2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Venez discuter des événements qui ont jalonné l'histoire depuis le néolithique jusqu'aux débuts des années 1990.
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geronimo
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

En cherchant dans le net je suis tombe comme par hasard dans Wikipedia sur l'article suivant Liste de personnes associées à la Seconde Guerre mondiale de j'ai poste une partie le reste vous pouvais le consulter sur le site

http://www.google.fr/searchhl=fr&source ... =&gs_rfai=
Allemagne
Klaus Barbie, (1913-1991), officier de la SS, de la Gestapo et du S.D. Envoyé aux Pays-Bas, puis dans la France occupée où il fut connu sous le surnom de boucher de Lyon, policier redoutable, connu pour son efficacité et son fanatisme, sa réussite la plus célèbre est la décapitation du CNR et l'arrestation de Jean Moulin, son président, coordinateur de la Résistance intérieure française.
Fritz Bayerlein, (1899-1970), général de division blindée
Ludwig Beck, (1880-1944), Général, soutient le complot du 20 juillet, "suicidé" par la Gestapo.
Johannes Blaskowitz, Colonel Général
Hugo Bleicher, membre du contre-espionnage allemand opérant en France
Fedor von Bock, maréchal de l'armée de terre
Juana Bormann, (1903-1945), officier SS dans les camps de la mort d'Auschwitz et de Bergen-Belsen.
Martin Bormann, (1900-1945), condamné à mort par contumace à Nuremberg, en fait tué ou suicidé aux abords du Bunker de la Chancellerie (information longtemps tenue secrète par les russes) chef adjoint de la Chancellerie du NSDAP, puis détenteur de ce poste suite à la "désertion" de Rudolf Hess qu'il remplace aussitôt comme suppléant à la présidence du parti nazi, président du parti à la mort de Hitler, il transfère ses pouvoirs à l'amiral Karl Dönitz avant de tenter de fuir.
Herta Bothe, garde du camp de Bergen-Belsen
Hans Bothmann (1911-1946), commandant du camp de la mort de Chelmno en Pologne
Dr Karl Brandt, supervisa le Programme d'euthanasie T-4
Eva Braun, (1912-1945), maîtresse puis épouse d'Hitler
Wernher von Braun, (1912-1977), scientifique en astronautique
Wilhelm Canaris, (1887-1945), chef de l'Abwehr
Prof. Dr Carl Clauberg conduisit des expériences sur des femmes juives au camp d'extermination d'Auschwitz
John Demjanjuk, célèbre garde de camp d'exterminations allemands
Rudolf Diels, (1900-1957), premier chef de la Gestapo
Sepp Dietrich, général SS
Karl Dönitz, (1891-1980), amiral, maître d'œuvre de la guerre sous-marine allemande
Adolf Eichmann, (1906-1962), officier (lieutenant-colonel) de la SS, chargé du département des Affaires juives depuis 1938.
Theodor Eicke, (1892-1943), un des commandants de Dachau et chef des Unités Têtes de Mort SS
Nikolaus von Falkenhorst, colonel général et commandant des troupes allemandes en Norvège
Eugen Fischer, (1874-1967), Professeur d'Anthropologie qui promut la pureté raciale
Hans Frank, (1900-1946), (1900-1945), avocat d'Adolf Hitler
Walter Frank, (1905-1945), historien Nazi et écrivain antisémite, il fut le président de l'Institut du Reich pour l'Histoire de la Nouvelle Allemagne
Kurt Franz, (1917-1998), Commandant du camp d'extermination de Treblinka
Wilhelm Frick, (1877-1946), Ministre de l'Intérieur du Reich
Hans Fritzsche, (1900-1953), officiel du parti Nazi qui servit dans le Ministère du Reich pour la Propagande et la Révélation du Peuple
Walther Funk, (1890-1960), était un conseiller personnel d'Adolf Hitler pour les affaires économiques et secrétaire d'État au Ministère de la Propagande
Adolf Galland, as de la Luftwaffe
Hans Bernd Gisevius, (1904-1974), diplomate
Joseph Goebbels, (1897-1945), docteur en philosophie (lettres modernes) et en psychologie.Chancellier allemand par intérim à la mort d'Hitler, transfert ses pouvoirs à Dönitz avant de se suicider avec sa femme et ses enfants. Ministre de la propagande nazi depuis 1933 et vice-chancelier depuis 1934 en remplacement de Von Papen.Aurait convaincu Hitler et la direction du parti nazi de la nécessité d'une liquidation physique des juifs.
Amon Leopold Goeth, Officier SS
Hermann Göring, (1893-1946), commandant de la Luftwaffe
Irma Grese, (1923-1945), une SS de haut rang, supervisa à la fois Auschwitz et Bergen-Belsen
Heinz Guderian, (1888-1954), général de division Panzer
Erich Hartmann, pilote de combat ; l'as de l'aviation le plus titré de l'Histoire
Rudolf Hess, (1894-1987), bras droit d'Hitler
Werner Heyde, impliqué dans des expérimentations sur les humains
Reinhard Heydrich, (1904-1942), un général dans les corps paramilitaires nazis et gouverneur de la Tchécoslovaquie occupée
Heinrich Himmler, (1900-1945), chef de la Gestapo et de la ss
Adolf Hitler, (1889-1945), Führer d'Allemagne
Rudolf Höß, commandant en chef des camps d'extermination
Alfred Jodl, (1890-1946), général, chef de l'état-major du Haut Commandement des Forces Armées
Ernst Kaltenbrunner, (1903-1946) chef des Services de Sécurité allemands
Wilhelm Keitel, (1882-1946), maréchal de l'armée de terre
Albert Kesselring, (1885-1960), maréchal de l'armée de terre, commandant des troupes allemandes en Italie
Gunther von Kluge, Feldmarshall
Ilse Koch, (1906-1967), épouse de Karl Otto Koch, commandant du camp de concentration de Buchenwald
Karl Otto Koch, (1897-1945), premier commandant du camp d'extermination de Buchenwald
Josef Kramer (1906-1945), commandant du camp de concentration de Bergen-Belsen
Otto Kretschmer, (1912-1998), commandant de U-boot
Gustav Krupp von Bohlen und Halbach (1870-1950), industriel et fabricant d'armes
Alfried Krupp (1907-1967), fabricant d'armes
Hans Langsdroff, Commandant de l''Admiral Graf von Spee
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geronimo
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

