Littérature militaire (fiction et réalité)

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dawestsides
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Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par dawestsides »

Entre Stephen King et Vikram Chandra :P , j'aime aussi lire des ouvrages plus terre a terre,je voudrais donc vous faire partager quelques assez bons choix de ma bibliothèque:

- Fiasco:The American Military Adventure in Irak by Thomas E.Rick

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Une critique acerbe des erreurs flagrantes de forces US en Irak de 2003 a 2005,de leur manque de vision stratégique,les tactiques infructueuses et l’incompréhension des problèmes inter-ethniques et religieux. Pas du tout élogieux vis-a-vis des faucons du Pentagone.

- Stalingrad:The Fateful Siege by Antony Beevor

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Un gros calibre celui-ci.Un plongeon dans l'une des batailles les plus épiques de l'histoire,avec des récits détaillés sur les efforts de 2 cotés et l’héroïsme de certains.Le passage sur les NKVD et les déserteurs soviétiques est terrifiant,ainsi que celui relatant le sort des prisonniers des 2 camps après la bataille.Très bon bouquin.

- Un de mes bouquins de chevet préféré,lu et relu,336 pages d'illustrations et d'images inédites que l'on ne trouve pas sur le net:

Russian Air Power by Yefim Gordon

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- Celui-ci tombe a pic avec le retour de Poutine au Kremlin

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- Et un livre polémique

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- En ce moment je suis en train de lire celui-ci:

Ghost Wars by Steve Coll

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Il parle de la guerre de l'ombre entre la CIA, les ISI et le KGB depuis l'invasion soviétique de l'Afghanistan en 1979 jusqu'au 11 Septembre 2001.Plein d'anecdotes inconnues, saviez vous que les pakistanais qui transféraient les armes achetées par la CIA aux afghans revendaient ces mêmes armes aux américains a Singapour après avoir efface les numéros de série.Et la CIA n'y voyait que du feu en renvoyant ces mêmes armes encore une fois au Pakistan? :lol:

- Et je termine par Tom Clancy , j'ai tout ses livres que j'ai dévoré un par un , mais mon préféré est incontestablement/

Red Storm Rising (Tempête Rouge)

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Il décrit assez bien les premières heures de l'offensive soviétique -fictive - sur l'Europe en pleine guerre froide.
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anzar
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par anzar »

T'as lu l'Ours et le Dragon :?:
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dawestsides
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par dawestsides »

Et comment!
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anzar
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par anzar »

T'en pense quoi :P
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par dawestsides »

Je sais que certains trouvent les scénarios Clancy plutôt improbables mais quand il relate l'invasion chinoise de la russie moi je kiffe trop , on s'y croirait :cca1:
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anzar
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par anzar »

Exact, toutefois le premier tome est bien trop long, quoi qu'il met superbement en place les différents éléments conduisant au clash. J'adore la couverture du tome 2 au format pocket ça ferait une belle affiche de film :P

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Ca fait super longtemps que je l'avais lu, en 2005 je crois :P
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soudard
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par soudard »

La longueur, c'est bien un des problèmes de Clancy et d'autres anglo-saxons qui noient le lecteur dans des descriptions techniques. En plus c'est d'un pro-américanisme baveux. Les américains sont très gentils et environnés d'un tas de salopards contre lesquels ils luttent avec l'aide d'alliés un peu demeurés.
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par dawestsides »

Apres l'excellent "Stalingrad" d'Anton Beevor , je me suis dit que son bouquin relatant la chute de Berlin devrait etre du meme niveau :

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Je viens juste de le commencer et il est fascinant!

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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par 60b »

Il l'est :D
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par dawestsides »

Ne me dit pas qui gagne a la fin :lol:

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Message par 60b »

dawestsides a écrit :Ne me dit pas qui gagne a la fin :lol:


Promis, je dirai rien :nono:
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par dawestsides »

Superbe bouquin,L'offensive russe en 1945 fut une veritable boucherie , si bien qu'a la fin les allemands ont meme facilite les choses aux americains pour ne pas tomber dans les griffes de l'ours sovietique .
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par krimbelkacem »

krimbelkacem a écrit :Un bon livre qui présente AQMI, ces origines, mode opératoires et présentation de ces différents chefs et structure, etc..drogue, armement, alliances tribales...

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Enquête sur Al Qaïda au Maghreb Islamique, le livre de Serge Daniel en démonte les principaux rouages. Grâce à de nombreux témoignages de différents acteurs policiers et diplomatiques mêlés à la traque du groupe terroriste, mais aussi de personnages ayant joué les intermédiaires lors des enlèvements perpétrés par ce groupe, il raconte les conditions dans lesquelles ont eu lieu ces enlèvements, les négociations, la libération éventuelle des otages. Il trace par ailleurs le portrait des principaux dirigeants d’AQMI, restituant leur parcours. Si AQMI apparaît bien comme une filiale franchisée de Al Qaïda, partageant la même idéologie de l’islamisme radical, sa pratique en revanche montre une évolution vers une entreprise purement criminelle, celle d’une véritable industrie de l’enlèvement contre rançon, à laquelle peuvent d’ailleurs s’ajouter des activités annexes de trafic d’armes ou de drogue. Truffé de confidences inédites et de révélations, ce livre est la première enquête approfondie sur le fonctionnement du groupe terroristo-mafieux.
http://livre.fnac.com/a3670381/Serge-Da ... enlevement

vidéo de l'auteur du livre:
http://www.france24.com/fr/20120215-ent ... ages-libye
j'ajoute celui-ci cette fois ci historique

