2ème Guerre Mondiale [1939-1945]

Venez discuter des événements qui ont jalonné l'histoire depuis le néolithique jusqu'aux débuts des années 1990.
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geronimo
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III La ligne maginot
Tout d'abord quelques photos :

Ensuite, petite analyse strategique sommaire:
-Premier point capital: la ligne Maginot n'a jamais été conçu pour remporter la guerre ou arreter définitivement l'Allemagne. Elle a été conçue pour tenir le temps que la France et le Royaume-Uni puisse mobiliser totalement (surtout que le RU est par expérience lent à mobiliser, en 14-18 cela s'est vu) leur assurant une tres nette supériorité numérique.

Ensuite on peut s'interroger sur le fait qu'elle ne couvre pas la frontière belge. Dire que c'est stupide serait trop simple. En effet, la ligne est presque plus concu pour forcer les Allemands à passer en Belgique que pour les briser sur la frontière francaise. En effet, une telle attaque précipiterait la Belgique dans la guerre. Or celle-ci, apres mobilisation, peut apporter un renfort de 600 000 hommes fort appéciable car placant les alliés en supériorité numérique (2,7 millions de Francais + 200 000 brits + 600 000 belges = 3,5 millions d'hommes contre 3,2 allemands).

Toutefois, la Belgique, la France et le Royaume-Uni n'ont pas encore établi de stratégie concertée mais le général Gamelin y travaille. La stratégie ne peut etre que globalement défensive étant donné les différentes pressions des politiques. Mais Gamelin ne se sent pas en mesure d'abandonner la Belgique à son sort en cas d'offensive. Aussi, il met au point le plan Dyle-Breda: les troupes francaises entrent en Belgique des le dbut de l'attaque allemande et se mettent le long de la Dyle qui offre de solides positions défensives. De plus, à l'Ouest il existe un pont menant directement à la route de Hollande. Les intentions de Gamelin ne sont pas claires: prévoit-il dejà une attaque allemande au pays-bas ? A-t-il l'intention d'occuper ce pays neutre pour contourner les groupes d'armées allemands ? On penche en général pour la première solution.

Vous savez tous d'ou viendra le coup décisif: des Ardennes. On peut en effet reprocher aux francais de tenir à la légère ce point du front qu'ils croient impossible à franchir mais en réalité, l'affaire est moins simple: en effet, les Ardennes (point reculé du dispositif, tout l'ouest étant en Belgique) sont défendus par 2 armées, la IXeme (Corap) et la IIeme (Huntziger), soit 500 000 soldats ce qui n'est pas négligeable. Loin d'être une donnée strategique, la percée se fera surtout sur le plan tactique : les allemands auront un meilleur élément de moteur, un vrai point de fer concentré sur cette zone et la IIeme armée Francaise connaitré des défaillances voire des paniques graves dans ses rangs. Nous n'en sommes pas encore là.

IV Forces et présence au printemps 1940


La France aligne à cette époque 107 divisions (en réalité 120 mais c'est en comptant l'empire, y comprit l'Indochine, donc...) dont 94 au Nord face à l'Allemagne (134 divisions dont 10 blindées). Les Britanniques alignent 200 000 hommes répartis en 10 divisions. Les alliés alignent officiellement 4000 chars contre 2500 allemands. En réalité, dans cet arsenal le meilleur (l'excellent Somua, le surpuissant B-1 bis, hélas ayant une autonomie trop faible) cotoie le pire (des vieux chars FT-17 de la grande guerre ou des vieux chars de rupture). De plus, le meilleur est livré en trop petite quantité et le parc blindé est globalement entretenu de manière médiocre.

L'artillerie est égale numériquement avec 14 000 pièces de chaque coté. En reanche, les allemands alignent 4000 avions contre 2300 alliés.

En ce qui concerne la qualité des unités, l'armée francaise est très hétérogène: on trouve d'excellentes unités professionnelles, de bonnes unités d'active (le total des divisions "A" d'active-professionnelles ou de conscrits bien entrainés et encadrés de pros- est de 20) et des unités "B" de réservistes (74 divisions). Les réservistes se montreront souvent courageux, surtout dans les actions de combat classique, mais manquant de sang-froid (ils pourront tenir héroiquement de front pendant des heures voire des jours et tout d'un coup craquer lorsqu'un évènement imprévu se produit, une tentative d'encerclement par exemple) et surtout d'entrainement. Les troupes anglaises semblent en général cohérente avec un nombre conséquent de soldats professionnels.