Numidia a écrit
ayant enfin mis la main sur l'ouvrage de Bryan Rigg, La tragédie des soldats juifs d'Hitler, Editions de Fallois, Paris, 2003. je vous propose quelques scans.
tout d'abord et pour ne pas être taxé de je ne sais quoi, je tiens à dire que c'est un livre très instructif, qui montre combien cette guerre a été complexe, et combien les idées reçues propagées actuellement occultent complétement des éléments fondamentaux pour comprendre la complexité de la donne allemande concernant cette seconde guerre mondiale.

en préambule, je dirais que je partage les propos de Rigg extrait de la page 14:
Makhlouf a écrit:
Si des juifs croyant se sont retrouves dans l'armee allemande, ce que le livre ne dit pas mais qui reste possible, leur croyance etait secrete aux yeux des autorites.
même s'ils n'étaient pas majoritaires, il ya avait des croyants dans l'armée allemande, Juifs et Mischlinge, c'est dans le bouquin. voir extraits plus bas.
à plusieurs reprises Rigg dit que certains le gardait secret, mais qu'ils n'étaient pas majoritaire à se dire confessionnellement juifs. judaiquement, et même s'ils ne le revendiquent pas tous, selon la Halkah, 60% de Mischlinge - 1er degré et 30 % de Mischlinge - 2ème degré étaient Juifs d'un point de vue judaiques: il dit p.40:
Makhlouf a écrit:
Et pourquoi pas des unites SS juives arborant l'etoile de David et la Menorah? J'ai lu le bouquin de Rigg et il ne parle pas d'allemands se declarant comme juifs, mais d'allemands d'ascendances juives ayant servi dans l'armee allemande. Il ne faut pas oublier que ceux qui etaient consideres comme juifs par les nazis etaient dechus de leur cotoyennete allemande par les lois de Nuremberg. Aussi, le titre du bouquin est trompeur, dans 90%des cas, il parle de mischling du second degre c'est a dire de personne n'ayant qu'un grand parent juif.
Numidia a écrit
a) si tu as lu son livre tu as dû voir le tableau p.100 (voir plus bas) qui dénombre sur une étude d'un peu moins de 1000 cas il a recensés des cas de Juifs SS. Rigg en parle en différenciant bien Juif de Mischlinge.

b) il y avait bien des Juifs de père et mère, des Mischlinge de père ou mère juif (1er degré), ou de grand-parent juif (2ème degré). Dans son livre Rigg parle en effet de ceux qui ont été sortis de l'armée allemande car juif ou demi-juif, mais il prouve aussi en citant de nombreux exemples, qu'un certain nombre est resté pour différentes raisons. ou alors qui ont obtenu le titre d'"aryen" et donc exclu de cette purge; cependant comme vous verrez dans les extraits et par les photos certains ont passé les mailles du filet et ont même été décorés à la campagne de Russie, ou d'Italie donc bien après 1940/1941.
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

e) la question qui est posé est bien celle-là: comment être un vaillant soldat dans une armée qui par ailleurs liquide le père ou la mère ou autre membre de la famille de ce vaillant soldat, alors que lui-même le sait ?
Soudard
Malheureusement, la réponse est simple et elle est dans la nature de l'armée en guerre : une fois au combat, on ne choisit plus rien. Si tu lis l'histoire du commandant Pouget, c'est édifiant : on lui donne un bataillon de rappelés du Train(les transports militaires) en pleine révolte ou presque. En quelques semaines, il en fait un bataillon de bon niveau.
C'est comme les tortionnaires, on ne trouve toujours.
Repondre a cette questions merite reflexion mais dans une guerre il y a aucune lois qui gere les sentiments des soldats,ni la haine ni l'amour la guerre exclus tous sentiment de noblesse ou de remord,donc il faut marche en avant et oublier ce qui se passe derrier toi car si tu tourne la tete tu es mort,et un soldat en guerre doit etre sans sentiments et sans haine il ne voit que l'ennemi qui le meneace,je ne sait pas si j'ai repondu a la question mais j'ai esseye
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

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T800
Le feu de la Ligne annulé
Comme avec la plupart des dispositions défensives, la mentalité Maginot se concentra sur une barrière concrète comme couverture sécuritaire. La puissance de feu de la ligne était toutefois largement annulée, parce que les opérations en Allemagne mettaient les objectifs au-delà de la portée effective de l'artillerie lourde. Pour être de quelque utilité, les canons de Maginot auraient dû être avancés. Avec des expériences de la Première guerre mondiale comme la défense sanglante de Verdun en tête, les Français étaient peu disposés à quitter leurs fortifications pour des attaques irréfléchies sur la Ligne Siegfried.

La construction du Westwall, ou de la Ligne Siegfried comme il était appelé par les Alliés, commença en 1936, après l'occupation militaire sans opposition de la Rhénanie par l'Allemagne. Les forts et casemates s'étendaient de la frontière suisse aux Pays-Bas. Les fortifications les plus lourdes furent construites autour de Saarbrücken, où certains avant-postes de la Ligne Maginot se trouvaient à seulement 100 mètres de la frontière allemande. En tant que centre de la défense, la cité industrielle de Saarbrücken avait une importance militaire particulière puisqu'elle constituait l'entrée de la trouée de Kaiserslautern, une route d'invasion traditionnelle.
La trouée de Kaiserslautern menait directement à la cité de Worms, sur le Rhin.

Les trois ceintures du Westwall


Réalisant l'importance de cette route à travers la Sarre, les Allemands avaient disposé leurs défenses du Westwall en profondeur, avec trois ceintures. La première ligne était répartie des deux côtés de la rivière Sarre et était constituée d'obstacles antichars, de bunkers et casemates dispersés et de champ de mines irrégulièrement organisés. Partout où cela était possible, les fortifications étaient construites dans des usines et fonderies existantes. La plus forte concentration de mines et de pièges se trouvaient sur cette ligne.

