Institut National de Criminalistique et de Criminologie [GN]

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BigBadi
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Institut National de Criminalistique et de Criminologie [GN]

Message par BigBadi »

Institut National de Criminalistique et de Criminologie de la Gendarmerie National . INCC/GN
L’Institut National de criminalistique et de criminologie est un établissement public à caractère administratif, créé par décret présidentiel n° 04-183 du 26/06/2004. il est un outil de pointe inspiré des pratiques d'expertise et d'analyse récentes et appuyées par les technologies appropriées.
Il a pour mission de servir la justice et de soutenir les unités d'investigation dans l'exercice de la police judiciaire.
A ce titre, il est chargé notamment de :
  • Réaliser, à la requête des magistrats, des expertises et des examens scientifiques dans le cadre des enquêtes préliminaires et des informations judiciaires en vue d'établir les preuves permettant d'identifier les auteurs des crimes et délits;
  • Réaliser, à la requête des enquêteurs et des autorités habilitées, des expertises, analyses et examens scientifiques relevant de leurs compétences respectives;
  • Mettre en œuvre les procédés de la police scientifique et technique visant la collecte et l'analyse des objets, traces et documents prélevés sur les scènes de crimes;
  • Assurer une assistance scientifique aux investigations complexes;
  • Participer aux études et analyses relatives à la prévention et à la réduction de toute forme de criminalité;
  • Participer, en qualité de d'organisme prestataire d'examens et d'expertises dans le domaine de la criminologie, à la définition de la politique de lutte contre la criminalité.
http://www.mdn.dz/site_cgn/index.php?L= ... #undefined
Algerian Institute of Forensic Science
Algeria National Gendarmarie


The first dedicated forensics laboratory in Algeria, this full-service facility supports biology/DNA, toxicology, drug chemistry, microscopy and firearms testing as well as a range of related functions. The building also contains the country's medical examiner, with complete morgue and autopsy services.

Located on a campus constructed for the National Gendarmarie, this animated modernist building features cutting-edge building systems in multiple screened volumes under a roof plane with broad overhangs. SmithGroup collaborated with Stuttgart, Germanys Heinle, Wischer und Partner, the prime architect.


Location
Algiers, Algeria

Size
180,000 gsf

Cost
$63 million

Industry
Government

Specialized Service
Interior Architecture / Planning / Security

http://www.smithgroup.com/?id=355
Le laboratoire de criminologie d'Alger ouvrira ses portes avant la fin de l'année. Ce centre sera le premier en Afrique et servira de base arrière pour lutter contre la criminalité et sera doté des technologies nécessaires à cette lutte.

Le corps de la Gendarmerie nationale, sera doté prochainement, à en croire Ali Hamlaoui, chargé de la lutte contre la criminalité, d’un laboratoire de criminologie qui sera équipé d. Sa mise en service interviendra avant la fin de l’année en cours, indique l’invité de l’émission hebdomadaire de la Chaîne II de la Radio algérienne «L’invité de la presse».

Ce centre de criminologie, le premier en Afrique et dans le monde arabe, servira de base arrière pour la lutte et l’étude d’un phénomène qui a atteint sa vitesse de croisière en Algérie, mais est devenu aussi une menace mondiale. M.Hamlaoui a affirmé que le projet va bon train et tous les moyens humains et matériels sont disponibles pour ouvrir les portes de ce laboratoire. Effleurant le volet lié à l’évolution du phénomène en Algérie, les chiffres présentés par l’invité de la II, démontrent une courbe ascendante concernant l’activité des services de la gendarmerie, mais aussi, même si l’orateur n’ose pas le reconnaître, une tendance à la hausse des affaires liées à la criminalité.
En termes de chiffres, 9 071 affaires ont été traitées pendant le premier trimestre de l’année en cours, soit une évolution estimée à 44,4% par rapport au dernier trimestre de l’année 2005.

Il s’agit, précise l’orateur, du nombre d’arrestations ayant nécessité l’entame de procédures judiciaires. Par ailleurs, 4253 crimes et délits contre les personnes ont été aussi recensés par les services de la Gendarmerie nationale, ainsi que 3013 crimes contre les biens. Sur le même tableau relatif à l’activité de la Gendarmerie durant le premier trimestre 2006, l’on avance un chiffre à hauteur de 479 délits contre la famille et les bonnes moeurs et 3286 actes de vol, 87 viols et 67 homicides volontaires avec préméditation. Grosso modo, pour ce qui est de la criminalité de droit commun, 3103 affaires ont été traitées, 3 753 personnes arrêtées, dont 1776 placées sous mandat de dépôt, révèle le commandant de la Gendarmerie nationale. 4 253 autres affaires de crimes contre les biens ont été aussi enregistrées, 4134 autres personnes arrêtées, dont 2156 mises sous mandat de dépôt.

Quant à la criminalité organisée, à titre indicatif, 683 affaires liées au trafic de stupéfiants ont été traitées par la Gendarmerie durant le même laps de temps. Les voyants de la contrebande sont au rouge. 1028 affaires traitées avec 1 051 personnes arrêtées, dont 387 emprisonnées. Quant à l’autre phénomène appelé l’immigration clandestine, l’on a enregistré 428 affaires et l’arrestation de 1922 étrangers, dont 491 emprisonnés et 1 339 refoulés. S’agissant des crimes économiques, appelés autrement atteintes à l’économie nationale, l’on a traité 22 affaires ayant abouti à l’arrestation de 95 personnes, dont 8 seront incarcérées. Quant aux personnes touchées par le fléau, l’on a constaté que 7790 délinquants sont âgés entre 18 et 29 ans, 4444 entre 29 et 40 ans et 2740 âgés de plus de 40 ans et 1027 mineurs de moins de 18 ans. Pendant la même période, les services de la Gendarmerie nationale ont effectué 433 opérations et 112 autres mixtes avec les services de la police, fera savoir aussi le chargé de la lutte contre la criminalité au sein de l’institution de la Gendarmerie nationale.

Par L'expression
La reconstitution des accidents routiers
Ces preuves scientifiques pour criminaliser les chauffeurs


Par :Ali Farès

Statistiquement parlant, les conducteurs sont responsables de plus de 3/4 du total des accidents routiers. L’Algérie est placée en quatrième position mondiale en ce qui concerne les décès.

Plus de 3 246 morts par an (moyenne 2004-2006) et 41 047 blessés dans plus de 25 970 accidents. Une situation nécessitant une véritable stratégie de lutte contre l’insécurité routière. C’est dans ce cadre que le département examen véhicules de l’Institut national de criminologie et criminalistique de Bouchaoui a organisé hier, au niveau du groupement de la gendarmerie d’Alger, une rencontre avec la presse sur le thème la reconstitution des accidents routiers, une nouvelle approche en phase pilote dans la région ouest d’Alger. La technique purement scientifique est mise en application en Grande-Bretagne et au Canada. “C’est parce qu’on a tout essayé pour dissuader les mauvais chauffeurs, ces usagers de la route qui possèdent une arme, que nous avons réfléchi à faire recours à cette technique consistant à apporter des preuves scientifiques incriminant les fautifs”, dira l’emblée le colonel Smaïl Hallabedité, directeur des projets au commandement de la Gendarmerie nationale. En quoi consiste donc la reconstitution des accidents routiers ?