Char B-1 (ici le ter):

Les soldats allemands sont dans une toute autre disposition d'esprit, il sont bien entrainés et "offensifs". Ainsi, leur doctrine prévoyant de prendre l'initiative, ils sont prets à ne pas subir de situation pouvant les faire craquer. Il est toutefois faux de dire que les Francais ne sont absolument pas offensif et meme absurde de dire que leurs chars étaient concus dans un but défensif (un char conçu dans un but défensif ? un peu gros non ?). En revanche, ces chars ne sont pas fait pour le blitzkrieg. Ils jouent un role offensif mais dans une guerre de position cad dont le but n'est pas tant de percer que de prendre progressivement les positions adverses. Dire que la percée est totalement écartée est toutefois faux: l'autre but des blindés francais est l'exploitation de percée (terme bien ambitieux). Toutefois, l'offensive vue par les Francais semble dépassée, rien à voir avec la doctrine allemande. Chez ceux-ci, les chars doivent etre concentrés. En effet, les chefs allemands partent du principe qu'un front est comme un chateau de carte: un point est percé, tout le dispositif s'effondre. Inutile donc de chercher la progressions continue ou la "multi-percée" (ce serait l'idéal mais trop ambitieux).

Donc acte. Là ou les blindés francais sont dispersés dans toute sorte d'nité (unités de reco, groupements d'appui, bataillons de soutiens à l'infanterie, divisions cuirassées), les allemands placent tous leurs chars dans leurs divisions panzer. En outre, cas chars sont en contact permanent avec tout le système allemande: Etat-major, Etat-major aérien, aviation, autres unités...Les chars francais ne sont en général pas dotés de radio sauf chef les chefs de groupe ou d'escadron. De cette facon, les allemands progressent avec la certitude que leur aviation les a précédé, et de manière efficace.
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[
b]V la bataille débute[/b]

A partir du printemps 1940, les Francais et les britanniques mènent des campagnes en Scandinavie. Ils remportent la victoire de Narvik mais celle-ci restera sans lendemains, n'empêchant pas les Allemands d'occuper le Danemark (leur victoire la plus facile de la guerre, elle leur couta 13 hommes, moins que la Yougoslavie ou la conquête se fit au prix de 141 morts...mais l'occupation qui suivit fut plus couteuse) et la Norvège.

Le 10 Mai 1940, les allemands entrent au Pays-Bas. Presque immédiatement, 3 armées Francaises entrent en Belgique, commandées par le général Billote. La VIIeme armée de Giraud vient soutenir l'armée hollandaise mais est sévèrement touchée par les blindés de Von Bock.

Au même moment, le secteur de Sedan est attaqué au Sud par le groupe d'armée du général Von Runstedt.
A ce moment précis, la IIeme armée du général Huntziger tenant le front à Sedan va craquer. On raconte que le général Huntziger se faisait servir un somptueux repas dans un chateau lorsque Guderian franchit la Meuse avec ses troupes et qu'il dit " La Meuse ? Sans intérêt !". Gamelin ne dit pas autre chose lorsque Corap lui demanda des renforts : "Corap ? La Meuse ? Cela ne m'interesse pas !" Pourtant ce qui s'y passe est décisif: devant la concentration de blindés ennemis, la IIeme armée française se désagrege totalement. Des scènes de paniques (chez les militaires c'est, contrairement aux idées recues, un des rares secteurs ou il y eut vraiment des paniques de masse) marquent le début d'une défaite qui va précipiter les évènements. Guderian perce dès le 13 Mai.


VI La course à la mer

A Paris, c'est la consternation. "C'est la fin de l'armée Francaise" dit Gamelin au ministre de la guerre, monsieur Daladier. Il garantit la sécurité de Paris pour 36 heures maximum. Mais la Wermacht ne continue pas l'effort en ce sens. Elle veut atteindre la mer pour encercler le dispositif allié en Belgique. Dès lors, la plupart des alliés dans ce pays doivent se replier sur Dunkerque. Des résistances héroïques sont finalement réduites par les Allemands. Ceux-ci craignent une contre-attaque en pince sur les flancs de leurs forces avancant depuis les Ardennes. En réalité, seule la 4eme DCR de De gAulle participera d'un tel mouvement.