La deuxième ceinture défensive entourait le Hunsrück, une région montagneuse s'étendant à l'est presque jusqu'au Rhin et formant une barrière naturelle vers le cœur de l'Allemagne. Dans ce terrain accidenté, le deuxième ceinture nécessitait moins d'obstacles antichars. La plus grande concentration de défenses individuelles était regroupée autours des routes, lignes ferroviaires et chemins menant dans les collines. La ceinture Hunsrück contenait plus de positions pour l'artillerie lourde et davantage de bunkers de commandement.

La troisième ligne défensive du Westwall se trouvait 20 kilomètres plus à l'est et était formée de bunkers éparpillés et de positions renforcées autour des installations militaires existantes à Landstuhl et à Ramstein. Cette ligne constituait la dernière défense avant Kaiserslautern.

L'Allemagne virtuellement sans défense

Au contraire de sa coûteuse voisine française, la Ligne Siegfried n'était pas une ligne continue de forts. Bien qu'elle ait été conçue pour fournir des appuis de feu mutuels, il y avait trop de trous dans les positions défensives. En 1939, seuls 30% des défenses prévues étaient achevées. L'avancée des travaux était compliquée par le transfert de responsabilité de la Ligne Siegfried de l'armée au Ministère des Transports. Une grande part de la Ligne Siegfried avait été construite dans une telle hâte que de nombreux bunkers et casemates étaient disposés de manière incorrecte. Les unités du Corps des travailleurs nationaux-socialistes construisirent des bunkers et des fossés antichars sans retenue. La priorité était donnée aux secteurs situés près des routes principales, où elles bénéficiaient d'un accès facile. Durant une visite des forts à la frontière en 1938, Hitler fut impressionné par le nombre de casemates entourant visiblement les collines. En vérité, toutefois, des dizaines d'autres corridors naturels étaient négligés en faveur de ceux pouvant être vus par des fonctionnaires nazis de haut rang.

Avant l'invasion de la Pologne, l'armée allemande avait peu de difficultés à fournir des soldats à la Ligne Siegfried puisque la défense de la frontière occidentale était prioritaire durant l'annexion de l'Autriche et de la Tchécoslovaquie. Les opérations en Pologne exigèrent cependant un effort substantiel et des unités de forteresse du Westwall furent absorbées par des unités régulières de l'armée. Les vides du Westwall laissaient la trouée de Kaiserslautern virtuellement sans défense.

http://www.checkpoint-online.ch/CHECKPO ... SARRE.HTML
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

T800
une anecdote croustillante sir les BF 109 G 6 Suisse
Le 28 avril 1944 est le cadre d'un événement très important pour l'aviation suisse. Vers 02h17, un Messerschmitt 110 G-4, chasseur de nuit, du NG 5 codé C9+EN piloté par l'Oblt Johnen crédité de 17 victoires, se pose à Dübendorf à la suite d'une brusque chute de pression d'huile moteur.

Cet appareil étant équipé du tout nouveau radar de détection de nuit tenu secret, le SN-2 Lichtenstein, les autorités allemandes exercent de terribles pressions auprès du gouvernement helvétique, alternant menace (raid de commando sur la Suisse) et offre (possibilité d'acquérir 12 chasseurs du dernier modèle Me 109 G-6) et ce afin d'obtenir sa destruction avant qu'un service d'espionnage allié ne puisse examiner ses équipements sophistiqués.

Finalement, l'avion est détruit, le 19 mai, devant une commission suisse et allemande. Son pilote retourne en Allemagne, le 23 mai, où il poursuit ses exploits en totalisant 34 victoires de nuit à la fin de la guerre.

Après le paiement de 6 millions de francs or, les six premiers Me 109 G-6 (G pour Gustav) sont livrés sur le terrain de Dübendorf, le dimanche 20 mai vers 11 heures, par des pilotes allemands habillés en civil. Lors du survol en rase-mottes de l'aérodrome par ces avions de chasse, la tension étant très vive à la suite des pénibles négociations sur l'affaire du Me 110 G-4 ; ces appareils aux croix noires engendrent une certaine panique au sein du personnel au sol qui croit à une opération de représailles allemande.

Ces Messerschmitt 109 G-6 arborent leurs codes radio d'usine avec les marques de nationalité allemande, ils sont fabriqués par Messerschmitt à Regensburg et seront immatriculés de J-701 à J-706.

Un deuxième lot de six avions se pose le 23 mai suivant et contrairement aux premiers livrés, tous ces appareils sont équipés de la verrière grande visibilité appelée Erla et de la dérive haute réalisée en bois équipant les derniers Me 109 G. Repeints partiellement, ils seront immatriculés de J-707 à J-708.

Ces douze Me 109 G sont utilisés en priorité par l'escadrille de surveillance basée à Dübendorf, puis versés à la Fl.Kp. 7.

Tout comme les Me 109 E-3, ces avions sont livrés avec un collimateur de modèle ancien : le Revi C/12D, alors que les G-6 de la Luftwaffe utilisent le Revi C/16 plus moderne.

D'abord enchantés par les performances de ces appareils, les pilotes helvétiques rencontrent rapidement des difficultés après une quinzaine d'heures de vol environ. En effet, ces machines comportent de nombreux vices de réalisation dus aux matériaux de mauvaise qualité employés et aux sabotages invisibles commis en usine par les travailleurs forcés.

Progressivement, au cours des pannes, on découvre des roulements à billes de vilebrequins non-trempés, des paliers de bielles non-goupillés et l'absence de roulement de roues remplacé par du buis ! Ce bois très dur a la particularité de se lisser par frottement.

D'autre part, un ancien mécanicien sur ces machines me fit cette surprenante révélation: on trouva sur certains vilebrequins cette inscription en français marquée au crayon électrique «Nous travaillons, mais nous sabotons».