Elle entre dans le cadre stratégique de lutte contre l’insécurité routière à travers deux principaux aspects, à savoir la détermination des responsabilités en vue d’appliquer les mesures répressives prévues par la loi et la réglementation d’une part, et d’autre part, la détermination scientifique des causes réelles des accidents en vue de tirer les contre-mesures. Autrement dit, il s’agit de convaincre le juge lors du procès en lui fournissant toutes les données relatives à l’accident, notamment celles mettant au-devant le fautif.

Quel rôle pour le département ?
Le département reconstitution des accidents routiers a pour rôle d’exploiter les traces et les évidences relevées de la scène de l’accident (trace de freinage, dommages sur les véhicules, débris de verre, traces de sang, etc.), afin de reproduire les faits, déterminer les responsabilités et les causes réelles de l’accident.
La reconstitution nécessite une base scientifique permettant l’application rigoureuse des lois de la physique générale et de la mécanique rationnelle.

Les étapes à suivre consistent en la préservation de la scène de l’accident, l’intervention des reconstitutionnistes, la déclaration des témoins, collecte d’informations, traces et indices, prise des mesures, photographie et en vidéographie, analyse et confrontation des hypothèses, examens scanners, analyse technique et calculs.
Ces informations sont traitées au niveau du département qui transmettra à la justice un rapport (processus forensique) de reconstitution, une démonstration en 2D/3D, un dépliant photographique et une annexe de calculs. Un exemple d’une expertise en reconstitution des accidents a été exposé par des spécialistes du département.

Une collision entre un véhicule Passat et un véhicule Mercedes lors d’un virage. Les spécialistes déterminent l’identification de la provenance des véhicules par comparaison des traces de freinage, la localisation du point d’impact avant et au moment de l’impact à partir des distances de freinage de chacun des deux véhicules, les positions finales des deux véhicules, la mesure des dommages sur les véhicules en question, l’évaluation de l’énergie dissipée et les caractéristiques techniques des véhicules (bases de données et mesures).

En somme, à travers l’application de cette nouvelle technique en Algérie, la justice pourra en toute conscience condamner le conducteur à l’origine d’un accident ayant causé la mort d’une ou de plusieurs personnes.
Le but de cette technique, comme le souligne le colonel Hattab, est de passer à la vitesse supérieure pour faire pression sur les mauvais chauffeurs. Le fautif payera de sa liberté.
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Isatis
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Re: Institut National de Criminalistique et de Criminologie

Message par Isatis »

Près de 500 000 empreintes digitales de criminels recensées par l’INCC de Bouchaoui


Entré en application en 2005, le système Afis de l’Institut national de criminologie et criminalistique (INCC) de Bouchaoui a permis, en sept ans, d’identifier 477 650 criminels en Algérie.
Cette banque de donnée d’empreintes digitales de personnes impliquées dans le crime, prélevées et sauvegardées dans des chambres sécurisées, a permis à la Gendarmerie nationale d’identifier des cadavres, d’élucider des affaires de vols, contrôler l’immigration clandestine, et surtout de recenser les terroristes, en fuite ou abattus dans diverses opérations.
Concernant les immigrants clandestins d’origine subsaharienne, ce sont 26 900 personnes qui ont été identifiés par les gendarmes, lesquelles sont entrées en Algérie avec de fausses pièces d’identités et de faux passeports. Ces résultats ont été salués par Interpol qui travaille en étroite collaboration avec les services de sécurité, dont la GN. En ce sens, l’INCC de Bouchaoui a identifié 1 908 personnes recherchées par Interpol.
Sur un autre registre, quelque 10 000 gendarmes ont créé leur propre boîte électronique pour échanger des renseignements sur l’activité criminelle en Algérie. Cette option s’inscrit en droite ligne avec le lancement du projet de la «e-gendarmerie», un nouveau portail électronique, qui permet aux gendarmes de s’imprégner des technologies modernes dans la lutte contre la cybercriminalité. A ce jour, 850 unités régionales ont été installées et bénéficient des services de la «e-gendarmerie».
En plus des 500 000 documents stockés et soigneusement répertoriés dans le moteur de recherche de la «e-gendarmerie», ces technologies permettent aux gendarmes en mission d’exercer dans de meilleures conditions et avec plus d’efficacité.

Yanis B.



http://www.algeriepatriotique.com/artic ... -bouchaoui
Pour le devoir & l'honneur

au revoir ya el khaoua

AAF 2020
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Re: Institut National de Criminalistique et de Criminologie

Message par AAF 2020 »

A la découverte des experts de la Gendarmerie:Cambriolages : les gendarmes doivent prélever les indices
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le colonel Abdelhamid Messaouadi, directeur général de l'INCC
Les experts de l’INCC assistent les unités dans les affaires criminelles et les scènes de crime complexes »

Désormais, le citoyen, victime de cambriolage de son domicile, a le droit d’exiger des enquêteurs de la Gendarmerie nationale des preuves matérielles à travers le prélèvement des indices sur les lieux. C’est ce qu’a indiqué hier, le colonel Abdelhamid Messaouadi, directeur général de l’institut national de la criminologie et de la criminalistique (INCC) de la Gendarmerie nationale dans un point de presse. Et pour cause, dans des cas de cambriolage, les enquêteurs, parfois, se contentent de faire le constat du vol, sans recours au prélèvement des indices. Cette mesure vise à promouvoir la culture criminalistique et criminologique au sein de la société algérienne. « Le citoyen doit exiger la preuve matérielle, cela permettra le renforcement et l’édification de l’Etat de droit », a-t-il précisé. « Les experts de l’INCC assistent les unités dans les affaires criminelles et les scènes de crime complexes », a ajouté le colonel Messaouadi. Le directeur de la criminalistique, le colonel Sid Ahmed Bouramana, a expliqué que « l’INCC assure une assistance scientifique aux investigations complexes, il participe aux études et analyses relatives à la prévention et à la réduction de toute forme de criminalité ». L’INCC est chargé aussi de participer à la définition d’une meilleure politique de lutte contre la criminalité. La fiabilité des résultats est de 99% pour les empreintes digitales et 85% pour les palmaires, affirme ce responsable.
http://www.horizons-dz.com/?A-la-decouv ... erts-de-la

AAF 2020
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Re: Institut National de Criminalistique et de Criminologie

Message par AAF 2020 »

Une base de données d’environ 2.000 substances pour l’INCC-GN (commandant)
ALGER - Le département de toxicologie de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC-GN) a constitué, à ce jour, une base de données contenant environ 2.000 substances, pouvant fournir des preuves scientifiques de l’existence d’une matière psychotrope sur un échantillon, a-t-on appris vendredi auprès de ce département.

"Notre base de données contient, à ce jour, environ 2.000 substances composées essentiellement de médicaments sous forme de comprimés, de gélules et de liquides", a indiqué à l’APS le commandant Boumrah Yacine, responsable du département de toxicologie.

