2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Venez discuter des événements qui ont jalonné l'histoire depuis le néolithique jusqu'aux débuts des années 1990.
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60b
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par 60b »

Youma a écrit :
60b a écrit :Encore un petit coups de révisionnisme mon cher adorateur de Mr Hitler ???????
Déjà dit ce qu'il faut dire dans mon commentaire précédent,j'apprécie l'histoire,surtout dans sa version originale mon cher,pas par la version fabriqué par quelques impérialistes/colonialistes impatients de dominer le monde et leur peuples avant et après la 2ème Guerre mondiale.


Si tu veux de l'original, je te conseil de lire les deux loi votées à Nuremberg le 15 septembre 1935

- Loi sur la citoyenneté du Reich
- Loi sur la protection du sang allemand et de l'honneur allemand.

Cela te changera des petites vidéos éditées par certains de tes copains révisionnistes

AAF 2020
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par AAF 2020 »

L'un des derniers soldats perdus japonais est mort

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M. Onoda (ici en 1974), sous-lieutenenant du renseignement et spécialiste des techniques de guérilla avait résisté sur l'île philippine de Lubang, près de Luzon, jusqu'en 1974, soit trente ans après la capitulation de l'empire nippon.
'était l'un des derniers stragglers, ces soldats japonais cachés dans la jungle et refusant de croire à la reddition de leur pays, en 1945. Hiroo Onoda, né le 19 mars 1922, s'est éteint tranquillement dans son lit à Tokyo à 91 ans.
Sous-lieutenenant du renseignement et spécialiste des techniques de guérilla, l'ancien soldat a résisté sur l'île philippine de Lubang, près de Luzon, jusqu'en 1974, soit trente ans après la capitulation de l'empire nippon. Il y avait été envoyé en 1944 avec un ordre formel : ne jamais se rendre et tenir bon jusqu'à l'arrivée de renforts.
Avec trois autres compagnons, le soldat Yuichi Akatsu, le caporal Shōichi Shimada et le soldat de première classe Kinshichi Kozukail, il a obéi strictement à cette instruction des années après le conflit, ignorant que les combats avaient pris fin.

DES TRACTS LARGUÉS DANS LA FORÊT

Leur existence n'a été découverte qu'en 1950 après que Yuichi Akatsu eut décidé de sortir de la forêt et de se rendre aux autorités philippines puis de rentrer au Japon. Des tracts ont été largués par avion pour convaincre Onoda que la guerre était terminée depuis longtemps et que l'armée impériale avait été battue, mais le soldat n'y a jamais cru et a continué avec ses derniers acolytes à surveiller des installations militaires et même parfois à se battre contre des soldats philippins.
En juin 1953, Shimada fut blessé lors d'un affrontement avec des pêcheurs philippins. Il fut soigné par Onada avant d'être tué, en 1954, dans une fusillade avec un groupe lancé à la recherche des soldats japonais.
Après cette mort, Tokyo et Manille continuèrent de rechercher Onada et Kozuka pendant dix ans. Finalement les recherches s'arrêtèrent en 1959, Japonais et Philippins étant persuadés que tous deux étaient morts. Mais en 1972, les deux hommes ont refait surface, brûlant une récolte de riz. Lors d'un échange de coups de feu avec des troupes philippines, Kozuka a été abattu mais Onoda a réussi à s'enfuir.
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti ... _3382.html
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scorpion-rouge35
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par scorpion-rouge35 »

c'est un miracle qu'il n'est tuer personne
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Asitane
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par Asitane »

Je crois qu’il a bel et bien causé la mort de plusieurs personnes (policiers et paysans) mais qu’il a été gracié par le président philippin compte tenu des circonstances.
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SUKHOI
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par SUKHOI »

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geronimo
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par geronimo »

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1940's -- The ground crew of the B-29 "Enola Gay" which atom-bombed Hiroshima, Japan. Col. Paul W. Tibbets, the pilot is the center. Marianas Islands. (U.S. Air Force photo)

L'equipage de Enola Gay B-29 Superfortress qui ont large la bombe atomique sur le JaponHiroshima,Theodore Van Kirk le dernier survivant est mort le Lundi passe in Stone Mountain, Georgia a l'age de 93 ans, ils ont marque l'histoire de l'humanite mais comment????
,
:algerie01: :algerie01: :algerie01:
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anzar
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par anzar »

Excellent article, à lire absolument

«Mokusatsu», l’erreur de traduction qui a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale

Julien Abadie

Histoire
02.09.2014 - 7 h 35

mis à jour le 02.09.2014 à 11 h 04
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Le nuage atomique de la bombe A lâchée sur Nagasaki, le 9 août 1945. (Via Wikimedia Commons).