Cette découverte fut déterminante dans l'urgence de cesser toute activité avec les Gustav. Les autorités suisses émettent une protestation auprès du ministère de la Luftwaffe qui rétorque que ces appareils sont fabriqués avec une espérance de vie opérationnelle de 8 heures, par conséquent, les suisses peuvent être satisfaits d'avoir put effectuer 15 heures de vol sans problèmes.

Une tentative de réfection de ces Messerschmitt Me 109 G-6 est entreprise par les ateliers helvétiques, mais les résultats obtenus ne sont pas probants et le coût important de cette révision générale incite le Haut Commandement à se séparer de ces avions décidément fort onéreux et problématiques.

http://www.messerschmitt109.com/suisse/m6.html
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

65 ans apres cette guerre,mais elle est toujours d'actualite j'ai trouver cette article tres interressant avec un mot d'ordre « Yalta, plus jamais ça ! »
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La vie après la Victoire
65e anniversaire de la Victoire
Par Dmitri Babitch, RIA Novosti


Toute une série de conférences scientifiques, de rencontres publiques, et même de sommets se sont tenues en Europe centrale et de l’Est entre le 60ème et le 65ème anniversaire de la victoire remportée sur l’Allemagne nazie sous le mot d’ordre « Yalta, plus jamais ça ! » Le sens de ces déclarations est clair : leurs participants considèrent comme injustes les résultats de la guerre annoncés par les chefs de la coalition antihitlérienne au cours de leur conférence de Yalta en hiver 1945. Certains d’entre eux, par exemple, le président moldave par intérim Mihai Ghimpu, se rangent même parmi les « lésés ».

Certes, le monde surgi sur les ruines de l’Europe en 1945-1949 n’avait pas grand-chose à voir avec la justice et la démocratie. Mais peut-on juger l’époque passée selon les notions actuelles ? Cela laisse le champ libre aux manipulations propagandistes de l’histoire. La démocratie et les droits de l’homme sont les priorités actuelles alors qu’en 1945 la priorité était de survivre. Après les guerres napoléoniennes, en 1815, les notions de « monarchie » et de « concert des nations » étaient à la mode et avaient le même retentissement qu’ont aujourd’hui celles de « démocratie » et de « droit international ».

En 1945, le principal tournant s’est produit non pas sur la carte politique, ni même dans les plans des états-majors de l’URSS et des États-Unis, mais dans l’esprit des gens, aussi bien des dirigeants politiques que des citoyens de l’Est et de l’Ouest. La guerre qui fut, des millénaires durant, le principal instrument de règlement des problèmes géopolitiques n’était plus admissible aux yeux de la majorité des Européens et des Américains. Le fait que la plus terrible guerre de l’histoire ait éclaté à la veille de l’invention de l’arme nucléaire avait été considéré comme un signe du ciel et un ultime avertissement.

En réfléchissant aux défauts du nouveau système de relations internationales proposé après la fin de la guerre, les participants aux conférences « anti-Yalta » oublient les conditions dans lesquelles ce système avait été créé. Le président américain Roosevelt qui se rendit à Yalta en hiver 1945 fut sidéré par « l’envergure des destructions perpétrées par les Allemands en Crimée » et partagea l’avis de Staline que « les Allemands étaient des sauvages à la mentalité sadique ». Le ministre américain des Finances, Henry Morgenthau, proposa alors de considérer le peuple allemand comme « un grand fou ». Les historiens adversaires de Yalta regrettent aujourd’hui l’incapacité des dirigeants américains et britanniques à conserver une Allemagne forte comme contrepoids historique à la Russie. Mais, à l’époque, devant les dizaines de millions de cadavres, les émotions étaient différentes.

Les vainqueurs voulaient s’assurer avant tout qu’une menace de guerre n’émanerait plus jamais du territoire de l’Allemagne. Ce désir a prédominé tous les autres durant plusieurs années. Les documents attestent que, même en signant avec la Finlande un Traité d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle en 1948, les dirigeants soviétiques songeaient avant tout à une nouvelle explosion éventuelle de l’expansionnisme allemand. La crainte d’une telle explosion était si grande que le pouvoir stalinien abandonna même son rêve caressé depuis longtemps de transformer la Finlande en république soviétique. Moscou n’empêcha pas la Finlande de rester un pays occidental en échange de la garantie de laisser entrer des troupes soviétiques sur son territoire et de mener des actions communes en cas d’agression en provenance de l’Ouest.

Après avoir éliminé la menace allemande, les Alliés cherchèrent la formule de la future « paix éternelle ». Les Américains, avec leur conscience juridique, voyaient la solution du problème dans la création d’une cour internationale, puissant arbitre indépendant visant à régler les litiges géopolitiques, et ce n’est pas par hasard que l’ONU commença à siéger en 1945 à San Francisco, sur le territoire américain. Les Russes, comme le souligne John Morris Roberts, auteur d’une Histoire universelle très à la mode aujourd’hui, voyaient l’issue dans la conservation de la coalition antihitlérienne, et ensuite, dans la création d’une alliance des pays d’Europe de l’Est sous leur contrôle.

C’est ainsi que l’ONU, l’Allemagne divisée, l’OTAN et le Pacte de Varsovie firent leur apparition. Les défauts et les injustices de toutes ces organisations et coalitions sont maintenant évidents. Mais, à l’époque, ce fut un immense pas en avant. En fin de compte, la combinaison des approches russe et américaine a assuré à l’Europe soixante années sans nouvelle guerre de grande envergure. L’ONU et d’autres organisations internationales furent un terrain de dialogue, alors que les blocs de l’Ouest et de l’Est garantissaient une destruction mutuelle en rendant une nouvelle guerre désavantageuse pour les deux parties. L’URSS et les États-Unis qui devinrent les principales puissances mondiales ne firent rien pour empêcher le démantèlement graduel du système colonial mondial car ils n’avaient pas de possessions d’outre-mer. Bref, le démantèlement des empires britannique, français et portugais se produisit avec des pertes humaines bien moindres qu’on n’aurait pu le penser avant 1945.