Cette base peut aider, lors d’une enquête non élucidée par des moyens quotidiens, les experts en la matière, à fournir des preuves scientifiques de la présence d’une substance psychotrope, a-t-il souligné.

"Notre mission consiste à donner une preuve scientifique de la présence d’une substance psychotrope ou stupéfiant sur un échantillon donné", a-t-il encore expliqué, précisant que "le centre reçoit, à titre d’exemple, des comprimés ou une poudre suspectée de contenir une substance stupéfiante ou psychotrope pour traitement".

Le département a également, comptabilisé, dans sa base de données "tout produit non fabriqué en Algérie et importé illégalement", à l’exemple des différents Sildénafil, principe actif du Viagra, a ajouté le commandant Boumrah.

Le commandant a relevé, par ailleurs, que près de 3.000 affaires ont été traitées au cours de cette année, dont 400 liées à la drogue et une centaine à la toxicologie.

Par ailleurs, le commandant Boumrah a indiqué que son service travaillait à 90% avec des officiers de police judiciaire, qui sont, eux-mêmes, des gendarmes. Cependant, le département de toxicologie peut-être sollicité par des magistrats et par toute juridiction compétente, a-t-il ajouté.

L’INCC-GN a été créé le 26 juin 2004 et a pour mission de fournir des preuves scientifiques à la justice en vue de confondre ou disculper d’éventuels suspects dans le respect des procédures et des normes nationales et internationales en la matière.
http://www.aps.dz/Une-base-de-donnees-d-environ-2.html

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Re: Institut National de Criminalistique et de Criminologie

Message par AAF 2020 »

Gendarmerie nationale : la criminalistique permet d’élucider près de 20% d’environ 49 mille affaires traitées annuellement
ALGER - Sur environ 49 mille affaires traitées par la Gendarmerie nationale annuellement,16,5% à 20% ont été solutionnées grâce à l’apport criminalistique, a indiqué jeudi à Alger le directeur général de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC-GN), le colonel Messaoudi Abdelhamid.

"L’Institut est sollicité lorsque les moyens de nos unités locales sont dépassés. D’ailleurs, l’apport criminalistique a permis de régler 16,5% à 20% des dossiers d’environ 48.000 à 49.000 affaires traitées annuellement, par la Gendarmerie nationale", a précisé le colonel Messaoudi, lors d’un point de presse organisé, en marge du séminaire national sur l’Apport de la criminalistique à la justice pénale. "Ce sont des affaires solutionnées grâce à la criminalistique", a-t-il ajouté.

Le colonel Messaoudia rappelé que l’INCC-GN n’avait traité, lors de sa mise en œuvre, en 2009, que 230 dossiers.

Un chiffre revu à la hausse en 2010, une année durant laquelle 2367 dossiers ont été traités, pour atteindre, en 2011, 5551 dossiers. L’Institut espère arriver, fin 2012, à traiter 7.000 à 8.000 affaires, dès lors qu’il avait traité durant les neuf mois de 2012, plus de 5000 dossiers, a fait savoir le Directeur général de l’INCC-GN.

Il a également expliqué que la durée du traitement d’une seule affaire varie en fonction de sa complexité.

"S’il s’agit, à titre d’exemple de rechercher de l’ADN dans un fémur cela peut prendre une semaine. La comparaison de documents peut durer, quant à elle, 10 minutes, alors que la récupération d’informations d’un support informatique détruit peut aller jusqu’à un mois", a précisé le colonel Messaoudi.

Le colonel Messaoudi a mis l’accent, à l’occasion, sur l’importance de l’Institut qu’il gère, précisant que ce dernier est doté, depuis 2011, de 31 laboratoires de criminalistique, tous opérationnels.

"Nous sommes de plus en plus sollicités. D’ailleurs, 99 de nos spécialistes ont été admis, en novembre 2011, sur la liste des experts judiciaires auprès de la Cour de justice de Blida ", a-t-il indiqué.

Evoquant par ailleurs, la tarification du travail fournis par ses services, le colonel Messaoudi a relevé la nécessité d’actualiser le décret exécutif du 20 mai 2002, modifiant et complétant le décret exécutif du 30 septembre 1995, déterminant les tarifs et les modalités de paiement de certains frais de mise en œuvre des procédures judiciaires.

Pour lui, la réglementation existante "ne répond plus" à la réalité actuelle, notamment en matière de tarification pratiquée.

"Le décret n’évoque pas, à titre d’exemple, l’informatique électronique. Il faudra l’actualiser en révisant les prix et en étendant les domaines concernés par la tarification à d’autres disciplines", a estimé le colonel. Il a ajouté qu’actuellement "une analyse ADN banale coûte 30 mille dinars, alors que des tarifs des autres analyses oscillent entre 8.000 et 22.000 dinars".

Le colonel Messaoudi a révélé, cependant, que son Institut ne facturait pas ses prestations, considérant que son activité relevait d’une sorte de "mission de prestation de service public".

L’INCC-GN a été créé le 26 juin 2004 et a pour mission de fournir des preuves scientifiques à la justice en vue de confondre ou disculper d’éventuels suspects dans le respect des procédures et des normes nationales et internationales en la matière.
http://www.aps.dz/Gendarmerie-nationale-la.html

AAF 2020
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Re: Institut National de Criminalistique et de Criminologie

Message par AAF 2020 »

Le directeur des études et de la recherche criminologique de l’INCC à Horizons
« L’ampleur des comportements antisociaux violents est plus ressentie que vécue »

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Dans cet entretien, le directeur des études et de la recherche criminologique au niveau de l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Demen Debbih Zahreddine, apporte un éclairage sur l’assassinat des enfants et l’évolution de la criminalité au sein de la société.

Pourquoi la société algérienne est devenue ces dernières années violente ?
Le grand problème qui se pose est que cette « ampleur » n’est pas vérifiée statistiquement, c’est l’effet des médias dans le traitement des sujets liés à la délinquance et la criminalité. Une quarantaine d’enlèvements pour une population de plus de 37 millions, est un taux insignifiant, il n’est pas du tout alarmant. La criminalité se mesure par des taux et non pas par des chiffres absolus. Il faut revenir sur la stratégie tracée par le commandement de la Gendarmerie nationale qui a opté pour une approche plus scientifique en mettant en place un dispositif préventif et scientifique à travers la création de brigades spécialisées dans la lutte contre la délinquance juvénile, et l’Institut national de criminologie et criminalistique, avec ses deux disciplines, traite la criminalité sous ses divers aspects.