Il s’en est fallu d’un rien pour que la bombe atomique ne soit pas larguée sur Hiroshima, précipitant la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945. D’un mot, pour être précis. Souvent présentée par les linguistes comme la plus grave erreur de traduction de tous les temps, l’interprétation du terme «Mokusatsu» est au coeur d'un des pires carnages du XXe siècle.

Il y a 69 ans, le 2 septembre 1945, le Japon signait officiellement son acte de capitulation à bord de l'USS Missouri, mettant ainsi fin à la Seconde Guerre mondiale. Meurtri par deux bombes atomiques, amputé d’Hiroshima et de Nagasaki, le pays du Soleil-Levant déposait officiellement les armes, 39 jours après que les Alliés l’eurent exigé dans la Déclaration de Potsdam.

Au-delà des nombreuses concessions qu’elle faisait au Japon, cette Déclaration, signée le 26 juillet par le président américain Harry S. Truman, le Premier ministre britannique Winston Churchill et le président chinois Tchang Kaï-chek était pourtant claire sur la tempête de feu qui s’annonçait:

«Nous appelons le gouvernement du Japon à prononcer aujourd'hui la capitulation sans conditions de toutes les forces armées japonaises. [...] Sinon, le Japon subira une destruction rapide et totale.»

Les adjectifs n’ont pas été choisis au hasard. La titanesque Opération Downfall (débarquement terrestre programmé pour le 1er novembre) n’était plus la seule option américaine: Truman savait alors depuis dix jours que sa bombe atomique était opérationnelle. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est qu’il ordonnerait de la lâcher sur Hiroshima, le 6 août, puis Nagasaki, le 9 août.

Sa décision finale était suspendue à la réaction des autorités nippones. Mais alors que l’ultimatum allié avait le mérite de la clarté, le Japon choisira d’y faire une réponse pleine d’ambiguïtés: «Mokusatsu». Un mot qui sera trop vite traduit par «ignorer avec mépris». Un mot qui lui coûtera très cher.

Lost in translation

L'Histoire est émaillée d'erreurs de traduction aux conséquences diplomatiques plus ou moins graves (encore récemment, sur TF1, le pauvre Gilles Bouleau a bien involontairement énervé Vladimir Poutine). Mais jamais avant «Mokusatsu» un quiproquo n’était devenu casus belli.

Image

Détail de la capitulation japonaise du 2 septembre 1945. (Via Wikimedia Commons).

Le mot sera lâché le lendemain de la radiodiffusion de la Déclaration de Potsdam. Pressé par les médias de réagir, le Conseil de guerre suprême est alors profondément divisé. Le cabinet est composé du Premier ministre Kantaro Suzuki, du ministre des Affaires étrangères Shigenori Togo, du ministre de la Guerre, du ministre de la Marine, du chef des Armées et du chef de la Marine.

Pour les quatre militaires, l’affaire est entendue: il faut refuser de capituler. Mais Togo demande du temps. Il veut attendre la réaction des Russes, solliciter leur médiation et obtenir la pérennité de l’Empire en échange de la capitulation inconditionnelle du Japon. Partisan précoce de la reddition, il vient de voir le télégramme de Shun’ichi Kase, son ambassadeur en Suisse, qui conseille lui aussi d’accepter la défaite.

Les deux diplomates ont parfaitement noté que «la capitulation sans condition» exigée s’applique seulement aux militaires, et pas au gouvernement ni au peuple japonais. Tous deux lisent dans le choix des mots et dans les concessions du texte «une profonde réflexion» pour parvenir à un accord. Tous deux comprennent surtout que les Alliés «ont pris la peine d’offrir au Japon les moyens de sauver la face». Seul l’avenir de l’Empire n’est pas garanti dans le texte, mais les Russes peuvent aider. Shigenori Togo parvient à arracher un compromis et à calmer l’ardeur des militaires.

Pour temporiser et contenter la presse, un compte-rendu de la réunion est alors rédigé dans lequel le Conseil de guerre suprême explique qu’il a décidé de répondre «mokusatsu» à l’ultimatum. Mais les militaires en veulent plus. Pour leur donner des gages et clarifier la position du gouvernement, le Premier ministre organise une conférence de presse dans l’après-midi du 28 juillet et aurait répété (les sources diffèrent à ce propos):

«Cet ultimatum n’est rien d’autre qu’une reprise de la Déclaration du Caire. Pour le gouvernement, il n’a donc pas de valeur en soi; nous avons décidé de le “mokusatsu”. Et de poursuivre résolument nos efforts pour conduire cette guerre au succès.»

Personne ne le sait encore, mais ce mot vient de condamner le Japon. Mokusatsu (黙殺) est composé de deux kanji: moku (silence) et satsu (tuer). Littéralement, le terme signifie donc «tuer en silence». Très prisé par les politiciens japonais pour son caractère équivoque, il peut vouloir dire «ne pas tenir compte de» ou «ignorer», mais aussi «sans commentaire», voire parfois «traiter avec mépris». Le Premier ministre expliquera plus tard à son fils que c’était la deuxième acception qu’il avait en tête («aucun commentaire»). Mais la presse opte pour la première.


