre 1582), la croyance s'installe que le roi n'a point été tué sur le champ de bataille et qu'il fera retour, restaurant la grandeur du Portugal. Après d'autres, Lucette Valensi s'attache à comprendre le mystère du sébastianisme, ce messianisme puissant et durable qui convertit en mythe central de l'identité nationale le souvenir d'un roi vaincu.

Elle en montre les raisons : l'incertitude sur le sort du roi au soir de la défaite, l'opposition au roi d'Espagne qui, en 1580, s'est emparé de la couronne du Portugal laissée sans héritier, l'impossibilité du travail du deuil pour ceux restés en terre africaine. Le retour attendu, prophétisé du roi donne force à l'espérance : ceux que l'on dit morts ne le sont peut-être pas, et le royaume ne saurait demeurer longtemps entre des mains étrangères. Elle en marque, aussi, les récurrences : au Portugal où les faux Sébastien se multiplient jusqu'au début du XVIIe siècle et où la croyance prophétique resurgit dans chaque moment de crise (par exemple dans les années qui précèdent 1640 et le retour à l'indépendance ou lors de l'occupation des troupes napoléoniennes), mais aussi au Brésil où le mythe prend au XIXe siècle la dimension d'une protestation sociale et d'une promesse eschatologique.

Le travail de la mémoire sur la bataille de 1578 ne se réduit cependant pas au sébastianisme, aussi important soit-il. À partir de lui, c'est toute l'histoire portugaise qui peut être pensée et écrite. Comme son roi, la nation et son peuple connaîtront la restauration de leur grandeur après le temps des épreuves voulu par Dieu.

Chez les chroniqueurs du XVIIe siècle, jamais ne faiblit la certitude dans le triomphe du Portugal, nouvel Israël, qui fondera le cinquième empire de la prophétie de Daniel. De là ce paradoxe, sans doute unique, qui lit dans une défaite accablante où le royaume perd son prince, sa noblesse et son indépendance, les signes indubitables d'une élection. Par un paradoxe quasi inverse, ce n'est que fort tard, après l'indépendance, que le Maroc réinventera la victoire de l'Oued Makhzen comme une date et un lieu qui fondent l'histoire nationale. L'interprétation en demeure d'ailleurs, comme dans les temps anciens, disputée entre la monarchie et les religieux. »
http://fr.cyclopaedia.net/wiki/Bataille ... ed-Makhzen
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La bataille de Carrhes


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La bataille de Carrhes (ou Charan) fut une défaite décisive en 53 av. J.C. de la république romaine sous les ordres du général Crassus par les Parthes (Iran) sous les ordres de Suréna près de la ville fortifiée de Carrhes (de nos jours les ruines de Harran, Turquie).

Contexte

En 55 av J.C., alors que Crassus, Pompée et Jules César constituaient un triumvirat puissant, Crassus aspirait à augmenter le prestige de son nom, peu en vue depuis son intervention contre la révolte de Spartacus, qui datait d'environ 20 ans. Cassius, appuyé par Pompée, mena le Sénat, malgré la réticence de certains de ses membres, à considérer que la cible la plus prestigieuse pour l'Empire Romain serait de s'attaquer vers l'Orient à son voisin parthe (Iran).

Crassus arriva en Syrie à la fin de l'année. Grace à l'appui d'Artavasdes, roi d'Arménie, Crassus prit directement la route du territoire parthe, plutôt que d'attaquer par l'Arménie. En réponse, le roi parthe Orodès II scinda son armée en deux pour envoyer son infanterie punir les Arméniens tandis que sa cavalérie alla vers les Romains qu'ils rencontrèrent aux environs de la ville de Carrhes.

Déroulement de la bataille

Les forces Crassus se composent de 7 légions d'infanterie lourde, et d'un millier de cavaliers gaulois avec à leur têtele fils de Crassus, Publius et 4000 fanstassins légers

L'armée de Suréna est surtout composée de 9000 archers à cheval et 1000 cavaliers lourds équipés de lance et entièrement caparaçonnés, les Cataphractaires. Ils sont accompagnés d'un grand train de chameaux avec une grande réserve de flèches.

Crassus compte sur l'appui de la cavalerie de deux alliés : Artavasdes d'Arménie et du roi d'Osroene, mais tous les deux l’abandonnent. Un chef de clan arabe, Ariamnes, donne de faux renseignements.

Crassus tente de contenir les archers montés parthes avec ses troupes légères, mais celle-ci sont repoussées jusqu'aux lignes des légionnaires. Publius, le fils de Crassus tente une sortie avec la cavalerie gauloise, 500 archers et 8 cohortes de légionnaires. Les Parthes cèdent du terrain et Publius les poursuit, les Parthes font volte-face et encerclent le contingent de Publius. La cavalerie gauloise fait en vain des prodiges de bravoure et les hommes de Publius sont massacrés. Publius se suicide pour ne pas être pris vivant. La nuit tombe et les Parthes se retirent. Crassus décide de faire retraite en abandonnant ses blessés. La plupart des Romains atteignent Carrhae. Au matin les Parthes massacrent les traînards, les blessés et 4 cohortes qui se sont égarées pendant le repli. Les Romains sont assiégés dans la ville sans espoir de secours, Crassus décide la retraite vers les montagnes pendant la nuit.

La retraite seme le désordre dans les colonnes romaines, de nombreux soldats s'égarent. Les 500 derniers cavaliers romains s'enfuient vers la côte. 5000 légionnaires romains atteignent une forte position dans les collines, mais ils font demi-tour pour aider le reste de l'armée qui est à la traîne. Suréna qui commande les Parthes comprend que les Romains pourraient s'échapper. Il attire Crassus dans une entrevue où il le tue de manière particulièrement terrible en lui faisant avaler de l'or en fusion (du fait de sa réputation d'homme le plus riche de Rome) ainsi que les officiers qui l'accompagnent. Privée de chefs, une partie des troupes romaines capitule, d'autres prennent la fuite et sont pourchassées par les Arabes. 20000 soldats romains sont morts et 10000 sont prisonniers, qui seront réduits à l'état de serfs dans les provinces de l'est du royaume parthe. Un des rares officiers survivants, Caius Cassius Longinus, parvint à mettre 5000 femmes à l'abri.

Les soldats qui parviennent à s'enfuir racontent avoir vu des bannières parthes brillantes. C'est de la soie et l'intérêt pour cette matière venant de Chine s'éveille en Occident.
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La bataille de KOURSK: 4 juillet 1943

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La plus grande bataille de blindés de l’histoire s’achève sur la défaite des Allemands. Après deux ans de combats et la défaite de Stalingrad, Hitler veut porter un coup fatal à l’armée rouge. Il envoie ainsi des milliers de blindés et des centaines d’avions à l’assaut de la poche de Koursk le 4 juillet. Mais les Soviétiques se sont préparés : la Wehrmacht prend pied dans un terrain miné et subit le feu des canons anti-char avant que les Soviétiques ne lancent une contre-offensive avec des soldats en renforts. Après cette défaite, l’avancée de l’armée rouge jusqu’à Berlin sera continue.

Le bilan en perte humaine s'éléve réellement à :
70000 tués du coté allemand
177857 tués côtés russe
Pertes matériels :
1616 chars et canons automoteurs russes totalement détruits
623 chars et automoteurs allemands totalement détruits
62 avions perdu côtés allemands
459 avions perdu côtés russes
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La bataille de kasanbes 1788
L'armée invisible

En 1788 a lieu la bataille de Karansebes. L'armée d'Autriche forte de 100.000 hommes campait près de cette ville de Roumanie. Il n'y avait aucune trace des ottomans. Les hussards décidèrent d'acheter du Scnhapps à une ethnie locale et ils commencèrent à boire. Des fantassins arrivèrent et voyant la petite fête demandèrent à boire. Les hussards refusèrent,et pendant qu'ils continuaient à boire ils barricadèrent les tonneaux d’alcool. Le soir, une dispute s'ensuivit au cours de laquelle un soldat tira un coup de feu. Les fantassins et les hussards engagèrent immédiatement le combat entre eux.Durant l'engagement des fantassins commencèrent à crier "les Turcs! les Turcs!" Les hussards fuyairent du campement pensant que les turcs étaient passés à l'attaque. La plupart des fantassins commencèrent à fuir également. L'armée comprenait des italiens,des slaves des Balkans,des autrichiens plus d'autres minorités qui ne se comprenaient pas les uns les autres. La fausse alarme se répandit aux autres unités qui commencèrent à fuir.