Bien entendu, Staline mentait en disant que son objectif était le développement démocratique pacifique des pays d’Europe. On dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions, mais on peut dire aussi que le chemin vers la paix parfois n’est pas tracé par les plus grands humanistes. L’historien américain William Kaylor souligne, dans son livre Le monde du XXème siècle, une certaine humanisation de la politique étrangère soviétique après 1945. L’application des accords de Yalta signifiait non seulement la création, en fait, de systèmes à parti unique en Pologne et en Tchécoslovaquie, mais aussi le refus de l’URSS de soutenir les prétentions des partis communistes français, italien et grec à assumer le pouvoir absolu dans leurs pays. « Le Kremlin a persuadé ces partis d’occuper une position subordonnée dans les coalitions non communistes, bien que l’idéologie de ces partis ne leur permettait pas jadis de participer aux administrations "bourgeoises" », fait remarquer William Kaylor.

Dans les cas où Staline refusa un compromis, comme en Finlande, les actions qu’il entreprit furent à l’origine de grands problèmes pour l’URSS, ensuite pour la Russie actuelle. Le célèbre diplomate américain George Kennan qui avait travaillé en 1945 à l’ambassade américaine à Moscou avait prédit, déjà à cette époque-là, que le rattachement des pays baltes et de l’Ukraine occidentale à l’ « empire » soviétique, au lieu de la renforcer, affaiblirait l’Union Soviétique. Dans son analyse envoyée de Moscou aussitôt après le 9 mai, Kennan écrivait que les régions qui jadis avaient donné les principaux combattants contre le régime tsariste se retrouvaient de nouveau au sein de l’URSS. « Que serait devenu le POSDR (le Parti ouvrier social-démocrate de Russie) sans les membres de l’Union des ouvriers juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie, sans les socialistes polonais et les insurgés lettons, futurs franc-tireurs lettons ? » s’interrogeait Kennan dans sa note. Et il répondait lui-même : « Rien », car « sans ces alliés, il n’y aurait pas eu de révolution et, sans la révolution, ces régions n’auraient pas accédé à l’indépendance ». Selon Kennan, avant 1939, l’URSS était bien plus stable « dans ses frontières occidentales confortables du Tsar Alexis Mikhaïlovitch » (baptisé le Tsar très paisible) qu’avec sa nouvelle "communauté socialiste" très précaire.

L’histoire a confirmé la justesse de vues de Kennan. Elle confirmera probablement ses objections à l’égard de l’élargissement de l’OTAN, de la nouvelle division de l’Europe et des tentatives d’isoler la Russie. Notons au passage que c’est Kennan, adversaire du stalinisme et auteur de la théorie de la dissuasion de l’URSS, qui a divergé sur la question de l’élargissement de l’OTAN avec les dirigeants des anciens membres de la « communauté socialiste » qui maudissent aujourd’hui Yalta. Hélas, les mauvais généraux jouent toujours à la guerre une fois qu’elle est déjà finie.

Ce texte n’engage que la responsabilité de l’auteur.

http://fr.rian.ru/discussion/20100507/186648864.html
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Re: 2eme Guerre Mondiale

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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par scorpion-rouge35 »

c'est le document original ou une copie exposé dans le musé ?
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

scorpion-rouge35 a écrit :c'est le document original ou une copie exposé dans le musé ?
En principe c'est l'originale ,vue que l'USS Missouri est un muse a ciel ouvert

Téhéran-43 : l’échec du projet d’attentat contre Staline, Roosevelt et Churchill

RIA Novosti

On ne saurait surestimer la portée historique de la rencontre des Trois Grands : elle devait sceller le destin de millions de gens, de l’avenir du monde. Les délais d’ouverture d’un deuxième front en Europe étaient le sujet principal de la conférence.[/b]

Les dirigeants de l’Allemagne nazie le comprenaient, c’est pourquoi ils chargèrent l’Abwehr d’organiser un attentat contre les leaders de l’URSS, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne à Téhéran. L’opération secrète sous le nom de code "grosser Sprung" fut préparée par Otto Skorzeny, commando nazi numéro un.

La protection des participants à la conférence de Téhéran fut assurée, pour l’essentiel, par les troupes et les organes de sécurité soviétiques. Des troupes soviétiques furent introduites dans le Nord de l’Iran dès août 1941 en vue d’empêcher les actions des agents allemands conformément au Traité de 1921. Les troupes britanniques furent envoyées dans le Sud de l’Iran pour protéger les livraisons anglo-américaines à l’URSS dans le cadre du prêt-bail qui passaient par le golfe Persique.

La conférence eut lieu à l’ambassade d’URSS. Il était difficile de trouver un lieu plus approprié pour les pourparlers entre les trois leaders : dans un vaste domaine entouré d’une enceinte de pierre, les bâtiments clairs étaient plongés dans la verdure d’un parc. Une villa accueillait le président des Etats-Unis.

Roosevelt accepta l’invitation de Staline pour des considérations de sécurité. La mission diplomatique américaine à Téhéran se trouvait à une extrémité de la ville, près d’un stade, alors qu’une seule rue séparait, comme aujourd’hui, les ambassades soviétique et britannique. Après le percement des murs, la rue fut bloquée par des panneaux de six mètres de hauteur et un passage temporaire fut aménagé entre les deux missions. Nos moyens de DCA et nos mitrailleuses se trouvaient à côté. Quatre anneaux de protection entouraient l’ambassade. Personne n’aurait pu pénétrer dans cette zone de sécurité. Si Roosevelt s’était installé à la mission diplomatique américaine, il aurait dû emprunter, lui ou Staline et Churchill, les rues étroites de Téhéran où les agents du IIIe Reich pouvaient se dissimuler. Après son retour à Washington, Roosevelt déclara qu’il était descendu à l’ambassade soviétique à Téhéran, car le maréchal Staline l’avait prévenu d’un complot allemand.
Les services secrets hitlériens avaient appris la date et le lieu de la conférence dès la mi-septembre 1943, en décryptant un code de la Marine de guerre américaine. En 1966, Otto Skorzeny a confirmé qu’il avait l’ordre de tuer Staline, Churchill et Roosevelt, ou même de les enlever à Téhéran.