Le 19 Mai, Gamelin propose une offensive massive sur les flancs allemands, leur dispositif étant très étiré. Mais le soir-même, il est limogé et remplacé par Weygand, revenu de Syrie. Gamelin parvient toutefois à lui exposer ses vuesn mais le nouveau commandant en chef veut vérifier le front par lui-même en voiture. Le 25 Mai, il est trop tard, Weygand lance bien une attaque, mais elle est limitée et de front et échoue.

Pourtant les Allemands ont fort à faire avec les différentes poches sur leur chemin. Ils sont ainsi bloqués plusieurs jours devant la poche de Lille du général Molinié ou on trouve également un certain général de division nommé Juin. La poche ne se rend que le 31 Mai et ses défenseurs recoivent les honneurs militaires (la général Allemand qui les rendra sera limogé par Hitler lui_même).

Des soldats Francais se font exterminés sur place pour couvrir la retraite de leurs alliés britanniques. Leur sacrifice n'empêche pas les allemands de passer mais ceux-ci, inexplicablement (les raisons semblent politiques: ménager ls troupes britanniques en prévision d'un eventuel accord avec le RU) s'arrêtent devant la ville de Dunkerque, permettant l'évacuation de pres de 200 000 Britannique et 110 000 Francais lors de l'opération Dynamo.

Le plan jaune, la première phase de l'opération (Fall Gelb), malgré le retrait britannique aura été un succés: les jours qui suivent, qui sont les premiers jours de Juin, les troupes Francaises encore coincées en Belgique, à court de munitions, devront se rendre.
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VII Bataille sur la Somme

Les plans du général Weygand sont simples: organiser une ligne de défense sur la Somme avec les 49 divisions restantes (contre 130 allemandes. C'est qu'entretemps, les 400 000 hommes qui. tenaient la ligne maginot ont été isolés) organisée en hérissons fortifiés capables de tenir même encerclés. Le résultat est terrifiant: en 2 jours, les 5 et 6 Juin 1940, les Allemands perdent 200 panzers (ils en perdront plus de 1100 durant toute la bataille). Malgré de terribles pertes, la ligne ne peut pas résister: elle est trop distendue et si les principaux points tiennent, les Allemands percent dans les zones dégarnies; une première fois le 7 Juin. Puis, le mouvement continue, et le 10 Juin, la ligne de défense est coupée en 4. Le gouvernement quitte Paris pour Tours. Puis se déroule une conférence cruciale à Breteau dans le loiret le 11.

L'ambiance y est tendue, notamment entre Français et Anglais: ceux-ci ont refusé de préter leurs moyens pour la contre-attaque de Weygand en Mai. Le président du conseil Reynaud ne croit pas en la victoire et essaie de jouer un double jeu: il envisage malgré tout le repli en Afrique du Nord, tout en demeurant assez vague sur ses intentions dans ses discussions avec Churchill. Celui-ci n'éxige que des garanties sur la flotte francaise mais appuie néanmoins les tenants de la continuation du combat. Weygand est partisan d'un armistice mais dans l'attente, demande à nouveau l'aide éventuelle de la RAF. Churchill se montre à son tour très vague. Il propose néanmoins le principe d'une Guerrilla mais le maréchal Pétain, rappelé d'Espagne ou il était ambassadeur militaire refuse et propose très nettement la capitulation et la signature d'un armistice. Il est appuyé par des membres du gouvernement dont paul Baudouin et Yves Bouthillier. Sous-secrétaire d'Etat, le général De Gaulle participe à la conférence et se montre le plus farouche partisan de la poursuite des combats mais son influence est limitée. Toutefois Churchill murmure en le croisant "voilà l'homme du déstin".

Le 10 Juin ,l'Italie déclare la guerre à la France mais est immédiatement stoppée par des forces nettement inférieures en nombre dans les Alpes. Toutefois, cela conforte les partisans d'une capitulation. Le 14 Juin, les Allemands entrent dans Paris.
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VIII la Fin du drame

De Gaulle s'envole pour l'Angleterre ou il doit négocier les modalités de la poursuite de la guerre. Le gouvernement, lui, s'installe à Bordeaux. Cependant, les soldats Francais offrent des résistances héroïques mais souvent déséspérées sur la Loire. Le 15 Juin, De Gaulle est encore à Londres mais s'apprete à rejoindre Reynaud à Bordeaux. Mais lorsque le 16, il arrive en France, celui-ci à démissionner et le maréchal Pétain qui lui succede parle de cesser le combat à la radio dès le lendemain. Les soldats Francais se sentant trahis par les gouvernements précédents obeissent à l'ordre sans broncher: du 1er au 17 Juin, les Allemands firent 7000 prisonniers par jour en moyenne alors que du 17 au 25, ils en firent 132 000 par jour. Paniqué, De Gaulle décide finalement de rallier l'Angleterre en avion avec le ministre Spears.