La situation empira lorsque les officiers commencèrent à hurler "Halt! Halt!" qui fut interprété par les soldats non-germanophones comme "Allah! Allah!". Lorsque la cavalerie commença à fuir en masse le campement, un commandant de corps en déduit qu'il s'agissait d'une charge de cavalerie ottomane et ordonna à l'artillerie d'ouvrir le feu. Le campement entier était un gigantesque chaos,et la plupart des soldats préférèrent fuir en entendant le bruit de la bataille plutôt que d'attendre pour voir ce qui se passait. Les troupes ouvraient le feu sur chaque ombre,pensant que les ottomans étaient partout. En réalité ils tiraient sur leurs compagnons. L'incident provoqua la complète retraite de l'armée par un ennemi invisible. L'empereur du Saint Empire tomba même de son cheval dans un petit ruisseau. Deux jours plus tard l'armée ottomane arriva en effet. Ils trouvèrent pas moins de 10.000 soldats morts et blessés.
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La bataille de Qadesh [1274 av. J.-C.]

La bataille de Qadesh est une bataille qui eut lieu aux environs de -1274 et qui opposa les deux plus grandes puissances du Proche-Orient : l'empire hittite, dont le centre était en Anatolie, et l'Égypte ramesside.

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:arrow: Contexte historique

Le royaume hittite et le royaume égyptien entretiennent des relations conflictuelles depuis le milieu du XIVe siècle av. J.-C., quand le roi hittite Suppiluliuma Ier avait placé le nord de la Syrie sous sa coupe à la suite de plusieurs offensives victorieuses face au Mitanni, alors l'allié de l'Égypte, dont il avait fait un vassal. Au cours de ces conflits, quelques cités vassales du pharaon Akhénaton étaient passées sous contrôle hittite.

L'Égypte réagit face à cette menace après l'avènement de la XIXe dynastie. Séthi Ier réussit à remporter quelques succès, et son fils Ramsès II décide de poursuivre dans cette voie. C'est durant la quatrième année de son règne (vers -1275) qu'il entame son rêve de reconquête des territoires jadis soumis par son illustre ancêtre Thoutmôsis III. La forteresse de Qadesh est l'un des symboles de la présence hittite au Proche-Orient et malgré sa réputation d'être imprenable, elle est l'objectif final de la campagne qui s'engage.

Partant de sa capitale Pi-Ramsès (à l'est du delta), Ramsès passe par Tcharou, Canaan, Tyr et Byblos, puis s'enfonce en Amurru, surprenant le prince Benteshina, allié des Hittites, qui se rallie à lui sans résistance. Ramsès laisse les gens du Naharina sur place avant de s'en retourner en Égypte.

Pendant l'hiver, il prépare son armée basée dans la capitale. Les divisions de Seth, Rê, Amon et Ptah constituées de 1 900 soldats égyptiens, 2 100 mercenaires dont les Sardanes incorporés après leur raid contre l'Égypte et 2 500 chars bien entraînés. Partie en mai -1274, l'expédition passe en Canaan, en Galilée remonte par la plaine de la Beqaa pour s'enfoncer jusqu'à Qadesh, en Syrie actuelle.

De son côté, Muwattali, l'empereur hittite, réunit une coalition comprenant : Hittites, Naharina, Arzawa, Dardaniens, Kerchkech, Masa, Pidasa, Inouna, Karkisa, Lukka, Kizzuwatna, Karkemish, Ougarit, Kedy, Nouges, Mouchaset, Qadesh, soit environ 30 000 hommes dont 3 000 charriers.

:arrow: La légende égyptienne

La légende immortalisée par le Poème du scribe Pentaour et le Bulletin (recueil de souvenirs de guerre), nous apprend qu'en traversant le bois de Labouy, deux shasou (bédouins) affirment que Muwattali, craignant Ramsès, se trouve encore aux environs d'Alep (loin au nord, à la frontière du royaume hittite). Ramsès, trop crédule, fait installer son camp sur la rive ouest de l'Oronte à proximité de la forteresse sans attendre le renfort des trois divisions qui suivent à plusieurs heures de marche. Seule la division d'Amon l'accompagne. Après un interrogatoire poussé, les bédouins finissent par avouer que l'armée hittite se trouve derrière Qadesh, sur la rive est de l'Oronte.

Pharaon réunit son conseil de guerre et fait partir des coursiers pour faire hâter le pas aux troupes restées en arrière, mais les Hittites ayant traversé le fleuve près de la forteresse attaquent la division de Rê qui tente de rejoindre le camp. La division de Rê croule sous l'impact et les Hittites fondent sur le camp de Ramsès alors que la division de Ptah traverse à peine l'Oronte et que celle de Seth se trouve encore dans le bois de Labouy. La division d'Amon doit donc faire face seule aux 2 500 chars et aux milliers de fantassins de l'armée hittite.

Décimée, elle ne peut résister et l'armée hittite pénètre dans le camp. Ramsès fait atteler son char tiré par ses deux chevaux préférés Victoire dans Thèbes et Mout est satisfaite. Se trouvant isolé et submergé, il s'adresse alors au dieu Amon, son père, et lui demande son aide pour les services qu'il lui a rendus en construisant des temples, en enrichissant son clergé et en lui faisant moult sacrifices.

La réponse ne se fait pas attendre : « Je suis avec toi, je suis ton père et ma main est avec toi. Je vaux mieux que des centaines de milliers d'hommes. Je suis le maître de la victoire ! ». Redoublant d'efforts, il se lance alors à corps perdu dans la bataille et massacre grâce à la force divine de Seth des milliers de Hittites. Arrivent alors les Néarins qui, soutenus par la division de Ptah et ce qui reste de celle de Rê, affrontent les Hittites et remportent la victoire.

Le lendemain Muwattali envoie une proposition d'armistice et implore la clémence de Ramsès. Celui-ci la lui accorde, décide de s'en retourner en Égypte sans tenter de prendre Qadesh et fait graver sur le mur de plusieurs temples (comme Abou Simbel) sa « grande victoire ».


:arrow: L'Histoire

Malgré le biais très prononcé du poème du scribe Pentaour, et surtout grâce à l'honnêteté étonnante du bulletin, on peut imaginer ce qu'il s'est réellement passé. Il semble évident que Ramsès soit tombé dans le piège que lui tendit Muwattali. Cependant, les Hittites, dans leur hâte à vouloir supprimer Ramsès pris au piège, semblent ne pas bien avoir pesé les risques d'une telle attaque. En effet, Muwattali n'envoya qu'une partie de ses troupes (sûrement les plus mobiles) avec à leur tête de hauts dignitaires (peut-être voulant participer à une victoire facile).

Ils balayèrent sans difficulté la division de Rê qui n'était sûrement pas prête à combattre et très inférieure en nombre et se précipitèrent sur le camp égyptien. Il semble que ce soit la résistance de la division d'Amon (bien que Ramsès condamne leur couardise) et celle de la garde personnelle de Ramsès qui ait fait basculer la bataille. Il est fort probable que Ramsès ait participé à cette bataille et que son charisme fut source de courage pour ses troupes (Muwattali n'était semble-t-il pas à la tête de ses propres troupes).

Toujours est-il que la résistance des dernières troupes de Pharaon permit l'arrivée de la division Ptah (sûrement enrichie des restes de la division de Rê) et surtout de l'arrivée heureuse (et prévue) des Néarins. Les coalisés, encerclés, bientôt dépassés par l'arrivée de la division de Seth, n'eurent d'autre choix que de se replier et de subir de lourdes pertes.