Procédez-vous pour évaluer ces taux ?
On travaille sur les indicateurs officiels de la criminalité. On travaille sur les statistiques de la police, la Gendarmerie et la Justice mais aussi sur le nombre de condamnations prononcées annuellement par les tribunaux ainsi que les statistiques des établissements pénitentiaires sur le flux de la population carcérale. Ces statistiques nous informent sur la criminalité avérée. Par exemple, sur un cas suite à une plainte où le fait criminel est enregistré. Mais il existe la criminalité vécue qui n’est pas enregistrée. Dans plusieurs cas, la victime se rétracte et ne dépose pas plainte. Il y a aussi l’absence de victimes dans des cas de crimes tels la corruption où il y a échange d’intérêts. Dans cette forme de criminalité peu signalée, il n’existe pas de victimes et les auteurs sont arrêtés en flagrant délit. C’est le chiffre noir de la criminalité qui est la partie cachée mais la plus importante.

Existe-t-il un moyen scientifique pour endiguer ce chiffre noir ?
Les criminologues ont implanté deux indicateurs pour limiter le chiffre noir à travers les enquêtes par sondage sur la victimisation qui consiste à questionner un échantillon de la population représentative sur les formes de crimes durant une période. On met une batterie de questions parce que les sondages nous informent beaucoup plus sur la criminalité. Et c’est à travers l’analyse des réponses qu’on peut détecter le profil psychologique, la motivation et les caractéristiques de la victime.

Les résultats sont-ils fiables ? Les questionnés répondent-ils sincèrement ?
Je tiens à préciser que ces sondages sont anonymes auprès de la population de même pour les sondages sur la délinquance auto-révélée ou ce qu’on appelle la délinquance auto-reportée. Des personnes ont révélé qu’elles ont commis des faits pénalement punis sans être interpellées puisque leurs réponses étaient anonymes. A travers ces sondages, on découvre la vraie criminalité qui n’est pas comptabilisée.

Pensez-vous, qu’aujourd’hui, on a tendance à banaliser le crime ?
A partir de la fin des années 90, le terrorisme disparaît progressivement et laisse place, par effet de banalisation du crime, à une criminalité de plus en plus « violente », générant une situation marquée par le développement des atteintes aux biens et aux personnes avec violence. Mais il s’agit en fait, d’une délinquance visible par effet des médias. L’ampleur des comportements antisociaux violents est plus ressentie que vécue ou vérifiée statistiquement, ce qui alimente le sentiment d’insécurité chez les citoyens.

Quelle est la forme de criminalité la plus dominante dans la société algérienne ?
Les coups et blessures volontaires viennent en tête suivis des atteintes aux biens dont les vols. La majorité de leurs auteurs est issue de milieux défavorisés et possède un niveau d’instruction limité. L’individu est violent, alors il ne communique que par la violence.

Il y a aussi les batailles rangées entre des bandes organisées. C’est aussi une forme de réponse à un malaise social...
Ces comportements violents seraient générés par une association de facteurs sociaux tels que l’éclatement des structures familiales, les conditions socio-économiques, le développement des technologies de l’information et de la communication, la consommation des stupéfiants, la diffusion de scènes violentes par les médias, la dégradation des valeurs morales, la concentration de l’école sur le rôle d’enseignement pour faire face à l’avancée technologique au détriment du rôle éducatif.

Comment analysez-vous la délinquance qui touche la femme et le mineur ?
Ce qui a frappé la société algérienne n’est pas aussi simple. Notre pays a connu des transmutations sociales et des étapes, tels les événements du 5 Octobre 1988, ce qui a causé un déséquilibre. En outre, la violence terroriste a profondément marqué et traumatisé la société. Avant, le petit délinquant volait à la sauvette et la victime n’était pas agressée physiquement mais l’effet du terrorisme a influé sur le petit délinquant. Le préjudice physique est plus important que l’objet volé. Les grands-parents ou la tribu ne sont plus une référence morale. On va vers l’anonymat et la famille nucléaire avec l’individualisme qui règne dans les grandes villes surtout. Le développement de la société va créer de nouvelles formes de criminalité. Il y a aussi l’accès à l’Internet en l’absence du contrôle parental et le développement des moyens technologiques. Le mineur consomme des scènes de violence. Celle-ci est devenue une matière commerciale. L’école se limite à l’enseignement au détriment de l’éducation. Avant, l’enseignant occupait la même place que le père mais avec l’avancée technologique, la charge du programme, le rôle de l’éducateur a reculé.

La lutte contre la délinquance passe par une connaissance fine et objective du phénomène. Que fait la Gendarmerie dans ce sens ?
Actuellement, la criminologie devient incontestablement une revendication sociale, une discipline scientifique convoitée par les milieux de la recherche et l’enseignement académiques. Il est utile de rappeler à juste titre que le phénomène criminel est avant tout le produit de la société. L’action policière proprement dite ne constitue que le dernier maillon en matière de prise en charge de la criminalité. Tenant compte des directives du Commandement de la GN, la direction des études et de la recherche criminologique a opté pour une criminologie appliquée à des fins opérationnelles qui vise non seulement à aider à la prise de décisions en matière de traitement de la criminalité mais également à traduire d’une manière scientifique les besoins des unités opérationnelles afin de proposer un meilleur exercice et une meilleure prise en charge des missions relatives à la sécurité publique. Cette démarche vise deux principaux objectifs : répondre aux besoins du commandement et fournir un éclairage aux pouvoirs publics en matière de compréhension des phénomènes criminels et de traitement global de la criminalité.

L’enlèvement et l’assassinat des enfants sont les faits les plus marquants ces derniers mois en matière de délinquance et de criminalité…
L’analyse des données statistiques relatives à l’enlèvement d’enfants démontre que les affaires d’enlèvement d’enfants en Algérie ne revêtent pas l’ampleur d’un phénomène criminel statistiquement important. Le sentiment d’indignation de l’opinion publique dans la société algérienne avec ses ancrages socioculturels et religieux, a vu une sur-représentation animée par la sur-médiatisation. Il faut mentionner à ce titre, que l’ampleur des phénomènes criminels ne se mesure pas en valeurs absolues mais par des taux comparés à la population globale de la société. Dans ce sens, je tiens à appeler les médias à l’objectivité et à se limiter à l’information et à la phase de l’enquête loin du sensationnel.

Existe-il un profil type du pédophile ?
Dans la théorie psychanalytique, la pédophilie est incluse dans les perversions. La perversion est considérée dans la terminologie psychiatrique comme une conduite sexuelle déviante dans laquelle le partenaire n’est pas considéré comme une personne mais simplement comme un objet nécessaire à la satisfaction sexuelle, et vis-à-vis duquel une vive hostilité est ressentie. Non, le pédophile n’a pas de profil type. La typologie des enlèvements d’enfants enregistrés répond à des motivations animées par des comportements sexuels déviants (pédophilie). Il n’existe pas de profil type de délinquant sexuel, car les situations problématiques dans ce type d’affaires sont complexes et diverses. L’auteur répond principalement, au profil psychopathologique et il existe différents types d’agresseurs et chaque pédophile est particulier, puisque la structure psychopathologique est à déterminer pour chaque cas. Néanmoins, il est utile de vérifier, systématiquement, un éventuel traumatisme sexuel précoce ou des frustrations sexuelles qui seraient à l’origine de ces comportements déviants graves. Pour ce qui est du lien victimologie, généralement il est remarqué que l’enfant est méfiant à l’égard des personnes étrangères, donc il difficile pour le pédophile d’approcher un enfant inconnu. Souvent l’auteur entretient une relation de proximité avec la victime : ami de la famille, voisin, lien d’autorité familiale. Ce qui expliquerait le recours des criminels au meurtre, a posteriori, pour minimiser les risques de leur identification par leur victime en premier lieu. Les violences sexuelles exercées dénotent le sentiment de déni de la personne de la victime chez l’auteur. Dans le processus criminel sexuel, la victime, qu’est l’enfant, ne représente qu’un moyen d’assouvir ses pulsions sexuelles déviantes, ce qui est appelé en psychiatrie légale la chosification de la victime.