Les allemands réalisent l'avance la plus extrême à l'Est et prennent Lyon. La défaite est inévitable. Mais le 18 Juin, De Gaulle lance un appel à la radio. Il est à noté que le plus fameux message radio francais de l'histoire n'est nullement un appel à la dissidence et ne dénonce aucunement le gouvernement en place. Le général se montre alors encore extremement prudent, beaucoup plus que par la suite.

Malgré cela, le 22 Juin, à Rethondes, l'armistice est signé. La délégation francaise est dirigée par le général Huntziger et composée de l'amiral Leluc, du général d'aviation Bergeret et de l'ambassadeur Noël. Le maréchal Keitel commence d'abord par rendre hommage à l'armée Francaise, mais Hitler présent sur les lieux, dans un geste de mépris, quitte les négociations pour rejoindre son PC, laissant à ses hommes le soin de négocier. Les conditions ont été sérieusement étudiée par les Allemands. La délégation francaise semble surtout soucieuse de ne rien devoir à l'Italie jugée traitresse et vaincue. En revanche Huntziger se montre beaucoup plus transigeant par rapport à l'Allemagne et surtout très prudent: il demande à pouvoir appelé Bordeaux, faisant remarque que la délégation allemande en avait eu le droit le 11 Novemnre 1918. Il tombe sur Weygand. "Ou es-tu demande celui-ci ?", "tu t'en doutes", lui répond Huntziger. "Mon pauvre vieux", dit alors le commandant en chef avant de s'enquérir des conditions d'armistice. Celles sont dures:
-60 % du territoire doivent etre occupés par l"armée allemande, dont tout le littoral atlantique et la moitié nord.
-La France doit verser une somme colossale au Reich.
-ses prisonniers de guerre le restent jusqu'à la signature d'un traité de paix.
-L'administration Francaise doit aider l'administration allemande en zone occupée.
-L'armée francaise ne doit pas dépasser 100 000 hommes en métropole et a peu pres autant dans les colonies (les allemands se montrent vagues sur ce point)

Pour Bordeaux, tout ce qui pouvait etre sauvé l'a été: l'empire colonial et la flotte sortent indemne de la bataille. C'est oublier que la France n'a plus ni armée ni industrie puissante. Elle doit laisser les bases de zone occupée à disposition de la Wermacht. Le 25 Juin, l'armistice entre en vigueur.

Mais les combats pour la ligne maginot continuent jusqu'en Juillet lorsque 400 000 soldats francais isolés se constituent prisonniers progressivement sans jamais avoir été vaincus.
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récit d'un allemand lors de la bataille de Gembloux en 1940 en Belgique
Nous faisions partie à cette époque d’une unité d’assaut et notre mission était de prendre l’ennemi en mouvement, avant qu’il n’atteigne la ligne de la Dyle. Dans cette intention, de puissantes forces blindées avaient été engagées au canal Albert. Il n’était pas toujours possible d’avoir le contact avec les forces adverses. La plupart du temps nous foncions si vite que nos PAK (canons antichars), nos unités de FLAK (canons de 88 antiaériens) et notre artillerie légère pouvaient encore rattraper et détruire nombre de chars légers et lourds, belges et français.

La plupart d’entre eux tentaient d’éviter le combat mais tombaient en panne d’essence. Ce fut finalement un grand succès, mais nous n’avions pu empêcher que de puissants éléments ennemis se retranchent derrière la position Dyle. Sur les glacis de cette ligne puissamment fortifiée se trouvait une position organisée et protégée par un obstacle antichars original (barrières Cointet) et un réseau de barbelés (?). L’obstacle antichars fut franchi en des points si nombreux que les puissants tirs d’interdiction restèrent pratiquement sans effet, vu la largeur de la brèche. (C’est la façon allemande de voir les choses !)



Les rames de nos colonnes étaient largement déployées entre une voie ferrée et un bois (Cinq Etoiles). Devant nous, une de nos batteries lourdes répondait aux tirs de l’artillerie ennemie. En arrosant le terrain, l’ennemi mit plus d’un coup au but près de la batterie : une pièce fut touchée, deux servants blessés. Les trois autres pièces comblèrent le vide et, grâce au repérage par le son, nos artilleurs eurent bientôt raison de la batterie ennemie.