Ce qui semble étonnant c'est le fait que Muwattali ne participa pas à la bataille et qu'il ne lança pas la totalité de ses troupes (pourtant supérieures en nombre) dans le combat. Les Égyptiens nous apprennent qu'il a agi ainsi par peur du dieu vivant Ramsès qui serait une incarnation de Baal. En fait, il est plus probable que Muwattali était déjà atteint de la maladie qui le fera bientôt disparaître ou qu'il préféra simplement se replier dans la forteresse de Qadesh plutôt que de continuer une bataille à l'issue incertaine.

On peut aussi imaginer que la perte de proches (deux de ses frères périrent dans la bataille) et le charisme incontestable de Ramsès II aient pu influencer son choix. Ramsès retourna en Égypte sans prendre Qadesh. Les Égyptiens nous apprennent que c'est par clémence envers le « vaincu de Qadesh », mais on imagine facilement qu'il ait préféré se contenter de « sa victoire » plutôt que de se lancer dans un siège long et périlleux, alors que son armée venait d'être sérieusement éprouvée.

:arrow: La paix égypto-hittite

Muwatalli décède peu après cette bataille. Sa mort provoque une crise successorale entre son fils Urhi-Teshub/Mursili III et son frère Hattushili III. Ce dernier réussit finalement à chasser son neveu, qui se réfugie en Égypte. Ramsès II a profité de la situation pour punir ses vassaux Palestiniens qui s'étaient ralliés aux Hittites et même pour lancer une offensive en Syrie et prendre quelques villes.

Cependant, Hattushili n'est pas enclin à continuer le conflit avec l'Égypte. La situation internationale est en train de changer, et désormais les Hittites doivent affronter la menace de l'Assyrie, qui se fait de plus en plus pressante. Pendant le conflit égypto-hittite, l'armée assyrienne avait réussi à lancer une offensive jusqu'à Karkemish. La menace est donc plus sérieuse que celle de l'Égypte. Hattushili noue donc des contacts avec Ramsès dans le but de signer la paix et de contracter une alliance. Les relations reprennent entre les cours hittites et égyptienne, et les deux rois s'envoient des lettres et des présents, de même que leurs épouses principales, Puduhepa et Néfertari.

La paix est finalement signée entre les deux puissances, et le traité, retrouvé par des copies à Hattusha et à Thèbes, comprend plusieurs clauses, faisant des deux royaumes des alliés. L'intérêt de Hattushili est surtout mis en avant : sa légitimité sur le trône hittite est garantie, les deux rois promettant d'aider leurs successeurs respectifs à conserver leur pouvoir, et il reçoit la garantie d'une aide face aux Assyriens, puisqu'il contracte une alliance défensive. Ce traité est renforcé par le mariage de Ramsès avec une fille de Hattushili au moment de la signature, puis avec une deuxième fille du roi hittite quelques années plus tard. Il est même possible que Hattushili en personne se soit déplacé en Égypte pour visiter son nouvel allié.
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oreda99 a écrit :Bataille de Lépante: et oui GRANDE DEFAITE OTTOMANE..

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Le 7 octobre 1571, une grande bataille navale se déroule près de Lépante, à proximité du golfe de Patras en Grèce. Elle fut l'occasion de l'affrontement des forces navales ottomanes et des flottes combinées du pape, de l'Espagne et de Venise avec des contributions mineures de Gênes, d'autres États italiens, et les chevaliers de Malte sous le nom de Sainte Ligue. La flotte européenne était dirigée efficacement par Don Juan d'Autriche, fils naturel de Charles Quint. Ali Pacha, aidé des corsaires Scirrocco et Euldj Ali (qui dirige l'aile gauche), commandait les Ottomans.

Cette bataille est restée dans les traités d'histoire militaire comme un tournant dans la stratégie navale. En effet, c'est la première fois que les galères se voient opposées (à grande échelle) à une flotte plus manœuvrante et armée de canons. Cette combinaison technique, une stratégie qui a consisté à enfermer les Turcs dans le golfe de Lépante, une tactique consistant à faire prendre à l'abordage les galères par l'infanterie espagnole, alliées à des défections rapides dans la flotte turque contribua grandement à la réputation de cet affrontement.

Pendant le cours de la bataille, le navire du commandant ottoman fut envahi et l'amiral décapité. Lorsque sa tête fut placée au bout du mat du navire principal espagnol cela contribua à détruire le moral turc. La bataille pris fin vers 16 h.

Bilan:
La bataille fut une défaite complète pour les Ottomans qui perdirent 260 navires sur les 300 de leur flotte. La démesure de l'affrontement en fit un événement inoui : on dénombra 7 500 morts chez les chrétiens, 30 000 morts et 8 000 prisonniers chez les Turcs, 15 000 forçats chrétiens libérés de leurs fers ; 117 navires, 450 canons et 39 étendards sont pris aux Turcs.
Ce fut la bataille navale la plus importante entre celle d'Actium en -31 et celle d'Aboukir pendant les guerres napoléoniennes. C'est aussi parce que l'Histoire avait surtout lieu dans d'autres parts du monde.
La victoire de la flotte chrétienne à dominante espagnole confirma l'hégémonie espagnole sur la Méditerranée, surtout occidentale. Les Ottomans reconstruisirent rapidement leur flotte et prirent peu après Chypre et les forts autours de Tunis mais ne s'aventurèrent plus dans la partie occidentale de la Méditerranée.
Toutefois, le rôle prépondérant de la mer Méditerranée (l'enjeu principal de la bataille de Lépante) s'est progresivement effacé dans les années suivantes avec l'essor des flottes océaniques qui avait commencé quelques décennies plus tôt.
Même si des batailles antérieures plus limitées l'avaient déjà annoncée, même si la flotte chrétienne comportait un nombre important de galéres (mais la flotte turque n'avait pas de galéasse), même si l'emploi du canon a été moins décisif que la légende ne l'a voulu, on considére ainsi Lépante comme la fin des flottes de galères au profit des galions armés de canons.
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oreda99 a écrit : voici un peu plus d'information sur la suite :
Cette victoire de la Sainte Ligue ne donna pas lieu à de grands bouleversements. La rencontre avait certes diminué les forces ottomanes mais ne les avait pas anéanties. L'année suivante (1572) Don Juan devait encore rencontrer Euldj Ali à la tête de la flotte turque, mais cette fois, aucun des camps ne tenta l'assaut de front, et l'épisode se réduisit à quelques escarmouches. En 1574, l'Espagne ne put empêcher Euldj Ali de mettre la main sur les forts autour de Tunis, dont le préside de la Goulette, pour lequel l'Espagne avait tant dépensé.
En fait, les différents acteurs furent déportés vers d'autres scènes. L'Histoire elle-même semble avoir délaissé la Méditerranée. En Europe, le vent avait tourné en faveur des puissances du Nord. La guerre des Flandres accaparait les esprits européens et mettait à mal les caisses de Philippe II. Bientôt la course hollandaise et anglaise pénétra en force en Méditerranée et les corsaires réglèrent sur place les différents entre nations à coups de canons. La galère bien qu'encore présente jusqu'au 19ème siècle ne joua plus de rôle déterminant dans les batailles navales.

NOTE importante:La bataille de Lépante fut la dernière grande bataille où furent opposées les galères traditionnelles dans la mer de Méditerranée ,mais selon des recherches recentes et qu'il faudrait prendre en consequence l'emploi de la galère n'a pas cessé pour antant après cette bataille car en Méditerrannée et en Baltique où les vents sont très capricieux, une galère a un plus grand avantage sur les navires à voiles, d'ailleurs dans les deux camps, les galéasses (navires hybrides voiles/rames) n'ont excédé les 10 navires au total et n'ont pas provoqué de tournant dans la bataille par leur emploi. De plus, à préciser, la galère fut utilisée jusqu'après 1808 (dernière grande guerre entre Russes et Suédois pour le contrôle de la Baltique), il s'agit, dans la marine, de la longévité la plus étonnante et la plus longue (Antiquité-1808).
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Bataille d'Aïn Djalout - 1260

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La bataille d'Aïn Djalout s'est déroulée le 3 septembre 1260 entre les Mamelouks et les Mongols près de Jénine en Palestine. Elle se solda par une défaite des Mongols

:arrow: La première défaite mongole
L'invasion mongole menée par Houlagou Khan menaçait d'engloutir le Moyen-Orient. Les attaques des cavaliers des steppes avaient dévasté les États musulmans de Syrie et du croissant fertile.