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Montage des versions japonaise et anglaise de l'Asahi Shimbun.

Par une funeste ironie, ce sont les Japonais eux-mêmes qui vont tomber les premiers dans le piège de leur ambiguïté polysémique: le matin même, les journalistes de la Domei News Agency, l'agence de presse officielle, choisissent de traduire le «mokusatsu» de leur Premier ministre par «ignorer». Dans la foulée, la version anglaise du Asahi Shimbun, l'un des principaux quotidiens de l'archipel, balance en une: «The Imperial governement of Japan will take no notice of this proclamation» («Le gouvernement ne tiendra pas compte de cette déclaration»). La colère de Suzuki n’y peut plus rien: la traduction erronée fera la une de toutes les éditions, ricochera dans les couloirs des officines alliées, arrivera aux oreilles de Truman comme «un dédain silencieux», avant de retomber sur le Japon sous la forme de deux bombes atomiques.

Une passionnante note de la NSA explique comment, du point de vue américain, cette réponse des Japonais sera vue comme «un exemple typique de leur esprit fanatique et kamikaze». Alors que Suzuki avait choisi le mot «mokusatsu» pour son ambiguïté, espérant ainsi calmer son armée tout en ménageant les Alliés, c’est une totale absence de nuance qui ressort finalement de ses propos en anglais. Interviewé des années plus tard, Truman semblait n’avoir toujours pas digéré ce vrai-faux hara-kiri:

«Quand nous leur avons demandé de capituler à Potsdam, ils nous ont répondu d’un ton méprisant... C’est tout ce que j’ai obtenu. Ils m’ont dit d’aller me faire foutre [...].»

Qui a dit qu'on ne sortait de l'ambiguïté qu'à son détriment?

Traduire en justice

Ce dialogue de sourd résume bien la complexité sémantique et politique de ce qui s’est joué pendant 72 heures. Si la diplomatie est bien l'art des nuances, encore faut-il s’assurer qu’elles soient perçues. Or, dans cet imbroglio du «mokusatsu», l'essentiel s'est joué en sourdine. Dans les deux camps, la paix a été tuée en silence...

Même si les Américains traîneront pour toujours les 40 kilotonnes largués sur Hiroshima et Nagasaki, leur responsabilité n’est pas directement engagée dans ce quiproquo. Leurs efforts pour offrir une porte de sortie honorable au Japon ont largement démontré leur volonté de trouver une issue diplomatique au conflit. Par ailleurs, comment les tenir responsables d’une traduction émanant d’une agence de presse japonaise? Et même si un traducteur de l’armée américaine avait eu sous les yeux le texte original, qu'aurait-il fait d’un mot intraduisible? La note de la NSA imagine la scène:

«On voit d’ici le colonel frapper son bureau de colère et hurler: “Mais que voulez-vous dire par: 'Mokusatsu peut signifier 'Sans commentaire' ou 'Ignorer avec mépris'?!' Nom de dieu soldat, je ne peux pas aller voir le chef des forces armées avec ça! Je dois lui donner des faits précis, pas un questionnaire à choix multiples! Alors vous vous remettez au boulot et vous me donnez une traduction valable.»

Mais en réalité, les États-Unis ont eux aussi péché par ambiguïté. En n'annonçant pas clairement leurs intentions dans la Déclaration de Potsdam, en dissimulant aux Japonais qu’ils possédaient la bombe atomique, ils ont induit un doute raisonnable dans l'esprit de leurs adversaires. Après tout, l’archipel vivait depuis plusieurs mois sous un tapis de bombes américaines: comment cela pouvait-il être pire?

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Les représentants du gouvernement japonais à bord de l'USS Missouri, le 2 septembre 1945. (Via Wikimedia Commons).

Truman aurait pu leur expliquer, mais le risque était trop grand. La crainte du Président n’était pas d’en dire trop au Japon, ni même de dévoiler son jeu aux Russes (Staline était déjà au courant). Non, c’était juste de provoquer la colère du Congrès américain: apprendre par voie de presse l'existence d'un programme secret de 2 milliards de dollars, c'est toujours difficile à avaler pour une démocratie. Même en temps de guerre.