Moscou fut averti de la préparation de l’attentat contre les dirigeants des puissances alliées par un radiogramme provenant des forêts de Rovno (Ukraine - ndlr.) où agissait le détachement de partisans de Dmitri Medvedev dont faisait partie le légendaire agent soviétique Nikolaï Kouznetsov. S’étant fait passer pour l’ober-lieutenant Paul Siebert, Nikolaï Kouznetsov s’attira les bonnes grâces du Sturmbahnfürer Ulrich von Ortel qui lui promit de le présenter à Otto Skorzeny. Après avoir bien bu, Ulrich von Ortel vendit la mèche en lui disant qu’il se rendait avec Otto Skorzeny en Iran où se réunissaient les Trois Grands. "Nous répéterons le saut dans les Abruzzes (lieu en Italie où Otto Skorzeny libéra Mussolini alors emprisonné - ndlr.) ! Mais ce sera un "Long saut" ("grosser Sprung") ! Nous liquiderons Staline et Churchill, et un tournant sera opéré dans la guerre ! Nous enlèverons Roosevelt pour que notre Führer puisse s’entendre plus facilement avec l’Amérique. Nous partirons par petits groupes. Des hommes suivent déjà des entraînements à l’école spéciale de Copenhague".

Après cette communication de Nikolaï Kouznetsov, le centre nous avait chargés d’assurer la sécurité de cette conférence.

Téhéran était alors plein de réfugiés en provenance de l’Europe dévastée par la guerre. C’étaient, pour l’essentiel, des gens aisés fuyant la guerre. Environ 20.000 Allemands résidaient alors en Iran. Des espions hitlériens se dissimulaient parmi les réfugiés. Ils avaient de grandes possibilités, entre autres, grâce à Reza Shah qui avait accordé sa protection aux Allemands avant la guerre et qui ne cachait pas sa sympathie pour Hitler. Le réseau d’agents allemands était très fort en Iran. Son chef était Franz Mayer.

Bien avant la conférence - entre février 1940 et août 1941 - notre groupe de sept agents avait réussi à identifier plus de 400 agents de l’Allemagne nazie. Lorsque nos troupes entrèrent en Iran, nous avons arrêté tous ces agents. Franz Mayer s’était caché. Nous l’avons trouvé au bout de longues recherches : il s’était laissé pousser la barbe qu’il teintait et travaillait dans un cimetière arménien en qualité de fossoyeur.
Notre groupe était le premier à avoir repéré le débarquement de 6 parachutistes-radios nazis près de Qum, ville située à 60 km de Téhéran. Nous avons suivi ce groupe jusqu’à Téhéran où une villa les attendait. Ils avaient transporté leurs armes et leurs ballots à dos de chameau. Nous avons appris qu’ils étaient en contact radio avec Berlin. Tous leurs messages furent interceptés et déchiffrés. Nous comprîmes que les Allemands s’apprêtaient à envoyer un deuxième groupe de commandos qui devait organiser l’attentat : tuer ou enlever les Trois Grands. Ce groupe serait dirigé par Otto Skorzeny qui s’était déjà rendu à Téhéran et qui étudiait la situation sur place. Nous suivi tous ses déplacements dans la capitale iranienne.

Nous avons arrêté tous les membres du premier groupe de commandos et les avons contraints à travailler pour nous, en lançant une séance de jeu de radiogrammes avec les services secrets allemands. Nous étions tentés de capturer Otto Skorzeny, mais les Trois Grands se trouvaient déjà à Téhéran et il était impossible de prendre ce risque. Nous avons accordé sciemment à un radio la possibilité de transmettre un signal d’échec. Ce qui eu pour effet que les Allemands renoncèrent à envoyer à Téhéran le groupe principal d’Otto Skorzeny. Ainsi, le succès remporté par notre détachement qui repéra le premier groupe de commandos nazis, le suivit, l’arrêta et mena ce jeu de radiogrammes avec l’Abwehr empêcha l’attentat contre les Trois Grands.

A l’issue de la rencontre de Téhéran, Joseph Staline, Klim Vorochilov et Viatcheslav Molotov se rendirent au palais du Shah pour remercier Mohammed Reza Pahlavi, Shah d’Iran, de son hospitalité. C’était une démarche intelligente et importante qui eut une grande résonance dans la société iranienne. Ni Roosevelt, ni Churchill n’avaient eu l’idée de le faire. Ce geste de Staline toucha le Shah. Lorsque Staline entra dans la salle du trône, le Shah courut et tomba à genoux pour essayer de baiser sa main, mais Staline ne lui permit pas d’accomplir ce geste, il s’inclina et releva le Shah.
A cette époque, le prestige de Staline était immense : tout le monde comprenait que l’issue de la guerre dépendait du front soviéto-allemand. Roosevelt et Churchill l’avaient eux-mêmes reconnu. Dans ses mémoires, Churchill se souvient que, lorsque Staline entrait dans la salle de la conférence, tout le mondait se levait. Il s’est dit qu’il ne le ferait pas la prochaine fois. Cependant, lorsque Staline entra de nouveau dans la salle, une force mystérieuse obligea Churchill à se lever de son fauteuil.

Gevork Vartanian avait à peine 16 ans lorsqu’il devint agent. Son père fut envoyé en Iran en 1930 par le service du renseignement soviétique et il y travailla pendant 23 ans.