Malgré ce succès, il était évident que nous ne pourrions pas rester sur place. Bientôt arrive l’ordre de débarquer : nous quittons alors cette cuvette abritée des vues de l’ennemi et le bataillon entier, largement déployé, gagne sa base de départ (â Baudecet). Tandis que nous nous éloignons en marchant, l’artillerie ennemie se met à arroser la zone de stationnement que nous venons de quitter. (Un message émis en clair avait été capté par un radio alsacien de l’artillerie divisionnaire de la 15e Division de Juin, à Corroy.)

L’obscurité tombait et avec elle, grâce à Dieu, la fraîcheur, car la journée avait été bigrement chaude.

Apparemment, l’ennemi n’ignorait rien de nos mouvements, car la zone où nous progressions fut pareillement prise à partie (sud-ouest du Bois de Buis et le long de la chaussée de Tirlemont) mais nous étions en formation très déployée et nous n’avons de ce fait subi aucune perte.

Tandis que notre artillerie allongeait son tir pour aller cogner derrière la ligne fortifiée, on nous poussa encore en avant et nous avons rejoint notre base de départ, une grande prairie humide, à droite d’une grande chaussée pavée qui mène à Gembloux. (Il s’agit de la prairie au sud-est de la ferme de Basse-Baudecet.) Gembloux est une ville moyenne, entre Bruxelles et Namur, avec pas mal d’industries.

Toute la nuit (du 14 au 15 mai) les chars et l’artillerie roulent à droite et à gauche pour aller prendre position devant nous (la 4e Pz Div au sud de Baudecet, la 3e Pz Div au nord). Nous coupons les barbelés avec soin, en plusieurs endroits, pour accélérer la progression du lendemain.

La nuit est très courte. Les ordres sont passés d’homme à homme. Tout est prêt pour le lancement de l’attaque. Brusquement l’artillerie déclenche un tir hurlant sur Gembloux. Sous sa protection, nous nous mettons en marche. Nous atteignons bientôt la ligne de crête et nous sommes immédiatement reçus par les tirs de mitrailleuses. Sur la droite, une batterie ennemie de lourd calibre démolit un pâté de maisons.

Devant nous, le terrain descend en pente douce en direction de Gembloux (Ratintot), puis remonte en pente plus raide jusqu’aux lisières de la localité. Ce terrain ne nous offrait guère de protection ; l’ennemi pouvait sans doute observer tous nos mouvements et réagissait en conséquence. Plus nous approchons, plus les tirs gagnent en intensité. Mais encore cette fois, ils restent sans effet car nous avançons déployés. A notre hauteur, des pièces antichars et des canons d’infanterie sont pointés, les chars quant à eux restent embossés à l’arrière (côté allemand).

Vu le terrain, il fallait nécessairement que notre bataillon prenne la formation au milieu de la zone d’attaque et l’ennemi l’avait sans doute prévu car il nous assène un tir d’artillerie qui d’après les anciens de 14 18, pouvait se comparer aux barrages roulants de la Grande Guerre.

Le feu était particulièrement nourri sur notre droite qui fut bloquée. Pour nous, à l’aile gauche, il s’agissait de tirer parti de notre position moins désavantageuse pour foncer. Les blindés furent poussés vers l’avant et, sous leur protection, nous parvînmes à progresser jusqu’à 300 mètres des lisières. Mais là, les obstacles antichars, garnis de nombreux nids de mitrailleuses et de fusiliers, se multipliaient (ce sont les obstacles Cointet le long de la chaussée de Wavre) : ils ouvrirent sur nous un tir bien ajusté et, malheureusement, très efficace. Les gaillards étaient si bien camouflés qu’on ne pouvait les distinguer.

Nos chars ont tiré rageusement, à la limite de rupture, mais les mitrailleurs ennemis ripostaient toujours; les gars devaient être drôlement gonflés. Le feu devint si intense que nous fûmes bloqués sur un terrain fraîchement labouré, sans aucun couvert (champ devant le bois d’Enée). Tout mouvement de notre part était ponctué d’une rafale de mitrailleuse. Nous nous enterrions comme les poules dans la poussière.