Ironiquement, c'est également pour des raisons de politique intérieure que les Japonais ont tenté un coup de poker. L’ambiguïté du «mokusatsu» de Suzuki n'était-il pas d'abord destiné à ses propres troupes, d'abord calibré pour calmer une armée qui jusqu'alors n'avait jamais capitulé? Depuis le coup d’état manqué de 1936, le militaire avait clairement pris l’ascendant sur le politique au Japon. L'option guerrière ralliait la majorité au Conseil de Guerre Suprême. Même après le cataclysme d'Hiroshima, le ministre de la guerre Korechika Anami justifiera la poursuite des combats par cette phrase lourde de sens: «Je suis convaincu que les Américains n'avaient qu'une seule bombe»

Dans ces conditions, Kantaro Suzuki savait que tout signe de faiblesse conduirait fatalement à la rébellion d'une armée bien connue pour ses factions (un coup d’état échouera d'ailleurs dans la nuit du 14 au 15 août, la veille de l’annonce de la capitulation japonaise). En fait de coup de poker, son «mokusatsu» était un aveu d’impuissance.

Le sens de l’Histoire

Lorsqu’on démonte la chaîne complexe des évènements, on comprend que le choix du mot «mokusatsu» est donc moins la cause du drame que la conséquence logique d'un rapport de force politique. Comme un coup forcé aux échecs, la disposition des pièces obligeait Suzuki à jouer ainsi. Reste la question de la traduction. Si «mokusatsu» avait été interprété comme Suzuki l’entendait, si comme l’espérait Togo, cette tactique avait permis de gagner du temps, le cours de l’histoire aurait-il dévié? En supposant que les Alliés auraient patienté dix jours, peut-être…

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Le ministre des Affaires étrangères japonais Mamoru Shigemitsu signe la capitulation de son pays à bord de l'USS Missouri, le 2 septembre 1945 (Via Wikimedia Commons).

Comme le rappelle très bien le professeur Tsuyoshi Hasegawa dans un article fascinant du Asia-Pacific Journal, le rôle de la déclaration de guerre russe (le 8 août) dans la capitulation nipponne est injustement minimisé. Malgré le choc psychologique considérable qu’elles ont provoqué, aucune des deux bombes atomiques n’a conduit à une véritable inflexion stratégique du côté japonais, juste à une prise de conscience. Historiquement, c’est l’ouverture du front russe en Mandchourie qui, en mettant fin à tout espoir de médiation et en rendant la situation stratégique du Japon intenable, a conduit l’Empereur à capituler.

D'où l'hypothèse discutable (et discutée) que l'offensive russe aurait pu suffire. Qu'Hiroshima et Nagasaki auraient été inutiles. Le Japon aurait de toute façon capitulé quelques semaines après le 8 août.

Reste que pour envisager cette hypothèse, il aurait fallu que les opérations américaines et russes se coordonnent et ne s’ignorent pas, que les deux superpuissances ne cherchent pas d'abord à avancer leurs pions sur l'échiquier oriental, que leurs intérêts respectifs ne fassent pas peser le risque d’un conflit majeur pour le contrôle de la région... Bref que la Guerre froide qui s’annonçait reste au chaud encore un peu. De la pure politique-fiction. Preuve que si la traduction erronnée de «mokusatsu» a sans doute déclenché le feu nucléaire, elle n'est paradoxalement responsable de rien: le sens d’un mot pèse peu face au sens de l’Histoire.

Julien Abadie
http://www.slate.fr/story/91073/mokusat ... xtor=RSS-2
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tayeb
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par tayeb »

Passionnant! Je suis férue d'histoire mais je ne connaissais pas cette anecdote... Comme quoi la tour de Babel avait du bon...
Une erreur d'interprétation à première vue mais franchement je pense que les américains avaient voulu inspirer la crainte aux russes et au monde en s'affirmant dans l'histoire avec le premier génocide nucléaire, leur leadership sur le monde est née sur les cendres d'Hiroshima et de Nagasaki.
Dernière modification par tayeb le 03 septembre 2014, 10:38, modifié 1 fois.
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anzar
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par anzar »

Je pense que sans Hiroshima et Nagasaki nous ne serions plus là pour en discuter.... avant le feu nucléaire était quelque chose d'abstrait (même en ayant effectué des dizaines de tests) l'horreur des deux bombes a marqué l'histoire de l'humanité à jamais
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tayeb
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par tayeb »

anzar a écrit :Je pense que sans Hiroshima et Nagasaki nous ne serions plus là pour en discuter.... avant le feu nucléaire était quelque chose d'abstrait (même en ayant effectué des dizaines de tests) l'horreur des deux bombes a marqué l'histoire de l'humanité à jamais
Un lien assez sympas à lire:
http://aerostories.free.fr/hiroshima/page9.html

soudard
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par soudard »

les américains étaient confrontés à un problème militaire simple: soit balancer les deux bombes, soit débarquer en force. Après les combats du Pacifique, l'idée de débarquer était cauchemardesque.