Le sceau du secret n’a été levé sur son nom que le 20 décembre 2000. Lui et son épouse Goar qui faisait partie de son groupe se sont vu décerner 5 décorations : l’Ordre de la Guerre patriotique, l’Ordre du Drapeau rouge de combat, l’Etoile rouge. L’Etoile d’or de Héros de l’Union Soviétique a été remise à Guevork Vartanian en 1984 aussi bien pour son activité pendant la Guerre patriotique (1941-1945) que pendant la guerre froide. L’Ordre du mérite envers la Patrie lui a été remis à l’occasion de son 80e anniversaire.
Guevork Vartanian considère son travail pendant 45 ans sans essuyer d’échecs et son retour dans sa patrie comme son plus grand succès. "Le destin nous était favorable, dit-il, nous n’avons jamais eu affaire à un traître. Pour ceux qui travaillent sous une fausse identité, la trahison est la chose la plus terrible. Si celui qui travaille sous un faux nom applique strictement toutes les méthodes de la conspiration, s’il se conduit correctement en société, aucun service de contre-espionnage ne pourra le démasquer. Pour lui, comme pour un sapeur, l’erreur signifie la mort".
Par Guevork Vartanian, vétéran du renseignement russe, pour RIA Novosti
Propos recueillis par Iouri Ploutenko.
Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de l’auteur.
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

ECRIT PAR NUMIDIA

ayant enfin mis la main sur l'ouvrage de Bryan Rigg, La tragédie des soldats juifs d'Hitler, Editions de Fallois, Paris, 2003. je vous propose quelques scans.
tout d'abord et pour ne pas être taxé de je ne sais quoi, je tiens à dire que c'est un livre très instructif, qui montre combien cette guerre a été complexe, et combien les idées reçues propagées actuellement occultent complétement des éléments fondamentaux pour comprendre la complexité de la donne allemande concernant cette seconde guerre mondiale.

en préambule, je dirais que je partage les propos de Rigg extrait de la page 14:

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Makhlouf a écrit :Si des juifs croyant se sont retrouves dans l'armee allemande, ce que le livre ne dit pas mais qui reste possible, leur croyance etait secrete aux yeux des autorites.

même s'ils n'étaient pas majoritaires, il ya avait des croyants dans l'armée allemande, Juifs et Mischlinge, c'est dans le bouquin. voir extraits plus bas.
à plusieurs reprises Rigg dit que certains le gardait secret, mais qu'ils n'étaient pas majoritaire à se dire confessionnellement juifs. judaiquement, et même s'ils ne le revendiquent pas tous, selon la Halkah, 60% de Mischlinge - 1er degré et 30 % de Mischlinge - 2ème degré étaient Juifs d'un point de vue judaiques: il dit p.40:

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Makhlouf a écrit :Et pourquoi pas des unites SS juives arborant l'etoile de David et la Menorah? J'ai lu le bouquin de Rigg et il ne parle pas d'allemands se declarant comme juifs, mais d'allemands d'ascendances juives ayant servi dans l'armee allemande. Il ne faut pas oublier que ceux qui etaient consideres comme juifs par les nazis etaient dechus de leur cotoyennete allemande par les lois de Nuremberg. Aussi, le titre du bouquin est trompeur, dans 90%des cas, il parle de mischling du second degre c'est a dire de personne n'ayant qu'un grand parent juif.

a) si tu as lu son livre tu as dû voir le tableau p.100 (voir plus bas) qui dénombre sur une étude d'un peu moins de 1000 cas il a recensés des cas de Juifs SS. Rigg en parle en différenciant bien Juif de Mischlinge.

b) il y avait bien des Juifs de père et mère, des Mischlinge de père ou mère juif (1er degré), ou de grand-parent juif (2ème degré). Dans son livre Rigg parle en effet de ceux qui ont été sortis de l'armée allemande car juif ou demi-juif, mais il prouve aussi en citant de nombreux exemples, qu'un certain nombre est resté pour différentes raisons. ou alors qui ont obtenu le titre d'"aryen" et donc exclu de cette purge; cependant comme vous verrez dans les extraits et par les photos certains ont passé les mailles du filet et ont même été décorés à la campagne de Russie, ou d'Italie donc bien après 1940/1941.
voir extraits plus bas.
________________________

Juifs dans l'armée allemande:
Image P. 124

Image P. 101

Image P. 137

Image P. 100
____________________________

ImageP. 189

Image P.190

Image P. 191

Image P. 194

ImageP.68
____________________

Image P. 69
PHOTOS TIREES DU LIVRE:
Image

Image

Image
_______________________________________________

Mais étaient-ils au courant de ce qui se passait dans les camps ou pour leur famille ?
Rigg explique que comme les millions d'Allemands, les Juifs ou Mischlinge de l'armée connaissainet l'existence des camps mais ne connaissaient pas (sauf les cadres et officiers en responsabilité des rafles et des camps), la systématisation de l'épuration nazie. ils ne pensaient pas que cela avait pris une telle ampleur. voici quelques extraits:

Image P. 137
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

scorpion-rouge35 a écrit :
Le comportement raciste et bêtement cruel des armées nazies leur a fait rater des occasions. Quand ils ont attaqué l'Urss, ils ont été au début presque accueillis avec des fleurs par des paysans fatig&és de le collectivisation
c'est particulièrement vrai pour l'Ukraine ou les allemnd ont était accueilli en libérateur et des centaine de millier de volontaire étaient prêt a prendre les armes contre l'urss .
mais les nazies considéré les ukrainiens comme un peuple sous développé et ne feait pas partie de la race aryenne ....au lieu d'exploité cette formidable ressource humaines les allemand se contenté d'occupé le pays , piller les paysans en plains hiver et réprimé toute contestation .

résultat révolte , mouvement de résistance anti-nazie et des milliers de soldats allemand mobilisé pour occupé le pays au lieu d'etre au front .

même si les allemands n'avait pas de ressource humaine comparable avec les allies , ils auraient pu compensé en recrutant massivement dans d'autre pays un peut comme le faisait les puissances colonial dans leurs propre colonies .
EtAIT-il intelligent d'attaquer la Russie, aussi ?
oui la guerre était inévitable et l'armée soviétique avait lancer un vaste programme de réarmement dés 1940 , notamment avec les T-34 , KV-1 et KV-2 .
s'ils avait attendue ça aurait était l'URSS qui aurait attaque la première
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

numidia a écrit :je ne suis pas dans la provoc, c'est pas moi qui ais écrit ce bouquin.
mais dans ces extraits tout le monde peut voir que la présence de personnes juives ou d'ascendance juive dans l'armée allemande est vraie.
il faut savoir parler des faits historiques en essayant de voir les choses à travers les éléments historiques et pas à travers l'actualité 2010 qui élude toutes ces questions.