:arrow: Campagne précédant la bataille
Sayf ad-Dîn Qutuz, le sultan mamelouk d'Égypte dont la Syrie était une des provinces, décide d'attaquer les Mongols alors qu'ils étaient ébranlés par la mort du Qaghan, leur chef, en Mongolie et qu'une partie de leur troupes campait dans les steppes pour éviter les chaleurs estivales et faire reposer les chevaux ne laissant en Syrie que de faibles effectifs.

Le 26 juillet 1260, l'avant-garde égyptienne quitte Le Caire. Mais la route de Damas est tenue par les croisés qui, contre toute attente (le choix fut influencé par le fait que les Mongols venaient de ravager les environs de Sidon en représailles à une opération de razzia de Julien de Sidon), acceptent de laisser passer les Mamelouks sur leurs terres et fournissent du ravitaillement en vertu d'un accord de trêve. Les Mamelouks peuvent donc avancer en Syrie. Surpris, les Mongols avec à leur tête le gouverneur de la région, Kitbouga vont à leur rencontre avec quelques auxiliaires Arméniens et Géorgiens. L'affrontement a lieu à Aïn Djalout (La source de Goliath, s'écrit aussi Ayn Jalut), près de Nazareth au nord et de Jénine au sud.

:arrow: Déroulement
Dès le premier assaut, les Mamelouks s'enfuient, attirant les Mongols vers le fond de la vallée dont les hauteurs sont occupées par des unités d'infanterie recrutées localement.

Lorsque Kitbouga se rend compte du traquenard, il stoppe la poursuite et fait manœuvrer le gros de ses troupes. Tandis que ses premiers rangs s'enfoncent dans l'avant-garde mamelouks, ses cavaliers légers opèrent un mouvement tournant vers les collines de Galilée afin d'attaquer l'aile gauche.

L'avant-garde mamelouks est décimée, mais le gros des forces parvient à décrocher. Durant une grande partie de la matinée, la bataille est confuse, le sultan tente de reformer son aile gauche en y transférant des hommes de l'aile droite et en lançant des assauts violents.

Galvanisés par les appels du sultan qui monte en première ligne avec sa garde personnelle, les Mamelouks réussissent à tenir pied devant l'armée Mongole.

Kitbouga tente de rétablir sans succès la situation qui tourne à son désavantage et est contraint de reculer jusqu'au village de Boisin prés du Jourdain. On ignore s'il fut tué pendant l'ultime charge du sultan ou s'il fut fait prisonnier et exécuté. Dès lors, les Mongols et leurs alliés s'enfuient.

Pour la première fois, les Mongols sont battus. Ils ont combattu avec leur vaillance et leur force habituelle, mais ils sont surpassés par le nombre.

La Syrie reste sous domination mamelouks jusqu'au XVIe siècle.

:arrow: Bilan
On rapporte ces paroles au chef mongol :

« Que le khan ne soit pas affligé par la perte de son armée. Qu'il s'imagine que pendant une année les femmes de ses soldats n'ont pas été enceintes et que les juments n'ont pas pouliné. Longue vie au Khan ! »
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oreda99 a écrit :La charge héroïque de la brigade légère
Bataille de Balaklava - 1854


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La bataille de Balaklava, remportée sur les Russes est demeurée célèbre dans l'histoire, notamment dans l'histoire militaire de l'Angleterre, par la charge héroïque de la brigade de cavalerie du commandant lord Cardigan sur un ordre malheureux de lord Raglan.
La bataille de Balaklava est un affrontement qui eut lieu le 25 octobre 1854 entre l'armée russe et une coalition franco-britanno-turco-piémontaise qui assiégeait la ville de Sébastopol lors de la guerre de Crimée. Elle s'acheva par une victoire à la Pyrrhus des Britanniques.

Contexte:
Comme leurs adversaires européens avaient établi leur ouvrage de siège et deux ports d'approvisionnement à Kamiech (Français) et Balaklava (Anglais) les Russes réunissent une armée de secours - 25 000 hommes (4 régiments d'infanterie, lanciers, hussards, cosaques et artillerie - pour s'emparer de ce dernier port.

Bataille:
Au petit matin, 5 h, les coalisés sont réveillés par une canonnade du côté de Balaklava. Et découvre alors l'armée russe s'étendant dans la plaine - en restant hors de portée de tir de l'artillerie. La cible du général Liprandi est dans un premier temps les redoutes tenues par le contingent turc et qui défendait le port. Il est soutenu par deux régiments d'infanterie du général Jabrokristki sorti d'Inkermann.
En dehors du contingent turc le port est défendu par la cavalerie anglaise sous les ordres de Lord Lucan, la brigade lourde de Lord Scarlett et la brigade légère de Lord Cardigan - soit quelques 1 500 hommes) et le 95e Higlander de lord Colin Campbell (650 fantassins) et enfin les défenseurs de la ville : 100 hommes de l'infanterie de marine et une centaine d'invalides armés à la hâte.
Des renforts sont dépêchés des positions de siège mais ne peuvent être en ligne avant plusieurs heures. Seule l'artillerie peut dans l'immédiat apporter son soutien.

Les Turcs ont vite fait de se replier des redoutes. Les Higlanders plutôt que de former un carré s'étendent en ligne - présenté par un observateur sur les hauteurs par une formule qui deviendra fameuse : « une mince ligne rouge… »

Vers 9 h 30 la cavalerie russe s'ébranle (900 hommes). Face à eux les Highlander restent stoïques et déchargent leur tir qu'au dernier moment, brisant net l'assaut russe. Au même moment la cavalerie lourde de Lord Scarlett charge transperçant littéralement la cavalerie russe qui est défaite. Mais Lord Scarlett pour des raisons de conflits personnel ne charge pas à cet instant où il pouvait achever de dérouter les Russes.

La Charge de la Brigade légère:
Lord Raglan donne l'ordre à Lord Scarlett d'empêcher d'emporter les canons des redoutes — ordre mal rédigé et transmis avec du retard. Il parvient à 11 h alors que la situation a évolué. Les canons ne sont plus visibles depuis la position de la brigade légère, seule était visible l'artillerie russe derrière laquelle se repliait la cavalerie. Lord Cardigan finit par lancer l'assaut avec ses 5 régiments (13e Dragons légers, 17e Lanciers, 11 Hussards, 4e Dragons Léger et 8e hussard) - mais seulement 660 hommes. Dans l'immédiat la manœuvre est impeccable mais ausitôt elle attire l'attention de l'artillerie russe qui fauche les cavaliers par dizaines. Fortement décimée la brigade parvient aux canons, sabre les desservant mais doit immédiatement se replier en subissant une contre-attaque de lanciers russes suivit du contact avec un corps d'infanterie. Seuls 180 cavaliers en revinrent, la légende de la « charge de la Brigade légère » était née. Tennyson composera à ce sujet son célèbre poème, The Charge of the Light Brigade (1854).
Cependant que les Russes se retiraient en bon ordre les renforts, les Français notamment, arrivaient enfin.
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La bataille légendaire de Montgisard - 1177:
où Saladin faillit mourir.....


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Le 25 novembre 1177

La bataille de Montgisard est probablement l’une des plus belles victoires des armées chrétiennes, principalement franque donc principalement venant de France.