AAF 2020
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par AAF 2020 »

Les mystères de l’histoire russe : l’attentat allemand déjoué contre Staline

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La Seconde guerre mondiale touchait à sa fin. L’armée soviétique portait des coups foudroyants aux troupes de l’Allemagne nazie et les Allemands reculaient sur l’ensemble du front. Adolf Hitler ne pouvait plus compter que sur un miracle. Selon le renseignement allemand, ce miracle pouvait être en l’occurrence l’élimination de Joseph Staline, ennemi juré d’Hitler.
Aussi, les hommes d’Hitler espéraient que la mort du Commandant Suprême allait désorganiser l’armée soviétique et stopper son avance. Le renseignement allemand a fini par trouver l’exécutant. C’était un certain Piotr Tavrine, officier de l’Armée soviétique qui a changé de camp au printemps 1942. Les Allemands étaient attirés par les états de service très fournis de ce transfuge. Ils ont appris que le vrai nom de Tavrine était Chilo, un repris de justice recherché pour des crimes nombreux. Il a fait trois séjours en prison avant la guerre et autant d’évasions. En 1939, Chilo a pu se procurer une nouvelle carte d’identité. C’est ainsi que le bandit Chilo est devenu un citoyen soviétique loyal du nom de Piotr Tavrine. Après le commencement de la guerre en 1941, Chilo-Tavrine est appelé sous les drapeaux où il monte en grade et devient finalement chef de compagnie. Mais un jour, il rencontre par hasard un homme qui était au courant de ses anciens « exploits ». Comprenant ce qui l’attendait s’il était dénoncé, Tavrine préfère faire défection.
Après avoir étudié le dossier de Tavrine et apprécié son habileté et son esprit de débrouillardise, les Allemands lui ont offert leur protection en échange d’un « service » qui était en l’occurrence l’assassinat de Staline. Il a consenti puisqu’il n’avait pas le choix. C’est de cette façon que Tavrine s’est retrouvé dans une école de renseignement d’élite où il devait apprendre la science des « chevaliers de la cape et de l’épée ». Il avait comme assistante une certaine Lydia Chilova qui devait faire office de radio. Les ingénieurs allemands ont fabriqué pour Tavrine une arme unique à savoir un lance-grenades manuel à canon court. Il était fixé au bras du saboteur et se dissimulait sous les vêtements. Ses projectiles à charge creuse pouvaient percer un blindage de 45 mm à 300 m de distance.
L’opération a démarré le 4 septembre 1944. Dans l’énorme salon du bombardier allemand, il n’y avait que 2 personnes et une moto à side-car. Le premier passager portait l’uniforme de commandant de l’armée soviétique et sa poitrine s’ornait des grandes distinctions militaires et notamment les ordres Lénine, du Drapeau Rouge et l’étoile de Héros de l’Union Soviétique. A côté du commandant, il y avait une femme ayant le grade de sous-lieutenant. L’uniforme soviétique et les faux documents devaient dissimuler la personnalité véritable de Tavrine et Chilova. D’après la légende, ils étaient supposés amener en moto à Moscou un colis « strictement confidentiel » destiné au chef du service soviétique de contre-espionnage, alors qu’en réalité ils devaient gagner une planque à Moscou et commencer la chasse à Staline. L’avion transportant les agents allemands avait atterri au-delà de la ligne de front, dans la région de Smolensk, à lOuest de Moscou. Tavrine et Chilova ont pris la moto chargée d’armes, d’émetteur, de munitions et de vivres et se sont dirigés vers la capitale, Mais ils ne savaient pas qu’un agent soviétique (dont le nom n’est toujours pas dévoilé) avait déjà transmis à Moscou les renseignements sur les terroristes et leur parcours. Tavrine et Chilova étaient donc attendus et ont été cueillis par le service soviétique de contre-espionnage au lendemain de leur débarquement. Les preuves découvertes dans la moto étaient trop accablantes et les terroristes ont tout avoué. Le service soviétique de contre-espionnage a décidé de commencer le jeu radio avec l’adversaire et bientôt Berlin a reçu le premier radiogramme signé par Tavrine : nous sommes bien arrivés à Moscou et procédons à la mission. Plusieurs mois durant, les services soviétiques ont mené les Allemands en bateau. Le jeu a continué jusqu’à la fin de la guerre, quand le 9 mais 1945, l’Allemagne a signé l’Acte de capitulation inconditionnelle. Tavrine et Chilova restent encore pendant 7 ans consignés dans la planque à Moscou. Le commandement soviétique attendait en vain qu’un autre terroriste fasse son apparition à cette adresse. Tavrine et Chilova ont été condamnés et passés par les armes en 1952. L’opération réussie du service soviétique de contre-espionnage ne s’est sue que dans les années 1990, quand les services spéciaux ont déclassifié le dossier de l’attentat contre Staline. /N
http://french.ruvr.ru/2014_10_10/Les-my ... line-4266/

AAF 2020
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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Message par AAF 2020 »

Les mystères de l’histoire russe : le Kremlin « disparu » lors du bombardement allemand