Inutile de jurer cependant ! Voilà plus de dix heures que nous sommes sous cette grêle de feu et nous n’avons progressé que de 50 mètres dans les positions ennemies. Le chef de notre groupe radio a été tué, un sous-officier et un agent de liaison sont grièvement blessés. J’ai mis les quatre fusils-mitrailleurs en position, mais il n’est pas question de tirer, le terrain dénudé ne nous offre aucun masque.
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Les Tchetniks ou Chetniks (serbe : Četnik, четник), du serbe četa : compagnie, désigne une unité militaire ou paramilitaire. Selon la période, il peut s’agir :
de rebelles orthodoxes s'opposant par la guérilla à la domination ottomane aux XVIIIe et XIXe siècles ;
de résistants (en majorité Serbes) de l'Armée yougoslave de la patrie (résistance non-communiste, fidèle au gouvernement yougoslave réfugié à Londres et dirigée par Draža Mihajlović), qui ont combattu contre l'occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale avant d'être à leur tour combattus par les partisans communistes de Tito ;
d'unités paramilitaires nationalistes serbes pendant les guerres de dislocation de la Yougoslavie.

Origines
Les Tchetniks seraient apparus pendant la lutte des slaves macédoniens contre l'Empire ottoman. D'autres groupes ethniques des Balkans (Serbes, Bulgares, Grecs, Roumains et Albanais) créent des unités similaires : Komitadjis, Klephtes, Haïdoucs, qui représentent autant de Robin des Bois locaux dans la saga anti-ottomane de ces nations.


Tchetniks au XIXe siècle

Seconde Guerre mondiale et l'affaire du faux Philippot
Lors de l'occupation de la Yougoslavie par les nazis, en avril 1941, l'Armée yougoslave de la patrie, loyale au gouvernement yougoslave réfugié à Londres, comprend surtout des combattants serbes. Lors de l'attaque de l'URSS par l'Allemagne, en juin 1941, les partisans de Tito font cause commune avec les Tchetniks et ils combattent de façon occasionnelle ensemble, mais deviennent rapidement ennemis, car les 2 mouvements de résistance sont en désaccord profond sur ce que sera la Yougoslavie de l'après-guerre : monarchie parlementaire unitaire, ou république communiste fédérée ?

L'historiographie communiste se fonde sur un article de l’Encyclopædia Universalis signé « Robert Philippot » : il s'agit du pseudonyme d'un contributeur communiste anonyme, car le vrai Robert Philippot était un résistant communiste français déporté par les nazis à Auschwitz, où il fut tué en février 1945. D'après cette source secondaire, « après une rencontre infructueuse entre les deux chefs de la Résistance en septembre 1941, tandis que les troupes de Tito, chassées d’Uzice, s’enfuient vers les montagnes de Bosnie, Mihajlović sauve ses Tchetniks de l’extermination en négociant avec le gouvernement collaborateur de Milan Nedić. Il adoptera désormais une attitude attentiste, plus enclin à combattre les partisans titistes que les divisions allemandes. » Pour asseoir cette version, le « faux » Robert Philippot cite comme source primaire un rapport qui aurait été envoyé par le Feld-Maréchal Von Weichs à Hitler le 1er novembre 1943, mais ce document provient de l'Institut d'histoire militaire de l'Armée populaire de Yougoslavie, réf. NAV-N-T-313, F-189/7449011-24, et de nombreux historiens, tel Robert Conquest, pensent qu'il a été falsifié. Selon cette source :
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Message par geronimo »

« En ce moment le principal danger vient de Croatie. Les forces rouges se proposent de pénétrer en Serbie en franchissant la Drina. Mihajlovic effectue des préparatifs pour les repousser... Mihajlovic cherche à entrer en contact avec les commandements allemands pour ne pas tomber sous la domination communiste... Dans l'ensemble, les Tchetniks perdent pied, tandis que le mouvement communiste est en essor. D'où la direction de l'engagement de nos propres forces et la formulation des tâches : l'ennemi le plus dangereux est Tito ; si l'on ne parvient pas dans les prochains mois à affaiblir considérablement ses forces, acquises à la suite de l'effondrement de l'état croate, on assistera alors à la fusion organique de tous les rebelles communistes dans tout le secteur du sud-est et la défense de la Côte Adriatique contre une attaque extérieure sera impossible. Au cours des prochains mois, il ne s'agira plus de la survie de la Croatie, du Monténégro et de l'Albanie, mais de la création ou de la non-création d'un champ de bataille bolchevik sur tout le secteur du sud-est, dans le voisinage immédiat du Reich. »
Robert Conquest, qui pense que ce document est un faux, affirme que :