Les agressions sexuelles contre les mineurs sont en hausse. Comment lutter contre ce phénomène ?
Afin d’en limiter les incidences, il serait utile que des actions soient entreprises à l’égard des auteurs de délits sexuels, notamment les récidivistes, par la création d’un fichier national des délinquants sexuels et l’instauration des traitements d’obligation prononcés par des ordonnances judiciaires accompagnés de sanctions pénales.
http://www.horizons-dz.com/?L-ampleur-des-comportements

tayeb
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Re: Institut National de Criminalistique et de Criminologie

Message par tayeb »

AAF 2020 a écrit :
Le directeur des études et de la recherche criminologique de l’INCC à Horizons
« L’ampleur des comportements antisociaux violents est plus ressentie que vécue »

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Dans cet entretien, le directeur des études et de la recherche criminologique au niveau de l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Demen Debbih Zahreddine, apporte un éclairage sur l’assassinat des enfants et l’évolution de la criminalité au sein de la société.

Pourquoi la société algérienne est devenue ces dernières années violente ?
Le grand problème qui se pose est que cette « ampleur » n’est pas vérifiée statistiquement, c’est l’effet des médias dans le traitement des sujets liés à la délinquance et la criminalité. Une quarantaine d’enlèvements pour une population de plus de 37 millions, est un taux insignifiant, il n’est pas du tout alarmant. La criminalité se mesure par des taux et non pas par des chiffres absolus. Il faut revenir sur la stratégie tracée par le commandement de la Gendarmerie nationale qui a opté pour une approche plus scientifique en mettant en place un dispositif préventif et scientifique à travers la création de brigades spécialisées dans la lutte contre la délinquance juvénile, et l’Institut national de criminologie et criminalistique, avec ses deux disciplines, traite la criminalité sous ses divers aspects.

Procédez-vous pour évaluer ces taux ?
On travaille sur les indicateurs officiels de la criminalité. On travaille sur les statistiques de la police, la Gendarmerie et la Justice mais aussi sur le nombre de condamnations prononcées annuellement par les tribunaux ainsi que les statistiques des établissements pénitentiaires sur le flux de la population carcérale. Ces statistiques nous informent sur la criminalité avérée. Par exemple, sur un cas suite à une plainte où le fait criminel est enregistré. Mais il existe la criminalité vécue qui n’est pas enregistrée. Dans plusieurs cas, la victime se rétracte et ne dépose pas plainte. Il y a aussi l’absence de victimes dans des cas de crimes tels la corruption où il y a échange d’intérêts. Dans cette forme de criminalité peu signalée, il n’existe pas de victimes et les auteurs sont arrêtés en flagrant délit. C’est le chiffre noir de la criminalité qui est la partie cachée mais la plus importante.

Existe-t-il un moyen scientifique pour endiguer ce chiffre noir ?
Les criminologues ont implanté deux indicateurs pour limiter le chiffre noir à travers les enquêtes par sondage sur la victimisation qui consiste à questionner un échantillon de la population représentative sur les formes de crimes durant une période. On met une batterie de questions parce que les sondages nous informent beaucoup plus sur la criminalité. Et c’est à travers l’analyse des réponses qu’on peut détecter le profil psychologique, la motivation et les caractéristiques de la victime.

Les résultats sont-ils fiables ? Les questionnés répondent-ils sincèrement ?
Je tiens à préciser que ces sondages sont anonymes auprès de la population de même pour les sondages sur la délinquance auto-révélée ou ce qu’on appelle la délinquance auto-reportée. Des personnes ont révélé qu’elles ont commis des faits pénalement punis sans être interpellées puisque leurs réponses étaient anonymes. A travers ces sondages, on découvre la vraie criminalité qui n’est pas comptabilisée.

Pensez-vous, qu’aujourd’hui, on a tendance à banaliser le crime ?
A partir de la fin des années 90, le terrorisme disparaît progressivement et laisse place, par effet de banalisation du crime, à une criminalité de plus en plus « violente », générant une situation marquée par le développement des atteintes aux biens et aux personnes avec violence. Mais il s’agit en fait, d’une délinquance visible par effet des médias. L’ampleur des comportements antisociaux violents est plus ressentie que vécue ou vérifiée statistiquement, ce qui alimente le sentiment d’insécurité chez les citoyens.

Quelle est la forme de criminalité la plus dominante dans la société algérienne ?
Les coups et blessures volontaires viennent en tête suivis des atteintes aux biens dont les vols. La majorité de leurs auteurs est issue de milieux défavorisés et possède un niveau d’instruction limité. L’individu est violent, alors il ne communique que par la violence.

Il y a aussi les batailles rangées entre des bandes organisées. C’est aussi une forme de réponse à un malaise social...
Ces comportements violents seraient générés par une association de facteurs sociaux tels que l’éclatement des structures familiales, les conditions socio-économiques, le développement des technologies de l’information et de la communication, la consommation des stupéfiants, la diffusion de scènes violentes par les médias, la dégradation des valeurs morales, la concentration de l’école sur le rôle d’enseignement pour faire face à l’avancée technologique au détriment du rôle éducatif.

Comment analysez-vous la délinquance qui touche la femme et le mineur ?
Ce qui a frappé la société algérienne n’est pas aussi simple. Notre pays a connu des transmutations sociales et des étapes, tels les événements du 5 Octobre 1988, ce qui a causé un déséquilibre. En outre, la violence terroriste a profondément marqué et traumatisé la société. Avant, le petit délinquant volait à la sauvette et la victime n’était pas agressée physiquement mais l’effet du terrorisme a influé sur le petit délinquant. Le préjudice physique est plus important que l’objet volé. Les grands-parents ou la tribu ne sont plus une référence morale. On va vers l’anonymat et la famille nucléaire avec l’individualisme qui règne dans les grandes villes surtout. Le développement de la société va créer de nouvelles formes de criminalité. Il y a aussi l’accès à l’Internet en l’absence du contrôle parental et le développement des moyens technologiques. Le mineur consomme des scènes de violence. Celle-ci est devenue une matière commerciale. L’école se limite à l’enseignement au détriment de l’éducation. Avant, l’enseignant occupait la même place que le père mais avec l’avancée technologique, la charge du programme, le rôle de l’éducateur a reculé.