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L’Allemagne de Hitler a fondu sur l’URSS dans la nuit du 21 au 22 juin 1941. L’armée allemande avançait rapidement et Moscou s’est retrouvé à la portée des bombardiers ennemis un mois à peine après le commencement de la guerre. Hitler avait ordonné à ses pilotes d’effacer la capitale soviétique de la surface de la terre et le 22 juillet, des centaines d’avions allemands lançaient le premier raid contre Moscou.
Ils devaient avoir pour repère le Kremlin, parce que cette vieille citadelle située au cœur de Moscou offrait une cible excellente. Mais au grand dam des ennemis qui ont rempli le ciel de Moscou, le Kremlin, la Place Rouge et les majestueuses cathédrales surmontées de bulbes dorées, avaient disparu sans laisser de traces. Les usines d’armements et d’autres sites à bombarder avaient également disparu de la même façon mystérieuse. Les pilotes désemparés ont dû larguer leurs bombes n’importe où avant de se sauver des tirs particulièrement nourris de la DCA soviétique. Que sont donc devenus les monuments historiques et les sites stratégiques ? Ils demeuraient à leur place mais étaient si bien camouflés que les pilotes ne pouvaient pas les voir. Personne n’a jamais entrepris jusqu’ici de travaux de camouflage à une si grande échelle en prévision de raids aériens. C’est d’ailleurs pour cette raison que les villes des belligérants, surtout les capitales, ont subi des destructions terribles pendant la Seconde guerre mondiale. Un groupe d’architectes soviétiques dirigés par Boris Iofan avait proposé à Staline de camoufler Moscou pour le protéger des frappes aériennes allemandes. L’autorisation reçue, ils se sont mis au travail. Tous les édifices anciens pouvant servir de repères au centre de Moscou, ont été « camouflés » en immeubles ordinaires. Les croix des églises étaient démontées et les bulbes dorées peintes en noir. Les étoiles sur les tours du Kremlin étaient recouvertes de housses, les murs de la citadelle étaient peints de fenêtres et de portes et les créneaux se dissimulaient sous des feuilles de contreplaqué en imitation de toits. Une maisonnette en contreplaqué à un étage a surgi au-dessus du Mausolée où reposait le corps de Lénine. Mais le corps lui-même avait été évacué loin à l’arrière pour le mettre à l’abri d’une bombe perdue et ne devait reprendre sa place qu’au printemps 1945, peu avant la victoire. Les travaux de camouflage se sont également étendus à toute la ville devenue méconnaissable à cause de leurres, alors que les silhouettes des vrais immeubles étaient déformées par des filets de camouflage. Plusieurs faux ponts ont également enjambé la Moskova.
Ce camouflage aussi habile est devenu une mauvaise surprise pour les Allemands qui étaient également impressionnés par l’efficacité de la DCA de Moscou. De l’aveu des pilotes allemands, les raids contre Moscou étaient une plus rude épreuve que les bombardements de Londres. Ils ne s’attendaient pas à une riposte aussi vigoureuse. Après avoir subi de lourdes pertes, les hommes d’Hitler ont dû renoncer aux raids de jour et Moscou n’était plus attaqué que de nuit. Sous un feu nourri de canons antiaériens et aveuglés par la lumière des projecteurs, les pilotes tentaient de retrouver leurs cibles dans un Moscou qui avait changé de physionomie. Les Allemands attaquaient généralement en deux vagues. Si les bombardiers de la première vague larguaient les bombes incendiaires qui éclairaient les objectifs au sol, ceux de la deuxième vague s’en prenaient aux sites ainsi « illuminés ». Pourtant, il n’est pas facile de distinguer un leurre d’un objectif réel même à la lueur des incendies. C’est pour cette raison que la plupart des bombes étaient largués chaotiquement et que de nombreuses frappes ciblées rasaient des fantômes. Souvent les citadins éclairaient exprès des faux objectifs et les bombes allemandes faisaient voler en éclats un leurre inoffensif.
Il convient de noter que l’armée de l’air allemande était à l’époque l’une des meilleures au monde et ses pilotes avait une riche expérience de combat et comptaient pas mal de victoires à leur actif. Hitler avait appelé ses meilleurs pilotes pour anéantir Moscou mais ils se sont cassés les dents sur la capitale soviétique. Moscou est demeuré debout grâce à une DCA efficace et à un camouflage habile. Les raids contre Moscou ont duré de juillet 1941 à avril 1942 et y ont pris part plus de 8 000 bombardiers. En 9 mois, les Allemands n’ont pu détruire que 19 entreprises et 227 immeubles mais ont en revanche perdu environ 1500 avions. C’était un grave revers pour l’aviation allemande. En 1941, l’armée soviétique passait à l’offensive en faisant refluer l’ennemi à des centaines de kilomètres de la capitale. Au printemps de l’année suivante, les raids ont cessé et la ville a progressivement repris son train de vie habituel. Mais la victoire définitive n’a été remportée qu’en mai 1945, lorsque les troupes soviétiques ont occupé Berlin. Une grandiose parade de la Victoire a eu lieu le 24 juin 1945 à Moscou. C’est dans toute sa beauté que la capitale soviétique accueillait les soldats victorieux : il n’y avait plus besoin du camouflage. /N


http://french.ruvr.ru/2014_10_09/Les-my ... paru-4193/

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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