les expressions « forces rouges », « mouvement communiste », « rebelles communistes » et « champ de bataille bolchevik » ne peuvent pas être de la plume de Von Weichs qui utilisait habituellement « saboteurs bolchévistes » ou « terroristes »,
il aurait été absurde pour Mihajlović de faire cause commune avec l'occupant à un moment où celui-ci reculait partout ;
le seul groupe tchetnik à avoir négocié avec les Allemands était celui de Kosta Pecanać, qui, de ce fait, avait quitté l'Armée yougoslave de la patrie, et sur lequel Mihajlović n'avait aucun contrôle.
Ce groupe Kosta Pecanać ne comprenait que quelques dizaines d'hommes, alors que le « faux » Robert Philippot écrit dans son article que l'ensemble des Tchetniks aurait collaboré avec l'occupant dans des offensives contre les partisans, notamment lors de l'Opération Weiss à laquelle auraient participé 12 000 Tchetniks auprès de 50 000 Allemands, 25 000 Italiens et 17 000 Oustachis et Domobrans.

Quoi qu'il en soit, cette affaire est exploitée à fond par la propagande de Tito, qui, à la fin de la guerre, devient, malgré les protestations du gouvernement yougoslave de Londres, le seul interlocuteur des Alliés, tandis que Mihajlović, abandonné, sera exécuté pour trahison par les communistes en 1946, après qu'un grand nombre de Tchetniks (des dizaines de milliers d'hommes) a rejoint les partisans titistes (ralliement pudiquement passé sous silence depuis).
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Pacte Molotov-Ribbentrop: le rôle exagéré (historien)
Le Pacte germano-soviétique (Août 1939)

MOSCOU, 19 août - RIA Novosti. Le rôle du pacte Molotov-Ribbentrop dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale est exagéré, a estimé mercredi Rolf-Dieter Müller, de l'Office de la recherche en histoire militaire de la Bundeswehr (MGFA), lors d'une vidéoconférence Moscou-Berlin-Riga, organisée par RIA Novosti.

"A l'issue de la discussion politique de ces dernières années, la conclusion s'impose d'elle même que le pacte Hitler-Staline est surévalué. Du moins, son rôle dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale est surestimé", a indiqué M.Müller.

Le Pacte germano-soviétique (ou Pacte Molotov-Ribbentrop) est le nom

Lire la suite ici :: http://fr.rian.ru/world/20090819/122765375.html
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Re: La 2 guerre Mondiale

Message par geronimo »

http://de1940a1945.skyrock.com/ a voir
Forcés d’abandonner leur navire suite à une attaque japonaise, les survivants du USS Indianapolis pataugeaient maintenant dans leur sang, entourés des cadavres de leurs amis, dans une mer infestée de requins.

C’est donc à 00 :14 que deux torpilles frappèrent de plein fouet le USS Indianapolis, qui coula en 12 minutes. Sur les 1 196 marins qui se trouvaient à bord du navire, environ 900 eut le temps de sauver à la mer, avec pour seul équipement un gilet de sauvetage individuel. Les autres furent tués lors des explosions ou coulèrent avec le navire. Bien que certains membres de l’équipage affirment qu’un message de détresse fut envoyé, les autorités navales américaines affirmèrent n’avoir reçu aucun signal. Certains prétendent qu’ils ignorèrent l’appel, croyant à une ruse japonaise pour envoyer des secours dans un secteur dangereux. Les services d’intelligence décodèrent un message provenant du I-58 à l’intention du Japon, dans lequel il prétendait avoir coulé un navire américain, ce message fut également ignoré?


« Le soleil se leva finalement et nous réchauffa de nouveau. Certains gars avaient bu de l’eau de mer et était devenus complètement dérangé. Certains nous racontaient des histoires ridicules, croyant que l’Indianapolis n’était pas coulé mais était juste sous la surface de l’eau.

La journée avançait et les requins étaient autour, il y en avait des centaines. J’entendais des gars crier, surtout vers la fin de l’après-midi. Ils se sont nourris toute la nuit. Tout pouvais être tranquille et soudainement vous entendiez quelqu’un crier, vous saviez qu’un requin venait de l’avoir.
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geronimo
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Re: La 2 guerre Mondiale

Message par geronimo »

Au contraire ces antagonismes ne font que se concentrer et ce qu'ils perdent en surface, en nombre, ils le gagnent en intensité et dont les chocs et les explosions ébranlent jusqu'aux fondements de la société capitaliste.