Une grande partie des armées franques sont en Syrie. Saladin veut profiter de ce moment pour fondre sur Jérusalem. Saladin se dirigea d’abord sur Gaza mais les templiers prévenus de l’arrivée de Saladin ont fortifié à la hâte le château. Saladin préféra donc contourner pour aller à la ville d'Alascon. Baudouin IV avec ses chevaliers fondit vers la ville pour la défendre. Saladin encore une fois préféra rebrousser chemin et se diriger directement vers Jérusalem.

Cependant il préféra éparpiller une partie de son armée pour permettre le pillage et également de harceler par vagues d’attaques les positons chrétiens. Saladin ne pensait pas que Baudouin IV était un danger avec autant peu d’homme ce qui fut une erreur comme nous pourrons le voir plus tard. Saladin prit sur le chemin la ville de Ramala et assiégea la ville de Lydda et Arsuf. Baudouin IV comprit qu’il avait à une carte à jouer et réunit le plus de chevaliers possibles disponibles, estimés à 300 - 400 chevaliers, de 80 templiers et d’une petite centaine de fantassins.

Le lieu ou les forces franques de Baudouin IV et celle de Saladin se rejoignirent, fut sur le Montgisard à l’ouest de Jérusalem à Tell al-Safiya. Malgré qu’une partie de l’armée de Saladin était décomposée, les chevaliers se retrouvèrent à 1 contre 20. Baudouin était accompagné par le tumultueux Renaud de Châtillon, seigneur de Kerak, de Balian d’Ibelin et ‘surtout’ des reliques de la Sainte Croix, malgré les réticences des religieux. Les reliques avait également un effet dévastateur auprès des ennemis arabes, puisque utilisés dans de nombreuses victoires apportait un effet psychologique non négligeable, surtout que la croix qui représentait les reliques était visible de très loin.

L’armée dirigée par Saladin, déjà battu par Baudouin IV en 1176, est composée d’environ 30 000* éléments guerriers. Il faut cependant relativiser la grande majorité des armées Sarrazins étaient en général peu entraînées et pas très disciplinées. Ce qui n’enlève rien à la charge héroïque de l’armée franque d’autant plus que la faiblesse tactique des armées arabes était compensée par une armée largement plus nombreuse en nombre. On peut faire un rapprochement inverse avec la bataille de Thermopyles, qui malgré la bravoure de Léonidas et de 300 hoplites spartiates, ont succombé dans la totalité aux milliers de Perses. Le nombre est souvent un facteur de réussite guerrière surtout avec un effet psychologique dévastateur.

C’est donc « comme une mer » que l’armée arabe se présente contre les forces de Baudouin IV. À ce moment-là Saladin est totalement abasourdi ! il ne s’attendait pas du tout à voir Baudouin IV, c’est donc une attaque surprise et considérée comme suicidaire.

Il faut imaginer une marée humaine qui pour l’époque était déjà très impressionnante. Michel le Syrien dit : « Quand le Dieu qui fait paraître sa force dans les faibles, inspira le roi infirme... Il descendit de sa monture, se prosterna la face contre terre devant la Croix (saintes reliques) et pria avec des larmes. À cette vue le cœur de tous ses soldats fut ému. Ils étendirent tous la main sur la croix et jurèrent de ne jamais fuir et, en cas de défaite, de regarder comme traître et apostat quiconque fuirait au lieu de mourir ». Les saintes reliques étaient souvent emportées pendant les combats. On peut remarquer par ailleurs la similitude avec l’état d’esprit de l’époque des chevaliers français avec le goût du challenge et du sacrifice qui fera merveille plus tard Bouvines. On peut imaginer l’émotion face à une telle armée, surtout en étant aussi peu nombreux.

A la surprise générale, Les chevaliers francs fondirent courageusement sur les hommes de Saladin et comme dans du beurre éventrèrent l’armée arabe. Ce fut un réel carnage, l’armée de Saladin est complètement submergée par 400 chevaliers. Plusieurs officiers musulmans furent tués, mais surtout Saladin failli mourir.

Protégé par sa garde rapprochée de mameluk d’environ 1000 hommes, les chevaliers vont à nouveau fondre comme une masse, au point de se rapprocher dangereusement de Saladin. Il est à deux doigts de se faire tuer, mais réussit à la faveur d’une nuit tombante à s’enfuir dans le désert. L’armée de Saladin est presque anéantie et les rares survivants éparpillés dans le désert.

La victoire fut écrasante et pesa lourd dans l’esprit de Saladin et de son armée. Les forces franques, on pourrait presque dire française, était globalement déjà très redoutée et cette victoire à 1 contre 20 était de nature à mystifier et faire peur à une majorité de soldats arabes. Saladin semble t-il avait un respect de Baudouin IV et préférait dans certains cas ne pas pouvoir se battre, ce qui à donné à Saladin le terme « Saladin le sage ». Il fut plus sage par rapport au fait qu’il économisait son armée et des massacres inutiles que par sa générosité.

Cette victoire éclatante d’un roi diminué par la lèpre (maladie terrible pour l’époque, car atroce et profondément mutilante) fit de Baudouin IV un roi légendaire, qui préférait mourir malade au combat que dans un lit à attendre sagement la fin comme lui conseillait par ailleurs hardiment la majorité de sa cour. Elle permit par ailleurs de contracter un accord entre Saladin et Baudouin IV, permettant pendant environ quatre ans une relative paix.

Ps:

La bataille des chiffres est aussi difficile à trancher. Certains disent qu’ils étaient ‘que’ 7000 -8000 d’autres plutôt 20 000 et puis d’autres proches de 30 000. Le rationnel voudrait que qu’ils ne soit ‘que 7000 -8000 ‘ mais cela ne veut pas dire que c’est vrai. Les armées ‘professionnelles’ de Saladin étaient surtout composé de mameluck et de cavalier mais qui étaient très loin de représenter la majorité de son armée. La grande majorité était composé de guerriers pris sur le tars, souvent inexpérimenté et à pieds, face à des chevaliers ils n’avaient donc très peu de chance de survivre. De plus l’armée de Saladin à été mainte fois très largement en surnombre face aux armées francs, ce qui ne préjugeaient pas du tout des victoires. La victoire de Hattin par Saladin est lié plus à une imbécilité tactique des armées francs qu’une réelle suprématie militaire.
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Bataille du Granique - 334 av. J.-C.

La bataille du Granique oppose en mai 334 av. J.-C. pour la première fois l'armée macédonienne à l'armée perse sur les rives du fleuve Granique (actuel Bigha Tschai en Turquie). Alexandre le Grand remporte une victoire contre les satrapes perses qui lui ouvre les portes de l'Asie Mineure. Cet affrontement est la première d'une série de trois victoires des Macédoniens contre les Perses.

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Contexte historique:

Au printemps 334, l'armée macédonienne, forte de 32 000 fantassins et 5 000 cavaliers, traverse l'Hellespont depuis Sestos et débarque à Abydos en Phrygie hellespontique. Darius III, qui ne prend pas encore la mesure du débarquement macédonien, décharge cette guerre frontalière sur les satrapes d'Asie Mineure. Memnon de Rhodes, le chef des mercenaires grecs de Darius, est partisan d'une politique de la terre brûlée face aux Macédoniens. Conscient de l'infériorité de l'armée perse, il propose d'entraîner les troupes d'Alexandre vers l'intérieur du pays, tandis que la flotte perse porterait la guerre jusqu'en Macédoine. Mais les satrapes perses, méfiants envers un étranger grec et confiants dans leur cavalerie, préférent dans un esprit chevaleresque livrer immédiatement bataille à l'armée d'Alexandre. Ils concentrent alors en Phrygie hellespontique des mercenaires grecs et des cavaliers asiatiques et tiennent conseil, sans pour autant désigner de général en chef. Le commandant est en effet partagé entre Arsitès, satrape de Phrygie hellespontique, Spithridatès, satrape de Lydie et plusieurs généraux dont Arsamès et le grec Memnon.