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Les mystères de l’histoire russe : Objectif - Berlin

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En été 1941, l’armée nazie poursuit son avancée en URSS. Les avions ennemis transforment en ruines des dizaines de villes, tuant des milliers d’habitants. Dans la nuit du 21 au 22 juillet, l’aviation allemande lance les premiers raids contre Moscou. Les journaux et la radio nazis claironnent la prochaine victoire sur l’URSS. Goebbels, le ministre nazi de la propagande, annonce solennellement que l’aviation soviétique est anéantie. Goering, le commandant de l’armée de l’air allemande, abonde dans le même sens et jure que pas une seule bombe ennemie ne tombera sur Berlin.
Le commandement soviétique se décide à entreprendre une action hardie et à porter une frappe aérienne contre la capitale ennemie pour rabattre le caquet aux agresseurs effrontés. La mission est confiée aux pilotes de l’aviation de la flotte de la Baltique sous les ordres du colonel Evgeniy Preobrajenski. Les préparatifs de l’opération se font dans un secret rigoureux. Un stock de carburant et de bombes est acheminé de nuit sur l’aérodrome de l’île d’Ösel (Saarema) et une escadrille de bombardiers Il-4 à long rayon d’action y prend position peu de temps après. La mission s’avère très périlleuse. Les équipages doivent survoler le territoire ennemi sur environ 1800 km et franchir le puissant barrage antiaérien de Berlin. Les pilotes font l’unique choix possible : voler à l’altitude maximale de 7 000 mètres.
15 bombardiers soviétiques décollent dans la nuit du 7 au 8 août 1941 et mettent le cap sur Berlin. A l’altitude de 7 000 mètres, la température chute à moins 40ºC, les vitres sont givrées et les pilotes volent quasiment à l’aveugle. Ils respirent à l’aide de masques à oxygène et la moindre panne peut leur être fatale parce que l’ordre donné d’observer le silence radio.
Après avoir survolé la Baltique, les avions cinglent plein sud et mettent le cap sur Berlin. Les Allemands prennent les bombardiers soviétiques pour les leurs parce qu’ils ne pouvent même pas imaginer que l’aviation soviétique « anéantie » est capable d’une action aussi hardie. A 1h30, les pilotes du colonel Preobrajenski atteignent l’objectif. La capitale d’Allemagne, un État en pleine guerre, brille de toutes ses lumières comme en temps de paix ! Les berlinois qui croient les affirmations des leaders nazis n’ont pas de camouflage lumineux. Les bombes atteignent des sites militaires et des usines, générant la panique. Les pilotes soviétiques rompent le silence radio et Vassili Krotenko annonce au commandement, avec un air de triomphe : « Suis au-dessus de Berlin. Mission remplie. Retournons à la base ! ». La DCA allemande sort de sa torpeur en ouvrant un feu nourri, mais il est déjà trop tard. Les avions du colonel Preobrajenski regagnent leur base sans subir aucune perte. Ils sont accueillis en héros. La subite frappe aérienne contre Berlin produit un effet de choc sur les Allemands, qui refusent de croire que leur capitale a été attaquée par des Russes ! La radio allemande annonce le lendemain qu’une armada de 150 bombardiers britanniques a tenté de faire une incursion sur Berlin. La nouvelle sur le raid surprend les Anglais autant que les Allemands : « Le message allemand sur le bombardement de Berlin est aussi intéressant qu’énigmatique parce que les 7-8 août, aucun avion britannique n’était dans le ciel de Berlin ». L’explication est finalement donnée par le Bureau d’information soviétique qui précise que le bombardement de la capitale de l’Allemagne nazie est le fait de l’aviation soviétique.
D’autres raids contre la capitale ennemie suivent, mais désormais les Allemands sont aux aguets. Il faut surmonter la résistance allemande, ce qui complique une tâche déjà difficile. Berlin est attaqué jusqu’au 5 septembre, tant que le territoire d’Estonie est occupé par les Allemands, et les troupes soviétiques doivent abandonner l’île de Saarema, où se trouve l’aérodrome de bombardiers à long rayon d’action. Les pilotes soviétiques effectuent en un mois dix raids contre la capitale ennemie, en larguant plus de 36 tonnes de bombes. 17 avions sont abattus par l’adversaire.
Si les bombardements de Berlin n’ont pas causé de préjudice notable au potentiel militaire de l’Allemagne, leur effet politique et psychologique a en revanche beaucoup d’impact. Ils ont fait voler en éclats le mythe de l’inviolabilité de Berlin et de l’anéantissement de l’aviation soviétique. L’URSS a prouvé que les revers des premiers mois de la guerre n’ont pas entamé le moral du peuple et de l’armée, et que l’ennemi ne pouvait échapper au châtiment tant sur le front que loin à l’arrière.
L’exploit des pilotes a été hautement apprécié. 10 d’entre eux ont été honorés du titre de Héros de l’Union Soviétique et les autres se sont vus remettre des ordres et des médailles. Mais ils avaient encore devant eux quatre années de combats cruels et sanglants et c’est seulement en mai 1945 que l’Armée soviétique victorieuse s’est engagée dans un Berlin vaincu. /N
http://french.ruvr.ru/2014_10_26/Les-my ... rlin-1530/