Plus se rétrécit le marché, plus devient âpre la lutte pour la possession des sources de matières premières et la maîtrise du i marché mondial. La lutte économique entre divers groupes capitalistes se concentre de plus en plus, prenant la forme la plus achevée des luttes entre Etats. La lutte économique exaspérée entre Etats ne peut finalement se résoudre que par la j force militaire. La guerre devient le seul moyen non pas de solution à la crise internationale, mais le seul moyen par le­ quel chaque impérialisme national tend à se dégager des difficultés avec lesquelles il est aux prises, aux dépens des Etats impérialistes rivaux.

Les solutions momentanées des impérialismes isolés, par des |victoires militaires et économiques, ont pour conséquence non seulement l'aggravation des situations des pays impérialistes adverses, mais encore une aggravation de la crise mondiale et la destruction des masses de valeurs accumulées par des dizaines et des centaines d'années de travail social. La société capitaliste à l'époque impérialiste ressemble à un bâtiment dont les matériaux nécessaires pour la construction des étages supérieurs sont extraits de la bâtisse des étages inférieurs et des fondations. Plus frénétique est la construction en hauteur, plus fragile est rendue la base soutenant tout l'édifice. Plus est imposante en apparence, la puissance au sommet, plus l'édifice est, en réalité, branlant et chancelant. Le capitalisme, forcé qu'il est de creuser sous ses propres fondations, travaille avec rage à l'effondrement de l'économie mondiale, précipi­tant la société humaine vers la catastrophe et l'abîme.

"Une formation sociale ne périt pas avant que soient dévelop­pées toutes les forces productives auxquelles elle ouvre un champ libre" disait Marx, mais cela ne signifie pas qu'ayant épuisé cette mission, la formation sociale disparaît, s'évanouit d'elle-même. Pour cela, il faut qu'une nouvelle formation so­ciale correspondant à l'état des forces productives et à même de leur ouvrir des champs nouveaux pour leur développement, renne la direction de la société. En cela elle se heurte à 'ancienne formation sociale, qu'elle ne peut remplacer qu'en la vainquant par la lutte et la violence révolutionnaires. Et si, se survivant, l'ancienne formation, restée maîtresse des desti­nées de la société, continue à agir et à guider la société non plus vers l'ouverture des champs libres au développement des forces productives, mais d'après sa nouvelle nature désormais réactionnaire, elle oeuvre vers leur destruction.
A lire sans moderation
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Re: La 2 guerre Mondiale

Message par geronimo »

Drapeau de la journee du 07 Decembre 1941 le jour de l'attaque de Pearl Harbor
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

T800
pour l'anecdote Winston Churchill etait au courant de l'attaque mais il n'a pas voulu partager l'information avec les Cousins pour que ceux ci entre enfin en guerre a ses cotés : la raison d'Etat est impitoyable
Nul ne peut confirme les raison de cette attaque,les Japonais avaient la conviction qu'ils pouvait détruire la capacité militaire des USA et régné en maitre sur les mers
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

La mission était simple mais dangereuse, le croiseur lourd devait faire de grands détours, naviguer en zigzagant et voyager sans escortes afin de ne pas réveiller de soupçons. Le USS Indianapolis quitta donc San Francisco, Californie, le 16 juillet 1945, avec comme objectif d’atteindre l’île de Trinian après quelques escales.

Image

où il devait livrer des éléments de la Bombe. C’est la raison pour laquelle sa mission était secret et que nul ne savait où il se trouvait. La tragédie fut d’avoir été torpillé dans une mer infestée de requins. Les survivants y sont restés si je ne me trompe deux ou trois jours avant d’être repéré, par hasard, par un hydravion.

Il y eut un film sur le sujet,
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

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Photo de la DCA lutte contre les attaque aérienne de nuit
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Re: 2eme Guerre Mondiale

Message par geronimo »

8 Novembre 1939
A Munich une bombe explose au Bürgerbräukeller 20 minutes après que Adolf Hitler ait quitté le bâtiment, après avoir fait un discours anti-britannique et prédisant une guerre de 5 ans. 8 personnes sont tuées et 63 sont blessés. La réunion rassemblait, comme tous les ans, les vétérans du coup d'état manqué de 1923 par les nazis

L'attentat est l'oeuvre de George Elser, un ancien charpentier. Il sera arrêté à Constance alors qu'il tente de traverser la frontière suisse illégalement et sera déporté à Sachsenhausen puis Dachau pour être exécuté en avril 1945.

Cet attentat permet à Adolf Hitler d'éliminer les oppositions internes et d'emporter l'adhésion de l'armée.
Même Hitler avait des opposants

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