La lutte contre la délinquance passe par une connaissance fine et objective du phénomène. Que fait la Gendarmerie dans ce sens ?
Actuellement, la criminologie devient incontestablement une revendication sociale, une discipline scientifique convoitée par les milieux de la recherche et l’enseignement académiques. Il est utile de rappeler à juste titre que le phénomène criminel est avant tout le produit de la société. L’action policière proprement dite ne constitue que le dernier maillon en matière de prise en charge de la criminalité. Tenant compte des directives du Commandement de la GN, la direction des études et de la recherche criminologique a opté pour une criminologie appliquée à des fins opérationnelles qui vise non seulement à aider à la prise de décisions en matière de traitement de la criminalité mais également à traduire d’une manière scientifique les besoins des unités opérationnelles afin de proposer un meilleur exercice et une meilleure prise en charge des missions relatives à la sécurité publique. Cette démarche vise deux principaux objectifs : répondre aux besoins du commandement et fournir un éclairage aux pouvoirs publics en matière de compréhension des phénomènes criminels et de traitement global de la criminalité.

L’enlèvement et l’assassinat des enfants sont les faits les plus marquants ces derniers mois en matière de délinquance et de criminalité…
L’analyse des données statistiques relatives à l’enlèvement d’enfants démontre que les affaires d’enlèvement d’enfants en Algérie ne revêtent pas l’ampleur d’un phénomène criminel statistiquement important. Le sentiment d’indignation de l’opinion publique dans la société algérienne avec ses ancrages socioculturels et religieux, a vu une sur-représentation animée par la sur-médiatisation. Il faut mentionner à ce titre, que l’ampleur des phénomènes criminels ne se mesure pas en valeurs absolues mais par des taux comparés à la population globale de la société. Dans ce sens, je tiens à appeler les médias à l’objectivité et à se limiter à l’information et à la phase de l’enquête loin du sensationnel.

Existe-il un profil type du pédophile ?
Dans la théorie psychanalytique, la pédophilie est incluse dans les perversions. La perversion est considérée dans la terminologie psychiatrique comme une conduite sexuelle déviante dans laquelle le partenaire n’est pas considéré comme une personne mais simplement comme un objet nécessaire à la satisfaction sexuelle, et vis-à-vis duquel une vive hostilité est ressentie. Non, le pédophile n’a pas de profil type. La typologie des enlèvements d’enfants enregistrés répond à des motivations animées par des comportements sexuels déviants (pédophilie). Il n’existe pas de profil type de délinquant sexuel, car les situations problématiques dans ce type d’affaires sont complexes et diverses. L’auteur répond principalement, au profil psychopathologique et il existe différents types d’agresseurs et chaque pédophile est particulier, puisque la structure psychopathologique est à déterminer pour chaque cas. Néanmoins, il est utile de vérifier, systématiquement, un éventuel traumatisme sexuel précoce ou des frustrations sexuelles qui seraient à l’origine de ces comportements déviants graves. Pour ce qui est du lien victimologie, généralement il est remarqué que l’enfant est méfiant à l’égard des personnes étrangères, donc il difficile pour le pédophile d’approcher un enfant inconnu. Souvent l’auteur entretient une relation de proximité avec la victime : ami de la famille, voisin, lien d’autorité familiale. Ce qui expliquerait le recours des criminels au meurtre, a posteriori, pour minimiser les risques de leur identification par leur victime en premier lieu. Les violences sexuelles exercées dénotent le sentiment de déni de la personne de la victime chez l’auteur. Dans le processus criminel sexuel, la victime, qu’est l’enfant, ne représente qu’un moyen d’assouvir ses pulsions sexuelles déviantes, ce qui est appelé en psychiatrie légale la chosification de la victime.

Les agressions sexuelles contre les mineurs sont en hausse. Comment lutter contre ce phénomène ?
Afin d’en limiter les incidences, il serait utile que des actions soient entreprises à l’égard des auteurs de délits sexuels, notamment les récidivistes, par la création d’un fichier national des délinquants sexuels et l’instauration des traitements d’obligation prononcés par des ordonnances judiciaires accompagnés de sanctions pénales.
http://www.horizons-dz.com/?L-ampleur-des-comportements
Merci AAF pour avoir porter à notre attention cette excellente interview du directeur de l'INCC de la gendarmerie nationale.
1)Notre directeur essaie de nous rassurés sur l'ampleur de la délinquence et de la violence grandissante dans notre société par un éffet loupe des médias ,peut-être après tout ,mais quand il nous dit qu'une quarantaine d'enlèvements pour une population de 37Mls est un taux insignifiants et pas alarmant je trouve qu'il ne devrait pas dire ça ,son méssage devrait être "quarante enlèvements c'est quarante de trop" on ne peut se permettre de trouver acceptable des choses immondes sous prétexte qu'elles sont insignifiantes a la mesure de statistique nationale.Notre doctrine ne se contente pas de vouloir diminuer les enlèvements,elle doit vouloir les éradiqués même si j'en conviens le zéro enlèvement est impossible ,toutefois notre arsenal contre les enlèvements d'enfants peut-être améliorés,nous avons une immense marge de progréssion dans ce domaine,l'alerte enlèvement serait en ce sens un progrès ,une meilleure prise en compte de nos forces de police d'une alerte de disparition ,un fichier des délinquants sexuels ne serait pas du luxe ,enfin une législation draconnienne avec des peines sévères avec des soins obligatioire et un controle judiciaire extrêmement encadré.
2)Notre directeur nous dit qu'a la fin des années 90 le terrorisme disparaît et laisse place par effet a la banalisation du crime ,une criminalité plus violente ,mais ce n'est pas le terrrisme pour moi qui est responsable c'est le citoyen ,chaque délinquant a un père et une mère et de ce fait ce sont les premières personnes responsables ,car l'éducation est de leur ressort pas celui de la police,ensuite combien de personnes quand les forces de polices interviennent dans certains quartiers les accusent de hagra quand eux viennent pour mettre fin a des situations qui ne génèrent que désordres ,on veut de la sécurité mais on ne veut pas de la police ,est ce que le policier algérien est aimé de son peuple ? est ce que ce policier est soutenue par sa hiérarchie ,le citoyen algérien coopère t-il avec la police et la gendarmerie ? est ce que le citoyen algérien se comporte t-il avec respect face aux lois de son pays ? Mon grand-père (allahllermou) nous a éduquer avec respect du drapeaux ,aujourd'hui beaucoup d'algérien honore plus le maillot de l'equipe nationale de football que le drapeaux lui même qui représente notre indépendance,armée,police,administrations ,notre histoire passée avec ses martyrs ,essayé aujourd'hui de trouver un algérien de moins de 20 ans qui peut vous citer dix de nos martyrs ,le mal d'une sociéte se mesure dans le traitement de sa jeunesse et il faut dire que notre pays à cause des chiens du FIS à perdu des années dans la lutte et à laissé notre jeunesse livré à elle même,là laissant a la parabole,les drogues,l'alcool et le café du coin quand nous aurions du lui proposer formation ,éducations et perspèctives.La dégradation des valeurs morales dont l'éclatement des familles ,l'irrespect de la condition de la femme avec des sanctions quasi inexistente pour des auteurs de violences conjugales à donné au citoyen algérien l'impression que la femme dans notre société n'avait pas son mots à dire alors qu'une femme qui met au monde un algérien mérite tout notre respect,l'absence de politique familiale ses dernières années complète un tableau sombre notre société qui se préoccupe plus de confort matériel que de son avenir moral.
3)L'arsenal judiciaire est une clé fondamentale quand aux rétablissement de l'ordre public ,la loi doit s'appliqué à tout le monde et absolument tout doit être sanctionner !!!!!! De celui qui jette une canette par terre aux meurtriers,à ceux qui térrorisent des quartiers tout entiers ,nous nous devons d'être impitoyable ,en ce qui me concerne voila les chantiers majeurs auquels le ministèrede l'intérieur et de la justice doivent faire face aujourd'hui:1) délinquence et criminalité
2)corruption
3)sécurité routière
je n'ai pas fais allusion aux terrorisme comme priorité car cela va au delà même puisque c'est de notre survie en tant qu'état et peuple .