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Re: 2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

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Arme secrète d'Hitler : l'arme allemande de l'Apocalypse

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Le projet Manhattan est-il un plagiat américain fondé sur les recherches des scientifiques du Troisième Reich ? De nombreux chercheurs posent actullement cette question mettant en doute le « leadership » américain dans le domaine nucléaire.
L'examen des documents déclassifiés permet de conclure que le rôle clé dans la création de l'arme super-puissante a été joué par les services de renseignement collectant les informations de par le monde. Au premier chef, les informations provenant de l'Allemagne nazie, en enlevant des documents et en débauchant les scientifiques allemands.
Les nazis étaient les premiers à avancer dans leurs recherches atomiques. Il va de soi qu'elles étaient top secret. Le processus exigeait beaucoup d'idées, d'essais et de preuves de la part des scientifiques du Troisième Reich. Hitler a trouvé un sens particulier dans la puissance extraordinaire encore inconnue à l'humanité.
Les chercheurs et les autorités de la plupart d'autres Etats considéraient la création de la bombe atomique comme une abstraction. Mais les secrets d'Hitler ont été dévoilés par des espions britanniques. Le 2 août 1939 Albert Einstein a envoyé une lettre au président des Etats-Unis Franklin Roosevelt pour avertir que l'Allemagne nazie était en effet capable de se doter d'une bombe atomique. Franklin Roosevelt a pris acte de l'opinion du physicien génial et le 28 juin 1941 il a signé l'ordre exécutif 8807 sur la création du Bureau de recherches et de développement scientifiques.
Quand les scienfiques ont confirmé que l'uranium pouvait être utilisé pour la création d'une arme super-puissante le projet Manhattan a été lancé aux Etats-Unis en septembre 1943. Il a réuni des chercheurs d'Allemagne, de Grande-Bretagne, d'Europe, du Canada et des Etats-Unis au sein d'une équipe internationale. Le docteur ès sciences techniques Igor Ostretsov rappelle :
« L'Allemagne possédait d'importantes réserves d'uranium. Celles-ci sont tombées dans les mains des Etats-Unis. En outre, le programme américain se déroulait mieux que les autres notamment grâce au génie du physicien allemand illustre Werner Heisenberg. Les progrès du projet Manhattan aux étapes initiales témoignent que les Américains possédaient des informations supplémentaires. Ces informations ne pouvaient provenir que de l'Allemagne ».
Albert Einstein a dit plus tard que sa participation à la création de la bombe nucléaire se réduisait à un seul acte : l'envoi d'une lettre au président Roosevelt. Il prenait conscience de la menace de telles découvertes. Le directeur adjoint de l'Institut des Etats-Unis et du Canada de l'Académie des sciences de Russie Valeri Garbouzov estime que la démarche d'Einstein tient à sa compréhension de la probabilité que les nazis seront les premiers à se doter d'une bombe nucléaire :
« Einstein voyait plus loin que ses contemporains. Il a décidé d'écrire à Roosevelt sur la menace que recelait cette arme. Il écrivait que les paramètres de cette armes étaient incomparables à ceux des armes conventionnelles. Il a parlé de l'irradiation, des effets à long terme et du changement radical du caractère de la guerre. Et il avait, certes, raison ».
Le volet scienfique du projet Manhattan était dirigé par le physicien américain remarquable Robert Oppenheimer. C'est lui qui est devenu le « père de la bombe atomique ».
Trois bombes ont été créées dans le cadre du projet. La bombe à l'uranium Little Boy a été larguée le 6 août 1945 sur la ville japonaise d'Hiroshima et la bombe au plutonium Fat Man a détruit le 9 août 1945 Nagasaki.
Ainsi Hitler n'est pas parvenu à créer le premier l'arme nucléaire. Si cela avait eu lieu, le monde d'aujourd'hui aurait été évidemment différent.
http://french.ruvr.ru/2014_11_26/Arme-s ... ypse-0326/
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