je répondrais à
Makhlouf a écrit :Le livre dit que la plupart des personnages etudies ne se sont jamais sentis juifs. Comment pouvaient-ils etre croyants sans se sentir juifs?
qu'il n'est pas question d'un livre de théologie, on ne parle pas spécifiquement de croyance mais de faits historiques avérés.
désolée mais ce sont des faits historiques prouvés, documentés que j'ai posté là.
certains passages sont sans équivoque, Rigg parlent de personnes juifs, circoncis même; ou de personnes qui disent ne pas avoir révéler leur judaité en connaissance de cause, ou germaniser leur nom, ou inventer un parent allemand catholique ou protestant, pour ne pas être dans le même sac que les autres.
qu'ils soient ou non majoritaires ne met pas en cause le fait que ça a existé !
quand on parle de la shoah, on ne parle pas de gens croyants ou pratiquants, on parle de Juifs. d'ailleurs certains déportés témoignent bien de leur conversion au christianisme et se sont quand même fait internés dans les camps, il cite des exemples dans le livre de personnes exécutés malgré leur conversion.

a) en effet, il explique dans son bouquin, que le patriotisme était très fort chez certains.
ils se sentaient allemands avant tout, avant d'être juif, catholique ou protestant.
que certaines personnes Juifs ou les Mischlinge sont allés parfois jusqu'à renier leur famille, voir en dénoncer des membres pour obtenir le certificat d'aryanisation.

b) il n'est pas question de croyance, c'est justement ça le drame
la majorité des Juifs allemands n'étaient pas croyants, ça n'a pas empêcher le nazisme de déporter ou d'en tuer un certain nombre. donc:
des Juifs croyants étaient déportés
des Juifs non-croyants étaient déportés
idem pour l'armée, dans le livre c'est bien expliqué et si tu lis les extraits aussi, certains Juifs ont été dans l'armée, même SS en connaissance de cause. certains de ces Juifs étaient probablement croyants, d'autres non.

c) comment peut-on évaluer la croyance de quelqu'un ? c'est absurde et impossible, Dieu seul sait ce que chacun a dans son coeur.

d) et comme l'explique Rigg dans son bouquin, certains ont renié leur judaité pour passer les mailles du filet, certains extraits que je n'ai pas scanné relate l'histoire d'un circoncis juif qui a argumenté à l'époque en m'étant en cause des opérations chirurchicales et il est resté dans l'armée allemande; il était toujours vivant et son témoignage est dans le livre de Rigg. de plus, le fait que la pratique juive en Allemagne avait beaucoup perdue a sans doute permis à beaucoup de ne pas être circoncis.

e) la question qui est posé est bien celle-là: comment être un vaillant soldat dans une armée qui par ailleurs liquide le père ou la mère ou autre membre de la famille de ce vaillant soldat, alors que lui-même le sait ?
comme le dit Rigg p.137 :arrow:
Image P. 137
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

T800 a écrit :une superbe serie d images prises dans a Berlin juste apres la chute de la ville
http://www.spiegel.de/fotostrecke/fotos ... 631-4.html
scorpion-rouge35 a écrit :
PGM a écrit :Très belles photos.
La photo numéro 8 est je pense un montage, puisqu'elle représente Hitler mort. Or, celui-ci a été brulé tout de suite après son suicide et les russes n'ont retouvé que le corps calciné.

PGM
et encore il ne sont pas sur que se soit bien ses restes !
détenir son corps était avent tout un besoin politique et symbolique pour les soviétiques
des precisions sur la decouverte des restes d Adolf Hitler et d Eva Braun
l'identification d'Hitler
... Pendant des jours, dans le plus grand secret, le SMERSH fouilla le moindre centimètre carré de la Chancellerie et de ses jardins, à la recherche des cadavres d'Adolf Hitler et d'Eva Braun.

Le 5 mai 1945, deux corps calcinés furent finalement exhumés dans les jardins, avec ceux d'un berger allemand et d'un chiot. Ils furent transportés en pleine nuit, et toujours dans le secret le plus absolu, à Buch, dans la banlieue de Berlin, où le SMERSH avait installé son quartier général.

Les médecins qui autopsièrent Hitler et Eva Braun reçurent, là encore, l'ordre formel de garder un silence absolu et définitif sur cette affaire.

Le 7 mai, le général Alexandre Anatolievitch Vadis, chef du directorat du SMERSH, qui était parvenu à mettre la main sur l'assistante du dentiste d'Hitler (laquelle confirma que les mâchoires retrouvées étaient bien les siennes), informa personnellement Joseph Staline de la réussite de l'opération.

Le Petit Père des Peuples n'en reparla jamais.

Les mâchoires d'Hitler, désormais identifiées, furent rangées dans un petit coffret rouge par les hommes du SMERSH, ceux du NKVD conservant le reste du crâne. L'ensemble fut expédié à Moscou et redécouvert, des années plus tard, dans les anciennes archives de la défunte URSS.

Le cadavre brûlé et décapité d'Hitler fut enterré en grand secret à Magdebourg, sous un terrain qui servit longtemps de lieu de parade pour l'Armée rouge. En 1970, il en fut exhumé de nuit, et incinéré, les cendres jetées dans les égouts de la ville.

Quant au pauvre Maréchal Joukov, qui pendant des mois eut à supporter stoïquement les sarcasmes d'un Staline lui reprochant de n'avoir pu mettre la main sur le cadavre d'Hitler (!), ce n'est que 20 ans plus tard qu'il apprit le rôle exact joués par Staline et le SMERSH dans cette affaire.

Il en conçut, dit-on, l'amertume du mari cocufié pendant 20 ans...
http://diberville.blogspot.com/search/l ... rdammerung
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

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Plaque memorial de l'USS Arizone coule durant l'attque de Pearl Harbor avec en bas le nombre de mort 2341
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

Un autre memorial de la 2°guerre mondiale de USS VESTAL AR4 coulé durant l'attaque de pearl harbor[/quote][/color]
url=http://www.servimg.com/image_preview.ph ... u=14513014]Image[/url]
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