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Une délégation de l’APN effectue une visite à l’INCC d’Alger
Une délégation de la commission de la défense nationale à l’Assemblée populaire nationale (APN), conduite par le président de la commission, M. Hassan Bounefla, effectuera aujourd’hui une visite à l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) d’Alger, relevant de l’Armée nationale populaire (ANP), a indiqué hier un communiqué de l’APN. Elle effectuera aussi, le 25 mars prochain, une visite à la Base centrale de logistique (BCL) de Beni Mered (Blida). La délégation avait effectué mercredi dernier une visite à l’hôpital militaire d’Ain Nadja (Alger), rappelle-t-on.
http://www.elmoudjahid.com/fr/flash-actu/10000

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Message par tayeb »

La Gendarmerie nationale prépare le dispositif

L’alerte enlèvement bientôt mise en place


L’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC) est en train de préparer un dispositif d’alerte enlèvement pour faire face aux cas éventuels de rapt et mettre toutes les chances du côté des enquêteurs pour sauver les victimes.


C’est ce qu’a expliqué le colonel Demane Debih Mohamed Lazher, directeur d’études à l’INCC, lors de son intervention à la conférence de presse dédiée au bilan annuel de la Gendarmerie nationale concernant la délinquance juvénile. «Ce plan est en cours de réflexion pour sa mise en place, une véritable chasse à l’homme que l’auteur d’un enlèvement déclenchera lui-même par son passage à l’acte. C’est un système d’actions coordonnées de recherche et de communication pour chasser l’auteur jusqu’à son arrestation», explique le même responsable.

Durant les deux premiers mois de l’année en cours, 3 cas d’enlèvement de mineurs ont été enregistrés, dont un a été suivi d’assassinat à Ghardaïa, les deux autres à Alger et Annaba. Aussi, le bilan de la gendarmerie fait état de 7 tentatives d’enlèvement à Oran (2), El Tarf (1), Aïn Témouchent (1), Saïda (1), Alger (1) et Boumerdès (1). Les chiffres ne concernent que les zones relevant de la compétence de la gendarmerie. 15 cas de prétendu enlèvement ont été également enregistrés, alors que les enquêtes ont révélé qu’il s’agissait de détournement de mineurs (2 cas) et de fugues (13 cas) pour diverses raisons (échec scolaire, problèmes familiaux). La gendarmerie lance un appel aux parents pour redoubler de vigilance.

L’agression sexuelle a été le mobile principal de toutes affaires élucidées, souligne le colonel Banaâmane Mohamed Tahar, directeur de la sécurité publique de la Gendarmerie nationale. Selon le même bilan, sur les 13 296 personnes arrêtées durant les deux premiers mois de 2013, 410 sont mineures, soit un taux de 3,08%. Les affaires de vol (132 mineurs) les coups et blessures volontaires (100 mineurs) viennent en tête des délits commis par ces jeunes. Durant la même période, 355 mineurs ont été victimes dans différents types de criminalité avec un taux de 6,12%, soit une baisse de 1,93% par rapport à la même période de 2012. Les plus grandes proportions de mineurs sont victimes de coups et blessures volontaires (27,89%) suivi d’attentat à la pudeur (17,75%).

http://www.elwatan.com/actualite/l-aler ... 64_109.php

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Re: Institut National de Criminalistique et de Criminologie

Message par AAF 2020 »

LE COLONEL MESSAOUDI, DIRECTEUR DE L'INSTITUT DE CRIMINALISTIQUE DE LA GENDARMERIE NATIONALE, À L'EXPRESSION : Notre technicité et notre personnel répondent aux normes universelles
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Dans cet entretien, le colonel Abdelhamid Messaoudi, directeur de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale revient sur le fonctionnement, les missions et les objectifs assignés à l'institut, notamment les descriptions des métiers de la police technique et scientifique, et les cas concrets où la police scientifique a joué un rôle majeur.

L'Expression: Pouvez-vous nous donner un aperçu sur votre organisation?
Le colonel Abdelhamid Messaoudi
Sous tutelle du ministère de la Défense, l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale est créé en 2009, elle est un élément de la Gendarmerie nationale. Son rôle est d'identifier et rechercher les auteurs d'infractions, mais aussi des victimes ou témoins. Le tout en exploitant des moyens scientifiques et techniques (analyses...) Plus concrètement, les recherches se font au sein de l'institut qui regroupe les laboratoires de la police. L'Incc recèle 135 analystes, dont 909 experts judiciaires, 13 laboratoires de criminalistique et 18 de criminologie, un mini-labo monté sur véhicule, 916 équipements techniques et scientifiques de pointe, 124 types de prestations de service et une unité d'identification des victimes de catastrophes installée depuis un an. Nous disposons de moyens potentiels et humains, prêts à intervenir sur l'ensemble des 48 wilayas et répondre au besoin en Algérie et en dehors du pays.
Notre technicité et le mode d'emploi de notre personnel répondent aux normes universelles. L'Incc organise et contribue aux séminaires, conférences et colloques, au niveau national et international, aux formations post-graduées dans les spécialités des sciences criminelles, aux formations continues et/ou spécialisées des personnels de la GN.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... elles.html

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Message par AAF 2020 »

Investigations des scènes de crime : Le Général-major Boustila pour une "gestion rationnelle" de l’ensemble des ressources