Après un pélerinage à Troie et à Ilion en compagnie d'Héphaistion, Alexandre rejoint le gros des troupes à Abydos et de dirige vers Dascylion pour se porter à la rencontre de l'armée perse qui lui barre la route sur les rives du Granique. Ce cours d'eau (actuel Bigha Tschai, situé près du village de Tschinar Köpruk en Turquie) est d'assez faible importance ; il est guéable toute l'année sauf après de fortes précipitations qui le transforme alors en torrent tumultueux. Sa rive droite, escarpée, forme un obstacle naturel. C'est là que s'installe l'armée perse sur une hauteur qui domine la rive droite du Granique.


Déroulement de la bataille:

Face à Alexandre, à ses 4 500 cavaliers dont 1 500 Compagnons et ses 30 000 fantassins dont 9 000 phalangites, se dresse une armée de 20 000 cavaliers perses et 18 000 fantassins dont plus de 10 000 mercenaires hoplites grecs commandés par Memnon de Rhodes[1]. La cavalerie est au premier rang, commandés par le satrape Arsitès, afin de charger les Macédoniens qui tenteraient de traverser le fleuve. Les mercenaires grecs sont positionnés en retrait, sur la partie la plus haute du terrain.

Il existe deux versions historiques du plan de bataille suivi par Alexandre. Arrien et Plutarque s'accordent pour dire que dans le camp macédonien, Parménion préconise la prudence[2]. Il conseille d'attendre le lendemain matin afin de provoquer l'impatience des Perses et de permettre à la phalange de traverser le fleuve sans encombre. Mais Alexandre refuse, estimant que « le Granique ne pouvait arrêter ceux qui avaient traversé l'Hellespont»[réf. nécessaire]. Si les Perses ont l'avantage de la position, Alexandre a celui de l'exposition. En effet, en choisissant de combattre en fin d'après-midi, il oblige ses adversaires à combattre face au soleil et ainsi à être éblouis. Cette version, qui est restée dans la postérité, montre qu'Alexandre force la victoire en attaquant les Perses sur le champ.

Diodore de Sicile fournit quant à lui une description moins fiable mais qui ne manque pas d'intérêt[3]. Il affirme qu'Alexandre range le matin suivant son armée en ordre de bataille après avoir traversé le fleuve, respectant en cela les conseils de Parménion (et les règles de la guerre). Diodore s'inspire ici de Clitarque d'Alexandrie qui aurait disposé de documents officiels macédoniens tendant à dissimuler les désaccords stratégiques entre le roi et son premier général. Le caractère hasardeux et risqué de l'attaque est dissimulé. Quant à Alexandre, il n'apparaît pas comme un imprudent aidé par la chance.

Pourquoi les Perses prennent-ils le risque de disposer leur cavalerie le long du fleuve, dans un espace étroit, et de laisser les hoplites grecs au pied des hauteurs voisines ? On peut supposer qu'ils n'envisagent pas une attaque immédiate et que l'absence d'un commandant en chef explique en grande partie leur manque de coordination. Alexandre comprend que la cavalerie des Compagnons est la clé du succès car l'infanterie ne peut traverser le fleuve sans courir le risque d'être diminués par la cavalerie perse. Il remarque que la cavalerie perse est proche de la rive et qu'elle ne peut donc pas se défendre sans compter sur un secours réel de son infanterie à moins que celle-ci n'abandonne sa position en hauteur. Il décide alors de pousser une vigoureuse attaque sur l'aile gauche ennemie, là où se trouve les principaux officiers perses.

Alexandre, bien que son avant-garde soit repoussé sous l'effet meurtrier des flèches adverses, se jette effectivement dans le fleuve et charge à la tête de ses hétaires l'aile gauche de la cavalerie perse. Emporté par le courant, il charge à l'endroit où l'aile gauche ennemie rejoint ses lignes centrales. Chargeant avec impétuosité, il affronte un bataillon des Parents du Roi qui se montre tout aussi hardi dans la bataille. Alexandre abat un gendre de Darius d'un coup de lance au visage ; blessé par la suite, il ne doit la vie sauve qu'à l'intervention d'un de ses Compagnons Cleithos qui abat le satrape Spithridatès[4]. La cavalerie des satrapes prend la fuite, cependant que les mercenaires grecs, sans ordres véritables, ne font pas mouvement. Alexandre rompt ainsi le front adverse tandis que son infanterie monte à l'assaut en corps échelonnés et franchit le Granique en refoulant la cavalerie perse sur son infanterie. Parallèlement, la cavalerie thessalienne et péonienne commandés par Parménion ne semblent pas jouer un grand rôle dans la bataille. Selon Arrien et Plutarque, la bataille est déjà remportée quand la cavalerie de Parménion traverse le fleuve. Selon Diodore, qui reprend là aussi la version officielle, la cavalerie de Parménion aurait lancé une attaque déterminante sur l'aile droite de l'armée perse.

Face à l'indécision des hoplites grecs mercenaires, c'est l'ensemble de l'armée macédonienne, maintenant en avantage numérique après la fuite de la cavalerie, qui monte à l'assaut de leur position. Le combat est d'une grande violence, seul 2 000 mercenaires grecs sur 10 000 survivent et sont envoyés aux travaux forcés en Macédoine. Pour Alexandre ils se sont opposés à la cause de l'hellénisme et ne méritent aucune pitié. En 331 av. J.-C. Athènes obtient cependant la libération de ses citoyens.


Bilan:

Il est difficile d'avoir une estimation fiable des pertes réelles tant dans le nombre de tués que de blessés. Le chiffre de 12 000 morts pour les Perses (2 000 cavaliers et 10 000 fantassins) est fiable, l'infanterie mercenaire grecque de Darius étant volontairement anéantie par Alexandre. Les cavaliers perses se sont enfuis massivement mais beaucoup d'officiers (dont le satrape Spithridatès) sont au nombre des victimes. Arsitès se suicide peu après. Par contre le chiffre de 145 tués pour les Macédoniens semble peu réaliste, si l'on en juge par la violence de l'engagement, et se révèle probablement sous-estimé.

La faute des Perses est d'avoir adopté un ordre de bataille contraignant la cavalerie à l'immobilité entre son infanterie et le Granique. De plus l'absence d'actions coordonnées entre l'infanterie et la cavalerie est patent. Quant à Alexandre, il démontre son art de la manœuvre et le rôle considérable que joue dans ses actions stratégiques la mobilité, en particulier celle de sa cavalerie lourde. À titre personnel il fait montre d'un grand courage, attitude qui va contraster dans le futur avec celle de Darius.
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Bataille de Mers El Kébir - 1940
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Mers el-Kébir
Algérie

Situé à quelques encablures à l’ouest d’Oran, ce village fut pendant longtemps un petit port de pêche. Son nom, pourtant, le prédestinait à devenir important, ce que l’avenir confirma tragiquement . En effet, Mers el-Kébir signifie en Arabe "Le Grand Port".

Son emplacement est privilégié. Protégé dans un abri naturel, entre le Santon et le Pic d’Aïdour, il offre de surcroît des fonds marins d’une trentaine de mètres. En 1935, la France y bâtit l’une de ses principales bases navales.

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Carte de Mers el-Kébir (montrant les navires)

1940 : la France a perdu la guerre et signé l’armistice avec l’Allemagne. Hitler vise désormais l’Angleterre. Jusqu’alors, aucune négociation n’a aboutit entre ces deux pays. Un affrontement est donc probable ce qui fait craindre au Premier Ministre Britannique que la Marine Française se mette à la disposition d’Hitler.

Le 27 juin 1940, décision est prise de bombarder la Marine Française. L’opération est codifiée sous le nom de « Catapult ».

3 Juillet 1940 : La Flotte Française amarrée à Mers el-Kébir dispose de quatre cuirassés, un transporteur d’hydravions et six contre-torpilleurs.