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http://livre.fnac.com/a3803231/Bernard- ... en-Algerie
A ce sujet, l'historien Charles-André Julien écrit :
" La tentation d'occupation de Djijelli eut des résultats lamentables.
Après un débarquement difficile, les soldats mal nourris, mal ravitaillés et minés par la fièvre, ne purent résister aux attaques des Turcs et des Kabyles...
Le 31 octobre 1664 s'immortalisait l'épopée de Gigeri : ses habitants et ceux de sa région, y compris de rudes montagnards, ont su faire face à la plus puissante armée européenne de l'époque, dirigée par le prince François de Bourbon-Vendôme, petit-fils d'Henri IV et duc de Beaufort.
un lien internet qui relate l'évenement, bravo aux auteurs :n111:
http://jijel.info/content/gigeri
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moudjahid
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par moudjahid »

J'ai devant moi une édition abrégée de ''De la guerre'' Carl von Clausewitz. J'imagine que les fans de littérature militaire en ont déja entendu parler.
L’ouvrage fondamental de la philosophie de la guerre – classique, révolutionnaire ou autre – est présenté ici dans sa première traduction intégrale et exacte en français. S’inspirant de la pensée de Machiavel et de Montesquieu, de Kant et de Fichte, la méthode de Clausewitz s’apparente à la dialectique logique et historique de Hegel et de Marx ; elle a profondément influencé la stratégie et la tactique politiques et militaires de Lénine et de Mao Tsétoung. Dévoilant les faiblesses de l’offensive pour montrer la puissance de la défensive, elle nous apprend aussi à subordonner la guerre à la politique et à la totalité des conflits humains et sociaux.
Clausewitz a inspiré ceux qui ont gagné les guerres et les révolutions et s’est vengé de ceux qui, en le négligeant, les ont perdues. Qu’en fera l’avenir de son enseignement ?

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Certaines âmes philanthropiques pourraient construire en rêve quelque miraculeuse façon de désarmer ou de terrasser l’adversaire, sans causer trop de souffrance, et croire que l’art de la guerre évolue dans cette direction. Aussi désirable qu’elle soit, cette vue de l’esprit doit être réfutée. Car dans un état aussi dangereux que la guerre, les pires erreurs sont celles que nourrissent les bons sentiments.
De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Laurent Murawiec), éd. Librairie Académique Perrin, 1999 (ISBN 2-262-01468-X), p. 32
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Repose en paix Lamine Kara alias Kaiser. Allah Yerahmek.

Annabi
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Re: Littérature militaire (fiction et réalité)

Message par Annabi »

Comment sont choisis les noms des opérations militaires

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«Sangaris», ce papillon rouge qui peuple les forêts centrafricaines, a donné son nom à l'intervention militaire française en Centrafrique. D'autres avant se sont appelés «Serval» ou «Epervier»... Mais qui choisit ces noms? En France, c'est le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), dépendant de l'Etat-major des armées. «Centre nerveux de la chaîne de commandement opérationnelle française», le CPCO «regroupe donc les capacités de planification et de conduite des opérations au niveau stratégique», peut-on lire sur le site du ministère de la Défense.

Comme l'explique Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (Iris), le nom d'une opération extérieure doit respecter un principe de base: celui de la neutralité. «Le nom ne doit pas choquer ni provoquer de réactions. Mais d'habitude, il a tout de même un rapport avec le pays: la France prend généralement le nom d'animaux (Serval, un petit félin du désert, pour le Mali), de vents (Harmattan, un vent chaud d'Afrique de l'ouest, pour la Libye), ou de lieu (Pamir, une chaîne de hautes montagnes, pour l'Afghanistan) en rapport avec le pays où est conduite l'opération». Selon l'expert, «ces noms sont trouvés en cherchant sur internet, voire même en lisant des ‘Que sais-je'». En faisant quelques recherches par exemple, on apprend que pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes. D'où le nom de l'opération: «Sangaris».

A chaque pays sa façon de faire

Donner un nom à une opération militaire n'est pas nouveau: la pratique aurait été initiée par les Allemands durant la Première guerre mondiale. Aujourd'hui, «toutes les opérations, mêmes les plus petites, ont un nom», rappelle Jean-Vincent Brisset, car cela permet de les identifier et de les classer plus rapidement. Chaque pays a toutefois sa façon de procéder: pour l'intervention en Libye en 2011, les Américains opéraient sous le nom d'«Operation Odyssey Dawn», les Britannique sous celui d'«Ellamy», les Canadiens d'«Operation Mobile» et les Français sous celui d'«Harmattan».

En Grande-Bretagne par exemple, toutes les opérations militaires ont un nom généré au hasard par ordinateur afin que celui-ci n'ait aucun rapport avec l'action sur le terrain. «Ainsi, vous ne pouvez pas deviner ce qui se passe ou ce qui est prévu», indique Tim Ripley, expert des questions de défense, sur le site de la BBC. La façon de faire des États-Unis a quant à elle évolué au fil des années, après le tollé provoqué par des noms comme «Operation Killer» pendant la guerre de Corée. Certains ont été et sont toujours choisis au hasard par ordinateur, ou selon un code de procédures assez strictes, mais pour les grandes opérations, les États-Unis s'inscrivent depuis des années dans une logique de communication. Les noms choisis au plus haut niveau semblent alors justifier l'opération pour le public américain, comme «Enduring Freedom» (Liberté Immuable) en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001. Le nom initial de cette opération, «Infinite Justice» (Justice sans limites), perçu comme une vengeance, avait dû être abandonné.

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... taires.php
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