ALGER - Le Général-major Ahmed Boustila, Commandant de la Gendarmerie nationale a plaidé, jeudi à Alger, pour "une exploitation rationnelle" des ressources humaines et matérielles disponibles et méthodes scientifiques acquises lors des investigations des scènes de crime.
Dans son allocution d’ouverture du séminaire national sur "la gestion de la scène de crime" lue en son nom par l’Inspecteur général du Commandement de la Gendarmerie nationale, le Général Abdelaziz Chater, le Général-major Boustila a souligné "l’impérative coordination entre les différents intervenants dans la scène de crime avant, pendant et après les investigations".
Le choix de ce thème organisé à l’Institut national de criminalistique et de criminologie relevant de la Gendarmerie nationale "n’est pas fortuit, il a plutôt été dicté par l’intérêt grandissant des indices matériels retrouvés sur la scène de crime, quelle qu’en soit la nature, qu’il convient d’exploiter au mieux pour pouvoir identifier l’identité des criminels".
La recherche de la vérité ou de la preuve "est passée par plusieurs étapes dont chacune reflète le vécu quotidien des sociétés et leur degré d’évolution", a soutenu le Général-major Boustila précisant que le séminaire "se veut un rappel des engagements légaux et moraux pour faire la lumière sur la vérité et assurer un bon fonctionnement de la Justice, des engagements liés à la garantie de l’intégrité de la scène de crime, quelles que soient les conditions".
Il s’agit également de "mettre en avant la place de la scène de crime dans les enquêtes judiciaires modernes, compte tenu de l’intérêt croissant accordé aux preuves matérielles", a-t-il conclu.
http://www.aps.dz/Investigations-des-sc ... crime.html

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Message par AAF 2020 »

Remise des diplômes aux cadres de la Gendarmerie ayant suivi une formation sur la gestion de la base de données ADN

Des diplômes ont été remis jeudi à l’Institut national de criminalistique et criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC-ALGER) aux cadres de ce corps de sécurité ayant suivi une formation sur la gestion de la base de données ADN.
La session de formation a été encadrée par des experts américains du Bureau fédéral d’investigations (FBI) dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis, a indiqué le directeur général de l’INCC, le colonel Abdelhamid Messaoudi.

Cette formation dispensée à 20 cadres de l’INCC a pour objectif "la maîtrise en ce qui concerne les enquêtes menées par les experts".

La représentante de l’ambassade américaine à Alger, Sahar Khoury Kincanon, présente à la cérémonie de remise des diplômes, a salué le niveau atteint par le partenariat algéro-américain, soulignant que ce programme s’inscrivait dans le cadre de la coopération bilatérale.
http://www.letempsdz.com//content/view/109566/1/
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anzar
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Bones :lol:

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Message par AAF 2020 »

L'Institut national de criminalistique et de criminologie, pionnier dans le monde (Belaiz)
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ALGER - Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaiz, a souligné, jeudi à Alger, que l'Institut national de criminalistique et de criminologie relevant de la Gendarmerie nationale "fait figure de pionnier dans le monde et s'érige en école tant en Afrique que dans les pays arabes".
"Nous nous enorgueillissons des avancées réalisées par ce corps de la sécurité nationale, pionnier dans le monde, et qui constitue une école tant en Afrique que dans la région arabe", a indiqué M. Belaiz lors d'une visite effectuée à l'institut en compagnie du Commandant de la Gendarmerie nationale, le général major Ahmed Boustila et du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh.
Cette visite a permis au ministre de s'enquérir des avancées enregistrées en matière d'utilisation des nouvelles technologies par l'institut, "connu désormais de par le monde grâce à sa maîtrise des technologies de pointe", a soutenu M. Belaiz ajoutant qu'"il est désormais chose aisée d'identifier les criminels en un temps record".
Le ministre a rappelé en outre l'importance de l'utilisation des nouvelles technologies dans la prévention des crimes et pour l'identification des criminels.
Lors de sa visite, M. Belaiz a reçu des informations sur les missions des différents services de l'institut ainsi que les techniques utilisées au niveau de ses laboratoires d'analyse pour aider la Justice à élucider différentes affaires.
M. Belaiz a également visité le Centre de recherche et de développement relevant de la Gendarmerie nationale ainsi que le service de documentation judiciaire.
http://www.aps.dz/fr/societe/4027-l-ins ... nde-belaiz

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Re: Institut National de Criminalistique et de Criminologie

Message par AAF 2020 »

SUITE À LA DERNIÈRE RÉVISION DU SYSTÈME AFIS DE 2013 : Trois millions d'empreintes emmagasinées par la gendarmerie
«Exploitation des technologies de l'information au profit de la sécurité publique», c'est le thème d'un séminaire traitant du domaine de la télématique et des différentes acquisitions technologiques exploitées par l'institution de la gendarmerie contre la criminalité sous ses multiples facettes qui s'est tenu hier à l'Institut de la criminalistique etde criminologie (INCC) relevant de la même institution. L'objectif de cet événement porte notamment sur l'établissement d'un diagnostic des contraintes techniques et organisationnelles rencontrées sur le terrain à travers l'usage du système d'information et de communication de la Gendarmerie nationale. En d'autres termes, il est question de perfectionner au mieux ce système en recourant, indique-t-on, à de nouvelles solutions, certes plus appropriées mais aussi s'inscrivant au diapason de la coopération, engagées par la Gendarmerie nationale avec une série de partenaires étrangers, en particulier les USA et les Etats européens.
Même si l'état-major de la gendarmerie nourrit l'ambition de perfectionner son système de télécommunication et de télématique, il n'en demeure pas que la même institution a eu à réaliser des progrès non négligeables dans ce domaine précis à travers notamment la généralisation du réseau intranet qui relie désormais les 1737 unités de la gendarmerie, le développement du système AFIS relatif aux empreintes digitales ainsi que la mise en exploitation du projet Runitel (réseau unifié d'information et des télécommunications) initié en 2005.
A propos de Runitel, le commandant Berdaï et le capitaine Osmani, qui ont eu à présenter une communication traitant de ce projet, ont tenu à mettre l'accent sur l'apport de ce projet en termes de surveillance des frontières et d'échanges de données avec les autres institutions de sécurité.
Dans une autre communication intitulée déploiement et exploitation du système Afis lié à l'identification automatique des empreintes digitales, les deux capitaines Boudraa et Labed ont informé l'assistance sur les derniers développements effectués sur ce moyen technologique.
«En 2013, vu l'obsolescence technologique, ce système a été mis à niveau par l'acquisition de nouveaux serveurs et d'appareils biométriques, notamment des portatifs (Blue check) au profit des unités de la gendarmerie du nord du pays», ont révélé les deux conférenciers. Selon eux, «cette mise à niveau a permis l'augmentation de la capacité de stockage des empreintes digitales qui sont passées à 3 millions au lieu de 2 millions antérieurement».
La révision du système Afis a également permis de réduire la durée des réponses qui est ramenée à 15 secondes seulement au lieu de 90.
Une nouvelle certification pour l'INCC
Il s'agit de la norme internationale Iso 17025 que l'organisme algérien d'accréditation (Algérac) vient d'attribuer à deux blocs d'expertise relevant de l'institut INCC, ceux en charge de l'analyse de l'alcool et de la drogue. L'information nous a été communiquée hier par le colonel Benaâmane Mohamed Tahar, directeur de la sécurité publique au commandement de la Gendarmerie nationale. Selon lui, cette nouvelle certification confère un gage de crédibilité aux analyses faites par les deux blocs concernés et qui sont désormais reconnus sur le plan international.
Pour sa part, le colonel Messaoudi, directeur général de l'institut INCC, tiendra à préciser que cette certification est une première en son genre dans le monde arabe et sur le plan africain.
http://www.letempsdz.com//content/view/122033/1/
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