De son côté, la « Force H » anglaise est composée du Hood (croiseur), des « Résolution » et « Vaillant » (cuirassés) et du porte-avions Ark Royal. Dans un désir de conciliation, l’Amiral Somerville adressa au Vice-Amiral Gensoul un télégramme imposant un ultimatum dont le terme échouait six heures plus tard.

Un triple choix était proposé : se rallier à la Royal Navy, saborder les bâtiments ou accepter de se déplacer, sous bonne escorte vers un port Britannique. Ce télégramme n’eut pas l’heur de convaincre les Français, qui doutaient de son sérieux. Un report de l’ultimatum fut proposé jusqu’au moment où Gensoul reçut un message radio l’informant que les escadres françaises de Toulon et d’Alger arrivaient en renfort.

Le bombardement de la flotte française à Mers el-Kébir

La captation de ce message par les Britannique ne laissa aucun doute à ces derniers quant aux intentions des Français : ils ne se plieraient à aucun des choix de l’ultimatum

4 Juillet 1940 : En fin d’après-midi, la Force « H » attaqua la Flotte Française. Le « Dunkerque » (croiseur) et le « Provence » (cuirassé) furent touchés. Les tirs foudroyèrent ensuite le « Mogador » (torpilleur) et le « Bretagne » (cuirassé) qui s’enflamma presque aussitôt.

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Le croiseur Hood

6 Juillet 1940 : Le « Strasbourg » (croiseur de bataille) réussit à quitter la rade pour se mettre à l’abri à Toulon.
L’Ark Royal paracheva la destruction de la Flotte Française en bombardant le « Dunkerque » et le « Terre Neuve » (patrouilleur), qui sombra après avoir explosé.

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Le porte-avions Ark Royal

8 Juillet 1940 : Dakar est le théâtre d’un nouveau raid anglais au cours duquel le « Richelieu » (cuirassé) est touché.

14 Juillet 1940 : En d’autres temps, le phare d’Alexandrie aurait éclairé d’un jour nouveau la suite des événements. Un accord, conclut dans cette ville entre l’Amiral Godfroy, commandant la Force X française, et l’Amiral Cunningham, aboutissait au désarmement de la Flotte Française.

Cette bataille navale, qui n’eut rien de ludique, coûta la vie à près de 1300 marins français. Elle fit renoncer la Marine Française à tout combat contre l’Axe jusqu’en 1943.
http://secondeguerre.net/articles/evene ... kebir.html
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La bataille de Mūtah - 629


Selon les historiens cette bataille eut lieu le mois de Djoumada Ier de la huitième année de l’hégire (septembre 629), entre, d'un côté les Musulmans et de l'autre, les forces byzantines et leurs alliés chrétiens arabes. Le but de cette expédition était, selon Ibn Hishâm, de venger le meurtre d’al-Harith ibn Omair al-Azdi, que le prophète avait envoyé avec une lettre pour le prince de Bosra, mais avant d’y arriver, il fut arrêté et mis à mort par Shorahbîl ibn Amr al-Ghassani. Avant l'expédition, le prophète envoya une délégation composée de quinze personnes, à That al-Talh en Syrie , pour les inviter à l’Islam. L’ensemble de la délégation fut tué excepté leur chef.

Il est normal, face à une pareille situation, que le prophète réagisse, pour réhabiliter l'honneur des Musulmans. Il forma une armée de trois mille hommes, commandée par Zaid ibn Hārithah (fils adoptif du prophète). En cas de malheur, il devait être remplacé par Djafar ibn Abou Talib (frère d’Ali, le quatrième calife) et celui-ci par Abdallah ibn Rawâha. Le jour de départ, le prophète accompagna l’armée jusqu’à Thaniyat al-Wada, la colline des Adieux. L’armée avança jusqu’à Ma’an. Là, elle apprit que l’empereur Héraclius disposait d’une armée de cent mille hommes, renforcée par un nombre semblable d’Arabes chrétiens. Bien que les nombres donnés par les historiens Arabes semblent très amplifiés, on peut admettre que les byzantins et leurs alliés étaient quatre ou cinq fois plus nombreux que l’armée musulmane.

Quand les musulmans apprirent la situation des forces ennemies, ils passèrent deux nuits à Ma’an pour réfléchir et étudier cette situation. Certains d’entre eux pensèrent envoyer une lettre au prophète à Médine l' informant sur les forces ennemies, dans l’espoir d'être renforcés ou d’obtenir son avis. Mais Abdallah ibn Rawaha ranima le courage de la troupe en leur disant : « Ce qui vous est désagréable, est ce que vous cherchez, (le martyre), nous ne combattons les gens ni avec le nombre, ni la force, nous les combattons avec notre religion. Vous allez trouver l’un des deux, soit la victoire, soit le martyre ». Encouragés par ces paroles, les Musulmans avancèrent vers le nord, arrivés aux confins de Balka, dans un village appelé Mashârif, ils rencontrèrent l’avant-garde ennemie. L’armée musulmane se retira un peu en arrière jusqu’au village de Mūtah.

Il est clair que le rapport de force était favorable aux Byzantins et leurs alliés, et que les Musulmans s’engageaient dans un combat où la victoire n’était pas la leur. Mais en même temps, ils n’avaient pas d’autre solution que de combattre avec acharnement.

Quand les deux armées se trouvèrent face à face, les Musulmans organisèrent leur armée en ordre de bataille ; l’aile droite commandée par Kutba ibn Katada al-Odhri, l’aile gauche par Abaya ibn Malik , le cœur par Zaid ibn Harithah, mais les historiens ne citèrent pas de nom pour l’avant-garde et l’arrière-garde. Dans ces moments de combat où la force adverse est trois ou quatre fois plus nombreuse, il y a selon Clausewitz des facteurs déterminants qui jouent énormément : « Plus le camp engagé dans un combat inégal manque de forces, plus la tension interne et l’énergie de ces forces seront grandes car il est talonné par le danger. Si le contraire se produit, si le désespoir héroïque fait place au désespoir découragé, tout l’art de la guerre ne sert plus à rien ». Ce fut la situation à Mūtah, les Musulmans se battirent comme des lions, le premier général Zaid, qui portait l’étendard, combattait avec ardeur, mais finalement, il succomba à ses blessures. Le deuxième chef Djafar prit sa place. Il combattit à cheval, puis « mit pied à terre et l’égorgea, « de peur que l’ennemi le prenne et combatte les musulmans avec ». Djafar tenait le drapeau avec sa main droite, lorsqu’un coup de sabre la lui coupa, ensuite il prit le drapeau de la main gauche ; elle fut coupée. Il le serrait contre sa poitrine jusqu’au moment où il mourut. Abdallâh ibn Rawaha s’empara de l’étendard à son tour, il fut tué, lui aussi. Les trois chefs désignés par le prophète furent tués les uns après les autres. A ce moment critique, Thabit ibn Agram saisit l’étendard et cria aux Musulmans de choisir un chef, ils lui répondirent : "toi". Il refusa, ensuite il donna l’étendard à Khaled ibn al-Walid.

Dans ces situations désespérées , où les solutions font défaut, se révèlent les qualités et les valeurs d’un chef. Khaled venait de se convertir en Islam, il sortit avec l’armée comme un simple soldat, bien que ses qualités de combattant soient reconnues de tous, mais pour une raison où une autre le prophète ne l’a pas nommé comme chef. Alors il devait en ce moment là, faire ses preuves et montrer aux Musulmans qui l’avaient choisi comme chef, qu’il méritait leur confiance.

Mais face à une telle situation, la seule chose qui vient à l’esprit, est de se sauver et de sauver sa troupe. Mais de quelle manière ?

En réalité, pour Khaled, il faut que la solution adoptée, soit proche de sa nature, de son esprit offensif et en utilisant la ruse, car une retraite réussie vaut mieux qu’une victoire inachevée.

Il tint ferme jusqu’au soir, et profita de la nuit pour réorganiser son armée en utilisant une brillante idée novatrice, il intervertit ses positions. L’aile gauche passa à l’aile droite et réciproquement, ceux de l’avant-garde passèrent en arrière-garde « pour faire croire aux Byzantins qu’il avait reçus des renforts ». Secrètement à l’aube, il laissa un détachement en arrière dans le but de faire du bruit et soulever de la poussière afin de réaliser son plan. Ensuite, il effectua des attaques éclairs et successives. L’ennemi découvrit de nouveaux visages, en bref les Byzantins avalèrent l’hameçon de Khaled et crurent qu’un renfort venait d’arriver de Médine. Alors les Romains réalisèrent l’impossibilité d’une victoire décisive sur les Musulmans, ils diminuèrent leur pression sur l’armée musulmane. Ce fut à ce moment-là que Khaled décida de commencer sa retraite.

Grâce à cette manœuvre réussie, Khaled reçut le titre de Sayf Allah. Couvert par le cœur de son armée, il retira d’abord les deux ailes, ensuite soutenu par les deux ailes, il réussit à rompre le contact avec l’ennemi, celui-ci croyant que Khaled l’attirait vers une embuscade, hésita à le poursuivre. Selon Ibn Hisham, les pertes chez les Musulmans furent de treize personnes.

De retour à Médine, malgré cette retraite réussie, Khaled et ses troupes furent mal reçus par les Musulmans. Selon ibn Ishâk, on leur jeta de la poussière au visage en les qualifiant de fuyards « farrâr », cependant, le prophète leur répondit : « Ils ne sont pas des fuyards, mais des carrâr » mot qui signifie les attaquants ou les hommes fermes.
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zorsines a écrit :
Draža Mihailović

Dragoljub "Draža" Mihailović, en serbe cyrillique Драгољуб "Дража" Михаиловић, connu aussi sous le nom de Čiča, en serbe cyrillique Чича (né à Ivanjica le 27 avril 1893 - mort à Belgrade le 17 juillet 1946), était un soldat et un résistant royaliste serbe. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a joué un rôle important dans la lutte contre l'occupant nazi. Condamné à mort par la Yougoslavie communiste de Tito, il est aujourd'hui réhabilité.

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Portrait de Draža Mihailović, par Jim Pollard

Son enfance
Draža Mihailović avait un frère, Mihailo, et trois sœurs, Smiljana, Milica et Jelica. Peu après la naissance de Jelica, son père meurt de la tuberculose. Cinq ans plus tard, en 1900, sa mère meurt aussi. Les orphelins sont confiés à leur oncle Vladimir.


Carrière militaire
Après avoir étudié la musique pendant 3 ans, Draža Mihailović s'inscrit à l'école militaire de Belgrade. Il a combattu pendant les guerres balkaniques. En 1912 il obtient la médaille du courage. Il est blessé en 1913 en combattant les Bulgares. Lors de son passage à la Sorbonne, il se lie d'amitié avec Charles de Gaulle.


Première guerre mondiale
Il a participé à la Première Guerre mondiale et a fait partie de la longue retraite de l'armée Serbe par l'Albanie en 1915. Il a ensuite combattu sur le front de Salonique et a reçu plusieurs décorations pour ses faits de guerre.


Seconde guerre mondiale
En 1941, le roi de Serbie, Pierre II, refuse de laisser la Wehrmacht traverser son pays pour venir en aide aux Italiens qui se battent en Grèce. Hitler est furieux. En réaction, il fait envahir la Yougoslavie.

Dans beaucoup de villes et de villages, le peuple serbe se soulève par groupe de petites dizaines d'hommes, les Četnik. Dragoljub Mihailović est leur commandant. Fidèles au roi, ils sont parmi les premiers, avec les communistes, à opposer une résistance aux Nazis.

En juin 1941 Josip Broz, Tito, secrétaire général du Parti Communiste de Yougoslavie et ancien agent de recrutement des brigades internationnales d'Espagne croate, initie un mouvement de résistance dans tout le pays; ses soldats s'appellent les partisans. Les partisans, qui comptent dans leurs rangs des représentants de toutes les communautés yougoslaves recoivent un très large soutien populaire; ils libèreront beaucoup de régions.

À la fin du conflit les communistes, soutenus notamment par les Anglais et appuyés par la puissance militaire soviétique, libèrent le pays. Après un référendum populaire le nouveau pouvoir anti-fasciste renverse la monarchie et persécute les četniks.


Le procès et l'exécution
La presque totalité de l'armée royaliste serbe s'exile à Chicago ; de son côté, le roi Pierre II se réfugie à Londres.

Le 12 mars 1946, Draža Mihailović est arrêté alors qu'il se cachait en Bosnie-Herzégovine.

Du 10 juin au 15 juillet 1946 se déroule à Topčider le procès des "traîtres" et des criminels de guerre de la Seconde Guerre mondiale. Draža Mihailović figure au nombre des accusés. Jugé coupable, il est fusillé le 17 juillet 1946. Charles de Gaulle, dont les penchants monarchiques sont avérés, refusera toujours de rencontrer Tito, le considérant responsable de l'exécution de son ami Draža.


La réhabilitation
« Sa condamnation à mort reposait sur des considérations de politique intérieure plus que sur sa réelle culpabilité »[1]. La disparition de Draža Mihailović débarrassait Tito d'un héros encombrant.

De fait, dans un contexte de Guerre froide et de conflit politique ouvert avec la Yougoslavie au sujet de l'occupation de Trieste, le Président Truman lui avait accordé une médaille à titre posthume dès 1948. Et en 1989, les États-Unis ont décidé d'ériger une statue en son honneur à Washington, « en reconnaissance du rôle qu'il a joué en sauvant plus de cinq cents pilotes américains en Yougoslavie »[2].

Il n'en reste pas moins que son attitude trouble envers l'Axe et ses supplétifs ustashis alimente encore de nombreuses controverses.


dans les tcheniks ont compté jusqu'a la fin de la guerre

Муслимани, Хрвати и Словенци у Равногорском покрету ђенерала Драже Михаиловића. Опште место комунистичке пропаганде представља "доказана чињеница" да је четнички покрет био чисто српски. Четнички покрет Драже Михаиловића јесте био већинско српски, али ту је било хиљаде Мулсимана, Хрвата, Словенаца и других (Пољака, Рома, Јевреја, Енглеза, Американаца..). Ова страна је посвећена управо њима...

pour la traduction je vais faire de mon mieux la voici
MUSULMANS, CROATES ET SLOVENES DANS LA RAVNA GORA POKRET DU GENERAL DRAZA MIHAJLOVIC AU CONTRAIRE DE LA PLACE DU COMMUNISTE DE LEUR PROPAGANDE QUI MONTRE QUE LES TCHENTIKS "JPREUVENT " QUE LES TCHENIKS POKRET ETAIT PUR SERBE LES TCHENIKS DE DRAZA MIHAJLOVIC ETAIT BIEN MAJORITAIRE SERBES MAIS I LAVAIT PLUS DE 1000 MUSULMANS CROATES SLOVENE ET D4AUTRE (POLOGNAIS TSIGANE JUIF ANGLAIS AMERICAINS....) apres il a des photos des musulmans tcheniks sqi vous voulais je vais les mettres

un site ou il fait montré LES ALLIES AU HAUT COMMANDEMMENT DE DRAZA MIHAILOVIC 1941 - 1945 http://www.pogledi.co.yu/francuski/cetn ... /index.php
LES ALLIES DANS LES UNITES CETNIKS
http://www.pogledi.co.yu/francuski/cetn ... /index.php
LES SIGNES DE GRATITUDE D'APRES GUERRE
http://www.pogledi.co.yu/francuski/cetn ... /index.php
OPERATION "PONT AERIEN"
http://www.pogledi.co.yu/francuski/airbridge/index.php
DRAZA MIHAILOVIC
http://www.pogledi.co.yu/francuski/draza.php
LES CETNIKS ET LES ALLEMANDS
http://www.pogledi.co.yu/francuski/c_vs_n/index.php
Le martyre de Kragujevac en octobre 1941
http://www.pogledi.co.yu/francuski/kg/index.php
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